Pasteur David Jang – Rendez grâce en toutes choses


1. L’essence de la reconnaissance

Qu’est-ce que la reconnaissance ? Nous avons souvent tendance à nous montrer reconnaissants lorsque quelque chose de bon se produit dans notre vie ou lorsque nos désirs se réalisent. Pourtant, le message de reconnaissance que l’apôtre Paul transmet dans Colossiens 3.15-17 diffère légèrement de cette vision courante. Il déclare : « Soyez reconnaissants » (Col 3.15) et affirme ainsi que c’est la volonté de Dieu pour nous, chrétiens, de « devenir des personnes reconnaissantes ». En même temps, il nous exhorte : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15). Cette exhortation suggère que le point de départ de la reconnaissance ne réside pas dans notre situation extérieure, mais dans la paix de Christ, c’est-à-dire la paix spirituelle découlant de notre réconciliation avec Dieu.

Cette paix que nous possédons par la foi n’a rien à voir avec une simple sécurité psychologique ou une consolation passagère. Lorsque Paul déclare « que la paix du Christ règne dans vos cœurs », il nous invite à laisser, en quelque sorte, la paix déjà donnée par le Christ occuper la place centrale de notre cœur, et à nous abandonner à son gouvernement. Et cette paix que nous recevons en Christ nous conduit à rendre grâce en toutes circonstances. Dans de nombreux sermons et expositions, le pasteur David Jang a souligné à plusieurs reprises que « la reconnaissance est une force qui transcende les limites et les situations humaines, et qu’elle est le fruit de vie que le Christ nous a accordé ». Le salut que nous recevons par la grâce de Dieu dépasse le simple fait d’être rassurés quant à l’avenir : il imprègne nos circonstances présentes de paix. C’est un don que nous avons reçu gratuitement, sans être fondé sur notre propre justice, nos mérites ou nos actes. Puisqu’il est le résultat unique de la croix et de la résurrection du Christ, la première et plus importante reconnaissance doit porter sur cette paix spirituelle.

Avant que la paix du Christ ne pénètre dans notre vie, nous étions spirituellement ennemis de Dieu. À cause du péché, un mur s’était dressé entre Dieu et nous, notre relation était rompue. Mais en offrant sa propre vie en sacrifice de réconciliation, Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous a ouvert la voie pour jouir, au plus profond de notre cœur, de la vraie paix. C’est ce que la Bible appelle la « grâce et la paix ». Les salutations des épîtres de Paul comportent souvent la formule « Que la grâce et la paix vous soient données », démontrant ainsi que ces deux réalités constituent les piliers centraux de la vie de foi. Quand la paix règne en notre cœur, nous pouvons enfin rendre grâce en toutes circonstances.

Par conséquent, le commandement de « rendre grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5.18) explique finalement l’attitude de reconnaissance fondée sur la paix de Christ. La reconnaissance ne se réduit pas à un comportement moral ou à de la politesse du type : « Je suis reconnaissant, car cela s’est accompli ». Elle commence par la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu. À maintes reprises, le pasteur David Jang l’a rappelé : « Celui qui ne connaît pas la reconnaissance demeure finalement aveugle à la paix que Dieu nous offre ; il reste dans un état de cécité spirituelle ». La paix humaine et terrestre diffère totalement de la paix spirituelle que nous recevons par la grâce de Dieu. La première se brise facilement au gré des circonstances, tandis que la seconde demeure inébranlable, quelles que soient les situations. Voilà pourquoi nous devons constamment nous interroger : « Est-ce que la paix de Christ gouverne véritablement mon cœur à cet instant ? »

Dans Colossiens 3.15, l’apôtre Paul déclare : « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants ». La reconnaissance est ainsi la voie pour répondre dignement à l’appel de Dieu, et devient aussi la clé de l’harmonie mutuelle au sein de la communauté ecclésiale. En effet, la paix donnée par le Christ ne se limite pas à une expérience individuelle : c’est une bénédiction communautaire que partagent tous ceux qui ont été appelés à former un seul corps. Quand tous les membres de ce corps, ayant un seul et même chef, le Christ, jouissent de la même paix, ils peuvent enfin vivre dans la compréhension mutuelle, l’acceptation et l’amour, en étant « unis par la reconnaissance », plutôt que dans les disputes et les conflits.

Une telle paix ne se conquiert pas par nos propres efforts, mais ne s’obtient que par la grâce de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous devons, jour après jour, nous souvenir de la grâce de Christ et devenir des personnes reconnaissantes. Si nous perdons de vue cette reconnaissance, notre vie spirituelle s’assèche comme une source à sec. Quand notre motif de reconnaissance repose sur notre situation, nos capacités ou l’apaisement temporaire offert par le monde, nous perdons la force qui anime fondamentalement la reconnaissance. C’est la raison pour laquelle Paul insiste, dans l’épître aux Colossiens, sur le fait que « la paix de Christ doit régner dans nos cœurs ».

Comme le répète souvent le pasteur David Jang, la reconnaissance est un des principaux indicateurs de l’identité chrétienne. Celui qui reçoit Jésus-Christ et le salut se voit immanquablement habité d’un cœur reconnaissant. Non pas à cause de quelque chose de supplémentaire que nous aurions accompli, mais parce que nous réalisons pleinement la « réalité de la grâce » déjà accordée par Dieu, qui suscite en nous une réponse naturelle d’action de grâce. Plus nous avançons sur la voie de la foi, plus notre reconnaissance s’approfondit et s’enrichit. Et à mesure qu’elle s’enracine en nous, nous ne sommes plus dominés par la crainte, le souci ni l’angoisse, mais au contraire par la paix et la joie.

En effet, lorsque le pasteur David Jang a créé et développé, dans de nombreux pays du monde, divers établissements d’enseignement et associations caritatives pour y prêcher l’Évangile, l’un des principes mis en avant était : « Deviens une personne reconnaissante ». Il répétait souvent : « Toutes les opportunités, toutes les voies et tous les moyens que Dieu nous ouvre pour nous les fournir, relèvent de sa grâce infinie. En conséquence, rends d’abord grâce et retourne à Dieu cette reconnaissance sous forme de louange. » Que ce soit pour servir les nécessiteux, aider les pauvres, ou porter la Parole aux âmes qui la désirent ardemment, le point de départ de chaque mission était toujours la reconnaissance. Se souvenir de ce que Dieu nous a accordé est en effet la motivation la plus saine et la plus juste pour s’engager dans le service.

La reconnaissance ne reste pas seulement au niveau spirituel, mais exerce une influence sur notre vie tout entière. Dans Colossiens 3.17, Paul déclare : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Ainsi, chacune de nos paroles et chacun de nos actes peuvent constituer un culte de reconnaissance devant Dieu. Si, de nos lèvres, nous déclarons notre reconnaissance, mais que nous rejetons la paix et la grâce de Christ dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas vraiment dire que nous offrons une action de grâce véritable. Celui qui garde la paix de Dieu dans son cœur sait naturellement rendre grâce en toutes choses, et cette gratitude s’exprime alors concrètement par ses paroles et par ses actes, devenant ainsi le « culte » de sa vie.

Surtout, pour rendre grâce en toutes circonstances, il faut sans cesse se rappeler les œuvres de Dieu. Si nous oublions la grâce du salut que Christ nous a accordé, notre élan à rendre grâce s’éteint. Voilà pourquoi, dans Colossiens 3.16, Paul ajoute : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ». Rester attaché à la Parole, ne pas l’oublier, l’appliquer à notre existence et y prendre racine constitue le secret pour ancrer notre reconnaissance de plus en plus profondément. Le pasteur David Jang souligne régulièrement l’importance de la méditation de la Parole, avertissant : « Si nous ne gardons pas les yeux fixés sur la Parole de Dieu, nous risquons de perdre la mémoire de la grâce et de laisser les préoccupations du monde prendre la place de la paix de Christ dans notre cœur. »

En résumé, l’essence de la reconnaissance ne dépend pas des réalisations ou des circonstances extérieures. Elle prend sa source dans la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu et du fait que nous avons reçu la paix spirituelle par la croix de Christ. Et quand cette paix gouverne notre cœur, nous pouvons rendre grâce en toute circonstance. Être une « personne reconnaissante » est un élément fondamental de la vie du véritable chrétien. Le point clé que le pasteur David Jang a constamment enseigné est le suivant : le commandement « Rendez grâce » n’a rien d’exigeant ni de dépouillant, mais représente plutôt une invitation à contempler la surabondance de la grâce déjà déversée, afin d’en profiter pleinement et de rendre gloire à Dieu.

Conscient de cet ordre spirituel, nous sommes appelés à voir éclore la culture de la reconnaissance dans notre vie personnelle, au sein de la communauté ecclésiale et dans la société. Voilà le point central souligné dans ce premier grand thème : comprendre correctement la « nature de la reconnaissance », pour en faire le pilier central, et non un simple ornement extérieur, de notre vie de foi. Pour préserver ce pilier, nous devons constamment nous recentrer sur la « paix de Christ ». Ce n’est que lorsque cette paix règne dans notre cœur que nous pouvons vraiment rendre grâce en toutes choses et glorifier Dieu de manière authentique.


2. Une vie offerte dans la reconnaissance

Nous avons vu précédemment que la reconnaissance naît de la paix spirituelle que nous confère le Christ. À présent, en nous penchant sur Colossiens 3.16-17, examinons plus concrètement la manière dont cette reconnaissance se manifeste au quotidien. Dans le verset 16, Paul déclare : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ; instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en lui rendant grâce. » Puis, au verset 17, il insiste : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Cela signifie que la totalité de nos paroles et de nos actes doit s’élever comme un sacrifice de reconnaissance devant Dieu.

Dans un premier temps, l’une des manifestations les plus directes de la reconnaissance est la louange. Les auteurs des Psaumes rendent constamment gloire à Dieu par le chant, et il leur arrive d’assimiler la louange à un « sacrifice » (comme dans le Psaume 50). De la même manière, Hébreux 13.15 déclare : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » La louange constitue donc une forme de sacrifice très précieux et pur offert par le croyant. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses prédications que « le sacrifice de la louange et de la reconnaissance dépasse en valeur celui de taureaux », expliquant que cette louange reconnaissante est un culte spirituel, qui ne se limite pas à un simple rituel extérieur, mais unit notre cœur, notre bouche et notre esprit.

Le passage de Colossiens 3.16 nous interpelle particulièrement lorsqu’il mentionne que, par les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels, nous devons nous instruire et nous exhorter mutuellement. On sait qu’à l’époque de l’Église primitive, les croyants se réunissaient pour rompre le pain et partager un repas, tout en chantant ensemble les Psaumes et des cantiques (Actes 2). Cette louange partagée en communauté exprimait à la fois reconnaissance et gloire rendues à Dieu, tout en édifiant et en encourageant les membres à progresser dans la grâce. Lorsque la louange, remplie de reconnaissance, retentit au sein d’une communauté, elle consolide les liens entre les croyants et fortifie l’amour fraternel en Christ.

Cependant, bien que la louange soit une expression essentielle de notre reconnaissance, Paul insiste pour que nous n’en restions pas là : il invite à manifester la reconnaissance « en parole et en action ». Autrement dit, non seulement notre langage doit glorifier le nom du Seigneur Jésus, mais l’ensemble de notre vie dans le monde – chacune de nos activités – doit se faire au nom du Seigneur et, par sa grâce, nous devons rendre grâces à Dieu le Père. Il arrive que certains croyants soient emplis de reconnaissance lorsqu’ils chantent à l’église, mais qu’une fois franchie la porte de l’assemblée, ils se laissent aller au mécontentement ou au découragement, sous le poids des soucis quotidiens. Or, si nous sommes vraiment appelés à rendre grâce en toutes choses, nous devons apprendre à témoigner de cette reconnaissance en toute occasion et en tout lieu, et faire de chacune de nos paroles et de chacun de nos actes une louange rendue à Dieu.

Le pasteur David Jang qualifie cela de « vie devenue culte ». Bien qu’il y ait un temps de culte fixé, la vie entière du chrétien doit être un culte. Quand nos paroles plaisent à Dieu, quand nos comportements reflètent le caractère de Christ et quand nos décisions suivent la justice divine, alors toute notre existence s’élève comme un culte à Dieu. Si nous adoptons ainsi une vie centrée sur Dieu, la reconnaissance cesse d’être une prière occasionnelle pour devenir une attitude spontanée à chaque instant de notre vie.

En outre, la reconnaissance se manifeste encore plus clairement lorsque nous nous acquittons de la mission qui nous est confiée. Paul explique que quand nos paroles et nos actes sont accomplis « au nom du Seigneur Jésus », notre reconnaissance s’exprime devant Dieu. Cela signifie que dans tous les domaines de notre vie – service d’Église, activité professionnelle, engagements familiaux, études, vie sociale –, nous devons nous demander : « Comment accomplir ces tâches selon la volonté et l’amour du Seigneur ? » Si nous essayons d’agir en tout conformément à la volonté de Christ, cela devient déjà un culte de reconnaissance envers Dieu, car dans un tel chemin, nous ne cherchons pas notre propre volonté, mais nous honorons le gouvernement de Dieu et lui rendons gloire.

Lorsque le pasteur David Jang a implanté des Églises, des écoles et des organisations caritatives à travers le monde, il a toujours veillé à ce que la reconnaissance ne soit pas seulement dans les paroles, mais qu’elle s’incarne dans un engagement concret et un partage effectif – une « vie qui témoigne de la reconnaissance ». Par exemple, établir une école dans une région pauvre pour offrir nourriture et éducation, prêcher la Bonne Nouvelle là où règnent misère et injustice tout en prenant soin des besoins concrets des populations, aider des âmes en quête de la Parole à se former et à envisager leur avenir avec espoir : tout cela est un prolongement concret de l’amour « au nom du Seigneur Jésus ». C’est précisément vivre l’appel de Colossiens 3.17 : « Faites tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâces à Dieu le Père par lui. »

Parce que la reconnaissance englobe toutes nos paroles et toutes nos actions, une gratitude authentique ne saurait se limiter à une simple profession de lèvres. Nous pouvons, certes, honorer Dieu par des psaumes et des cantiques, mais si nous négligeons de regarder autour de nous, de servir ceux qui souffrent et de traduire l’amour en actes, la reconnaissance que nous prétendons ressentir ne sera jamais véritablement accomplie. Le verset « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre… » contient un aperçu remarquable : le plus infime aspect de notre quotidien peut être offert à Dieu. Nous pensons souvent que la providence de Dieu ne se manifeste que dans les grands événements, mais elle agit aussi dans nos moindres habitudes et dans l’ordinaire de notre vie : c’est là même que nous pouvons reconnaître la souveraineté et la direction de Dieu, et lui rendre grâce.

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité », déclare 1 Jean 3.18. Jacques 2.17 avertit également : « La foi sans les œuvres est morte ». Dans ces passages, nous retrouvons la même logique : la foi s’exprime par la louange et la reconnaissance, qui doivent ensuite se concrétiser dans l’action, le partage et le service. Nos paroles et nos actes – autrement dit, notre façon de parler et de vivre – doivent être renouvelés en Christ, de sorte que notre reconnaissance à Dieu soit visible. Voilà pourquoi nous devons nous efforcer de faire resplendir la louange et la reconnaissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.

En pratique, comment exprimer cette vie de reconnaissance ? Selon les explications du pasteur David Jang, « la reconnaissance commence avec le souvenir de la grâce reçue, et s’achève quand ce souvenir se concrétise en actes ». Autrement dit, tout part de la prise de conscience de ce que Dieu nous a donné : le salut par la croix, l’amour de Christ, l’intégration dans une communauté, de nombreuses bénédictions sous différentes formes. Mais il ne suffit pas d’en conserver uniquement la mémoire : il faut rendre cette reconnaissance visible en actes, la partager avec les autres. Bien sûr, chanter des hymnes et louer Dieu est essentiel, mais y consacrer aussi son temps, ses talents et ses ressources pour servir le Royaume de Dieu et ses semblables, voilà qui constitue une mise en pratique concrète de la reconnaissance.

Par ailleurs, le pasteur David Jang invite fréquemment à prêter attention à notre manière de parler. Il souligne qu’un cœur rempli de gratitude s’entend nécessairement dans nos propos. Dans le monde séculier, nous entendons souvent des murmures, des plaintes, des critiques ou des paroles de désespoir. Mais celui qui rend grâce en toutes choses, au lieu de sombrer dans les jérémiades, sait regarder les difficultés d’un regard positif, pour conclure : « Je crois que Dieu nous accordera sa bonté en toutes circonstances. » Il ne s’agit nullement de nier la réalité ou d’ignorer la douleur, mais de s’accrocher à la paix de Christ, en faisant confiance à la bienveillance de Dieu. Voilà ce que signifie élever un « culte de reconnaissance » par notre bouche, ce qui peut également fortifier la foi et le courage de notre entourage.

Qui plus est, notre comportement se métamorphose lorsque nous sommes animés par la reconnaissance. Quand le cœur n’est pas reconnaissant, nous plaçons facilement notre ego au centre, négligeant la considération d’autrui ou l’engageant à nos dépens. À l’inverse, celui qui rend grâce en tout se trouve comblé de la grâce de Dieu. Il regardera naturellement autour de lui, veillera au besoin d’autrui et s’efforcera de le combler avec joie. C’est une façon de rendre à Dieu l’amour qu’il nous a donné, et surtout d’agir « au nom du Seigneur Jésus », comme l’écrit Paul. Peu importe l’endroit ou les circonstances, même lorsque personne ne nous voit, nous sommes sous le regard de Dieu, et nous pouvons continuer à vivre en étant reconnaissants.

L’histoire de la Thanksgiving (Fête d’Actions de grâce) s’enracine précisément dans cette « vie offerte par la reconnaissance ». En 1620, quand les Pères pèlerins accostèrent sur le Mayflower pour gagner leur liberté religieuse, ils bâtirent d’abord une Église où ils purent célébrer Dieu, puis une école biblique, avant d’assurer leur habitat. Dans ce nouveau monde, ils durent faire face à un rude hiver et à un environnement très hostile. La première récolte fut désastreuse, et beaucoup moururent de faim ou de maladie. Malgré tout, ils continuèrent à offrir un culte de reconnaissance à Dieu, persuadés que dans ces épreuves et cette pauvreté, Dieu était à l’œuvre pour les conduire et les sauver. C’est cet esprit de gratitude, né il y a quatre siècles, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours sous forme de la Thanksgiving.

Le pasteur David Jang souligne souvent à quel point la culture américaine est marquée par l’expression « Thank you », et l’explique comme la « trace de l’influence chrétienne ». La reconnaissance est profondément enracinée dans la foi chrétienne. Par conséquent, celui qui réalise la grâce de Dieu agit et réagit habituellement de manière reconnaissante. En remerciant autrui par un « merci », on reconnaît, même de façon implicite, que Dieu est l’acteur ultime du bien opéré à travers les hommes. Pour qu’une culture de la reconnaissance s’enracine, il faut que la paix de Christ habite nos cœurs et que nous aspirions, par nos actes, à rendre gloire à Dieu.

Bien sûr, tout le monde ne célèbre pas la Thanksgiving de la même manière ni ne partage la même signification de cette fête. Cependant, l’essentiel de cette commémoration, c’est de se souvenir de la grâce de Dieu et de lui rendre gloire avec reconnaissance. C’est un exemple précieux pour tous les croyants. Quels que soient notre époque et notre lieu, nous pouvons, nous aussi, nous souvenir de la grâce que Dieu nous a accordée, la partager avec autrui et nous engager davantage pour le Royaume et la justice de Dieu. C’est dans cette même optique que s’inscrit l’œuvre « C12, G20 » promue par le pasteur David Jang, visant à traduire l’amour de Dieu dans la réalité à travers l’Église, l’éducation, l’entraide et la mission. Établir un tel projet et travailler à sa réalisation constitue un exemple concret d’une vie témoignant de la reconnaissance, « en paroles comme en actes ».

Les propos de Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père » représentent un défi sacré pour nous. La reconnaissance ne doit pas se limiter à la sphère ecclésiale : il faut également l’exprimer dans nos familles, dans nos entreprises, dans la société, et partout où nous allons, en adoptant un langage et un comportement qui honorent Dieu. En vivant ainsi, nous pourrons témoigner de la beauté de Dieu au monde, qui, intrigué par la paix et l’espérance qu’il décèlera en nous, sera attiré vers la voie de l’Évangile.

En outre, la reconnaissance envers Dieu favorise l’unité au sein de la communauté ecclésiale. « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants » (Colossiens 3.15). Nous formons un seul corps, et lorsque nous adoptons tous une attitude reconnaissante, la communauté n’est plus divisée par les querelles ou les accusations mutuelles, mais tend plutôt à s’édifier dans l’amour, en se soutenant et en se construisant. Paul illustre précisément cet idéal d’une communauté où l’on « s’instruit et s’exhorte mutuellement avec toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans nos cœurs en lui rendant grâce ». Bien que, de nos jours, de nombreuses Églises connaissent conflits et divisions, si la paix de Christ régnait sur tous et si chaque membre s’appliquait à la louange et à la reconnaissance envers Dieu, alors les tensions s’apaiseraient, et l’amour au service les uns des autres grandirait.

La reconnaissance se relie aussi à la foi en l’avenir. Celui qui rend grâce ne se souvient pas seulement des bienfaits du passé, il anticipe que Dieu continuera d’agir en bien à l’avenir. C’est pourquoi il ne cède pas à la plainte ni au mécontentement, même au milieu de l’épreuve. Les Pères pèlerins, malgré leurs grandes souffrances dès leur arrivée dans ce nouveau pays, pouvaient offrir ce culte de reconnaissance précisément parce qu’ils avaient la conviction que Dieu continuerait à agir pour leur bien. Le pasteur David Jang qualifie cela de « semer la graine de la foi par la reconnaissance ». Lorsqu’à la fin d’une année éprouvante, nous l’achevons en rendant grâces, et que nous envisageons la suivante avec la même confiance, Dieu peut alors faire germer une nouvelle vision et produire de bons fruits sur le terreau de notre reconnaissance.

De cette manière, la reconnaissance est à la fois un état de foi embrassant le passé, le présent et l’avenir, et la clé d’un culte qui glorifie Dieu. Le message de Paul dans l’épître aux Colossiens, tout comme celui de 1 Thessaloniciens 5.18 – « Rendez grâce en toutes circonstances » – nous pousse à rendre grâce dans chaque aspect de notre vie, en nous appuyant sur la grâce et la paix déjà données en Christ. Et cette reconnaissance doit s’imprégner de nos paroles et de nos actes. Ceux qui vivent ainsi dans la gratitude transcendent la sphère individuelle et exercent un impact transformateur sur leur communauté et sur le monde. Dans une époque où abondent les plaintes, les disciples qui continuent à chanter la louange avec reconnaissance resplendissent comme des lumières dans la nuit.

Aussi, quand nous célébrons aujourd’hui le culte de Thanksgiving, veillons à ne pas nous limiter à la formule : « Merci, Seigneur, d’avoir préservé cette année difficile ! ». Même si c’est un motif légitime de gratitude, allons plus loin : commençons par remercier Dieu de nous avoir sauvés, de nous avoir réconciliés avec lui, et de nous avoir fait don de la paix éternelle. Efforçons-nous ensuite de manifester concrètement cette reconnaissance dans nos paroles, nos actes, notre culte, nos louanges et notre amour envers nos semblables. Se souvenir des bienfaits de Dieu, c’est-à-dire « la parole de Christ qui demeure en nous et nous remplit », doit être la mélodie de chaque jour de notre vie. C’est ainsi que nous construirons une culture de la reconnaissance au sein de notre communauté ecclésiale, dans la solidarité et la fraternité.

Le pasteur David Jang le répète souvent : « La reconnaissance commence par de petits actes, mais son écho n’a rien de faible. » Non seulement elle impacte positivement notre entourage, mais elle constitue aux yeux de Dieu un culte d’une immense valeur. Parfois, il suffit d’une personne, ou d’une communauté, décidée à vivre dans la gratitude et la louange pour transformer le monde. Dans l’histoire, de nombreux mouvements de réveil spirituel sont nés au sein de communautés pleines de reconnaissance et de louange. De la même façon, les Pères pèlerins, au milieu d’épreuves sévères, n’ont jamais cessé d’adorer et de rendre grâce à Dieu, permettant à cette tradition historique de traverser les siècles. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, ne laissons jamais la reconnaissance disparaître de notre vie.

L’appel à « faire tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâce à Dieu le Père » est un appel à ce que la totalité de notre existence devienne un culte à Dieu. Et pour obéir à cet appel, il nous faut laisser la paix du Christ régner dans nos cœurs, nous attacher fermement à sa Parole, l’adorer par la louange et les bonnes œuvres, afin de lui rendre gloire. Puissions-nous offrir le culte que nous célébrons aujourd’hui non comme un simple rituel ponctuel, mais comme un acte qui se prolonge dans notre quotidien par une obéissance plus grande, une louange plus profonde et des fruits encore plus beaux de reconnaissance. Partout où nous irons, en paroles comme en actes, que nos vies traduisent notre reconnaissance envers Dieu le Père, au nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est là le message profond de Colossiens 3.15-17 et le cœur de la vie évangélique que le pasteur David Jang ne cesse de promouvoir partout dans le monde.

À tous ceux qui sont présents en ce jour, je souhaite que, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid ou malgré vos épreuves et vos peines personnelles, vous puissiez répondre par un « Amen » à l’invitation divine : « Rendez grâce en toutes choses. » Ce n’est certes pas un ordre facile à suivre, mais il devient possible dès lors que nous prenons conscience de la paix de Christ qui habite déjà en nous. Et forts de cette paix, nous pouvons, dans chacun de nos actes et chacune de nos paroles – « en parole ou en œuvre » –, rendre grâce à Dieu le Père. Ainsi, en dépit du désordre de notre époque, nous pourrons être « sel de la terre et lumière du monde ». Nous avancerons avec foi vers les plans plus grands que Dieu réserve pour l’année à venir, et ainsi de suite.

Puissions-nous maintenant laisser notre reconnaissance, notre culte et notre louange se déployer dans nos familles, nos Églises, la société et les nations. Suivons l’exhortation du pasteur David Jang : que notre reconnaissance et notre louange deviennent un « sacrifice » concrétisé par nos actes, visant à promouvoir la justice, l’amour et la paix voulus par Dieu. Au lieu d’une simple louange verbale, adoptons une adoration authentique qui mobilise toute notre vie. Alors, le Royaume de Dieu se manifestera déjà au milieu de nous et nous pourrons offrir des actions de grâce toujours plus abondantes. En marchant avec persévérance sur ce chemin, nous entrerons assurément dans la nouvelle année sous de riches bénédictions et des fruits accordés par Dieu. Les bénédictions promises à ceux qui rendent grâce en toutes choses ne sont pas vaines. Ensemble, arpentons joyeusement cette route de la foi et adressons sans relâche au Père nos offrandes de reconnaissance. Amen.

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Pastor David Jang – Give Thanks in All Circumstances


1. The Essence of Thanksgiving

What is thanksgiving? We often say we are thankful when something good happens in life, or when we achieve what we desire. Yet the message of thanksgiving that the Apostle Paul delivers in Colossians 3:15-17 is somewhat different. He says, “And be thankful,” declaring that for us as Christians, becoming a person who gives thanks is the will of God. At the same time, he urges, “Let the peace of Christ rule in your hearts.” This implies that the starting point of thanksgiving is not our external circumstances, but rather the peace of Christ, the spiritual peace that comes from being reconciled with God.

The peace we gain through faith is entirely different from psychological stability or temporary comfort offered by the world. The phrase “let the peace of Christ rule in your hearts” contains the meaning that we are to place the peace Christ has already given us at the center of our hearts and yield ourselves to His reign. And this peace we receive in Christ is what enables us to give thanks in all circumstances. In countless sermons and teachings, Pastor David Jang has repeatedly emphasized, “Thanksgiving transcends human limitations and circumstances; it is the fruit of life that Christ has granted us.” The salvation we receive by God’s grace goes beyond simply assuring us about the future; it pours peace into every aspect of our present life. This peace is an unmerited gift, not dependent on our righteousness, merits, or works. Since it is given to us solely through the cross and resurrection of Christ, we should first and foremost give thanks for this spiritual peace.

Before Christ’s peace came to us, we were in a state of enmity with God. Because of sin, there was a dividing wall between us and God, and our relationship with Him was severed. However, when Jesus Christ offered His own life as an atoning sacrifice, we were reconciled with God and gained access to the deep peace that comes from within. This is what the Bible refers to as “grace and peace.” If you look at the greetings in Paul’s epistles, you often find sentences like “Grace and peace to you.” This shows that grace and peace are the core pillars of our life of faith. When peace rules our hearts, we can finally give thanks in any situation.

Hence, the instruction in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” is ultimately describing a posture of thanksgiving based on the peace of Christ. Thanksgiving is not merely a moral habit or courtesy like saying, “I’m thankful because something worked out.” Rather, it begins with the recognition that “we have been reconciled to God.” Pastor David Jang has emphasized this on numerous occasions, warning, “Those who do not know how to give thanks remain in a state of spiritual blindness, unaware of the peace God has bestowed.” The peace that comes through God’s grace, from the depths of our hearts, is entirely different from any worldly sense of comfort. The latter can easily be shattered by changing circumstances, but the former is unshakeable in any situation. Hence, we must continually ask ourselves, “Is my heart truly being ruled by the peace of Christ right now?”

In Colossians 3:15, the Apostle Paul states, “Since as members of one body you were called to peace. And be thankful.” Giving thanks is the pathway to living as those worthy of God’s calling, and within the church community, it is the key to living in harmony with one another. This is because the peace Christ grants is not just for individuals, but a communal blessing that those who are called as one body are meant to share. When every part of the one body follows Christ as the head and experiences the same peace, we can then become united “with thankfulness” in understanding, acceptance, and love, rather than in strife or discord.

Such peace is not obtained by our own efforts but is received solely through the grace of Jesus Christ. Therefore, we must remember Christ’s grace every day and become people of thanksgiving. Once we lose our gratitude, our life of faith becomes dry, like a spring whose waters have run dry. When the reason for our thanksgiving is based on our circumstances, our abilities, or the fleeting relief the world offers, we lose the fundamental power that fuels our gratitude. That is why Paul repeatedly stresses in Colossians, “Let the peace of Christ rule in your hearts.”

As Pastor David Jang has often taught, thanksgiving is one of the most crucial indicators revealing a Christian’s identity. Anyone who has received salvation by accepting Jesus Christ will have a heart filled with thanksgiving. It is not a result of our additional efforts; rather, it naturally springs forth from recognizing the “fact of God’s grace” already bestowed upon us. Therefore, the deeper we walk in faith, the more abundant our thanksgiving becomes. The deeper our thanksgiving grows, the more our hearts are ruled not by fear, worry, or anxiety, but by peace and joy.

Indeed, when Pastor David Jang traveled to various countries worldwide to preach the gospel and establish educational and service organizations, one of the foremost principles he emphasized was “Become a person who gives thanks.” He would often say, “God, in His limitless grace, grants us opportunities, opens paths, and provides all we need. Therefore, give thanks first, and turn that thanksgiving into praise to the Lord.” Accordingly, every ministry effort—caring for those in need, supporting the poor, and proclaiming the Word to those longing for the gospel—began with “thanksgiving.” Remembering what God has done for us is the healthiest and most proper motivation for ministry.

Moreover, thanksgiving does not stay only on a spiritual level; it influences every aspect of our lives. As Paul writes in Colossians 3:17, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through Him.” Our every action can become an offering of thanksgiving to the Lord. If we merely profess thanksgiving verbally but then betray the peace and grace of Christ in our daily lives, we cannot say we truly give thanks. Those who carry the peace of God in their hearts can naturally give thanks in every circumstance, and that thanksgiving in turn is expressed through words and actions as a life of worship.

Above all, to give thanks in all circumstances, we must continually remember what God has done. If we forget the saving grace Christ has given us, we lose the motivation to offer thanksgiving. Therefore, Paul says in verse 16, “Let the word of Christ dwell in you richly.” Not forgetting but clinging to the Word of God is the key to always remembering His works, applying them in our lives, and planting deeper roots of thanksgiving. Stressing the importance of meditating on God’s Word, Pastor David Jang has warned, “If we fail to look to God’s Word, we will at some point forget His grace, and instead of the peace of Christ, the worries of the world will rule our hearts.”

In short, the essence of thanksgiving is not determined by external achievements or circumstances. Thanksgiving begins in the realization that we have been reconciled to God and have attained spiritual peace through the cross of Christ. When this peace rules our hearts, we can give thanks in all situations. Having the identity of “one who gives thanks” is a fundamental element characterizing the life of a true Christian. The core of Pastor David Jang’s consistent teaching is that the command “Give thanks” is never a demand meant to deprive us of anything, but rather an invitation to see the abundance of grace already poured out for us, to enjoy that grace, and to glorify God.

Recognizing this spiritual order and fostering a culture of thanksgiving not only in our personal lives but also in our church communities and society is precisely the central point we want to highlight in this first section. We must correctly understand “the essence of thanksgiving” so that thanksgiving stands not on the periphery of our Christian life as decoration but occupies its central pillar. And to hold on to that center, we must continually return to “the peace of Christ.” Only when His peace rules our hearts can we truly give thanks in all circumstances and glorify God.


2. A Life Offered in Thanksgiving

We have seen that thanksgiving arises from the spiritual peace granted to us in Christ. Now let us look more closely at how thanksgiving in all circumstances manifests in concrete ways, as shown in Colossians 3:16-17. In verse 16, Paul says, “Let the word of Christ dwell in you richly as you teach and admonish one another with all wisdom, and as you sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in your hearts to God.” Then, in verse 17, he emphasizes, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him.” This means that our entire speech and actions should become an offering of thanksgiving to God.

First, one of the most direct ways that thanksgiving is expressed is through praise. The psalmists consistently glorified God with songs of praise, sometimes likening praise itself to a sacrificial offering (as in Psalm 50). Hebrews 13:15 says, “Through Jesus, therefore, let us continually offer to God a sacrifice of praise—the fruit of lips that openly profess his name.” Praise is one of the most honorable and pure forms of sacrifice offered by the worshiper. Pastor David Jang has repeatedly stated in his sermons, “Praising God and giving thanks is a greater sacrifice than offering bulls,” emphasizing that thanksgiving offered in praise surpasses even material offerings as a sublime form of worship. It is a spiritual act that involves our hearts, lips, and spirits, rather than just an external form.

What is particularly striking in Colossians 3:16 is Paul’s instruction to teach and admonish one another through psalms, hymns, and spiritual songs. Early Christians often broke bread and had fellowship while singing psalms and hymns together (see Acts 2). This kind of communal praise not only served as an expression of thanks and glory to God but also functioned as a spiritual mechanism for encouraging and building up one another, leading everyone to experience a deeper measure of grace. When praise overflowing with thanksgiving resounds within a community, the bonds of fellowship and love in Christ grow stronger.

Although praise is a crucial expression of our thanksgiving, Paul exhorts us not to stop there but to ensure that thanksgiving is revealed in both “word and deed.” That is, he calls us not only to let our speech be full of praise to exalt the name of the Lord Jesus but also to carry out every task in life “in the name of the Lord,” empowered by His grace, and thus offer thanksgiving to God. Today, many believers are filled with thanksgiving while singing hymns in church, yet once they step outside, they quickly revert to complaining or despairing due to various worldly cares and difficulties. However, if we are truly called to give thanks in all circumstances, then wherever we are placed—no matter what we do—our every word and action should ultimately serve as thanksgiving and praise to God.

Pastor David Jang often refers to this as “making one’s life itself into worship.” Although we have a designated time for worship, in fact, the whole of a Christian’s life should be worship. When our words please God, when our actions reflect His character, and when our decisions and choices channel His righteousness, then everything we do naturally becomes worship offered to God. When we live this God-centered life, thanksgiving is no longer confined to special occasions but becomes the spontaneous attitude of every moment.

Furthermore, a life offered in thanksgiving becomes more evident when we fulfill our God-given calling. Paul says that when our speech and actions are done in the name of the Lord Jesus, they offer thanksgiving to God. In other words, whether we are serving our neighbors, preaching the gospel, or teaching someone, if we carry out these tasks thoroughly in accordance with the will and love of the Lord, they become acts of worship in thanksgiving. This is because in doing so, we do not assert ourselves but instead submit to His lordship and glorify Him.

When Pastor David Jang established churches, educational institutions, and volunteer organizations worldwide, he particularly emphasized not merely “verbal praise and thanksgiving” but “thanksgiving that leads to concrete devotion and sharing”—a life truly offered to God. For instance, going to impoverished areas to build schools, providing food and education, reaching out with the gospel to those whose human rights are trampled, and meeting their practical needs are all expressions of love “in the name of the Lord Jesus.” This is precisely living out the message of Colossians 3:17, “giving thanks to God the Father through Him.”

Because thanksgiving encompasses every dimension of our words and actions, genuine thanksgiving never ends with just words of confession. While we can certainly express thanksgiving through psalms and hymns, true thanksgiving also involves looking around us, serving those on the margins, and bearing fruit in love. Paul’s phrase, “whatever you do, whether in word or deed,” holds a profound insight: every small area of our daily lives can be offered up to God. We often think God’s providence only applies to big, special events, but in fact, from our daily habits to our ordinary routines, we can acknowledge His reign, give thanks, and thus glorify Him.

1 John 3:18 echoes this: “Let us not love with words or tongue but with actions and in truth.” Likewise, James 2:17 warns, “Faith by itself, if it is not accompanied by action, is dead.” At the heart of these verses lies the same principle. Faith ultimately manifests in thanksgiving and praise, which then leads to practical acts of service and sharing. Both our words (our way of speaking) and our deeds (our behavior) should be transformed anew in Christ so that they reveal our thanksgiving to God.

How does such a life of thanksgiving concretely unfold? Pastor David Jang explains, “Thanksgiving begins with remembering the grace we have received, and it is completed when that memory blossoms into action.” That is, we start by recalling how God has saved us, how He has shown us the love of the cross, brought us into a community, and blessed us in various ways. Then, instead of keeping these blessings to ourselves, we actively express and share them with others. For example, expressing our gratitude in praise is certainly important, but going further—gladly using our time, talents, and resources for God’s kingdom and for our neighbors—is the practical outworking of thanksgiving.

Additionally, Pastor David Jang has frequently drawn attention to our patterns of speech in many gatherings and ministry settings. He points out that a heart filled with thanksgiving speaks differently. In a worldly environment, complaints, resentments, slander, and hopeless talk are common. But people who give thanks in all circumstances hold firmly to the peace of Christ and see difficult situations through a lens of faith. They end up saying, “We believe God will ultimately bring about good for us.” This does not mean denying reality or refusing to acknowledge hardship. Rather, it means clinging to the peace of Christ and trusting in the Lord’s goodness. This is “the worship of thanksgiving” expressed in our words, and it also exerts a powerful spiritual influence on others by instilling them with courage to believe.

Beyond that, our behavior also changes through thanksgiving. A thankless heart easily places the self at the center, sacrifices others for personal gain, or fails to consider others. However, someone who abounds with gratitude looks around with joy, noticing and striving to meet others’ needs, because their own heart is filled with God’s grace. This is how we return the love received from the Father to Him and thus “give thanks to God the Father through the name of the Lord Jesus.” Paul’s phrase “whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus” clearly shows that no matter where we are—even unseen by others—we can live a thankful life before God who sees all.

Indeed, the history of Thanksgiving Day originated from precisely this idea of “a life offered in thanksgiving.” In 1620, when the Pilgrim Fathers sailed to a new land on the Mayflower in search of religious freedom, they first established a church to worship God and a Bible school to teach their faith, then set about building their homes. The first year’s harvest was poor, and many died of starvation and disease. Still, they offered a thanksgiving service to God, because they believed He was guiding and saving them even amid all those hardships. That is the spiritual root of the Thanksgiving tradition that has been passed down for over 400 years.

Pastor David Jang observes that American society’s practice of saying “Thank you” in daily life reflects “a culture influenced by Christianity.” Since “thanksgiving” lies at the heart of Christian faith, those who know God’s grace instinctively respond with gratitude in everything. When we say “thank you” to those who help us, we are, whether consciously or not, acknowledging God’s hand behind those people and events. Therefore, for a culture of gratitude to take root, the peace of Christ must be firmly established within us, and our actions must stem from a desire to glorify God.

Not everyone around the globe observes the American Thanksgiving in the same way, but the core principle—recalling God’s gifts and praising Him with gratitude—holds great significance for all Christians. Regardless of our era or place, we can remember God’s grace, share it with others, and devote ourselves to God’s kingdom and righteousness. Pastor David Jang’s projects such as “C12” and “G20” also reflect this same spirit—through churches, education, volunteering, and missions, they aim to put God’s love into action. Laying out and fulfilling such a vision is an example of living a life that offers thanksgiving to God in word and deed.

Paul’s words—“And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him” (Colossians 3:17)—are a holy challenge. He calls us not to confine our thanksgiving within the church walls, but to use language and deeds that exalt God in our families, workplaces, communities, and wherever we may go. When we live like this, the world will see God’s beauty through us. They will become curious about the hope and peace within us, and some may ultimately come to know the gospel.

Moreover, living a life that thanks God builds unity within the church community. As it says in Colossians 3:15, “Since as members of one body you were called to peace,” we have been called to be one body. When each member has a posture of gratitude, that community is no longer dominated by fault-finding or blame, but by mutual encouragement and edification. Paul portrays such a community as one where believers “teach and admonish one another with all wisdom, and sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in their hearts to God.” Modern churches sometimes suffer divisions and conflicts, yet if the peace of Christ truly governs the entire community and each member strives to offer praise and thanksgiving to God, quarrels will diminish, and the love to serve one another will overflow.

Thanksgiving is also connected to faith in the future. Those who give thanks do not merely remember past grace; they trust that God will lead them graciously in the future as well. Thus, even amid present trials and difficulties, they respond with gratitude rather than complaint. The Pilgrim Fathers, who landed on unfamiliar shores, experienced significant hardships during their first year, but they still held a thanksgiving service because they believed that “even though it is difficult now, God will lead us to a good outcome.” Pastor David Jang calls this “planting seeds of faith through thanksgiving.” When we end one year with gratitude and prepare for the next, God builds new vision upon that thankful confession, and we see fruit come forth.

In this way, thanksgiving is a faith-based attitude that embraces the past, present, and future, and it serves as a key to worship that glorifies God. Paul’s message in Colossians and the command in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” share the same essence: in every phase of life, we are to look to the grace and peace we already have in Christ and be people of thanksgiving. That thanksgiving must permeate our words and our deeds. Those who live in constant gratitude go beyond merely personal blessings to wield transformative power in their communities and the world. Because in an age rife with complaints, those who live with thanksgiving and praise shine like a light in the darkness.

Therefore, as we celebrate Thanksgiving Sunday and offer our worship, let us go beyond simply saying, “It was a difficult year, but thankfully we made it through.” While that too is a reason for gratitude, on a deeper level, let us first give thanks that “we have been saved and reconciled to God, and have received eternal peace.” Let us then strive to ensure that this gratitude clearly manifests itself in our words, deeds, worship, praise, and the practical exercise of neighborly love. Remembering and proclaiming God’s grace—“singing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in our hearts to God”—should become our everyday practice. By doing so, we can encourage and fortify one another in the body of Christ, which is “called to peace” as one body.

Pastor David Jang often said, “Thanksgiving may begin with small acts, but its impact is never small.” It not only exerts a positive influence on those around us but also rises as a great form of worship before God. One individual or one community living a life of thanksgiving can change the world. Historically, many revivals and awakenings began in communities brimming with thanksgiving and praise. Just as the Pilgrim Fathers, despite their hardships, maintained worship and thanksgiving, and passed that heritage on through generations, we too must never abandon our life of gratitude under any circumstances.

Being called to “do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father” means that our entire being should become worship offered to God. The way to obey this calling is to let the peace of Christ rule in our hearts, to hold fast to His Word, and to glorify Him through praise and good deeds. May the worship we offer now not end as a momentary ritual but permeate our daily lives, producing deeper obedience, praise, and the fruits of thanksgiving. Whether we eat or drink or do anything else, may we give thanks to God the Father in the name of our Lord. Then, in the midst of our confused and turbulent times, we will truly fulfill our calling to be the salt and light of the world. That way, we can step into the coming year—and the one after that—with hope in God’s greater vision for us.

Now, may our thanksgiving, expressed in worship and praise, flow out into our families, churches, society, and the nations. And as Pastor David Jang has said, let us demonstrate our praise and thanksgiving through our deeds, so that God’s justice, love, and peace may be realized on earth. When we live not in mere lip-service praise, but in true worship through our whole life, God’s kingdom will already be at work among us, and we will stand in a place of even greater thanksgiving. As we press on in this manner, surely the new year we face will be a time to experience God’s abundant grace and fruit. The blessing promised to those who give thanks in all circumstances is never in vain. Let us walk this path of faith with joy, continuously offering our sacrifice of thanksgiving to God the Father. Amen.

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David Jang – Da gracias en todo

  1. La esencia de la gratitud
    ¿Qué es la gratitud? A menudo solemos agradecer cuando ocurren cosas buenas en nuestra vida o cuando se cumple lo que deseamos. Sin embargo, el mensaje de gratitud que el apóstol Pablo transmite en Colosenses 3:15-17 es un tanto distinto. Él dice: “Y sed agradecidos”. Es decir, declara que para nosotros, los cristianos, es la voluntad de Dios convertirnos en “aquellos que dan gracias”. Al mismo tiempo, ruega: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”. Lo que nos sugiere este pasaje es que el punto de partida de la gratitud no son nuestras circunstancias externas, sino la paz de Cristo, es decir, la paz espiritual que adquirimos al reconciliarnos con Dios.

La paz que tenemos en la fe es completamente diferente de una simple estabilidad psicológica o un consuelo pasajero que ofrece el mundo. En la expresión “gobierne en vuestros corazones”, se halla el sentido de que debemos colocar la paz que Cristo ya nos ha dado en el centro de nuestro corazón y rendirnos a Su señorío. Y esta paz que obtenemos en Cristo nos guía a dar gracias en todo. El pastor David Jang ha enfatizado en numerosas prédicas y reflexiones que “la gratitud es la fuerza que trasciende las limitaciones y situaciones humanas, y es el fruto de la vida que Cristo nos ha concedido”. La salvación que recibimos por gracia de Dios no solo representa la tranquilidad con respecto al futuro, sino que derrama paz en cada aspecto de nuestra vida presente. Este es un don gratuito que no depende de nuestra justicia, méritos u obras. Solo se nos ha dado por la cruz y la resurrección de Cristo; por ello, lo primero que debemos hacer es agradecer por esta paz espiritual.

Antes de que la paz de Cristo viniera a nosotros, estábamos en un estado de enemistad con Dios en lo espiritual. Nuestro pecado había levantado un muro entre Dios y nosotros, y la relación estaba rota. Pero gracias a que Jesucristo entregó Su vida como ofrenda de reconciliación, nos volvimos amigos de Dios y se abrió el camino para gozar de una paz profunda en nuestro corazón. Esta es la “gracia y paz” de las que habla la Biblia. Si observamos el saludo inicial en la mayoría de las cartas del apóstol Pablo, por lo general incluye expresiones como: “Gracia y paz a vosotros”. Esto demuestra que la gracia y la paz constituyen pilares fundamentales de la vida de fe. Cuando la paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación.

Por tanto, la enseñanza de 1 Tesalonicenses 5:18 de “dad gracias en todo” describe, en última instancia, la actitud de gratitud basada en la paz de Cristo. La gratitud no se reduce a un hábito moral o etiqueta del tipo: “Estoy agradecido porque se cumplió algo”. Nace primero de la consciencia de “haber sido reconciliados con Dios”. El pastor David Jang ha remarcado en diferentes ocasiones que “quien no conoce la gratitud termina siendo un ciego espiritual que no comprende la paz que Dios ha otorgado”. La paz del mundo, meramente humana, puede quebrarse con facilidad ante las adversidades, pero la paz de Dios permanece firme en cualquier circunstancia. Por eso debemos preguntarnos constantemente: “¿Acaso la paz de Cristo está gobernando mi corazón en este momento?”.

En Colosenses 3:15, el apóstol Pablo dice: “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos”. En definitiva, la gratitud es el camino para vivir de manera digna del llamado de Dios y también la llave que promueve la reconciliación dentro de la comunidad eclesiástica. Porque la paz que otorga Cristo no se disfruta únicamente de forma individual, sino que es una bendición comunitaria que deben compartir aquellos que han sido llamados en un solo cuerpo. Cuando todos los miembros del cuerpo, que tienen como cabeza a Cristo, disfrutan de la misma paz, entonces podemos unirnos en “acción de gracias”, no en contiendas o divisiones, sino en comprensión, aceptación y amor mutuo.

Esta paz no se obtiene con nuestro propio esfuerzo, sino exclusivamente por la gracia de Jesucristo. Por eso debemos recordar a diario la gracia de Cristo y convertirnos en quienes dan gracias. Si perdemos esta gratitud, nuestra vida de fe se reseca como un pozo sin agua viva. Cuando la razón de nuestro agradecimiento se basa en nuestra situación, capacidad o en la efímera sensación de alivio que ofrece el mundo y no en Dios, perdemos el motor fundamental de la gratitud. De ahí la insistencia de Pablo en Colosenses: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”.

Tal como el pastor David Jang ha predicado reiteradamente, la gratitud es uno de los indicadores centrales de la identidad cristiana. Quien ha recibido a Jesucristo y ha sido salvo, ineludiblemente lleva en el corazón un espíritu agradecido. No es resultado de algo que nosotros hayamos logrado, sino que nace espontáneamente al reconocer el “hecho de la gracia” que Dios ya nos ha dado. Así, a medida que avanzamos en el camino de la fe, la gratitud que hay en nosotros se va profundizando y enriqueciendo. Y mientras más se arraiga esa gratitud en nuestro ser, en lugar de reinar el temor, la preocupación y la ansiedad, lo hace la paz y el gozo.

En la práctica, cuando el pastor David Jang ha predicado el evangelio en varios países del mundo y ha fundado instituciones educativas y organizaciones de servicio, uno de los principios que siempre ha promovido es “ser personas agradecidas”. Frecuentemente resaltaba: “Dios nos da oportunidades, nos abre caminos y nos provee de todo sin límites, así que primero debemos agradecer y alabar al Señor”. De esta manera, todas las obras de asistencia, los cuidados a los más necesitados y la proclamación de la Palabra a quienes anhelan el evangelio, comenzaron en la “gratitud”. Y es que recordar lo que Dios nos ha dado es la motivación más sana y genuina para nuestro servicio cristiano.

Además, la gratitud no se limita al ámbito espiritual, sino que influye en toda nuestra existencia. Tal como Pablo expresa en Colosenses 3:17: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Esto implica que cada uno de nuestros movimientos puede ser una ofrenda de gratitud al Señor. Si decimos con la boca que agradecemos y, en nuestro diario vivir, no evidenciamos la paz y la gracia de Cristo, es difícil afirmar que realmente estamos dando gracias. Aquellos que llevan la paz de Dios en su interior, naturalmente pueden dar “gracias en todo”, y esa gratitud se refleja en nuestras palabras y acciones, convertidas así en una adoración de vida.

Por encima de todo, para agradecer en todo momento, debemos recordar incesantemente las obras que Dios ha hecho. Si olvidamos la gracia de la salvación que Cristo nos ha dado, perdemos el impulso para expresar gratitud. Por eso Pablo menciona en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros”. Aferrarnos a la Palabra, sin olvidarla, es la clave para recordar siempre lo que Dios ha hecho, aplicarlo a nuestra vida y profundizar las raíces de la gratitud. El pastor David Jang ha subrayado la importancia de la meditación en la Palabra, advirtiendo que “si no contemplamos la Palabra de Dios, en algún momento olvidaremos Su gracia y, en lugar de la paz de Cristo, será la inquietud del mundo la que gobierne nuestro corazón”.

En conclusión, la esencia de la gratitud no depende de nuestra situación externa. La gratitud comienza cuando comprendemos que hemos sido reconciliados con Dios y que, gracias a la cruz de Cristo, hemos recibido la paz espiritual. Cuando esta paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación. Convertirse en un ser agradecido es un componente esencial de la vida cristiana genuina. El punto central que el pastor David Jang ha enseñado continuamente es que el mandato “dad gracias” no es una exigencia que pretenda quitarnos algo, sino más bien una invitación a contemplar la abundancia de la gracia ya derramada, y a disfrutar de esa gracia para dar gloria a Dios.
Entender este orden espiritual y fomentar una “cultura de la gratitud” no solo en la vida personal, sino también en la iglesia y la sociedad, es el punto principal que deseo subrayar en este primer tema. Cuando captamos la “esencia de la gratitud” adecuadamente, la gratitud pasa de ser un mero adorno en la vida de fe a un pilar central. Y para aferrarnos a este centro, hemos de volver nuestra mirada una y otra vez hacia la “paz de Cristo”. Únicamente cuando Su paz rige nuestro corazón, podemos dar gracias en todo y dar gloria a Dios en nuestra vida.

  1. Una vida que se entrega con gratitud
    Ya hemos visto que la gratitud surge de la paz espiritual que nos ha sido dada en Cristo. Ahora, a través de Colosenses 3:16-17, veamos más en detalle cómo se manifiesta concretamente esa acción de gracias en todo. Pablo afirma en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros, enseñándoos y exhortándoos unos a otros en toda sabiduría, cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”. Y en el versículo 17 añade: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Con esto nos está diciendo que toda nuestra vida, tanto lo que decimos como lo que hacemos, debe convertirse en un sacrificio de gratitud a Dios.

En primer lugar, una de las expresiones más directas de la gratitud es la alabanza. Los salmistas siempre daban gloria a Dios con cánticos, y en ocasiones comparaban la alabanza con un “sacrificio de acción de gracias” (véase Salmo 50, etc.). Como dice Hebreos 13:15: “Así que, ofrezcamos siempre a Dios, por medio de él, sacrificio de alabanza, es decir, fruto de labios que confiesan su nombre”. La alabanza es una de las formas más nobles y puras del sacrificio que ofrece el adorador. En varias de sus prédicas, el pastor David Jang ha insistido: “Más grande que el sacrificio de un buey es la alabanza y la gratitud”, recalcando que este tipo de adoración espiritual supera las ofrendas materiales. No es un mero acto externo, sino una adoración espiritual que involucra el corazón, los labios y el espíritu al mismo tiempo.

Resulta interesante que Colosenses 3:16 hable de enseñar y exhortar mutuamente por medio de salmos, himnos y cánticos espirituales. Se cuenta que los creyentes de la Iglesia primitiva, al partir el pan y compartir la mesa, entonaban salmos e himnos juntos (véase Hechos 2). Aquellas alabanzas comunitarias no solo expresaban gratitud y gloria a Dios, sino que también servían como un recurso espiritual para animarse y edificarse mutuamente, empujándose a recibir mayor gracia. Cuando la alabanza llena de gratitud resonaba en la comunidad, el sentido de unidad entre los hermanos y el amor en Cristo se volvían más fuertes.

Si bien la alabanza constituye una de las formas más importantes de expresar gratitud, Pablo no se limita a ello, sino que enfatiza que tanto nuestras palabras como nuestros hechos deben ser una ofrenda de acción de gracias a Dios. Es decir, además de que nuestras palabras sean una alabanza que exalte el nombre del Señor, también todo lo que hagamos en el mundo debe realizarse “en el nombre del Señor Jesús” y, apoyados en Su gracia, agradecer a Dios. En la actualidad, es frecuente que muchos creyentes se sientan llenos de gratitud al cantar en la iglesia, pero apenas salen del templo, sucumben ante la preocupación y las dificultades de la vida, y empiezan a quejarse o sentirse abatidos. Sin embargo, si hemos sido llamados a dar gracias en todo, entonces sin importar dónde estemos o qué hagamos, cada palabra y cada acción deben dirigirse al Señor como un acto de gratitud y alabanza.

El pastor David Jang describe esto como “que nuestra vida se convierta en adoración”. Aunque se asigne un horario específico para el culto, en realidad toda la vida del cristiano ha de ser adoración. Cuando nuestras palabras agradan a Dios, nuestras acciones reflejan el carácter de Cristo y nuestras decisiones buscan cumplir la justicia divina, de manera natural todo lo que hacemos se convierte en una adoración a Dios. Cuando vivimos centrados en Él, la gratitud deja de ser algo reservado para ocasiones especiales y pasa a ser una actitud permanente que brota en cada instante de nuestra existencia.

Asimismo, la vida ofrecida con gratitud se hace aún más evidente cuando cumplimos con la misión que se nos ha encomendado. Pablo señala que cuando nuestras palabras y acciones se hacen “en el nombre del Señor Jesús”, se eleva gratitud a Dios. Es decir, en el servicio a nuestro prójimo, en la evangelización, al enseñar a otros o al realizar cualquier tarea, si nos esforzamos en seguir sinceramente la voluntad y el amor del Señor, eso mismo se convierte en adoración de acción de gracias a Dios. Porque en ese proceso nos rendimos a la soberanía de Dios y le damos la gloria a Él, en vez de tratar de exaltar nuestro propio ego.

En especial, cuando el pastor David Jang ha fundado iglesias, centros educativos y organizaciones de ayuda por todo el mundo, ha resaltado que no se trata solo de alabar con palabras, sino de que la gratitud se refleje en la entrega y la ayuda concreta a los demás. Por ejemplo, establecer escuelas en zonas pobres para ofrecer alimento y educación, visitar a personas cuyos derechos son vulnerados y que viven en la marginación, compartirles el evangelio mientras se atienden sus necesidades reales, o capacitar a quienes anhelan la Palabra para que construyan su propio futuro. Todas estas son expresiones concretas de amor que se hacen “en el nombre del Señor Jesús”. Son ejemplos de cómo “dar gracias a Dios Padre por medio de Él”, según Colosenses 3:17.

Dado que la gratitud abarca tanto nuestra forma de hablar como nuestro obrar, la gratitud auténtica no queda detenida en los labios. Podemos alabar a Dios con salmos e himnos, pero también debemos mirar a nuestro alrededor, servir a los marginados y dar fruto de amor; de esa forma culmina la gratitud que Cristo nos inspira. Las palabras de Pablo: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho”, encierran el maravilloso principio de que hasta los actos más pequeños de nuestra rutina pueden ser presentados a Dios. Solemos pensar que únicamente en acontecimientos grandes y especiales actúa la providencia divina, pero la verdad es que incluso en nuestras costumbres diarias podemos reconocer la soberanía de Dios y darle gracias.

Esto se ajusta perfectamente a la advertencia de 1 Juan 3:18: “No amemos de palabra ni de lengua, sino de hecho y en verdad”. Y concuerda con el pasaje de Santiago 2:17, donde se dice que la fe sin obras está muerta. Al fin y al cabo, la fe se expresa en gratitud y alabanza, y esto desemboca en acciones concretas de compartir y servir. Estamos llamados a esforzarnos para que nuestras palabras y nuestros actos, nuestro lenguaje y nuestro comportamiento diario, sean renovados en Cristo y muestren una gratitud que honre a Dios.

Entonces, ¿cómo se expresa de forma tangible esta vida de gratitud? El pastor David Jang explica que “la gratitud comienza cuando recordamos la gracia que hemos recibido y se completa cuando esa memoria florece en acciones”. Es decir, todo arranca al recordar la salvación que Dios nos concedió, la cruz de Cristo y el amor que nos reconcilió con Él, la bendición de pertenecer a la comunidad de fe y las múltiples formas en que hemos sido bendecidos. Y no basta con guardar ese recuerdo en el corazón; hay que manifestarlo activa y visiblemente, compartiéndolo con los demás. Por ejemplo, es fundamental expresar esa gratitud a través de la alabanza, pero, aún más, dedicar nuestro tiempo, talentos y recursos a la obra del reino de Dios y al servicio del prójimo con alegría, también es gratitud en acción.

Además, el pastor David Jang ha llamado la atención acerca de nuestros hábitos lingüísticos. Señala que las palabras que brotan de un corazón lleno de gratitud son distintas. En el entorno secular escuchamos con frecuencia quejas, lamentos, murmuraciones y palabras cargadas de desánimo. Pero quienes son agradecidos en todo, incluso en medio de la adversidad, son capaces de reinterpretar las situaciones con una perspectiva positiva y proclamar: “Confiamos en que Dios nos permitirá ver su bondad”. Esto no significa negar la realidad o cerrar los ojos ante el sufrimiento, sino aferrarse a la paz de Cristo y confiar en Su bondad. Así se materializa una “adoración en forma de gratitud” a través de nuestras palabras, generando una influencia espiritual que da ánimo y esperanza a los demás.

Del mismo modo, nuestras acciones también se transforman bajo la gratitud. Quien no es agradecido tiende a poner su propio interés en el centro y a sacrificar a otros para su conveniencia, sin preocuparse por los demás. Sin embargo, quien da gracias en todo recibe tal plenitud de la gracia de Dios que, con gozo, atiende las necesidades de otros y procura cubrirlas. Así devolvemos al Padre el amor que nos dio, y, en definitiva, expresamos gracias a Dios Padre por medio de Jesucristo. Pablo lo subraya en las palabras “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús”. Donde sea que estemos, aunque nadie nos vea, vivimos constantemente ante los ojos de Dios, y podemos mantener una vida de gratitud.

La historia del Día de Acción de Gracias también surgió de esta “vida de gratitud” llevada a la práctica. Se cuenta que cuando, en 1620, los “Padres Peregrinos” (Pilgrim Fathers) llegaron en el Mayflower buscando libertad religiosa, lo primero que hicieron, pese al crudo invierno y las duras circunstancias, fue construir una iglesia para adorar a Dios, fundar una escuela bíblica para la educación en la fe y preparar sus hogares. Aun así, la primera cosecha fue escasa, y muchos murieron de hambre y enfermedades. Sin embargo, ofrecieron un culto de acción de gracias. Aun con tantas penurias y carencias, confiaban en que Dios los guiaba y los salvaba. Esa es la esencia que ha perdurado más de 400 años en la tradición del Día de Acción de Gracias.

El pastor David Jang menciona que la sociedad estadounidense usa la expresión “Thank you” de forma cotidiana, y la describe como parte de una “cultura influenciada por los cristianos”. Originalmente, la gratitud es un valor central de la fe cristiana, y aquellos que han conocido la gracia de Dios expresan gratitud en todo. Cuando las personas dicen “Gracias” a quienes les han ayudado, en el fondo están reconociendo que Dios actúa tras bambalinas y realiza el bien a través de la gente. Por ende, para arraigar una “cultura de gratitud” se necesita que, en nuestro interior, la paz de Cristo se establezca firmemente y nuestro comportamiento refleje el anhelo de glorificar a Dios.

Aunque no todas las naciones celebran el Día de Acción de Gracias de la misma manera que Estados Unidos, el significado esencial de ese día, es decir, recordar lo que Dios ha hecho y alabarlo con gratitud, es un modelo valioso para todo cristiano. Al margen del lugar o la época en que vivamos, también nosotros podemos rememorar la gracia de Dios, compartirla con los demás y dedicarnos a la obra de Su reino y Su justicia. El ministerio “C12, G20” que propone el pastor David Jang obedece a esa misma idea: a través de la Iglesia, la educación, el servicio y la misión, se busca encarnar el amor de Dios. Al establecer tal visión y llevarla a cabo, se ejemplifica lo que significa vivir “dando gracias a Dios Padre por medio” de Jesús, tanto en palabra como en acción.

La exhortación de Pablo de “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un desafío sagrado para nosotros. No basta con dar gracias dentro de la Iglesia; hemos de hacerlo también en el hogar, en el trabajo, en la sociedad, y en cualquier parte del mundo en que nos encontremos, usando un lenguaje y un comportamiento que honren a Dios. Cuando vivimos de este modo, el mundo ve en nosotros la belleza de Dios y se cuestiona acerca de la esperanza y la paz que nos habitan. De ese modo, tal vez se abran también al camino del evangelio.

Asimismo, vivir dando gracias a Dios produce unidad en la comunidad de fe. “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos” (Colosenses 3:15). Hemos sido llamados a ser un solo cuerpo. Cuando todos los miembros de ese cuerpo adoptan una actitud de gratitud, en lugar de culpabilizar o criticar, procuran exhortarse y edificarse unos a otros. Pablo describe esa comunidad como aquella donde “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales” se enseñan y aconsejan unos a otros con toda sabiduría. Hoy en día, muchas iglesias sufren por divisiones y conflictos, pero si la paz de Cristo gobierna toda la congregación y cada miembro se dedica a alabar y agradecer a Dios, el conflicto se disipa, se fortalece el amor y se sirven mutuamente.

La gratitud también se relaciona con la fe en el futuro. Quien agradece no solo recuerda la gracia del pasado, sino que confía en que Dios seguirá guiando con bondad los días venideros. Por eso puede responder con agradecimiento, en lugar de queja, en medio de la adversidad del presente. Tal como los Peregrinos, que, a pesar de las enormes dificultades al pisar una tierra desconocida, ofrecieron culto de gratitud porque creían que, aunque su presente era sombrío, Dios continuaría conduciéndolos. El pastor David Jang lo denomina “sembrar semillas de fe a través de la gratitud”. Cuando terminamos un año con gratitud y nos preparamos para el siguiente de igual forma, Dios planta en esa declaración de gratitud una visión nueva y nos da frutos.

Así, la gratitud se convierte en una actitud de fe que abarca el pasado, el presente y el futuro, y en la clave de la adoración que glorifica a Dios. El mensaje de Pablo en Colosenses y el mandato de 1 Tesalonicenses 5:18, “Dad gracias en todo”, coinciden en lo mismo: que, en cada etapa de la vida, recordemos la gracia y la paz que tenemos en Cristo y vivamos como personas agradecidas. Además, esa gratitud debe impregnar nuestras palabras y nuestras acciones. Quienes viven de esta manera se convierten, más allá de lo individual, en agentes capaces de transformar comunidades y sociedades, porque en un tiempo lleno de quejas, los que muestran gratitud y alaban a Dios son como luz en la oscuridad.

Por eso, en este Día de Acción de Gracias, cuando nos presentamos ante Dios en adoración, no nos limitemos a decir “gracias por haber sobrevivido a un año difícil”. Aunque esto también es motivo de gratitud, debemos ir más profundo y agradecer primero que hemos sido salvados, reconciliados con Dios y que nos ha sido otorgada una paz eterna. Luego, nos corresponde esforzarnos para que esta gratitud se evidencie en nuestra forma de hablar, en nuestras acciones, en nuestra adoración y alabanza, y también en nuestro amor práctico hacia los demás. Recordar las obras de Dios y cantarlas, es decir, “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”, ha de ser parte de cada día de nuestra vida. Y así, podremos formar en la comunidad, que ha sido llamada como un solo cuerpo, una cultura de gratitud donde nos animamos mutuamente.

El pastor David Jang lo recalca siempre: “La gratitud puede comenzar con un gesto pequeño, pero su repercusión no es nada pequeña”. No solo influye de forma positiva en quienes nos rodean, sino que delante de Dios es una adoración grandiosa. La vida de gratitud de una persona o de toda una comunidad puede cambiar el mundo. Históricamente, en muchas ocasiones los avivamientos y despertares espirituales han surgido en comunidades llenas de gratitud y alabanza. Así como la tradición de los Peregrinos que, en medio de la penuria, continuaron adorando y agradeciendo se mantiene viva hasta hoy, también nosotros debemos perseverar en la gratitud, independientemente de las circunstancias actuales.

La exhortación “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un llamado a que todo nuestro ser se convierta en adoración a Dios. Y el camino para obedecer a este llamado consiste en permitir que la paz de Cristo gobierne nuestro corazón, aferrarnos plenamente a Su Palabra y glorificar a Dios mediante la alabanza y las buenas obras. Ojalá el culto que ofrecemos hoy no se limite a un acto puntual, sino que penetre en nuestra vida diaria, produciendo frutos más profundos de obediencia, alabanza y gratitud. Donde sea que estemos y lo que sea que hagamos, demos gracias al Padre en el nombre del Señor Jesús. Este es el mensaje valioso de Colosenses 3:15-17 y la esencia de la vida evangélica que el pastor David Jang ha promovido incansablemente alrededor del mundo.

A todos los que estáis reunidos hoy, espero que, incluso ante las dificultades que nos han sacudido en la era del coronavirus o ante las pruebas y el dolor personales, respondamos con “amén” al mandato divino de “dad gracias en todo”. Ciertamente no es un precepto sencillo ni trivial, pero si comprendemos que ya habita en nosotros la paz de Cristo, es posible. Y al apoyarnos en esta paz, podemos dar gracias a Dios en toda palabra y acción —“sea de palabra o de hecho”— y brillar como luz y sal en medio de la confusión de nuestra época. Así podremos también encarar el nuevo año y los sucesivos con la confianza de que Dios desplegará un propósito mayor, avanzando con pasos de fe.

Que la adoración y la alabanza que ofrecemos hoy con gratitud se extienda hacia nuestros hogares, la Iglesia, la sociedad y las naciones. Y, como dice el pastor David Jang, manifestemos con obras el sacrificio de gratitud y alabanza que hemos recibido, para que la justicia, el amor y la paz que Dios desea se encarnen en esta tierra. Cuando nuestra alabanza no sea solo de palabra, sino que ofrezcamos toda nuestra vida en auténtica adoración, el reino de Dios ya estará operando en medio de nosotros. Y entonces podremos dar gracias aún más abundantemente. Si nos esforzamos en recorrer este camino, seguramente entraremos en un nuevo año rebosante de la gran gracia y el fruto que Dios nos ha prometido. La bendición reservada para quien da “gracias en todo” nunca será en vano. Sigamos este camino de fe con gozo y elevemos continuamente nuestro sacrificio de gratitud al Padre. Amén.

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Le Roi qui est venu dans l’humilité – Pasteur David Jang

1. La venue de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.

Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.

Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».

À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.

Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.

Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.

Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.

Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.

Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »

À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.

Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.

Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.

Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »

En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.

De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.

2. Le mystère de l’Incarnation

Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».

En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.

Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.

Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.

En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.

Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.

Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.

Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.

En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.

Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.

Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.

Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.

Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.

Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.

Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.

Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.

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The King Who Came to the Lowly Place –Pastor David Jang


1. The Coming of Jesus Christ

Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.

He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.

Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”

From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.

Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.

However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.

This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.

When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.

Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”

From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.

Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.

This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.

Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”

In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.

This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.


2. The Mystery of the Incarnation

Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”

He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.

Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.

In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.

In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.

He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.

Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.

In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.

Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.

Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.

As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.

In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.

Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.

Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.

Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.

Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.

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El Rey que vino a los lugares bajos – Pastor David Jang

1. La venida de Jesucristo

El pastor David Jang ha dedicado mucho tiempo al estudio de los Evangelios, prestando especial atención a la historia del nacimiento de Jesucristo que aparece en Mateo 2 y al modo en que “el Hijo de Dios” llega a este mundo. Uno de los temas centrales que él enfatiza es la “colisión entre lo que ya ha sucedido (already) y lo que todavía no se ha cumplido (not yet)”. Si observamos Mateo 2, vemos que los sabios de Oriente, que eran gentiles, reconocen mediante la señal de la estrella que el Mesías “ya” había nacido, y se regocijan y lo adoran; sin embargo, los líderes religiosos judíos—entre ellos el sumo sacerdote y los escribas—revelan la distancia que hay entre ellos y la realidad, pues piensan que el Mesías “todavía” no ha llegado. En esta escena, el pastor David Jang ve tanto la trampa en la que puede caer hoy la Iglesia, como la esperanza que debemos sostener.

Él primero se pregunta por qué el sumo sacerdote y los escribas de Judea no pudieron aceptar que el Mesías “ya había venido”. Tenían fuertemente arraigada la imagen de Daniel 7:13 (“…vi en las visiones nocturnas, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre…”), así como las profecías de Isaías 66:15-16, en las que el Día del Señor aparece con “carros de fuego” y “llamas ardientes”. Además, como el pastor David Jang menciona con frecuencia, se hacía hincapié en el aspecto real y majestuoso del Mesías que “venía sobre las nubes”, en la manifestación regia que llegaría con el sonido de las trompetas de los ángeles. Por ello, no supieron reconocer al Mesías que en realidad nació en el humilde pesebre.

Los líderes religiosos, con su mentalidad de “pueblo elegido” y aferrados a la expectativa de un “Mesías majestuoso” de antaño, no supieron renunciar a su idea preconcebida. De modo que, aun cuando los sabios de Oriente les hablaron del “Mesías que ya había venido”, se resistieron a creerlo. El pastor David Jang interpreta esto como “la tragedia que se produce cuando la visión humana está limitada y solo mira lo alto”. De hecho, en Mateo 2:4-6, cuando el rey Herodes les pregunta: “¿Dónde ha de nacer el Cristo?”, los sumos sacerdotes y los escribas finalmente consultan Miqueas 5:2 (“Pero tú, Belén Efrata, pequeña para estar entre las familias de Judá…”). Y entonces se percatan de que había una profecía en un profeta menor que anunciaba que el Mesías vendría de la pequeña aldea de Belén, un lugar muy humilde. El pastor David Jang subraya que, con todo, “no habían prestado suficiente atención a la profecía sobre el Mesías que vendría con humildad y vaciamiento (Miqueas 5:2)”.

En este punto, el pastor David Jang enumera varios aspectos que la Iglesia de hoy debe considerar. En primer lugar, advierte que si la Iglesia persigue únicamente “el esplendor y el éxito”, terminará por no percibir la imagen de Jesucristo que se revela en los lugares humildes. Si solo se presta atención al “Rey glorioso” que anuncian los grandes profetas del Antiguo Testamento, sin tomar en serio lo que enseñan los profetas menores acerca de que el Mesías vendrá en la bajeza, corremos el riesgo de quedar fuera de la historia de salvación. En segundo lugar, el camino que recorrió Jesús fue el de la humildad y el del “vaciamiento de sí mismo”. Los que acudieron a adorar al niño Jesús, que nació y fue recostado en un pesebre, fueron gentiles. Paradójicamente, quienes se jactaban de ser el “pueblo elegido” se posicionaron del lado del poderoso Herodes, con la actitud de “todavía (not yet)”, intentando asesinar al Mesías.

El pastor David Jang luego se detiene en la escena en que los sabios de Oriente ofrecen “oro, incienso y mirra” (Mt 2:11), y enseña que en estos tres regalos se refleja la triple función de Cristo. El oro representa la autoridad real y la monarquía eterna; el incienso simboliza el oficio sacerdotal, porque en los sacrificios del Antiguo Testamento el incienso se relacionaba con la santidad de Dios y con la ofrenda que hacía el sumo sacerdote. La mirra, por su parte, era una especia usada para embalsamar cadáveres, lo que alude a la “resurrección” y a la “vida eterna” que vence la muerte. Así, el pastor David Jang subraya que en los dones de los sabios está el profundo símbolo del evangelio: Cristo es Rey, es Sumo Sacerdote y, en última instancia, es el que vence la muerte.

No obstante, el capítulo 2 del Evangelio de Mateo no concluye aquí. Herodes, al darse cuenta de que los sabios de Oriente no habían cumplido con lo que él pidió, ordena la cruel matanza de todos los niños varones de dos años para abajo en Belén y sus alrededores (Mt 2:16). El pastor David Jang, a partir de esta escena, afirma que “el mal jamás se queda de brazos cruzados, y cuando llega el verdadero Rey, el rey falso siente terror”. Una de sus anécdotas favoritas para ilustrar este hecho es la comparación con un “pasajero que se sienta en el tren sin billete; cuando aparece el verdadero dueño del asiento, el intruso se asusta e intenta echarlo de cualquier manera”. En otras palabras, los poderes de este mundo y las fuerzas del mal son ocupantes ilegítimos, y cuando llega el verdadero dueño, Jesucristo, hacen todo lo posible por rechazarlo.

Esta historia hace eco con el libro de Éxodo, donde el faraón ordenó la muerte de los niños varones hebreos al nacer Moisés. El pastor David Jang explica que “Satanás siempre ha temido al pueblo de Dios y desde el principio ha buscado matarlo”. Sin embargo, las comadronas hebreas que temían a Dios se ingeniaron para salvar a los niños (Éx 1:20-21), y así la historia de salvación no se truncó. De la misma manera, en el nacimiento de Jesús se ve un patrón semejante. José, obedeciendo las indicaciones divinas, huye a Egipto con el niño para proteger la vida del Mesías (Mt 2:13-15).

Cuando predica sobre este pasaje, el pastor David Jang menciona con frecuencia la frase “la lucha intensa por sostener la historia”. Desde que Jesús nació en la tierra, en lugar de ser bien recibido, fue perseguido por el poder humano y afrontó la amenaza de muerte. Pero el plan de Dios no fracasó. El Salvador que llegó a este mundo tenía que sobrevivir, y para ello José y María respondieron rápidamente, cargando con la responsabilidad de huir. Sólo cuando Herodes murió, Jesús pudo regresar a la tierra de Israel (Mt 2:19-21). Incluso entonces persistía el peligro, por lo que, a través de otro sueño, reciben nuevas instrucciones (Mt 2:22) y terminan viviendo en Nazaret de Galilea.

El pastor David Jang enfatiza el significado de esta “Nazaret”. Explica que la palabra hebrea para “renuevo”, Netzer (NZR), aparece en Isaías 11:1 (“Saldrá una vara del tronco de Isaí, y un vástago retoñará de sus raíces…”). Así, el hecho de que finalmente Jesús fuese a Nazaret (NaZaReth) en Galilea es una realización simbólica de la profecía de que el Mesías sería el “vástago” que brotaría de la raíz de Isaí, el antepasado del rey David. Por ello, en Mateo 2:23 dice: “y vino a habitar en la ciudad que se llama Nazaret, para que se cumpliera lo que fue dicho por los profetas: ‘Será llamado nazareno’”.

A través del capítulo 2 de Mateo, el pastor David Jang expone para nosotros el siguiente mensaje. Primero: el Mesías vino de un lugar inesperadamente humilde. Segundo: los reyes falsos siempre temen y rechazan al verdadero Rey. Tercero: Dios jamás permite que la historia de salvación se interrumpa. Mediante los sabios de Oriente, mediante la fe y la obediencia de José y María y a través de las profecías de Isaías, Miqueas y Jeremías, finalmente Dios cumple la humillación del Mesías. Cuarto: por lo tanto, también nosotros hemos de poseer la “sabiduría que obedece” y la “fe humilde”. En particular, el pastor David Jang advierte que, cuando la Iglesia descuida el cuidado de los que no tienen poder y de aquellos que están en lugares bajos, puede perder la “presencia humilde” del Señor, tal como les sucedió a los sumos sacerdotes y escribas en la historia.

De este modo, el pastor David Jang no ve Mateo 2 simplemente como un “relato del nacimiento de Jesús”, sino como un capítulo imponente en el que se libra una guerra espiritual y se realiza el plan salvador de Dios. Al mismo tiempo, nos advierte que si nuestro enfoque se inclina solo hacia la vanagloria y el poder secular, podemos dejar de descubrir “la pequeña aldea de Belén” y a “Jesús, que no se aferró a su igualdad con Dios”. Para él, el evangelio no se reduce exclusivamente a la cruz y la resurrección, sino que abarca “desde la encarnación (nacimiento) hasta la ascensión”, un todo amplio. Enseña que debemos comprender correctamente la historia del nacimiento, ya que es el punto de partida para disfrutar de la plenitud del evangelio.

Esta enseñanza ha tenido gran eco en la Iglesia actual, pues la sociedad moderna también tiende a perseguir el “éxito”, la “prosperidad” y el “poder”. Muchos creyentes se dejan deslumbrar fácilmente por “lo grande y lo vistoso”, pero el Salvador eligió la aldea más pequeña y un pesebre precario. El pastor David Jang dice que esto es “el sistema de valores invertido de Dios”. El mundo desea ascender a lo más alto, pero Cristo descendió al lugar más humilde. El mundo busca poseer más riquezas y fama, mientras Cristo se despojó de su gloria y tomó forma de siervo. Y, a través de ese camino, abrió para toda la humanidad la senda de la salvación y la vida eterna.

El pastor David Jang explica que los sabios de Oriente llegaron hasta el niño Jesús siguiendo la estrella gracias a su “sincero anhelo y a la guía de Dios”. Ellos no pertenecían a la tradición religiosa judía, pero tenían sed de la verdad y recibieron la revelación de Dios a través de la señal cósmica de la estrella. Además, obedecieron las indicaciones divinas en lugar de la orden del rey, volviendo por otro camino (Mt 2:12). Según el pastor David Jang, esta escena muestra “lo que es la verdadera obediencia, incluso si se trata de un gentil”. Así lo interpreta: “No importa el trasfondo religioso o la posición social: quien esté abierto a la voluntad de Dios encontrará finalmente a Jesucristo”.

En suma, la enseñanza central que el pastor David Jang transmite a partir de Mateo 2 es el significado de la encarnación de Dios que irrumpe “en la forma más baja” en este mundo lleno de pecado, y cómo la reacción de cada corazón ante esta humillación marca el sendero de la salvación. Él resume el tema principal de este capítulo como “El Altísimo que desciende a lo más bajo”. Tal vez sea lo opuesto a lo que solemos imaginar como “una salvación esplendorosa”, pero en ello radica la gloria del evangelio y el misterio de la salvación de la humanidad. Quienes no acogieron este misterio—fuesen líderes religiosos o personas con gran poder—no reconocieron al Mesías, sino que se convirtieron en enemigos suyos. Nos insta, por tanto, a reflexionar en ello.

Estas reflexiones se convierten en un fundamento para que el pastor David Jang llame a la Iglesia y a los creyentes de hoy al arrepentimiento y a un nuevo comienzo. Reitera la pregunta: “¿De veras nos regocijamos por la venida de Jesucristo, o amamos el éxito y el poder terrenales y añoramos solo un lado del ‘Rey glorioso’?” Y pide a sus oyentes que, si de verdad desean seguir el evangelio, mediten profundamente en el mensaje de la humillación de Mateo 2.

2. El misterio de la encarnación

El pastor David Jang reconoce que el evangelio puede resumirse en “la cruz y la resurrección”, pero insiste en que eso no es suficiente. Para él, el evangelio consiste en un solo y perfecto fluir que incluye “la encarnación (nacimiento), el sufrimiento, la cruz, la resurrección y, finalmente, la ascensión”. “Y el Verbo se hizo carne y habitó entre nosotros…” (Jn 1:14) no narra un mero nacimiento, sino el hecho asombroso de que la eterna Palabra irrumpió en este mundo pecador. El pastor David Jang llama la Navidad “la festividad más básica y esencial para meditar en la venida de Jesucristo”, precisamente por este motivo.

Partiendo de Juan 1:1 (“En el principio era el Verbo…”), enlaza este pasaje con 1 Juan 1:1 (“lo que hemos oído, lo que hemos visto con nuestros ojos, lo que hemos contemplado y palparon nuestras manos…”) y con la confesión del apóstol Pablo en Filipenses 2:7 (“…se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, hecho semejante a los hombres”). Todo converge en el significado de la “encarnación” del Hijo de Dios en el mundo. En particular, cuando Pablo menciona la kenosis (vaciamiento) de Jesucristo en Filipenses 2, el pastor David Jang subraya que “el hecho de no aferrarse a la igualdad con Dios y su disposición a humillarse constituyen el punto de partida del evangelio”. Si Jesús hubiera venido a la tierra con la forma más gloriosa y temible—como un emperador imponente—tal vez la humanidad lo habría recibido únicamente con temor y una obediencia forzada, en lugar de un mensaje de amor. Sin embargo, nació en un establo, creció como un hombre común de Galilea y, a lo largo de ese proceso, asumió en carne propia el dolor y las limitaciones de la humanidad.

El pastor David Jang señala que esto prueba que “el cristianismo no es meramente una religión que enseña conceptos metafísicos, sino un mensaje de amor que entra de lleno en la vida real y en el sufrimiento humano”. Cada Navidad, nos invita a preguntarnos “si nuestra fe realmente sirve con humildad desde los lugares más bajos”. Cuanto más grande se hace una Iglesia, y cuanto mayor es su presupuesto o cuando presume de tener muchos miembros, mayor es el peligro de que deje de ver al niño Jesús recostado en el pesebre.

Así, al predicar acerca del amor de Dios revelado en la encarnación, el pastor David Jang suele citar 1 Juan 4:9 (“En esto se mostró el amor de Dios para con nosotros, en que Dios envió a su Hijo unigénito al mundo para que vivamos por él”). El hecho de que Dios haya entrado en un mundo lleno de pecado y sufrimiento es, por sí mismo, la clave de la salvación. La cruz es el lugar donde ese amor finalmente se muestra en su culmen; a su vez, la resurrección atestigua que ese amor venció incluso la muerte. Pero el pastor David Jang va un paso más allá y destaca también la importancia de la “ascensión”. Si omitimos el hecho de que Cristo, tras vencer la muerte, ascendió con gloria al cielo, corremos el riesgo de encerrar la fe cristiana en el plano de la realidad mundana y tergiversar la era del Espíritu Santo y la misión de la Iglesia.

En Mateo 28, Jesús da la “Gran Comisión” (“Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones…”, Mt 28:19-20) y, en Hechos 1, asciende al cielo a la vista de los discípulos (Hch 1:9). Según el pastor David Jang, esto demuestra que “la historia de salvación que empezó en la tierra con la encarnación se expande universalmente con la llegada del Espíritu Santo”. Y en ese proceso, la Iglesia proclama el evangelio en todo el mundo en el nombre de “Jesús de Nazaret”. El hecho de que “Nazaret” sea un lugar poco prestigioso y casi desconocido resalta aún más la gloria de Dios de manera paradójica, y este es un punto clave en la enseñanza del pastor David Jang.

El pastor David Jang muestra su preocupación porque los creyentes de hoy a menudo comprenden “la cruz y la resurrección” pero consideran “la encarnación y la ascensión” como simples festividades navideñas o como breves menciones tras la Pascua. Sin embargo, subraya que para que el evangelio sea completo no puede faltar ni la “encarnación” ni la “ascensión”, que le dan más claridad a la cruz y la resurrección. El Verbo se hizo carne y llevó una vida humana; así, el sufrimiento de la cruz no fue un simple “espectáculo divino”, sino el acto salvífico por el cual asume y redime todo el sufrimiento humano. Y gracias a la ascensión, Jesús deja claro que no es un simple “maestro admirable” o “líder moral”, sino verdaderamente Rey y Señor. Esa realeza, a su vez, se imparte a la Iglesia por el Espíritu Santo y se despliega en la misión de salvar al mundo.

Cuando el pastor David Jang añade “sufrimiento, cruz y ascensión” a la expresión “encarnación y resurrección”, instando a comprender la vida y la obra de Jesús de forma integral, enseña que no hay que reducir la fe cristiana a fragmentos. Dicho de otro modo, sin la encarnación, la cruz corre el peligro de perder la “autenticidad” de la identificación de Jesús con nuestro dolor; si solo se habla de la resurrección y se omite la ascensión, es posible que no proclamemos la gloria definitiva de Cristo ni la realeza de Dios como corresponde.

Esta enseñanza se traduce en acciones concretas dentro de la predicación del pastor David Jang. Primero, anima a los creyentes a buscar y servir a los “pobres y marginados” en Navidad. Dado que la encarnación ocurre en un “lugar humilde y sin poder”, la Iglesia también debe poner en práctica el amor partiendo de lo bajo. Segundo, enfatiza que la proclamación de “el Señor vive” debe continuar después de la Pascua; la Pascua no es un final, sino el principio de algo nuevo, y debemos recordar que el Señor resucitado sigue actuando en el presente. Tercero, subraya que no debemos olvidar el sentido de la ascensión. Cristo venció plenamente y se sentó a la derecha de Dios, así que la Iglesia no ha de caer en la desesperanza; más bien, debe esperar la segunda venida del Señor y comprender que es enviada al mundo por el Espíritu Santo.

El pastor David Jang también reinterpreta la tensión entre el “ya y el todavía no” del Reino de Dios a través del ciclo de encarnación, cruz, resurrección y ascensión. Afirma: “Con la venida de Jesús, el Reino de Dios ya ha llegado. Pero aún no se ha consumado”. De modo que la Iglesia vive en esa tensión gozosa del Reino presente, a la vez que anhela la consumación total que ocurrirá con la segunda venida de Cristo. Si perdemos esa tensión, es fácil que la fe se transforme en un mero “consuelo romántico, desconectado de la realidad”, o en otro extremo, que persiga únicamente logros terrenales y caiga así en otro tipo de corrupción.

En definitiva, el pastor David Jang enseña que cada creyente ha de “asimilar esa Verdad y Amor encarnados” que es Jesús. Si la Iglesia persigue las riquezas y el poder del mundo y se equivoca en comprender al Mesías, puede terminar convirtiéndose en otro Herodes. Y la historia de los líderes religiosos y el rey mundano que pretendieron matar al “Mesías que ya había venido” en la época del nacimiento de Jesús podría repetirse hoy. Esta es la razón por la que necesitamos conocer rectamente el evangelio de Jesucristo y recibir de manera equilibrada la transmisión del milagro de la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión.

Como a menudo recalca el pastor David Jang, “el evangelio es amor y es vida”. Ese amor se revela en el vaciamiento de sí mismo al venir como un niño, y esa vida se manifiesta como poder eterno en la resurrección y la ascensión que superan la muerte. Para que la Iglesia recorra este camino de amor y de vida, debe contemplar al “Hijo de Dios que vino a los lugares bajos” y reconocer que este sendero no es nada fácil. Porque el mal del mundo jamás se rinde pacíficamente. Tal como sucedió en Mateo 2, las fuerzas satánicas se empeñan constantemente en rechazar a Jesucristo y amenazan a los creyentes. De ahí que el pastor David Jang nos enseñe a permanecer unidos y a pedir la sabiduría de Dios—temer al Señor y discernir el mal.

De esta forma, el mensaje del pastor David Jang no se reduce a “creamos en Jesús”. Más bien, plantea la pregunta profunda: “¿Conocemos de verdad a Jesús? ¿Estamos preparados para ver y seguir el plan de Dios contenido en su nacimiento, su vida, su muerte, su resurrección y su ascensión?” Para responder a esa pregunta, debemos mirar de forma integral la paradoja de la humildad que se halla en Mateo 2, el misterio de amor contenido en la encarnación, el poder salvador confirmado en la cruz y la resurrección, y la esperanza de la segunda venida declarada mediante la ascensión de Jesucristo.

El pastor David Jang define la Navidad como “el acontecimiento en que el amor de Dios descendió hasta lo más bajo de la vida humana”. Sin encarnación, la cruz es incompleta; sin la cruz, la resurrección sería solo un milagro superficial; y sin la ascensión, la resurrección podría quedar reducida a un suceso puramente terreno. Por ello, él presenta la vida de Jesucristo “desde el nacimiento hasta la ascensión” como un “cuerpo único del evangelio”. Dentro de este marco, los creyentes aprenden humildad y obediencia, ven el amor divino que llega a los más humildes y, al mismo tiempo, proclaman la fuerza salvadora que vence a la muerte y el señorío universal de Jesucristo.

El pastor David Jang insiste en que si deseamos “transmitir de verdad el evangelio” a los de dentro y fuera de la Iglesia, debemos presentar integralmente la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión. Y la razón por la que empieza explicando Mateo 2 es porque el nacimiento de Jesús no sucedió en una cuna regia, sino que el rey impío intentó matarlo, obligándolo a huir a la tierra extranjera de Egipto. Esa es la verdad paradójica de la salvación cristiana. A veces, cuando oímos “Jesús, el Rey de paz”, nos imaginamos grandes y espléndidos templos y cultos llenos de gloria; sin embargo, el verdadero evangelio nos muestra al Señor despojándose hasta la forma de un siervo. Nació en un pesebre, vivió rodeado de los pobres, fue perseguido por las autoridades de su tiempo y murió crucificado. Pero su resurrección y ascensión vencieron el poder del pecado y de la muerte. El pastor David Jang recalca una y otra vez que este es el auténtico evangelio universal, el gran “drama de la inversión divina” en la historia humana manchada por el pecado.

Tal mensaje tiene un inmenso impacto en la evangelización y en la vida comunitaria de la Iglesia actual. Sin un servicio a los marginados y sin compartir el sufrimiento humano, no estamos transmitiendo fielmente el espíritu del nacimiento de Cristo. Pero si solo hablamos de enseñanzas morales sin proclamar la cruz, tampoco anunciamos el evangelio. Por otra parte, si no declaramos el señorío de Dios a través de la resurrección y la ascensión, el cristianismo se convierte en un simple “movimiento terrenal”.

La lección que el pastor David Jang nos deja es esta: “No conozcamos el evangelio de forma parcial, sino miremos a Jesús en su plenitud”. Y vivamos de tal modo que el asombro de la encarnación—que comenzó en Nazaret, un lugar humilde—continúe entre nosotros hoy. La historia de Dios, que empezó en Nazaret, se ha extendido hasta la Iglesia y los creyentes de todo el mundo. Por ello, el pastor David Jang abre Mateo 2 una y otra vez, enfatizando: “El Mesías ya vino y sigue obrando entre nosotros. Recordemos su senda de humildad, adoremos, amemos a nuestro prójimo y proclamemos la verdad en el mundo. Ese es el mensaje global del evangelio cristiano, que abarca desde la encarnación hasta la ascensión y que el pastor David Jang se ha esmerado por preservar y anunciar constantemente”.

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Détruisez ce temple – Pasteur David Jang


1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix

Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.

Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.

Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode.
Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.

Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.

Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.

À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.

Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.

En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.

David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».

C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.

Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).

Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.

Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.

David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.

Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».

Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.

En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.


Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église

Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.

Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.

Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.

Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).

David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.

Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.

Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.

Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.

Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.

Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.

Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.

Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.

De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.

Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.

Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.

Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.

L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.

David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.

De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.

En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.

David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.

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“Tear Down the Temple” – Pastor David Jang


1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross

Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.

Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.

Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.

Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.

This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”

At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.

In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.

So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.

As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.

This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”

In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).

Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.

Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”

Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.

Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”

Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.

In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.


Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church

It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.

Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.

However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”

In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).

Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.

Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.

Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.

To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.

Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.

On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”

Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.

Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.

Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.

The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.

In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.

Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.

In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”

Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.

Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.

In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.

Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.

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“Demoler el Templo” – Pastor David Jang


1. El desafío de “destruid este templo” y el espíritu de la cruz

Entre los numerosos ministerios que Jesús mostró durante su vida pública, uno de los más impactantes fue el incidente de la purificación del Templo de Jerusalén. En Juan 2, vemos que Jesús subió a Jerusalén para la Pascua y, al encontrar a los comerciantes dedicados a vender animales para el sacrificio (bueyes, ovejas y palomas) en el patio del templo, los expulsó y volcó sus mesas. Con este acto simbólico, denunció de frente los abusos del poder religioso de la época. Los judíos, para ofrecer sacrificios, necesitaban bueyes, ovejas o palomas, y los cambistas que se encontraban en el patio del templo aprovechaban la ocasión para venderlos a precios exagerados. Peor aún, si alguien traía un animal de fuera, se le declaraba con algún defecto para no permitirle el acceso, con lo que se obligaba a comprar allí mismo. Así, el sistema religioso establecido convertía la casa de Dios en un mercado de dinero y poder, explotando incluso a los más pobres.

Este episodio expone abiertamente los problemas de la familia sacerdotal de entonces, en particular la familia de Anás. Ellos heredaban el cargo de sumo sacerdote de manera sistemática, se aliaban con el Imperio Romano para proteger sus intereses y utilizaban el negocio en el templo para mercadear con la fe de la gente. Con esas ganancias y su control del poder, afianzaban su base religiosa y política. Jesús, al declarar: “No hagáis de la casa de mi Padre una casa de mercado” (Jn 2:16), denunció aquella corrupción. Al presenciarlo, los discípulos recordaron las palabras del Antiguo Testamento: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9), comprendiendo que el Mesías no iba a tolerar el sistema religioso injusto.

El pastor David Jang destaca dos puntos clave en esta escena.
Primero, la purificación del templo por parte de Jesús no se limita a condenar la mera “actividad comercial en el templo”, sino que señala el pecado humano subyacente: la codicia de poder y de dinero que puede contaminar incluso el lugar sagrado de adoración. El Templo de Jerusalén era el centro de la fe judía y se consideraba un lugar inviolable. Sin embargo, en él florecían la corrupción, la mentira y la explotación de la gente con un sistema de sacrificios que nada tenía que ver con la voluntad de Dios. Jesús no podía tolerar que el nombre de su Padre fuera deshonrado de esa manera.

Segundo, Jesús anunció: “Destruid este templo y en tres días lo levantaré” (Jn 2:19), anticipando así su propia muerte en la cruz y su resurrección al tercer día, a fin de edificar un “nuevo templo”. Los judíos no entendieron sus palabras y replicaron: “Este templo fue edificado en cuarenta y seis años, ¿y tú lo vas a levantar en tres días?” (Jn 2:20). Pero Jesús se refería a su propio cuerpo. Ya no se trataría de un edificio visible, sino de Él mismo como centro de la salvación y de la adoración, el fundamento de un “templo espiritual” renovado a través de su cuerpo resucitado.

Este mensaje tan radical —que Jesús se proclamara a sí mismo como el “verdadero templo”— resultaba amenazador para la élite religiosa de la época. Dentro de la sociedad judía, el Templo de Jerusalén era considerado el símbolo máximo de la vida religiosa y de la observancia de la Ley, el mismísimo centro del universo. Por eso, destruir el templo o afirmar tener más autoridad que el templo era visto como una blasfemia extrema. Así, Anás, Caifás y la casta sacerdotal consideraron a Jesús un peligro grave. De hecho, la “acusación de destruir el templo” fue uno de los cargos principales con los que se enjuició y llevó a Jesús a la cruz.

En este punto, el pastor David Jang insiste en que todos nosotros albergamos un “templo” interior que debemos “destruir”. Cada ser humano posee una tendencia egocéntrica; construimos nuestro propio “templo” que nos negamos a derribar, donde buscamos defender nuestros intereses, deseos, terquedades y apariencias. Sin embargo, el evangelio de Jesucristo, y en especial la cruz, nos confronta con la orden: “Demuele ese templo falso que hay dentro de ti”. Cuando no se derriba la naturaleza egocéntrica, aquello que llamamos nuestra esfera inviolable, surge la raíz del pecado, fuente de conflictos y divisiones.

Juan 18 muestra cómo esa tensión entre Jesús y las autoridades religiosas culmina en su arresto y comparecencia ante Anás. “El sumo sacerdote interrogó a Jesús acerca de sus discípulos y de su enseñanza” (Jn 18:19), evidenciando la intención de condenar tanto su doctrina como a sus seguidores. Anás quiso interrogar a Jesús primero porque éste era quien proclamó la destrucción del templo (equivalente a declararse Él mismo como el verdadero templo) y quien representaba la mayor amenaza a su sistema de privilegios.

Este juicio clandestino y nocturno impulsado por la élite sacerdotal, que terminó entregando a Jesús a la crucifixión, revela cómo el poder corrompido y la religión pervertida rechazan la Verdad. En el trasfondo, estaba el afán de preservar el “templo visible” y todos los intereses seculares asociados a él. Repetidamente vemos en los evangelios que el choque entre Jesús y las autoridades religiosas se debe al enfrentamiento entre el mensaje de Jesús y la avaricia de los líderes religiosos.

Tal como señala el pastor David Jang, este mismo problema puede repetirse hoy en la iglesia, o en la fe de cada creyente de forma individual. Cuando la iglesia pierde su vocación espiritual y se ve dominada por ambiciones mundanas o por el poder, no difiere mucho de aquellos que convirtieron el Templo de Jerusalén en un lugar de comercio. Asimismo, aun cuando alguien asista a la iglesia, puede seguir ofreciendo resistencia en su interior al evangelio, intentando proteger su propio “templo”. Pero las palabras de Jesús, “Destruid este templo”, deben resonar con fuerza en todo creyente, porque sólo al demoler todo egoísmo de nuestro interior puede erigirse el “templo de la resurrección”.

Aquí se hace evidente el espíritu de la cruz. Jesús dijo: “Por eso me ama el Padre, porque yo pongo mi vida para volverla a tomar” (Jn 10:17), y mostró con hechos que derribando su propio cuerpo y resucitando al tercer día, cumple su promesa de erigir algo nuevo. No se trató de simple palabrería; fue confirmado en el camino real de la cruz. El núcleo de la fe cristiana es la muerte y resurrección de Cristo, íntimamente conectada con esta “destrucción y reconstrucción del templo”. Por lo tanto, debemos recordar que la frase “Destruid este templo” no alude a una destrucción violenta o negativa, sino que expresa la clave del evangelio: “la muerte de lo viejo y el nacimiento de lo nuevo”.

El suceso de la mujer sorprendida en adulterio, relatado en Juan 8, también muestra la colisión entre la Ley y el Evangelio, así como otra situación donde Jesús es amenazado por el poder religioso. Según la Ley de Moisés, la mujer debía ser apedreada, pero Jesús terminó perdonándola y declaró: “El que de vosotros esté sin pecado sea el primero en arrojar la piedra” (Jn 8:7). Así proclamó la gracia y el perdón de Dios, superiores a la letra de la Ley. A ojos del sistema religioso establecido, esto podía interpretarse como un acto “destructivo” contra la Ley. Cuando Jesús fue arrestado, y más tarde Esteban, ambos fueron acusados de predicar la destrucción del Templo y la modificación de la Ley de Moisés (Hch 6:13-14).

En definitiva, el mensaje de “Destruid este templo” no es el llamado a aferrarse a ritos externos o a sistemas anclados en la Ley, sino a avanzar hacia una comunión directa con Dios, el “verdadero Templo” que es Cristo. En el centro de esta comunión se encuentra la abnegación, la entrega y el perdón infinito hacia los pecadores. El pastor David Jang lo describe como “derribar nuestro egoísta ‘templo interior’ y erigir en su lugar el espíritu de la cruz del Señor, para que así comience la auténtica iglesia y la obra del Espíritu Santo”. Esta es la esencia del ministerio de Jesús según los evangelios, en particular el de Juan: la senda hacia la reconciliación y la salvación.

Volviendo a Juan 2, Jesús ya prefiguraba su resurrección al decir: “En tres días lo levantaré”. Los discípulos comprendieron el sentido de estas palabras solo después de la resurrección (Jn 2:22). Sin la muerte en la cruz, no habría resurrección; sin la demolición de lo viejo, lo nuevo no puede surgir. Este principio evangélico se condensa en el anuncio de la destrucción del templo. Aun hoy, la iglesia y los creyentes escuchamos este llamado: desprendernos de aquello que consideramos “el centro de nuestro universo”.

El pastor David Jang recalca que la fe cristiana no consiste en quedarse en una zona de confort, sino que siempre nos desafía, sacude y hace que luchemos contra nuestra “falsa religiosidad”. “Destruid este templo” no es un simple dogma, sino una invitación a renunciar a las murallas de la obstinación, las miradas condenatorias o la codicia por la propia gloria. Si no respondemos a esta invitación, corremos el riesgo de comportarnos como los líderes religiosos de la época de Jesús, acomodados en la impureza y rechazando el verdadero evangelio. Pero si nos rendimos y nos negamos a nosotros mismos, experimentaremos la gloria de la cruz y de la resurrección. Esto enseña reiteradamente el pastor David Jang.

Si analizamos minuciosamente el suceso de la cruz, donde el conflicto con las autoridades religiosas alcanzó el clímax, vemos que la llegada de Jesús supuso un acto revolucionario contra el legalismo obsoleto y las estructuras corruptas. La frase “Destruid este templo” es el eje central de esa revolución, el espíritu del sacrificio en la cruz. Según el pastor David Jang, el creyente madura genuinamente solo cuando experimenta este proceso de “destrucción y reconstrucción”. La observancia literal de la Ley o la adhesión a rituales e instituciones eclesiásticas son insuficientes; solamente a través de la demolición total del antiguo yo y la unión con Cristo puede formarse el verdadero “templo espiritual”.

Además, sin el espíritu de la cruz, la iglesia puede derivar en lo mismo que los sacerdotes del Antiguo Testamento: un simple intermediario de poder y dinero. Así como el templo de Jerusalén necesitó purificación, la iglesia actual también requiere “purificación” constante. Por eso, hemos de recordar y meditar estas palabras de Jesús: “Destruid este templo”. Cerrarnos a demoler aquello que debe derribarse no es una postura acorde con el evangelio. Más bien, la iglesia y los creyentes deben, en su confesión de fe, examinarse a sí mismos y desechar sin vacilar los elementos corrompidos o desvirtuados. Solo entonces emerge la “presencia real del Espíritu Santo” y el rostro del “templo como cuerpo de Cristo” se hace visible.

En conclusión, el pastor David Jang ve en las palabras “Destruid este templo” la senda de la muerte del yo y la vida de Cristo, el punto de partida hacia la “libertad del evangelio” que trasciende el viejo marco legalista. Quien acoge este mensaje se vacía y sirve espontáneamente a su prójimo y a la iglesia. Donde se vive en serio el espíritu de la cruz no hay lugar para barreras, disputas ni discriminaciones. Ese camino santo es la vía de la “destrucción y reconstrucción del templo” que Jesús inauguró, el camino de la cruz que todos estamos llamados a recorrer.


Subtema 2: El camino de la paz, la era del Espíritu y la esencia de la verdadera iglesia

La declaración “Destruid este templo” no se limitó a anunciar la destrucción física del antiguo sistema del judaísmo, sino que también marcó el inicio de una “nueva era” a nivel espiritual, lo cual se ve reflejado en el desarrollo del libro de los Hechos. Después de la muerte y resurrección de Jesús, los discípulos experimentaron en Pentecostés cuán expansivo y universal es el evangelio. En Hechos 2, cuando el Espíritu Santo descendió sobre los 120 discípulos reunidos, todos comenzaron a alabar a Dios y a hablar en diferentes lenguas. Este acontecimiento milagroso mostró que, a diferencia de la antigua creencia de que solo una casta o líderes podían experimentar la presencia de Dios, ahora cualquiera podía recibir el Espíritu Santo.

El pastor David Jang ve en esta obra del Espíritu la confirmación del “propósito” de Jesús al derribar el templo. En el pasado, el Templo de Jerusalén era el eje insustituible de la vida religiosa, pero ahora el mismo Jesús resucitado se convierte en el foco de la salvación y la adoración. Por medio de Él recibimos al Espíritu Santo, y ese Espíritu es el “nuevo lugar de culto” en la era venidera. Además, los apóstoles proclaman: “Vosotros sois el templo” (1 Co 3:16; 6:19, etc.), enseñando que el Espíritu de Dios habita en la comunidad de creyentes y que cada cristiano es “templo vivo”, formando un solo “cuerpo”.

Pero para que se levantara este “nuevo templo”, era inevitable que el “templo antiguo” fuera derribado. El velo del templo rasgado de arriba abajo en el momento de la crucifixión (Mt 27:51) anuncia de forma simbólica que el templo del Antiguo Testamento ya no es el único medio para acceder a Dios. Ahora cualquiera puede acercarse confiadamente a Él a través de Cristo, sin verse obligado por un sumo sacerdote o ceremonias específicas. Se trata de un cambio trascendental en la historia de la salvación, que a la vez supuso un golpe mortal para la estructura de poder de entonces. Por eso, la frase “Destruid este templo” no tiene que ver con demoler un edificio o con un llamamiento extremista, sino con el advenimiento de la “era del Espíritu”, una transición radical anunciada de antemano por Jesús.

En Efesios 2, el apóstol Pablo describe la obra de Cristo como la eliminación de la “enemistad”, “el muro intermedio de separación” (Ef 2:14), para unir en sí mismo a judíos y gentiles. En el Templo de Jerusalén, los gentiles solo podían entrar en un atrio específico y se les prohibía ir más allá bajo pena de muerte. Sin embargo, ahora, en Cristo, esa barrera discriminatoria ha sido derribada y todos se convierten en una nueva humanidad (Ef 2:15), una familia de Dios (Ef 2:19).

El pastor David Jang aplica la enseñanza de Efesios 2 a la comunidad de la iglesia, afirmando que “en la verdadera iglesia no puede haber discriminación”. No se trata solo de una declaración de igualdad formal, sino de demostrar con la vida que, por la cruz y la resurrección, “mi viejo yo ha muerto y he nacido de nuevo en Jesús”. Si en la iglesia persisten discriminación o muros, significa que aún persiste un “templo antiguo” que no ha sido derribado. La frase “Destruid este templo” invita a cada individuo y a la comunidad a descubrir los límites de exclusión, el odio, los privilegios injustos que puedan existir dentro de sí y, ante la cruz, arrepentirse y demolerlos.

Efectivamente, el evangelio de Jesús acogió a publicanos, prostitutas, gentiles, mujeres y marginados, y mostró cómo el Reino de los Cielos los elevaba (Mc 2:15-17, etc.). Para un judío empapado de legalismo, esto resultaba revolucionario. Los vendedores de bueyes, ovejas y palomas que traficaban en el templo explotaban incluso a los pobres con la excusa de “proveer para la Pascua”, mientras que Jesús cenaba con publicanos y pecadores. Continuando este espíritu de Jesús, la iglesia debía transformarse en un “templo abierto” que invitara a toda persona a la comunión de la adoración.

No obstante, a lo largo de la historia, la iglesia a veces se ha desviado de ese ideal, aliándose con poderes terrenales y alejándose del espíritu de la iglesia primitiva. Durante la Reforma protestante, Lutero, Zwinglio y Calvino clamaron: “Derribemos el templo corrompido y restauremos la pureza del evangelio”, en sintonía con las palabras de Jesús: “Destruid este templo”. El pastor David Jang también recuerda que, si la iglesia actual se ve en crisis, debemos retomar estas palabras y examinarnos, buscando la guía del Espíritu para no temer un cambio radical.

De manera especial, para cumplir su misión de “paz y reconciliación” en el mundo, la iglesia primero ha de manifestar la unidad en su interior y jamás olvidar que es la comunidad comprada por la sangre de Cristo. Jesús llamó a su cuerpo “templo” y dijo que sería derribado y levantado al tercer día, aludiendo a su muerte y resurrección. Esa obra redentora dio lugar a un fenómeno fundamental: “todos pueden presentarse ante Dios en igualdad” gracias a la venida del Espíritu en Pentecostés. Es decir, hombres y mujeres, jóvenes y ancianos, judíos y gentiles, todos comparten el mismo privilegio (Hch 2:17-18). Es la inauguración de la era del Espíritu, sin distinciones ni barreras.

Si la iglesia no se aferra al espíritu de esta “destrucción y reconstrucción”, corremos el riesgo de seguir los pasos de Anás y Caifás. El pastor David Jang advierte: “Si la iglesia no pone el evangelio de la cruz por encima de todo y se enreda en disputas por el poder eclesiástico o por cuestiones financieras, está atrapada en un templo falso”. Bajo esas condiciones, el Espíritu Santo no obra y la iglesia no es más que un motivo de escándalo ante el mundo. Por lo tanto, las palabras “Destruid este templo” no van dirigidas solo al judaísmo de hace dos milenios, sino que también son una orden urgente para enfrentar toda injusticia, soberbia y división en la actualidad.

Por otra parte, el pastor David Jang aplica el mismo razonamiento a la vida interior de cada creyente. “Destruid este templo” no se limita a la reforma eclesiástica colectiva, sino que implica un acto de introspección en cada uno de nosotros. En el libro de Job, se señala que quien se halla ante Dios “se aborrece a sí mismo en polvo y ceniza” (Job 42:6). Esto significa admitir plenamente el propio pecado y la propia limitación delante de Él. Sin embargo, casi todos tendemos a resguardarnos en nuestro “templo personal” para sentir seguridad. El pastor David Jang enseña que derribar ese templo es un proceso ineludible para lograr “el genuino arrepentimiento y la morada del Espíritu Santo”, relacionándolo con la vida de la cruz, es decir, la negación de uno mismo y el sacrificio voluntario.

La confesión de Pablo: “Con Cristo estoy juntamente crucificado” (Gá 2:20) puede entenderse como “destruir el templo” en términos muy radicales. Pablo era fariseo y cumplía la Ley meticulosamente (Flp 3:4-6). Pero, tras encontrarse con Jesús en el camino a Damasco, consideró todo aquello “basura” y decidió morir con Jesús y vivir como una “nueva criatura” (Flp 3:7-8). Esta es la aplicación práctica del evangelio de “destrucción y reconstrucción del templo” que anunció Jesús, y la esencia de la fe en la resurrección. Así, la iglesia auténtica imita la actitud de Pablo, abandonando todo orgullo o sustento del pasado para quedar en manos del Señor, y resurgir sólo con su vida.

Vivimos en un mundo lleno de divisiones, violencia y exclusión, aunque también se multiplican los esfuerzos por “convivir en armonía”. Pero la respuesta que ofrece el evangelio es clara: “amad incluso a los enemigos, lavaos los pies unos a otros, y si es preciso, cede lo tuyo para salvar al otro”. Es el mandamiento radical del amor y la entrega, cuyo fundamento es el espíritu de la cruz, que implica “demoler voluntariamente el propio templo”. El pastor David Jang subraya la singularidad de la fe cristiana en este aspecto. Si bien existen ideologías y filosofías que promueven visiones altruistas, ninguna se asemeja a la “audacia” del evangelio, donde Dios mismo se hace hombre y muere para abrirnos nueva vida. Ese evento es tan revolucionario que quien lo cree no puede dejar de cambiar su forma de vivir.

Lo mismo ocurre con la adoración. Si el culto no encarna la idea de “destruir el templo”, se convierte en una ceremonia meramente formal o ritual. La verdadera adoración implica rendirnos ante el Señor, servirnos mutuamente e incluir incluso a los considerados pecadores. Es ahí cuando el Espíritu Santo actúa en la comunidad y los fieles experimentan la realidad de “¿No sabéis que vuestro cuerpo es templo del Espíritu Santo?” (1 Co 6:19). El pastor David Jang insta a la iglesia coreana y mundial a redescubrir y retener este principio espiritual. Aunque el mundo cambie velozmente, “la fuerza del abajamiento y la demolición” que el evangelio propone sigue siendo la misma y cada vez más necesaria.

En el proceso de evangelización intercultural ocurre algo similar. Derribar el propio “templo”, es decir, renunciar a lo que uno creía su máxima autoridad o tradición, no es tarea sencilla. No obstante, tras Pentecostés, el evangelio atravesó muros lingüísticos, culturales, étnicos y sociales. Las personas que en diferentes partes del mundo han abrazado la fe vivieron su propia experiencia de “derribar el templo personal” para convertirse en un solo cuerpo en Cristo. En la actualidad, ser cristiano significa que “ya no importa quién es judío o extranjero”, pues todos comparten la señal de la unidad en el Espíritu. Este es el motivo por el que “Destruid este templo”, anunciado en el Evangelio de Juan, conduce a la salvación universal.

En su ministerio pastoral y en diversas iniciativas misioneras, el pastor David Jang insiste en que “la iglesia es el templo de Jesús” y advierte que, si ésta cae en la tentación del poder mundano o las riquezas, puede repetir los pecados del antiguo Templo de Jerusalén. Así como en tiempos de Jesús se abusaba del impuesto del templo y de la compraventa de sacrificios para oprimir al pueblo, también en la actualidad podría malversarse el dinero de la iglesia o imponerse la autoridad clerical sobre los fieles. Frente a este riesgo, “Destruid este templo” debe resonar con más fuerza. Cuando la iglesia obedece esa voz y practica el arrepentimiento y la autorreforma, el mundo recupera la confianza en la iglesia y la luz del evangelio vuelve a brillar.

Por eso, no debemos considerar la frase “Destruid este templo” como algo del pasado. A lo largo de dos milenios de historia eclesiástica, este mensaje ha sido el motor de la reforma y el avivamiento. Además, a título personal, cuanto más avanza nuestra vida de fe, más hemos de despojarnos de nosotros mismos y entregar a Dios el “templo del deseo” que edificamos, permitiendo que Él lo derrumbe. Sólo así brotan la libertad verdadera, el gozo y la comunión eclesial.

En Juan 18, se ve cómo las autoridades religiosas, en un juicio manipulado, interrogan a Jesús, presionándolo: “¿De qué crímenes te acusamos?”. Esto muestra lo amenazante que resultaba su enseñanza para quienes detentaban el poder. El núcleo del conflicto no era un debate teológico secundario, sino la declaración “Destruid este templo”, que ponía en jaque la base misma del poder de los sumos sacerdotes. Sin embargo, Jesús no se retractó, y en la cruz entregó su cuerpo, cumpliendo sus palabras. Al resucitar al tercer día, inauguró la “era del nuevo templo” que nadie había imaginado.

Para el pastor David Jang, el desenlace del evangelio nos enseña que “solo si derribamos nuestro propio templo podemos disfrutar de la vida resucitada de Cristo”. Si uno no se niega a sí mismo y no clava su viejo yo en la cruz, no puede experimentar la alegría de la resurrección. Muchos conflictos, incluso en la iglesia o la familia, surgen de la negativa a renunciar a “nuestro templo”. Pero Jesús nos invita a un “camino de paz” (Ef 2:14), destruyendo con su cuerpo todo muro. Tras el desafío “Destruid este templo” viene la promesa “Lo levantaré de nuevo en tres días”. Esta promesa no conduce a la ruina, sino que nos introduce al plan salvador de Dios, donde hallamos una vida más abundante.

Quienes tomaron piedras contra Jesús y los que defendían el Templo de Jerusalén como algo absoluto no pudieron comprender inicialmente el esplendor de la resurrección. Pero después de Pentecostés, los discípulos proclamaron valientemente esta verdad, y aunque Esteban también murió apedreado con la misma acusación, su sangre se convirtió en semilla para la expansión del evangelio. El desafío evangélico “Destruid este templo” puede generar persecución y oposición por parte de los poderes de este mundo o de la propia religión institucionalizada; sin embargo, el final del camino es la victoria de la resurrección. Mientras la iglesia no olvide esto, podrá permanecer fiel a su esencia, pese a todo ataque o crítica.

En síntesis, las palabras de Jesús: “Destruid este templo” encierran la sustancia de la fe en la cruz: amor, paz, salvación y sacrificio convergen aquí. Jesús anunció: “Si renuncio a mí mismo y soy derribado, surgirá algo nuevo”, y lo cumplió en su propia carne. Quienes seguimos ese camino, la iglesia y los creyentes, asumimos el mismo testimonio: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9). Y la “casa del Señor” no se limita a un edificio o un sistema, sino que significa “vosotros sois el templo de Dios”. Este templo interior se edifica solo con el poder de la cruz, la resurrección y la presencia del Espíritu Santo, y allí no pueden persistir la discriminación ni las barreras.

El pastor David Jang denomina a esto “la fuerza revolucionaria del evangelio”. No se puede mantener el pecado y lo viejo junto con la novedad evangélica; se impone la demolición y la reconstrucción. Este es, a la vez, el “modelo de perdón” que Jesús mostró a los pecadores, el descenso al abajamiento de Dios para invitarnos al “camino de la paz”. Al final, es la trayectoria de perfeccionamiento de la iglesia y de cada creyente, el “camino angosto” hacia el Reino de Dios abierto por el Espíritu.

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L’Incarnation et la Croix – Pasteur David Jang


1. L’Évangile promis et le mystère de l’Incarnation

En méditant Romains 1.2-7, tel que l’a enseigné le pasteur David Jang, nous pouvons d’abord examiner en profondeur ce qu’est l’Évangile annoncé par Paul, et pourquoi il apparaît parmi nous comme « l’accomplissement d’une promesse ». Selon le pasteur David Jang, ce passage souligne que l’Évangile n’est ni une théorie humaine, ni une philosophie, ni une doctrine personnelle, mais qu’il vient entièrement de la promesse de Dieu. En effet, lorsque Paul déclare : « cet Évangile, que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures concernant Son Fils » (Romains 1.2), il révèle le dessein extraordinaire de Dieu : depuis longtemps, dans l’histoire de l’humanité, Dieu avait déjà planifié l’annonce de cet Évangile.

Nous devons nous souvenir que l’Évangile n’est pas un enseignement « tombé du ciel » sans lien avec l’histoire, mais qu’il est la réalisation concrète des prophéties de tout l’Ancien Testament, annoncées autour d’une personne : « le Christ ». Ainsi, le cœur de l’Évangile selon Paul peut se résumer dans la proclamation : « Le Fils de Dieu est venu en chair. » Romains 1.3 affirme : « …qui concerne Son Fils, né de la postérité de David selon la chair ». Il s’agit de la déclaration que Jésus-Christ, réellement, est venu sur terre comme un être humain semblable à nous. Toutes les prophéties bibliques convergeaient vers ce fait : Dieu a révélé Sa volonté à travers les prophètes et les messagers au fil de l’histoire, et cette volonté s’est accomplie pleinement par l’« Incarnation » (Incarnation) de Jésus-Christ.

C’est dans cette perspective que le pasteur David Jang remet en avant l’idée selon laquelle « le christianisme est la religion du pécheur ». En effet, la proclamation évangélique expliquant que Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs se trouve précisément incarnée dans l’événement de l’Incarnation. Jésus est venu au milieu de la vie des pécheurs. L’expression « né de la postérité de David selon la chair » n’est pas simplement un fait historique ou généalogique (signifiant que Jésus est un descendant de la lignée royale de David), mais un symbole puissant pour affirmer que le Dieu Tout-Puissant est véritablement entré dans notre monde en tant qu’humain.

L’Incarnation est la caractéristique la plus distinctive et la plus paradoxale de la foi chrétienne. Dans Philippiens 2.6-8, Paul parle de ce « Kénosis » (Kenosis), ce « dépouillement de soi-même » : Jésus-Christ, de condition divine, a pris la forme d’un serviteur et s’est fait homme. Ce Dieu véritable est également devenu homme véritable (Vere Deus & Vere Homo). C’est cette vérité, étonnante et fondamentale, qui constitue la base décisive de l’Évangile.

Dans Romains 1.3-4, Paul résume brièvement mais avec force ce Kénosis, cette Incarnation, ainsi que la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui en ont découlé : Jésus est venu en tant qu’homme, Il est mort sur la croix, et Il est ressuscité d’entre les morts par l’Esprit de sainteté. Voilà le Jésus-Christ dont Paul déclare qu’il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance » (Romains 1.4, où la version coréenne ancienne rend « déclaré » par « reconnu »). Du point de vue humain, Jésus semble avoir subi la mort en tant que pécheur, mais du point de vue de Dieu, Il a été reconnu comme Celui qui a vaincu la mort.

L’Évangile renvoie à cet événement historique et réel. Le message chrétien ne consiste pas à proposer des principes moraux humains ou une philosophie abstraite, mais à proclamer la personne de Jésus-Christ qui sauve les pécheurs. À l’époque de Paul, les philosophes grecs cherchaient la « vérité (logos) » durant toute leur vie, mais la force humaine seule ne permettait pas d’atteindre ce logos. Or l’Évangile de Jean déclare : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Autrement dit, la Vérité ultime, que tous les penseurs et les sages recherchaient avidement, est venue sur terre prendre la forme d’un être humain. Dans Romains 1, Paul nomme cette Vérité « le Fils de Dieu, né de la descendance de David » et « déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts », attestant ainsi que Jésus est véritablement entré dans l’histoire comme homme et qu’Il est en même temps Fils de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne qu’en nous tenant devant cet Évangile, nous recevons une « grâce » qui dépasse notre intelligence et notre raison. C’est l’amour inconditionnel de Dieu (Unconditional Love), ce don total et surprenant (Surprising Gift). Lorsque le pécheur qui ne connaissait pas l’Évangile entend ce message et pleure en découvrant l’amour du Christ qui s’est abaissé pour lui, c’est cela la grâce. Paul lui-même en a fait l’expérience : autrefois il persécutait l’Église et opprimait cruellement les chrétiens, mais il a été complètement terrassé par l’amour de Jésus-Christ venu à sa rencontre. Aussitôt devenu apôtre de l’Évangile, il en est devenu le plus ardent prédicateur, fondant des Églises et consacrant toute sa vie à annoncer cet « Évangile promis ».

En fin de compte, l’Évangile est à la fois le « message de salut » et l’« accomplissement de l’histoire ». Dieu a envoyé Son Fils promis, Jésus, et Celui-ci est venu en tant qu’homme pour vaincre le péché et la mort par la croix et la résurrection. Les prophètes annonçaient déjà tout cela, et cet événement s’est manifesté devant nos yeux. Voilà l’Évangile, et c’est pourquoi il bouleverse notre vie. En outre, « sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3.15) : quiconque vit pour Christ doit être prêt à répondre à ceux qui posent des questions sur cet Évangile. Cette réponse, c’est notre « témoignage » : relater tout simplement « l’Évangile que j’ai entendu, le Christ que j’ai rencontré ».

Quand Paul déclare « Pour moi, je n’ai de sujet de fierté que dans la croix et la résurrection », il va dans ce sens. Notre mission, notre évangélisation, ne vise pas à mettre en avant notre pensée ou nos connaissances personnelles, mais à témoigner de « l’amour de la croix qui a sauvé un pécheur comme moi » et de la « puissance de la résurrection qui m’a donné une nouvelle vie ». Si l’on nous interroge sur l’Évangile, nous devons raconter comment Christ est entré dans notre vie, comment Il nous a transformés, et comment Il nous a donné une espérance éternelle. Paul, de la même manière, ouvre sa lettre en confessant : « Je suis appelé à être un apôtre pour l’Évangile », avant de préciser ce qu’est l’Évangile et qui il est en son sein.

En définitive, « l’Évangile » n’est pas un mythe mystérieux ou un simple concept d’opposition au monde ; c’est un événement réel, prédit depuis longtemps par les prophètes de Dieu et accompli en Jésus-Christ. Cet Évangile est aussi l’histoire de l’amour de Dieu, parfaitement saint, qui est venu nous rencontrer, nous, pécheurs, afin de nous sauver. Le pasteur David Jang souligne que l’histoire de l’Incarnation, c’est précisément « le Fils de Dieu qui est entré au milieu de nous », et tel est le noyau du christianisme. Parce qu’Il est venu, nous sommes délivrés des chaînes du péché et nous accédons à une nouvelle espérance et une nouvelle vie.

Lorsque cet Évangile est proclamé, notre attitude doit naturellement se traduire par la « foi et l’obéissance ». C’est le sens de l’expression « pour amener, en son Nom, à l’obéissance de la foi, toutes les nations » (Romains 1.5). Autrefois en dehors de l’Alliance du salut, ces gens entendent désormais l’Évangile, découvrent la puissance de cet Évangile et en font l’expérience. Par la foi et l’obéissance, ils ne peuvent plus vivre comme avant. Libérés de leurs péchés par la croix de Jésus-Christ et soutenus par la puissance de la vie nouvelle qui jaillit de la résurrection, ils entreprennent de vivre pour la gloire de Dieu.

C’est grâce à cette puissance de l’Évangile que Paul peut appeler les croyants de l’Église de Rome « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints » (Romains 1.7). Au cœur de l’Empire romain, civilisation immense, les chrétiens se heurtaient à l’idéologie dominante et au polythéisme ambiant, mais ils tenaient fermement à la valeur de l’Évangile et l’annonçaient avec courage. C’est ainsi que cette communauté, qui semblait petite et insignifiante aux yeux du monde, a peu à peu changé le cours de l’histoire. Si Paul souligne sans cesse, dans l’Épître aux Romains, la puissance, la signification et l’effet transformateur de l’Évangile, c’est pour cette raison.

L’Incarnation est un « mystère immense » : la Parole de Dieu est devenue homme. Et pour nous, c’est « la lumière qui transperce le désespoir ». Le Dieu de la vérité parfaite, de la lumière éternelle, est Lui-même venu au milieu d’une humanité captive du péché et des ténèbres, ce qui constitue déjà une proclamation d’espérance. Il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’une pensée purement cérébrale, mais d’une Vérité « personnelle » que nous pouvons rencontrer et expérimenter concrètement. C’est là la grandeur de l’Incarnation, le point de départ rendant l’Évangile non plus seulement audible, mais véritablement vivant dans nos cœurs.

Par ailleurs, l’événement de l’Incarnation nous lance un appel à une « vie sainte ». Le fait que Jésus ait pris notre humanité ne signifie pas seulement qu’Il a temporairement revêtu un « habit » humain pour nous sauver, mais aussi qu’Il nous ouvre la voie vers une vie sainte et une transformation à Son image. Lorsque Paul parle de « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints », cela implique qu’ils sont « ceux qui suivent le chemin que Jésus-Christ Lui-même a parcouru ». Dans la Bible, les personnages ne sont pas des personnes parfaites ou sans péché. Mais ils ont revêtu la grâce du Christ dans le plan rédempteur de Dieu, et, à l’exemple de l’abaissement et du sacrifice de Jésus, ainsi qu’en s’appuyant sur la force de Sa résurrection, ils ont emprunté la voie d’une vie nouvelle. Voilà l’essence de la sainteté.

Ce qui compte, c’est donc de ne pas se contenter d’une connaissance intellectuelle sur « Jésus-Christ venu dans l’histoire » et sur « Sa croix et Sa résurrection », mais de manifester cette réalité dans notre vie. C’est précisément ce que répète souvent le pasteur David Jang dans ses prédications : même au sein de l’Église, si l’on ne s’approprie pas vraiment le sens réel de l’Incarnation, de la Croix et de la Résurrection du Christ, on en reste à une pratique religieuse fondée sur une simple connaissance théorique. Le vrai témoignage chrétien n’est pas une doctrine, mais un partage de ce que nous avons vécu : « Voilà comment j’ai rencontré Jésus. Voilà comment mon péché et ma mort ont été résolus dans Sa croix et Sa résurrection. »

Il arrive que nous soyons fatigués ou désespérés en vivant dans ce monde. L’injustice, la souffrance, la maladie et la mort traversent toutes les époques. Mais si nous regardons à « Jésus-Christ, issu de la lignée de David », nous trouverons dans Son Incarnation cette certitude que « Dieu ne nous a jamais abandonnés ». Dans Sa crucifixion et Sa résurrection, nous voyons « le zèle ardent et saint de Dieu qui veut nous soutenir jusqu’au bout ». Lorsque Paul mentionne la « grâce et la paix » (Romains 1.7) et rattache cette grâce à l’amour de Dieu, cela signifie que même si nous sommes faibles et pécheurs, l’intention de Dieu de ne jamais nous abandonner s’est révélée clairement dans l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus.

Une juste compréhension de l’Incarnation conduit à une « compréhension complète de l’Évangile ». Si nous considérons Jésus uniquement comme Dieu, nous perdrons de vue le fait qu’Il a éprouvé nos souffrances et nos tentations ; si nous ne Le voyons que comme un homme, nous ne comprendrons pas pourquoi nous devrions L’adorer ou reconnaître en Lui l’Auteur de la vie éternelle. Dans Romains 1.3-4, Paul montre simultanément Jésus vrai homme et Jésus vrai Dieu, établissant ainsi clairement la structure fondamentale de la christologie chrétienne. Jésus est le vrai homme issu de la descendance de David, mort pour nous, et Il est le vrai Dieu déclaré Fils de Dieu par Sa résurrection. Sans tenir ces deux pôles en équilibre, nous ne pouvons ni comprendre ni proclamer pleinement l’Évangile.

Ainsi, le message central de Romains 1.2-7 est double : premièrement, « le Christ venu conformément à la promesse » ; deuxièmement, « ce Christ, en venant comme nous dans la chair, a ouvert la porte de la vie aux pécheurs que nous sommes ». Dans l’accomplissement de cette promesse, nous voyons la continuité entre l’Ancien Testament, les prophètes, leurs avertissements, leurs espérances, et toute l’histoire d’Israël, qui préparait la « venue du Christ en chair ». Même l’ouverture des routes romaines a pu servir à la diffusion de l’Évangile : le plan de Dieu est vaste et minutieux. Et la conclusion de ce plan, c’est que « le Fils de Dieu, Jésus-Christ », est réellement venu dans l’histoire, et que ceux qui Le suivent reçoivent désormais grâce et paix.


2. La puissance de l’Évangile, achevée par la Croix et la Résurrection

Quand Paul déclare dans Romains 1.4 : « …et déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts », il met en évidence la deuxième dimension centrale de l’Évangile : la « Croix et la Résurrection ». Comme le répète souvent le pasteur David Jang, l’Évangile ne s’arrête pas à la simple affirmation : « Jésus est venu. » Sans la Crucifixion et la Résurrection de Jésus, l’Évangile ne serait pas complet.

L’Incarnation proclame que « Dieu est avec nous », la Croix proclame que « ce Dieu est mort pour nous », et la Résurrection proclame que « ce Dieu mort pour nous est revenu à la vie ». Paul explique que c’est par cet acte de résurrection que Jésus est pleinement reconnu comme « Fils de Dieu » avec puissance. Puisque la Résurrection a vaincu la plus grande tragédie humaine – la domination du péché et de la mort –, tous ceux qui croient en Jésus-Christ reçoivent désormais « une vie nouvelle » en Lui.

Dans 1 Corinthiens 15, Paul déclare que si la Résurrection n’existe pas, notre foi et notre prédication sont vaines (1 Corinthiens 15.14 et suivants). L’amour de la Croix seul ne suffit pas : il faut la Résurrection pour vaincre la mort, qui est « le salaire du péché ». Jésus est réellement mort dans l’histoire, Son corps fut déposé au tombeau, mais « il n’était pas possible qu’il fût retenu par la mort » (Actes 2.24). Ainsi, la Résurrection de Jésus-Christ clôt définitivement la question de Son identité : Il est bien « le Fils de Dieu ».

Croire en l’Évangile signifie accepter que la Croix et la Résurrection concernent « moi » personnellement. « Son amour m’a sauvé, et Sa Résurrection m’a donné une espérance éternelle. » Lorsqu’on fait cette expérience intime, l’Évangile devient vraiment « ma vie ». Le pasteur David Jang appelle cela une « confession de soi », et il enseigne souvent que « la mission, c’est la défense de soi, le témoignage de soi, la confession de soi ». Autrement dit, je reconnais que je suis pécheur, que la Croix de Jésus-Christ expie mon péché, et que Sa Résurrection m’entraîne dans la vie nouvelle : proclamer concrètement cette vérité, c’est le point de départ de la mission.

Paul, lui-même, a fait cette expérience de manière radicale. Sur le chemin de Damas, il rencontre Jésus et consacre ensuite toute sa vie à l’Évangile. Le « Seigneur » qu’il a rencontré n’est pas un dieu lointain, mais Celui qui a été crucifié et Celui qui est ressuscité. Aussi, dans Romains 1.4, Paul déclare que Jésus « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts », puis il ajoute aussitôt : « …et qui est Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus est notre Seigneur, Il est aussi le Christ annoncé par l’Ancien Testament.

Le pasteur David Jang met alors fortement l’accent sur « Jésus qui s’est abaissé et qui, pour cela, a été élevé », montrant l’importance de ce message pour l’Église et pour les croyants. Le monde considère la poursuite de la grandeur et du pouvoir comme un signe de réussite. Pourtant, Jésus a fait le chemin inverse : Il s’est abaissé jusqu’à prendre la forme la plus infâme, celle de la croix. Mais par Sa Résurrection et par l’exaltation de Dieu le Père (Philippiens 2.9 et suivants), Il se révèle être le Vainqueur véritable. C’est la victoire de l’amour et du sacrifice. Et suivre la voie du Christ, c’est choisir à notre tour ce chemin d’humilité.

Quand Paul déclare : « Par Lui, nous avons reçu la grâce et l’apostolat » (Romains 1.5), cela va dans le même sens. À cause de la Croix et de la Résurrection de Jésus, Paul a été totalement métamorphosé et envoyé en tant qu’apôtre de l’Évangile. Pour cette mission, il était prêt à tout sacrifier : la prison, les coups, voire la mort. Paul avait fait l’expérience directe de la puissance de l’Évangile et il n’hésitait pas à lui consacrer toute son existence.

L’Évangile possède la « puissance de surmonter la mort », ce qu’aucune autorité terrestre ne peut offrir. Face à la mort, l’humanité est impuissante, mais Jésus-Christ, le « premier-né d’entre les morts », a brisé ce joug (1 Corinthiens 15.20 et suivants). Ainsi, ceux qui sont en Lui n’ont plus rien à redouter de la mort. C’est pourquoi Paul s’exclame : « Je n’ai pas honte de l’Évangile » (Romains 1.16), sachant qu’il est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne que si certains croyants n’osent pas annoncer l’Évangile avec assurance, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas fait l’expérience concrète de la puissance de la Croix et de la Résurrection. Nous devons donc revenir chaque jour au cœur de l’Évangile : la Croix et la Résurrection.

De plus, l’expression « pour amener à l’obéissance de la foi » (Romains 1.5) montre que croire en l’Évangile conduit naturellement à l’obéissance. Si je crois vraiment à la Croix et à la Résurrection de Jésus, je ne peux plus vivre pour moi-même. Celui qui m’a sauvé et qui m’a fait revivre, c’est Jésus, donc mon existence tout entière doit se soumettre à Son autorité. Du point de vue du monde, renoncer à ses propres désirs semble très difficile. Mais celui qui croit réellement à la Croix et à la Résurrection finit par se remettre à Jésus et cette foi se manifeste forcément par l’obéissance.

Dans son adresse aux croyants de Rome, Paul dit : « À tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7). L’expression « Dieu notre Père » est remarquable. Autrefois, on considérait comme presque blasphématoire d’appeler Dieu « Père », tant Il est saint et élevé. Mais grâce à la Croix et à la Résurrection, Jésus a pu enseigner : « Vous prierez ainsi : Notre Père qui es aux cieux… » (Matthieu 6.9). Nous qui sommes pécheurs, déclarés justes, sanctifiés (« appelés à être saints »), avons reçu le droit de dire « Père » en nous adressant à Dieu. Dans cette relation, Dieu est Père et nous sommes Ses enfants.

« La grâce et la paix » sont alors les dons spirituels accordés à ceux qui sont devenus enfants. Depuis l’Ancien Testament, la paix (shalom) représente la plus haute aspiration du peuple de Dieu. Or Paul montre clairement que cette paix n’est possible qu’avec la grâce, c’est-à-dire « la faveur imméritée » obtenue grâce à Jésus-Christ. Un pécheur ne peut produire de lui-même la paix authentique. Ni les sécurités que procurent l’argent ou le pouvoir ne peuvent durer éternellement. Mais si nous pénétrons dans la grâce de la Croix et de la Résurrection, nous sommes libérés de la culpabilité et de la peur de la mort, et une paix profonde s’installe dans nos âmes. C’est pourquoi Paul associe toujours la grâce à la paix, comme deux réalités indissociables.

Le pasteur David Jang explique ainsi que l’Église ne doit pas être un simple « club religieux » ou un lieu réservé à nos activités spirituelles personnelles, mais bien une « communauté de la Croix et de la Résurrection ». Pour que la grâce et la paix s’épanouissent réellement dans l’Église, ses membres doivent croire et obéir à la Croix et à la Résurrection de Jésus-Christ. Si nous croyons que nous sommes morts avec Lui à la croix et que nous vivons désormais par Sa résurrection, alors le pardon, l’amour, le service et le dévouement fleuriront naturellement dans la communauté. En revanche, si le socle spirituel fait défaut, le groupe appelé « Église » peut vite retomber dans les rivalités et les conflits, sans différence notable par rapport au monde.

Finalement, « l’accomplissement de l’Évangile » se trouve dans la victoire apportée par la Croix et la Résurrection. Quand cette victoire devient visible dans nos vies et dans nos communautés, nous devenons une véritable Église. À l’instar de Paul qui dit « notre Seigneur Jésus-Christ », nous aussi confessons : « Au centre de ma vie, il y a Jésus. » S’Il nous a donné la vie par Son abaissement et Son sacrifice, nous devons aussi choisir « la voie de l’humilité et du sacrifice » pour servir les autres et guérir le monde. C’est la voie de la Croix et de la Résurrection.

Être disciple de Jésus, c’est poursuivre « la renonciation à soi-même » et « le suivi du Maître » (Matthieu 16.24) dans la continuité de la Croix et de la Résurrection. Il s’agit de renoncer à notre orgueil et à nos convoitises pour obéir au Seigneur. Alors se réalisera la promesse de Jésus : « Mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.30). Même si le chemin semble étroit, voire difficile, la véritable liberté et la joie authentique naissent précisément de l’obéissance à l’Évangile.

Le propos de Paul, au début de l’Épître aux Romains, est donc très clair : « L’Évangile promis de Dieu, déjà annoncé à travers les siècles dans l’Ancien Testament, s’est pleinement concrétisé par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. C’est pour cet Évangile que je suis devenu apôtre, et vous l’avez entendu à votre tour. Recevez donc la grâce et la paix, et répondez par la foi et l’obéissance ! » Voilà la salutation fervente qu’il adresse aux chrétiens de Rome dans Romains 1.2-7, et c’est aussi la mission de l’Église.

Le pasteur David Jang insiste sur la même réalité : nous devons annoncer l’Évangile dans sa plénitude, lier en un seul bloc « la Venue (Incarnation) », la « Mort (Croix) » et la « Résurrection » du Christ. Ne pas en séparer un seul élément ni n’en prêcher qu’un seul, mais proclamer clairement que Jésus est venu sur terre, qu’Il est mort sur la croix, et qu’Il est ressuscité en Fils de Dieu vainqueur. C’est cela l’Évangile intégral, la Bonne Nouvelle qui nous sauve.

Aujourd’hui encore, le monde propose bien des voies : certains prétendent que la raison et la connaissance humaine suffisent, d’autres affirment que le plaisir et l’abondance matérielle sont le but de la vie. Pourtant, ces propositions n’apportent pas de réponse au problème fondamental du péché et de la mort. La solution ne se trouve que dans la Croix et la Résurrection. Il arrive qu’on raille le christianisme en disant « c’est une religion de pécheurs », mais, en vérité, cette formule exprime l’essence de l’Évangile. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; or, nous sommes tous pécheurs. Au moment où nous le reconnaissons, l’Évangile apparaît comme le message d’espérance le plus beau et le plus libérateur.

L’Épître aux Romains est considérée comme la « charte magistrale de l’Évangile ». Dès le préambule, Paul affirme : « Cet Évangile m’a transformé, et maintenant c’est vous qui êtes appelés par cet Évangile. » De persécuteur, il est devenu bâtisseur de l’Église. L’amour de Dieu possède cette puissance de transformer le plus grand pécheur, car cet amour puise sa force dans la Croix et la Résurrection.

En conclusion, Romains 1.2-7 présente l’essence même de l’Évangile. Il ne s’agit pas d’une philosophie humaine, mais d’une promesse divine, accomplie par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus. Jésus est vraiment devenu homme, issu de la postérité de David, et Il a aussi été déclaré Fils de Dieu par Sa victoire sur la mort. Ceux qui croient et obéissent reçoivent la grâce et la paix, et une nouvelle identité (la sainteté) ainsi qu’une mission. Comme Paul, qui se désignait « serviteur appelé pour l’Évangile », nous aussi sommes appelés à recevoir l’Évangile et à le transmettre.

Le pasteur David Jang rappelle constamment que « l’Évangile, c’est l’amour ». On ne peut expliquer l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus qu’à la lumière de l’amour de Dieu pour les pécheurs. L’Évangile est donc le témoignage le plus sûr de cette vérité : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique », et c’est par la Croix et la Résurrection de ce Fils unique que nous accédons à la joie du salut. Quiconque reçoit l’Évangile porte nécessairement du « fruit d’obéissance » sous l’effet de la reconnaissance et de la joie. Et c’est cela, la « vie évangélique ».

Au final, retenons deux points centraux. Premièrement, l’Évangile est l’accomplissement de ce qui était promis, réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ dans l’histoire. Deuxièmement, cet Évangile s’achève dans la Croix et la Résurrection, qui nous libèrent du péché et de la mort et nous conduisent à la vraie paix. De bout en bout, Paul proclame que cet « Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » est le plan de salut de Dieu pour l’humanité, porteur d’une puissance capable de transformer nos vies et le monde.

Le salut de Paul, en ouverture de sa lettre, n’est pas une simple formule de politesse : c’est à la fois une bénédiction et un appel pour tous les saints. « Recevez la grâce et la paix de l’Évangile et vivez en conséquence. » Voilà, selon le pasteur David Jang, l’exhortation répétée. Nous ne devons pas seulement entendre l’Évangile et l’étudier intellectuellement, mais veiller à ce qu’il agisse en nous. Cela signifie nous souvenir chaque jour de la Croix, expérimenter la vie nouvelle de la Résurrection dans chaque domaine de notre existence. Alors l’Église devient réellement une « communauté de l’Évangile », et chaque croyant, un « saint » vivant selon son appel.

Au fond, nous sommes appelés à confesser sans cesse que « Jésus est le Christ ». Dans cette confession se concentre tout ce qui concerne la Venue (Incarnation), la Mort (Croix) et la Résurrection (Victoire) de Jésus. Paul en témoigne auprès des chrétiens de Rome et leur dit : « Vous aussi, vous êtes du nombre de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ » (Romains 1.6). L’Église est la communauté de ceux qui « appartiennent à Jésus-Christ », et elle est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile en Son Nom (Romains 1.5). Voilà la raison de vivre des saints, et la mission confiée par l’Évangile qui possède une force incomparable.

Puisse la méditation de Romains 1.2-7 nous conduire tous à graver plus profondément dans notre cœur le miracle de l’Incarnation – « Jésus-Christ devenu chair comme l’un de nous » – et la puissance salvatrice de Sa Croix et de Sa Résurrection, qui ont triomphé de la mort. Puissions-nous alors nous libérer du péché, goûter la véritable liberté et la joie dans le Christ, et progresser dans l’obéissance. Que notre vie, nourrie par cet Évangile, nous porte à nous aimer et à nous servir mutuellement, et à répandre la lumière du Seigneur dans le monde.

C’est là le dessein que le pasteur David Jang vise constamment dans sa prédication et son ministère. Tout chrétien est invité à refléter dans sa vie l’intégralité de l’œuvre et de la personne de Jésus-Christ : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. Alors nous pourrons faire l’expérience de cette salutation de Paul : « grâce et paix », et passer du statut de « pécheur » à celui de « saint », de « l’angoisse » à « l’espérance ». Telle est la quintessence de l’Évangile, et c’est ainsi que s’incarne pleinement l’idée « le christianisme est la religion des pécheurs ».

Au final, le parcours de l’Évangile est un appel de Dieu adressé à chacun. Comment recevez-vous la Croix et la Résurrection de Jésus ? Est-ce simplement intellectuel, ou l’avez-vous accueilli pleinement dans votre cœur ? Paul, le pasteur David Jang et d’innombrables témoins nous redisent inlassablement : « L’Évangile est réel. » Nous sommes invités à l’expérimenter dans notre vie, à en rendre témoignage autour de nous, pour que d’autres encore deviennent enfants de Dieu. Telle est la raison d’être de l’Église et la mission du croyant.

Prions donc pour qu’en tenant ferme cette Parole, nous contemplions « Jésus venu pour accomplir la promesse », et que nous méditions la Croix et la Résurrection qui ont détruit la mort. Comme Paul le souligne – « j’ai été appelé à l’Évangile » –, nous aussi, n’oublions pas que nous sommes « appelés pour l’Évangile ». Obéissons à cet appel, jouissons de la grâce et de la paix qui nous sont données, et devenons de saints instruments qui proclament l’Évangile partout dans le monde.

Là où se rassemblent de tels croyants, c’est là qu’apparaît la vraie Église. Son signe est la Croix, sa vie est la Résurrection, et sa mission est d’annoncer l’Évangile. Louons Dieu qui est venu chercher les pécheurs par l’Incarnation, qui les a sauvés par la Croix, et qui leur a ouvert la vie éternelle par la Résurrection. Puissions-nous, à notre tour, vivre aujourd’hui cette histoire de l’Évangile.

Enfin, tout en poursuivant l’étude de l’Épître aux Romains, puissions-nous mieux comprendre pourquoi Paul déclare : « C’est pour l’Évangile que j’ai été appelé ». Ce n’est pas un privilège réservé à Paul. En réalité, tous les chrétiens sont « appelés à cause de l’Évangile ». Par l’Évangile, nous passons de la mort à la vie, du pécheur au juste. Rendons grâce pour cet appel, et restons vigilants afin que l’Évangile déploie sa puissance concrète chaque jour dans nos existences.

C’est ce que nous voulions récapituler, en nous appuyant sur Romains 1.2-7 : l’Évangile promis, le mystère de l’Incarnation, et la puissance de l’Évangile, achevée dans la Croix et la Résurrection. Comme le pasteur David Jang le souligne à maintes reprises, l’Évangile est « l’événement d’amour promis » et « la puissance qui donne la vie ». Que nous puissions en témoigner par nos paroles et nos actes, afin qu’au milieu des nations et de nos proches, beaucoup soient conduits « à la foi et à l’obéissance ». Que la grâce et la paix que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent puissent abonder chez tous ceux qui s’attachent à cet Évangile.