David Jang  – Le Matin de Peniel


1. L’épreuve de Jacob et la signification de la hanche déboîtée

Le récit de Jacob dans Genèse 32, versets 22 à 32, résonne profondément chez les croyants. En effet, ce passage révèle la lutte acharnée que l’on doit traverser pour renaître en tant qu’homme ou femme de Dieu, ainsi que le sens authentique de l’« épreuve (trial) et de la tentation (test) » que l’on ne comprend réellement qu’au prix de ce combat. Le pasteur David Jang, dans ses nombreux sermons sur ce texte, souligne que le cheminement de Jacob n’est pas seulement une histoire ancienne, mais bien un miroir dans lequel “nous voyons aujourd’hui comment chacun de nous doit se tenir devant le Seigneur.” Le fait que Jacob ait lutté avec une telle intensité au point de se faire déboîter la hanche, et qu’il ait ainsi pu se réconcilier avec son frère Ésaü, nous enseigne le chemin ardu de la foi. C’est aussi un enseignement fort quant à l’attitude à adopter face aux multiples tentations, tests et épreuves de la vie.

Jacob avait acheté le droit d’aînesse à son frère Ésaü, provoquant de graves conflits familiaux. Soutenu fermement par sa mère Rébecca, il s’empara pratiquement de la bénédiction paternelle, ce qui le força à fuir chez son oncle Laban pour échapper à la colère d’Ésaü. De nombreuses années plus tard, Jacob, devenu riche en famille et en bétail, se met en route pour rentrer dans son pays. Cependant, la peur que son frère lui en veuille encore ne le quitte pas. Malgré toute sa prospérité en terre étrangère, malgré ses grands troupeaux et ses nombreux enfants, il traîne toujours au fond de lui l’ombre de la « haine » et du « ressentiment. » Cette nuit-là, seul au gué du Jabbok, il ne se contente pas de supporter la fatigue du voyage ou la crainte de revoir Ésaü. C’est surtout un combat spirituel, un corps-à-corps dans l’angoisse, né de son désir ardent de “rendre à son frère tout ce qui lui revenait” et de se libérer d’une culpabilité ancienne.

À propos de ce moment, le pasteur David Jang déclare : “Tout croyant doit inévitablement passer par une ‘expérience de Peniel’.” Lorsque nous aspirons à nous approcher sincèrement de Dieu ou à nous réconcilier avec un frère, Dieu met en lumière nos impuretés les plus profondes, puis permet ce dernier « combat » qui sert de passage obligé pour les purifier. C’est alors que Jacob se retrouve à lutter jusqu’à l’aube avec l’Ange de Dieu (ou l’être divin décrit comme « un homme »). L’instant le plus dramatique survient au verset 25 : “Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, l’homme le toucha à la hanche.”

Dans l’Antiquité, la hanche symbolisait la postérité et la transmission de la vie. C’était aussi l’emplacement où le guerrier portait son épée (刀). Ainsi, la hanche (l’articulation de la cuisse) représente la force, la vitalité, la continuité de la lignée future. Son déboîtement n’est donc pas seulement une simple blessure. C’est la remise en cause de la certitude qu’un homme peut avoir en sa propre force, son estime de soi, et toutes ses bases vitales. Le fait que “la partie la plus solide de l’homme doive être brisée et fracassée pour qu’il puisse enfin voir la face de Dieu (Peniel, signifiant « face de Dieu »)” touche au cœur même de notre foi. Car chacun de nous s’appuie sur sa « hanche » d’une manière ou d’une autre, mais Dieu la frappe pour nous montrer “que nos forces ne sont pas tout.”

Dans de nombreux sermons, le pasteur David Jang affirme que “si Jacob se met à boiter après cette blessure, c’est le signe que sa vie est désormais transformée.” Pour que s’ouvre la voie de la réconciliation, porte que Jacob ne pouvait franchir par ses seuls efforts, il devait se battre jusqu’au bout, mais reconnaître finalement l’impuissance de ses propres forces. Le pasteur insiste alors : “C’est quand nous devenons faibles, quand nous sommes brisés, que l’œuvre de Dieu commence.” Sur le plan humain, c’est un moment douloureux et humiliant ; pourtant, c’est aussi l’instant où nous devenons un être entièrement neuf devant Dieu, un moment de « transfiguration » ou de « renaissance » spirituelle.

Pour Jacob, la douleur de la hanche déboîtée fait écho à l’obtention d’un nom nouveau : « Israël ». L’histoire du peuple d’Israël naît dès lors de cet esprit neuf : “aimer son ennemi, changer la haine en réconciliation, et devenir le canal de la bénédiction.” Le pasteur David Jang résume cela en disant : “Un esprit renouvelé enfante un peuple nouveau.” Avant d’entrer en Canaan, Jacob devait franchir cette étape fondamentale.

À l’aube, l’Ange déclare : “Laisse-moi partir, car le jour se lève” (Gn 32,26). Mais Jacob réplique qu’il ne le laissera pas aller tant qu’il ne l’aura pas béni. Même la hanche déboîtée, il s’agrippe, en boitant, à cet être divin. C’est une scène insolite. L’Ange interroge Jacob sur son nom et lui répond : “Tu ne t’appelleras plus Jacob, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as vaincu” (v. 28). À travers cette séquence, on comprend pourquoi Dieu attend ce moment décisif pour transformer Jacob : lui qui était rongé par la haine et par la rancune envers Ésaü devient celui “qui est prêt à rendre toutes ses richesses pour se réconcilier.” Il amorce ainsi la leçon biblique fondamentale : “Aimez même vos ennemis.” Cette leçon s’étend jusqu’à l’enseignement de Jésus et inspire la vie de nombreux croyants.

Le pasteur David Jang souligne particulièrement que “le simple zèle religieux” ne suffit pas pour vivre véritablement l’expérience de Peniel. Les usages religieux ou la foi routinière ne nous conduisent pas au point où “notre hanche” est brisée. Parfois, notre orgueil ou “le mérite spirituel accumulé” fait figure de “hanche” qui nous empêche de laisser Dieu agir. En revanche, lorsque nous reconnaissons sincèrement : “Je n’y arriverai pas seul. Seigneur, soutiens-moi. Je veux me réconcilier avec mon frère,” Dieu nous donne un nom nouveau comme Il donna celui d’Israël à Jacob, et nous fait « voir Sa face. »

Pour méditer ce passage, la musique et la peinture offrent aussi un soutien précieux. Par exemple, un morceau classique pour cordes, au tempo d’abord doux puis s’amplifiant progressivement, peut nous aider à imaginer cette scène. Le Prélude de la Suite pour violoncelle n°1 de Bach, qui commence dans la douceur et gagne peu à peu en ampleur, symbolise bien ce combat intérieur de Jacob, son ardente soif de rémission, et la ténacité avec laquelle il ne lâche pas Dieu avant de recevoir la bénédiction. Ainsi, culpabilité, désir de réconciliation avec son frère, inlassable acharnement pour obtenir la bénédiction : le tout résonne avec la tension grandissante de la musique. Côté peinture, on peut se référer à l’œuvre de Rembrandt, “Jacob luttant avec l’Ange” (il existe effectivement une peinture sur ce thème). Sur un fond sombre, Jacob lutte contre l’être divin, et, bien qu’il boite, il joint les mains dans une attitude de prière, refusant d’abandonner. Le clair-obscur met en évidence la fragilité humaine face à l’infini de Dieu.

Dans notre vie spirituelle, il existe un moment où “l’on lutte avec Dieu, jusqu’à ce que finalement notre propre être soit brisé, et où l’on ressort transfiguré.” C’est un processus ni simple ni léger. Mais le pasteur David Jang insiste : cette expérience de Jacob est le “véritable matin de Peniel” auquel tout croyant doit aspirer. Lorsque notre haine, notre peur, notre entêtement et notre orgueil s’effondrent, et que nous restons “conscients de notre imperfection, mais décidés à nous accrocher à Dieu jusqu’au bout,” alors Dieu transforme notre démarche claudicante en “chemin d’Israël.”


2. La réconciliation de Jacob et les bienfaits de l’épreuve

Une fois que Jacob reçoit le nom nouveau d’“Israël” à l’issue de ce combat, son existence est bouleversée. Il a déjà de nombreux biens et une grande famille, mais la plus grande révolution se produit dans son cœur : “l’esprit de réconciliation.” Il ne répond pas à la haine d’Ésaü par la haine, mais s’approche plutôt de lui, la main tendue. Il envoie à son frère toute une caravane de présents pour “apaiser son courroux,” et il va jusqu’à déclarer : “J’ai vu ta face comme on voit la face de Dieu (Gn 33,10).” L’attitude de Jacob dépasse la logique humaine de vengeance ou d’autodéfense ; c’est une existence spirituelle d’un niveau supérieur.

Le pasteur David Jang souligne : “En faisant don sans réserve de ce qui lui appartient, pensant que c’était en réalité la bénédiction qu’Ésaü aurait dû recevoir, Jacob nous renvoie à l’amour de Jésus, à l’esprit de l’Évangile.” Si le précepte “Aimez vos ennemis, offrez l’autre joue à celui qui vous frappe” semble d’abord lié au Nouveau Testament, il puise déjà sa sève dans l’exemple de Jacob. Devenu Israël, Jacob inaugure un chemin nouveau : au cœur de la relation à l’autre, la réconciliation. De même, nous pouvons vivre aujourd’hui “notre Peniel” à chaque fois que nous œuvrons pour la paix plutôt que pour la haine.

Cependant, cette réconciliation ne naît pas d’un surplus de force : “J’ai assez de moyens, je peux me permettre de donner.” Jacob boitait en allant vers Ésaü. Après avoir vu sa “partie la plus solide” brisée, il s’appuie moins sur ses forces que sur la grâce de Dieu pour s’approcher de son frère. C’est là que réside, selon le pasteur David Jang, l’“avantage spirituel des tests et des épreuves” dans la vie du croyant. Quand nous nous affaiblissons, nous nous accrochons plus fermement à Dieu, et nous faisons alors l’expérience d’une plus grande puissance spirituelle.

Dans l’épître de Jacques (1,2-3), on lit : “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves (trials) auxquelles vous pouvez être exposés.” Pour le pasteur David Jang, cela signifie qu’“au lieu de nous laisser abattre par l’adversité, nous devons nous demander : ‘Comment Dieu va-t-Il me transformer à travers cette épreuve ?’.” En effet, dans notre Église, nous avons connu des périodes de difficultés économiques, de pressions sociales, d’incompréhension et de critiques. C’est précisément dans ces moments de trial, grâce à la prière et l’amour de la Parole, que la communauté a trouvé un nouveau souffle. C’est le témoignage du pasteur David Jang et de nombreux croyants qui l’ont vécu.

La scène de réconciliation entre Jacob et Ésaü atteint son sommet dans Genèse 33. Ésaü court au-devant de Jacob, l’embrasse et tous deux pleurent ensemble. L’hostilité d’Ésaü, jadis déterminé à tuer son frère, s’est totalement dissoute. Aucun raisonnement humain ou analyse psychologique ne peut expliquer pleinement cette réconciliation si ce n’est la “volonté résolue de Jacob et l’action de Dieu.” Jacob n’hésite pas à partager avec son frère les richesses accumulées pendant vingt ans, disant : “C’est la bénédiction que Dieu m’a accordée. Que tu l’acceptes, c’est tout mon apaisement.” Sachant qu’Ésaü souffrait d’avoir “raté la bénédiction,” Jacob tente d’en guérir la blessure en lui rendant ce qui lui revient.

Pour le pasteur David Jang, il s’agit d’un “drame où le conflit initial — Jacob a reçu la bénédiction, Ésaü a nourri une rancune pour la bénédiction volée — s’achève en une réconciliation éclatante.” Mais cette réconciliation n’aurait pas été possible par la seule “offrande de cadeaux” ; elle est issue d’un Jacob déjà métamorphosé dans son intériorité, à Peniel, recevant un nouveau nom, et allant au-devant de son frère malgré sa hanche blessée. Autrement dit, c’est “en brisant l’orgueil et la peur en lui, et même sa dernière force,” que Dieu a fait de Jacob un canal où coule l’amour divin.

Dans le monde actuel, on retrouve de nombreux conflits similaires, dans la famille, dans l’Église, entre voisins, voire entre nations. Souvent, les gens restent campés sur leurs souffrances, leurs injustices subies, ou leur rancune. Or, comme Jacob, nous sommes appelés à aller vers “l’autre” en boitant, prêts à abandonner ce que nous considérons comme “notre dernier honneur.” À travers ce combat intérieur, la réconciliation devient possible, et c’est là que nous recevons un “nom nouveau” de la part de Dieu.

Le pasteur David Jang déclare : “Si notre Église, née en Corée et investie de la mission d’évangéliser plusieurs pays, veut accomplir sa vocation, il nous faut un cœur large, capable de se réconcilier avec ‘Ésaü’ après avoir traversé les épreuves de Jacob.” L’Église de Corée, en gagnant en croissance économique et en influence sociale, est parfois tombée dans l’orgueil ou les jugements réciproques. De là naissent querelles et jalousies. Mais l’histoire de Jacob et d’Ésaü nous rappelle la voie authentique à suivre pour être le peuple de Dieu. Cette voie consiste à “donner sans compter, rechercher la réconciliation à tout prix, transformer la haine en amour, et reconnaître que tout appartient au Seigneur.”

Pour approfondir ce moment de réconciliation, on peut aussi se tourner vers un autre exemple musical. Certaines mélodies de “Le Lac des cygnes” de Tchaïkovski évoquent, avec leurs passages lents et poignants, le rapprochement improbable de deux êtres qui finissent par se tenir la main. Bien que “Le Lac des cygnes” soit célèbre pour sa chorégraphie de ballet, certains passages lents pour cordes possèdent une tonalité émouvante qui suggère la fonte des hostilités et l’ouverture du cœur. Il est facile d’imaginer Jacob et Ésaü se serrant l’un contre l’autre en pleurant, tandis que ces notes douces emplissent l’espace d’une paix mêlée de tendresse.

En peinture, on peut consulter les gravures de Gustave Doré sur l’histoire de Jacob, typiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Son style en noir et blanc, plein de contrastes, illustre la caravane de Jacob approchant Ésaü, puis Jacob se prosternant devant son frère. On discerne son boitement et l’intensité de son émotion, comme s’il se disait : “Même si je dois mourir, je dois me réconcilier.” Cette illustration nous interroge : “Qu’est-ce que je dois abandonner pour parvenir à la réconciliation ?”

L’épreuve (trial) imposée à Jacob est devenue un test pour sa foi, mais aussi l’instrument dont Dieu s’est servi pour le détourner de ses mauvaises décisions passées et de ses tentations (temptation), afin de le reconstruire en homme nouveau. Sans ce combat, sans sa hanche déboîtée, il ne serait jamais devenu “l’homme de la réconciliation” ni ne se serait vu attribuer le nom “Israël.” Nous aussi, devant nos difficultés, sommes invités à ne pas y voir uniquement du négatif : “Dieu veut-Il me donner un nom nouveau à travers cette épreuve ?” “Qu’est-ce que je désire vraiment ?”

Le pasteur David Jang pose souvent la question : “Souhaitez-vous réellement voir la face de Dieu, vivre en paix avec les hommes, et recevoir un nom nouveau ? Ou bien cherchez-vous encore à préserver ‘votre bénédiction, vos droits et votre orgueil’ ?” C’est un défi spirituel, parce que même en pratiquant la religion, nous risquons de nous focaliser sur “des bénédictions plus grandes, davantage de biens.” Toutefois, à l’exemple de Jacob, la vraie bénédiction est d’“ouvrir un chemin de réconciliation,” de transformer la haine en amour, et, en se laissant briser soi-même, de devenir l’instrument de l’œuvre de Dieu.

Les Églises et communautés d’aujourd’hui doivent faire sans cesse ce choix. Quand la prospérité et l’influence augmentent, on peut aisément perdre l’humilité et la ferveur initiales, et succomber à l’orgueil. Mais n’oublions pas que Jacob, même après sa réconciliation avec Ésaü, a boité toute sa vie. C’est pour nous un rappel permanent : nous sommes censés nous souvenir de “ce moment où j’ai été humilié et brisé par l’épreuve.” Sans nous rappeler cette urgence, cette gratitude et cette foi qui nous a fait saisir la main de Dieu, nous pourrions retomber dans l’excès de confiance et la vanité.

Le pasteur David Jang invite souvent à “transmettre la leçon de l’Histoire.” Si l’histoire de Jacob reste toujours aussi vive plusieurs millénaires plus tard, c’est parce que ses descendants l’ont inlassablement transmise. De même, les épreuves, tentations et miracles que nous expérimentons doivent être écrits et partagés. Les générations qui nous suivent apprendront la vie en lisant ces récits et en écoutant ces témoignages.

C’est pourquoi la mission qui nous incombe aujourd’hui ne se limite pas à “lutter avec Dieu et avec les hommes, et à vaincre,” mais aussi à faire en sorte que cette histoire inspire ceux qui viendront après nous à chercher Dieu à leur tour. Si Dieu nous a bénis et nous a rendus prospères, alors “nous devons maintenant nous glorifier de notre humilité.” Si nous sommes encore dans la pauvreté, réjouissons-nous “de notre élévation en Christ” (cf. Jc 1,9-10). Si notre Église grandit en nombre et en ressources, demandons-nous comment partager ces bénédictions avec notre prochain et comment servir le monde. Si nous sommes dans la disette, puissions-nous dire : “Attendons-nous à recevoir une plus grande endurance et une force spirituelle que Dieu veut me conférer à travers cette épreuve.” De même que Jacob, revenu sur sa terre, va trouver Ésaü pour lui offrir la réconciliation, nous devons être ceux qui tendent la main les premiers.

Dans Genèse 32, versets 22 à 32, l’épisode du combat nocturne de Jacob renferme une intuition prodigieuse sur l’essence de la foi. Quand “ma propre force,” symbolisée par la hanche, se brise, et que je commence à boiter, l’œuvre de Dieu se réalise alors pleinement. Le pasteur David Jang compare ce moment au fait que “dès que la hanche de Jacob est cassée, l’aube de Peniel se lève.” Effectivement, après avoir passé le gué de Peniel, Jacob accueille un soleil radieux, transformé non plus en homme craintif, mais en homme d’espérance et de réconciliation. Celui qui a appris, au travers des tests et des épreuves, le “principe spirituel” ne vacille plus face aux épreuves du monde. Il se promet même : “Même si l’on me fait tort, je protègerai l’autre par l’amour de Dieu et je tenterai la réconciliation.” Cette attitude suscite nécessairement l’émotion autour de nous, fortifie le témoignage de l’Évangile et ouvre un chemin nouveau à beaucoup.

Si l’on voulait résumer tout ce processus en une image, on pourrait imaginer Jacob, boitant, s’avançant néanmoins avec courage vers Ésaü, tandis que le soleil se lève derrière lui et inonde son âme d’une clarté nouvelle, après cette longue nuit de lutte. En fond sonore, pourquoi pas un passage pour cordes qui commence dans la douceur et s’intensifie progressivement, ou un cantique comme “Plus près de toi, mon Dieu,” qui exprime l’aspiration à la proximité divine. Dans un tel décor, on serait tenté de pleurer avec Jacob et de partager la joie de ce matin lumineux.

Le drame de Jacob ne s’arrête pas à son histoire individuelle. Il devient le père de douze fils, et de là, naît le peuple d’Israël. De cet “esprit de réconciliation” germe une nation, et plus tard, c’est par elle que viendra Jésus-Christ, porteur du salut pour l’humanité entière. Comme le répète le pasteur David Jang, “la communion, l’amour et le partage” forment l’identité la plus profonde d’Israël et de l’Église. Malgré la blessure de sa hanche, Jacob ne lâche pas la bénédiction, et de même nous sommes appelés à tenir fermement l’Évangile de Jésus-Christ, pour nous édifier mutuellement. C’est en racontant et en consignant de telles histoires de vie qu’une Église vivante peut se perpétuer, et qu’une nouvelle génération pourra grandir dans une foi plus riche.

À l’exemple de Jacob, nous traversons parfois la nuit dans la peine et les larmes, mais nous accueillons un matin de Peniel, qui est le matin où nous voyons la face de Dieu, pardonnons nos frères, partageons nos bénédictions, et écrivons ainsi une histoire de résurrection. Puisse chacun de nous avancer d’un pas ferme vers ce matin resplendissant, et y devenir un « Israël, celui qui a lutté avec Dieu et avec les hommes, et qui a vaincu. » Le parcours du pasteur David Jang ne fut pas non plus un chemin aisé, mais la myriade de grâces et de miracles qu’il a vécus y fait écho au message de ce texte. C’est pourquoi l’histoire de Jacob reste, de tous temps, une source d’encouragement et de défi spirituel. Même si notre hanche est abîmée et que nous boitons, si nous persistons sur cette route, nous verrons la face de Dieu. Et le témoignage de ceux qui ont “vu Dieu face à face” est la force qui, de génération en génération, renouvelle l’Église.

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Pastor David Jang – The Morning of Peniel


1. The Trials of Jacob and the Significance of the Hip Socket

Genesis 32:22–32, which recounts the story of Jacob, resonates deeply with believers. This passage depicts a grueling wrestling match that one must endure to become a true person of God and reveals the full meaning of “trial” and “test” that one comes to understand through that process. Pastor David Jang has preached on this text multiple times, emphasizing that Jacob’s journey is not merely an old story but a mirror reflecting “how each of us should stand before the Lord today.” The fact that Jacob wrestled so fiercely that his hip socket was dislocated, and that this ultimately led to reconciliation with his brother Esau, teaches us that the journey of faith is never easy. At the same time, it provides weighty guidance on how we should respond to the various temptations, tests, and trials we face in our own lives.

Jacob had purchased the birthright from his older brother Esau, causing severe conflict within the family. With strong backing from his mother Rebekah, he essentially stole the blessing that should have gone to Esau. Because of that, Jacob fled to his uncle Laban’s house to avoid Esau’s anger. Many years later, Jacob decides to return home with a large household and great flocks, but he remains gripped by fear that Esau’s rage is still alive. Despite amassing abundant wealth and having many children while away, he continued to carry the shadow of “hatred” and “resentment” in his heart. When Jacob stays alone that night at the ford of the Jabbok River, it is not merely because of physical fatigue or fear of meeting Esau. Rather, it is an urgent spiritual wrestling that arises from his desperate desire to truly “return everything” to his brother and cleanse himself of past guilt.

Pastor David Jang explains this scene by saying, “There is a ‘Peniel experience’ that every believer must undergo.” When we sincerely wish to come before God or desire reconciliation with a brother, God exposes even the deepest impurities hidden within us and permits a final “wrestling” that cleanses those impurities. In this passage, Jacob wrestles until daybreak with an angel of God (or a divine figure described as “a man”). The most dramatic moment of this trial occurs in verse 25, when “the man saw that he did not prevail against Jacob” and touched his hip socket.

In ancient times, the hip socket (often referred to in this context as the “thigh” or “hip joint”) could symbolize procreation, descendants, and the continuity of life. It was also the place where warriors would carry their swords, signifying strength and vitality. The dislocation of this hip joint, therefore, carries more than just a physical injury. It signifies that the person’s last stronghold—confidence, both physical and mental pride, or even the vital source of one’s life—is shaken. The paradox is that only when humanity’s strongest part is “broken” and “shattered” do we finally encounter the face of God (Peniel, literally meaning “face of God”). This truth goes to the core of our faith. Each of us clings to our own “hip socket” in some form, but by striking it, God reveals that “your own strength is not everything.”

Pastor David Jang has often interpreted in sermons that “Jacob’s limping from his injured hip socket symbolizes the renewal of his past.” In order for the path of reconciliation—which was impossible by human effort alone—to open, Jacob had to fight to the end, yet ultimately acknowledge that it was not by his own power. On this point, Pastor Jang frequently stresses, “When we become weak, when we are broken, that is when God’s work begins.” It may be a moment of profound pain and wounded pride from a human perspective, but it is simultaneously the moment of “transfiguration” before God. The Chinese phrase “換骨奪胎(hwan-gol-dal-tae)” literally means “the bones are changed (換骨), and the form is taken (奪胎),” generally referring to a total transformation for the better. In Jacob’s case, he receives the new name “Israel” through the painful dislocation of his hip socket. The history of Israel is built upon this renewed spirit—“loving one’s enemy, turning hatred into reconciliation, becoming a channel of blessing.” Pastor David Jang summarizes this point by saying, “A new spirit gives birth to a new people.” Jacob had to pass through this critical gateway before entering the land of Canaan.

Eventually, as dawn breaks, the angel says, “Let me go, for the day has broken” (Gen. 32:26). But Jacob refuses to let go unless he is blessed. Even with his hip socket out of joint, limping and clinging, he presents a truly strange sight. The angel asks Jacob for his name, and then bestows the blessing, “Your name shall no longer be called Jacob, but Israel” (v. 28). We then grasp why God transforms Jacob into a new being at such a dramatic moment. He had become someone who would “return all that he had” to his once hateful and vengeful brother Esau, and this is the beginning of the Bible’s message to “love your enemies.” This spirit is carried on completely in the teachings of Jesus, serving as a guide for countless believers.

Pastor David Jang emphasizes in particular that a mere “religious zeal” is insufficient to experience genuine Peniel. Religious duty or custom alone cannot bring us to the place where our “hip socket” is broken. Sometimes our pride—our spiritual achievements or the attitude “I’ve done so much for God”—acts as that “hip socket,” hindering God’s work. However, when we truly cry from within, “I cannot do this by my own strength. Lord, You must hold me. I want to reconcile with my brother,” that is when God gives us the new name “Israel” and causes us to stand as those “who have met the face of God.”

Reflecting on this passage can be enhanced by the aid of music or visual art. A gradually intensifying piece of classical string music, for instance, is ideal for imagining this nighttime scene. Bach’s “Cello Suite No. 1 in G Major, Prelude” starts quietly but grows grand, metaphorically paralleling Jacob’s internal struggle and desperate yearning. The guilt he carries, the longing to reconcile with Esau, and his relentless determination to receive God’s blessing all align with the music’s dynamic rise, creating a powerful resonance. As for artwork, one could look at Rembrandt’s painting “Jacob Wrestling with the Angel” (an actual masterpiece), which depicts Jacob wrestling with the divine figure in a dark setting. His limping posture and his folded hands in unceasing prayer are highlighted by the contrast of light and darkness, dramatically revealing human frailty and God’s absolute sovereignty.

In our life of faith, there inevitably comes a time to “wrestle with God, only to emerge as a new person after being broken.” Such a process is neither simple nor trivial. Yet Pastor David Jang continually underscores that this experience of Jacob is the believer’s true “morning of Peniel.” When hatred, fear, obstinacy, and arrogance within us crumble, and instead “the resolve to acknowledge my imperfection while clinging firmly to God” takes root, God transforms the limping steps of our broken hip into the path of Israel.


2. Jacob’s Reconciliation and the Benefits of Trials

Once Jacob wrestles to the point of receiving a new name, “Israel,” his life changes drastically. Though he already had a large family and abundant possessions, the most significant transformation in his heart was the “spirit of reconciliation.” He does not repay Esau’s hatred with hatred but steps forward and extends his hand. He sends all his wealth and blessings ahead of him as gifts to appease his brother’s anger and says to Esau, “I have seen your face, which is like seeing the face of God” (Gen. 33:10). What Jacob displays here goes beyond conventional notions of revenge or self-defense; he shows a higher plane of spiritual life.

Pastor David Jang observes, “In seeing how Jacob willingly gives up what he had gained—believing that it was originally Esau’s blessing—we can discover a gospel spirit that connects with the love of Jesus.” Although Christ’s teachings to “love your enemies” and to “turn the other cheek” appear as the completed gospel in New Testament times, the seeds of that teaching can also be seen in Jacob’s spirit of reconciliation. Just as Jacob became Israel and laid the foundation of a new people, so do we, in practicing reconciliation with others, open a “Peniel” moment for today.

True reconciliation rarely occurs from a position of surplus, where one might casually say, “I can afford to be generous.” Jacob limps on a dislocated hip socket as he approaches Esau. Only after his greatest strength is broken does he find the courage to meet his brother—not by his own power, but by God’s grace. This is precisely what Pastor David Jang, on numerous occasions, calls the “benefits believers gain through tests and trials.” When we become weak, we cling to God out of that weakness, and through that reliance we experience even greater spiritual power.

James 1:2–3 states, “Count it all joy, my brothers, when you meet trials of various kinds.” Pastor Jang explains this by saying, “When trials strike, instead of succumbing to fear or discouragement, we should ask, ‘How will God use this to transform me?’” Indeed, when we reflect on our church’s journey, it has gone through economic hardships, social persecution, and misunderstandings or criticisms from others. Each time, rather than falling into despair and scattering, the community held firm in prayer and looked to the Word, thereby finding new breakthroughs. This is Pastor David Jang’s testimony and also the direct experience of many believers.

The dramatic reconciliation between Jacob and Esau climaxes in Genesis 33. Esau runs to meet Jacob, embraces him, and they weep together. The heart of Esau, who once vowed to kill his brother, is now completely melted. While there might be various psychological or human explanations, the reconciliation is ultimately inexplicable apart from “Jacob’s earnest desire and God’s sovereign work.” Jacob offers his worldly wealth of 20 years to his brother, confessing, “This is the blessing God has given me, and I need you to accept it for my heart to be at peace.” Realizing Esau’s hatred partly stemmed from feeling he was robbed of his blessing, Jacob tries to heal that wound by restoring what had been taken.

Pastor David Jang refers to this scene as “a drama in which the fundamental conflict—Jacob received blessings but remained fearful, and Esau felt his blessing was stolen and thus was resentful—finally ends in reconciliation.” However, this drama is not completed merely by “Jacob sending gifts to Esau.” It had already been made possible because Jacob had been transformed inwardly at Peniel, receiving a new name, and, limping on his injured hip, still chose to approach his brother with love. In other words, only after Jacob’s pride and fear were broken in this trial, and his last ounce of strength was stripped away, could “the love of God” flow through him as a channel of blessing.

Similar conflicts abound in modern society—family feuds, disputes within churches, quarrels with neighbors, and even wars between nations. People often cling to their hurts, perceived losses, or sense of injustice, making reconciliation difficult. Yet just as Jacob approached Esau despite his shattered hip socket, we too need the “wrestling that requires laying down what we consider our final pride.” Through such a process, true reconciliation becomes possible, and in that moment we receive a “new name” from God.

Pastor David Jang says, “For our church community, which began in Korea and continues to spread the gospel in other nations, it is crucial to have a heart wide enough to reconcile even with ‘Esau’ after passing through Jacob’s trials.” The Korean church, having grown economically and gained social influence, has sometimes become arrogant and judged one another by worldly standards. This has led to many conflicts, mutual hatred, and jealousy. But ultimately, we learn from the Jacob–Esau narrative the true path God’s people must walk. It is a path of “generous giving, unrelenting pursuit of reconciliation, turning hatred into love, and confessing that all belongs to God.”

As we meditate on this scene of reconciliation, we can also draw inspiration from various artistic expressions. Tchaikovsky’s “Swan Lake,” for example, contains passages of lyrical melody that help evoke the image of two unlikely parties coming together and joining hands. While best known as a ballet, parts of its slow, poignant string sections can effectively depict the moment “hostility melts away, and hearts open to each other.” Imagining Jacob and Esau weeping in each other’s arms with such a soft, stirring melody in the background evokes profound peace and a sense of tender longing.

Visually, one might consider Gustave Doré’s 19th- and early 20th-century illustrations of Jacob’s story. Though Doré’s black-and-white, dramatic engraving style may differ from modern painting, his depictions of Jacob leading his household to meet Esau, and finally bowing low before his brother, vividly capture Jacob’s physical limp and the deep pathos within him. Jacob’s face seems to say, “Even if I die, I must reconcile with my brother,” challenging believers to ask, “What must I lay down for the sake of reconciliation?”

Jacob’s trial tested his faith and served as God’s instrument to fully turn him away from his earlier misguided choices or temptations. Without wrestling to the point of dislocating his hip, Jacob would never have become “the man of reconciliation,” nor would he have received the name “Israel.” When we face various hardships in life, we should not only see the negative aspects. Instead, we might ask, “Is God trying to give me a new name through this process?” and “What do I truly desire?”

Pastor David Jang often poses this question: “Do you truly desire to see the face of God and live reconciled with others, receiving a new name? Or do you still want to preserve ‘my blessing, my rights, and my pride’?” This is a challenging question for believers because, even in our life of faith, our goal sometimes remains “to receive greater blessings” or “to accumulate more possessions.” Yet as Jacob’s story shows, genuine blessing is found in “opening the way for reconciliation,” turning hatred to love, and ultimately breaking ourselves entirely so God’s work can be done.

Churches and faith communities today constantly face similar crossroads. Especially when we become economically prosperous and socially influential, the urgency and desperation that once drove us may fade, and arrogance can creep in. However, just as Jacob continued to limp even after reconciling with Esau, we must keep a lifelong reminder of the lesson we learned. Namely, we must never forget, “I was once broken and humbled in this trial.” If we fail to recall that desperate gratitude and faith by which we held fast to God, we risk falling again into pride.

When summing up his messages, Pastor David Jang frequently encourages believers to “carry forward the lessons of history.” The story of Jacob remains vivid after thousands of years because his descendants faithfully passed it down from generation to generation. Likewise, the trials, tests, and miraculous grace we experience in our own lives must be recorded and shared. Our children and future generations will read those records and learn from them.

Therefore, our task today is not just to become “those who wrestle with God and prevail,” like Jacob, but also to transmit that story so future generations may rediscover God through it. If we have received God’s blessing and become prosperous, then we must learn to boast in our lowliness; if we are poor, we must rejoice in being exalted in Christ (James 1:9–10). If a church has many members and ample finances, it should consider how it can share its abundance and serve the world. If it struggles under poverty, it can remain joyful by looking toward the greater patience and spiritual power that God cultivates through hardship. Just as Jacob, upon returning to his homeland, immediately sought Esau for reconciliation, we too must extend our hand first.

The nocturnal wrestling of Jacob in Genesis 32:22–32 offers a profound insight into the essence of faith. When the “hip socket of my strength” is broken and I limp, God’s work becomes perfect. Pastor David Jang calls this “Jacob’s hip socket being broken so that the morning of Peniel could finally dawn.” Indeed, Jacob leaves Peniel as the sun rises, no longer the man of fear but one of hope and reconciliation. Believers who learn this spiritual principle through “tests and trials” become unshakable in the world. Even if others wrong them, they remain determined to “envelop all in God’s love and strive for reconciliation.” Such an attitude inevitably touches the world, expands the gospel, and opens new paths for many.

In pictorial form, we might summarize this whole process as Jacob, though limping, running boldly toward Esau. The rising sun in the background sheds light on Jacob’s soul, which has overcome the long, dark night of wrestling. In our imagination, the music—like a softly starting classical string piece or a hymn of faith such as “Nearer, My God, to Thee”—plays gently, intensifying in resonance. Our hearts, following the limping Jacob, weep with him and share in the wonder of that dawn.

Jacob’s story does not end with his personal resolution. He becomes the father of twelve sons and the founding figure of the nation of Israel. Born from the “spirit of reconciliation,” Israel later forms the backdrop for the coming of Jesus Christ, the Savior of humanity. As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, “peace, love, and sharing” are the fundamental identities of both Israel and the Church. Like Jacob, who nearly fell when his hip was broken but ultimately clung to God’s blessing, we too may stumble at times, but we must hold fast to the gospel of Jesus Christ and build one another up. When such life stories are passed down by the testimonies and writings of today’s believers, the next generation will inherit even richer accounts of God’s grace and will grow in faith.

Like Jacob, there are moments when we weep in pain and greet the new dawn of Peniel. Yet that dawn is the morning of beholding God’s face, forgiving our brothers, sharing the blessings we have received, and ultimately beginning a new history of resurrection. May we all set out boldly toward that radiant morning, and in doing so be reborn as “Israel,” those who “wrestle with God and prevail.” Though Pastor David Jang’s path of faith has not been easy, the abundant grace and miracles he has witnessed along the way bear testimony to the same message found in this text. Hence, Jacob’s story continues to offer unchanging comfort and challenge. Even if our own hip socket is broken and we limp, if we do not give up and continue onward, we will surely come face-to-face with God. And the stories of those who have seen His face will become a source of renewal for the Church for generations to come.

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David Jang Pastor – La Mañana de Peniel

  1. La prueba de Jacob y el significado de la cadera (el hueso de la cadera)
    Génesis 32:22-32, que relata la historia de Jacob, ofrece una profunda resonancia para los creyentes. En este pasaje se encuentra la lucha intensa que uno debe atravesar para renacer como hombre de Dios, y a través de ella se comprende por fin el sentido de la “prueba (trial) y el test (test)”. El pastor David Jang ha predicado en múltiples ocasiones sobre este texto, enfatizando que el viaje de Jacob no es simplemente un relato antiguo, sino un espejo que muestra “cómo cada uno de nosotros debe presentarse ante el Señor hoy”. El hecho de que Jacob luchara de forma tan descarnada que se dislocara la cadera, y que como resultado se reconciliara con su hermano Esaú, nos enseña un camino de fe nada sencillo. Al mismo tiempo, es una orientación contundente acerca de la actitud con la que debemos enfrentar las diversas tentaciones (temptation), pruebas (test) y aflicciones (trial) de nuestra propia vida.

Jacob había provocado un conflicto extremo en su familia al comprarle el derecho de primogenitura a su hermano Esaú. Con el fuerte respaldo de su madre Rebeca, obtuvo la bendición casi arrebatándosela a su hermano, y huyó a casa de su tío Labán para escapar de la ira de Esaú. Mucho tiempo después, Jacob decide regresar a su tierra natal con su familia y un gran número de ovejas y posesiones, pero sigue sintiendo temor de la posible ira no resuelta de su hermano. Aun habiendo adquirido tantos bienes y descendencia durante su exilio, en el fondo de su corazón seguía arrastrando la sombra del “rencor” y el “resentimiento”. Esa noche, cuando Jacob se queda solo en el vado del río Jaboc, su lucha no se reduce únicamente al cansancio físico del viaje o al miedo de encontrarse con Esaú. Era más bien un combate espiritual provocado por su desesperada necesidad de “devolverle todo a su hermano” de verdad y de limpiar su sentimiento de culpa del pasado.

Refiriéndose a este episodio, el pastor David Jang afirma: “Todo creyente debe experimentar su propio ‘Peniel’”. Cuando deseamos acercarnos sinceramente a Dios o reconciliarnos con un hermano, Dios saca a la luz hasta las impurezas más ocultas de nuestro interior y permite una “lucha” final para purificarlas por completo. Precisamente en esta escena, Jacob lucha con un ángel de Dios (o un ser divino descrito como un hombre) hasta el amanecer. El instante más dramático de esta prueba se encuentra en el versículo 25, cuando “viendo aquel que no podía con él”, golpea la cadera de Jacob.

En la sociedad antigua, el hueso de la cadera simbolizaba la procreación, la descendencia y la continuidad de la vida. También era el lugar donde los guerreros solían portar la espada (刀). Que la articulación del muslo, esa “cadera” (o “el hueso de la cadera”), se dislocara, implicaba algo más que una simple lesión física. Significaba que la fuente de la confianza personal, del orgullo físico y mental, y de la fuerza vital se tambaleaba. La paradoja de que “solo cuando se quiebra la parte más fuerte del ser humano” podemos contemplar el rostro de Dios (Peniel, que significa “el rostro de Dios”) toca el núcleo de nuestra fe. Todos, de alguna forma, sostenemos nuestra propia “cadera”. Pero Dios la hiere para hacernos comprender que “nuestra fuerza no lo es todo”.

En múltiples sermones, el pastor David Jang ha interpretado que “Jacob quedara cojo significa que su vida pasada se transformaba completamente en algo nuevo”. Para que se abriera el camino de la reconciliación—algo que Jacob jamás hubiera podido lograr por sus propios esfuerzos—él debía luchar hasta el final, pero terminar reconociendo que no se trataba de su fuerza. En este punto, el pastor suele recalcar: “Cuando nos hacemos débiles, cuando nos rompemos, comienza la obra de Dios”. En el plano humano, puede ser el momento más doloroso y humillante, pero a la vez es el instante de “huanggoltaltae” (換骨奪胎), una transformación total ante Dios.

La palabra coreana “환골탈태” (huanggoltaltae) significa, literalmente, “cambiar de huesos (換骨) y robar el cuerpo (奪胎)”, y se suele utilizar para referirse a una transformación total hacia algo mejor. En el caso de Jacob, a través del dolor de su cadera dislocada, recibe el nuevo nombre de “Israel”. La historia de Israel se edifica sobre el nuevo espíritu que él encarna: “amar al enemigo, cambiar el odio por reconciliación y convertirse en un canal de bendición”. El pastor David Jang resume esta idea diciendo: “Un nuevo espíritu engendra a un nuevo pueblo”. Antes de entrar en la tierra de Canaán, Jacob debía atravesar este importante umbral.

Al despuntar la aurora, el ángel le dice: “Déjame ir, porque raya el alba” (Gn 32:26). Pero Jacob responde que no lo soltará hasta que lo bendiga. A pesar de su cadera dislocada, con el cuerpo renqueante, Jacob sigue aferrado a él. Es una escena extraordinaria. Entonces el ángel le pregunta su nombre y le declara: “Tu nombre ya no será Jacob, sino Israel” (v. 28). Observamos aquí cómo Dios transforma a Jacob en un nuevo ser en un momento tan dramático. Él, que había estado lleno de odio y deseos de venganza contra Esaú, se dispone a “devolverle toda la bendición”, un acto que se convierte en la antesala del “amar incluso al enemigo” que Jesús enseñaría más tarde. Este principio se transmite inalterado hasta los tiempos de Cristo, sirviendo de guía para multitud de creyentes.

El pastor David Jang advierte especialmente en este punto que “el mero fervor religioso” no basta para experimentar verdaderamente el Peniel. Las costumbres religiosas o el sentido de obligación no nos ubican en el lugar donde nuestra “cadera” se quiebra. A veces, nuestro orgullo o los “méritos religiosos” que acumulamos se convierten en la “cadera” que impide la obra de Dios. Pero cuando de verdad brota en nosotros la súplica sincera: “No puedo hacerlo con mis propias fuerzas. Señor, sosténme. Quiero reconciliarme con mi hermano”, entonces Dios nos da un nuevo nombre, “Israel”, y nos levanta como quienes “han visto el rostro de Dios”.

Para profundizar más en la lectura de este pasaje, puede ayudarnos la música y la pintura. Por ejemplo, para imaginar esta escena, una pieza de cuerda clásica que comience de forma suave y que vaya creciendo de manera gradual es apropiada. El Preludio de la Suite para violonchelo n.º 1 de Bach inicia con serenidad, pero se torna cada vez más majestuoso, reflejando de forma metafórica la lucha interior de Jacob y su deseo desesperado. El sentimiento de culpa que Jacob acarrea, su anhelo de reconciliarse con su hermano y la pasión con la que se aferra a la bendición de Dios se entrelazan con el desarrollo de la música, produciendo un gran impacto en el oyente. En cuanto a lo pictórico, podemos tomar como referencia “Jacob luchando con el ángel” de Rembrandt (una obra célebre). En un fondo tenebroso, se ve a Jacob batallando con el ser divino, al mismo tiempo que su cojera y su plegaria incesante se hacen visibles en sus gestos y manos. A través del fuerte contraste de luces y sombras, este cuadro expone con dramaticidad la debilidad humana y la soberanía absoluta de Dios.

En nuestra vida de fe, existe un “lugar donde luchamos con Dios, pero terminamos quebrándonos para salir como hombres nuevos”. No es, de ningún modo, un proceso sencillo o liviano. Sin embargo, el pastor David Jang recalca una y otra vez que esta experiencia de Jacob es el verdadero “amanecer de Peniel” que deben encarar los creyentes. Cuando en nuestro interior se derriban el odio, el miedo, la obstinación y la soberbia, y en su lugar surge la “determinación de aferrarse a Dios hasta el final, reconociendo la imperfección propia”, entonces Dios toma nuestro paso vacilante—con la cadera herida—y lo convierte en el camino de Israel.

  • La reconciliación de Jacob y los beneficios de la prueba
    Tras su lucha, Jacob recibe el nuevo nombre de “Israel” y su vida cambia radicalmente. Tenía mucha riqueza y una gran familia, pero la transformación más grande en lo profundo de su corazón fue el “espíritu de la reconciliación”. En lugar de responder con odio al odio de Esaú, se acerca a él y le tiende la mano. Le envía ofrendas de todo lo que ha obtenido como bendición para “calmar el corazón de su hermano” y le dice: “He visto tu rostro como si hubiera visto el rostro de Dios” (Gn 33:10). Esa actitud de Jacob trasciende las lógicas mundanas de venganza o de autoprotección y muestra un nivel de vida espiritual superior.

El pastor David Jang señala que “en la actitud de Jacob de entregar sin reservas lo que él recibió como bendición—pensando que en realidad le correspondía a su hermano—podemos vislumbrar el mismo espíritu del Evangelio de Jesús”. Aunque pudiera parecer que el mandamiento “amad a vuestros enemigos y poned la otra mejilla” del Nuevo Testamento sea la culminación del Evangelio, ya se prefigura en la reconciliación de Jacob. Al volverse Israel, Jacob allana un nuevo camino y asienta las raíces de un nuevo pueblo. Del mismo modo, hoy cuando practicamos la reconciliación en nuestras relaciones, ese lugar se convierte en nuestro “Peniel”.

Esa reconciliación no llega cuando uno se siente sobrado de fuerzas, con un “bueno, puedo darme el lujo de ceder”. Jacob se acerca a su hermano cojeando. Solo después de ver rota la parte más firme de su ser, su fortaleza, se atreve a enfrentar a Esaú “en la gracia de Dios y no en sus propias fuerzas”. Este es el “beneficio” que, según el pastor David Jang, obtiene el creyente a través de las pruebas (test) y aflicciones (trial). Cuando estamos débiles, nos aferramos a Dios, y así experimentamos un poder espiritual aún mayor.

La epístola de Santiago 1:2-3 dice: “Hermanos míos, tened por sumo gozo cuando os halléis en diversas pruebas (trials)”. Según la explicación del pastor David Jang, este pasaje significa que “cuando llegue la prueba, en lugar de sentir miedo o desánimo, debemos preguntarnos: ‘¿Cómo me transformará Dios a través de esto?’ y esperar con esperanza”. Si echamos un vistazo a la trayectoria de nuestra iglesia, vemos que hemos pasado por dificultades económicas, persecución social, malentendidos y críticas. Pero siempre que llegaban estas pruebas, la comunidad no se dispersaba ni se desalentaba, sino que perseveraba en la oración y el anhelo por la Palabra, y así encontraba una vía de salida. Este es el testimonio del pastor David Jang y también la experiencia directa de muchos creyentes.

El momento culminante de la reconciliación entre Jacob y Esaú llega en Génesis 33. Esaú corre a abrazar a Jacob y ambos lloran juntos. El corazón de Esaú, que un día planeó matar a su hermano, se ha derretido por completo. Ningún análisis puramente psicológico o humano basta para explicar esta reconciliación: solo “la voluntad ferviente de Jacob y la obra de Dios” pueden justificarlo. Jacob, a su vez, ofrece gustoso la riqueza acumulada durante veinte años y dice: “Esto es la bendición que Dios me ha dado. Por favor, recíbela para que mi corazón se serene”. Consciente de que el resentimiento de Esaú se originó en la “bendición no recibida”, Jacob sana esa herida en su origen.

El pastor David Jang describe la escena como “un gran drama de reconciliación que pone fin al conflicto esencial de Jacob y Esaú: Jacob, que había recibido la bendición, se sentía inseguro; Esaú, que consideraba haberla perdido, lo resentía”. Sin embargo, este drama de la reconciliación no se resolvió únicamente con “el envío de ofrendas”. Previamente, en Peniel, Jacob sufrió tal transformación que su cadera resultó dislocada, y aun así se acercó a su hermano con amor. Fue posible porque el orgullo y el temor se quebraron en la prueba, y, quedándose sin la última fuerza en la que se apoyaba, se convirtió en un canal del amor de Dios.

Nuestra sociedad contemporánea experimenta conflictos similares. Disputas familiares, peleas en la iglesia, enfrentamientos entre vecinos o incluso guerras entre naciones. La gente suele aferrarse al agravio que ha sufrido, a lo que le arrebataron, o al resentimiento, y no se reconcilia fácilmente. Pero al igual que Jacob, que se acercó a Esaú aun con la cadera rota, nosotros también necesitamos esa “lucha en la que debemos renunciar al último orgullo que consideramos nuestro”. Solo así surge la verdadera reconciliación y recibimos el “nuevo nombre” de parte de Dios.

El pastor David Jang lo expresa de esta manera: “Si nuestra iglesia quiere asumir el ministerio de predicar el Evangelio en Corea y también en otras naciones, debemos tener un corazón amplio capaz de reconciliarse con Esaú tras atravesar la prueba de Jacob”. La iglesia coreana, al crecer económicamente y ganar influencia social, a veces ha caído en la soberbia y juzgado al prójimo con estándares mundanos. Esto genera numerosos conflictos, odios y envidias. Pero al final, la historia de Jacob y Esaú nos enseña el auténtico camino que debe seguir el pueblo de Dios. Ese camino consiste en “dar generosamente, buscar la reconciliación hasta el final, transformar el odio en amor y confesar que nada es nuestro, sino que todo es de Dios”.

Para meditar en profundidad esta escena de reconciliación, otra ayuda artística podría ser alguna melodía sentimental de “El lago de los cisnes” de Chaikovski. Aunque sea famoso como ballet, algunos pasajes lentos y conmovedores de la sección de cuerdas evocan la imagen de dos seres que parecían irreconciliables, pero que se acercan para darse la mano. Jacob y Esaú abrazándose entre lágrimas mientras suena una suave y nostálgica melodía de cuerdas despierta una honda paz y a la vez una ternura en el corazón.

En cuanto a lo pictórico, podemos observar algunas de las ilustraciones de Gustave Doré (s. XIX-XX) sobre la historia de Jacob. Aunque el estilo de Doré sea un grabado en blanco y negro con matices dramáticos, se aprecia la procesión de Jacob y su familia aproximándose a Esaú, y el momento en que Jacob se arrodilla. El cojeo de Jacob y su expresión transmiten su angustia interna y la determinación de “reconciliarme con mi hermano, aunque pierda la vida”. Esa imagen nos cuestiona: “¿Qué debo soltar yo para alcanzar la reconciliación?”.

La prueba (trial) que afrontó Jacob evaluó su fe (test) y, a la vez, fue la herramienta de Dios para que se apartara definitivamente de sus elecciones erróneas del pasado o de sus tentaciones (temptation). Si Jacob no hubiera luchado al punto de dislocarse la cadera, no se habría convertido en “un hombre de reconciliación” ni habría recibido el nombre de Israel. Del mismo modo, cuando nos topamos con distintas pruebas en la vida, en lugar de verlas solo como negativas, debemos preguntarnos: “¿Me estará dando Dios un nuevo nombre a través de esta experiencia? ¿Qué es lo que en verdad anhelo?”.

Con frecuencia, el pastor David Jang plantea esta pregunta: “¿Cuál es tu auténtico deseo? ¿Encontrarte de verdad con Dios y vivir en paz con los hombres recibiendo un nuevo nombre? ¿O sigues tratando de conservar ‘mi bendición, mis derechos y mi orgullo’?”. Esta pregunta resulta muy desafiante para los creyentes porque a menudo, aun en la vida religiosa, el propósito último se limita a “recibir más bendiciones” o “obtener más bienes”. Sin embargo, al igual que vemos en la historia de Jacob, la verdadera bendición abre el “camino de la reconciliación”, transforma el odio en amor y, al final, nos quiebra por completo para que la obra de Dios se cumpla.

Nuestras iglesias y comunidades de hoy están continuamente ante esta encrucijada. En especial, cuando gozamos de abundancia económica y de influencia social, corremos el riesgo de perder la pasión y la humildad de los comienzos y caer en la arrogancia. Pero no debemos olvidar que, aun después de reconciliarse con Esaú, Jacob siguió cojeando. Es una enseñanza que hemos de grabar de por vida: “Recuerdo que en el pasado pasé por esa prueba y fui humillado y quebrantado”. Si descuidamos la memoria de aquel clamor desesperado y de la gratitud por habernos aferrado a Dios, fácilmente volveremos a caer en el orgullo y la autosuficiencia.

El pastor David Jang, al concluir sus mensajes, suele exhortar: “Transmitan las lecciones de la historia”. Que la historia de Jacob se lea con viveza miles de años después se debe a que sus descendientes la han contado de generación en generación. Del mismo modo, los milagros y la gracia que recibimos de Dios durante nuestras pruebas y aflicciones deben registrarse y comunicarse. Así, nuestros hijos y las futuras generaciones leerán ese testimonio y aprenderán a vivir.

Por lo tanto, nuestra tarea de hoy no consiste solo en “luchar con Dios y con los hombres para vencer”, al estilo de Jacob, sino también en ayudar a que las siguientes generaciones vuelvan a descubrir a Dios a través de este relato. Si recibimos la bendición de Dios y nos volvemos prósperos, es momento de jactarnos de nuestra humildad. Y si seguimos en la pobreza, debemos alegrarnos de haber sido exaltados en Cristo (Stg 1:9-10). Si la iglesia tiene multitud de hermanos y abundancia de recursos, ha de plantearse cómo compartirlos con el prójimo y servir al mundo. Si afrontamos carencias, nos conviene sostener la alegría de saber que Dios forjará en nosotros gran resistencia y poder espiritual a través de esta prueba. Igual que Jacob, que al regresar a su tierra fue corriendo a buscar a Esaú para la reconciliación, nosotros también debemos extender la mano primero.

El pasaje de Génesis 32:22-32, en el que Jacob lucha toda la noche, brinda una gran revelación sobre la esencia de la fe. Cuando nuestro “hueso de la cadera”, es decir, nuestra propia fuerza, se quiebra y nos quedamos cojeando, ahí se perfecciona la obra de Dios. El pastor David Jang lo expresa diciendo: “Gracias a que la cadera de Jacob se rompió, llegó finalmente la mañana de Peniel”. Y en efecto, tras pasar por Peniel, Jacob recibe la aurora radiante, transformándose en un hombre de esperanza y reconciliación, en lugar de miedo. Quienes han aprendido este principio espiritual durante pruebas y dificultades no se tambalean fácilmente ante el mundo. Porque están decididos: “Aunque alguien me perjudique, me cubriré con el amor de Dios y buscaré la reconciliación”. Esa postura conmueve al mundo, expande el Evangelio y abre caminos para más personas.

Para resumir toda esta experiencia en una imagen, podemos evocar a Jacob cojeando, pero avanzando con valentía hacia Esaú. Detrás de él amanece poco a poco el sol, iluminando el alma de Jacob, que ha superado una noche larga y una dura batalla. En la banda sonora imaginaria, podríamos colocar una pieza clásica de cuerdas que empiece suave y crezca paulatinamente, o un himno de confesión de fe—como “Cerca de ti, Señor”—sonando tenue de fondo. De este modo, nuestro corazón llorará con Jacob, que avanza cojeando, y sentirá la emoción de ese amanecer.

El drama de Jacob no acaba con la historia de un solo hombre. Él se convierte en padre de doce hijos y fundador del pueblo de Israel. Y nace este pueblo sobre los cimientos de un “nuevo espíritu” de reconciliación. Siglos después, con la venida de Jesucristo, ese espíritu alcanza su máxima expresión en la salvación de la humanidad. Tal como repite el pastor David Jang, “la armonía, el amor y el compartir” constituyen la identidad más esencial de Israel y de la Iglesia. Así como Jacob estuvo a punto de caer con su cadera rota, pero se aferró a la bendición de Dios, nosotros podemos caer, pero debemos aferrarnos finalmente al Evangelio de Jesucristo para edificarnos unos a otros. Cuando estos relatos de vida se transmiten de boca en boca y por escrito, las siguientes generaciones disfrutarán de un testimonio de gracia aún más abundante y crecerán en la fe.

Como Jacob, nosotros también, en ocasiones, lloramos en medio del dolor mientras esperamos la aurora de Peniel. Pero esa mañana es la del rostro de Dios, la del perdón al hermano, la de compartir la bendición recibida, la del comienzo de una nueva historia de resurrección. Ojalá que todos podamos avanzar con paso firme hacia esa mañana radiante y que en ese camino renazcamos como “Israel”, el que luchó con Dios y con los hombres y venció. El pastor David Jang tampoco tuvo una vida fácil de fe, pero los innumerables milagros y gracias que experimentó en ese sendero se alinean con el mensaje de este texto. Por eso, la historia de Jacob sigue consolándonos y desafiándonos hoy. Aun si nuestra cadera se quiebra y cojeara, si no renunciamos y perseveramos, ciertamente contemplaremos el rostro de Dios. Y el relato de quienes han visto ese rostro será la fuerza que renueve la Iglesia a lo largo de las generaciones.

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Pasteur David Jang – Rendez grâce en toutes choses


1. L’essence de la reconnaissance

Qu’est-ce que la reconnaissance ? Nous avons souvent tendance à nous montrer reconnaissants lorsque quelque chose de bon se produit dans notre vie ou lorsque nos désirs se réalisent. Pourtant, le message de reconnaissance que l’apôtre Paul transmet dans Colossiens 3.15-17 diffère légèrement de cette vision courante. Il déclare : « Soyez reconnaissants » (Col 3.15) et affirme ainsi que c’est la volonté de Dieu pour nous, chrétiens, de « devenir des personnes reconnaissantes ». En même temps, il nous exhorte : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15). Cette exhortation suggère que le point de départ de la reconnaissance ne réside pas dans notre situation extérieure, mais dans la paix de Christ, c’est-à-dire la paix spirituelle découlant de notre réconciliation avec Dieu.

Cette paix que nous possédons par la foi n’a rien à voir avec une simple sécurité psychologique ou une consolation passagère. Lorsque Paul déclare « que la paix du Christ règne dans vos cœurs », il nous invite à laisser, en quelque sorte, la paix déjà donnée par le Christ occuper la place centrale de notre cœur, et à nous abandonner à son gouvernement. Et cette paix que nous recevons en Christ nous conduit à rendre grâce en toutes circonstances. Dans de nombreux sermons et expositions, le pasteur David Jang a souligné à plusieurs reprises que « la reconnaissance est une force qui transcende les limites et les situations humaines, et qu’elle est le fruit de vie que le Christ nous a accordé ». Le salut que nous recevons par la grâce de Dieu dépasse le simple fait d’être rassurés quant à l’avenir : il imprègne nos circonstances présentes de paix. C’est un don que nous avons reçu gratuitement, sans être fondé sur notre propre justice, nos mérites ou nos actes. Puisqu’il est le résultat unique de la croix et de la résurrection du Christ, la première et plus importante reconnaissance doit porter sur cette paix spirituelle.

Avant que la paix du Christ ne pénètre dans notre vie, nous étions spirituellement ennemis de Dieu. À cause du péché, un mur s’était dressé entre Dieu et nous, notre relation était rompue. Mais en offrant sa propre vie en sacrifice de réconciliation, Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous a ouvert la voie pour jouir, au plus profond de notre cœur, de la vraie paix. C’est ce que la Bible appelle la « grâce et la paix ». Les salutations des épîtres de Paul comportent souvent la formule « Que la grâce et la paix vous soient données », démontrant ainsi que ces deux réalités constituent les piliers centraux de la vie de foi. Quand la paix règne en notre cœur, nous pouvons enfin rendre grâce en toutes circonstances.

Par conséquent, le commandement de « rendre grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5.18) explique finalement l’attitude de reconnaissance fondée sur la paix de Christ. La reconnaissance ne se réduit pas à un comportement moral ou à de la politesse du type : « Je suis reconnaissant, car cela s’est accompli ». Elle commence par la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu. À maintes reprises, le pasteur David Jang l’a rappelé : « Celui qui ne connaît pas la reconnaissance demeure finalement aveugle à la paix que Dieu nous offre ; il reste dans un état de cécité spirituelle ». La paix humaine et terrestre diffère totalement de la paix spirituelle que nous recevons par la grâce de Dieu. La première se brise facilement au gré des circonstances, tandis que la seconde demeure inébranlable, quelles que soient les situations. Voilà pourquoi nous devons constamment nous interroger : « Est-ce que la paix de Christ gouverne véritablement mon cœur à cet instant ? »

Dans Colossiens 3.15, l’apôtre Paul déclare : « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants ». La reconnaissance est ainsi la voie pour répondre dignement à l’appel de Dieu, et devient aussi la clé de l’harmonie mutuelle au sein de la communauté ecclésiale. En effet, la paix donnée par le Christ ne se limite pas à une expérience individuelle : c’est une bénédiction communautaire que partagent tous ceux qui ont été appelés à former un seul corps. Quand tous les membres de ce corps, ayant un seul et même chef, le Christ, jouissent de la même paix, ils peuvent enfin vivre dans la compréhension mutuelle, l’acceptation et l’amour, en étant « unis par la reconnaissance », plutôt que dans les disputes et les conflits.

Une telle paix ne se conquiert pas par nos propres efforts, mais ne s’obtient que par la grâce de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous devons, jour après jour, nous souvenir de la grâce de Christ et devenir des personnes reconnaissantes. Si nous perdons de vue cette reconnaissance, notre vie spirituelle s’assèche comme une source à sec. Quand notre motif de reconnaissance repose sur notre situation, nos capacités ou l’apaisement temporaire offert par le monde, nous perdons la force qui anime fondamentalement la reconnaissance. C’est la raison pour laquelle Paul insiste, dans l’épître aux Colossiens, sur le fait que « la paix de Christ doit régner dans nos cœurs ».

Comme le répète souvent le pasteur David Jang, la reconnaissance est un des principaux indicateurs de l’identité chrétienne. Celui qui reçoit Jésus-Christ et le salut se voit immanquablement habité d’un cœur reconnaissant. Non pas à cause de quelque chose de supplémentaire que nous aurions accompli, mais parce que nous réalisons pleinement la « réalité de la grâce » déjà accordée par Dieu, qui suscite en nous une réponse naturelle d’action de grâce. Plus nous avançons sur la voie de la foi, plus notre reconnaissance s’approfondit et s’enrichit. Et à mesure qu’elle s’enracine en nous, nous ne sommes plus dominés par la crainte, le souci ni l’angoisse, mais au contraire par la paix et la joie.

En effet, lorsque le pasteur David Jang a créé et développé, dans de nombreux pays du monde, divers établissements d’enseignement et associations caritatives pour y prêcher l’Évangile, l’un des principes mis en avant était : « Deviens une personne reconnaissante ». Il répétait souvent : « Toutes les opportunités, toutes les voies et tous les moyens que Dieu nous ouvre pour nous les fournir, relèvent de sa grâce infinie. En conséquence, rends d’abord grâce et retourne à Dieu cette reconnaissance sous forme de louange. » Que ce soit pour servir les nécessiteux, aider les pauvres, ou porter la Parole aux âmes qui la désirent ardemment, le point de départ de chaque mission était toujours la reconnaissance. Se souvenir de ce que Dieu nous a accordé est en effet la motivation la plus saine et la plus juste pour s’engager dans le service.

La reconnaissance ne reste pas seulement au niveau spirituel, mais exerce une influence sur notre vie tout entière. Dans Colossiens 3.17, Paul déclare : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Ainsi, chacune de nos paroles et chacun de nos actes peuvent constituer un culte de reconnaissance devant Dieu. Si, de nos lèvres, nous déclarons notre reconnaissance, mais que nous rejetons la paix et la grâce de Christ dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas vraiment dire que nous offrons une action de grâce véritable. Celui qui garde la paix de Dieu dans son cœur sait naturellement rendre grâce en toutes choses, et cette gratitude s’exprime alors concrètement par ses paroles et par ses actes, devenant ainsi le « culte » de sa vie.

Surtout, pour rendre grâce en toutes circonstances, il faut sans cesse se rappeler les œuvres de Dieu. Si nous oublions la grâce du salut que Christ nous a accordé, notre élan à rendre grâce s’éteint. Voilà pourquoi, dans Colossiens 3.16, Paul ajoute : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ». Rester attaché à la Parole, ne pas l’oublier, l’appliquer à notre existence et y prendre racine constitue le secret pour ancrer notre reconnaissance de plus en plus profondément. Le pasteur David Jang souligne régulièrement l’importance de la méditation de la Parole, avertissant : « Si nous ne gardons pas les yeux fixés sur la Parole de Dieu, nous risquons de perdre la mémoire de la grâce et de laisser les préoccupations du monde prendre la place de la paix de Christ dans notre cœur. »

En résumé, l’essence de la reconnaissance ne dépend pas des réalisations ou des circonstances extérieures. Elle prend sa source dans la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu et du fait que nous avons reçu la paix spirituelle par la croix de Christ. Et quand cette paix gouverne notre cœur, nous pouvons rendre grâce en toute circonstance. Être une « personne reconnaissante » est un élément fondamental de la vie du véritable chrétien. Le point clé que le pasteur David Jang a constamment enseigné est le suivant : le commandement « Rendez grâce » n’a rien d’exigeant ni de dépouillant, mais représente plutôt une invitation à contempler la surabondance de la grâce déjà déversée, afin d’en profiter pleinement et de rendre gloire à Dieu.

Conscient de cet ordre spirituel, nous sommes appelés à voir éclore la culture de la reconnaissance dans notre vie personnelle, au sein de la communauté ecclésiale et dans la société. Voilà le point central souligné dans ce premier grand thème : comprendre correctement la « nature de la reconnaissance », pour en faire le pilier central, et non un simple ornement extérieur, de notre vie de foi. Pour préserver ce pilier, nous devons constamment nous recentrer sur la « paix de Christ ». Ce n’est que lorsque cette paix règne dans notre cœur que nous pouvons vraiment rendre grâce en toutes choses et glorifier Dieu de manière authentique.


2. Une vie offerte dans la reconnaissance

Nous avons vu précédemment que la reconnaissance naît de la paix spirituelle que nous confère le Christ. À présent, en nous penchant sur Colossiens 3.16-17, examinons plus concrètement la manière dont cette reconnaissance se manifeste au quotidien. Dans le verset 16, Paul déclare : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ; instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en lui rendant grâce. » Puis, au verset 17, il insiste : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Cela signifie que la totalité de nos paroles et de nos actes doit s’élever comme un sacrifice de reconnaissance devant Dieu.

Dans un premier temps, l’une des manifestations les plus directes de la reconnaissance est la louange. Les auteurs des Psaumes rendent constamment gloire à Dieu par le chant, et il leur arrive d’assimiler la louange à un « sacrifice » (comme dans le Psaume 50). De la même manière, Hébreux 13.15 déclare : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » La louange constitue donc une forme de sacrifice très précieux et pur offert par le croyant. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses prédications que « le sacrifice de la louange et de la reconnaissance dépasse en valeur celui de taureaux », expliquant que cette louange reconnaissante est un culte spirituel, qui ne se limite pas à un simple rituel extérieur, mais unit notre cœur, notre bouche et notre esprit.

Le passage de Colossiens 3.16 nous interpelle particulièrement lorsqu’il mentionne que, par les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels, nous devons nous instruire et nous exhorter mutuellement. On sait qu’à l’époque de l’Église primitive, les croyants se réunissaient pour rompre le pain et partager un repas, tout en chantant ensemble les Psaumes et des cantiques (Actes 2). Cette louange partagée en communauté exprimait à la fois reconnaissance et gloire rendues à Dieu, tout en édifiant et en encourageant les membres à progresser dans la grâce. Lorsque la louange, remplie de reconnaissance, retentit au sein d’une communauté, elle consolide les liens entre les croyants et fortifie l’amour fraternel en Christ.

Cependant, bien que la louange soit une expression essentielle de notre reconnaissance, Paul insiste pour que nous n’en restions pas là : il invite à manifester la reconnaissance « en parole et en action ». Autrement dit, non seulement notre langage doit glorifier le nom du Seigneur Jésus, mais l’ensemble de notre vie dans le monde – chacune de nos activités – doit se faire au nom du Seigneur et, par sa grâce, nous devons rendre grâces à Dieu le Père. Il arrive que certains croyants soient emplis de reconnaissance lorsqu’ils chantent à l’église, mais qu’une fois franchie la porte de l’assemblée, ils se laissent aller au mécontentement ou au découragement, sous le poids des soucis quotidiens. Or, si nous sommes vraiment appelés à rendre grâce en toutes choses, nous devons apprendre à témoigner de cette reconnaissance en toute occasion et en tout lieu, et faire de chacune de nos paroles et de chacun de nos actes une louange rendue à Dieu.

Le pasteur David Jang qualifie cela de « vie devenue culte ». Bien qu’il y ait un temps de culte fixé, la vie entière du chrétien doit être un culte. Quand nos paroles plaisent à Dieu, quand nos comportements reflètent le caractère de Christ et quand nos décisions suivent la justice divine, alors toute notre existence s’élève comme un culte à Dieu. Si nous adoptons ainsi une vie centrée sur Dieu, la reconnaissance cesse d’être une prière occasionnelle pour devenir une attitude spontanée à chaque instant de notre vie.

En outre, la reconnaissance se manifeste encore plus clairement lorsque nous nous acquittons de la mission qui nous est confiée. Paul explique que quand nos paroles et nos actes sont accomplis « au nom du Seigneur Jésus », notre reconnaissance s’exprime devant Dieu. Cela signifie que dans tous les domaines de notre vie – service d’Église, activité professionnelle, engagements familiaux, études, vie sociale –, nous devons nous demander : « Comment accomplir ces tâches selon la volonté et l’amour du Seigneur ? » Si nous essayons d’agir en tout conformément à la volonté de Christ, cela devient déjà un culte de reconnaissance envers Dieu, car dans un tel chemin, nous ne cherchons pas notre propre volonté, mais nous honorons le gouvernement de Dieu et lui rendons gloire.

Lorsque le pasteur David Jang a implanté des Églises, des écoles et des organisations caritatives à travers le monde, il a toujours veillé à ce que la reconnaissance ne soit pas seulement dans les paroles, mais qu’elle s’incarne dans un engagement concret et un partage effectif – une « vie qui témoigne de la reconnaissance ». Par exemple, établir une école dans une région pauvre pour offrir nourriture et éducation, prêcher la Bonne Nouvelle là où règnent misère et injustice tout en prenant soin des besoins concrets des populations, aider des âmes en quête de la Parole à se former et à envisager leur avenir avec espoir : tout cela est un prolongement concret de l’amour « au nom du Seigneur Jésus ». C’est précisément vivre l’appel de Colossiens 3.17 : « Faites tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâces à Dieu le Père par lui. »

Parce que la reconnaissance englobe toutes nos paroles et toutes nos actions, une gratitude authentique ne saurait se limiter à une simple profession de lèvres. Nous pouvons, certes, honorer Dieu par des psaumes et des cantiques, mais si nous négligeons de regarder autour de nous, de servir ceux qui souffrent et de traduire l’amour en actes, la reconnaissance que nous prétendons ressentir ne sera jamais véritablement accomplie. Le verset « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre… » contient un aperçu remarquable : le plus infime aspect de notre quotidien peut être offert à Dieu. Nous pensons souvent que la providence de Dieu ne se manifeste que dans les grands événements, mais elle agit aussi dans nos moindres habitudes et dans l’ordinaire de notre vie : c’est là même que nous pouvons reconnaître la souveraineté et la direction de Dieu, et lui rendre grâce.

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité », déclare 1 Jean 3.18. Jacques 2.17 avertit également : « La foi sans les œuvres est morte ». Dans ces passages, nous retrouvons la même logique : la foi s’exprime par la louange et la reconnaissance, qui doivent ensuite se concrétiser dans l’action, le partage et le service. Nos paroles et nos actes – autrement dit, notre façon de parler et de vivre – doivent être renouvelés en Christ, de sorte que notre reconnaissance à Dieu soit visible. Voilà pourquoi nous devons nous efforcer de faire resplendir la louange et la reconnaissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.

En pratique, comment exprimer cette vie de reconnaissance ? Selon les explications du pasteur David Jang, « la reconnaissance commence avec le souvenir de la grâce reçue, et s’achève quand ce souvenir se concrétise en actes ». Autrement dit, tout part de la prise de conscience de ce que Dieu nous a donné : le salut par la croix, l’amour de Christ, l’intégration dans une communauté, de nombreuses bénédictions sous différentes formes. Mais il ne suffit pas d’en conserver uniquement la mémoire : il faut rendre cette reconnaissance visible en actes, la partager avec les autres. Bien sûr, chanter des hymnes et louer Dieu est essentiel, mais y consacrer aussi son temps, ses talents et ses ressources pour servir le Royaume de Dieu et ses semblables, voilà qui constitue une mise en pratique concrète de la reconnaissance.

Par ailleurs, le pasteur David Jang invite fréquemment à prêter attention à notre manière de parler. Il souligne qu’un cœur rempli de gratitude s’entend nécessairement dans nos propos. Dans le monde séculier, nous entendons souvent des murmures, des plaintes, des critiques ou des paroles de désespoir. Mais celui qui rend grâce en toutes choses, au lieu de sombrer dans les jérémiades, sait regarder les difficultés d’un regard positif, pour conclure : « Je crois que Dieu nous accordera sa bonté en toutes circonstances. » Il ne s’agit nullement de nier la réalité ou d’ignorer la douleur, mais de s’accrocher à la paix de Christ, en faisant confiance à la bienveillance de Dieu. Voilà ce que signifie élever un « culte de reconnaissance » par notre bouche, ce qui peut également fortifier la foi et le courage de notre entourage.

Qui plus est, notre comportement se métamorphose lorsque nous sommes animés par la reconnaissance. Quand le cœur n’est pas reconnaissant, nous plaçons facilement notre ego au centre, négligeant la considération d’autrui ou l’engageant à nos dépens. À l’inverse, celui qui rend grâce en tout se trouve comblé de la grâce de Dieu. Il regardera naturellement autour de lui, veillera au besoin d’autrui et s’efforcera de le combler avec joie. C’est une façon de rendre à Dieu l’amour qu’il nous a donné, et surtout d’agir « au nom du Seigneur Jésus », comme l’écrit Paul. Peu importe l’endroit ou les circonstances, même lorsque personne ne nous voit, nous sommes sous le regard de Dieu, et nous pouvons continuer à vivre en étant reconnaissants.

L’histoire de la Thanksgiving (Fête d’Actions de grâce) s’enracine précisément dans cette « vie offerte par la reconnaissance ». En 1620, quand les Pères pèlerins accostèrent sur le Mayflower pour gagner leur liberté religieuse, ils bâtirent d’abord une Église où ils purent célébrer Dieu, puis une école biblique, avant d’assurer leur habitat. Dans ce nouveau monde, ils durent faire face à un rude hiver et à un environnement très hostile. La première récolte fut désastreuse, et beaucoup moururent de faim ou de maladie. Malgré tout, ils continuèrent à offrir un culte de reconnaissance à Dieu, persuadés que dans ces épreuves et cette pauvreté, Dieu était à l’œuvre pour les conduire et les sauver. C’est cet esprit de gratitude, né il y a quatre siècles, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours sous forme de la Thanksgiving.

Le pasteur David Jang souligne souvent à quel point la culture américaine est marquée par l’expression « Thank you », et l’explique comme la « trace de l’influence chrétienne ». La reconnaissance est profondément enracinée dans la foi chrétienne. Par conséquent, celui qui réalise la grâce de Dieu agit et réagit habituellement de manière reconnaissante. En remerciant autrui par un « merci », on reconnaît, même de façon implicite, que Dieu est l’acteur ultime du bien opéré à travers les hommes. Pour qu’une culture de la reconnaissance s’enracine, il faut que la paix de Christ habite nos cœurs et que nous aspirions, par nos actes, à rendre gloire à Dieu.

Bien sûr, tout le monde ne célèbre pas la Thanksgiving de la même manière ni ne partage la même signification de cette fête. Cependant, l’essentiel de cette commémoration, c’est de se souvenir de la grâce de Dieu et de lui rendre gloire avec reconnaissance. C’est un exemple précieux pour tous les croyants. Quels que soient notre époque et notre lieu, nous pouvons, nous aussi, nous souvenir de la grâce que Dieu nous a accordée, la partager avec autrui et nous engager davantage pour le Royaume et la justice de Dieu. C’est dans cette même optique que s’inscrit l’œuvre « C12, G20 » promue par le pasteur David Jang, visant à traduire l’amour de Dieu dans la réalité à travers l’Église, l’éducation, l’entraide et la mission. Établir un tel projet et travailler à sa réalisation constitue un exemple concret d’une vie témoignant de la reconnaissance, « en paroles comme en actes ».

Les propos de Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père » représentent un défi sacré pour nous. La reconnaissance ne doit pas se limiter à la sphère ecclésiale : il faut également l’exprimer dans nos familles, dans nos entreprises, dans la société, et partout où nous allons, en adoptant un langage et un comportement qui honorent Dieu. En vivant ainsi, nous pourrons témoigner de la beauté de Dieu au monde, qui, intrigué par la paix et l’espérance qu’il décèlera en nous, sera attiré vers la voie de l’Évangile.

En outre, la reconnaissance envers Dieu favorise l’unité au sein de la communauté ecclésiale. « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants » (Colossiens 3.15). Nous formons un seul corps, et lorsque nous adoptons tous une attitude reconnaissante, la communauté n’est plus divisée par les querelles ou les accusations mutuelles, mais tend plutôt à s’édifier dans l’amour, en se soutenant et en se construisant. Paul illustre précisément cet idéal d’une communauté où l’on « s’instruit et s’exhorte mutuellement avec toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans nos cœurs en lui rendant grâce ». Bien que, de nos jours, de nombreuses Églises connaissent conflits et divisions, si la paix de Christ régnait sur tous et si chaque membre s’appliquait à la louange et à la reconnaissance envers Dieu, alors les tensions s’apaiseraient, et l’amour au service les uns des autres grandirait.

La reconnaissance se relie aussi à la foi en l’avenir. Celui qui rend grâce ne se souvient pas seulement des bienfaits du passé, il anticipe que Dieu continuera d’agir en bien à l’avenir. C’est pourquoi il ne cède pas à la plainte ni au mécontentement, même au milieu de l’épreuve. Les Pères pèlerins, malgré leurs grandes souffrances dès leur arrivée dans ce nouveau pays, pouvaient offrir ce culte de reconnaissance précisément parce qu’ils avaient la conviction que Dieu continuerait à agir pour leur bien. Le pasteur David Jang qualifie cela de « semer la graine de la foi par la reconnaissance ». Lorsqu’à la fin d’une année éprouvante, nous l’achevons en rendant grâces, et que nous envisageons la suivante avec la même confiance, Dieu peut alors faire germer une nouvelle vision et produire de bons fruits sur le terreau de notre reconnaissance.

De cette manière, la reconnaissance est à la fois un état de foi embrassant le passé, le présent et l’avenir, et la clé d’un culte qui glorifie Dieu. Le message de Paul dans l’épître aux Colossiens, tout comme celui de 1 Thessaloniciens 5.18 – « Rendez grâce en toutes circonstances » – nous pousse à rendre grâce dans chaque aspect de notre vie, en nous appuyant sur la grâce et la paix déjà données en Christ. Et cette reconnaissance doit s’imprégner de nos paroles et de nos actes. Ceux qui vivent ainsi dans la gratitude transcendent la sphère individuelle et exercent un impact transformateur sur leur communauté et sur le monde. Dans une époque où abondent les plaintes, les disciples qui continuent à chanter la louange avec reconnaissance resplendissent comme des lumières dans la nuit.

Aussi, quand nous célébrons aujourd’hui le culte de Thanksgiving, veillons à ne pas nous limiter à la formule : « Merci, Seigneur, d’avoir préservé cette année difficile ! ». Même si c’est un motif légitime de gratitude, allons plus loin : commençons par remercier Dieu de nous avoir sauvés, de nous avoir réconciliés avec lui, et de nous avoir fait don de la paix éternelle. Efforçons-nous ensuite de manifester concrètement cette reconnaissance dans nos paroles, nos actes, notre culte, nos louanges et notre amour envers nos semblables. Se souvenir des bienfaits de Dieu, c’est-à-dire « la parole de Christ qui demeure en nous et nous remplit », doit être la mélodie de chaque jour de notre vie. C’est ainsi que nous construirons une culture de la reconnaissance au sein de notre communauté ecclésiale, dans la solidarité et la fraternité.

Le pasteur David Jang le répète souvent : « La reconnaissance commence par de petits actes, mais son écho n’a rien de faible. » Non seulement elle impacte positivement notre entourage, mais elle constitue aux yeux de Dieu un culte d’une immense valeur. Parfois, il suffit d’une personne, ou d’une communauté, décidée à vivre dans la gratitude et la louange pour transformer le monde. Dans l’histoire, de nombreux mouvements de réveil spirituel sont nés au sein de communautés pleines de reconnaissance et de louange. De la même façon, les Pères pèlerins, au milieu d’épreuves sévères, n’ont jamais cessé d’adorer et de rendre grâce à Dieu, permettant à cette tradition historique de traverser les siècles. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, ne laissons jamais la reconnaissance disparaître de notre vie.

L’appel à « faire tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâce à Dieu le Père » est un appel à ce que la totalité de notre existence devienne un culte à Dieu. Et pour obéir à cet appel, il nous faut laisser la paix du Christ régner dans nos cœurs, nous attacher fermement à sa Parole, l’adorer par la louange et les bonnes œuvres, afin de lui rendre gloire. Puissions-nous offrir le culte que nous célébrons aujourd’hui non comme un simple rituel ponctuel, mais comme un acte qui se prolonge dans notre quotidien par une obéissance plus grande, une louange plus profonde et des fruits encore plus beaux de reconnaissance. Partout où nous irons, en paroles comme en actes, que nos vies traduisent notre reconnaissance envers Dieu le Père, au nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est là le message profond de Colossiens 3.15-17 et le cœur de la vie évangélique que le pasteur David Jang ne cesse de promouvoir partout dans le monde.

À tous ceux qui sont présents en ce jour, je souhaite que, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid ou malgré vos épreuves et vos peines personnelles, vous puissiez répondre par un « Amen » à l’invitation divine : « Rendez grâce en toutes choses. » Ce n’est certes pas un ordre facile à suivre, mais il devient possible dès lors que nous prenons conscience de la paix de Christ qui habite déjà en nous. Et forts de cette paix, nous pouvons, dans chacun de nos actes et chacune de nos paroles – « en parole ou en œuvre » –, rendre grâce à Dieu le Père. Ainsi, en dépit du désordre de notre époque, nous pourrons être « sel de la terre et lumière du monde ». Nous avancerons avec foi vers les plans plus grands que Dieu réserve pour l’année à venir, et ainsi de suite.

Puissions-nous maintenant laisser notre reconnaissance, notre culte et notre louange se déployer dans nos familles, nos Églises, la société et les nations. Suivons l’exhortation du pasteur David Jang : que notre reconnaissance et notre louange deviennent un « sacrifice » concrétisé par nos actes, visant à promouvoir la justice, l’amour et la paix voulus par Dieu. Au lieu d’une simple louange verbale, adoptons une adoration authentique qui mobilise toute notre vie. Alors, le Royaume de Dieu se manifestera déjà au milieu de nous et nous pourrons offrir des actions de grâce toujours plus abondantes. En marchant avec persévérance sur ce chemin, nous entrerons assurément dans la nouvelle année sous de riches bénédictions et des fruits accordés par Dieu. Les bénédictions promises à ceux qui rendent grâce en toutes choses ne sont pas vaines. Ensemble, arpentons joyeusement cette route de la foi et adressons sans relâche au Père nos offrandes de reconnaissance. Amen.

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Pastor David Jang – Give Thanks in All Circumstances


1. The Essence of Thanksgiving

What is thanksgiving? We often say we are thankful when something good happens in life, or when we achieve what we desire. Yet the message of thanksgiving that the Apostle Paul delivers in Colossians 3:15-17 is somewhat different. He says, “And be thankful,” declaring that for us as Christians, becoming a person who gives thanks is the will of God. At the same time, he urges, “Let the peace of Christ rule in your hearts.” This implies that the starting point of thanksgiving is not our external circumstances, but rather the peace of Christ, the spiritual peace that comes from being reconciled with God.

The peace we gain through faith is entirely different from psychological stability or temporary comfort offered by the world. The phrase “let the peace of Christ rule in your hearts” contains the meaning that we are to place the peace Christ has already given us at the center of our hearts and yield ourselves to His reign. And this peace we receive in Christ is what enables us to give thanks in all circumstances. In countless sermons and teachings, Pastor David Jang has repeatedly emphasized, “Thanksgiving transcends human limitations and circumstances; it is the fruit of life that Christ has granted us.” The salvation we receive by God’s grace goes beyond simply assuring us about the future; it pours peace into every aspect of our present life. This peace is an unmerited gift, not dependent on our righteousness, merits, or works. Since it is given to us solely through the cross and resurrection of Christ, we should first and foremost give thanks for this spiritual peace.

Before Christ’s peace came to us, we were in a state of enmity with God. Because of sin, there was a dividing wall between us and God, and our relationship with Him was severed. However, when Jesus Christ offered His own life as an atoning sacrifice, we were reconciled with God and gained access to the deep peace that comes from within. This is what the Bible refers to as “grace and peace.” If you look at the greetings in Paul’s epistles, you often find sentences like “Grace and peace to you.” This shows that grace and peace are the core pillars of our life of faith. When peace rules our hearts, we can finally give thanks in any situation.

Hence, the instruction in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” is ultimately describing a posture of thanksgiving based on the peace of Christ. Thanksgiving is not merely a moral habit or courtesy like saying, “I’m thankful because something worked out.” Rather, it begins with the recognition that “we have been reconciled to God.” Pastor David Jang has emphasized this on numerous occasions, warning, “Those who do not know how to give thanks remain in a state of spiritual blindness, unaware of the peace God has bestowed.” The peace that comes through God’s grace, from the depths of our hearts, is entirely different from any worldly sense of comfort. The latter can easily be shattered by changing circumstances, but the former is unshakeable in any situation. Hence, we must continually ask ourselves, “Is my heart truly being ruled by the peace of Christ right now?”

In Colossians 3:15, the Apostle Paul states, “Since as members of one body you were called to peace. And be thankful.” Giving thanks is the pathway to living as those worthy of God’s calling, and within the church community, it is the key to living in harmony with one another. This is because the peace Christ grants is not just for individuals, but a communal blessing that those who are called as one body are meant to share. When every part of the one body follows Christ as the head and experiences the same peace, we can then become united “with thankfulness” in understanding, acceptance, and love, rather than in strife or discord.

Such peace is not obtained by our own efforts but is received solely through the grace of Jesus Christ. Therefore, we must remember Christ’s grace every day and become people of thanksgiving. Once we lose our gratitude, our life of faith becomes dry, like a spring whose waters have run dry. When the reason for our thanksgiving is based on our circumstances, our abilities, or the fleeting relief the world offers, we lose the fundamental power that fuels our gratitude. That is why Paul repeatedly stresses in Colossians, “Let the peace of Christ rule in your hearts.”

As Pastor David Jang has often taught, thanksgiving is one of the most crucial indicators revealing a Christian’s identity. Anyone who has received salvation by accepting Jesus Christ will have a heart filled with thanksgiving. It is not a result of our additional efforts; rather, it naturally springs forth from recognizing the “fact of God’s grace” already bestowed upon us. Therefore, the deeper we walk in faith, the more abundant our thanksgiving becomes. The deeper our thanksgiving grows, the more our hearts are ruled not by fear, worry, or anxiety, but by peace and joy.

Indeed, when Pastor David Jang traveled to various countries worldwide to preach the gospel and establish educational and service organizations, one of the foremost principles he emphasized was “Become a person who gives thanks.” He would often say, “God, in His limitless grace, grants us opportunities, opens paths, and provides all we need. Therefore, give thanks first, and turn that thanksgiving into praise to the Lord.” Accordingly, every ministry effort—caring for those in need, supporting the poor, and proclaiming the Word to those longing for the gospel—began with “thanksgiving.” Remembering what God has done for us is the healthiest and most proper motivation for ministry.

Moreover, thanksgiving does not stay only on a spiritual level; it influences every aspect of our lives. As Paul writes in Colossians 3:17, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through Him.” Our every action can become an offering of thanksgiving to the Lord. If we merely profess thanksgiving verbally but then betray the peace and grace of Christ in our daily lives, we cannot say we truly give thanks. Those who carry the peace of God in their hearts can naturally give thanks in every circumstance, and that thanksgiving in turn is expressed through words and actions as a life of worship.

Above all, to give thanks in all circumstances, we must continually remember what God has done. If we forget the saving grace Christ has given us, we lose the motivation to offer thanksgiving. Therefore, Paul says in verse 16, “Let the word of Christ dwell in you richly.” Not forgetting but clinging to the Word of God is the key to always remembering His works, applying them in our lives, and planting deeper roots of thanksgiving. Stressing the importance of meditating on God’s Word, Pastor David Jang has warned, “If we fail to look to God’s Word, we will at some point forget His grace, and instead of the peace of Christ, the worries of the world will rule our hearts.”

In short, the essence of thanksgiving is not determined by external achievements or circumstances. Thanksgiving begins in the realization that we have been reconciled to God and have attained spiritual peace through the cross of Christ. When this peace rules our hearts, we can give thanks in all situations. Having the identity of “one who gives thanks” is a fundamental element characterizing the life of a true Christian. The core of Pastor David Jang’s consistent teaching is that the command “Give thanks” is never a demand meant to deprive us of anything, but rather an invitation to see the abundance of grace already poured out for us, to enjoy that grace, and to glorify God.

Recognizing this spiritual order and fostering a culture of thanksgiving not only in our personal lives but also in our church communities and society is precisely the central point we want to highlight in this first section. We must correctly understand “the essence of thanksgiving” so that thanksgiving stands not on the periphery of our Christian life as decoration but occupies its central pillar. And to hold on to that center, we must continually return to “the peace of Christ.” Only when His peace rules our hearts can we truly give thanks in all circumstances and glorify God.


2. A Life Offered in Thanksgiving

We have seen that thanksgiving arises from the spiritual peace granted to us in Christ. Now let us look more closely at how thanksgiving in all circumstances manifests in concrete ways, as shown in Colossians 3:16-17. In verse 16, Paul says, “Let the word of Christ dwell in you richly as you teach and admonish one another with all wisdom, and as you sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in your hearts to God.” Then, in verse 17, he emphasizes, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him.” This means that our entire speech and actions should become an offering of thanksgiving to God.

First, one of the most direct ways that thanksgiving is expressed is through praise. The psalmists consistently glorified God with songs of praise, sometimes likening praise itself to a sacrificial offering (as in Psalm 50). Hebrews 13:15 says, “Through Jesus, therefore, let us continually offer to God a sacrifice of praise—the fruit of lips that openly profess his name.” Praise is one of the most honorable and pure forms of sacrifice offered by the worshiper. Pastor David Jang has repeatedly stated in his sermons, “Praising God and giving thanks is a greater sacrifice than offering bulls,” emphasizing that thanksgiving offered in praise surpasses even material offerings as a sublime form of worship. It is a spiritual act that involves our hearts, lips, and spirits, rather than just an external form.

What is particularly striking in Colossians 3:16 is Paul’s instruction to teach and admonish one another through psalms, hymns, and spiritual songs. Early Christians often broke bread and had fellowship while singing psalms and hymns together (see Acts 2). This kind of communal praise not only served as an expression of thanks and glory to God but also functioned as a spiritual mechanism for encouraging and building up one another, leading everyone to experience a deeper measure of grace. When praise overflowing with thanksgiving resounds within a community, the bonds of fellowship and love in Christ grow stronger.

Although praise is a crucial expression of our thanksgiving, Paul exhorts us not to stop there but to ensure that thanksgiving is revealed in both “word and deed.” That is, he calls us not only to let our speech be full of praise to exalt the name of the Lord Jesus but also to carry out every task in life “in the name of the Lord,” empowered by His grace, and thus offer thanksgiving to God. Today, many believers are filled with thanksgiving while singing hymns in church, yet once they step outside, they quickly revert to complaining or despairing due to various worldly cares and difficulties. However, if we are truly called to give thanks in all circumstances, then wherever we are placed—no matter what we do—our every word and action should ultimately serve as thanksgiving and praise to God.

Pastor David Jang often refers to this as “making one’s life itself into worship.” Although we have a designated time for worship, in fact, the whole of a Christian’s life should be worship. When our words please God, when our actions reflect His character, and when our decisions and choices channel His righteousness, then everything we do naturally becomes worship offered to God. When we live this God-centered life, thanksgiving is no longer confined to special occasions but becomes the spontaneous attitude of every moment.

Furthermore, a life offered in thanksgiving becomes more evident when we fulfill our God-given calling. Paul says that when our speech and actions are done in the name of the Lord Jesus, they offer thanksgiving to God. In other words, whether we are serving our neighbors, preaching the gospel, or teaching someone, if we carry out these tasks thoroughly in accordance with the will and love of the Lord, they become acts of worship in thanksgiving. This is because in doing so, we do not assert ourselves but instead submit to His lordship and glorify Him.

When Pastor David Jang established churches, educational institutions, and volunteer organizations worldwide, he particularly emphasized not merely “verbal praise and thanksgiving” but “thanksgiving that leads to concrete devotion and sharing”—a life truly offered to God. For instance, going to impoverished areas to build schools, providing food and education, reaching out with the gospel to those whose human rights are trampled, and meeting their practical needs are all expressions of love “in the name of the Lord Jesus.” This is precisely living out the message of Colossians 3:17, “giving thanks to God the Father through Him.”

Because thanksgiving encompasses every dimension of our words and actions, genuine thanksgiving never ends with just words of confession. While we can certainly express thanksgiving through psalms and hymns, true thanksgiving also involves looking around us, serving those on the margins, and bearing fruit in love. Paul’s phrase, “whatever you do, whether in word or deed,” holds a profound insight: every small area of our daily lives can be offered up to God. We often think God’s providence only applies to big, special events, but in fact, from our daily habits to our ordinary routines, we can acknowledge His reign, give thanks, and thus glorify Him.

1 John 3:18 echoes this: “Let us not love with words or tongue but with actions and in truth.” Likewise, James 2:17 warns, “Faith by itself, if it is not accompanied by action, is dead.” At the heart of these verses lies the same principle. Faith ultimately manifests in thanksgiving and praise, which then leads to practical acts of service and sharing. Both our words (our way of speaking) and our deeds (our behavior) should be transformed anew in Christ so that they reveal our thanksgiving to God.

How does such a life of thanksgiving concretely unfold? Pastor David Jang explains, “Thanksgiving begins with remembering the grace we have received, and it is completed when that memory blossoms into action.” That is, we start by recalling how God has saved us, how He has shown us the love of the cross, brought us into a community, and blessed us in various ways. Then, instead of keeping these blessings to ourselves, we actively express and share them with others. For example, expressing our gratitude in praise is certainly important, but going further—gladly using our time, talents, and resources for God’s kingdom and for our neighbors—is the practical outworking of thanksgiving.

Additionally, Pastor David Jang has frequently drawn attention to our patterns of speech in many gatherings and ministry settings. He points out that a heart filled with thanksgiving speaks differently. In a worldly environment, complaints, resentments, slander, and hopeless talk are common. But people who give thanks in all circumstances hold firmly to the peace of Christ and see difficult situations through a lens of faith. They end up saying, “We believe God will ultimately bring about good for us.” This does not mean denying reality or refusing to acknowledge hardship. Rather, it means clinging to the peace of Christ and trusting in the Lord’s goodness. This is “the worship of thanksgiving” expressed in our words, and it also exerts a powerful spiritual influence on others by instilling them with courage to believe.

Beyond that, our behavior also changes through thanksgiving. A thankless heart easily places the self at the center, sacrifices others for personal gain, or fails to consider others. However, someone who abounds with gratitude looks around with joy, noticing and striving to meet others’ needs, because their own heart is filled with God’s grace. This is how we return the love received from the Father to Him and thus “give thanks to God the Father through the name of the Lord Jesus.” Paul’s phrase “whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus” clearly shows that no matter where we are—even unseen by others—we can live a thankful life before God who sees all.

Indeed, the history of Thanksgiving Day originated from precisely this idea of “a life offered in thanksgiving.” In 1620, when the Pilgrim Fathers sailed to a new land on the Mayflower in search of religious freedom, they first established a church to worship God and a Bible school to teach their faith, then set about building their homes. The first year’s harvest was poor, and many died of starvation and disease. Still, they offered a thanksgiving service to God, because they believed He was guiding and saving them even amid all those hardships. That is the spiritual root of the Thanksgiving tradition that has been passed down for over 400 years.

Pastor David Jang observes that American society’s practice of saying “Thank you” in daily life reflects “a culture influenced by Christianity.” Since “thanksgiving” lies at the heart of Christian faith, those who know God’s grace instinctively respond with gratitude in everything. When we say “thank you” to those who help us, we are, whether consciously or not, acknowledging God’s hand behind those people and events. Therefore, for a culture of gratitude to take root, the peace of Christ must be firmly established within us, and our actions must stem from a desire to glorify God.

Not everyone around the globe observes the American Thanksgiving in the same way, but the core principle—recalling God’s gifts and praising Him with gratitude—holds great significance for all Christians. Regardless of our era or place, we can remember God’s grace, share it with others, and devote ourselves to God’s kingdom and righteousness. Pastor David Jang’s projects such as “C12” and “G20” also reflect this same spirit—through churches, education, volunteering, and missions, they aim to put God’s love into action. Laying out and fulfilling such a vision is an example of living a life that offers thanksgiving to God in word and deed.

Paul’s words—“And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him” (Colossians 3:17)—are a holy challenge. He calls us not to confine our thanksgiving within the church walls, but to use language and deeds that exalt God in our families, workplaces, communities, and wherever we may go. When we live like this, the world will see God’s beauty through us. They will become curious about the hope and peace within us, and some may ultimately come to know the gospel.

Moreover, living a life that thanks God builds unity within the church community. As it says in Colossians 3:15, “Since as members of one body you were called to peace,” we have been called to be one body. When each member has a posture of gratitude, that community is no longer dominated by fault-finding or blame, but by mutual encouragement and edification. Paul portrays such a community as one where believers “teach and admonish one another with all wisdom, and sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in their hearts to God.” Modern churches sometimes suffer divisions and conflicts, yet if the peace of Christ truly governs the entire community and each member strives to offer praise and thanksgiving to God, quarrels will diminish, and the love to serve one another will overflow.

Thanksgiving is also connected to faith in the future. Those who give thanks do not merely remember past grace; they trust that God will lead them graciously in the future as well. Thus, even amid present trials and difficulties, they respond with gratitude rather than complaint. The Pilgrim Fathers, who landed on unfamiliar shores, experienced significant hardships during their first year, but they still held a thanksgiving service because they believed that “even though it is difficult now, God will lead us to a good outcome.” Pastor David Jang calls this “planting seeds of faith through thanksgiving.” When we end one year with gratitude and prepare for the next, God builds new vision upon that thankful confession, and we see fruit come forth.

In this way, thanksgiving is a faith-based attitude that embraces the past, present, and future, and it serves as a key to worship that glorifies God. Paul’s message in Colossians and the command in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” share the same essence: in every phase of life, we are to look to the grace and peace we already have in Christ and be people of thanksgiving. That thanksgiving must permeate our words and our deeds. Those who live in constant gratitude go beyond merely personal blessings to wield transformative power in their communities and the world. Because in an age rife with complaints, those who live with thanksgiving and praise shine like a light in the darkness.

Therefore, as we celebrate Thanksgiving Sunday and offer our worship, let us go beyond simply saying, “It was a difficult year, but thankfully we made it through.” While that too is a reason for gratitude, on a deeper level, let us first give thanks that “we have been saved and reconciled to God, and have received eternal peace.” Let us then strive to ensure that this gratitude clearly manifests itself in our words, deeds, worship, praise, and the practical exercise of neighborly love. Remembering and proclaiming God’s grace—“singing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in our hearts to God”—should become our everyday practice. By doing so, we can encourage and fortify one another in the body of Christ, which is “called to peace” as one body.

Pastor David Jang often said, “Thanksgiving may begin with small acts, but its impact is never small.” It not only exerts a positive influence on those around us but also rises as a great form of worship before God. One individual or one community living a life of thanksgiving can change the world. Historically, many revivals and awakenings began in communities brimming with thanksgiving and praise. Just as the Pilgrim Fathers, despite their hardships, maintained worship and thanksgiving, and passed that heritage on through generations, we too must never abandon our life of gratitude under any circumstances.

Being called to “do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father” means that our entire being should become worship offered to God. The way to obey this calling is to let the peace of Christ rule in our hearts, to hold fast to His Word, and to glorify Him through praise and good deeds. May the worship we offer now not end as a momentary ritual but permeate our daily lives, producing deeper obedience, praise, and the fruits of thanksgiving. Whether we eat or drink or do anything else, may we give thanks to God the Father in the name of our Lord. Then, in the midst of our confused and turbulent times, we will truly fulfill our calling to be the salt and light of the world. That way, we can step into the coming year—and the one after that—with hope in God’s greater vision for us.

Now, may our thanksgiving, expressed in worship and praise, flow out into our families, churches, society, and the nations. And as Pastor David Jang has said, let us demonstrate our praise and thanksgiving through our deeds, so that God’s justice, love, and peace may be realized on earth. When we live not in mere lip-service praise, but in true worship through our whole life, God’s kingdom will already be at work among us, and we will stand in a place of even greater thanksgiving. As we press on in this manner, surely the new year we face will be a time to experience God’s abundant grace and fruit. The blessing promised to those who give thanks in all circumstances is never in vain. Let us walk this path of faith with joy, continuously offering our sacrifice of thanksgiving to God the Father. Amen.

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David Jang – Da gracias en todo

  1. La esencia de la gratitud
    ¿Qué es la gratitud? A menudo solemos agradecer cuando ocurren cosas buenas en nuestra vida o cuando se cumple lo que deseamos. Sin embargo, el mensaje de gratitud que el apóstol Pablo transmite en Colosenses 3:15-17 es un tanto distinto. Él dice: “Y sed agradecidos”. Es decir, declara que para nosotros, los cristianos, es la voluntad de Dios convertirnos en “aquellos que dan gracias”. Al mismo tiempo, ruega: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”. Lo que nos sugiere este pasaje es que el punto de partida de la gratitud no son nuestras circunstancias externas, sino la paz de Cristo, es decir, la paz espiritual que adquirimos al reconciliarnos con Dios.

La paz que tenemos en la fe es completamente diferente de una simple estabilidad psicológica o un consuelo pasajero que ofrece el mundo. En la expresión “gobierne en vuestros corazones”, se halla el sentido de que debemos colocar la paz que Cristo ya nos ha dado en el centro de nuestro corazón y rendirnos a Su señorío. Y esta paz que obtenemos en Cristo nos guía a dar gracias en todo. El pastor David Jang ha enfatizado en numerosas prédicas y reflexiones que “la gratitud es la fuerza que trasciende las limitaciones y situaciones humanas, y es el fruto de la vida que Cristo nos ha concedido”. La salvación que recibimos por gracia de Dios no solo representa la tranquilidad con respecto al futuro, sino que derrama paz en cada aspecto de nuestra vida presente. Este es un don gratuito que no depende de nuestra justicia, méritos u obras. Solo se nos ha dado por la cruz y la resurrección de Cristo; por ello, lo primero que debemos hacer es agradecer por esta paz espiritual.

Antes de que la paz de Cristo viniera a nosotros, estábamos en un estado de enemistad con Dios en lo espiritual. Nuestro pecado había levantado un muro entre Dios y nosotros, y la relación estaba rota. Pero gracias a que Jesucristo entregó Su vida como ofrenda de reconciliación, nos volvimos amigos de Dios y se abrió el camino para gozar de una paz profunda en nuestro corazón. Esta es la “gracia y paz” de las que habla la Biblia. Si observamos el saludo inicial en la mayoría de las cartas del apóstol Pablo, por lo general incluye expresiones como: “Gracia y paz a vosotros”. Esto demuestra que la gracia y la paz constituyen pilares fundamentales de la vida de fe. Cuando la paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación.

Por tanto, la enseñanza de 1 Tesalonicenses 5:18 de “dad gracias en todo” describe, en última instancia, la actitud de gratitud basada en la paz de Cristo. La gratitud no se reduce a un hábito moral o etiqueta del tipo: “Estoy agradecido porque se cumplió algo”. Nace primero de la consciencia de “haber sido reconciliados con Dios”. El pastor David Jang ha remarcado en diferentes ocasiones que “quien no conoce la gratitud termina siendo un ciego espiritual que no comprende la paz que Dios ha otorgado”. La paz del mundo, meramente humana, puede quebrarse con facilidad ante las adversidades, pero la paz de Dios permanece firme en cualquier circunstancia. Por eso debemos preguntarnos constantemente: “¿Acaso la paz de Cristo está gobernando mi corazón en este momento?”.

En Colosenses 3:15, el apóstol Pablo dice: “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos”. En definitiva, la gratitud es el camino para vivir de manera digna del llamado de Dios y también la llave que promueve la reconciliación dentro de la comunidad eclesiástica. Porque la paz que otorga Cristo no se disfruta únicamente de forma individual, sino que es una bendición comunitaria que deben compartir aquellos que han sido llamados en un solo cuerpo. Cuando todos los miembros del cuerpo, que tienen como cabeza a Cristo, disfrutan de la misma paz, entonces podemos unirnos en “acción de gracias”, no en contiendas o divisiones, sino en comprensión, aceptación y amor mutuo.

Esta paz no se obtiene con nuestro propio esfuerzo, sino exclusivamente por la gracia de Jesucristo. Por eso debemos recordar a diario la gracia de Cristo y convertirnos en quienes dan gracias. Si perdemos esta gratitud, nuestra vida de fe se reseca como un pozo sin agua viva. Cuando la razón de nuestro agradecimiento se basa en nuestra situación, capacidad o en la efímera sensación de alivio que ofrece el mundo y no en Dios, perdemos el motor fundamental de la gratitud. De ahí la insistencia de Pablo en Colosenses: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”.

Tal como el pastor David Jang ha predicado reiteradamente, la gratitud es uno de los indicadores centrales de la identidad cristiana. Quien ha recibido a Jesucristo y ha sido salvo, ineludiblemente lleva en el corazón un espíritu agradecido. No es resultado de algo que nosotros hayamos logrado, sino que nace espontáneamente al reconocer el “hecho de la gracia” que Dios ya nos ha dado. Así, a medida que avanzamos en el camino de la fe, la gratitud que hay en nosotros se va profundizando y enriqueciendo. Y mientras más se arraiga esa gratitud en nuestro ser, en lugar de reinar el temor, la preocupación y la ansiedad, lo hace la paz y el gozo.

En la práctica, cuando el pastor David Jang ha predicado el evangelio en varios países del mundo y ha fundado instituciones educativas y organizaciones de servicio, uno de los principios que siempre ha promovido es “ser personas agradecidas”. Frecuentemente resaltaba: “Dios nos da oportunidades, nos abre caminos y nos provee de todo sin límites, así que primero debemos agradecer y alabar al Señor”. De esta manera, todas las obras de asistencia, los cuidados a los más necesitados y la proclamación de la Palabra a quienes anhelan el evangelio, comenzaron en la “gratitud”. Y es que recordar lo que Dios nos ha dado es la motivación más sana y genuina para nuestro servicio cristiano.

Además, la gratitud no se limita al ámbito espiritual, sino que influye en toda nuestra existencia. Tal como Pablo expresa en Colosenses 3:17: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Esto implica que cada uno de nuestros movimientos puede ser una ofrenda de gratitud al Señor. Si decimos con la boca que agradecemos y, en nuestro diario vivir, no evidenciamos la paz y la gracia de Cristo, es difícil afirmar que realmente estamos dando gracias. Aquellos que llevan la paz de Dios en su interior, naturalmente pueden dar “gracias en todo”, y esa gratitud se refleja en nuestras palabras y acciones, convertidas así en una adoración de vida.

Por encima de todo, para agradecer en todo momento, debemos recordar incesantemente las obras que Dios ha hecho. Si olvidamos la gracia de la salvación que Cristo nos ha dado, perdemos el impulso para expresar gratitud. Por eso Pablo menciona en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros”. Aferrarnos a la Palabra, sin olvidarla, es la clave para recordar siempre lo que Dios ha hecho, aplicarlo a nuestra vida y profundizar las raíces de la gratitud. El pastor David Jang ha subrayado la importancia de la meditación en la Palabra, advirtiendo que “si no contemplamos la Palabra de Dios, en algún momento olvidaremos Su gracia y, en lugar de la paz de Cristo, será la inquietud del mundo la que gobierne nuestro corazón”.

En conclusión, la esencia de la gratitud no depende de nuestra situación externa. La gratitud comienza cuando comprendemos que hemos sido reconciliados con Dios y que, gracias a la cruz de Cristo, hemos recibido la paz espiritual. Cuando esta paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación. Convertirse en un ser agradecido es un componente esencial de la vida cristiana genuina. El punto central que el pastor David Jang ha enseñado continuamente es que el mandato “dad gracias” no es una exigencia que pretenda quitarnos algo, sino más bien una invitación a contemplar la abundancia de la gracia ya derramada, y a disfrutar de esa gracia para dar gloria a Dios.
Entender este orden espiritual y fomentar una “cultura de la gratitud” no solo en la vida personal, sino también en la iglesia y la sociedad, es el punto principal que deseo subrayar en este primer tema. Cuando captamos la “esencia de la gratitud” adecuadamente, la gratitud pasa de ser un mero adorno en la vida de fe a un pilar central. Y para aferrarnos a este centro, hemos de volver nuestra mirada una y otra vez hacia la “paz de Cristo”. Únicamente cuando Su paz rige nuestro corazón, podemos dar gracias en todo y dar gloria a Dios en nuestra vida.

  1. Una vida que se entrega con gratitud
    Ya hemos visto que la gratitud surge de la paz espiritual que nos ha sido dada en Cristo. Ahora, a través de Colosenses 3:16-17, veamos más en detalle cómo se manifiesta concretamente esa acción de gracias en todo. Pablo afirma en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros, enseñándoos y exhortándoos unos a otros en toda sabiduría, cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”. Y en el versículo 17 añade: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Con esto nos está diciendo que toda nuestra vida, tanto lo que decimos como lo que hacemos, debe convertirse en un sacrificio de gratitud a Dios.

En primer lugar, una de las expresiones más directas de la gratitud es la alabanza. Los salmistas siempre daban gloria a Dios con cánticos, y en ocasiones comparaban la alabanza con un “sacrificio de acción de gracias” (véase Salmo 50, etc.). Como dice Hebreos 13:15: “Así que, ofrezcamos siempre a Dios, por medio de él, sacrificio de alabanza, es decir, fruto de labios que confiesan su nombre”. La alabanza es una de las formas más nobles y puras del sacrificio que ofrece el adorador. En varias de sus prédicas, el pastor David Jang ha insistido: “Más grande que el sacrificio de un buey es la alabanza y la gratitud”, recalcando que este tipo de adoración espiritual supera las ofrendas materiales. No es un mero acto externo, sino una adoración espiritual que involucra el corazón, los labios y el espíritu al mismo tiempo.

Resulta interesante que Colosenses 3:16 hable de enseñar y exhortar mutuamente por medio de salmos, himnos y cánticos espirituales. Se cuenta que los creyentes de la Iglesia primitiva, al partir el pan y compartir la mesa, entonaban salmos e himnos juntos (véase Hechos 2). Aquellas alabanzas comunitarias no solo expresaban gratitud y gloria a Dios, sino que también servían como un recurso espiritual para animarse y edificarse mutuamente, empujándose a recibir mayor gracia. Cuando la alabanza llena de gratitud resonaba en la comunidad, el sentido de unidad entre los hermanos y el amor en Cristo se volvían más fuertes.

Si bien la alabanza constituye una de las formas más importantes de expresar gratitud, Pablo no se limita a ello, sino que enfatiza que tanto nuestras palabras como nuestros hechos deben ser una ofrenda de acción de gracias a Dios. Es decir, además de que nuestras palabras sean una alabanza que exalte el nombre del Señor, también todo lo que hagamos en el mundo debe realizarse “en el nombre del Señor Jesús” y, apoyados en Su gracia, agradecer a Dios. En la actualidad, es frecuente que muchos creyentes se sientan llenos de gratitud al cantar en la iglesia, pero apenas salen del templo, sucumben ante la preocupación y las dificultades de la vida, y empiezan a quejarse o sentirse abatidos. Sin embargo, si hemos sido llamados a dar gracias en todo, entonces sin importar dónde estemos o qué hagamos, cada palabra y cada acción deben dirigirse al Señor como un acto de gratitud y alabanza.

El pastor David Jang describe esto como “que nuestra vida se convierta en adoración”. Aunque se asigne un horario específico para el culto, en realidad toda la vida del cristiano ha de ser adoración. Cuando nuestras palabras agradan a Dios, nuestras acciones reflejan el carácter de Cristo y nuestras decisiones buscan cumplir la justicia divina, de manera natural todo lo que hacemos se convierte en una adoración a Dios. Cuando vivimos centrados en Él, la gratitud deja de ser algo reservado para ocasiones especiales y pasa a ser una actitud permanente que brota en cada instante de nuestra existencia.

Asimismo, la vida ofrecida con gratitud se hace aún más evidente cuando cumplimos con la misión que se nos ha encomendado. Pablo señala que cuando nuestras palabras y acciones se hacen “en el nombre del Señor Jesús”, se eleva gratitud a Dios. Es decir, en el servicio a nuestro prójimo, en la evangelización, al enseñar a otros o al realizar cualquier tarea, si nos esforzamos en seguir sinceramente la voluntad y el amor del Señor, eso mismo se convierte en adoración de acción de gracias a Dios. Porque en ese proceso nos rendimos a la soberanía de Dios y le damos la gloria a Él, en vez de tratar de exaltar nuestro propio ego.

En especial, cuando el pastor David Jang ha fundado iglesias, centros educativos y organizaciones de ayuda por todo el mundo, ha resaltado que no se trata solo de alabar con palabras, sino de que la gratitud se refleje en la entrega y la ayuda concreta a los demás. Por ejemplo, establecer escuelas en zonas pobres para ofrecer alimento y educación, visitar a personas cuyos derechos son vulnerados y que viven en la marginación, compartirles el evangelio mientras se atienden sus necesidades reales, o capacitar a quienes anhelan la Palabra para que construyan su propio futuro. Todas estas son expresiones concretas de amor que se hacen “en el nombre del Señor Jesús”. Son ejemplos de cómo “dar gracias a Dios Padre por medio de Él”, según Colosenses 3:17.

Dado que la gratitud abarca tanto nuestra forma de hablar como nuestro obrar, la gratitud auténtica no queda detenida en los labios. Podemos alabar a Dios con salmos e himnos, pero también debemos mirar a nuestro alrededor, servir a los marginados y dar fruto de amor; de esa forma culmina la gratitud que Cristo nos inspira. Las palabras de Pablo: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho”, encierran el maravilloso principio de que hasta los actos más pequeños de nuestra rutina pueden ser presentados a Dios. Solemos pensar que únicamente en acontecimientos grandes y especiales actúa la providencia divina, pero la verdad es que incluso en nuestras costumbres diarias podemos reconocer la soberanía de Dios y darle gracias.

Esto se ajusta perfectamente a la advertencia de 1 Juan 3:18: “No amemos de palabra ni de lengua, sino de hecho y en verdad”. Y concuerda con el pasaje de Santiago 2:17, donde se dice que la fe sin obras está muerta. Al fin y al cabo, la fe se expresa en gratitud y alabanza, y esto desemboca en acciones concretas de compartir y servir. Estamos llamados a esforzarnos para que nuestras palabras y nuestros actos, nuestro lenguaje y nuestro comportamiento diario, sean renovados en Cristo y muestren una gratitud que honre a Dios.

Entonces, ¿cómo se expresa de forma tangible esta vida de gratitud? El pastor David Jang explica que “la gratitud comienza cuando recordamos la gracia que hemos recibido y se completa cuando esa memoria florece en acciones”. Es decir, todo arranca al recordar la salvación que Dios nos concedió, la cruz de Cristo y el amor que nos reconcilió con Él, la bendición de pertenecer a la comunidad de fe y las múltiples formas en que hemos sido bendecidos. Y no basta con guardar ese recuerdo en el corazón; hay que manifestarlo activa y visiblemente, compartiéndolo con los demás. Por ejemplo, es fundamental expresar esa gratitud a través de la alabanza, pero, aún más, dedicar nuestro tiempo, talentos y recursos a la obra del reino de Dios y al servicio del prójimo con alegría, también es gratitud en acción.

Además, el pastor David Jang ha llamado la atención acerca de nuestros hábitos lingüísticos. Señala que las palabras que brotan de un corazón lleno de gratitud son distintas. En el entorno secular escuchamos con frecuencia quejas, lamentos, murmuraciones y palabras cargadas de desánimo. Pero quienes son agradecidos en todo, incluso en medio de la adversidad, son capaces de reinterpretar las situaciones con una perspectiva positiva y proclamar: “Confiamos en que Dios nos permitirá ver su bondad”. Esto no significa negar la realidad o cerrar los ojos ante el sufrimiento, sino aferrarse a la paz de Cristo y confiar en Su bondad. Así se materializa una “adoración en forma de gratitud” a través de nuestras palabras, generando una influencia espiritual que da ánimo y esperanza a los demás.

Del mismo modo, nuestras acciones también se transforman bajo la gratitud. Quien no es agradecido tiende a poner su propio interés en el centro y a sacrificar a otros para su conveniencia, sin preocuparse por los demás. Sin embargo, quien da gracias en todo recibe tal plenitud de la gracia de Dios que, con gozo, atiende las necesidades de otros y procura cubrirlas. Así devolvemos al Padre el amor que nos dio, y, en definitiva, expresamos gracias a Dios Padre por medio de Jesucristo. Pablo lo subraya en las palabras “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús”. Donde sea que estemos, aunque nadie nos vea, vivimos constantemente ante los ojos de Dios, y podemos mantener una vida de gratitud.

La historia del Día de Acción de Gracias también surgió de esta “vida de gratitud” llevada a la práctica. Se cuenta que cuando, en 1620, los “Padres Peregrinos” (Pilgrim Fathers) llegaron en el Mayflower buscando libertad religiosa, lo primero que hicieron, pese al crudo invierno y las duras circunstancias, fue construir una iglesia para adorar a Dios, fundar una escuela bíblica para la educación en la fe y preparar sus hogares. Aun así, la primera cosecha fue escasa, y muchos murieron de hambre y enfermedades. Sin embargo, ofrecieron un culto de acción de gracias. Aun con tantas penurias y carencias, confiaban en que Dios los guiaba y los salvaba. Esa es la esencia que ha perdurado más de 400 años en la tradición del Día de Acción de Gracias.

El pastor David Jang menciona que la sociedad estadounidense usa la expresión “Thank you” de forma cotidiana, y la describe como parte de una “cultura influenciada por los cristianos”. Originalmente, la gratitud es un valor central de la fe cristiana, y aquellos que han conocido la gracia de Dios expresan gratitud en todo. Cuando las personas dicen “Gracias” a quienes les han ayudado, en el fondo están reconociendo que Dios actúa tras bambalinas y realiza el bien a través de la gente. Por ende, para arraigar una “cultura de gratitud” se necesita que, en nuestro interior, la paz de Cristo se establezca firmemente y nuestro comportamiento refleje el anhelo de glorificar a Dios.

Aunque no todas las naciones celebran el Día de Acción de Gracias de la misma manera que Estados Unidos, el significado esencial de ese día, es decir, recordar lo que Dios ha hecho y alabarlo con gratitud, es un modelo valioso para todo cristiano. Al margen del lugar o la época en que vivamos, también nosotros podemos rememorar la gracia de Dios, compartirla con los demás y dedicarnos a la obra de Su reino y Su justicia. El ministerio “C12, G20” que propone el pastor David Jang obedece a esa misma idea: a través de la Iglesia, la educación, el servicio y la misión, se busca encarnar el amor de Dios. Al establecer tal visión y llevarla a cabo, se ejemplifica lo que significa vivir “dando gracias a Dios Padre por medio” de Jesús, tanto en palabra como en acción.

La exhortación de Pablo de “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un desafío sagrado para nosotros. No basta con dar gracias dentro de la Iglesia; hemos de hacerlo también en el hogar, en el trabajo, en la sociedad, y en cualquier parte del mundo en que nos encontremos, usando un lenguaje y un comportamiento que honren a Dios. Cuando vivimos de este modo, el mundo ve en nosotros la belleza de Dios y se cuestiona acerca de la esperanza y la paz que nos habitan. De ese modo, tal vez se abran también al camino del evangelio.

Asimismo, vivir dando gracias a Dios produce unidad en la comunidad de fe. “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos” (Colosenses 3:15). Hemos sido llamados a ser un solo cuerpo. Cuando todos los miembros de ese cuerpo adoptan una actitud de gratitud, en lugar de culpabilizar o criticar, procuran exhortarse y edificarse unos a otros. Pablo describe esa comunidad como aquella donde “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales” se enseñan y aconsejan unos a otros con toda sabiduría. Hoy en día, muchas iglesias sufren por divisiones y conflictos, pero si la paz de Cristo gobierna toda la congregación y cada miembro se dedica a alabar y agradecer a Dios, el conflicto se disipa, se fortalece el amor y se sirven mutuamente.

La gratitud también se relaciona con la fe en el futuro. Quien agradece no solo recuerda la gracia del pasado, sino que confía en que Dios seguirá guiando con bondad los días venideros. Por eso puede responder con agradecimiento, en lugar de queja, en medio de la adversidad del presente. Tal como los Peregrinos, que, a pesar de las enormes dificultades al pisar una tierra desconocida, ofrecieron culto de gratitud porque creían que, aunque su presente era sombrío, Dios continuaría conduciéndolos. El pastor David Jang lo denomina “sembrar semillas de fe a través de la gratitud”. Cuando terminamos un año con gratitud y nos preparamos para el siguiente de igual forma, Dios planta en esa declaración de gratitud una visión nueva y nos da frutos.

Así, la gratitud se convierte en una actitud de fe que abarca el pasado, el presente y el futuro, y en la clave de la adoración que glorifica a Dios. El mensaje de Pablo en Colosenses y el mandato de 1 Tesalonicenses 5:18, “Dad gracias en todo”, coinciden en lo mismo: que, en cada etapa de la vida, recordemos la gracia y la paz que tenemos en Cristo y vivamos como personas agradecidas. Además, esa gratitud debe impregnar nuestras palabras y nuestras acciones. Quienes viven de esta manera se convierten, más allá de lo individual, en agentes capaces de transformar comunidades y sociedades, porque en un tiempo lleno de quejas, los que muestran gratitud y alaban a Dios son como luz en la oscuridad.

Por eso, en este Día de Acción de Gracias, cuando nos presentamos ante Dios en adoración, no nos limitemos a decir “gracias por haber sobrevivido a un año difícil”. Aunque esto también es motivo de gratitud, debemos ir más profundo y agradecer primero que hemos sido salvados, reconciliados con Dios y que nos ha sido otorgada una paz eterna. Luego, nos corresponde esforzarnos para que esta gratitud se evidencie en nuestra forma de hablar, en nuestras acciones, en nuestra adoración y alabanza, y también en nuestro amor práctico hacia los demás. Recordar las obras de Dios y cantarlas, es decir, “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”, ha de ser parte de cada día de nuestra vida. Y así, podremos formar en la comunidad, que ha sido llamada como un solo cuerpo, una cultura de gratitud donde nos animamos mutuamente.

El pastor David Jang lo recalca siempre: “La gratitud puede comenzar con un gesto pequeño, pero su repercusión no es nada pequeña”. No solo influye de forma positiva en quienes nos rodean, sino que delante de Dios es una adoración grandiosa. La vida de gratitud de una persona o de toda una comunidad puede cambiar el mundo. Históricamente, en muchas ocasiones los avivamientos y despertares espirituales han surgido en comunidades llenas de gratitud y alabanza. Así como la tradición de los Peregrinos que, en medio de la penuria, continuaron adorando y agradeciendo se mantiene viva hasta hoy, también nosotros debemos perseverar en la gratitud, independientemente de las circunstancias actuales.

La exhortación “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un llamado a que todo nuestro ser se convierta en adoración a Dios. Y el camino para obedecer a este llamado consiste en permitir que la paz de Cristo gobierne nuestro corazón, aferrarnos plenamente a Su Palabra y glorificar a Dios mediante la alabanza y las buenas obras. Ojalá el culto que ofrecemos hoy no se limite a un acto puntual, sino que penetre en nuestra vida diaria, produciendo frutos más profundos de obediencia, alabanza y gratitud. Donde sea que estemos y lo que sea que hagamos, demos gracias al Padre en el nombre del Señor Jesús. Este es el mensaje valioso de Colosenses 3:15-17 y la esencia de la vida evangélica que el pastor David Jang ha promovido incansablemente alrededor del mundo.

A todos los que estáis reunidos hoy, espero que, incluso ante las dificultades que nos han sacudido en la era del coronavirus o ante las pruebas y el dolor personales, respondamos con “amén” al mandato divino de “dad gracias en todo”. Ciertamente no es un precepto sencillo ni trivial, pero si comprendemos que ya habita en nosotros la paz de Cristo, es posible. Y al apoyarnos en esta paz, podemos dar gracias a Dios en toda palabra y acción —“sea de palabra o de hecho”— y brillar como luz y sal en medio de la confusión de nuestra época. Así podremos también encarar el nuevo año y los sucesivos con la confianza de que Dios desplegará un propósito mayor, avanzando con pasos de fe.

Que la adoración y la alabanza que ofrecemos hoy con gratitud se extienda hacia nuestros hogares, la Iglesia, la sociedad y las naciones. Y, como dice el pastor David Jang, manifestemos con obras el sacrificio de gratitud y alabanza que hemos recibido, para que la justicia, el amor y la paz que Dios desea se encarnen en esta tierra. Cuando nuestra alabanza no sea solo de palabra, sino que ofrezcamos toda nuestra vida en auténtica adoración, el reino de Dios ya estará operando en medio de nosotros. Y entonces podremos dar gracias aún más abundantemente. Si nos esforzamos en recorrer este camino, seguramente entraremos en un nuevo año rebosante de la gran gracia y el fruto que Dios nos ha prometido. La bendición reservada para quien da “gracias en todo” nunca será en vano. Sigamos este camino de fe con gozo y elevemos continuamente nuestro sacrificio de gratitud al Padre. Amén.

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Le Roi qui est venu dans l’humilité – Pasteur David Jang

1. La venue de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.

Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.

Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».

À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.

Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.

Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.

Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.

Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.

Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »

À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.

Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.

Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.

Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »

En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.

De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.

2. Le mystère de l’Incarnation

Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».

En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.

Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.

Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.

En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.

Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.

Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.

Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.

En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.

Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.

Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.

Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.

Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.

Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.

Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.

Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.

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The King Who Came to the Lowly Place –Pastor David Jang


1. The Coming of Jesus Christ

Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.

He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.

Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”

From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.

Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.

However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.

This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.

When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.

Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”

From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.

Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.

This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.

Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”

In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.

This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.


2. The Mystery of the Incarnation

Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”

He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.

Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.

In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.

In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.

He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.

Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.

In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.

Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.

Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.

As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.

In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.

Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.

Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.

Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.

Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.

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El Rey que vino a los lugares bajos – Pastor David Jang

1. La venida de Jesucristo

El pastor David Jang ha dedicado mucho tiempo al estudio de los Evangelios, prestando especial atención a la historia del nacimiento de Jesucristo que aparece en Mateo 2 y al modo en que “el Hijo de Dios” llega a este mundo. Uno de los temas centrales que él enfatiza es la “colisión entre lo que ya ha sucedido (already) y lo que todavía no se ha cumplido (not yet)”. Si observamos Mateo 2, vemos que los sabios de Oriente, que eran gentiles, reconocen mediante la señal de la estrella que el Mesías “ya” había nacido, y se regocijan y lo adoran; sin embargo, los líderes religiosos judíos—entre ellos el sumo sacerdote y los escribas—revelan la distancia que hay entre ellos y la realidad, pues piensan que el Mesías “todavía” no ha llegado. En esta escena, el pastor David Jang ve tanto la trampa en la que puede caer hoy la Iglesia, como la esperanza que debemos sostener.

Él primero se pregunta por qué el sumo sacerdote y los escribas de Judea no pudieron aceptar que el Mesías “ya había venido”. Tenían fuertemente arraigada la imagen de Daniel 7:13 (“…vi en las visiones nocturnas, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre…”), así como las profecías de Isaías 66:15-16, en las que el Día del Señor aparece con “carros de fuego” y “llamas ardientes”. Además, como el pastor David Jang menciona con frecuencia, se hacía hincapié en el aspecto real y majestuoso del Mesías que “venía sobre las nubes”, en la manifestación regia que llegaría con el sonido de las trompetas de los ángeles. Por ello, no supieron reconocer al Mesías que en realidad nació en el humilde pesebre.

Los líderes religiosos, con su mentalidad de “pueblo elegido” y aferrados a la expectativa de un “Mesías majestuoso” de antaño, no supieron renunciar a su idea preconcebida. De modo que, aun cuando los sabios de Oriente les hablaron del “Mesías que ya había venido”, se resistieron a creerlo. El pastor David Jang interpreta esto como “la tragedia que se produce cuando la visión humana está limitada y solo mira lo alto”. De hecho, en Mateo 2:4-6, cuando el rey Herodes les pregunta: “¿Dónde ha de nacer el Cristo?”, los sumos sacerdotes y los escribas finalmente consultan Miqueas 5:2 (“Pero tú, Belén Efrata, pequeña para estar entre las familias de Judá…”). Y entonces se percatan de que había una profecía en un profeta menor que anunciaba que el Mesías vendría de la pequeña aldea de Belén, un lugar muy humilde. El pastor David Jang subraya que, con todo, “no habían prestado suficiente atención a la profecía sobre el Mesías que vendría con humildad y vaciamiento (Miqueas 5:2)”.

En este punto, el pastor David Jang enumera varios aspectos que la Iglesia de hoy debe considerar. En primer lugar, advierte que si la Iglesia persigue únicamente “el esplendor y el éxito”, terminará por no percibir la imagen de Jesucristo que se revela en los lugares humildes. Si solo se presta atención al “Rey glorioso” que anuncian los grandes profetas del Antiguo Testamento, sin tomar en serio lo que enseñan los profetas menores acerca de que el Mesías vendrá en la bajeza, corremos el riesgo de quedar fuera de la historia de salvación. En segundo lugar, el camino que recorrió Jesús fue el de la humildad y el del “vaciamiento de sí mismo”. Los que acudieron a adorar al niño Jesús, que nació y fue recostado en un pesebre, fueron gentiles. Paradójicamente, quienes se jactaban de ser el “pueblo elegido” se posicionaron del lado del poderoso Herodes, con la actitud de “todavía (not yet)”, intentando asesinar al Mesías.

El pastor David Jang luego se detiene en la escena en que los sabios de Oriente ofrecen “oro, incienso y mirra” (Mt 2:11), y enseña que en estos tres regalos se refleja la triple función de Cristo. El oro representa la autoridad real y la monarquía eterna; el incienso simboliza el oficio sacerdotal, porque en los sacrificios del Antiguo Testamento el incienso se relacionaba con la santidad de Dios y con la ofrenda que hacía el sumo sacerdote. La mirra, por su parte, era una especia usada para embalsamar cadáveres, lo que alude a la “resurrección” y a la “vida eterna” que vence la muerte. Así, el pastor David Jang subraya que en los dones de los sabios está el profundo símbolo del evangelio: Cristo es Rey, es Sumo Sacerdote y, en última instancia, es el que vence la muerte.

No obstante, el capítulo 2 del Evangelio de Mateo no concluye aquí. Herodes, al darse cuenta de que los sabios de Oriente no habían cumplido con lo que él pidió, ordena la cruel matanza de todos los niños varones de dos años para abajo en Belén y sus alrededores (Mt 2:16). El pastor David Jang, a partir de esta escena, afirma que “el mal jamás se queda de brazos cruzados, y cuando llega el verdadero Rey, el rey falso siente terror”. Una de sus anécdotas favoritas para ilustrar este hecho es la comparación con un “pasajero que se sienta en el tren sin billete; cuando aparece el verdadero dueño del asiento, el intruso se asusta e intenta echarlo de cualquier manera”. En otras palabras, los poderes de este mundo y las fuerzas del mal son ocupantes ilegítimos, y cuando llega el verdadero dueño, Jesucristo, hacen todo lo posible por rechazarlo.

Esta historia hace eco con el libro de Éxodo, donde el faraón ordenó la muerte de los niños varones hebreos al nacer Moisés. El pastor David Jang explica que “Satanás siempre ha temido al pueblo de Dios y desde el principio ha buscado matarlo”. Sin embargo, las comadronas hebreas que temían a Dios se ingeniaron para salvar a los niños (Éx 1:20-21), y así la historia de salvación no se truncó. De la misma manera, en el nacimiento de Jesús se ve un patrón semejante. José, obedeciendo las indicaciones divinas, huye a Egipto con el niño para proteger la vida del Mesías (Mt 2:13-15).

Cuando predica sobre este pasaje, el pastor David Jang menciona con frecuencia la frase “la lucha intensa por sostener la historia”. Desde que Jesús nació en la tierra, en lugar de ser bien recibido, fue perseguido por el poder humano y afrontó la amenaza de muerte. Pero el plan de Dios no fracasó. El Salvador que llegó a este mundo tenía que sobrevivir, y para ello José y María respondieron rápidamente, cargando con la responsabilidad de huir. Sólo cuando Herodes murió, Jesús pudo regresar a la tierra de Israel (Mt 2:19-21). Incluso entonces persistía el peligro, por lo que, a través de otro sueño, reciben nuevas instrucciones (Mt 2:22) y terminan viviendo en Nazaret de Galilea.

El pastor David Jang enfatiza el significado de esta “Nazaret”. Explica que la palabra hebrea para “renuevo”, Netzer (NZR), aparece en Isaías 11:1 (“Saldrá una vara del tronco de Isaí, y un vástago retoñará de sus raíces…”). Así, el hecho de que finalmente Jesús fuese a Nazaret (NaZaReth) en Galilea es una realización simbólica de la profecía de que el Mesías sería el “vástago” que brotaría de la raíz de Isaí, el antepasado del rey David. Por ello, en Mateo 2:23 dice: “y vino a habitar en la ciudad que se llama Nazaret, para que se cumpliera lo que fue dicho por los profetas: ‘Será llamado nazareno’”.

A través del capítulo 2 de Mateo, el pastor David Jang expone para nosotros el siguiente mensaje. Primero: el Mesías vino de un lugar inesperadamente humilde. Segundo: los reyes falsos siempre temen y rechazan al verdadero Rey. Tercero: Dios jamás permite que la historia de salvación se interrumpa. Mediante los sabios de Oriente, mediante la fe y la obediencia de José y María y a través de las profecías de Isaías, Miqueas y Jeremías, finalmente Dios cumple la humillación del Mesías. Cuarto: por lo tanto, también nosotros hemos de poseer la “sabiduría que obedece” y la “fe humilde”. En particular, el pastor David Jang advierte que, cuando la Iglesia descuida el cuidado de los que no tienen poder y de aquellos que están en lugares bajos, puede perder la “presencia humilde” del Señor, tal como les sucedió a los sumos sacerdotes y escribas en la historia.

De este modo, el pastor David Jang no ve Mateo 2 simplemente como un “relato del nacimiento de Jesús”, sino como un capítulo imponente en el que se libra una guerra espiritual y se realiza el plan salvador de Dios. Al mismo tiempo, nos advierte que si nuestro enfoque se inclina solo hacia la vanagloria y el poder secular, podemos dejar de descubrir “la pequeña aldea de Belén” y a “Jesús, que no se aferró a su igualdad con Dios”. Para él, el evangelio no se reduce exclusivamente a la cruz y la resurrección, sino que abarca “desde la encarnación (nacimiento) hasta la ascensión”, un todo amplio. Enseña que debemos comprender correctamente la historia del nacimiento, ya que es el punto de partida para disfrutar de la plenitud del evangelio.

Esta enseñanza ha tenido gran eco en la Iglesia actual, pues la sociedad moderna también tiende a perseguir el “éxito”, la “prosperidad” y el “poder”. Muchos creyentes se dejan deslumbrar fácilmente por “lo grande y lo vistoso”, pero el Salvador eligió la aldea más pequeña y un pesebre precario. El pastor David Jang dice que esto es “el sistema de valores invertido de Dios”. El mundo desea ascender a lo más alto, pero Cristo descendió al lugar más humilde. El mundo busca poseer más riquezas y fama, mientras Cristo se despojó de su gloria y tomó forma de siervo. Y, a través de ese camino, abrió para toda la humanidad la senda de la salvación y la vida eterna.

El pastor David Jang explica que los sabios de Oriente llegaron hasta el niño Jesús siguiendo la estrella gracias a su “sincero anhelo y a la guía de Dios”. Ellos no pertenecían a la tradición religiosa judía, pero tenían sed de la verdad y recibieron la revelación de Dios a través de la señal cósmica de la estrella. Además, obedecieron las indicaciones divinas en lugar de la orden del rey, volviendo por otro camino (Mt 2:12). Según el pastor David Jang, esta escena muestra “lo que es la verdadera obediencia, incluso si se trata de un gentil”. Así lo interpreta: “No importa el trasfondo religioso o la posición social: quien esté abierto a la voluntad de Dios encontrará finalmente a Jesucristo”.

En suma, la enseñanza central que el pastor David Jang transmite a partir de Mateo 2 es el significado de la encarnación de Dios que irrumpe “en la forma más baja” en este mundo lleno de pecado, y cómo la reacción de cada corazón ante esta humillación marca el sendero de la salvación. Él resume el tema principal de este capítulo como “El Altísimo que desciende a lo más bajo”. Tal vez sea lo opuesto a lo que solemos imaginar como “una salvación esplendorosa”, pero en ello radica la gloria del evangelio y el misterio de la salvación de la humanidad. Quienes no acogieron este misterio—fuesen líderes religiosos o personas con gran poder—no reconocieron al Mesías, sino que se convirtieron en enemigos suyos. Nos insta, por tanto, a reflexionar en ello.

Estas reflexiones se convierten en un fundamento para que el pastor David Jang llame a la Iglesia y a los creyentes de hoy al arrepentimiento y a un nuevo comienzo. Reitera la pregunta: “¿De veras nos regocijamos por la venida de Jesucristo, o amamos el éxito y el poder terrenales y añoramos solo un lado del ‘Rey glorioso’?” Y pide a sus oyentes que, si de verdad desean seguir el evangelio, mediten profundamente en el mensaje de la humillación de Mateo 2.

2. El misterio de la encarnación

El pastor David Jang reconoce que el evangelio puede resumirse en “la cruz y la resurrección”, pero insiste en que eso no es suficiente. Para él, el evangelio consiste en un solo y perfecto fluir que incluye “la encarnación (nacimiento), el sufrimiento, la cruz, la resurrección y, finalmente, la ascensión”. “Y el Verbo se hizo carne y habitó entre nosotros…” (Jn 1:14) no narra un mero nacimiento, sino el hecho asombroso de que la eterna Palabra irrumpió en este mundo pecador. El pastor David Jang llama la Navidad “la festividad más básica y esencial para meditar en la venida de Jesucristo”, precisamente por este motivo.

Partiendo de Juan 1:1 (“En el principio era el Verbo…”), enlaza este pasaje con 1 Juan 1:1 (“lo que hemos oído, lo que hemos visto con nuestros ojos, lo que hemos contemplado y palparon nuestras manos…”) y con la confesión del apóstol Pablo en Filipenses 2:7 (“…se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, hecho semejante a los hombres”). Todo converge en el significado de la “encarnación” del Hijo de Dios en el mundo. En particular, cuando Pablo menciona la kenosis (vaciamiento) de Jesucristo en Filipenses 2, el pastor David Jang subraya que “el hecho de no aferrarse a la igualdad con Dios y su disposición a humillarse constituyen el punto de partida del evangelio”. Si Jesús hubiera venido a la tierra con la forma más gloriosa y temible—como un emperador imponente—tal vez la humanidad lo habría recibido únicamente con temor y una obediencia forzada, en lugar de un mensaje de amor. Sin embargo, nació en un establo, creció como un hombre común de Galilea y, a lo largo de ese proceso, asumió en carne propia el dolor y las limitaciones de la humanidad.

El pastor David Jang señala que esto prueba que “el cristianismo no es meramente una religión que enseña conceptos metafísicos, sino un mensaje de amor que entra de lleno en la vida real y en el sufrimiento humano”. Cada Navidad, nos invita a preguntarnos “si nuestra fe realmente sirve con humildad desde los lugares más bajos”. Cuanto más grande se hace una Iglesia, y cuanto mayor es su presupuesto o cuando presume de tener muchos miembros, mayor es el peligro de que deje de ver al niño Jesús recostado en el pesebre.

Así, al predicar acerca del amor de Dios revelado en la encarnación, el pastor David Jang suele citar 1 Juan 4:9 (“En esto se mostró el amor de Dios para con nosotros, en que Dios envió a su Hijo unigénito al mundo para que vivamos por él”). El hecho de que Dios haya entrado en un mundo lleno de pecado y sufrimiento es, por sí mismo, la clave de la salvación. La cruz es el lugar donde ese amor finalmente se muestra en su culmen; a su vez, la resurrección atestigua que ese amor venció incluso la muerte. Pero el pastor David Jang va un paso más allá y destaca también la importancia de la “ascensión”. Si omitimos el hecho de que Cristo, tras vencer la muerte, ascendió con gloria al cielo, corremos el riesgo de encerrar la fe cristiana en el plano de la realidad mundana y tergiversar la era del Espíritu Santo y la misión de la Iglesia.

En Mateo 28, Jesús da la “Gran Comisión” (“Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones…”, Mt 28:19-20) y, en Hechos 1, asciende al cielo a la vista de los discípulos (Hch 1:9). Según el pastor David Jang, esto demuestra que “la historia de salvación que empezó en la tierra con la encarnación se expande universalmente con la llegada del Espíritu Santo”. Y en ese proceso, la Iglesia proclama el evangelio en todo el mundo en el nombre de “Jesús de Nazaret”. El hecho de que “Nazaret” sea un lugar poco prestigioso y casi desconocido resalta aún más la gloria de Dios de manera paradójica, y este es un punto clave en la enseñanza del pastor David Jang.

El pastor David Jang muestra su preocupación porque los creyentes de hoy a menudo comprenden “la cruz y la resurrección” pero consideran “la encarnación y la ascensión” como simples festividades navideñas o como breves menciones tras la Pascua. Sin embargo, subraya que para que el evangelio sea completo no puede faltar ni la “encarnación” ni la “ascensión”, que le dan más claridad a la cruz y la resurrección. El Verbo se hizo carne y llevó una vida humana; así, el sufrimiento de la cruz no fue un simple “espectáculo divino”, sino el acto salvífico por el cual asume y redime todo el sufrimiento humano. Y gracias a la ascensión, Jesús deja claro que no es un simple “maestro admirable” o “líder moral”, sino verdaderamente Rey y Señor. Esa realeza, a su vez, se imparte a la Iglesia por el Espíritu Santo y se despliega en la misión de salvar al mundo.

Cuando el pastor David Jang añade “sufrimiento, cruz y ascensión” a la expresión “encarnación y resurrección”, instando a comprender la vida y la obra de Jesús de forma integral, enseña que no hay que reducir la fe cristiana a fragmentos. Dicho de otro modo, sin la encarnación, la cruz corre el peligro de perder la “autenticidad” de la identificación de Jesús con nuestro dolor; si solo se habla de la resurrección y se omite la ascensión, es posible que no proclamemos la gloria definitiva de Cristo ni la realeza de Dios como corresponde.

Esta enseñanza se traduce en acciones concretas dentro de la predicación del pastor David Jang. Primero, anima a los creyentes a buscar y servir a los “pobres y marginados” en Navidad. Dado que la encarnación ocurre en un “lugar humilde y sin poder”, la Iglesia también debe poner en práctica el amor partiendo de lo bajo. Segundo, enfatiza que la proclamación de “el Señor vive” debe continuar después de la Pascua; la Pascua no es un final, sino el principio de algo nuevo, y debemos recordar que el Señor resucitado sigue actuando en el presente. Tercero, subraya que no debemos olvidar el sentido de la ascensión. Cristo venció plenamente y se sentó a la derecha de Dios, así que la Iglesia no ha de caer en la desesperanza; más bien, debe esperar la segunda venida del Señor y comprender que es enviada al mundo por el Espíritu Santo.

El pastor David Jang también reinterpreta la tensión entre el “ya y el todavía no” del Reino de Dios a través del ciclo de encarnación, cruz, resurrección y ascensión. Afirma: “Con la venida de Jesús, el Reino de Dios ya ha llegado. Pero aún no se ha consumado”. De modo que la Iglesia vive en esa tensión gozosa del Reino presente, a la vez que anhela la consumación total que ocurrirá con la segunda venida de Cristo. Si perdemos esa tensión, es fácil que la fe se transforme en un mero “consuelo romántico, desconectado de la realidad”, o en otro extremo, que persiga únicamente logros terrenales y caiga así en otro tipo de corrupción.

En definitiva, el pastor David Jang enseña que cada creyente ha de “asimilar esa Verdad y Amor encarnados” que es Jesús. Si la Iglesia persigue las riquezas y el poder del mundo y se equivoca en comprender al Mesías, puede terminar convirtiéndose en otro Herodes. Y la historia de los líderes religiosos y el rey mundano que pretendieron matar al “Mesías que ya había venido” en la época del nacimiento de Jesús podría repetirse hoy. Esta es la razón por la que necesitamos conocer rectamente el evangelio de Jesucristo y recibir de manera equilibrada la transmisión del milagro de la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión.

Como a menudo recalca el pastor David Jang, “el evangelio es amor y es vida”. Ese amor se revela en el vaciamiento de sí mismo al venir como un niño, y esa vida se manifiesta como poder eterno en la resurrección y la ascensión que superan la muerte. Para que la Iglesia recorra este camino de amor y de vida, debe contemplar al “Hijo de Dios que vino a los lugares bajos” y reconocer que este sendero no es nada fácil. Porque el mal del mundo jamás se rinde pacíficamente. Tal como sucedió en Mateo 2, las fuerzas satánicas se empeñan constantemente en rechazar a Jesucristo y amenazan a los creyentes. De ahí que el pastor David Jang nos enseñe a permanecer unidos y a pedir la sabiduría de Dios—temer al Señor y discernir el mal.

De esta forma, el mensaje del pastor David Jang no se reduce a “creamos en Jesús”. Más bien, plantea la pregunta profunda: “¿Conocemos de verdad a Jesús? ¿Estamos preparados para ver y seguir el plan de Dios contenido en su nacimiento, su vida, su muerte, su resurrección y su ascensión?” Para responder a esa pregunta, debemos mirar de forma integral la paradoja de la humildad que se halla en Mateo 2, el misterio de amor contenido en la encarnación, el poder salvador confirmado en la cruz y la resurrección, y la esperanza de la segunda venida declarada mediante la ascensión de Jesucristo.

El pastor David Jang define la Navidad como “el acontecimiento en que el amor de Dios descendió hasta lo más bajo de la vida humana”. Sin encarnación, la cruz es incompleta; sin la cruz, la resurrección sería solo un milagro superficial; y sin la ascensión, la resurrección podría quedar reducida a un suceso puramente terreno. Por ello, él presenta la vida de Jesucristo “desde el nacimiento hasta la ascensión” como un “cuerpo único del evangelio”. Dentro de este marco, los creyentes aprenden humildad y obediencia, ven el amor divino que llega a los más humildes y, al mismo tiempo, proclaman la fuerza salvadora que vence a la muerte y el señorío universal de Jesucristo.

El pastor David Jang insiste en que si deseamos “transmitir de verdad el evangelio” a los de dentro y fuera de la Iglesia, debemos presentar integralmente la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión. Y la razón por la que empieza explicando Mateo 2 es porque el nacimiento de Jesús no sucedió en una cuna regia, sino que el rey impío intentó matarlo, obligándolo a huir a la tierra extranjera de Egipto. Esa es la verdad paradójica de la salvación cristiana. A veces, cuando oímos “Jesús, el Rey de paz”, nos imaginamos grandes y espléndidos templos y cultos llenos de gloria; sin embargo, el verdadero evangelio nos muestra al Señor despojándose hasta la forma de un siervo. Nació en un pesebre, vivió rodeado de los pobres, fue perseguido por las autoridades de su tiempo y murió crucificado. Pero su resurrección y ascensión vencieron el poder del pecado y de la muerte. El pastor David Jang recalca una y otra vez que este es el auténtico evangelio universal, el gran “drama de la inversión divina” en la historia humana manchada por el pecado.

Tal mensaje tiene un inmenso impacto en la evangelización y en la vida comunitaria de la Iglesia actual. Sin un servicio a los marginados y sin compartir el sufrimiento humano, no estamos transmitiendo fielmente el espíritu del nacimiento de Cristo. Pero si solo hablamos de enseñanzas morales sin proclamar la cruz, tampoco anunciamos el evangelio. Por otra parte, si no declaramos el señorío de Dios a través de la resurrección y la ascensión, el cristianismo se convierte en un simple “movimiento terrenal”.

La lección que el pastor David Jang nos deja es esta: “No conozcamos el evangelio de forma parcial, sino miremos a Jesús en su plenitud”. Y vivamos de tal modo que el asombro de la encarnación—que comenzó en Nazaret, un lugar humilde—continúe entre nosotros hoy. La historia de Dios, que empezó en Nazaret, se ha extendido hasta la Iglesia y los creyentes de todo el mundo. Por ello, el pastor David Jang abre Mateo 2 una y otra vez, enfatizando: “El Mesías ya vino y sigue obrando entre nosotros. Recordemos su senda de humildad, adoremos, amemos a nuestro prójimo y proclamemos la verdad en el mundo. Ese es el mensaje global del evangelio cristiano, que abarca desde la encarnación hasta la ascensión y que el pastor David Jang se ha esmerado por preservar y anunciar constantemente”.

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Détruisez ce temple – Pasteur David Jang


1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix

Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.

Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.

Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode.
Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.

Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.

Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.

À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.

Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.

En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.

David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».

C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.

Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).

Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.

Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.

David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.

Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».

Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.

En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.


Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église

Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.

Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.

Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.

Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).

David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.

Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.

Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.

Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.

Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.

Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.

Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.

Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.

De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.

Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.

Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.

Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.

L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.

David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.

De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.

En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.

David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.

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