Le Roi qui est venu dans l’humilité – Pasteur David Jang

1. La venue de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.

Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.

Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».

À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.

Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.

Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.

Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.

Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.

Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »

À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.

Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.

Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.

Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »

En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.

De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.

2. Le mystère de l’Incarnation

Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».

En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.

Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.

Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.

En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.

Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.

Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.

Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.

En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.

Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.

Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.

Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.

Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.

Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.

Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.

Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.

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The King Who Came to the Lowly Place –Pastor David Jang


1. The Coming of Jesus Christ

Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.

He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.

Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”

From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.

Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.

However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.

This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.

When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.

Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”

From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.

Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.

This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.

Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”

In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.

This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.


2. The Mystery of the Incarnation

Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”

He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.

Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.

In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.

In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.

He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.

Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.

In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.

Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.

Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.

As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.

In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.

Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.

Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.

Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.

Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.

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El Rey que vino a los lugares bajos – Pastor David Jang

1. La venida de Jesucristo

El pastor David Jang ha dedicado mucho tiempo al estudio de los Evangelios, prestando especial atención a la historia del nacimiento de Jesucristo que aparece en Mateo 2 y al modo en que “el Hijo de Dios” llega a este mundo. Uno de los temas centrales que él enfatiza es la “colisión entre lo que ya ha sucedido (already) y lo que todavía no se ha cumplido (not yet)”. Si observamos Mateo 2, vemos que los sabios de Oriente, que eran gentiles, reconocen mediante la señal de la estrella que el Mesías “ya” había nacido, y se regocijan y lo adoran; sin embargo, los líderes religiosos judíos—entre ellos el sumo sacerdote y los escribas—revelan la distancia que hay entre ellos y la realidad, pues piensan que el Mesías “todavía” no ha llegado. En esta escena, el pastor David Jang ve tanto la trampa en la que puede caer hoy la Iglesia, como la esperanza que debemos sostener.

Él primero se pregunta por qué el sumo sacerdote y los escribas de Judea no pudieron aceptar que el Mesías “ya había venido”. Tenían fuertemente arraigada la imagen de Daniel 7:13 (“…vi en las visiones nocturnas, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre…”), así como las profecías de Isaías 66:15-16, en las que el Día del Señor aparece con “carros de fuego” y “llamas ardientes”. Además, como el pastor David Jang menciona con frecuencia, se hacía hincapié en el aspecto real y majestuoso del Mesías que “venía sobre las nubes”, en la manifestación regia que llegaría con el sonido de las trompetas de los ángeles. Por ello, no supieron reconocer al Mesías que en realidad nació en el humilde pesebre.

Los líderes religiosos, con su mentalidad de “pueblo elegido” y aferrados a la expectativa de un “Mesías majestuoso” de antaño, no supieron renunciar a su idea preconcebida. De modo que, aun cuando los sabios de Oriente les hablaron del “Mesías que ya había venido”, se resistieron a creerlo. El pastor David Jang interpreta esto como “la tragedia que se produce cuando la visión humana está limitada y solo mira lo alto”. De hecho, en Mateo 2:4-6, cuando el rey Herodes les pregunta: “¿Dónde ha de nacer el Cristo?”, los sumos sacerdotes y los escribas finalmente consultan Miqueas 5:2 (“Pero tú, Belén Efrata, pequeña para estar entre las familias de Judá…”). Y entonces se percatan de que había una profecía en un profeta menor que anunciaba que el Mesías vendría de la pequeña aldea de Belén, un lugar muy humilde. El pastor David Jang subraya que, con todo, “no habían prestado suficiente atención a la profecía sobre el Mesías que vendría con humildad y vaciamiento (Miqueas 5:2)”.

En este punto, el pastor David Jang enumera varios aspectos que la Iglesia de hoy debe considerar. En primer lugar, advierte que si la Iglesia persigue únicamente “el esplendor y el éxito”, terminará por no percibir la imagen de Jesucristo que se revela en los lugares humildes. Si solo se presta atención al “Rey glorioso” que anuncian los grandes profetas del Antiguo Testamento, sin tomar en serio lo que enseñan los profetas menores acerca de que el Mesías vendrá en la bajeza, corremos el riesgo de quedar fuera de la historia de salvación. En segundo lugar, el camino que recorrió Jesús fue el de la humildad y el del “vaciamiento de sí mismo”. Los que acudieron a adorar al niño Jesús, que nació y fue recostado en un pesebre, fueron gentiles. Paradójicamente, quienes se jactaban de ser el “pueblo elegido” se posicionaron del lado del poderoso Herodes, con la actitud de “todavía (not yet)”, intentando asesinar al Mesías.

El pastor David Jang luego se detiene en la escena en que los sabios de Oriente ofrecen “oro, incienso y mirra” (Mt 2:11), y enseña que en estos tres regalos se refleja la triple función de Cristo. El oro representa la autoridad real y la monarquía eterna; el incienso simboliza el oficio sacerdotal, porque en los sacrificios del Antiguo Testamento el incienso se relacionaba con la santidad de Dios y con la ofrenda que hacía el sumo sacerdote. La mirra, por su parte, era una especia usada para embalsamar cadáveres, lo que alude a la “resurrección” y a la “vida eterna” que vence la muerte. Así, el pastor David Jang subraya que en los dones de los sabios está el profundo símbolo del evangelio: Cristo es Rey, es Sumo Sacerdote y, en última instancia, es el que vence la muerte.

No obstante, el capítulo 2 del Evangelio de Mateo no concluye aquí. Herodes, al darse cuenta de que los sabios de Oriente no habían cumplido con lo que él pidió, ordena la cruel matanza de todos los niños varones de dos años para abajo en Belén y sus alrededores (Mt 2:16). El pastor David Jang, a partir de esta escena, afirma que “el mal jamás se queda de brazos cruzados, y cuando llega el verdadero Rey, el rey falso siente terror”. Una de sus anécdotas favoritas para ilustrar este hecho es la comparación con un “pasajero que se sienta en el tren sin billete; cuando aparece el verdadero dueño del asiento, el intruso se asusta e intenta echarlo de cualquier manera”. En otras palabras, los poderes de este mundo y las fuerzas del mal son ocupantes ilegítimos, y cuando llega el verdadero dueño, Jesucristo, hacen todo lo posible por rechazarlo.

Esta historia hace eco con el libro de Éxodo, donde el faraón ordenó la muerte de los niños varones hebreos al nacer Moisés. El pastor David Jang explica que “Satanás siempre ha temido al pueblo de Dios y desde el principio ha buscado matarlo”. Sin embargo, las comadronas hebreas que temían a Dios se ingeniaron para salvar a los niños (Éx 1:20-21), y así la historia de salvación no se truncó. De la misma manera, en el nacimiento de Jesús se ve un patrón semejante. José, obedeciendo las indicaciones divinas, huye a Egipto con el niño para proteger la vida del Mesías (Mt 2:13-15).

Cuando predica sobre este pasaje, el pastor David Jang menciona con frecuencia la frase “la lucha intensa por sostener la historia”. Desde que Jesús nació en la tierra, en lugar de ser bien recibido, fue perseguido por el poder humano y afrontó la amenaza de muerte. Pero el plan de Dios no fracasó. El Salvador que llegó a este mundo tenía que sobrevivir, y para ello José y María respondieron rápidamente, cargando con la responsabilidad de huir. Sólo cuando Herodes murió, Jesús pudo regresar a la tierra de Israel (Mt 2:19-21). Incluso entonces persistía el peligro, por lo que, a través de otro sueño, reciben nuevas instrucciones (Mt 2:22) y terminan viviendo en Nazaret de Galilea.

El pastor David Jang enfatiza el significado de esta “Nazaret”. Explica que la palabra hebrea para “renuevo”, Netzer (NZR), aparece en Isaías 11:1 (“Saldrá una vara del tronco de Isaí, y un vástago retoñará de sus raíces…”). Así, el hecho de que finalmente Jesús fuese a Nazaret (NaZaReth) en Galilea es una realización simbólica de la profecía de que el Mesías sería el “vástago” que brotaría de la raíz de Isaí, el antepasado del rey David. Por ello, en Mateo 2:23 dice: “y vino a habitar en la ciudad que se llama Nazaret, para que se cumpliera lo que fue dicho por los profetas: ‘Será llamado nazareno’”.

A través del capítulo 2 de Mateo, el pastor David Jang expone para nosotros el siguiente mensaje. Primero: el Mesías vino de un lugar inesperadamente humilde. Segundo: los reyes falsos siempre temen y rechazan al verdadero Rey. Tercero: Dios jamás permite que la historia de salvación se interrumpa. Mediante los sabios de Oriente, mediante la fe y la obediencia de José y María y a través de las profecías de Isaías, Miqueas y Jeremías, finalmente Dios cumple la humillación del Mesías. Cuarto: por lo tanto, también nosotros hemos de poseer la “sabiduría que obedece” y la “fe humilde”. En particular, el pastor David Jang advierte que, cuando la Iglesia descuida el cuidado de los que no tienen poder y de aquellos que están en lugares bajos, puede perder la “presencia humilde” del Señor, tal como les sucedió a los sumos sacerdotes y escribas en la historia.

De este modo, el pastor David Jang no ve Mateo 2 simplemente como un “relato del nacimiento de Jesús”, sino como un capítulo imponente en el que se libra una guerra espiritual y se realiza el plan salvador de Dios. Al mismo tiempo, nos advierte que si nuestro enfoque se inclina solo hacia la vanagloria y el poder secular, podemos dejar de descubrir “la pequeña aldea de Belén” y a “Jesús, que no se aferró a su igualdad con Dios”. Para él, el evangelio no se reduce exclusivamente a la cruz y la resurrección, sino que abarca “desde la encarnación (nacimiento) hasta la ascensión”, un todo amplio. Enseña que debemos comprender correctamente la historia del nacimiento, ya que es el punto de partida para disfrutar de la plenitud del evangelio.

Esta enseñanza ha tenido gran eco en la Iglesia actual, pues la sociedad moderna también tiende a perseguir el “éxito”, la “prosperidad” y el “poder”. Muchos creyentes se dejan deslumbrar fácilmente por “lo grande y lo vistoso”, pero el Salvador eligió la aldea más pequeña y un pesebre precario. El pastor David Jang dice que esto es “el sistema de valores invertido de Dios”. El mundo desea ascender a lo más alto, pero Cristo descendió al lugar más humilde. El mundo busca poseer más riquezas y fama, mientras Cristo se despojó de su gloria y tomó forma de siervo. Y, a través de ese camino, abrió para toda la humanidad la senda de la salvación y la vida eterna.

El pastor David Jang explica que los sabios de Oriente llegaron hasta el niño Jesús siguiendo la estrella gracias a su “sincero anhelo y a la guía de Dios”. Ellos no pertenecían a la tradición religiosa judía, pero tenían sed de la verdad y recibieron la revelación de Dios a través de la señal cósmica de la estrella. Además, obedecieron las indicaciones divinas en lugar de la orden del rey, volviendo por otro camino (Mt 2:12). Según el pastor David Jang, esta escena muestra “lo que es la verdadera obediencia, incluso si se trata de un gentil”. Así lo interpreta: “No importa el trasfondo religioso o la posición social: quien esté abierto a la voluntad de Dios encontrará finalmente a Jesucristo”.

En suma, la enseñanza central que el pastor David Jang transmite a partir de Mateo 2 es el significado de la encarnación de Dios que irrumpe “en la forma más baja” en este mundo lleno de pecado, y cómo la reacción de cada corazón ante esta humillación marca el sendero de la salvación. Él resume el tema principal de este capítulo como “El Altísimo que desciende a lo más bajo”. Tal vez sea lo opuesto a lo que solemos imaginar como “una salvación esplendorosa”, pero en ello radica la gloria del evangelio y el misterio de la salvación de la humanidad. Quienes no acogieron este misterio—fuesen líderes religiosos o personas con gran poder—no reconocieron al Mesías, sino que se convirtieron en enemigos suyos. Nos insta, por tanto, a reflexionar en ello.

Estas reflexiones se convierten en un fundamento para que el pastor David Jang llame a la Iglesia y a los creyentes de hoy al arrepentimiento y a un nuevo comienzo. Reitera la pregunta: “¿De veras nos regocijamos por la venida de Jesucristo, o amamos el éxito y el poder terrenales y añoramos solo un lado del ‘Rey glorioso’?” Y pide a sus oyentes que, si de verdad desean seguir el evangelio, mediten profundamente en el mensaje de la humillación de Mateo 2.

2. El misterio de la encarnación

El pastor David Jang reconoce que el evangelio puede resumirse en “la cruz y la resurrección”, pero insiste en que eso no es suficiente. Para él, el evangelio consiste en un solo y perfecto fluir que incluye “la encarnación (nacimiento), el sufrimiento, la cruz, la resurrección y, finalmente, la ascensión”. “Y el Verbo se hizo carne y habitó entre nosotros…” (Jn 1:14) no narra un mero nacimiento, sino el hecho asombroso de que la eterna Palabra irrumpió en este mundo pecador. El pastor David Jang llama la Navidad “la festividad más básica y esencial para meditar en la venida de Jesucristo”, precisamente por este motivo.

Partiendo de Juan 1:1 (“En el principio era el Verbo…”), enlaza este pasaje con 1 Juan 1:1 (“lo que hemos oído, lo que hemos visto con nuestros ojos, lo que hemos contemplado y palparon nuestras manos…”) y con la confesión del apóstol Pablo en Filipenses 2:7 (“…se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, hecho semejante a los hombres”). Todo converge en el significado de la “encarnación” del Hijo de Dios en el mundo. En particular, cuando Pablo menciona la kenosis (vaciamiento) de Jesucristo en Filipenses 2, el pastor David Jang subraya que “el hecho de no aferrarse a la igualdad con Dios y su disposición a humillarse constituyen el punto de partida del evangelio”. Si Jesús hubiera venido a la tierra con la forma más gloriosa y temible—como un emperador imponente—tal vez la humanidad lo habría recibido únicamente con temor y una obediencia forzada, en lugar de un mensaje de amor. Sin embargo, nació en un establo, creció como un hombre común de Galilea y, a lo largo de ese proceso, asumió en carne propia el dolor y las limitaciones de la humanidad.

El pastor David Jang señala que esto prueba que “el cristianismo no es meramente una religión que enseña conceptos metafísicos, sino un mensaje de amor que entra de lleno en la vida real y en el sufrimiento humano”. Cada Navidad, nos invita a preguntarnos “si nuestra fe realmente sirve con humildad desde los lugares más bajos”. Cuanto más grande se hace una Iglesia, y cuanto mayor es su presupuesto o cuando presume de tener muchos miembros, mayor es el peligro de que deje de ver al niño Jesús recostado en el pesebre.

Así, al predicar acerca del amor de Dios revelado en la encarnación, el pastor David Jang suele citar 1 Juan 4:9 (“En esto se mostró el amor de Dios para con nosotros, en que Dios envió a su Hijo unigénito al mundo para que vivamos por él”). El hecho de que Dios haya entrado en un mundo lleno de pecado y sufrimiento es, por sí mismo, la clave de la salvación. La cruz es el lugar donde ese amor finalmente se muestra en su culmen; a su vez, la resurrección atestigua que ese amor venció incluso la muerte. Pero el pastor David Jang va un paso más allá y destaca también la importancia de la “ascensión”. Si omitimos el hecho de que Cristo, tras vencer la muerte, ascendió con gloria al cielo, corremos el riesgo de encerrar la fe cristiana en el plano de la realidad mundana y tergiversar la era del Espíritu Santo y la misión de la Iglesia.

En Mateo 28, Jesús da la “Gran Comisión” (“Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones…”, Mt 28:19-20) y, en Hechos 1, asciende al cielo a la vista de los discípulos (Hch 1:9). Según el pastor David Jang, esto demuestra que “la historia de salvación que empezó en la tierra con la encarnación se expande universalmente con la llegada del Espíritu Santo”. Y en ese proceso, la Iglesia proclama el evangelio en todo el mundo en el nombre de “Jesús de Nazaret”. El hecho de que “Nazaret” sea un lugar poco prestigioso y casi desconocido resalta aún más la gloria de Dios de manera paradójica, y este es un punto clave en la enseñanza del pastor David Jang.

El pastor David Jang muestra su preocupación porque los creyentes de hoy a menudo comprenden “la cruz y la resurrección” pero consideran “la encarnación y la ascensión” como simples festividades navideñas o como breves menciones tras la Pascua. Sin embargo, subraya que para que el evangelio sea completo no puede faltar ni la “encarnación” ni la “ascensión”, que le dan más claridad a la cruz y la resurrección. El Verbo se hizo carne y llevó una vida humana; así, el sufrimiento de la cruz no fue un simple “espectáculo divino”, sino el acto salvífico por el cual asume y redime todo el sufrimiento humano. Y gracias a la ascensión, Jesús deja claro que no es un simple “maestro admirable” o “líder moral”, sino verdaderamente Rey y Señor. Esa realeza, a su vez, se imparte a la Iglesia por el Espíritu Santo y se despliega en la misión de salvar al mundo.

Cuando el pastor David Jang añade “sufrimiento, cruz y ascensión” a la expresión “encarnación y resurrección”, instando a comprender la vida y la obra de Jesús de forma integral, enseña que no hay que reducir la fe cristiana a fragmentos. Dicho de otro modo, sin la encarnación, la cruz corre el peligro de perder la “autenticidad” de la identificación de Jesús con nuestro dolor; si solo se habla de la resurrección y se omite la ascensión, es posible que no proclamemos la gloria definitiva de Cristo ni la realeza de Dios como corresponde.

Esta enseñanza se traduce en acciones concretas dentro de la predicación del pastor David Jang. Primero, anima a los creyentes a buscar y servir a los “pobres y marginados” en Navidad. Dado que la encarnación ocurre en un “lugar humilde y sin poder”, la Iglesia también debe poner en práctica el amor partiendo de lo bajo. Segundo, enfatiza que la proclamación de “el Señor vive” debe continuar después de la Pascua; la Pascua no es un final, sino el principio de algo nuevo, y debemos recordar que el Señor resucitado sigue actuando en el presente. Tercero, subraya que no debemos olvidar el sentido de la ascensión. Cristo venció plenamente y se sentó a la derecha de Dios, así que la Iglesia no ha de caer en la desesperanza; más bien, debe esperar la segunda venida del Señor y comprender que es enviada al mundo por el Espíritu Santo.

El pastor David Jang también reinterpreta la tensión entre el “ya y el todavía no” del Reino de Dios a través del ciclo de encarnación, cruz, resurrección y ascensión. Afirma: “Con la venida de Jesús, el Reino de Dios ya ha llegado. Pero aún no se ha consumado”. De modo que la Iglesia vive en esa tensión gozosa del Reino presente, a la vez que anhela la consumación total que ocurrirá con la segunda venida de Cristo. Si perdemos esa tensión, es fácil que la fe se transforme en un mero “consuelo romántico, desconectado de la realidad”, o en otro extremo, que persiga únicamente logros terrenales y caiga así en otro tipo de corrupción.

En definitiva, el pastor David Jang enseña que cada creyente ha de “asimilar esa Verdad y Amor encarnados” que es Jesús. Si la Iglesia persigue las riquezas y el poder del mundo y se equivoca en comprender al Mesías, puede terminar convirtiéndose en otro Herodes. Y la historia de los líderes religiosos y el rey mundano que pretendieron matar al “Mesías que ya había venido” en la época del nacimiento de Jesús podría repetirse hoy. Esta es la razón por la que necesitamos conocer rectamente el evangelio de Jesucristo y recibir de manera equilibrada la transmisión del milagro de la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión.

Como a menudo recalca el pastor David Jang, “el evangelio es amor y es vida”. Ese amor se revela en el vaciamiento de sí mismo al venir como un niño, y esa vida se manifiesta como poder eterno en la resurrección y la ascensión que superan la muerte. Para que la Iglesia recorra este camino de amor y de vida, debe contemplar al “Hijo de Dios que vino a los lugares bajos” y reconocer que este sendero no es nada fácil. Porque el mal del mundo jamás se rinde pacíficamente. Tal como sucedió en Mateo 2, las fuerzas satánicas se empeñan constantemente en rechazar a Jesucristo y amenazan a los creyentes. De ahí que el pastor David Jang nos enseñe a permanecer unidos y a pedir la sabiduría de Dios—temer al Señor y discernir el mal.

De esta forma, el mensaje del pastor David Jang no se reduce a “creamos en Jesús”. Más bien, plantea la pregunta profunda: “¿Conocemos de verdad a Jesús? ¿Estamos preparados para ver y seguir el plan de Dios contenido en su nacimiento, su vida, su muerte, su resurrección y su ascensión?” Para responder a esa pregunta, debemos mirar de forma integral la paradoja de la humildad que se halla en Mateo 2, el misterio de amor contenido en la encarnación, el poder salvador confirmado en la cruz y la resurrección, y la esperanza de la segunda venida declarada mediante la ascensión de Jesucristo.

El pastor David Jang define la Navidad como “el acontecimiento en que el amor de Dios descendió hasta lo más bajo de la vida humana”. Sin encarnación, la cruz es incompleta; sin la cruz, la resurrección sería solo un milagro superficial; y sin la ascensión, la resurrección podría quedar reducida a un suceso puramente terreno. Por ello, él presenta la vida de Jesucristo “desde el nacimiento hasta la ascensión” como un “cuerpo único del evangelio”. Dentro de este marco, los creyentes aprenden humildad y obediencia, ven el amor divino que llega a los más humildes y, al mismo tiempo, proclaman la fuerza salvadora que vence a la muerte y el señorío universal de Jesucristo.

El pastor David Jang insiste en que si deseamos “transmitir de verdad el evangelio” a los de dentro y fuera de la Iglesia, debemos presentar integralmente la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión. Y la razón por la que empieza explicando Mateo 2 es porque el nacimiento de Jesús no sucedió en una cuna regia, sino que el rey impío intentó matarlo, obligándolo a huir a la tierra extranjera de Egipto. Esa es la verdad paradójica de la salvación cristiana. A veces, cuando oímos “Jesús, el Rey de paz”, nos imaginamos grandes y espléndidos templos y cultos llenos de gloria; sin embargo, el verdadero evangelio nos muestra al Señor despojándose hasta la forma de un siervo. Nació en un pesebre, vivió rodeado de los pobres, fue perseguido por las autoridades de su tiempo y murió crucificado. Pero su resurrección y ascensión vencieron el poder del pecado y de la muerte. El pastor David Jang recalca una y otra vez que este es el auténtico evangelio universal, el gran “drama de la inversión divina” en la historia humana manchada por el pecado.

Tal mensaje tiene un inmenso impacto en la evangelización y en la vida comunitaria de la Iglesia actual. Sin un servicio a los marginados y sin compartir el sufrimiento humano, no estamos transmitiendo fielmente el espíritu del nacimiento de Cristo. Pero si solo hablamos de enseñanzas morales sin proclamar la cruz, tampoco anunciamos el evangelio. Por otra parte, si no declaramos el señorío de Dios a través de la resurrección y la ascensión, el cristianismo se convierte en un simple “movimiento terrenal”.

La lección que el pastor David Jang nos deja es esta: “No conozcamos el evangelio de forma parcial, sino miremos a Jesús en su plenitud”. Y vivamos de tal modo que el asombro de la encarnación—que comenzó en Nazaret, un lugar humilde—continúe entre nosotros hoy. La historia de Dios, que empezó en Nazaret, se ha extendido hasta la Iglesia y los creyentes de todo el mundo. Por ello, el pastor David Jang abre Mateo 2 una y otra vez, enfatizando: “El Mesías ya vino y sigue obrando entre nosotros. Recordemos su senda de humildad, adoremos, amemos a nuestro prójimo y proclamemos la verdad en el mundo. Ese es el mensaje global del evangelio cristiano, que abarca desde la encarnación hasta la ascensión y que el pastor David Jang se ha esmerado por preservar y anunciar constantemente”.

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Détruisez ce temple – Pasteur David Jang


1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix

Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.

Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.

Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode.
Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.

Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.

Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.

À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.

Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.

En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.

David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».

C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.

Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).

Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.

Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.

David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.

Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».

Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.

En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.


Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église

Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.

Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.

Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.

Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).

David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.

Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.

Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.

Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.

Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.

Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.

Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.

Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.

De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.

Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.

Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.

Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.

L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.

David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.

De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.

En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.

David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.

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“Tear Down the Temple” – Pastor David Jang


1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross

Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.

Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.

Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.

Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.

This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”

At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.

In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.

So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.

As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.

This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”

In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).

Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.

Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”

Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.

Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”

Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.

In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.


Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church

It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.

Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.

However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”

In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).

Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.

Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.

Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.

To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.

Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.

On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”

Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.

Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.

Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.

The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.

In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.

Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.

In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”

Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.

Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.

In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.

Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.

www.davidajang.org

“Demoler el Templo” – Pastor David Jang


1. El desafío de “destruid este templo” y el espíritu de la cruz

Entre los numerosos ministerios que Jesús mostró durante su vida pública, uno de los más impactantes fue el incidente de la purificación del Templo de Jerusalén. En Juan 2, vemos que Jesús subió a Jerusalén para la Pascua y, al encontrar a los comerciantes dedicados a vender animales para el sacrificio (bueyes, ovejas y palomas) en el patio del templo, los expulsó y volcó sus mesas. Con este acto simbólico, denunció de frente los abusos del poder religioso de la época. Los judíos, para ofrecer sacrificios, necesitaban bueyes, ovejas o palomas, y los cambistas que se encontraban en el patio del templo aprovechaban la ocasión para venderlos a precios exagerados. Peor aún, si alguien traía un animal de fuera, se le declaraba con algún defecto para no permitirle el acceso, con lo que se obligaba a comprar allí mismo. Así, el sistema religioso establecido convertía la casa de Dios en un mercado de dinero y poder, explotando incluso a los más pobres.

Este episodio expone abiertamente los problemas de la familia sacerdotal de entonces, en particular la familia de Anás. Ellos heredaban el cargo de sumo sacerdote de manera sistemática, se aliaban con el Imperio Romano para proteger sus intereses y utilizaban el negocio en el templo para mercadear con la fe de la gente. Con esas ganancias y su control del poder, afianzaban su base religiosa y política. Jesús, al declarar: “No hagáis de la casa de mi Padre una casa de mercado” (Jn 2:16), denunció aquella corrupción. Al presenciarlo, los discípulos recordaron las palabras del Antiguo Testamento: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9), comprendiendo que el Mesías no iba a tolerar el sistema religioso injusto.

El pastor David Jang destaca dos puntos clave en esta escena.
Primero, la purificación del templo por parte de Jesús no se limita a condenar la mera “actividad comercial en el templo”, sino que señala el pecado humano subyacente: la codicia de poder y de dinero que puede contaminar incluso el lugar sagrado de adoración. El Templo de Jerusalén era el centro de la fe judía y se consideraba un lugar inviolable. Sin embargo, en él florecían la corrupción, la mentira y la explotación de la gente con un sistema de sacrificios que nada tenía que ver con la voluntad de Dios. Jesús no podía tolerar que el nombre de su Padre fuera deshonrado de esa manera.

Segundo, Jesús anunció: “Destruid este templo y en tres días lo levantaré” (Jn 2:19), anticipando así su propia muerte en la cruz y su resurrección al tercer día, a fin de edificar un “nuevo templo”. Los judíos no entendieron sus palabras y replicaron: “Este templo fue edificado en cuarenta y seis años, ¿y tú lo vas a levantar en tres días?” (Jn 2:20). Pero Jesús se refería a su propio cuerpo. Ya no se trataría de un edificio visible, sino de Él mismo como centro de la salvación y de la adoración, el fundamento de un “templo espiritual” renovado a través de su cuerpo resucitado.

Este mensaje tan radical —que Jesús se proclamara a sí mismo como el “verdadero templo”— resultaba amenazador para la élite religiosa de la época. Dentro de la sociedad judía, el Templo de Jerusalén era considerado el símbolo máximo de la vida religiosa y de la observancia de la Ley, el mismísimo centro del universo. Por eso, destruir el templo o afirmar tener más autoridad que el templo era visto como una blasfemia extrema. Así, Anás, Caifás y la casta sacerdotal consideraron a Jesús un peligro grave. De hecho, la “acusación de destruir el templo” fue uno de los cargos principales con los que se enjuició y llevó a Jesús a la cruz.

En este punto, el pastor David Jang insiste en que todos nosotros albergamos un “templo” interior que debemos “destruir”. Cada ser humano posee una tendencia egocéntrica; construimos nuestro propio “templo” que nos negamos a derribar, donde buscamos defender nuestros intereses, deseos, terquedades y apariencias. Sin embargo, el evangelio de Jesucristo, y en especial la cruz, nos confronta con la orden: “Demuele ese templo falso que hay dentro de ti”. Cuando no se derriba la naturaleza egocéntrica, aquello que llamamos nuestra esfera inviolable, surge la raíz del pecado, fuente de conflictos y divisiones.

Juan 18 muestra cómo esa tensión entre Jesús y las autoridades religiosas culmina en su arresto y comparecencia ante Anás. “El sumo sacerdote interrogó a Jesús acerca de sus discípulos y de su enseñanza” (Jn 18:19), evidenciando la intención de condenar tanto su doctrina como a sus seguidores. Anás quiso interrogar a Jesús primero porque éste era quien proclamó la destrucción del templo (equivalente a declararse Él mismo como el verdadero templo) y quien representaba la mayor amenaza a su sistema de privilegios.

Este juicio clandestino y nocturno impulsado por la élite sacerdotal, que terminó entregando a Jesús a la crucifixión, revela cómo el poder corrompido y la religión pervertida rechazan la Verdad. En el trasfondo, estaba el afán de preservar el “templo visible” y todos los intereses seculares asociados a él. Repetidamente vemos en los evangelios que el choque entre Jesús y las autoridades religiosas se debe al enfrentamiento entre el mensaje de Jesús y la avaricia de los líderes religiosos.

Tal como señala el pastor David Jang, este mismo problema puede repetirse hoy en la iglesia, o en la fe de cada creyente de forma individual. Cuando la iglesia pierde su vocación espiritual y se ve dominada por ambiciones mundanas o por el poder, no difiere mucho de aquellos que convirtieron el Templo de Jerusalén en un lugar de comercio. Asimismo, aun cuando alguien asista a la iglesia, puede seguir ofreciendo resistencia en su interior al evangelio, intentando proteger su propio “templo”. Pero las palabras de Jesús, “Destruid este templo”, deben resonar con fuerza en todo creyente, porque sólo al demoler todo egoísmo de nuestro interior puede erigirse el “templo de la resurrección”.

Aquí se hace evidente el espíritu de la cruz. Jesús dijo: “Por eso me ama el Padre, porque yo pongo mi vida para volverla a tomar” (Jn 10:17), y mostró con hechos que derribando su propio cuerpo y resucitando al tercer día, cumple su promesa de erigir algo nuevo. No se trató de simple palabrería; fue confirmado en el camino real de la cruz. El núcleo de la fe cristiana es la muerte y resurrección de Cristo, íntimamente conectada con esta “destrucción y reconstrucción del templo”. Por lo tanto, debemos recordar que la frase “Destruid este templo” no alude a una destrucción violenta o negativa, sino que expresa la clave del evangelio: “la muerte de lo viejo y el nacimiento de lo nuevo”.

El suceso de la mujer sorprendida en adulterio, relatado en Juan 8, también muestra la colisión entre la Ley y el Evangelio, así como otra situación donde Jesús es amenazado por el poder religioso. Según la Ley de Moisés, la mujer debía ser apedreada, pero Jesús terminó perdonándola y declaró: “El que de vosotros esté sin pecado sea el primero en arrojar la piedra” (Jn 8:7). Así proclamó la gracia y el perdón de Dios, superiores a la letra de la Ley. A ojos del sistema religioso establecido, esto podía interpretarse como un acto “destructivo” contra la Ley. Cuando Jesús fue arrestado, y más tarde Esteban, ambos fueron acusados de predicar la destrucción del Templo y la modificación de la Ley de Moisés (Hch 6:13-14).

En definitiva, el mensaje de “Destruid este templo” no es el llamado a aferrarse a ritos externos o a sistemas anclados en la Ley, sino a avanzar hacia una comunión directa con Dios, el “verdadero Templo” que es Cristo. En el centro de esta comunión se encuentra la abnegación, la entrega y el perdón infinito hacia los pecadores. El pastor David Jang lo describe como “derribar nuestro egoísta ‘templo interior’ y erigir en su lugar el espíritu de la cruz del Señor, para que así comience la auténtica iglesia y la obra del Espíritu Santo”. Esta es la esencia del ministerio de Jesús según los evangelios, en particular el de Juan: la senda hacia la reconciliación y la salvación.

Volviendo a Juan 2, Jesús ya prefiguraba su resurrección al decir: “En tres días lo levantaré”. Los discípulos comprendieron el sentido de estas palabras solo después de la resurrección (Jn 2:22). Sin la muerte en la cruz, no habría resurrección; sin la demolición de lo viejo, lo nuevo no puede surgir. Este principio evangélico se condensa en el anuncio de la destrucción del templo. Aun hoy, la iglesia y los creyentes escuchamos este llamado: desprendernos de aquello que consideramos “el centro de nuestro universo”.

El pastor David Jang recalca que la fe cristiana no consiste en quedarse en una zona de confort, sino que siempre nos desafía, sacude y hace que luchemos contra nuestra “falsa religiosidad”. “Destruid este templo” no es un simple dogma, sino una invitación a renunciar a las murallas de la obstinación, las miradas condenatorias o la codicia por la propia gloria. Si no respondemos a esta invitación, corremos el riesgo de comportarnos como los líderes religiosos de la época de Jesús, acomodados en la impureza y rechazando el verdadero evangelio. Pero si nos rendimos y nos negamos a nosotros mismos, experimentaremos la gloria de la cruz y de la resurrección. Esto enseña reiteradamente el pastor David Jang.

Si analizamos minuciosamente el suceso de la cruz, donde el conflicto con las autoridades religiosas alcanzó el clímax, vemos que la llegada de Jesús supuso un acto revolucionario contra el legalismo obsoleto y las estructuras corruptas. La frase “Destruid este templo” es el eje central de esa revolución, el espíritu del sacrificio en la cruz. Según el pastor David Jang, el creyente madura genuinamente solo cuando experimenta este proceso de “destrucción y reconstrucción”. La observancia literal de la Ley o la adhesión a rituales e instituciones eclesiásticas son insuficientes; solamente a través de la demolición total del antiguo yo y la unión con Cristo puede formarse el verdadero “templo espiritual”.

Además, sin el espíritu de la cruz, la iglesia puede derivar en lo mismo que los sacerdotes del Antiguo Testamento: un simple intermediario de poder y dinero. Así como el templo de Jerusalén necesitó purificación, la iglesia actual también requiere “purificación” constante. Por eso, hemos de recordar y meditar estas palabras de Jesús: “Destruid este templo”. Cerrarnos a demoler aquello que debe derribarse no es una postura acorde con el evangelio. Más bien, la iglesia y los creyentes deben, en su confesión de fe, examinarse a sí mismos y desechar sin vacilar los elementos corrompidos o desvirtuados. Solo entonces emerge la “presencia real del Espíritu Santo” y el rostro del “templo como cuerpo de Cristo” se hace visible.

En conclusión, el pastor David Jang ve en las palabras “Destruid este templo” la senda de la muerte del yo y la vida de Cristo, el punto de partida hacia la “libertad del evangelio” que trasciende el viejo marco legalista. Quien acoge este mensaje se vacía y sirve espontáneamente a su prójimo y a la iglesia. Donde se vive en serio el espíritu de la cruz no hay lugar para barreras, disputas ni discriminaciones. Ese camino santo es la vía de la “destrucción y reconstrucción del templo” que Jesús inauguró, el camino de la cruz que todos estamos llamados a recorrer.


Subtema 2: El camino de la paz, la era del Espíritu y la esencia de la verdadera iglesia

La declaración “Destruid este templo” no se limitó a anunciar la destrucción física del antiguo sistema del judaísmo, sino que también marcó el inicio de una “nueva era” a nivel espiritual, lo cual se ve reflejado en el desarrollo del libro de los Hechos. Después de la muerte y resurrección de Jesús, los discípulos experimentaron en Pentecostés cuán expansivo y universal es el evangelio. En Hechos 2, cuando el Espíritu Santo descendió sobre los 120 discípulos reunidos, todos comenzaron a alabar a Dios y a hablar en diferentes lenguas. Este acontecimiento milagroso mostró que, a diferencia de la antigua creencia de que solo una casta o líderes podían experimentar la presencia de Dios, ahora cualquiera podía recibir el Espíritu Santo.

El pastor David Jang ve en esta obra del Espíritu la confirmación del “propósito” de Jesús al derribar el templo. En el pasado, el Templo de Jerusalén era el eje insustituible de la vida religiosa, pero ahora el mismo Jesús resucitado se convierte en el foco de la salvación y la adoración. Por medio de Él recibimos al Espíritu Santo, y ese Espíritu es el “nuevo lugar de culto” en la era venidera. Además, los apóstoles proclaman: “Vosotros sois el templo” (1 Co 3:16; 6:19, etc.), enseñando que el Espíritu de Dios habita en la comunidad de creyentes y que cada cristiano es “templo vivo”, formando un solo “cuerpo”.

Pero para que se levantara este “nuevo templo”, era inevitable que el “templo antiguo” fuera derribado. El velo del templo rasgado de arriba abajo en el momento de la crucifixión (Mt 27:51) anuncia de forma simbólica que el templo del Antiguo Testamento ya no es el único medio para acceder a Dios. Ahora cualquiera puede acercarse confiadamente a Él a través de Cristo, sin verse obligado por un sumo sacerdote o ceremonias específicas. Se trata de un cambio trascendental en la historia de la salvación, que a la vez supuso un golpe mortal para la estructura de poder de entonces. Por eso, la frase “Destruid este templo” no tiene que ver con demoler un edificio o con un llamamiento extremista, sino con el advenimiento de la “era del Espíritu”, una transición radical anunciada de antemano por Jesús.

En Efesios 2, el apóstol Pablo describe la obra de Cristo como la eliminación de la “enemistad”, “el muro intermedio de separación” (Ef 2:14), para unir en sí mismo a judíos y gentiles. En el Templo de Jerusalén, los gentiles solo podían entrar en un atrio específico y se les prohibía ir más allá bajo pena de muerte. Sin embargo, ahora, en Cristo, esa barrera discriminatoria ha sido derribada y todos se convierten en una nueva humanidad (Ef 2:15), una familia de Dios (Ef 2:19).

El pastor David Jang aplica la enseñanza de Efesios 2 a la comunidad de la iglesia, afirmando que “en la verdadera iglesia no puede haber discriminación”. No se trata solo de una declaración de igualdad formal, sino de demostrar con la vida que, por la cruz y la resurrección, “mi viejo yo ha muerto y he nacido de nuevo en Jesús”. Si en la iglesia persisten discriminación o muros, significa que aún persiste un “templo antiguo” que no ha sido derribado. La frase “Destruid este templo” invita a cada individuo y a la comunidad a descubrir los límites de exclusión, el odio, los privilegios injustos que puedan existir dentro de sí y, ante la cruz, arrepentirse y demolerlos.

Efectivamente, el evangelio de Jesús acogió a publicanos, prostitutas, gentiles, mujeres y marginados, y mostró cómo el Reino de los Cielos los elevaba (Mc 2:15-17, etc.). Para un judío empapado de legalismo, esto resultaba revolucionario. Los vendedores de bueyes, ovejas y palomas que traficaban en el templo explotaban incluso a los pobres con la excusa de “proveer para la Pascua”, mientras que Jesús cenaba con publicanos y pecadores. Continuando este espíritu de Jesús, la iglesia debía transformarse en un “templo abierto” que invitara a toda persona a la comunión de la adoración.

No obstante, a lo largo de la historia, la iglesia a veces se ha desviado de ese ideal, aliándose con poderes terrenales y alejándose del espíritu de la iglesia primitiva. Durante la Reforma protestante, Lutero, Zwinglio y Calvino clamaron: “Derribemos el templo corrompido y restauremos la pureza del evangelio”, en sintonía con las palabras de Jesús: “Destruid este templo”. El pastor David Jang también recuerda que, si la iglesia actual se ve en crisis, debemos retomar estas palabras y examinarnos, buscando la guía del Espíritu para no temer un cambio radical.

De manera especial, para cumplir su misión de “paz y reconciliación” en el mundo, la iglesia primero ha de manifestar la unidad en su interior y jamás olvidar que es la comunidad comprada por la sangre de Cristo. Jesús llamó a su cuerpo “templo” y dijo que sería derribado y levantado al tercer día, aludiendo a su muerte y resurrección. Esa obra redentora dio lugar a un fenómeno fundamental: “todos pueden presentarse ante Dios en igualdad” gracias a la venida del Espíritu en Pentecostés. Es decir, hombres y mujeres, jóvenes y ancianos, judíos y gentiles, todos comparten el mismo privilegio (Hch 2:17-18). Es la inauguración de la era del Espíritu, sin distinciones ni barreras.

Si la iglesia no se aferra al espíritu de esta “destrucción y reconstrucción”, corremos el riesgo de seguir los pasos de Anás y Caifás. El pastor David Jang advierte: “Si la iglesia no pone el evangelio de la cruz por encima de todo y se enreda en disputas por el poder eclesiástico o por cuestiones financieras, está atrapada en un templo falso”. Bajo esas condiciones, el Espíritu Santo no obra y la iglesia no es más que un motivo de escándalo ante el mundo. Por lo tanto, las palabras “Destruid este templo” no van dirigidas solo al judaísmo de hace dos milenios, sino que también son una orden urgente para enfrentar toda injusticia, soberbia y división en la actualidad.

Por otra parte, el pastor David Jang aplica el mismo razonamiento a la vida interior de cada creyente. “Destruid este templo” no se limita a la reforma eclesiástica colectiva, sino que implica un acto de introspección en cada uno de nosotros. En el libro de Job, se señala que quien se halla ante Dios “se aborrece a sí mismo en polvo y ceniza” (Job 42:6). Esto significa admitir plenamente el propio pecado y la propia limitación delante de Él. Sin embargo, casi todos tendemos a resguardarnos en nuestro “templo personal” para sentir seguridad. El pastor David Jang enseña que derribar ese templo es un proceso ineludible para lograr “el genuino arrepentimiento y la morada del Espíritu Santo”, relacionándolo con la vida de la cruz, es decir, la negación de uno mismo y el sacrificio voluntario.

La confesión de Pablo: “Con Cristo estoy juntamente crucificado” (Gá 2:20) puede entenderse como “destruir el templo” en términos muy radicales. Pablo era fariseo y cumplía la Ley meticulosamente (Flp 3:4-6). Pero, tras encontrarse con Jesús en el camino a Damasco, consideró todo aquello “basura” y decidió morir con Jesús y vivir como una “nueva criatura” (Flp 3:7-8). Esta es la aplicación práctica del evangelio de “destrucción y reconstrucción del templo” que anunció Jesús, y la esencia de la fe en la resurrección. Así, la iglesia auténtica imita la actitud de Pablo, abandonando todo orgullo o sustento del pasado para quedar en manos del Señor, y resurgir sólo con su vida.

Vivimos en un mundo lleno de divisiones, violencia y exclusión, aunque también se multiplican los esfuerzos por “convivir en armonía”. Pero la respuesta que ofrece el evangelio es clara: “amad incluso a los enemigos, lavaos los pies unos a otros, y si es preciso, cede lo tuyo para salvar al otro”. Es el mandamiento radical del amor y la entrega, cuyo fundamento es el espíritu de la cruz, que implica “demoler voluntariamente el propio templo”. El pastor David Jang subraya la singularidad de la fe cristiana en este aspecto. Si bien existen ideologías y filosofías que promueven visiones altruistas, ninguna se asemeja a la “audacia” del evangelio, donde Dios mismo se hace hombre y muere para abrirnos nueva vida. Ese evento es tan revolucionario que quien lo cree no puede dejar de cambiar su forma de vivir.

Lo mismo ocurre con la adoración. Si el culto no encarna la idea de “destruir el templo”, se convierte en una ceremonia meramente formal o ritual. La verdadera adoración implica rendirnos ante el Señor, servirnos mutuamente e incluir incluso a los considerados pecadores. Es ahí cuando el Espíritu Santo actúa en la comunidad y los fieles experimentan la realidad de “¿No sabéis que vuestro cuerpo es templo del Espíritu Santo?” (1 Co 6:19). El pastor David Jang insta a la iglesia coreana y mundial a redescubrir y retener este principio espiritual. Aunque el mundo cambie velozmente, “la fuerza del abajamiento y la demolición” que el evangelio propone sigue siendo la misma y cada vez más necesaria.

En el proceso de evangelización intercultural ocurre algo similar. Derribar el propio “templo”, es decir, renunciar a lo que uno creía su máxima autoridad o tradición, no es tarea sencilla. No obstante, tras Pentecostés, el evangelio atravesó muros lingüísticos, culturales, étnicos y sociales. Las personas que en diferentes partes del mundo han abrazado la fe vivieron su propia experiencia de “derribar el templo personal” para convertirse en un solo cuerpo en Cristo. En la actualidad, ser cristiano significa que “ya no importa quién es judío o extranjero”, pues todos comparten la señal de la unidad en el Espíritu. Este es el motivo por el que “Destruid este templo”, anunciado en el Evangelio de Juan, conduce a la salvación universal.

En su ministerio pastoral y en diversas iniciativas misioneras, el pastor David Jang insiste en que “la iglesia es el templo de Jesús” y advierte que, si ésta cae en la tentación del poder mundano o las riquezas, puede repetir los pecados del antiguo Templo de Jerusalén. Así como en tiempos de Jesús se abusaba del impuesto del templo y de la compraventa de sacrificios para oprimir al pueblo, también en la actualidad podría malversarse el dinero de la iglesia o imponerse la autoridad clerical sobre los fieles. Frente a este riesgo, “Destruid este templo” debe resonar con más fuerza. Cuando la iglesia obedece esa voz y practica el arrepentimiento y la autorreforma, el mundo recupera la confianza en la iglesia y la luz del evangelio vuelve a brillar.

Por eso, no debemos considerar la frase “Destruid este templo” como algo del pasado. A lo largo de dos milenios de historia eclesiástica, este mensaje ha sido el motor de la reforma y el avivamiento. Además, a título personal, cuanto más avanza nuestra vida de fe, más hemos de despojarnos de nosotros mismos y entregar a Dios el “templo del deseo” que edificamos, permitiendo que Él lo derrumbe. Sólo así brotan la libertad verdadera, el gozo y la comunión eclesial.

En Juan 18, se ve cómo las autoridades religiosas, en un juicio manipulado, interrogan a Jesús, presionándolo: “¿De qué crímenes te acusamos?”. Esto muestra lo amenazante que resultaba su enseñanza para quienes detentaban el poder. El núcleo del conflicto no era un debate teológico secundario, sino la declaración “Destruid este templo”, que ponía en jaque la base misma del poder de los sumos sacerdotes. Sin embargo, Jesús no se retractó, y en la cruz entregó su cuerpo, cumpliendo sus palabras. Al resucitar al tercer día, inauguró la “era del nuevo templo” que nadie había imaginado.

Para el pastor David Jang, el desenlace del evangelio nos enseña que “solo si derribamos nuestro propio templo podemos disfrutar de la vida resucitada de Cristo”. Si uno no se niega a sí mismo y no clava su viejo yo en la cruz, no puede experimentar la alegría de la resurrección. Muchos conflictos, incluso en la iglesia o la familia, surgen de la negativa a renunciar a “nuestro templo”. Pero Jesús nos invita a un “camino de paz” (Ef 2:14), destruyendo con su cuerpo todo muro. Tras el desafío “Destruid este templo” viene la promesa “Lo levantaré de nuevo en tres días”. Esta promesa no conduce a la ruina, sino que nos introduce al plan salvador de Dios, donde hallamos una vida más abundante.

Quienes tomaron piedras contra Jesús y los que defendían el Templo de Jerusalén como algo absoluto no pudieron comprender inicialmente el esplendor de la resurrección. Pero después de Pentecostés, los discípulos proclamaron valientemente esta verdad, y aunque Esteban también murió apedreado con la misma acusación, su sangre se convirtió en semilla para la expansión del evangelio. El desafío evangélico “Destruid este templo” puede generar persecución y oposición por parte de los poderes de este mundo o de la propia religión institucionalizada; sin embargo, el final del camino es la victoria de la resurrección. Mientras la iglesia no olvide esto, podrá permanecer fiel a su esencia, pese a todo ataque o crítica.

En síntesis, las palabras de Jesús: “Destruid este templo” encierran la sustancia de la fe en la cruz: amor, paz, salvación y sacrificio convergen aquí. Jesús anunció: “Si renuncio a mí mismo y soy derribado, surgirá algo nuevo”, y lo cumplió en su propia carne. Quienes seguimos ese camino, la iglesia y los creyentes, asumimos el mismo testimonio: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9). Y la “casa del Señor” no se limita a un edificio o un sistema, sino que significa “vosotros sois el templo de Dios”. Este templo interior se edifica solo con el poder de la cruz, la resurrección y la presencia del Espíritu Santo, y allí no pueden persistir la discriminación ni las barreras.

El pastor David Jang denomina a esto “la fuerza revolucionaria del evangelio”. No se puede mantener el pecado y lo viejo junto con la novedad evangélica; se impone la demolición y la reconstrucción. Este es, a la vez, el “modelo de perdón” que Jesús mostró a los pecadores, el descenso al abajamiento de Dios para invitarnos al “camino de la paz”. Al final, es la trayectoria de perfeccionamiento de la iglesia y de cada creyente, el “camino angosto” hacia el Reino de Dios abierto por el Espíritu.

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L’Incarnation et la Croix – Pasteur David Jang


1. L’Évangile promis et le mystère de l’Incarnation

En méditant Romains 1.2-7, tel que l’a enseigné le pasteur David Jang, nous pouvons d’abord examiner en profondeur ce qu’est l’Évangile annoncé par Paul, et pourquoi il apparaît parmi nous comme « l’accomplissement d’une promesse ». Selon le pasteur David Jang, ce passage souligne que l’Évangile n’est ni une théorie humaine, ni une philosophie, ni une doctrine personnelle, mais qu’il vient entièrement de la promesse de Dieu. En effet, lorsque Paul déclare : « cet Évangile, que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures concernant Son Fils » (Romains 1.2), il révèle le dessein extraordinaire de Dieu : depuis longtemps, dans l’histoire de l’humanité, Dieu avait déjà planifié l’annonce de cet Évangile.

Nous devons nous souvenir que l’Évangile n’est pas un enseignement « tombé du ciel » sans lien avec l’histoire, mais qu’il est la réalisation concrète des prophéties de tout l’Ancien Testament, annoncées autour d’une personne : « le Christ ». Ainsi, le cœur de l’Évangile selon Paul peut se résumer dans la proclamation : « Le Fils de Dieu est venu en chair. » Romains 1.3 affirme : « …qui concerne Son Fils, né de la postérité de David selon la chair ». Il s’agit de la déclaration que Jésus-Christ, réellement, est venu sur terre comme un être humain semblable à nous. Toutes les prophéties bibliques convergeaient vers ce fait : Dieu a révélé Sa volonté à travers les prophètes et les messagers au fil de l’histoire, et cette volonté s’est accomplie pleinement par l’« Incarnation » (Incarnation) de Jésus-Christ.

C’est dans cette perspective que le pasteur David Jang remet en avant l’idée selon laquelle « le christianisme est la religion du pécheur ». En effet, la proclamation évangélique expliquant que Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs se trouve précisément incarnée dans l’événement de l’Incarnation. Jésus est venu au milieu de la vie des pécheurs. L’expression « né de la postérité de David selon la chair » n’est pas simplement un fait historique ou généalogique (signifiant que Jésus est un descendant de la lignée royale de David), mais un symbole puissant pour affirmer que le Dieu Tout-Puissant est véritablement entré dans notre monde en tant qu’humain.

L’Incarnation est la caractéristique la plus distinctive et la plus paradoxale de la foi chrétienne. Dans Philippiens 2.6-8, Paul parle de ce « Kénosis » (Kenosis), ce « dépouillement de soi-même » : Jésus-Christ, de condition divine, a pris la forme d’un serviteur et s’est fait homme. Ce Dieu véritable est également devenu homme véritable (Vere Deus & Vere Homo). C’est cette vérité, étonnante et fondamentale, qui constitue la base décisive de l’Évangile.

Dans Romains 1.3-4, Paul résume brièvement mais avec force ce Kénosis, cette Incarnation, ainsi que la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui en ont découlé : Jésus est venu en tant qu’homme, Il est mort sur la croix, et Il est ressuscité d’entre les morts par l’Esprit de sainteté. Voilà le Jésus-Christ dont Paul déclare qu’il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance » (Romains 1.4, où la version coréenne ancienne rend « déclaré » par « reconnu »). Du point de vue humain, Jésus semble avoir subi la mort en tant que pécheur, mais du point de vue de Dieu, Il a été reconnu comme Celui qui a vaincu la mort.

L’Évangile renvoie à cet événement historique et réel. Le message chrétien ne consiste pas à proposer des principes moraux humains ou une philosophie abstraite, mais à proclamer la personne de Jésus-Christ qui sauve les pécheurs. À l’époque de Paul, les philosophes grecs cherchaient la « vérité (logos) » durant toute leur vie, mais la force humaine seule ne permettait pas d’atteindre ce logos. Or l’Évangile de Jean déclare : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Autrement dit, la Vérité ultime, que tous les penseurs et les sages recherchaient avidement, est venue sur terre prendre la forme d’un être humain. Dans Romains 1, Paul nomme cette Vérité « le Fils de Dieu, né de la descendance de David » et « déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts », attestant ainsi que Jésus est véritablement entré dans l’histoire comme homme et qu’Il est en même temps Fils de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne qu’en nous tenant devant cet Évangile, nous recevons une « grâce » qui dépasse notre intelligence et notre raison. C’est l’amour inconditionnel de Dieu (Unconditional Love), ce don total et surprenant (Surprising Gift). Lorsque le pécheur qui ne connaissait pas l’Évangile entend ce message et pleure en découvrant l’amour du Christ qui s’est abaissé pour lui, c’est cela la grâce. Paul lui-même en a fait l’expérience : autrefois il persécutait l’Église et opprimait cruellement les chrétiens, mais il a été complètement terrassé par l’amour de Jésus-Christ venu à sa rencontre. Aussitôt devenu apôtre de l’Évangile, il en est devenu le plus ardent prédicateur, fondant des Églises et consacrant toute sa vie à annoncer cet « Évangile promis ».

En fin de compte, l’Évangile est à la fois le « message de salut » et l’« accomplissement de l’histoire ». Dieu a envoyé Son Fils promis, Jésus, et Celui-ci est venu en tant qu’homme pour vaincre le péché et la mort par la croix et la résurrection. Les prophètes annonçaient déjà tout cela, et cet événement s’est manifesté devant nos yeux. Voilà l’Évangile, et c’est pourquoi il bouleverse notre vie. En outre, « sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3.15) : quiconque vit pour Christ doit être prêt à répondre à ceux qui posent des questions sur cet Évangile. Cette réponse, c’est notre « témoignage » : relater tout simplement « l’Évangile que j’ai entendu, le Christ que j’ai rencontré ».

Quand Paul déclare « Pour moi, je n’ai de sujet de fierté que dans la croix et la résurrection », il va dans ce sens. Notre mission, notre évangélisation, ne vise pas à mettre en avant notre pensée ou nos connaissances personnelles, mais à témoigner de « l’amour de la croix qui a sauvé un pécheur comme moi » et de la « puissance de la résurrection qui m’a donné une nouvelle vie ». Si l’on nous interroge sur l’Évangile, nous devons raconter comment Christ est entré dans notre vie, comment Il nous a transformés, et comment Il nous a donné une espérance éternelle. Paul, de la même manière, ouvre sa lettre en confessant : « Je suis appelé à être un apôtre pour l’Évangile », avant de préciser ce qu’est l’Évangile et qui il est en son sein.

En définitive, « l’Évangile » n’est pas un mythe mystérieux ou un simple concept d’opposition au monde ; c’est un événement réel, prédit depuis longtemps par les prophètes de Dieu et accompli en Jésus-Christ. Cet Évangile est aussi l’histoire de l’amour de Dieu, parfaitement saint, qui est venu nous rencontrer, nous, pécheurs, afin de nous sauver. Le pasteur David Jang souligne que l’histoire de l’Incarnation, c’est précisément « le Fils de Dieu qui est entré au milieu de nous », et tel est le noyau du christianisme. Parce qu’Il est venu, nous sommes délivrés des chaînes du péché et nous accédons à une nouvelle espérance et une nouvelle vie.

Lorsque cet Évangile est proclamé, notre attitude doit naturellement se traduire par la « foi et l’obéissance ». C’est le sens de l’expression « pour amener, en son Nom, à l’obéissance de la foi, toutes les nations » (Romains 1.5). Autrefois en dehors de l’Alliance du salut, ces gens entendent désormais l’Évangile, découvrent la puissance de cet Évangile et en font l’expérience. Par la foi et l’obéissance, ils ne peuvent plus vivre comme avant. Libérés de leurs péchés par la croix de Jésus-Christ et soutenus par la puissance de la vie nouvelle qui jaillit de la résurrection, ils entreprennent de vivre pour la gloire de Dieu.

C’est grâce à cette puissance de l’Évangile que Paul peut appeler les croyants de l’Église de Rome « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints » (Romains 1.7). Au cœur de l’Empire romain, civilisation immense, les chrétiens se heurtaient à l’idéologie dominante et au polythéisme ambiant, mais ils tenaient fermement à la valeur de l’Évangile et l’annonçaient avec courage. C’est ainsi que cette communauté, qui semblait petite et insignifiante aux yeux du monde, a peu à peu changé le cours de l’histoire. Si Paul souligne sans cesse, dans l’Épître aux Romains, la puissance, la signification et l’effet transformateur de l’Évangile, c’est pour cette raison.

L’Incarnation est un « mystère immense » : la Parole de Dieu est devenue homme. Et pour nous, c’est « la lumière qui transperce le désespoir ». Le Dieu de la vérité parfaite, de la lumière éternelle, est Lui-même venu au milieu d’une humanité captive du péché et des ténèbres, ce qui constitue déjà une proclamation d’espérance. Il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’une pensée purement cérébrale, mais d’une Vérité « personnelle » que nous pouvons rencontrer et expérimenter concrètement. C’est là la grandeur de l’Incarnation, le point de départ rendant l’Évangile non plus seulement audible, mais véritablement vivant dans nos cœurs.

Par ailleurs, l’événement de l’Incarnation nous lance un appel à une « vie sainte ». Le fait que Jésus ait pris notre humanité ne signifie pas seulement qu’Il a temporairement revêtu un « habit » humain pour nous sauver, mais aussi qu’Il nous ouvre la voie vers une vie sainte et une transformation à Son image. Lorsque Paul parle de « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints », cela implique qu’ils sont « ceux qui suivent le chemin que Jésus-Christ Lui-même a parcouru ». Dans la Bible, les personnages ne sont pas des personnes parfaites ou sans péché. Mais ils ont revêtu la grâce du Christ dans le plan rédempteur de Dieu, et, à l’exemple de l’abaissement et du sacrifice de Jésus, ainsi qu’en s’appuyant sur la force de Sa résurrection, ils ont emprunté la voie d’une vie nouvelle. Voilà l’essence de la sainteté.

Ce qui compte, c’est donc de ne pas se contenter d’une connaissance intellectuelle sur « Jésus-Christ venu dans l’histoire » et sur « Sa croix et Sa résurrection », mais de manifester cette réalité dans notre vie. C’est précisément ce que répète souvent le pasteur David Jang dans ses prédications : même au sein de l’Église, si l’on ne s’approprie pas vraiment le sens réel de l’Incarnation, de la Croix et de la Résurrection du Christ, on en reste à une pratique religieuse fondée sur une simple connaissance théorique. Le vrai témoignage chrétien n’est pas une doctrine, mais un partage de ce que nous avons vécu : « Voilà comment j’ai rencontré Jésus. Voilà comment mon péché et ma mort ont été résolus dans Sa croix et Sa résurrection. »

Il arrive que nous soyons fatigués ou désespérés en vivant dans ce monde. L’injustice, la souffrance, la maladie et la mort traversent toutes les époques. Mais si nous regardons à « Jésus-Christ, issu de la lignée de David », nous trouverons dans Son Incarnation cette certitude que « Dieu ne nous a jamais abandonnés ». Dans Sa crucifixion et Sa résurrection, nous voyons « le zèle ardent et saint de Dieu qui veut nous soutenir jusqu’au bout ». Lorsque Paul mentionne la « grâce et la paix » (Romains 1.7) et rattache cette grâce à l’amour de Dieu, cela signifie que même si nous sommes faibles et pécheurs, l’intention de Dieu de ne jamais nous abandonner s’est révélée clairement dans l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus.

Une juste compréhension de l’Incarnation conduit à une « compréhension complète de l’Évangile ». Si nous considérons Jésus uniquement comme Dieu, nous perdrons de vue le fait qu’Il a éprouvé nos souffrances et nos tentations ; si nous ne Le voyons que comme un homme, nous ne comprendrons pas pourquoi nous devrions L’adorer ou reconnaître en Lui l’Auteur de la vie éternelle. Dans Romains 1.3-4, Paul montre simultanément Jésus vrai homme et Jésus vrai Dieu, établissant ainsi clairement la structure fondamentale de la christologie chrétienne. Jésus est le vrai homme issu de la descendance de David, mort pour nous, et Il est le vrai Dieu déclaré Fils de Dieu par Sa résurrection. Sans tenir ces deux pôles en équilibre, nous ne pouvons ni comprendre ni proclamer pleinement l’Évangile.

Ainsi, le message central de Romains 1.2-7 est double : premièrement, « le Christ venu conformément à la promesse » ; deuxièmement, « ce Christ, en venant comme nous dans la chair, a ouvert la porte de la vie aux pécheurs que nous sommes ». Dans l’accomplissement de cette promesse, nous voyons la continuité entre l’Ancien Testament, les prophètes, leurs avertissements, leurs espérances, et toute l’histoire d’Israël, qui préparait la « venue du Christ en chair ». Même l’ouverture des routes romaines a pu servir à la diffusion de l’Évangile : le plan de Dieu est vaste et minutieux. Et la conclusion de ce plan, c’est que « le Fils de Dieu, Jésus-Christ », est réellement venu dans l’histoire, et que ceux qui Le suivent reçoivent désormais grâce et paix.


2. La puissance de l’Évangile, achevée par la Croix et la Résurrection

Quand Paul déclare dans Romains 1.4 : « …et déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts », il met en évidence la deuxième dimension centrale de l’Évangile : la « Croix et la Résurrection ». Comme le répète souvent le pasteur David Jang, l’Évangile ne s’arrête pas à la simple affirmation : « Jésus est venu. » Sans la Crucifixion et la Résurrection de Jésus, l’Évangile ne serait pas complet.

L’Incarnation proclame que « Dieu est avec nous », la Croix proclame que « ce Dieu est mort pour nous », et la Résurrection proclame que « ce Dieu mort pour nous est revenu à la vie ». Paul explique que c’est par cet acte de résurrection que Jésus est pleinement reconnu comme « Fils de Dieu » avec puissance. Puisque la Résurrection a vaincu la plus grande tragédie humaine – la domination du péché et de la mort –, tous ceux qui croient en Jésus-Christ reçoivent désormais « une vie nouvelle » en Lui.

Dans 1 Corinthiens 15, Paul déclare que si la Résurrection n’existe pas, notre foi et notre prédication sont vaines (1 Corinthiens 15.14 et suivants). L’amour de la Croix seul ne suffit pas : il faut la Résurrection pour vaincre la mort, qui est « le salaire du péché ». Jésus est réellement mort dans l’histoire, Son corps fut déposé au tombeau, mais « il n’était pas possible qu’il fût retenu par la mort » (Actes 2.24). Ainsi, la Résurrection de Jésus-Christ clôt définitivement la question de Son identité : Il est bien « le Fils de Dieu ».

Croire en l’Évangile signifie accepter que la Croix et la Résurrection concernent « moi » personnellement. « Son amour m’a sauvé, et Sa Résurrection m’a donné une espérance éternelle. » Lorsqu’on fait cette expérience intime, l’Évangile devient vraiment « ma vie ». Le pasteur David Jang appelle cela une « confession de soi », et il enseigne souvent que « la mission, c’est la défense de soi, le témoignage de soi, la confession de soi ». Autrement dit, je reconnais que je suis pécheur, que la Croix de Jésus-Christ expie mon péché, et que Sa Résurrection m’entraîne dans la vie nouvelle : proclamer concrètement cette vérité, c’est le point de départ de la mission.

Paul, lui-même, a fait cette expérience de manière radicale. Sur le chemin de Damas, il rencontre Jésus et consacre ensuite toute sa vie à l’Évangile. Le « Seigneur » qu’il a rencontré n’est pas un dieu lointain, mais Celui qui a été crucifié et Celui qui est ressuscité. Aussi, dans Romains 1.4, Paul déclare que Jésus « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts », puis il ajoute aussitôt : « …et qui est Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus est notre Seigneur, Il est aussi le Christ annoncé par l’Ancien Testament.

Le pasteur David Jang met alors fortement l’accent sur « Jésus qui s’est abaissé et qui, pour cela, a été élevé », montrant l’importance de ce message pour l’Église et pour les croyants. Le monde considère la poursuite de la grandeur et du pouvoir comme un signe de réussite. Pourtant, Jésus a fait le chemin inverse : Il s’est abaissé jusqu’à prendre la forme la plus infâme, celle de la croix. Mais par Sa Résurrection et par l’exaltation de Dieu le Père (Philippiens 2.9 et suivants), Il se révèle être le Vainqueur véritable. C’est la victoire de l’amour et du sacrifice. Et suivre la voie du Christ, c’est choisir à notre tour ce chemin d’humilité.

Quand Paul déclare : « Par Lui, nous avons reçu la grâce et l’apostolat » (Romains 1.5), cela va dans le même sens. À cause de la Croix et de la Résurrection de Jésus, Paul a été totalement métamorphosé et envoyé en tant qu’apôtre de l’Évangile. Pour cette mission, il était prêt à tout sacrifier : la prison, les coups, voire la mort. Paul avait fait l’expérience directe de la puissance de l’Évangile et il n’hésitait pas à lui consacrer toute son existence.

L’Évangile possède la « puissance de surmonter la mort », ce qu’aucune autorité terrestre ne peut offrir. Face à la mort, l’humanité est impuissante, mais Jésus-Christ, le « premier-né d’entre les morts », a brisé ce joug (1 Corinthiens 15.20 et suivants). Ainsi, ceux qui sont en Lui n’ont plus rien à redouter de la mort. C’est pourquoi Paul s’exclame : « Je n’ai pas honte de l’Évangile » (Romains 1.16), sachant qu’il est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne que si certains croyants n’osent pas annoncer l’Évangile avec assurance, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas fait l’expérience concrète de la puissance de la Croix et de la Résurrection. Nous devons donc revenir chaque jour au cœur de l’Évangile : la Croix et la Résurrection.

De plus, l’expression « pour amener à l’obéissance de la foi » (Romains 1.5) montre que croire en l’Évangile conduit naturellement à l’obéissance. Si je crois vraiment à la Croix et à la Résurrection de Jésus, je ne peux plus vivre pour moi-même. Celui qui m’a sauvé et qui m’a fait revivre, c’est Jésus, donc mon existence tout entière doit se soumettre à Son autorité. Du point de vue du monde, renoncer à ses propres désirs semble très difficile. Mais celui qui croit réellement à la Croix et à la Résurrection finit par se remettre à Jésus et cette foi se manifeste forcément par l’obéissance.

Dans son adresse aux croyants de Rome, Paul dit : « À tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7). L’expression « Dieu notre Père » est remarquable. Autrefois, on considérait comme presque blasphématoire d’appeler Dieu « Père », tant Il est saint et élevé. Mais grâce à la Croix et à la Résurrection, Jésus a pu enseigner : « Vous prierez ainsi : Notre Père qui es aux cieux… » (Matthieu 6.9). Nous qui sommes pécheurs, déclarés justes, sanctifiés (« appelés à être saints »), avons reçu le droit de dire « Père » en nous adressant à Dieu. Dans cette relation, Dieu est Père et nous sommes Ses enfants.

« La grâce et la paix » sont alors les dons spirituels accordés à ceux qui sont devenus enfants. Depuis l’Ancien Testament, la paix (shalom) représente la plus haute aspiration du peuple de Dieu. Or Paul montre clairement que cette paix n’est possible qu’avec la grâce, c’est-à-dire « la faveur imméritée » obtenue grâce à Jésus-Christ. Un pécheur ne peut produire de lui-même la paix authentique. Ni les sécurités que procurent l’argent ou le pouvoir ne peuvent durer éternellement. Mais si nous pénétrons dans la grâce de la Croix et de la Résurrection, nous sommes libérés de la culpabilité et de la peur de la mort, et une paix profonde s’installe dans nos âmes. C’est pourquoi Paul associe toujours la grâce à la paix, comme deux réalités indissociables.

Le pasteur David Jang explique ainsi que l’Église ne doit pas être un simple « club religieux » ou un lieu réservé à nos activités spirituelles personnelles, mais bien une « communauté de la Croix et de la Résurrection ». Pour que la grâce et la paix s’épanouissent réellement dans l’Église, ses membres doivent croire et obéir à la Croix et à la Résurrection de Jésus-Christ. Si nous croyons que nous sommes morts avec Lui à la croix et que nous vivons désormais par Sa résurrection, alors le pardon, l’amour, le service et le dévouement fleuriront naturellement dans la communauté. En revanche, si le socle spirituel fait défaut, le groupe appelé « Église » peut vite retomber dans les rivalités et les conflits, sans différence notable par rapport au monde.

Finalement, « l’accomplissement de l’Évangile » se trouve dans la victoire apportée par la Croix et la Résurrection. Quand cette victoire devient visible dans nos vies et dans nos communautés, nous devenons une véritable Église. À l’instar de Paul qui dit « notre Seigneur Jésus-Christ », nous aussi confessons : « Au centre de ma vie, il y a Jésus. » S’Il nous a donné la vie par Son abaissement et Son sacrifice, nous devons aussi choisir « la voie de l’humilité et du sacrifice » pour servir les autres et guérir le monde. C’est la voie de la Croix et de la Résurrection.

Être disciple de Jésus, c’est poursuivre « la renonciation à soi-même » et « le suivi du Maître » (Matthieu 16.24) dans la continuité de la Croix et de la Résurrection. Il s’agit de renoncer à notre orgueil et à nos convoitises pour obéir au Seigneur. Alors se réalisera la promesse de Jésus : « Mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.30). Même si le chemin semble étroit, voire difficile, la véritable liberté et la joie authentique naissent précisément de l’obéissance à l’Évangile.

Le propos de Paul, au début de l’Épître aux Romains, est donc très clair : « L’Évangile promis de Dieu, déjà annoncé à travers les siècles dans l’Ancien Testament, s’est pleinement concrétisé par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. C’est pour cet Évangile que je suis devenu apôtre, et vous l’avez entendu à votre tour. Recevez donc la grâce et la paix, et répondez par la foi et l’obéissance ! » Voilà la salutation fervente qu’il adresse aux chrétiens de Rome dans Romains 1.2-7, et c’est aussi la mission de l’Église.

Le pasteur David Jang insiste sur la même réalité : nous devons annoncer l’Évangile dans sa plénitude, lier en un seul bloc « la Venue (Incarnation) », la « Mort (Croix) » et la « Résurrection » du Christ. Ne pas en séparer un seul élément ni n’en prêcher qu’un seul, mais proclamer clairement que Jésus est venu sur terre, qu’Il est mort sur la croix, et qu’Il est ressuscité en Fils de Dieu vainqueur. C’est cela l’Évangile intégral, la Bonne Nouvelle qui nous sauve.

Aujourd’hui encore, le monde propose bien des voies : certains prétendent que la raison et la connaissance humaine suffisent, d’autres affirment que le plaisir et l’abondance matérielle sont le but de la vie. Pourtant, ces propositions n’apportent pas de réponse au problème fondamental du péché et de la mort. La solution ne se trouve que dans la Croix et la Résurrection. Il arrive qu’on raille le christianisme en disant « c’est une religion de pécheurs », mais, en vérité, cette formule exprime l’essence de l’Évangile. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; or, nous sommes tous pécheurs. Au moment où nous le reconnaissons, l’Évangile apparaît comme le message d’espérance le plus beau et le plus libérateur.

L’Épître aux Romains est considérée comme la « charte magistrale de l’Évangile ». Dès le préambule, Paul affirme : « Cet Évangile m’a transformé, et maintenant c’est vous qui êtes appelés par cet Évangile. » De persécuteur, il est devenu bâtisseur de l’Église. L’amour de Dieu possède cette puissance de transformer le plus grand pécheur, car cet amour puise sa force dans la Croix et la Résurrection.

En conclusion, Romains 1.2-7 présente l’essence même de l’Évangile. Il ne s’agit pas d’une philosophie humaine, mais d’une promesse divine, accomplie par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus. Jésus est vraiment devenu homme, issu de la postérité de David, et Il a aussi été déclaré Fils de Dieu par Sa victoire sur la mort. Ceux qui croient et obéissent reçoivent la grâce et la paix, et une nouvelle identité (la sainteté) ainsi qu’une mission. Comme Paul, qui se désignait « serviteur appelé pour l’Évangile », nous aussi sommes appelés à recevoir l’Évangile et à le transmettre.

Le pasteur David Jang rappelle constamment que « l’Évangile, c’est l’amour ». On ne peut expliquer l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus qu’à la lumière de l’amour de Dieu pour les pécheurs. L’Évangile est donc le témoignage le plus sûr de cette vérité : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique », et c’est par la Croix et la Résurrection de ce Fils unique que nous accédons à la joie du salut. Quiconque reçoit l’Évangile porte nécessairement du « fruit d’obéissance » sous l’effet de la reconnaissance et de la joie. Et c’est cela, la « vie évangélique ».

Au final, retenons deux points centraux. Premièrement, l’Évangile est l’accomplissement de ce qui était promis, réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ dans l’histoire. Deuxièmement, cet Évangile s’achève dans la Croix et la Résurrection, qui nous libèrent du péché et de la mort et nous conduisent à la vraie paix. De bout en bout, Paul proclame que cet « Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » est le plan de salut de Dieu pour l’humanité, porteur d’une puissance capable de transformer nos vies et le monde.

Le salut de Paul, en ouverture de sa lettre, n’est pas une simple formule de politesse : c’est à la fois une bénédiction et un appel pour tous les saints. « Recevez la grâce et la paix de l’Évangile et vivez en conséquence. » Voilà, selon le pasteur David Jang, l’exhortation répétée. Nous ne devons pas seulement entendre l’Évangile et l’étudier intellectuellement, mais veiller à ce qu’il agisse en nous. Cela signifie nous souvenir chaque jour de la Croix, expérimenter la vie nouvelle de la Résurrection dans chaque domaine de notre existence. Alors l’Église devient réellement une « communauté de l’Évangile », et chaque croyant, un « saint » vivant selon son appel.

Au fond, nous sommes appelés à confesser sans cesse que « Jésus est le Christ ». Dans cette confession se concentre tout ce qui concerne la Venue (Incarnation), la Mort (Croix) et la Résurrection (Victoire) de Jésus. Paul en témoigne auprès des chrétiens de Rome et leur dit : « Vous aussi, vous êtes du nombre de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ » (Romains 1.6). L’Église est la communauté de ceux qui « appartiennent à Jésus-Christ », et elle est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile en Son Nom (Romains 1.5). Voilà la raison de vivre des saints, et la mission confiée par l’Évangile qui possède une force incomparable.

Puisse la méditation de Romains 1.2-7 nous conduire tous à graver plus profondément dans notre cœur le miracle de l’Incarnation – « Jésus-Christ devenu chair comme l’un de nous » – et la puissance salvatrice de Sa Croix et de Sa Résurrection, qui ont triomphé de la mort. Puissions-nous alors nous libérer du péché, goûter la véritable liberté et la joie dans le Christ, et progresser dans l’obéissance. Que notre vie, nourrie par cet Évangile, nous porte à nous aimer et à nous servir mutuellement, et à répandre la lumière du Seigneur dans le monde.

C’est là le dessein que le pasteur David Jang vise constamment dans sa prédication et son ministère. Tout chrétien est invité à refléter dans sa vie l’intégralité de l’œuvre et de la personne de Jésus-Christ : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. Alors nous pourrons faire l’expérience de cette salutation de Paul : « grâce et paix », et passer du statut de « pécheur » à celui de « saint », de « l’angoisse » à « l’espérance ». Telle est la quintessence de l’Évangile, et c’est ainsi que s’incarne pleinement l’idée « le christianisme est la religion des pécheurs ».

Au final, le parcours de l’Évangile est un appel de Dieu adressé à chacun. Comment recevez-vous la Croix et la Résurrection de Jésus ? Est-ce simplement intellectuel, ou l’avez-vous accueilli pleinement dans votre cœur ? Paul, le pasteur David Jang et d’innombrables témoins nous redisent inlassablement : « L’Évangile est réel. » Nous sommes invités à l’expérimenter dans notre vie, à en rendre témoignage autour de nous, pour que d’autres encore deviennent enfants de Dieu. Telle est la raison d’être de l’Église et la mission du croyant.

Prions donc pour qu’en tenant ferme cette Parole, nous contemplions « Jésus venu pour accomplir la promesse », et que nous méditions la Croix et la Résurrection qui ont détruit la mort. Comme Paul le souligne – « j’ai été appelé à l’Évangile » –, nous aussi, n’oublions pas que nous sommes « appelés pour l’Évangile ». Obéissons à cet appel, jouissons de la grâce et de la paix qui nous sont données, et devenons de saints instruments qui proclament l’Évangile partout dans le monde.

Là où se rassemblent de tels croyants, c’est là qu’apparaît la vraie Église. Son signe est la Croix, sa vie est la Résurrection, et sa mission est d’annoncer l’Évangile. Louons Dieu qui est venu chercher les pécheurs par l’Incarnation, qui les a sauvés par la Croix, et qui leur a ouvert la vie éternelle par la Résurrection. Puissions-nous, à notre tour, vivre aujourd’hui cette histoire de l’Évangile.

Enfin, tout en poursuivant l’étude de l’Épître aux Romains, puissions-nous mieux comprendre pourquoi Paul déclare : « C’est pour l’Évangile que j’ai été appelé ». Ce n’est pas un privilège réservé à Paul. En réalité, tous les chrétiens sont « appelés à cause de l’Évangile ». Par l’Évangile, nous passons de la mort à la vie, du pécheur au juste. Rendons grâce pour cet appel, et restons vigilants afin que l’Évangile déploie sa puissance concrète chaque jour dans nos existences.

C’est ce que nous voulions récapituler, en nous appuyant sur Romains 1.2-7 : l’Évangile promis, le mystère de l’Incarnation, et la puissance de l’Évangile, achevée dans la Croix et la Résurrection. Comme le pasteur David Jang le souligne à maintes reprises, l’Évangile est « l’événement d’amour promis » et « la puissance qui donne la vie ». Que nous puissions en témoigner par nos paroles et nos actes, afin qu’au milieu des nations et de nos proches, beaucoup soient conduits « à la foi et à l’obéissance ». Que la grâce et la paix que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent puissent abonder chez tous ceux qui s’attachent à cet Évangile.

The Incarnation and the Cross – Pastor David Jang


1. The Gospel Given as a Promise and the Mystery of the Incarnation

Reflecting on Romans 1:2–7, based on Pastor David Jang’s teaching, we can first explore what exactly the gospel is that Paul proclaims, and why it appears among us as the “fulfillment of God’s promise.” Pastor David Jang highlights that the gospel is never a product of human theory, philosophy, or any individual’s opinion, but is rooted wholly in God’s promise. Indeed, within the statement, “the gospel He promised beforehand through His prophets in the Holy Scriptures regarding His Son” (Rom 1:2–3), we find the marvelous providence of God, who planned from long ago that this gospel would eventually be announced to humanity.

We should remember that the gospel is not some “completely new teaching that suddenly fell from the sky,” but rather the concrete promise concerning “the Christ” foretold throughout the Old Testament. Here, the core of the gospel Paul speaks of is summarized in the declaration that “the Son of God came in the flesh.” In Romans 1:3, Paul proclaims that Jesus Christ “was descended from David according to the flesh,” thus boldly asserting that Jesus truly came to this earth as a human being just like us. All biblical prophecy points toward this fact. Throughout history, God revealed His providence through prophets at every turn, and its ultimate fulfillment is found in the “Incarnation” of Jesus Christ.

At this point, Pastor David Jang reemphasizes that Christianity is, in fact, “a religion for sinners.” The reason the Gospels declare that Jesus came not to call the righteous, but to seek out sinners is precisely bound up in the event of the Incarnation. Jesus dwelt among sinners. The phrase “descended from David according to the flesh” is not merely a historical or genealogical reference to Jesus’ lineage from the royal house of David; it is a symbolic expression announcing that the Almighty God actually entered this world as a true human being.

This event of the Incarnation is the greatest paradox and hallmark of the Christian faith. In Philippians 2:6–8, Paul describes it as “kenosis,” or self-emptying. Though Jesus was by nature God, He took on the form of a servant and became like us. The astounding truth that He is simultaneously “truly God and truly man” (Vere Deus & Vere Homo) is the decisive foundation of what Christians believe to be the “good news.”

In Romans 1:3–4, Paul succinctly but powerfully summarizes this kenosis, the Incarnation, and the resulting events of Christ’s death and resurrection. Jesus came in human form, was crucified, and then was raised from the dead by the Spirit of holiness. That is what Paul means by “Jesus Christ our Lord… who through the Spirit of holiness was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead” (Rom 1:4). Though humans viewed His death as the fate of a condemned sinner, God declared Him to be the one who overcame death. The gospel points to this historical, existential event. The message that Christians proclaim is “Jesus Christ, who saves sinners,” not a set of moral teachings or abstract philosophy. In Paul’s day, Greek philosophers spent their entire lives pursuing the “logos” or “truth,” yet they found that human strength alone could not attain it. However, the Gospel of John proclaims, “The Word became flesh and dwelt among us” (John 1:14). The truth that sages and philosophers longed for so desperately actually became a person and lived on this earth.

In Romans 1, Paul refers to Him as the “Son of God who came in the line of David” and, at the same time, “the One declared to be the Son of God with power by His resurrection from the dead.” Thus, Jesus was truly human in history, yet also indisputably the Son of God. Pastor David Jang teaches that when we stand before this gospel, grace descends upon us—grace that transcends our intellect and reason. It is the unconditional love of God, the surprising gift that only He can give. When a sinner who has never known this gospel hears the message and is moved to tears by Christ’s love—who descended so low to save us—this is true grace. Paul experienced this firsthand. Formerly, he was a persecutor of the church and a cruel oppressor of Christians, yet he completely collapsed before the love of Jesus Christ who came to find him. Immediately he became an apostle of the gospel, proclaiming it passionately, planting churches, and devoting his entire life to spreading this “promised gospel.”

Ultimately, the gospel is both the “message of salvation” and the “culmination of history.” God sent His promised Son—Jesus—who came in human form, and through His cross and resurrection, He shattered the powers of sin and death. This had been prophesied through the prophets and was ultimately fulfilled before our very eyes. That is the gospel, and that is why the gospel turns our lives upside down. Furthermore, anyone who makes “Christ the Lord in your hearts” (1 Pet 3:15) must be ready to give an answer when the world asks about it. That answer is our “testimony”—sharing “the gospel I heard and the Christ I encountered” just as it is.

It is in the same spirit that Paul said, “I have nothing to boast in except the cross and the resurrection.” Our mission work and evangelism are never arenas for showcasing our own thoughts or knowledge. We must bear witness to “the love of the cross that saved a sinner like me” and “the power of the resurrection that raised me to new life.” If someone asks about the gospel, we simply testify to how Christ entered our lives, how He transformed us, and how He planted an everlasting hope within us. In opening his letter to the Romans, Paul likewise declares, “I am called to be an apostle for the gospel,” and proceeds to bear witness to what the gospel is and who he has become within it.

In the end, the gospel is not some mystical theory or fable that stands in opposition to the world, but rather an event that God’s prophets foretold long ago and that was fulfilled in Jesus Christ. Moreover, the gospel is the “story of God’s love,” whereby the infinitely holy God directly seeks out sinners like us to bring salvation. Pastor David Jang underscores that the core of Christianity is found in this incarnational love: “The Son of God has come directly into our midst.” Because He came, we are freed from the bonds of sin and given new hope and new life.

Once we receive this gospel, the natural response is “the obedience that comes from faith.” This is what Paul means when he says, “to bring about the obedience of faith among all the Gentiles” (Rom 1:5). Even people who were once outside the covenant of salvation have now heard the gospel by God’s grace and experienced its power. Having come to “believe and obey” in the gospel, their lives can never remain the same as before. Though they were once enslaved by sinful habits, now they are forgiven through the cross of Jesus Christ and emboldened by the resurrection life to bring glory to God in a brand-new manner.

It is because of this power of the gospel that Paul can address the believers in Rome as “all in Rome who are loved by God and called to be saints” (Rom 1:7). Living in the vast Roman Empire, Christians continually collided with the prevailing ideologies and the polytheistic culture of their time, yet they held fast to the gospel and boldly proclaimed it. Consequently, from a human standpoint, the Christian community might have seemed like an insignificant minority group, but it moved the course of history. That is why Paul returns again and again to the theme of the gospel’s power, essence, and the transformed life that the gospel brings throughout the entire letter to the Romans.

The Incarnation is both the “breathtaking mystery that the Word, who is God, became human” and also “the light that pierces through our despair.” That the eternal and perfect truth, the God of infinite brightness, should enter directly into a world shrouded by sin and darkness is, in itself, a declaration of hope. It surpasses “human thought and philosophy,” which might remain mere intellectual constructs, and becomes a “personal truth” that can be genuinely encountered and experienced. This is the greatness of the Incarnation. From that moment on, the gospel is no longer just a rumor that reaches the ear but a “life-giving message” that penetrates the heart.

On another note, the event of the Incarnation conveys an invitation to “live a holy life.” That Jesus took on a body like ours means He did not merely “borrow human clothing” for a moment to save us, but rather opened the way for us to attain the holy character and life that reflect Christ. When Paul speaks of those “called to be saints” (Rom 1:7), he implies “those who follow the path Jesus Christ walked.” The people in Scripture are never perfect or without sin. Yet they clothed themselves in Christ’s grace within God’s redemptive plan, and imitating the humility, self-sacrifice, and resurrection power demonstrated by Jesus, they walked this new way of life. This is the essence of being a “saint.”

Ultimately, what truly matters is that we not limit ourselves to merely intellectual knowledge of “the Jesus Christ who came to history through the Incarnation,” but that we reveal His self-emptying and sacrifice through our lives. Pastor David Jang repeatedly stresses this in his preaching. Even those who occupy pews in churches may remain stuck in “head knowledge” if they do not embody the true meaning of Jesus’ Incarnation, Cross, and Resurrection. The authentic witness of a Christian is never purely theoretical but rather the testimony: “This is how I met Jesus. This is how my sin and death were resolved in His cross and resurrection. And I have experienced it firsthand.”

We all face moments of weariness and despair in life. In any era, injustice, suffering, disease, and death have been constants in human society. Yet when we look upon “Jesus Christ, descended from David,” we witness in His Incarnation the confirmed assurance that “God has not abandoned us!” Through His death on the Cross and His resurrection, we discover “God’s holy passion to hold fast to us to the very end.” When Paul mentions “grace and peace” (Rom 1:7), and explains that this grace flows from God’s love, he is emphasizing that no matter how frail and sinful we may be, God’s determination to save us remains steadfast—and this is made crystal clear by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ.

A proper understanding of the Incarnation leads to an “accurate understanding of the gospel.” If we consider Jesus exclusively as God, we lose sight of His experience of human suffering and temptation. If we view Him solely as human, we fail to grasp why we ought to worship Him, or why He alone has authority over eternal life. In Romans 1:3–4, Paul reveals Jesus as both “truly human” and “truly God,” thus establishing the core structure of Christian Christology. Jesus came in the line of David, genuinely human, yet also rose from the dead, declared the Son of God. When these two truths stand firm, the gospel can be rightly comprehended and proclaimed.

Hence, the ultimate message we discover in Romans 1:2–7 is twofold. First, it is that Christ came according to God’s promise; second, by coming as one of us, He opened the door of life to sinners. As we trace how this promise was fulfilled—through the prophecies of the Old Testament prophets, the admonitions and hopes they voiced, and throughout Israel’s history—we see that all of it was preparation for “the Incarnation of Christ.” We can even say that the construction of Roman roads played a part in readying the way for the spreading of the gospel. Thus, the scope of God’s plan is extensive and precise. All of it culminates in the fact that “the Son of God, Jesus Christ,” actually came into history, and to those who believe and follow Him are now granted grace and peace.


2. The Power of the Gospel Made Complete through the Cross and Resurrection

When Paul declares in Romans 1:4 that Jesus “was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead, according to the Spirit of holiness,” the second crucial pillar of the gospel emerges: the Cross and the Resurrection. As Pastor David Jang frequently reminds us in his sermons, the gospel does not end with, “Jesus came.” Without the life of Jesus, and particularly His crucifixion and resurrection, the gospel is incomplete.

The Incarnation announces that “God is with us,” the Cross declares that “this God died for us,” and the Resurrection affirms that “the God who died for us has risen again.” According to Paul, it is specifically through the Resurrection that Jesus Christ is publicly—and powerfully—acknowledged to be “the Son of God.” Since the Resurrection has completely nullified the power of sin and death—humanity’s greatest enemies—those who believe in Jesus Christ are granted “new life” in Him.

In 1 Corinthians 15, Paul firmly states that without the Resurrection, “our preaching and our faith are in vain” (1 Cor 15:14ff). Even the love of the Cross by itself cannot be regarded as the finished gospel; that love must be sealed by the Resurrection, which conquers death, the wages of sin. Historically, Jesus truly died, and His body was placed in a tomb, yet He could not be bound by the grip of death (Acts 2:24). Hence, Jesus Christ’s Resurrection is the final “confirmation” of His identity as the “Son of God.”

Believing in the gospel means accepting that the Cross and Resurrection are “for me.” It requires the personal conviction that “His love saved me, and His Resurrection gave me eternal hope.” Only when this becomes a personal experience, the gospel can truly be called my “life.” Pastor David Jang refers to this as a “personal confession,” emphasizing that “mission is self-defense, self-testimony, and self-witness.” In other words, the starting point of mission is that I recognize I am a sinner, that Jesus Christ’s Cross has forgiven my sin, and that Jesus’ Resurrection has led me into a new life.

Paul himself had an intense encounter with this truth. After meeting Christ on the road to Damascus, he dedicated his life to preaching the gospel. The “Lord” he encountered was not a distant, heavenly divinity merely gazing upon humankind, but rather One who had been crucified. At the same time, the Lord he confessed was no mere corpse confined to a tomb, but the One who had broken the grip of death and risen again. Therefore, in Romans 1:4 Paul can boldly proclaim that Jesus was “declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead,” and then affix the most complete title, “Jesus Christ our Lord.” Jesus is our Lord—our life’s sovereign—and He is also the Christ prophesied in the Old Testament.

Here, Pastor David Jang highlights the profound message that “Jesus, who humbled Himself, has been exalted.” The world regards high status and authority as the mark of success, but Jesus did the opposite: He emptied Himself (kenosis) and submitted to the most humiliating form of death, crucifixion. Yet through His Resurrection and God the Father’s exaltation (Phil 2:9ff), we see that Jesus is the true Victor. It is a victory of love and self-sacrifice. Following Christ, therefore, means walking that same road.

Paul’s declaration in Romans 1:5 that “through Him we received grace and apostleship” echoes this concept. Because of the Cross and the Resurrection of Jesus Christ, Paul himself was utterly transformed and sent as an apostle of the gospel. So dedicated was he to this cause that he was willing to face imprisonment, beatings, and even death. His experience of the gospel’s power was so vivid that he staked his entire life upon it.

Indeed, the gospel bestows a power that transcends death, a liberation that no earthly authority can grant. Humanity is helpless before the dread of death, but because Jesus Christ, the “firstfruits of the resurrection” (1 Cor 15:20ff), destroyed that prison of fear, those who remain in Him need no longer be afraid. Paul declares that he is “not ashamed of the gospel” (Rom 1:16), for it is “the power of God for salvation to everyone who believes.” Pastor David Jang points out that when believers lack the confidence to proclaim the gospel, it often stems from an unclear personal experience of “the power of the Cross and the Resurrection.” That is why we must continually return to the heart of the gospel—the Cross and the Resurrection.

Additionally, as the phrase “the obedience of faith” in Romans 1:5 suggests, believing the gospel should lead to obedience. If I truly believe in the Cross and Resurrection of Jesus, I cannot go on living solely for myself. After all, the One who died for me and brought me back to life is Jesus. Therefore, my thoughts, words, and actions must all be brought under His reign. From a worldly perspective, surrendering my personal ambitions is difficult, but those who genuinely believe in the Cross and the Resurrection naturally entrust their lives to Jesus, and that belief is manifested through obedience.

Paul addresses the believers in Rome as “all those loved by God and called to be saints” (Rom 1:7), then prays that “grace and peace from God our Father and from the Lord Jesus Christ” would be upon them. Notably, Paul uses the phrase “God our Father.” In earlier times, it was almost unthinkable—even irreverent—to call the holy God “Father.” Yet through the Cross and Resurrection, and Jesus’ instruction, “This is how you should pray: Our Father in heaven…” (Matt 6:9), we now have that kind of relationship with God. By being declared righteous and sanctified (called to be saints) through Jesus Christ, He becomes our Father and we His children.

In this reality, “grace and peace” come to us as a spiritual gift. Peace (shalom) was considered the highest blessing sought by God’s people from Old Testament times. Paul explains how such peace is possible: it begins with the “grace” that comes through Jesus Christ. A sinner cannot create true peace on their own. The transient calm that money or power offers never lasts. Yet once a person enters the grace of Jesus Christ’s Cross and Resurrection, he or she is set free from the guilt of sin and the fear of death, and a genuine, abiding peace settles upon the soul. This is why Paul consistently pairs “grace and peace” in his writings.

Pastor David Jang urges that the church must become not just “a religious gathering for us” but a “community defined by the Cross and Resurrection.” To share true grace and real peace in the church, its members must be believers who trust and obey Jesus Christ, who died on the Cross and rose again. When we truly believe that we have been crucified with Him and that we now live by His resurrection power, forgiveness, love, commitment, and service naturally blossom within our fellowship. Without such a spiritual foundation, a group that merely bears the name “church” can slip into strife and conflict, no different from secular organizations, when disagreements arise.

Thus, the “completion of the gospel” is the victory accomplished through the Cross and the Resurrection, and when this victory is manifest in our personal lives and church communities, we become a true church. Like Paul, who staked his entire identity on “Jesus Christ our Lord,” Christians must be people who declare, “Jesus is the center of my life.” And if Jesus gained victory by humbling Himself and sacrificing, we too must choose the “way of sacrifice and humility” in order to serve our neighbors and bring healing to this world. This is the way of the Cross and the life of the Resurrection.

To live as a disciple of Jesus is to follow in the footsteps of the Cross and the Resurrection, “denying oneself and following the Lord” (Matt 16:24). This involves giving up our pride and desires in exchange for obedience to the will of Christ. Paradoxically, only then do we truly experience the reality of Jesus’ promise: “My yoke is easy and My burden is light” (Matt 11:30). At first glance, it may appear to be a narrow, arduous road, but genuine freedom and joy are found in walking in obedience to this gospel.

Paul’s central message to the Roman Christians in the introduction of his letter is crystal clear: “The promised gospel from God, long foretold in the Old Testament, has been fully realized through the Incarnation, the Cross, and the Resurrection. Because of this gospel, I have become an apostle, and you too have heard this gospel. Therefore, let us share together in grace and peace, and let us respond with the faith and obedience befitting the gospel.” This is Paul’s earnest greeting in Romans 1:2–7 and, at the same time, the church’s mission.

Pastor David Jang’s emphasis aligns with this core truth: we must preach the entirety of the gospel—His coming (Incarnation), His dying (the Cross), and His rising again (the Resurrection)—as one cohesive message. We cannot select only one aspect or merely believe in a single event. We must boldly proclaim that Jesus came to this earth, died on the Cross, and rose again as the Son of God in power. This is the complete gospel—our life-giving good news.

Even today, the world offers countless perspectives. Some claim that human reason and knowledge are sufficient. Others declare that pleasure and material prosperity constitute life’s highest goal. However, no philosophy or system of thought can resolve humanity’s fundamental problem of sin and death. Only the Cross and the Resurrection provide the answer. Some have mocked Christianity as “a religion for sinners,” yet that is precisely where the beauty of the gospel shines. As Jesus said, “I have not come to call the righteous, but sinners” (Matt 9:13). Christianity is indeed a religion for sinners, and that sinner is every one of us. The moment we acknowledge this, the gospel becomes the most radiant message of hope.

Romans is often called the “magna carta of the gospel,” systematically unfolding this message of hope. Right from the introduction, Paul proclaims that “this gospel changed me,” and “now you are also called by this same gospel.” As the former persecutor of the church turned apostle who founded churches, Paul testifies that God’s love can transform even the worst sinner. The power of that love flows from the Cross and the Resurrection.

In conclusion, Romans 1:2–7 vividly portrays the essence of the gospel. It is not a human philosophy but the promise of God, fulfilled by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ. He, who is truly human, defeated death and was declared the Son of God. To those who believe and obey, He grants grace and peace, along with a new identity (as saints) and a holy calling. Just as Paul identified himself as a “servant set apart for the gospel,” so we too, having been changed by the gospel, become instruments through which the gospel reaches the world.

Pastor David Jang adds a final note: “the gospel is love.” We cannot explain the Incarnation, Cross, and Resurrection without God’s unrelenting love for sinners. The gospel is the most definitive testimony of John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—and the indescribable joy of salvation that comes through the Cross and the Resurrection of that Son. Those who receive this gospel inevitably bear the fruit of obedience in gratitude and praise. That lifestyle is the “gospel-shaped life.”

Hence, we must remember these core points: first, the gospel is the fulfillment of what was promised and has appeared in history through the Incarnation of Jesus Christ; second, it is completed by the Cross and Resurrection, bringing liberation from sin and death and leading us into genuine peace. Throughout Romans, Paul unceasingly proclaims that “Jesus Christ, the Son of God,” is God’s eternal plan of salvation for us, and that this gospel possesses the power to transform both individual lives and the entire world.

Paul’s greeting at the outset of Romans is not merely a customary pleasantry but both a blessing and a summons addressed to all believers: “Accept the gospel, enjoy grace and peace, and live worthy of those called to the gospel.” Pastor David Jang reiterates this same point in his sermons. We must not stop at hearing or intellectually grasping the truth of the gospel; we have to let it come alive within us every day, remembering the Cross of Jesus and practicing the power of the Resurrection in every area of our lives. Only then does the church become a genuine gospel community, and only then do individual believers live in a way befitting those “called to be saints.”

Above all, we must never cease to confess, “Jesus is the Christ.” Contained in this confession is the reality of His coming (Incarnation), His dying (Cross), and His rising again (Resurrection), inseparably bound together. Paul assures the Roman Christians, “You also are among those who are called to belong to Jesus Christ” (Rom 1:6). The church is the gathering of people “belonging to Jesus Christ,” and for His Name’s sake (Rom 1:5), they go out into the world to proclaim the gospel. This is the fundamental reason we live as saints, and it is the most powerful mission given to us by the gospel.

It is my hope that everyone who reflects on Romans 1:2–7 will engrave deeply in their heart the grace of the Incarnation—“Jesus Christ came in the same flesh as ours”—and the saving power of His Resurrection—“He broke the chains of death and was declared to be the Son of God.” May we all be freed from the yoke of sin, savor the true freedom and joy found in Christ Jesus, and experience the gift of obedience. Through a life anchored in this gospel, let us love and serve one another, together illuminating the world with the light of the Lord.

This is precisely the direction Pastor David Jang has persistently pursued in his preaching and ministry. Anyone who calls themselves Christian must embody the full scope of Jesus Christ’s person and work—from Incarnation to Cross to Resurrection—in their own life. Then we can truly experience, in our own hearts, the blessing Paul proclaimed: “Grace and peace to you.” At last, we see the full meaning of the phrase “Christianity is a religion for sinners,” as we make the journey from “sinner” to “saint,” and from “despair” to “hope,” finding the heart of the gospel in the process.

In the end, the gospel’s path is our response to God’s call. How do you view the Cross and the Resurrection of Jesus? Do you accept them only in your head but not in your heart? Paul, Pastor David Jang, and countless other faith predecessors have all testified repeatedly: “The gospel is real.” Experiencing this reality in our lives, witnessing it to others, and helping them to be born again as God’s children—this is why the church exists and what every believer should confess.

Therefore, let us cling today to the words of Romans 1:2–7, meditating more deeply on the Incarnation of Jesus—fulfilled as God’s promise—and on His Cross and Resurrection—through which He conquered death. As Paul proclaimed, “I am called through the gospel,” may we also remember that we are “called for the gospel.” May we respond in obedience, receive the grace and peace God offers, and become holy vessels to share this gospel with all creation.

Wherever such people gather, that place is the true church. The church’s emblem is the Cross, the church’s life is the Resurrection, and the church’s mission is to “proclaim the gospel.” Let us praise the God who sought sinners through the Incarnation, saved them through the Cross, and led them into eternal life through the Resurrection. May we live today, and every day, as those who carry this gospel story forward.

Furthermore, as we continue to study Romans, may we grasp ever more profoundly why Paul so fervently confesses, “I am called for this gospel.” It is not merely Paul’s personal story; it is the story of every Christian. We are all “called because of the gospel.” Through this gospel, we have moved from being sinners to becoming righteous, from death to life. Let us be ever grateful for this calling and remain alert so that the gospel continues to act as a genuine power in our daily lives.

Such is the reflection on Romans 1:2–7, summarizing the gospel given as promise, the wonder of the Incarnation, and the completed power of the gospel through the Cross and Resurrection. As Pastor David Jang continually emphasizes in his sermons, we must clearly recognize that the gospel is “the promised act of God’s love” and “the power that gives life.” May we use our words and our very lives to testify to this gospel, becoming holy instruments that bring “obedience of faith” among those who have yet to believe, be they far-off Gentiles or our closest neighbors. May the grace and peace from God our Father and the Lord Jesus Christ overflow in all who hold fast to this gospel. Amen.

La Encarnación y la Cruz – Pastor David Jang


1. El evangelio prometido y el misterio de la Encarnación

Meditando en Romanos 1:2-7 según la enseñanza del pastor David Jang, podemos profundizar primero en lo que Pablo llama “el evangelio” y por qué este evangelio se manifiesta entre nosotros como “el cumplimiento de una promesa”. El pastor David Jang enfatiza, a través de este pasaje, que el evangelio no es teoría o ideología humana, ni un discurso personal de alguien, sino que proviene absolutamente de la promesa de Dios. En efecto, la declaración: “este evangelio, que él había prometido antes por sus profetas en las santas Escrituras” (Rom 1:2), encierra la sorprendente providencia de que Dios había planeado desde hace mucho tiempo, en la historia de la humanidad, que este evangelio fuera proclamado.

Debemos recordar que el evangelio no es una enseñanza “caída del cielo” de forma repentina y extraña, sino una promesa concreta referente a la persona llamada “Cristo”, que ha sido profetizada a lo largo de todo el Antiguo Testamento. En este sentido, la esencia del evangelio del que habla Pablo se resume en la declaración: “El Hijo de Dios vino en carne”. En Romanos 1:3, Pablo testifica: “acerca de su Hijo, que era del linaje de David según la carne”, proclamando que Jesucristo realmente vino a este mundo como un ser humano igual que nosotros. Todas las profecías de la Escritura apuntaban a este hecho. Dios, a lo largo de la historia, reveló Su providencia por medio de profetas y mensajeros, y la culminación final se manifestó en la “Encarnación” (Incarnation) de Jesucristo.

El pastor David Jang subraya aquí la afirmación de que “el cristianismo es la religión de los pecadores”. Esto se debe a que el anuncio de los Evangelios, según el cual Jesús no vino a llamar a justos sino a pecadores, está contenido directamente en el acontecimiento de la Encarnación. Jesús habitó en medio de la vida de los pecadores. La frase “que era del linaje de David según la carne” no se limita a un hecho meramente histórico o genealógico (el que Jesús descendiera de la dinastía de David), sino que comunica la verdad de que el Dios omnipotente realmente entró al mundo como humano.

La Encarnación es la característica y, a la vez, la paradoja más grande de la fe cristiana. Pablo describe esto en Filipenses 2:6-8 como “Kenosis”, es decir, el despojamiento voluntario. Declara con fuerza que Jesucristo, aunque era de condición divina y en igualdad con Dios, tomó forma de siervo y se hizo semejante a los hombres. Que Él sea verdadero Dios (Vere Deus) y verdadero hombre (Vere Homo) al mismo tiempo es la verdad sorprendente que constituye el fundamento decisivo del “evangelio” que creemos.

Pablo, en Romanos 1:3-4, resume de manera breve pero contundente esta kenosis y encarnación, y el resultado de estos hechos: la muerte y la resurrección de Jesucristo. Él vino como hombre, murió en la cruz y, por el Espíritu de santidad, resucitó de entre los muertos. Eso es lo que Pablo llama “Jesucristo, el Hijo de Dios” (Rom 1:4; en algunas versiones se traduce “fue declarado Hijo de Dios con poder”). Ante los ojos humanos, parecía morir como un pecador, pero para Dios fue reconocido como “el que vence la muerte”. Ese es el significado que encierra este versículo.

El evangelio señala este acontecimiento histórico y existencial. El mensaje que anuncian los cristianos es la historia de “Jesucristo, quien salva a los pecadores”, no una simple lección moral humana ni una filosofía abstracta. Los filósofos griegos en tiempos de Pablo se esforzaron toda la vida buscando la “verdad (logos)”, pero nunca pudieron alcanzarla con sus propias fuerzas. Sin embargo, el evangelio de Juan lo declara: “Y el Verbo se hizo carne, y habitó entre nosotros” (Jn 1:14). Es decir, la Verdad que tantos filósofos y sabios habían anhelado se hizo hombre y habitó en este mundo. Pablo, en Romanos 1, lo describe como “el Hijo de Dios que vino según la carne de David” y, al mismo tiempo, “resucitado de entre los muertos, declarado con poder Hijo de Dios”; demostrando así que Jesús fue, en la historia, un verdadero ser humano y, a la vez, el Hijo de Dios.

El pastor David Jang enseña que, cuando nos situamos ante este evangelio, llega a nosotros una “gracia” que va más allá de nuestro intelecto y razón. Es el amor incondicional de Dios (Unconditional Love) y un don completamente inmerecido (Surprising Gift). Cuando un pecador, que antes desconocía el evangelio, escucha este mensaje y se conmueve hasta las lágrimas al descubrir el amor de Cristo, quien se humilló por él, eso es gracia. Pablo experimentó precisamente eso. Antiguamente, persiguió a la iglesia y acosó de manera cruel a los cristianos, pero fue derribado por el amor de Jesucristo que lo encontró. En consecuencia, se convirtió inmediatamente en apóstol del evangelio, proclamándolo con gran fervor, fundando iglesias y dedicando toda su vida a difundir este “evangelio prometido”.

En definitiva, el evangelio es un “mensaje de salvación” y la “culminación de la historia”. Dios envió al Hijo prometido, Jesús, como ser humano, y Él, por su cruz y su resurrección, destruyó el pecado y la muerte. Los profetas habían anunciado este hecho, y se manifestó realmente ante nuestros ojos. Este es el evangelio, y así el evangelio transforma nuestra vida. Además, cualquiera que “tenga a Cristo como Señor en su corazón” (1 Pe 3:15) debe estar listo para responder a un mundo que pregunte acerca de este evangelio. Esta respuesta es precisamente nuestro “testimonio”, donde contamos el evangelio que hemos escuchado y al Cristo que hemos encontrado.

Cuando Pablo dice que “no tiene nada de qué gloriarse sino de la cruz y la resurrección”, está en la misma línea. Nuestra misión y evangelización no son escenarios para ostentar nuestras ideas o conocimientos. Solo se trata de testimoniar el amor de la cruz que salvó a un pecador como yo y el poder de la resurrección que me llamó a una nueva vida. Si alguien pregunta acerca del evangelio, nuestro deber es contar cómo Cristo entró en nuestra vida, cómo nos transformó y cómo, gracias a Él, tenemos esperanza eterna. Del mismo modo, cuando Pablo comienza su epístola, abre el prólogo afirmando: “Yo he sido llamado para el evangelio”; y a continuación testifica qué es este evangelio y quién es él en dicho evangelio.

En conclusión, el “evangelio” no es una teoría ni una fábula que se opone al mundo, sino un hecho histórico que los profetas de Dios anunciaron desde antiguo y que se cumplió en Jesucristo. Además, el evangelio es la “historia de amor” mediante la cual el Dios absolutamente santo vino a buscar personalmente a pecadores como nosotros y a salvarnos. El pastor David Jang enfatiza que este amor encarnado, el hecho de que “el Hijo de Dios vino a habitar entre nosotros”, es el núcleo mismo del cristianismo. Gracias a esta venida, somos liberados de las cadenas del pecado y alcanzamos una nueva esperanza y vida.

Al recibir este evangelio, nuestra actitud necesariamente ha de ser “creer y obedecer”. Este es el sentido de la frase “para que obedecieran a la fe entre todos los gentiles” (Rom 1:5). Es decir, aquellos que antes estaban fuera de la alianza salvadora, ahora, por la gracia de Dios, han escuchado el evangelio y experimentado su poder. Y una vez que creen y obedecen el evangelio, no tienen más remedio que vivir de una manera completamente diferente a su antiguo pasado. Antes estaban atrapados en hábitos pecaminosos, pero, al recibir el perdón de pecados por la cruz de Jesucristo y ser investidos de la vida nueva que viene con la resurrección, comienzan una nueva existencia que glorifica a Dios.

Pablo se dirige a los creyentes de la iglesia en Roma como “todos los que estáis en Roma, amados de Dios, llamados a ser santos” (Rom 1:7). Es a causa del poder del evangelio que puede llamarlos así. Dentro de la inmensa civilización del Imperio Romano, los cristianos chocaban con la ideología dominante y con el politeísmo reinante, pero, aferrándose al valor del evangelio, lo proclamaban con valentía. Como resultado, aunque ante los ojos humanos solo eran un pequeño grupo insignificante, la comunidad eclesial ha transformado la historia. El motivo por el que Pablo, a lo largo de toda la epístola a los Romanos, insiste repetidamente en la fuerza y el significado del evangelio, así como en la vida transformada por él, es precisamente este.

La Encarnación es un “misterio inmenso” según el cual el Dios que es “Palabra” se hizo hombre, y, al mismo tiempo, para nosotros representa una “luz” que irrumpe en la desesperación. Que Aquel que es la Verdad perfecta y la Luz eterna viniera de manera personal a un mundo sumido en el pecado y la oscuridad es un anuncio de esperanza en sí mismo. Yendo más allá del mero “pensamiento y filosofía humana” que fácilmente pueden quedarse en la teoría, Dios mismo se hace una “Verdad personal” a la que puedo encontrar y experimentar. Esto es lo grandioso de la Encarnación. A partir de este hecho, el evangelio deja de ser meramente un rumor que resuena en nuestros oídos para convertirse en un “mensaje con poder de vida” que penetra en nuestro corazón.

Por otra parte, el acontecimiento de la Encarnación nos lanza el mensaje de una “invitación a la vida santa”. Que Jesús tomara nuestro mismo cuerpo no implica solo que Él asumiera temporalmente la forma humana para salvarnos, sino que también significa que nos abrió el camino para que pudiéramos vivir con la misma naturaleza santa y el carácter de Cristo. Cuando Pablo llama a los creyentes “todos los llamados a ser santos” (Rom 1:7), eso implica “aquellos que siguen la senda que recorrió Jesucristo”. Si examinamos a los personajes de la Biblia, vemos que no eran personas sin pecado o perfectas. Sin embargo, dentro del plan salvífico de Dios, recibieron la gracia de Cristo y, al imitar la humildad, el sacrificio y el poder de la resurrección que Jesús demostró, anduvieron el camino de la vida nueva. Ese es el verdadero significado de “santo”.

Por consiguiente, lo verdaderamente importante es que no nos quedemos solo en un conocimiento intelectual de “Jesucristo que vino en carne” y su cruz, sino que manifestemos en nuestra vida su humillación y su sacrificio. Esto es algo que el pastor David Jang subraya constantemente en sus predicaciones. Aunque uno permanezca en la iglesia, si no encarna en su existencia el sentido real de la Encarnación, de la Cruz y de la Resurrección de Jesús, al final se queda en un acto religioso que no pasa de ser “conocimiento en la cabeza”. El verdadero testimonio de un cristiano no es una teoría, sino un “Yo conocí así a Jesús. Experimenté de forma real cómo mi pecado y mi muerte fueron resueltos en Su cruz y resurrección”.

A veces nos hallamos cansados y desesperanzados viviendo en el mundo. La injusticia de la sociedad humana, el sufrimiento, la enfermedad y la muerte han existido en todas las épocas. Pero cuando miramos a “Jesucristo, del linaje de David”, en Su Encarnación encontramos la certeza de que “¡Dios no nos ha abandonado de verdad!”. Y en su crucifixión y resurrección descubrimos “la pasión santa de Dios por sostenernos hasta el fin”. Cuando Pablo menciona la “gracia y paz” (Rom 1:7) y afirma que dicha gracia brota del amor, se refiere a que “aunque sea débil y esté lleno de pecado, nunca se rompe la determinación de Dios de no abandonarme”. Y esto se ha hecho más claro a través de la Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesucristo.

Una comprensión adecuada de la Encarnación conduce a una “correcta comprensión del evangelio”. Si solo vemos a Jesús como Dios, pasamos por alto que padeció el dolor y las tentaciones humanas. Si lo vemos únicamente como hombre, perdemos de vista por qué debemos adorarlo y por qué Él es el Señor de la vida eterna. Pablo, en Romanos 1:3-4, nos muestra a Jesús como verdadero hombre y verdadero Dios de modo simultáneo, estableciendo la estructura fundamental de la cristología cristiana. Jesús es, por una parte, verdadero hombre que vino según el linaje de David, pero, por otra parte, el Hijo de Dios declarado con poder al resucitar de entre los muertos. Cuando estos dos pilares permanecen firmes, el evangelio se comprende correctamente y puede ser anunciado fielmente.

Por tanto, el mensaje esencial que encontramos en Romanos 1:2-7 se puede resumir en dos puntos: primero, que el Cristo prometido vino según el plan anunciado, y segundo, que al “tomar nuestra carne” abrió el camino de la vida para nosotros, pecadores. Durante el cumplimiento de esta promesa, toda la historia de Israel, las profecías y las advertencias de los profetas del Antiguo Testamento, así como las esperanzas que se mantuvieron, eran preparación para la “Encarnación de Cristo”. Incluso la construcción de las vías romanas, que facilitaron la difusión del evangelio, puede considerarse parte del plan de Dios. Todo esto converge en el hecho de que “el Hijo de Dios, Jesucristo”, vino realmente en la historia, y en que a quienes lo creen y lo siguen “les sobreviene la gracia y la paz”.


2. El poder del evangelio consumado en la Cruz y la Resurrección

Cuando Pablo proclama en Romanos 1:4: “y que fue declarado Hijo de Dios con poder, según el Espíritu de santidad, por la resurrección de entre los muertos”, aquí aparece claramente el segundo pilar esencial del evangelio: la “Cruz y la Resurrección”. Tal como el pastor David Jang suele subrayar en sus predicaciones, el evangelio no termina simplemente con “Jesús vino”. Si Jesucristo no hubiera vivido su pasión, muerte en la cruz y resurrección, el evangelio no sería completo.

La Encarnación es “Dios con nosotros”, la Cruz es “Dios muriendo por nosotros” y la Resurrección es “Ese Dios que murió por nosotros, resucitó”. Pablo explica que, mediante el hecho de la Resurrección, Jesús fue pública (con poder) y definitivamente reconocido como “Hijo de Dios”. Puesto que el pecado y la muerte —los mayores problemas de la humanidad— fueron completamente aniquilados por la Resurrección de Jesús, quienes creen en Cristo reciben en Él una “vida nueva”.

Pablo, en 1 Corintios 15, afirma que “si no hay resurrección, nuestra fe es vana y la predicación del evangelio también es vana” (1 Co 15:14 y ss.). Solo con el amor de la Cruz, el evangelio aún no estaría culminado; era imprescindible la Resurrección para vencer la muerte, “paga del pecado”. Jesús murió realmente en la historia, su cuerpo fue colocado en una tumba, pero “no era posible que la muerte lo retuviera” (Hch 2:24). Por tanto, la Resurrección de Jesucristo es el acontecimiento que “confirma” definitivamente su identidad como “Hijo de Dios”.

Creer en el evangelio significa aceptar que la Cruz y la Resurrección son “para mí”. “Ese amor me salvó, y esa resurrección me concedió la esperanza eterna”. El evangelio se convierte en mi “vida” cuando lo experimento de forma personal. El pastor David Jang llama a este punto “confesión personal” y destaca que “la misión es una autodefensa, un testimonio personal y una confesión de uno mismo”. Dicho de otro modo, comienza la misión cuando reconozco que soy pecador, que la cruz de Jesucristo perdonó mi pecado y que su resurrección me condujo a una vida nueva.

El mismo Pablo vivió esta verdad de manera radical. Después de su encuentro con Jesús en el camino a Damasco, dedicó su vida entera a proclamar el evangelio. El “Señor” que él conoció no era un dios lejano que miraba al ser humano desde las alturas, sino uno que había sido crucificado y muerto. Y el “Señor” que él proclamaba no era un cadáver confinado en la tumba, sino aquel que había vencido la muerte y resucitado. Por eso, en Romanos 1:4, Pablo describe a Jesús como “resucitado de los muertos y declarado Hijo de Dios con poder”, y lo llama con el nombre más pleno: “nuestro Señor Jesucristo”. Jesús es nuestro Señor, el dueño de nuestra vida, y a la vez es el Cristo anunciado en el Antiguo Testamento.

En este punto, el pastor David Jang realza el mensaje que nos transmite el “Jesús que fue exaltado porque se humilló a sí mismo” a la iglesia y a los creyentes. En el mundo, con frecuencia, el éxito se mide por el estatus o el poder, pero Jesús, en sentido inverso, se rebajó totalmente (kenosis) hasta sufrir la forma más trágica de ejecución: la cruz. Sin embargo, a través de la Resurrección y la exaltación por parte de Dios Padre (Flp 2:9 y ss.), comprendemos que Jesús es, en realidad, el verdadero “vencedor”. Su victoria es la “victoria del amor” y la “victoria del sacrificio”. Por ende, la vida cristiana consiste en seguir ese mismo camino de Jesús.

Cuando Pablo confiesa: “por medio de Él recibimos la gracia y el apostolado” (Rom 1:5), está en la misma línea. Pablo quedó completamente transformado gracias a la cruz y la resurrección de Jesús, y fue enviado como apóstol para anunciar el evangelio. Al respecto, declaró que no importaban las cárceles, los azotes o incluso la muerte, pues había experimentado profundamente el poder del evangelio y había apostado su vida a ello.

El evangelio tiene un “poder que trasciende la muerte”, algo que ningún poder del mundo puede ofrecer. El ser humano, ante la muerte, es impotente, pero como Cristo, “las primicias de la Resurrección”, rompió las cadenas de la muerte, quienes están en Él ya no temen morir (1 Co 15:20 y ss.). Por esto Pablo proclama que “no se avergüenza del evangelio” (Rom 1:16), pues sabe que es “poder de Dios para salvación a todo aquel que cree”. El pastor David Jang señala que, si los creyentes no anuncian el evangelio con convicción, es porque “no han experimentado con claridad el poder de la cruz y la resurrección”, e insta a que vayamos cada día ante el corazón del evangelio: la cruz y la resurrección.

Asimismo, como expresa la frase “para que obedecieran a la fe” (Rom 1:5), creer en el evangelio desemboca en obediencia. Si de verdad creo en la cruz y la resurrección de Jesús, ya no puedo vivir más solo para mí. Puesto que fue Él quien me salvó y me concedió la nueva vida, mi pensar, mi hablar y mis actos deben estar sometidos a Su voluntad. Visto con ojos mundanos, despojarse de los deseos y ambiciones personales es una gran dificultad. Pero quien cree genuinamente en la cruz y la resurrección, confía su vida en manos de Jesús, y esa fe naturalmente produce obediencia.

Pablo llama a los creyentes de Roma “a todos los que estáis en Roma, amados de Dios, llamados a ser santos” (Rom 1:7) y, acto seguido, les desea “gracia y paz de Dios nuestro Padre y del Señor Jesucristo”. Aquí es notable la expresión “Dios nuestro Padre”. Antiguamente, resultaba casi sacrílego llamar a Dios “Padre”. Sin embargo, a causa de la cruz y la resurrección, así como de la enseñanza de Jesús: “Vosotros, pues, oraréis así: Padre nuestro que estás en los cielos…” (Mt 6:9), ahora podemos dirigirnos a Él como Padre. Puesto que hemos sido justificados y santificados (llamados a ser santos) por Jesucristo, Dios es nuestro Padre y nosotros sus hijos.

“Gracia y paz” son el don espiritual que reciben quienes han sido llamados como hijos. La paz (shalom) ha sido, desde el Antiguo Testamento, el bien supremo anhelado por el pueblo de Dios. Y Pablo aclara el modo en que es posible alcanzar esa paz: solo cuando precede la “gracia” otorgada por Jesucristo. El pecador no puede crear la paz por sí mismo. La seguridad que brinda la abundancia económica o el poder no dura mucho. Sin embargo, al ingresar en la gracia de la cruz y la resurrección de Jesucristo, el alma experimenta la verdadera paz que libera de la culpa y del temor a la muerte. De aquí que Pablo una ambos conceptos y anuncie “gracia y paz” de manera inseparable.

El pastor David Jang enseña en sus sermones que la iglesia no es simplemente un “pasatiempo religioso para nosotros” ni un “club de reunión”, sino la “comunidad de la cruz y de la resurrección”. Para que en la iglesia realmente se comparta la genuina gracia y la auténtica paz, sus miembros deben creer en la muerte y resurrección de Jesucristo y vivir sometidos a Él. Cuando la congregación cree que fue crucificada con Cristo y que participa de su vida resucitada, brotan naturalmente el perdón y el amor mutuo, el servicio y la entrega. Sin la base firme de esa fe, una comunidad llamada “iglesia” puede caer fácilmente en rivalidades y conflictos internos, como cualquier otra organización secular.

En definitiva, la “plenitud del evangelio” es la victoria lograda por la cruz y la resurrección, y, cuando tal victoria se hace presente en nuestras vidas y en la comunidad, nos convertimos en la verdadera iglesia. Del mismo modo que Pablo declara: “nuestro Señor Jesucristo” y sitúa toda su identidad en ese nombre, el creyente afirma: “Jesús es el centro de mi vida”. Si Él, a través de su amor y sacrificio, nos dio la vida, a nosotros nos corresponde optar por el “camino de la humildad y del sacrificio” para servir a nuestro prójimo y sanar el mundo. Este es el camino de la cruz y, también, el de la vida nueva en la resurrección.

Vivir como discípulo de Jesús implica caminar en la prolongación de la cruz y la resurrección, “negarnos a nosotros mismos y seguir al Señor” (Mt 16:24). Esto conlleva renunciar a nuestra soberbia y voluntad egoísta para someternos a la voluntad divina. Y, precisamente entonces, experimentamos la realidad de lo que Jesús dijo: “Mi yugo es fácil y ligera mi carga” (Mt 11:30). Aunque parezca un sendero angosto y difícil, la libertad y la dicha verdaderas brotan en la obediencia a este evangelio.

El propósito esencial que Pablo tenía al comienzo de la epístola era muy claro: “El evangelio prometido en Jesucristo, anunciado desde antiguo en la historia del Antiguo Testamento, se ha cumplido por medio de la Encarnación, la Cruz y la Resurrección. A causa de este evangelio he sido llamado apóstol, y vosotros habéis oído este evangelio, así que ahora todos participemos de la gracia y la paz. Y ofrezcamos la fe y la obediencia dignas de ese evangelio”. Ese es el saludo ferviente de Pablo en Romanos 1:2-7 y, al mismo tiempo, la misión de la iglesia.

El pastor David Jang también resalta esta misma idea: debemos proclamar el evangelio en su totalidad: su “venida (Encarnación)”, su “muerte (Cruz)” y su “resurrección”. No basta con anunciar un único aspecto ni creer solo en una parte; no podemos enfatizar únicamente uno de estos elementos. Tenemos que testificar claramente que Jesucristo vino a la tierra, murió en la cruz y resucitó para victoria, que es el Hijo de Dios. Esto es el evangelio completo y la Buena Noticia que nos salva.

Incluso hoy el mundo sigue presentando múltiples voces. Algunos sostienen que la razón y el conocimiento humano son suficientes; otros afirman que el placer y la abundancia material son la meta de la vida. Pero en realidad, no hay otro medio para tratar el problema fundamental del hombre: el pecado y la muerte. Solo en la cruz y en la resurrección se halla la solución. Hay quienes desprecian el cristianismo llamándolo “la religión de los pecadores”. Sin embargo, precisamente esa expresión muestra la esencia del evangelio. Al igual que Jesús dijo: “No he venido a llamar a justos, sino a pecadores” (Mt 9:13), el cristianismo es una religión para pecadores. Y al reconocer que los pecadores somos “todos nosotros”, el evangelio se convierte en la más hermosa y esperanzadora noticia.

La epístola a los Romanos de Pablo, considerada la “gran carta magna del evangelio”, desarrolla sistemáticamente este mensaje de esperanza. Desde su introducción, Pablo proclama: “El evangelio me transformó, y ahora vosotros sois llamados por este mismo evangelio”. De la misma forma que Pablo, quien persiguió la iglesia, pasó a fundarla como apóstol, el amor de Dios puede cambiar a cualquier pecador. Y ese amor encuentra su poder en la cruz y la resurrección.

En conclusión, Romanos 1:2-7 revela la esencia del evangelio de manera breve y firme. El evangelio no es filosofía humana, sino la promesa de Dios; y esta promesa se cumple por la Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesús. Él se humilló asumiendo la auténtica humanidad, venció la muerte y fue reconocido como Hijo de Dios. A quienes creen en Él y le obedecen, les sobrevienen la gracia y la paz, así como una nueva identidad (santos, es decir, apartados para Dios) y una misión. Así como Pablo se definió a sí mismo como “siervo llamado para el evangelio”, nosotros también, al haber oído el evangelio y haber sido transformados, nos convertimos en instrumentos para anunciarlo al mundo.

El pastor David Jang añade a toda esta enseñanza el mensaje de que “el evangelio es amor”. La Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesús no pueden entenderse sin el amor de Dios por los pecadores. En definitiva, el evangelio es el testimonio más claro de “tanto amó Dios al mundo que dio a su Hijo unigénito”, y es el gozo de la salvación que se ha hecho efectivo para nosotros a través de la cruz y la resurrección del Hijo. Quienes reciben este evangelio, necesariamente, darán “frutos de obediencia” movidos por ese gozo y gratitud. Y este estilo de vida es, precisamente, la “vida evangélica”.

Por tanto, debemos recordar esencialmente dos puntos: primero, el evangelio se basa en algo que ya fue prometido y se hizo realidad en la historia mediante la Encarnación de Jesucristo; y segundo, se consuma con la Cruz y la Resurrección, cuyo poder nos libera del pecado y la muerte, llevándonos a la verdadera paz. El evangelio que Pablo anuncia de principio a fin se refiere a la “obra salvadora eterna del Hijo de Dios, Jesucristo”, un mensaje dotado de poder para transformar nuestra vida y el mundo.

El saludo de Pablo en la introducción de Romanos no es un simple formalismo epistolar. Es una bendición para todos los santos y, a la vez, una exhortación: “Cree el evangelio y recibe la gracia y la paz. Y vive conforme al llamado que has recibido para anunciar el evangelio”. Esto es lo que el pastor David Jang destaca repetidamente en sus predicaciones. No podemos conformarnos con oír el evangelio e incluso entender su verdad. Debemos permitir que el evangelio obre realmente en nosotros, recordando día a día la cruz de Jesús y viviendo el poder de su resurrección en cada ámbito de nuestra existencia. Solo así la iglesia será una comunidad verdaderamente evangélica, y cada cristiano vivirá a la altura de su llamamiento como “santo”.

Al final, nunca debemos dejar de confesar: “Jesús es el Cristo”. Esta confesión integra a la vez su venida (Encarnación), su muerte (Cruz) y su resurrección. Pablo lo confirma a los cristianos en Roma diciendo: “A vosotros también os pertenece el llamado de Jesucristo” (Rom 1:6). La iglesia, siendo un conjunto de personas llamadas a ser “de Jesucristo”, sale al mundo para predicar el evangelio “por amor a su nombre” (Rom 1:5). Esa es la razón por la que vivimos como santos y la misión más importante que el evangelio nos ha confiado.

Ojalá que todos los que mediten Romanos 1:2-7 puedan grabar en lo profundo de su corazón la gracia de la Encarnación (“Jesucristo vino en carne como uno de nosotros”) y el poder de la salvación (“al resucitar de los muertos fue declarado Hijo de Dios”). De este modo, que cada uno sea libre del yugo del pecado, reciba la auténtica libertad y gozo en Cristo y permanezca en la gracia de la obediencia. Y a través de esta vida evangélica, ojalá crezcamos en amor y servicio mutuo, mostrando la luz del Señor al mundo.

Esa es precisamente la finalidad que persigue el pastor David Jang en sus predicaciones y ministerio. Todo cristiano, en definitiva, ha de encarnar en su vida la persona y la obra de Jesucristo, desde su Encarnación hasta su Cruz y Resurrección. Entonces experimentaremos lo que significa ese saludo de Pablo: “gracia y paz”. Así, “los pecadores” se convierten en “santos” y “la desesperanza” se torna en “esperanza”, que es la esencia del evangelio y el verdadero significado de la frase “el cristianismo es la religión de los pecadores”.

Al fin y al cabo, el itinerario del evangelio es la respuesta de cada uno al llamado de Dios. ¿De qué manera recibes la cruz y la resurrección de Jesús? ¿Lo sabes solo de manera intelectual o realmente lo has abrazado en tu corazón? Pablo, el pastor David Jang y multitud de creyentes a lo largo de la historia testifican una y otra vez: “El evangelio es real”. Experimentar esa realidad y compartirla con otros para que también ellos nazcan de nuevo como hijos de Dios es el sentido de la existencia de la iglesia y la confesión del creyente.

Aferrémonos, pues, hoy a esta Palabra y reflexionemos aún más sobre la Encarnación de Jesús, “la promesa que se ha cumplido”, y sobre la Cruz y la Resurrección de Jesús, “que venció a la muerte”. Así como Pablo proclamó que había sido “llamado por el evangelio”, recordemos también nosotros que somos llamados “para” el evangelio. Respondamos con obediencia a este llamado, gocemos la gracia y la paz que Dios nos ofrece, y seamos un canal santo para difundir el evangelio en todo lugar.

Allí donde la gente vive de este modo, esa es la verdadera iglesia. La señal de la iglesia es la cruz; su vida es la resurrección; y su misión es “predicar el evangelio”. Alabamos a Dios, que se acercó a los pecadores por medio de la Encarnación, los salvó en la cruz y los condujo a la vida eterna con la resurrección. Que continuemos viviendo hoy esta historia del evangelio.

Mientras seguimos estudiando Romanos, deseamos comprender todavía mejor la profunda razón de Pablo para exclamar: “He sido llamado para este evangelio”. Aquello no se limita a Pablo, sino que todo creyente es “llamado por causa del evangelio”, y por este evangelio hemos sido trasladados de la condición de pecadores a justos, de la muerte a la vida. Demos gracias por esta vocación y mantengámonos despiertos para que, en nuestro día a día, el evangelio actúe con poder real.

Con esto concluye nuestra reflexión sobre Romanos 1:2-7, donde hemos reunido las enseñanzas acerca del evangelio prometido y el misterio de la Encarnación, así como el poder del evangelio consumado en la Cruz y la Resurrección. Tal como subraya constantemente el pastor David Jang en múltiples sermones, el evangelio es para nosotros un “acontecimiento de amor prometido” y un “poder que da vida”. Que sepamos proclamarlo con nuestras palabras y con nuestra vida, y que seamos instrumentos santos que lleven a muchos, tanto de entre los gentiles como entre nuestros más cercanos, a “creer y obedecer”. Oramos para que la gracia y la paz de Dios Padre y del Señor Jesucristo colmen abundantemente a todos aquellos que se aferren a este evangelio.

Le Prologue de la Souffrance et de la Résurrection – Pasteur David Jang


1. Les coulisses d’Anne (Annas) et la corruption du pouvoir religieux

Le texte sur lequel nous allons méditer est issu de l’exposé du Pasteur David Jang, centré sur le passage de l’Évangile de Jean 18.12-21. Dans cette scène, on voit de manière frappante le visage sombre du pouvoir religieux qui s’empare de Jésus pour l’interroger. Parmi les détails importants, il y a cette expression : « Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne. » Il ne s’agit pas là d’une simple question procédurale, mais d’un indice capital révélant la corruption fondamentale du pouvoir religieux de l’époque.
À l’époque, dans la société juive, c’était le Sanhédrin (Conseil suprême) qui présidait les procès religieux, sous l’autorité du grand-prêtre en exercice. Or, lorsque Jésus fut arrêté et ligoté, on ne le conduisit pas directement chez Caïphe, le grand-prêtre en fonction, mais chez son beau-père Anne. Cela soulève d’emblée de graves problèmes.
Anne avait déjà occupé la fonction de grand-prêtre pendant environ neuf ans (de l’an 6 à l’an 15 apr. J.-C.). Par la suite, il plaça ses cinq fils successivement à ce poste, puis son gendre Caïphe. À l’origine, le sacerdoce, dans la tradition juive, était à vie et bénéficiait d’une autorité et d’un respect considérables. Mais lorsque la Judée tomba sous domination romaine, la fonction de grand-prêtre devint un pouvoir temporel qu’on obtenait par des tractations politiques et financières. Les Romains choisissaient comme grand-prêtre une personne qui leur était favorable et qui pouvait assurer les appuis financiers nécessaires. Dans ce contexte, Anne aurait versé d’importantes sommes à Rome pour s’emparer de la fonction, tout en accumulant de grandes richesses grâce aux transactions commerciales et au change qui se déroulaient dans l’enceinte du Temple.
Pour Anne, le ministère et l’enseignement de Jésus étaient devenus une véritable menace. Tout au long de son ministère public, Jésus s’attaqua au Temple de Jérusalem en dénonçant la maison de Dieu, transformée en repaire de marchands. Il renversa les tables et purifia le Temple. Dans Jean 2, on voit Jésus répandre l’argent des changeurs et bousculer les marchands de bœufs, de brebis et de pigeons. À l’époque, prévalait un système perverti où seules les offrandes achetées dans l’enceinte du Temple étaient jugées conformes, tandis que celles apportées de l’extérieur étaient rejetées, forçant ainsi le peuple à les acquérir à prix fort directement au Temple. Au cœur de ce système, la famille du grand-prêtre tirait un énorme profit. Anne et ses partisans, au sein de la caste sacerdotale, s’enrichissaient par ces activités commerciales, dont la taxe du Temple et les opérations de change.
Jésus représentait dès lors le plus grand danger pour leur pouvoir en place. Tout en prétendant observer la Loi, Anne avait transformé le Temple, censé être le lieu le plus saint, en un simple moyen de préserver sa puissance et sa richesse. Il avait noué d’innombrables alliances politiques en coulisse avec Rome pour conserver la fonction de grand-prêtre dans sa famille. Voyant Jésus purifier le Temple et entendant ses paroles, « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai », Anne y vit un défi qu’il fallait impérativement éradiquer. Quitte à utiliser des méthodes violentes ou des applications mensongères de la Loi, il était prioritaire de se débarrasser de cet homme.
Mais pourquoi Jésus fut-il interrogé d’abord chez Anne, au lieu de comparaître devant le Sanhédrin ? Selon la Loi juive, un procès religieux ne pouvait être tenu la nuit, et devait se dérouler en plein jour, dans la cour du Temple ou un autre lieu officiel prévu à cet effet, en présence d’au moins deux témoins. Tout devait se dérouler équitablement. Pourtant, ceux qui avaient arrêté Jésus, sous le couvert de l’obscurité, l’emmenèrent secrètement chez Anne. Non seulement l’interrogatoire par un ancien grand-prêtre n’était pas légitime, mais de surcroît, les Juifs n’avaient pas le pouvoir de prononcer une condamnation à mort. Seul le gouverneur romain avait ce droit. Anne avait donc pour objectif de sceller religieusement la culpabilité de Jésus comme étant un hérétique, puis de le livrer à Pilate en intensifiant les charges : « Cet homme enfreint la Loi, veut détruire le Temple, se proclame Fils de Dieu, et prétend régner à la place de César », etc.
Dans ce complot, Judas joua un rôle déterminant. Il connaissait mieux que quiconque la situation au sein du groupe des disciples et déforma, voire exagéra, les propos de Jésus pour les rapporter à Anne. Dans Jean 13.30, après avoir reçu la bouchée de pain que Jésus lui tendait, Judas sort aussitôt dans la nuit. « Il faisait nuit » ne décrit pas seulement un contexte temporel, mais signale aussi l’obscurité spirituelle et morale dans laquelle Judas venait de sombrer. Ayant déjà négocié la trahison de Jésus pour trente pièces d’argent, il livra à Anne les éléments nécessaires pour accuser Jésus. Les paroles de Jésus sur la destruction du Temple ou sur sa filiation divine (Jésus avait à plusieurs reprises laissé entendre qu’il était le Messie) furent ainsi manipulées.
Anne n’avait pas d’autorité légale pour conduire un interrogatoire, mais il détenait en coulisses le pouvoir économique et la mainmise sur le Temple, au profit du parti des sadducéens. Il avait tellement d’influence sur les décisions du Sanhédrin qu’il était le véritable maître des lieux, reléguant le grand-prêtre en exercice, Caïphe, au rôle de simple « façade ». Tout au long de son ministère, Jésus ne se déroba pas aux confrontations avec ces chefs religieux corrompus. Au contraire, face aux pharisiens, sadducéens et autres groupes, il déclara : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14.6), ramenant le cœur du peuple à l’essence de la Loi. Mais pour ces dirigeants, cela représentait une menace. Finalement, Anne, ce personnage infâme, décida d’employer les grands moyens.
Le Pasteur David Jang souligne à travers ce passage la dangerosité qu’il y a à ce que la religion et le pouvoir s’allient. En étudiant cette scène des Évangiles, il souligne que ceux qui se considèrent comme des leaders religieux, mais qui comptent en réalité sur la force du monde pour commettre des injustices et nuire aux gens, sont invariablement animés par le mensonge et la corruption. La Parole de Dieu est pourtant un message de vie et d’amour. Mais des guides religieux semblables à Anne transforment la Loi en instrument de mort, exploitant la foi du peuple pour renforcer leur pouvoir et leur fortune. Aussi, Jésus s’est-il écrié maintes fois : « Malheur à vous ! » envers ceux qui, sous des apparences pieuses, étaient en réalité des « races de vipères ». Leur connaissance religieuse pouvait être grande, mais ils étaient loin de la vraie essence spirituelle.
Dans Jean 18.19-21, le grand-prêtre interroge Jésus sur « ses disciples et son enseignement » pour comprendre quel était ce message capable de rallier autant de monde. Peut-être Judas l’avait-il informé d’un « enseignement secret », servant ainsi d’argument pour que les grands-prêtres attaquent Jésus : « As-tu osé défier nos traditions, la Loi, et le pouvoir romain ? » Jésus répond : « J’ai parlé ouvertement devant le monde. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai rien dit en secret » (Jn 18.20). Jésus n’avait rien à dissimuler. Les chefs religieux, eux, s’acharnaient à intriguer pour préserver leurs privilèges. Mais Jésus, qui est la Vérité même, n’avait pas à se cacher. Il ajouta : « Demande plutôt à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit » (Jn 18.21), rappelant ainsi la nécessité d’une procédure équitable et de témoins impartiaux. Cependant, tout était déjà joué : Anne et ses complices n’étaient pas intéressés par la question de savoir si Jésus était réellement le Fils de Dieu. Ils voulaient simplement conserver l’accord politique et religieux garantissant leurs privilèges au Temple.
Le Pasteur David Jang avertit que de tels comportements peuvent encore survenir dans l’Église. Lorsqu’une voix se lève pour réclamer la vraie réforme, exhortant l’Église à la repentance afin de retrouver la sainteté du Temple, des groupes déjà gangrenés par l’amour du pouvoir et de l’argent peuvent, au contraire, l’accuser d’hérésie. Ces personnes croient défendre « leur » Église, mais en réalité, elles rejetent la présence de Dieu et Sa Parole, dans une tragique inversion de sens. Le Pasteur David Jang rappelle l’Histoire de l’Église, évoquant la Réforme protestante. À cette époque, l’alliance entre le clergé catholique médiéval et le pouvoir temporel se manifestait par la vente des indulgences et la sécularisation profonde de l’Église. Lorsque Luther proclama « Sola Scriptura », il se heurta de front à l’immense mur de cette puissance ecclésiastique. Que ce soit à l’époque de Jésus, de la Réforme ou aujourd’hui, l’essence du problème demeure la même : ces faux chefs religieux valorisent plus le pouvoir et le profit que la Parole de Dieu, transforment le Temple en un lieu de commerce, et persécutent ceux qui prêchent la repentance.
C’est dans ce contexte qu’a lieu le « procès religieux » illégal de Jésus, suivi de son transfert chez Pilate. L’événement dramatique de la crucifixion prend sa source dans l’interrogatoire clandestin d’Anne cette nuit-là. Si Pilate représente le pouvoir romain et Caïphe le pouvoir religieux juif, Anne était le vrai maître du jeu. L’Évangile de Jean, à la différence des synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), désigne nommément Anne et précise que Jésus fut conduit « d’abord » chez lui, soulignant l’importance de ce point de départ.
Cette scène illustre la collusion entre pouvoir politique et pouvoir religieux, capable de mener un innocent à la mort. Mais Jésus n’en fut pas effrayé ; il suivit librement le chemin de la Croix, apportant le salut à l’humanité. Ironiquement, Anne contribua à détruire le Temple qu’il s’acharnait à protéger. Celui-ci était devenu un établissement religieux fonctionnant grâce à la pierre, au commerce et au pouvoir, alors que Jésus déclarait : « Détruisez ce Temple, et je le relèverai en trois jours », signifiant que le véritable Temple est sa propre personne, et la communauté unie dans l’Esprit. Voilà le message qui dérangeait Anne et ses partisans, car il sapait tout leur système de privilèges.
Le Pasteur David Jang met en garde contre la reproduction moderne de tels agissements d’Anne. Plus une communauté chrétienne grandit, se structure et gagne en prestige, plus certains peuvent être tentés par l’appât du gain et le désir d’influence politique. Ils prétendent défendre l’Église ou le Temple, mais ils font avant tout commerce de la religion. Si un tel phénomène s’amplifie, le Temple perd sa sainteté pour devenir un repaire de marchands, exactement comme du temps de Jésus. Pourtant, Dieu suscite toujours une voix prophétique pour réclamer la repentance et annoncer la vérité. Alors, comme Anne, un faux pouvoir religieux cherche à faire taire cette voix et, dans certains cas, tente même de l’éliminer. Les fidèles doivent alors savoir discerner la vérité et défendre courageusement l’essence de l’Évangile, insiste le Pasteur David Jang.
En fin de compte, Jean 18.12-21, avec cette mention « Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne », n’est pas un simple détail anecdotique. C’est le symbole tragique de la conjonction entre un chef religieux corrompu et un pouvoir politique pour précipiter Jésus dans l’épreuve. Néanmoins, c’est justement à travers cette sombre machination que Jésus se révèle comme la Lumière. L’ultime sursaut du mal met en lumière l’œuvre salvatrice du Christ. Servant d’avertissement pour l’Église, cet épisode montre combien les croyants doivent rester vigilants pour que des « Anne » ne polluent pas leur communauté. S’inspirer du contre-exemple de cette parodie de procès et du non-respect de la Loi et du Temple, voilà une leçon qui doit nous pousser à tenir fermement la vérité, la repentance et la sainteté, conclut sans cesse le Pasteur David Jang.


II. Le reniement de Pierre et la puissance du Saint-Esprit

Portons maintenant notre attention sur Pierre. Après avoir été conduit chez Anne pour un interrogatoire illégal, Jésus affronte, selon les récits synoptiques, le procès religieux devant Caïphe et le Sanhédrin. Qu’en est-il alors des disciples ? Dès l’arrestation de Jésus, la plupart d’entre eux se dispersent. Seuls Simon Pierre et un autre disciple (qualifié de « connaissance du grand-prêtre » dans Jean 18.15-16 – les exégètes discutent s’il s’agit de Jean lui-même ou même de Judas) suivent Jésus jusqu’à la cour du grand-prêtre. Pierre, du moins, n’avait pas pu se résoudre à abandonner son Maître. Dans l’épisode de l’arrestation (cf. Jean 18.10), il sortit même son épée pour défendre Jésus, puis le suivit jusqu’à la cour de la demeure de celui qui détenait le pouvoir spirituel.
Mais c’est là que Pierre nie être disciple de Jésus. Dans Jean 18.17, la servante qui gardait la porte lui demande : « Toi aussi, n’es-tu pas un des disciples de cet homme ? » Et Pierre répond : « Je ne le suis pas. » Puis, tandis qu’il se réchauffe près d’un brasero, il répète à plusieurs reprises n’avoir aucun lien avec Jésus. Les Évangiles synoptiques précisent qu’alors le coq chanta, et Pierre se souvint des paroles de Jésus, se mettant à pleurer amèrement (Mt 26.75 ; Mc 14.72 ; Lc 22.62). Ainsi, le disciple le plus proche du Seigneur le renia par trois fois. Cet événement demeure l’un des épisodes les plus bouleversants de l’histoire chrétienne, chargé de tristesse et de culpabilité. Pourtant, dans l’Évangile de Jean chapitre 21, le Ressuscité vient à la rencontre de Pierre et lui demande trois fois : « M’aimes-tu ? » avant de lui confier à nouveau une mission d’apôtre. Ce qui était un drame de reniement se transforme alors en une histoire d’amour et de pardon extraordinaires.
Pourquoi Pierre, autrefois si courageux, finit-il par renier Jésus à trois reprises ? Sans doute à cause de la peur suscitée par la violence orchestrée par un système religieux et politique aussi inflexible. Devant la maison d’Anne, où Jésus est emmené comme un vulgaire criminel, il est clair qu’une peine sévère l’attend. Pierre, conscient qu’en se déclarant disciple, il risquerait d’être arrêté à son tour et de subir le même sort, se laissa dominer par la peur. L’énorme pouvoir qu’Anne détenait en coulisses, avec la coopération des troupes romaines, était sans appel : dans ce rapport de force, Pierre n’avait aucun moyen de faire pencher la balance. Alors, sous la pression, il succomba à sa faiblesse humaine.
Il est intéressant de noter que, contrairement aux autres disciples, Pierre s’était au moins avancé jusqu’à la cour. Sa volonté de demeurer auprès du Maître était réelle. Mais il n’a pas pu maintenir fermement son témoignage. Après l’avoir renié, Pierre se laissa submerger par le remords. S’il ne s’était pas relevé, il ne serait resté qu’un exemple frappant d’échec et de misère humaine. Cependant, après la résurrection de Jésus, Pierre va connaître une restauration remarquable. Dans Actes 2, le jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit descend, Pierre s’avance pour prêcher avec audace, et trois mille personnes se convertissent. Celui qui avait renié par crainte devient un serviteur zélé du Christ, fort du Saint-Esprit.
Pour le Pasteur David Jang, ce récit illustre puissamment la réalité et la force du Saint-Esprit. Certes, le reniement de Pierre est issu de sa faiblesse et de son humanité, mais cette faute ne le condamne pas définitivement. Au contraire, en prenant conscience de ses limites, Pierre prépare son cœur à la puissance transformatrice de l’Esprit. Après avoir été témoin de la crucifixion et de la résurrection, Pierre, renouvelé, ne recule plus, même face à la menace des pouvoirs religieux et politiques. Il déclare : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5.29) et devient un chef intrépide, ne cédant pas aux persécutions.
Ce contraste est frappant avec Judas, qui livra Jésus à Anne et finit par se suicider, accablé de remords. Lui non plus n’était pas condamné d’avance, il aurait pu se repentir. Mais Judas s’enferma dans son désespoir sans accueillir le pardon. Pierre, lui, pleura amèrement mais revint au Seigneur, qui prit l’initiative de le relever. Le Pasteur David Jang met en avant ce point fondamental : quelle que soit la gravité de nos trahisons et de nos égarements, la résurrection du Christ et l’œuvre restauratrice du Saint-Esprit sont capables de nous relever.
Le reniement de Pierre offre aussi un avertissement permanent pour les croyants : il est facile de proclamer sa fidélité, mais bien plus difficile de la maintenir dans les circonstances périlleuses. Si Pierre, le « premier » des disciples, a pu tomber, personne n’est à l’abri. Qu’arriverait-il si la pression du pouvoir politique et religieux venait à se retourner contre ceux qui suivent Jésus ? Beaucoup ressentiraient la même frayeur et pourraient répéter le geste de Pierre : « Je ne connais pas cet homme. » Cependant, ce qui importe, c’est l’attitude ultérieure. Pierre a fondu en larmes et s’est repenti, et Dieu n’a pas ignoré ses larmes. « Pais mes brebis », lui a dit le Christ, lui confiant à nouveau l’annonce de l’Évangile.
Le Pasteur David Jang appelle aujourd’hui l’Église à ce même processus de repentir et de restauration. Dans la persécution, il n’est pas rare que les chrétiens cèdent aux moqueries ou aux pressions du monde, allant jusqu’à transiger avec les principes de leur foi. Mais le Seigneur, par sa grâce, nous demande encore : « M’aimes-tu ? » Et si nous répondons, « Oui, Seigneur, malgré ma faiblesse, je t’aime », alors il nous relève par la puissance du Saint-Esprit, tout comme Pierre fut relevé pour conduire trois mille âmes à la conversion à la Pentecôte.
Le livre des Actes montre bien comment Pierre, une fois emprisonné et frappé, ne renie plus jamais le Christ. Il proclame que rien ne peut le faire taire quant à ce qu’il a vu et entendu. L’homme qui avait eu peur de la menace juive est soudainement métamorphosé en prédicateur intrépide. C’est là, selon le Pasteur David Jang, la démonstration de la « réalité du Saint-Esprit ». Ce n’est pas un concept abstrait, mais une force concrète agissant dans le cœur de quiconque croit au sacrifice expiatoire de la Croix et à la résurrection du Christ.
Comment alors expérimenter la même hardiesse ? Premièrement, par une sincère repentance. Pierre pleura, prenant conscience de son amour pour Jésus, mais aussi de ses limites. Sans confession de péché, il n’y a pas de véritable guérison spirituelle. Deuxièmement, il faut rencontrer le Seigneur de manière personnelle. Après sa résurrection, Jésus s’adressa directement à Pierre : « M’aimes-tu ? » C’était un moment de vérité où sa vanité s’évanouissait pour faire place à la miséricorde et au pardon. Troisièmement, il nous faut chercher constamment la plénitude de l’Esprit à travers la prière et l’écoute de la Parole. Dans Actes 2, le Saint-Esprit se déverse au moment où les disciples persévèrent dans la prière, les poussant à sortir au grand jour pour proclamer la Bonne Nouvelle.
Le Pasteur David Jang applique ces principes à l’Église contemporaine : nous aussi devons demeurer dans la Parole et la prière pour nous remplir de l’Esprit. De nos jours, il arrive que l’Église ou les croyants, par crainte ou par intérêt, n’osent pas annoncer la vérité. Pire, l’Église peut se laisser happer par l’enjeu d’intérêts matériels ou politiques. Mais celui qui vit véritablement sous l’emprise de l’Esprit, à l’exemple de Pierre, doit parvenir à prêcher la Parole sans reculer. Le Pasteur David Jang insiste sur le fait que, malgré notre faiblesse, le Seigneur nous appelle encore, et que le Saint-Esprit nous fortifie pour être ses témoins intrépides.
Le reniement de Pierre, inséré dans le récit où Jésus passe de l’interrogatoire illégal chez Anne à la comparution devant Caïphe et Pilate, jusqu’à la crucifixion, fonctionne comme un miroir mettant en contraste la faute humaine et la grâce divine. Même si le pouvoir politique et religieux se coalise pour détruire Jésus, l’amour du Seigneur et la puissance du Saint-Esprit ont le dernier mot, comme l’indique l’Évangile de Jean dans son ensemble.
Le Pasteur David Jang encourage à ne pas juger ceux qui échouent ou se découragent dans l’Église, mais à se rappeler que leur histoire n’est pas finie. À l’exemple de Pierre, celui qui se repent peut redevenir un instrument puissant entre les mains de Dieu. Même si des « Anne » s’infiltrent dans la communauté pour fausser la vérité et tromper les fidèles, les « Pierre » qui regardent vers Jésus et qui implorent la force de l’Esprit ne succomberont pas. La véritable autorité de l’Église ne provient pas du statut des hommes ni de leurs moyens de pression, mais de la Parole proclamée dans la vérité, sous l’action de l’Esprit. Cela était vrai il y a deux mille ans, et le demeure aujourd’hui.
À travers Jean 18.12-21, nous découvrons comment Anne, un grand-prêtre corrompu, a initié un complot pour conduire Jésus à la mort. Derrière l’apparence de la Loi, du Temple et du procès religieux, il a en réalité combattu Dieu et mis à mort le Christ. Dans cette même cour, Pierre, effrayé, renie son Maître. Mais, sous la conduite du Saint-Esprit, il va se relever et devenir un pilier essentiel de la proclamation de l’Évangile. Cette « ironie » est au cœur de l’Évangile de Jean : l’intrigue la plus sombre révèle encore mieux la lumière qu’est Jésus. Et l’Esprit peut transformer la plus grande faiblesse humaine en force.
Le Pasteur David Jang souligne que, dans l’histoire de l’Église, malgré les innombrables persécutions et déformations, l’Évangile a toujours continué sa course. Ceux qui avaient chuté se sont relevés pour devenir des hérauts de la foi. En comprenant cela, nous aussi, aujourd’hui, pouvons faire confiance au même Saint-Esprit qui agit dans notre présent et saisir l’amour et la vérité de Jésus. Il y eut un grand nombre d’« Anne » dans l’histoire, tentant de prendre le contrôle de l’Église, mais Dieu a toujours suscité des hommes et des femmes à la manière de Pierre, repentants, renouvelés pour porter de nouveau la lumière de l’Évangile. C’est pourquoi, face à l’adversité, la trahison ou nos propres fautes, nous ne devons jamais perdre espoir : Christ est vivant, et l’Esprit demeure à l’œuvre. Plus la nuit est sombre, plus l’aube s’approche. Dans l’ombre du chapitre 18 de Jean, il y a déjà la préparation pour la venue de la lumière.
En conclusion, l’arrestation, l’interrogatoire, puis le reniement de Pierre jusqu’au procès devant Pilate et la crucifixion illustrent à la fois la complicité entre les pouvoirs politiques et religieux pour détruire la Vérité, et la victoire finale de l’amour et de la rédemption divines. Dans la nuit du complot et de la trahison, Jésus marche vers la Croix pour instaurer le Règne de Dieu. Bien que l’Église puisse connaître des « Anne » en son sein et que les disciples, à l’instar de Pierre, puissent chuter, Dieu n’abandonne pas son Église.
C’est pourquoi, selon le Pasteur David Jang, la leçon majeure de ce passage est un double examen : individuellement et collectivement, vérifions si notre foi n’est pas compromise par une quête de pouvoir ou de richesse. Nous devons aussi nous demander si, sous la pression, nous ne renions pas Jésus. Ou encore si, sans le vouloir, nous ne prenons pas parti pour des Anne qui persécutent ceux qui prêchent l’authentique Évangile. Dans le même temps, souvenons-nous que même nos grands égarements peuvent être pardonnés. Comme Pierre, nous pouvons pleurer sur nos fautes et implorer la force de l’Esprit, et le Seigneur ouvre devant nous un lendemain nouveau. Voilà l’enseignement que nous offre la scène de l’interrogatoire dans Jean 18 : malgré la noirceur environnante, il y a la promesse d’une résurrection et d’un renouveau pour ceux qui s’attachent au Christ.