L’Incarnation et la Croix – Pasteur David Jang


1. L’Évangile promis et le mystère de l’Incarnation

En méditant Romains 1.2-7, tel que l’a enseigné le pasteur David Jang, nous pouvons d’abord examiner en profondeur ce qu’est l’Évangile annoncé par Paul, et pourquoi il apparaît parmi nous comme « l’accomplissement d’une promesse ». Selon le pasteur David Jang, ce passage souligne que l’Évangile n’est ni une théorie humaine, ni une philosophie, ni une doctrine personnelle, mais qu’il vient entièrement de la promesse de Dieu. En effet, lorsque Paul déclare : « cet Évangile, que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures concernant Son Fils » (Romains 1.2), il révèle le dessein extraordinaire de Dieu : depuis longtemps, dans l’histoire de l’humanité, Dieu avait déjà planifié l’annonce de cet Évangile.

Nous devons nous souvenir que l’Évangile n’est pas un enseignement « tombé du ciel » sans lien avec l’histoire, mais qu’il est la réalisation concrète des prophéties de tout l’Ancien Testament, annoncées autour d’une personne : « le Christ ». Ainsi, le cœur de l’Évangile selon Paul peut se résumer dans la proclamation : « Le Fils de Dieu est venu en chair. » Romains 1.3 affirme : « …qui concerne Son Fils, né de la postérité de David selon la chair ». Il s’agit de la déclaration que Jésus-Christ, réellement, est venu sur terre comme un être humain semblable à nous. Toutes les prophéties bibliques convergeaient vers ce fait : Dieu a révélé Sa volonté à travers les prophètes et les messagers au fil de l’histoire, et cette volonté s’est accomplie pleinement par l’« Incarnation » (Incarnation) de Jésus-Christ.

C’est dans cette perspective que le pasteur David Jang remet en avant l’idée selon laquelle « le christianisme est la religion du pécheur ». En effet, la proclamation évangélique expliquant que Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs se trouve précisément incarnée dans l’événement de l’Incarnation. Jésus est venu au milieu de la vie des pécheurs. L’expression « né de la postérité de David selon la chair » n’est pas simplement un fait historique ou généalogique (signifiant que Jésus est un descendant de la lignée royale de David), mais un symbole puissant pour affirmer que le Dieu Tout-Puissant est véritablement entré dans notre monde en tant qu’humain.

L’Incarnation est la caractéristique la plus distinctive et la plus paradoxale de la foi chrétienne. Dans Philippiens 2.6-8, Paul parle de ce « Kénosis » (Kenosis), ce « dépouillement de soi-même » : Jésus-Christ, de condition divine, a pris la forme d’un serviteur et s’est fait homme. Ce Dieu véritable est également devenu homme véritable (Vere Deus & Vere Homo). C’est cette vérité, étonnante et fondamentale, qui constitue la base décisive de l’Évangile.

Dans Romains 1.3-4, Paul résume brièvement mais avec force ce Kénosis, cette Incarnation, ainsi que la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui en ont découlé : Jésus est venu en tant qu’homme, Il est mort sur la croix, et Il est ressuscité d’entre les morts par l’Esprit de sainteté. Voilà le Jésus-Christ dont Paul déclare qu’il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance » (Romains 1.4, où la version coréenne ancienne rend « déclaré » par « reconnu »). Du point de vue humain, Jésus semble avoir subi la mort en tant que pécheur, mais du point de vue de Dieu, Il a été reconnu comme Celui qui a vaincu la mort.

L’Évangile renvoie à cet événement historique et réel. Le message chrétien ne consiste pas à proposer des principes moraux humains ou une philosophie abstraite, mais à proclamer la personne de Jésus-Christ qui sauve les pécheurs. À l’époque de Paul, les philosophes grecs cherchaient la « vérité (logos) » durant toute leur vie, mais la force humaine seule ne permettait pas d’atteindre ce logos. Or l’Évangile de Jean déclare : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Autrement dit, la Vérité ultime, que tous les penseurs et les sages recherchaient avidement, est venue sur terre prendre la forme d’un être humain. Dans Romains 1, Paul nomme cette Vérité « le Fils de Dieu, né de la descendance de David » et « déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts », attestant ainsi que Jésus est véritablement entré dans l’histoire comme homme et qu’Il est en même temps Fils de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne qu’en nous tenant devant cet Évangile, nous recevons une « grâce » qui dépasse notre intelligence et notre raison. C’est l’amour inconditionnel de Dieu (Unconditional Love), ce don total et surprenant (Surprising Gift). Lorsque le pécheur qui ne connaissait pas l’Évangile entend ce message et pleure en découvrant l’amour du Christ qui s’est abaissé pour lui, c’est cela la grâce. Paul lui-même en a fait l’expérience : autrefois il persécutait l’Église et opprimait cruellement les chrétiens, mais il a été complètement terrassé par l’amour de Jésus-Christ venu à sa rencontre. Aussitôt devenu apôtre de l’Évangile, il en est devenu le plus ardent prédicateur, fondant des Églises et consacrant toute sa vie à annoncer cet « Évangile promis ».

En fin de compte, l’Évangile est à la fois le « message de salut » et l’« accomplissement de l’histoire ». Dieu a envoyé Son Fils promis, Jésus, et Celui-ci est venu en tant qu’homme pour vaincre le péché et la mort par la croix et la résurrection. Les prophètes annonçaient déjà tout cela, et cet événement s’est manifesté devant nos yeux. Voilà l’Évangile, et c’est pourquoi il bouleverse notre vie. En outre, « sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3.15) : quiconque vit pour Christ doit être prêt à répondre à ceux qui posent des questions sur cet Évangile. Cette réponse, c’est notre « témoignage » : relater tout simplement « l’Évangile que j’ai entendu, le Christ que j’ai rencontré ».

Quand Paul déclare « Pour moi, je n’ai de sujet de fierté que dans la croix et la résurrection », il va dans ce sens. Notre mission, notre évangélisation, ne vise pas à mettre en avant notre pensée ou nos connaissances personnelles, mais à témoigner de « l’amour de la croix qui a sauvé un pécheur comme moi » et de la « puissance de la résurrection qui m’a donné une nouvelle vie ». Si l’on nous interroge sur l’Évangile, nous devons raconter comment Christ est entré dans notre vie, comment Il nous a transformés, et comment Il nous a donné une espérance éternelle. Paul, de la même manière, ouvre sa lettre en confessant : « Je suis appelé à être un apôtre pour l’Évangile », avant de préciser ce qu’est l’Évangile et qui il est en son sein.

En définitive, « l’Évangile » n’est pas un mythe mystérieux ou un simple concept d’opposition au monde ; c’est un événement réel, prédit depuis longtemps par les prophètes de Dieu et accompli en Jésus-Christ. Cet Évangile est aussi l’histoire de l’amour de Dieu, parfaitement saint, qui est venu nous rencontrer, nous, pécheurs, afin de nous sauver. Le pasteur David Jang souligne que l’histoire de l’Incarnation, c’est précisément « le Fils de Dieu qui est entré au milieu de nous », et tel est le noyau du christianisme. Parce qu’Il est venu, nous sommes délivrés des chaînes du péché et nous accédons à une nouvelle espérance et une nouvelle vie.

Lorsque cet Évangile est proclamé, notre attitude doit naturellement se traduire par la « foi et l’obéissance ». C’est le sens de l’expression « pour amener, en son Nom, à l’obéissance de la foi, toutes les nations » (Romains 1.5). Autrefois en dehors de l’Alliance du salut, ces gens entendent désormais l’Évangile, découvrent la puissance de cet Évangile et en font l’expérience. Par la foi et l’obéissance, ils ne peuvent plus vivre comme avant. Libérés de leurs péchés par la croix de Jésus-Christ et soutenus par la puissance de la vie nouvelle qui jaillit de la résurrection, ils entreprennent de vivre pour la gloire de Dieu.

C’est grâce à cette puissance de l’Évangile que Paul peut appeler les croyants de l’Église de Rome « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints » (Romains 1.7). Au cœur de l’Empire romain, civilisation immense, les chrétiens se heurtaient à l’idéologie dominante et au polythéisme ambiant, mais ils tenaient fermement à la valeur de l’Évangile et l’annonçaient avec courage. C’est ainsi que cette communauté, qui semblait petite et insignifiante aux yeux du monde, a peu à peu changé le cours de l’histoire. Si Paul souligne sans cesse, dans l’Épître aux Romains, la puissance, la signification et l’effet transformateur de l’Évangile, c’est pour cette raison.

L’Incarnation est un « mystère immense » : la Parole de Dieu est devenue homme. Et pour nous, c’est « la lumière qui transperce le désespoir ». Le Dieu de la vérité parfaite, de la lumière éternelle, est Lui-même venu au milieu d’une humanité captive du péché et des ténèbres, ce qui constitue déjà une proclamation d’espérance. Il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’une pensée purement cérébrale, mais d’une Vérité « personnelle » que nous pouvons rencontrer et expérimenter concrètement. C’est là la grandeur de l’Incarnation, le point de départ rendant l’Évangile non plus seulement audible, mais véritablement vivant dans nos cœurs.

Par ailleurs, l’événement de l’Incarnation nous lance un appel à une « vie sainte ». Le fait que Jésus ait pris notre humanité ne signifie pas seulement qu’Il a temporairement revêtu un « habit » humain pour nous sauver, mais aussi qu’Il nous ouvre la voie vers une vie sainte et une transformation à Son image. Lorsque Paul parle de « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints », cela implique qu’ils sont « ceux qui suivent le chemin que Jésus-Christ Lui-même a parcouru ». Dans la Bible, les personnages ne sont pas des personnes parfaites ou sans péché. Mais ils ont revêtu la grâce du Christ dans le plan rédempteur de Dieu, et, à l’exemple de l’abaissement et du sacrifice de Jésus, ainsi qu’en s’appuyant sur la force de Sa résurrection, ils ont emprunté la voie d’une vie nouvelle. Voilà l’essence de la sainteté.

Ce qui compte, c’est donc de ne pas se contenter d’une connaissance intellectuelle sur « Jésus-Christ venu dans l’histoire » et sur « Sa croix et Sa résurrection », mais de manifester cette réalité dans notre vie. C’est précisément ce que répète souvent le pasteur David Jang dans ses prédications : même au sein de l’Église, si l’on ne s’approprie pas vraiment le sens réel de l’Incarnation, de la Croix et de la Résurrection du Christ, on en reste à une pratique religieuse fondée sur une simple connaissance théorique. Le vrai témoignage chrétien n’est pas une doctrine, mais un partage de ce que nous avons vécu : « Voilà comment j’ai rencontré Jésus. Voilà comment mon péché et ma mort ont été résolus dans Sa croix et Sa résurrection. »

Il arrive que nous soyons fatigués ou désespérés en vivant dans ce monde. L’injustice, la souffrance, la maladie et la mort traversent toutes les époques. Mais si nous regardons à « Jésus-Christ, issu de la lignée de David », nous trouverons dans Son Incarnation cette certitude que « Dieu ne nous a jamais abandonnés ». Dans Sa crucifixion et Sa résurrection, nous voyons « le zèle ardent et saint de Dieu qui veut nous soutenir jusqu’au bout ». Lorsque Paul mentionne la « grâce et la paix » (Romains 1.7) et rattache cette grâce à l’amour de Dieu, cela signifie que même si nous sommes faibles et pécheurs, l’intention de Dieu de ne jamais nous abandonner s’est révélée clairement dans l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus.

Une juste compréhension de l’Incarnation conduit à une « compréhension complète de l’Évangile ». Si nous considérons Jésus uniquement comme Dieu, nous perdrons de vue le fait qu’Il a éprouvé nos souffrances et nos tentations ; si nous ne Le voyons que comme un homme, nous ne comprendrons pas pourquoi nous devrions L’adorer ou reconnaître en Lui l’Auteur de la vie éternelle. Dans Romains 1.3-4, Paul montre simultanément Jésus vrai homme et Jésus vrai Dieu, établissant ainsi clairement la structure fondamentale de la christologie chrétienne. Jésus est le vrai homme issu de la descendance de David, mort pour nous, et Il est le vrai Dieu déclaré Fils de Dieu par Sa résurrection. Sans tenir ces deux pôles en équilibre, nous ne pouvons ni comprendre ni proclamer pleinement l’Évangile.

Ainsi, le message central de Romains 1.2-7 est double : premièrement, « le Christ venu conformément à la promesse » ; deuxièmement, « ce Christ, en venant comme nous dans la chair, a ouvert la porte de la vie aux pécheurs que nous sommes ». Dans l’accomplissement de cette promesse, nous voyons la continuité entre l’Ancien Testament, les prophètes, leurs avertissements, leurs espérances, et toute l’histoire d’Israël, qui préparait la « venue du Christ en chair ». Même l’ouverture des routes romaines a pu servir à la diffusion de l’Évangile : le plan de Dieu est vaste et minutieux. Et la conclusion de ce plan, c’est que « le Fils de Dieu, Jésus-Christ », est réellement venu dans l’histoire, et que ceux qui Le suivent reçoivent désormais grâce et paix.


2. La puissance de l’Évangile, achevée par la Croix et la Résurrection

Quand Paul déclare dans Romains 1.4 : « …et déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts », il met en évidence la deuxième dimension centrale de l’Évangile : la « Croix et la Résurrection ». Comme le répète souvent le pasteur David Jang, l’Évangile ne s’arrête pas à la simple affirmation : « Jésus est venu. » Sans la Crucifixion et la Résurrection de Jésus, l’Évangile ne serait pas complet.

L’Incarnation proclame que « Dieu est avec nous », la Croix proclame que « ce Dieu est mort pour nous », et la Résurrection proclame que « ce Dieu mort pour nous est revenu à la vie ». Paul explique que c’est par cet acte de résurrection que Jésus est pleinement reconnu comme « Fils de Dieu » avec puissance. Puisque la Résurrection a vaincu la plus grande tragédie humaine – la domination du péché et de la mort –, tous ceux qui croient en Jésus-Christ reçoivent désormais « une vie nouvelle » en Lui.

Dans 1 Corinthiens 15, Paul déclare que si la Résurrection n’existe pas, notre foi et notre prédication sont vaines (1 Corinthiens 15.14 et suivants). L’amour de la Croix seul ne suffit pas : il faut la Résurrection pour vaincre la mort, qui est « le salaire du péché ». Jésus est réellement mort dans l’histoire, Son corps fut déposé au tombeau, mais « il n’était pas possible qu’il fût retenu par la mort » (Actes 2.24). Ainsi, la Résurrection de Jésus-Christ clôt définitivement la question de Son identité : Il est bien « le Fils de Dieu ».

Croire en l’Évangile signifie accepter que la Croix et la Résurrection concernent « moi » personnellement. « Son amour m’a sauvé, et Sa Résurrection m’a donné une espérance éternelle. » Lorsqu’on fait cette expérience intime, l’Évangile devient vraiment « ma vie ». Le pasteur David Jang appelle cela une « confession de soi », et il enseigne souvent que « la mission, c’est la défense de soi, le témoignage de soi, la confession de soi ». Autrement dit, je reconnais que je suis pécheur, que la Croix de Jésus-Christ expie mon péché, et que Sa Résurrection m’entraîne dans la vie nouvelle : proclamer concrètement cette vérité, c’est le point de départ de la mission.

Paul, lui-même, a fait cette expérience de manière radicale. Sur le chemin de Damas, il rencontre Jésus et consacre ensuite toute sa vie à l’Évangile. Le « Seigneur » qu’il a rencontré n’est pas un dieu lointain, mais Celui qui a été crucifié et Celui qui est ressuscité. Aussi, dans Romains 1.4, Paul déclare que Jésus « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts », puis il ajoute aussitôt : « …et qui est Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus est notre Seigneur, Il est aussi le Christ annoncé par l’Ancien Testament.

Le pasteur David Jang met alors fortement l’accent sur « Jésus qui s’est abaissé et qui, pour cela, a été élevé », montrant l’importance de ce message pour l’Église et pour les croyants. Le monde considère la poursuite de la grandeur et du pouvoir comme un signe de réussite. Pourtant, Jésus a fait le chemin inverse : Il s’est abaissé jusqu’à prendre la forme la plus infâme, celle de la croix. Mais par Sa Résurrection et par l’exaltation de Dieu le Père (Philippiens 2.9 et suivants), Il se révèle être le Vainqueur véritable. C’est la victoire de l’amour et du sacrifice. Et suivre la voie du Christ, c’est choisir à notre tour ce chemin d’humilité.

Quand Paul déclare : « Par Lui, nous avons reçu la grâce et l’apostolat » (Romains 1.5), cela va dans le même sens. À cause de la Croix et de la Résurrection de Jésus, Paul a été totalement métamorphosé et envoyé en tant qu’apôtre de l’Évangile. Pour cette mission, il était prêt à tout sacrifier : la prison, les coups, voire la mort. Paul avait fait l’expérience directe de la puissance de l’Évangile et il n’hésitait pas à lui consacrer toute son existence.

L’Évangile possède la « puissance de surmonter la mort », ce qu’aucune autorité terrestre ne peut offrir. Face à la mort, l’humanité est impuissante, mais Jésus-Christ, le « premier-né d’entre les morts », a brisé ce joug (1 Corinthiens 15.20 et suivants). Ainsi, ceux qui sont en Lui n’ont plus rien à redouter de la mort. C’est pourquoi Paul s’exclame : « Je n’ai pas honte de l’Évangile » (Romains 1.16), sachant qu’il est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne que si certains croyants n’osent pas annoncer l’Évangile avec assurance, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas fait l’expérience concrète de la puissance de la Croix et de la Résurrection. Nous devons donc revenir chaque jour au cœur de l’Évangile : la Croix et la Résurrection.

De plus, l’expression « pour amener à l’obéissance de la foi » (Romains 1.5) montre que croire en l’Évangile conduit naturellement à l’obéissance. Si je crois vraiment à la Croix et à la Résurrection de Jésus, je ne peux plus vivre pour moi-même. Celui qui m’a sauvé et qui m’a fait revivre, c’est Jésus, donc mon existence tout entière doit se soumettre à Son autorité. Du point de vue du monde, renoncer à ses propres désirs semble très difficile. Mais celui qui croit réellement à la Croix et à la Résurrection finit par se remettre à Jésus et cette foi se manifeste forcément par l’obéissance.

Dans son adresse aux croyants de Rome, Paul dit : « À tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7). L’expression « Dieu notre Père » est remarquable. Autrefois, on considérait comme presque blasphématoire d’appeler Dieu « Père », tant Il est saint et élevé. Mais grâce à la Croix et à la Résurrection, Jésus a pu enseigner : « Vous prierez ainsi : Notre Père qui es aux cieux… » (Matthieu 6.9). Nous qui sommes pécheurs, déclarés justes, sanctifiés (« appelés à être saints »), avons reçu le droit de dire « Père » en nous adressant à Dieu. Dans cette relation, Dieu est Père et nous sommes Ses enfants.

« La grâce et la paix » sont alors les dons spirituels accordés à ceux qui sont devenus enfants. Depuis l’Ancien Testament, la paix (shalom) représente la plus haute aspiration du peuple de Dieu. Or Paul montre clairement que cette paix n’est possible qu’avec la grâce, c’est-à-dire « la faveur imméritée » obtenue grâce à Jésus-Christ. Un pécheur ne peut produire de lui-même la paix authentique. Ni les sécurités que procurent l’argent ou le pouvoir ne peuvent durer éternellement. Mais si nous pénétrons dans la grâce de la Croix et de la Résurrection, nous sommes libérés de la culpabilité et de la peur de la mort, et une paix profonde s’installe dans nos âmes. C’est pourquoi Paul associe toujours la grâce à la paix, comme deux réalités indissociables.

Le pasteur David Jang explique ainsi que l’Église ne doit pas être un simple « club religieux » ou un lieu réservé à nos activités spirituelles personnelles, mais bien une « communauté de la Croix et de la Résurrection ». Pour que la grâce et la paix s’épanouissent réellement dans l’Église, ses membres doivent croire et obéir à la Croix et à la Résurrection de Jésus-Christ. Si nous croyons que nous sommes morts avec Lui à la croix et que nous vivons désormais par Sa résurrection, alors le pardon, l’amour, le service et le dévouement fleuriront naturellement dans la communauté. En revanche, si le socle spirituel fait défaut, le groupe appelé « Église » peut vite retomber dans les rivalités et les conflits, sans différence notable par rapport au monde.

Finalement, « l’accomplissement de l’Évangile » se trouve dans la victoire apportée par la Croix et la Résurrection. Quand cette victoire devient visible dans nos vies et dans nos communautés, nous devenons une véritable Église. À l’instar de Paul qui dit « notre Seigneur Jésus-Christ », nous aussi confessons : « Au centre de ma vie, il y a Jésus. » S’Il nous a donné la vie par Son abaissement et Son sacrifice, nous devons aussi choisir « la voie de l’humilité et du sacrifice » pour servir les autres et guérir le monde. C’est la voie de la Croix et de la Résurrection.

Être disciple de Jésus, c’est poursuivre « la renonciation à soi-même » et « le suivi du Maître » (Matthieu 16.24) dans la continuité de la Croix et de la Résurrection. Il s’agit de renoncer à notre orgueil et à nos convoitises pour obéir au Seigneur. Alors se réalisera la promesse de Jésus : « Mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.30). Même si le chemin semble étroit, voire difficile, la véritable liberté et la joie authentique naissent précisément de l’obéissance à l’Évangile.

Le propos de Paul, au début de l’Épître aux Romains, est donc très clair : « L’Évangile promis de Dieu, déjà annoncé à travers les siècles dans l’Ancien Testament, s’est pleinement concrétisé par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. C’est pour cet Évangile que je suis devenu apôtre, et vous l’avez entendu à votre tour. Recevez donc la grâce et la paix, et répondez par la foi et l’obéissance ! » Voilà la salutation fervente qu’il adresse aux chrétiens de Rome dans Romains 1.2-7, et c’est aussi la mission de l’Église.

Le pasteur David Jang insiste sur la même réalité : nous devons annoncer l’Évangile dans sa plénitude, lier en un seul bloc « la Venue (Incarnation) », la « Mort (Croix) » et la « Résurrection » du Christ. Ne pas en séparer un seul élément ni n’en prêcher qu’un seul, mais proclamer clairement que Jésus est venu sur terre, qu’Il est mort sur la croix, et qu’Il est ressuscité en Fils de Dieu vainqueur. C’est cela l’Évangile intégral, la Bonne Nouvelle qui nous sauve.

Aujourd’hui encore, le monde propose bien des voies : certains prétendent que la raison et la connaissance humaine suffisent, d’autres affirment que le plaisir et l’abondance matérielle sont le but de la vie. Pourtant, ces propositions n’apportent pas de réponse au problème fondamental du péché et de la mort. La solution ne se trouve que dans la Croix et la Résurrection. Il arrive qu’on raille le christianisme en disant « c’est une religion de pécheurs », mais, en vérité, cette formule exprime l’essence de l’Évangile. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; or, nous sommes tous pécheurs. Au moment où nous le reconnaissons, l’Évangile apparaît comme le message d’espérance le plus beau et le plus libérateur.

L’Épître aux Romains est considérée comme la « charte magistrale de l’Évangile ». Dès le préambule, Paul affirme : « Cet Évangile m’a transformé, et maintenant c’est vous qui êtes appelés par cet Évangile. » De persécuteur, il est devenu bâtisseur de l’Église. L’amour de Dieu possède cette puissance de transformer le plus grand pécheur, car cet amour puise sa force dans la Croix et la Résurrection.

En conclusion, Romains 1.2-7 présente l’essence même de l’Évangile. Il ne s’agit pas d’une philosophie humaine, mais d’une promesse divine, accomplie par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus. Jésus est vraiment devenu homme, issu de la postérité de David, et Il a aussi été déclaré Fils de Dieu par Sa victoire sur la mort. Ceux qui croient et obéissent reçoivent la grâce et la paix, et une nouvelle identité (la sainteté) ainsi qu’une mission. Comme Paul, qui se désignait « serviteur appelé pour l’Évangile », nous aussi sommes appelés à recevoir l’Évangile et à le transmettre.

Le pasteur David Jang rappelle constamment que « l’Évangile, c’est l’amour ». On ne peut expliquer l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus qu’à la lumière de l’amour de Dieu pour les pécheurs. L’Évangile est donc le témoignage le plus sûr de cette vérité : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique », et c’est par la Croix et la Résurrection de ce Fils unique que nous accédons à la joie du salut. Quiconque reçoit l’Évangile porte nécessairement du « fruit d’obéissance » sous l’effet de la reconnaissance et de la joie. Et c’est cela, la « vie évangélique ».

Au final, retenons deux points centraux. Premièrement, l’Évangile est l’accomplissement de ce qui était promis, réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ dans l’histoire. Deuxièmement, cet Évangile s’achève dans la Croix et la Résurrection, qui nous libèrent du péché et de la mort et nous conduisent à la vraie paix. De bout en bout, Paul proclame que cet « Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » est le plan de salut de Dieu pour l’humanité, porteur d’une puissance capable de transformer nos vies et le monde.

Le salut de Paul, en ouverture de sa lettre, n’est pas une simple formule de politesse : c’est à la fois une bénédiction et un appel pour tous les saints. « Recevez la grâce et la paix de l’Évangile et vivez en conséquence. » Voilà, selon le pasteur David Jang, l’exhortation répétée. Nous ne devons pas seulement entendre l’Évangile et l’étudier intellectuellement, mais veiller à ce qu’il agisse en nous. Cela signifie nous souvenir chaque jour de la Croix, expérimenter la vie nouvelle de la Résurrection dans chaque domaine de notre existence. Alors l’Église devient réellement une « communauté de l’Évangile », et chaque croyant, un « saint » vivant selon son appel.

Au fond, nous sommes appelés à confesser sans cesse que « Jésus est le Christ ». Dans cette confession se concentre tout ce qui concerne la Venue (Incarnation), la Mort (Croix) et la Résurrection (Victoire) de Jésus. Paul en témoigne auprès des chrétiens de Rome et leur dit : « Vous aussi, vous êtes du nombre de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ » (Romains 1.6). L’Église est la communauté de ceux qui « appartiennent à Jésus-Christ », et elle est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile en Son Nom (Romains 1.5). Voilà la raison de vivre des saints, et la mission confiée par l’Évangile qui possède une force incomparable.

Puisse la méditation de Romains 1.2-7 nous conduire tous à graver plus profondément dans notre cœur le miracle de l’Incarnation – « Jésus-Christ devenu chair comme l’un de nous » – et la puissance salvatrice de Sa Croix et de Sa Résurrection, qui ont triomphé de la mort. Puissions-nous alors nous libérer du péché, goûter la véritable liberté et la joie dans le Christ, et progresser dans l’obéissance. Que notre vie, nourrie par cet Évangile, nous porte à nous aimer et à nous servir mutuellement, et à répandre la lumière du Seigneur dans le monde.

C’est là le dessein que le pasteur David Jang vise constamment dans sa prédication et son ministère. Tout chrétien est invité à refléter dans sa vie l’intégralité de l’œuvre et de la personne de Jésus-Christ : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. Alors nous pourrons faire l’expérience de cette salutation de Paul : « grâce et paix », et passer du statut de « pécheur » à celui de « saint », de « l’angoisse » à « l’espérance ». Telle est la quintessence de l’Évangile, et c’est ainsi que s’incarne pleinement l’idée « le christianisme est la religion des pécheurs ».

Au final, le parcours de l’Évangile est un appel de Dieu adressé à chacun. Comment recevez-vous la Croix et la Résurrection de Jésus ? Est-ce simplement intellectuel, ou l’avez-vous accueilli pleinement dans votre cœur ? Paul, le pasteur David Jang et d’innombrables témoins nous redisent inlassablement : « L’Évangile est réel. » Nous sommes invités à l’expérimenter dans notre vie, à en rendre témoignage autour de nous, pour que d’autres encore deviennent enfants de Dieu. Telle est la raison d’être de l’Église et la mission du croyant.

Prions donc pour qu’en tenant ferme cette Parole, nous contemplions « Jésus venu pour accomplir la promesse », et que nous méditions la Croix et la Résurrection qui ont détruit la mort. Comme Paul le souligne – « j’ai été appelé à l’Évangile » –, nous aussi, n’oublions pas que nous sommes « appelés pour l’Évangile ». Obéissons à cet appel, jouissons de la grâce et de la paix qui nous sont données, et devenons de saints instruments qui proclament l’Évangile partout dans le monde.

Là où se rassemblent de tels croyants, c’est là qu’apparaît la vraie Église. Son signe est la Croix, sa vie est la Résurrection, et sa mission est d’annoncer l’Évangile. Louons Dieu qui est venu chercher les pécheurs par l’Incarnation, qui les a sauvés par la Croix, et qui leur a ouvert la vie éternelle par la Résurrection. Puissions-nous, à notre tour, vivre aujourd’hui cette histoire de l’Évangile.

Enfin, tout en poursuivant l’étude de l’Épître aux Romains, puissions-nous mieux comprendre pourquoi Paul déclare : « C’est pour l’Évangile que j’ai été appelé ». Ce n’est pas un privilège réservé à Paul. En réalité, tous les chrétiens sont « appelés à cause de l’Évangile ». Par l’Évangile, nous passons de la mort à la vie, du pécheur au juste. Rendons grâce pour cet appel, et restons vigilants afin que l’Évangile déploie sa puissance concrète chaque jour dans nos existences.

C’est ce que nous voulions récapituler, en nous appuyant sur Romains 1.2-7 : l’Évangile promis, le mystère de l’Incarnation, et la puissance de l’Évangile, achevée dans la Croix et la Résurrection. Comme le pasteur David Jang le souligne à maintes reprises, l’Évangile est « l’événement d’amour promis » et « la puissance qui donne la vie ». Que nous puissions en témoigner par nos paroles et nos actes, afin qu’au milieu des nations et de nos proches, beaucoup soient conduits « à la foi et à l’obéissance ». Que la grâce et la paix que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent puissent abonder chez tous ceux qui s’attachent à cet Évangile.

道成肉身与十字架 — 张大卫牧师


1. 神所应许的福音道成肉身的

在默想张大卫牧师所讲解的《罗马书》1章2~7节时,我们首先能深入探究保罗所传讲的福音究竟是什么,以及这福音为何在我们当中成为“应许的成就”。张大卫牧师通过这段经文强调,福音绝非出于人的理论或思想,也不是某个个别人的私论,而是完全起源于上帝的应许。正如经文所言:“这福音是神从前借着众先知,在圣经上所应许的,论到他儿子我主耶稣基督”(参《罗马书》1章2节),其中蕴含着上帝很久以前就在人类历史中规划并预备要宣告这福音的奇妙旨意。

我们要记住,福音并不是“凭空从天而降”的陌生教训,而是在整个旧约时代就一直被预言的、关于“基督”这位的具体应许。此时,保罗所言的福音核心,正总结为“神的儿子道成肉身来到人间”的宣告。保罗在《罗马书》1章3节见证说:“论到他儿子,我主耶稣基督,按肉身说,是从大卫后裔生的”,宣告耶稣基督真的以与我们相同的人性降临于世。圣经的所有预言都指向这个事实:上帝借着先知和预言者,在历史的每个时刻显明祂的计划,而这一切最终在耶稣基督的“道成肉身(Incarnation)”中得到完全成就。

张大卫牧师在这里再次突出“基督教是罪人的宗教”这一事实。正如福音书所宣告的,耶稣并不是来召义人,而是来寻找罪人,而这宣告就浓缩在道成肉身的事件中:耶稣实实在在住在罪人的生活之中。“按肉身说,是从大卫后裔生的”这一句,并非仅仅在历史和家谱层面上说明耶稣是大卫王朝的后裔,而是在象征性地告诉我们,那位全能的上帝确实以真正的人的身份进入了这个世界。

道成肉身的事件是基督信仰中最伟大的特质与悖论。保罗在《腓立比书》2章6~8节称其为“虚己(Kenosis)”,并且强力宣告主耶稣基督本有与神同等的地位,却取了奴仆的形像,成为人的样式。那位真神同时成为真人(“完全的神与完全的人”,Vere Deus & Vere Homo)的奇妙真理,正是基督徒所信“福音”的决定性根基。

保罗在《罗马书》1章3~4节简洁而有力地概括了这种“虚己与道成肉身”,以及由此带来的耶稣基督的死与复活。耶稣作为人来到世上,并被钉在十字架上受死,却又借着圣洁的灵从死人中复活。这就是保罗所说“按着圣善的灵,因从死里复活,以大能显明为神的儿子”的耶稣基督(参《罗马书》1章4节,韩文旧译本把“显明”为“认定”)。在人看来,祂似乎以罪犯的身份死去;但在神看来,祂却是“胜过死亡者”,因此得以“被认定”为神的儿子。

福音正是指向这历史性的、切身相关的事件。基督徒所传扬的信息是“耶稣基督拯救罪人”的故事,而非人类的道德教训或抽象哲学。当时希腊世界的哲学家们也毕生追寻“真理(逻各斯)”,却始终无法仅凭“人的力量”抵达那个真理。然而《约翰福音》1章却宣告:“道成了肉身,住在我们中间”(参《约翰福音》1章14节)。也就是说,所有哲人和智者如此渴慕的真理,竟然真的成为了人,降临这地。保罗在《罗马书》1章中称之为“从大卫后裔而来”的神的儿子,同时说祂“从死里复活,以大能显明为神的儿子”,清晰见证耶稣在历史中成为真正的人,也同时是神的儿子。

张大卫牧师教导说,当我们站立在这福音面前时,有一种超越理性与智识的“恩典”临到。这就是上帝那无条件的爱(Unconditional Love)与完全的礼物(Surprising Gift)。一个在罪中挣扎的人,当他听到这信息,体会到基督为我降卑的爱而流泪时,这便是真正的“恩典”在作工。保罗的经历也正是如此。他曾是“逼迫教会、残忍迫害基督徒的罪人”,但在主耶稣基督的爱亲自找上他时,保罗完全被这爱击倒。他立刻成为福音的使徒,最热切地传扬福音,建立教会,并且将一生都倾注在传扬这“应许的福音”之上。

最终,福音既是“救赎的信息”,也是“历史的完成”。上帝差来的应许之子——耶稣,成为人降临世间,并且借着十字架与复活粉碎了罪与死的权势。这事实早在先知们的预言中得以应许,如今更真实地呈现在我们眼前。这就是福音,也正因如此,福音翻转我们的生命。而凡是“心里尊基督为主”(参《彼得前书》3章15节)而活的人,也一定要预备好向这世界回答有关福音的问题。那回答即是“见证”,是“我所听见的福音,我所遇见的基督”的分享。

保罗说:“除了十字架与复活,我别无可夸”。这与上文的脉络一致。我们的宣教与传道,并非为了夸耀自己的想法或知识,而是见证“那十字架的爱拯救了像我这样罪人”和“那复活的大能将我唤醒到新生命中”。若有人问我们关于福音的事,我们所要做的就是见证基督如何进入我的生命,如何改变我,又如何赐给我永恒的盼望。同理,保罗在书信开头表示:“我就是为这福音被召的人”,并随即陈明这福音的实质、并且在这福音之中自己所领受的身份。

因此,“福音”并非与世界对立的神秘理论或寓言,而是神借着先知们早已预言,并在耶稣基督里实现的真实事件。同时,福音也是那位至圣的上帝亲自寻找我们这些罪人并拯救我们而成就的“爱的故事”。张大卫牧师藉由这道成肉身的爱之叙事,强调“神的儿子亲身进入我们之中”才是基督教信仰的核心。正因为祂进入了我们中间,我们才能从罪的锁链中得释放,得着新的盼望与生命。

当这福音临到我们时,我们的回应就应当自然而然地转向“信而顺服”。这也正是保罗在《罗马书》1章5节所说的“叫万国之人因他的名信服真道”(或“使外邦人中也顺服相信”)的意义。也就是说,那些原本不在救恩之约范围内的人,如今因着神的恩典听见福音,并亲身经历福音的大能。于是他们“因信而顺服”,开始了一条与过去完全不同的道路。他们过去习惯于罪中生活,如今却因耶稣基督的十字架得赦罪之恩,并借着复活所赐的生命大能而开始新的人生,以荣耀神。

保罗能称呼罗马教会的信徒为“被召为圣徒的众人”(参《罗马书》1章7节),也正是因这福音的大能。在那庞大的罗马帝国里,基督徒与世俗的主流意识、多神崇拜的风潮相互冲撞,但他们紧紧抓住福音的价值,并放胆宣扬福音。也因此,纵然从人的角度看,他们似乎只是微不足道的少数群体,却在历史的洪流中产生深远影响。保罗在整卷《罗马书》反复宣讲福音的大能与意义,以及福音为我们带来的生命转变,正是基于此原因。

道成肉身是“道本为神”却成为人的宏大奥秘,也是“穿透绝望而带来光明”的宣告。那完满的真理与永远的光——神,竟然亲身进入被罪和黑暗捆绑的人类中,这本身就是一个带来盼望的宣示。借此,人类那些可能只停留在头脑里的“思想与哲学”超越为真实可被我相遇、可被我体验的“位格真理”。这就是道成肉身的伟大之处。由此,福音不再只是耳中听到的风声,而是深入人心的“充满生命力的信息”。

另一方面,道成肉身事件也向我们传达了“被呼召过圣洁生活”的邀约。耶稣取了与我们相同的身体,绝不是仅为拯救我们而暂时“穿上人类的外衣”,更是为我们敞开了活出基督样式的圣洁品格与生活之路。保罗称呼“被召为圣徒的众人”(《罗马书》1章7节),就是指“那些跟随耶稣基督所走道路的人”。圣经中的人物并非本身就没有罪,也不是完美无缺的人。然而,他们在神的救赎历史中蒙受基督的恩典,效法耶稣所示范的谦卑和牺牲,并且经历了复活大能所赐下的新生命之路。这才是“圣徒”的本质。

因此,更重要的是,我们不能仅停留在对“道成肉身与十字架,以及复活的真意义”的理智层面理解,而要将这“基督的降卑与牺牲”真正活现出来。张大卫牧师在其宣讲中反复强调这一点:即便身处教会,若只把耶稣的道成肉身、十字架与复活的意义停留在理论知识层面,而不在生命中实践,那就依然是“头脑里的宗教行为”罢了。真正的基督见证并非一堆理论,而是:“我这样遇见了耶稣,我的罪与死亡如何在祂的十字架与复活之中得蒙拯救,这是我切实经历过的。”这样的见证才是我们当传扬的福音。

当我们生活在世上,有时会陷入疲惫与绝望。无论哪个时代,都存在人类社会的不义、苦难、疾病与死亡。然而,只要仰望“从大卫后裔而来的耶稣基督”,便能在祂的道成肉身中看到“上帝的确没有撇弃我们”的爱之确据。并且,在祂的十字架受难与复活事件中,我们可确认“上帝以何等的圣洁热情来坚持拯救我们到底”。保罗在向罗马信徒问安时(《罗马书》1章7节)提到“恩惠与平安”并说这恩典正是源于此爱;这意味着:“尽管我们多么软弱、多么有罪,上帝都绝不放弃我们”,而这种决心已在耶稣基督的道成肉身、十字架与复活中昭然若揭。

对道成肉身的正确理解,自然会引导我们对“完整福音”的领会。若只把耶稣当作“纯粹的神”,就会忽略祂曾经历过人类的痛苦和诱惑;若只把祂当作“纯粹的人”,我们又会失去祂为何配受我们敬拜、为何祂是永生之主宰的理由。保罗在《罗马书》1章3~4节同时展现耶稣既是“真正的人”,又是“真正的神”,从而奠定了基督教信仰的核心——基督论的正确架构。耶稣从大卫后裔而来,是完全的人;但祂又从死里复活,表明祂是神的儿子,也是真正的神。唯有同时兼顾这两条真理,才能正确理解并传扬福音。

因此,我们在《罗马书》1章2~7节中看到的核心信息有二:第一,“基督是按应许而来”,第二,“基督取了与我们相同的肉身,从而为我们这些罪人开了生命之门”。而在这应许得以实现的过程中,我们见证了旧约的预言与先知们的警示与盼望、以及贯穿以色列历史的神之旨意都在为“基督的道成肉身”作预备。甚至连罗马帝国的交通建设,也可说在为福音传播作预备,可见上帝的计划何等广泛而精妙。所有这些最终的结论就是:在历史中,“神的儿子耶稣基督”确实来了;相信并跟随祂的人,现今就得享恩典与平安。


2. 借着十字架与复活完成之福音的大能

保罗在《罗马书》1章4节宣告说:“按着圣洁的灵,因从死里复活,以大能显明为神的儿子”,这里也鲜明地展现了福音的第二个重要支柱:即“十字架与复活”。正如张大卫牧师在讲道中常常强调的,福音绝不只停留在“耶稣来了”这一事实上。若没有耶稣的一生,尤其是祂在十字架上的牺牲和复活,福音就不完整。

道成肉身宣告“神与我们同在”;十字架宣告“这位神为我们而死”;复活则宣告“为我们而死的这位神已经重新活了”。保罗说,正因着复活的事实,耶稣才被“公然(以大能)证实”为神的儿子。因为人类最大的难题,罪与死亡的权势,已在耶稣的复活中被彻底粉碎,因此凡信耶稣基督的人,就在祂里面得着“新生命”。

保罗在《哥林多前书》15章中清楚表明:“若没有复活,我们所信的便是枉然,我们所传的道也是枉然”(参《哥林多前书》15章14节以下)。也就是说,单靠十字架上的大爱尚不足以称之为已完成的福音,还必须要有复活来完全克服“罪的工价乃是死”(参《罗马书》6章23节)的现实。耶稣真的在历史中死了,祂的身体也被放进坟墓,但那坟墓却不能永远拘禁祂,“因死亡不能拘禁祂”(参《使徒行传》2章24节)。因此,主耶稣基督的复活最终“确立”了祂乃是“神的儿子”的身份。

相信福音,便是接受那十字架与复活“是为我而成就”的事实。只有当我个人领受了“这大爱拯救了我,复活赐给了我永远的盼望”,福音才真正在我生命中活起来。张大卫牧师把这称为“自我告白”,他常说:“宣教就是自我辩证、自我见证、自我告白”。换言之,我认知到自己是罪人,也相信耶稣基督的十字架赦免了我的罪,主耶稣的复活带我进入新生命,这种具体且真实的信仰告白才是宣教的开端。

保罗自己深切地经历了这真理。他在大马士革路上遇见了耶稣之后,便将终生奉献于传扬福音。他所遇见的“主”,并非高居于天、与人疏离的神灵,而正是那位在十字架上受死的基督。然而,保罗见证的“主”也并不是仍留在坟墓里的尸体,而是打破死亡重新活着的那一位。正因如此,保罗在《罗马书》1章4节称耶稣“从死里复活,以大能显明为神的儿子”,又加上“我们的主耶稣基督”这一最完整的名称:耶稣是我们的主、我们生命的主人,同时也是在旧约预言中所应许的弥赛亚(基督)。

在这里,张大卫牧师也大力强调“因自我卑微而被高举的耶稣”对教会及信徒所传递的信息。世人把追求崇高地位或权力看作成功的象征,但耶稣却完全相反地把自己降到最低(虚己),并且经历了十字架上最悲惨的刑罚。可是通过复活,以及父神对祂的高举(参《腓立比书》2章9节以后),我们看见耶稣才是真正的“胜利者”。并且这种胜利是“爱的胜利”、“牺牲的胜利”。所以基督徒的生命,也当以跟随耶稣所走的这条道路为目标。

保罗说:“我们从他受了恩惠,并使徒的职分”(参《罗马书》1章5节),也是同样的道理。因着主耶稣的十字架与复活,保罗得以彻底更新,并被差派为福音的使徒。为此,他甘愿坐牢、被鞭打、甚至舍命,都在所不惜,因为他已经深刻体验到福音的大能,并把一切都交托给这福音。

福音具有“胜过死亡”的能力,这是世上一切权势都无法赐予的释放。人面对死亡的恐惧往往无能为力,但由于主耶稣基督已成为“初熟的果子”(参《哥林多前书》15章20节以后),冲破了死亡的桎梏,我们这些在祂里边的人,就再不需要惧怕死亡。保罗宣告“不以福音为耻”(参《罗马书》1章16节),正是因为这福音乃是“神的大能,要救一切相信的人”。张大卫牧师在此指出,若有信徒不敢坦然传福音,往往是因为对“十字架与复活之大能”的经历并不清晰;因此,我们当每日回到福音的核心——十字架与复活之前,反复默想与经历。

同时,正如“叫万国因他的名信服真道”(参《罗马书》1章5节)所示,相信福音最终要结出“顺服”的果子。若我们确实相信耶稣的十字架与复活,那么我们便无法再继续只为自己而活,因为正是主耶稣拯救了我,又赐我新生。所以我们的思考、言语及行为都要接受祂的掌管,这才是福音中“顺服”的根本。对世人而言,要舍弃自己的私欲,顺从神的旨意,确实是艰难的决定。然而,若真正相信十字架与复活之实,我们就会把自己的人生交付在耶稣手中,而这信心自然会化作“顺服”。

保罗在祝福罗马教会信徒时,说:“愿恩惠、平安从我们的父神,并主耶稣基督归于你们”(参《罗马书》1章7节),这里值得注意的是“我们的父神”这一称谓。在过去,被视为至圣的神被人称为“阿爸父”,几乎是亵渎的事情。然而,因着十字架与复活,正如耶稣教导门徒祷告:“你们祷告要这样说:‘我们在天上的父……’”(参《马太福音》6章9节),我们现今也得以称祂为父。因着耶稣基督的义与圣洁临到我们(即“被召为圣徒”),神成为我们的父,而我们成为祂的儿女。

此时“恩惠与平安”成了神儿女所领受的属灵恩典。平安(Shalom)在旧约时代便是神子民最切望的宝贵福分。但保罗清楚说明,只有借着“耶稣基督所赐的恩典”,这真平安才得以实现。罪人无法自创真平安;世上金钱与权势带来的安全感,也无法持久。唯有进入主耶稣基督的十字架与复活之恩,罪疚与对死亡的恐惧才得以驱散,真平安才会临到心中。这就是保罗将“恩惠与平安”联结在一起宣告的原因。

张大卫牧师在讲道中时常提醒:教会不应只是“我们自己的宗教嗜好或团契”,而当成为“十字架与复活的群体”。唯有当教会成员真正相信并顺服耶稣基督的死与复活,这群体中才会充满真实的恩典与真平安。若我们相信“我已经与基督同钉十字架”,并且也因复活而活在新生命里,那么我们之间自会生出饶恕与爱、奉献与服侍。然而,没有这信仰根基的教会,仅仅冠上教会之名,当内部产生冲突或矛盾时,就很容易落入与世俗别无二致的境况。

因此,“福音的完成”就在于借着十字架与复活所成就的胜利,并且当这胜利在我们个人和教会中显现时,我们才真正成为教会。正如保罗称“我们的主耶稣基督”,并将全部身份交托给这名号下,对基督徒而言,“我人生的中心就是耶稣”是最根本的告白。既然祂因极度的谦卑和牺牲赐给我们生命,我们也当为服事邻舍、医治世界而甘愿走“牺牲与谦卑”的道路。这就是“十字架的道路”,也是“复活生命所带领的道路”。

作为耶稣门徒而活,就是在十字架与复活的延续线上“舍己背十字架跟从主”(参《马太福音》16章24节)。这意味着舍去自我中心和骄傲,顺服主旨。表面看来,这似乎是条狭窄、艰辛的路,但真正的自由与喜乐却在顺服福音时才会降临。也正因此,主耶稣说:“我的轭是容易的,我的担子是轻省的”(参《马太福音》11章30节),我们只有当自己经历过,才真正知道这是何等真实。

保罗在书信开头要传达给罗马教会信徒的信息非常清晰:“神在漫长的旧约历史里早已应许这福音,并在耶稣基督的道成肉身、十字架与复活中完全实现。因着这福音我成为使徒,你们也听到这福音,如今让我们一同享受神的恩惠与平安,并以相称的信心与顺服来回应吧。”——这就是《罗马书》1章2~7节里保罗热切的问安,也同时是教会的使命所在。

张大卫牧师所强调的,也正是同样的信息:我们务必传扬完整的福音,即“祂的降临(道成肉身)”、“祂的受死(十字架)”以及“祂的复活”三者紧密相连。不能只宣扬或只相信其中某一方面,更不能只突出其一,忽略其他。我们要清楚见证耶稣是真实地来到世上,并被钉十字架,为我们死,又因复活而彰显神儿子的身份。这才是完全的福音,是真正能拯救我们的喜讯。

当今世界依然充斥各样声音:有人说人类的理性和知识足以支撑一切,也有人视享乐与物质富足为人生追求的终极目标。然而,无论怎样,我们最终都要直面“罪”与“死亡”这人类最根本、也最无法解决的问题。而只有在十字架与复活里才有答案。也曾有人嘲笑基督教是“为罪人预备的宗教”,其实这恰恰点明了福音的真髓。正如耶稣说:“我来本不是召义人,乃是召罪人”(参《马太福音》9章13节),基督教就是为罪人而设。而当我们领悟“那罪人正是我们自己”时,福音才成为世上最美好的盼望之声。

《罗马书》因为系统阐述了这一盼望的信息,而被称作“福音的大宪章”。在开篇处,保罗已经强力宣告:“这福音改变了我,如今你们也因这福音被呼召。”曾经逼迫教会的保罗,现如今却成为建立教会的使徒,正展示出“上帝的爱能改变任何罪人”的大能。而这爱的能力正源自十字架与复活。

总的来说,《罗马书》1章2~7节以简洁却有力的方式凸显了福音的本质。福音不是什么人类的哲学,而是上帝的应许;这应许因耶稣的道成肉身、十字架和复活得以完全实现。耶稣既是真正的人(取了大卫的血统)也是真正的神(从死里复活、表明为神的儿子),相信并顺服祂的人便能享有“恩惠与平安”,也获得新的身份(圣徒)和使命。正如保罗自称为“为福音被召的仆人”,我们也一样在听到福音后得以更新,并成为向这世代传扬福音的器皿。

张大卫牧师在这些教导上又补充:“福音就是爱”。若没有对罪人的深爱,就无法解释为何耶稣要降卑、受死、又复活。福音的核心便是“神爱世人,甚至把独生子赐给他们”的最确凿见证,这独生子的十字架与复活把救恩的喜乐赐给我们。领受了这福音的人,必因满溢的感恩而结出“顺服”的果子,而那样的生活就是“活出福音”。

所以我们需要谨记的要点:**第一,福音是按着早已应许的预言成就,并在耶稣基督的道成肉身之中实现的;第二,福音借着十字架和复活得到完成,这大能使我们从罪与死亡中被释放,进入真平安。**保罗从始至终所极力宣扬的福音,就是“神的儿子耶稣基督”为我们预备的永恒救赎计划,而这福音确实具备翻转我们生命和整个世界的能力。

《罗马书》开篇里保罗的问安,并不是普通的信函礼节而已;那同时是给所有信徒的祝福和呼召:“因信福音而享受恩惠与平安,并且要活得与福音所赐的身份相称。”这也是张大卫牧师在讲道中一再强调的要点。我们既已听到福音,也明白其中真理,就不能止步于此;还要让福音在我们心中活跃,使我们常常记念主耶稣的十字架,并在祂复活的生命大能里活出信仰。当这样做时,教会才会真正成为“福音的群体”,而每个基督徒也能活出“被召为圣徒”之名应有的见证。

最后,我们要不断地宣告“耶稣是基督”。这一宣告包含了耶稣的降临(道成肉身)、受死(十字架)与复活(胜过死亡),三者浑然一体。保罗向罗马教会信徒作见证:“你们也在其中,蒙召属耶稣基督的人”(参《罗马书》1章6节)。教会是“因耶稣基督而被召归属祂的人”所组成的,因此现在我们也要“为祂的名在万国中传扬福音”(参《罗马书》1章5节)。这便是我们“作为圣徒而活”的理由,也是福音带给我们最强烈的使命。

愿我们每一个默想《罗马书》1章2~7节的人,都能更深地体会“耶稣基督竟与我们一样取了肉身”——道成肉身的恩典,以及祂“胜过死亡,借复活被宣示为神儿子”的救赎大能。让我们从罪的轭下得释放,在耶稣基督里享受真正的自由与喜乐,并在顺服中蒙受恩惠。而透过这样的福音生活,彼此相爱、彼此服事,在世人面前彰显主的荣光。我们也为此祈祷。

这也是张大卫牧师在他的讲道与事工中始终追求的方向。每一位基督徒都应该将这福音——从道成肉身到十字架、再到复活所涵盖的耶稣基督全部位格与工作——融入自己的生命。当这样行时,我们就真实体验到保罗所宣告“愿恩惠、平安归与你们”的问安。人从“罪人”变为“圣徒”,从“绝望”进入“盼望”的过程,正是福音的精髓所在,也让“基督教是罪人的宗教”这句话,在我们每个人身上彰显出其真义。

归根到底,福音之旅就是我们回应神呼召的历程。你如何接受耶稣的十字架与复活?你是否仅仅在头脑层面知道,却从未真正用心领受?保罗及张大卫牧师,乃至无数信仰先辈不断见证着:“福音是实在的。”愿我们亲身经历这实在,并且将这经历向他人作见证,使他们也能因着神成为儿女。这就是教会存在的理由,也是圣徒共同的告白。

让我们持守今天所领受的话语,把那“按应许而来的耶稣的道成肉身”,以及“祂借十字架打破死亡而复活”更深地铭刻心中。正如保罗宣称自己“为福音而被召”,我们同样也是“为福音被召的人”。愿我们在这呼召面前忠心顺服,并充分享受所赐予我们的恩惠与平安,成为把福音传向世界的圣洁器皿。

如此生活的人所聚集之处,才是真教会。教会的标志是十字架,教会的生命是复活,教会的使命便是“传扬福音”。让我们颂赞那位借道成肉身寻找罪人、借十字架拯救罪人、又借复活引领他们进入永生的神,并祈求我们今天也继续活在这福音之中。

同时,盼望我们在继续研读《罗马书》的过程中,能更透彻地明白保罗为何不断宣告“我因这福音被召”,因为这并不只关乎保罗个人——每一个基督徒其实都是“因福音被召”。也正是借着福音,我们从罪人变成义人,从死亡迁到生命里。让我们带着感恩的心,时刻保持警醒,使福音在日常生活中成为真实的大能。

以上便是根据《罗马书》1章2~7节的默想,综合张大卫牧师多次宣讲所强调的内容,阐释了“神所应许的福音与道成肉身的奥秘”,以及“借着十字架和复活所完成的福音大能”。愿我们牢牢记住:福音是“应许的爱之事件”,也是“赐生命的大能”。愿我们以口舌和整个人生来见证这福音,并且在外邦人当中,甚至身边的近邻当中,也成为“使他们信而顺服”的圣洁器皿。愿父神与主耶稣基督所赐的恩惠与平安,丰丰富富地临到一切紧握此福音的人。阿们。

受肉と十字架 – 張ダビデ牧師


1. 約束としてえられた福音と受肉の神秘

張ダビデ牧師が講義したローマ書1章2~7節を黙想しつつ、私たちはまず、パウロが伝える福音とは何であり、その福音がなぜ私たちの間に「約束の成就」として現れたのかを深く考えることができます。張ダビデ牧師はこの聖句を通して、福音が決して人間の理論や思想、あるいは個人の私的な意見などではなく、徹底的に神の約束から始まっていることを強調します。すなわち「この福音は神が預言者たちを通して、その御子に関して聖書にあらかじめ約束されたものである」(ローマ1:2)という御言葉には、神が人類の歴史の中ですでに遥か昔から、この福音が宣べ伝えられることを計画しておられたという驚くべき摂理が込められているのです。

私たちは、福音が“天から突然落ちてきた”未知の教えではなく、旧約時代を通して継続的に予言されてきた「キリスト」というお方に関する具体的な約束であったことを忘れてはなりません。ここでパウロが語る福音の核心は、「神の御子が肉体をもって来られた」という宣言に要約されます。パウロはローマ書1章3節で「御子に関して言えば、肉によればダビデの子孫として生まれ…」と証言し、イエス・キリストが私たちと全く同じ人間として地上に来られたことを宣言しています。聖書の予言はすべてこの事実を指し示していました。神は歴史の中で預言者たちを通じてご自身の摂理を折々に示され、その最終的な完成がイエス・キリストの「受肉(インカーネーション)」によって現れたのです。

張ダビデ牧師はここで「キリスト教は罪人のための宗教である」という事実を改めて強調します。イエスが義人を招くためではなく、罪人を探しに来られたという福音書の宣言が、まさにこの受肉の出来事に含まれているからです。イエスは罪人たちの生活のただ中に住まわれました。「肉によればダビデの子孫」として生まれたという一節は、単にイエスがダビデ王朝の子孫だという歴史的・系譜的事実を述べるにとどまらず、全能なる神が本当の人間としてこの世に入ってこられたことを告げる象徴的な表現なのです。

この受肉の出来事は、キリスト教信仰における最大の特徴であり、かつ逆説でもあります。パウロはピリピ書2章6~8節でこれを「ケノーシス(Kenosis)=自己を空しくすること」と呼び、イエス・キリストが本来神と等しいお方でありながら、しもべの姿を取り、人と同じようになられたことを力強く宣言します。真なる神であると同時に真なる人となられた(「真の神であり真の人」、Vere Deus & Vere Homo)というこの驚くべき真理こそ、キリスト者が信じる「福音」の決定的な根拠なのです。

パウロはローマ書1章3~4節において、このケノーシスと受肉、そしてその結果として起こったイエス・キリストの死と復活を、短くしかし強烈に要約しています。イエスは人間として来られ、十字架で死なれ、そして聖なる御霊によって死者の中からよみがえられました。これこそがパウロの言う「神の御子として宣言されたイエス・キリスト」(ローマ1:4)です(口語や新共同訳では「宣言された」と訳される部分が、かつての文語や改訳によっては「御子と定められた」「御子と認められた」などと表現されます)。人の目には罪人の姿で死んだかのように見えましたが、神の目には「死を打ち破る者」として認められた――その意味がここに込められています。

福音とは、まさにこの歴史的・実存的な出来事を指し示します。キリスト者が伝えるメッセージは「罪人を救うイエス・キリスト」についての物語であって、人間の道徳的教訓や抽象的哲学ではありません。パウロの時代、ギリシアの哲学者たちは「真理(ロゴス)」を探し求め、生涯を投資しましたが、最終的には「人間の力」だけではそのロゴスに至れませんでした。しかしヨハネの福音書1章は宣言します。「言(ことば)は肉となって、私たちの間に住まわれた」(ヨハネ1:14)。すなわち、あらゆる哲学者や賢者が切に求めていた真理が、実際に人となって地上に住まわれたというのです。パウロはローマ書1章でこれを「ダビデの子孫として来られた」神の御子と呼び、同時に「死者の中からの復活によって力ある神の御子と宣言された」と語ることで、イエスが歴史の中で真の人となられ、かつ神の御子であることをはっきりと証ししています。

張ダビデ牧師は、この福音の前に立つとき、私たちの知性や理性を超えた「恵み」が臨むのだと教えます。これは「無条件の愛(Unconditional Love)」と「全き贈り物(Surprising Gift)」とも言い換えられます。福音を知らずに生きていた罪人が、このメッセージを聞いて「自分のために低くなられたキリストの愛」を思い涙する――それがまさに恵みです。パウロ自身もこれを体験しました。かつては「教会を迫害し、キリスト者を残酷に弾圧していた罪人」だったにもかかわらず、彼を探し当てたイエス・キリストの愛に完全に打ちのめされたのです。彼はそこから直ちに福音の使徒となり、最も熱心に福音を叫び、教会を建て上げ、この「約束の福音」を伝えるために生涯を捧げました。

結局、福音は「救いのメッセージ」であり「歴史の完成」です。神がお送りくださった約束の御子イエスが人間として来られ、十字架と復活によって罪と死を打ち破ってくださいました。このことがすでに預言者たちによって約束され、実際に私たちの目の前に顕現した。それこそが福音であり、だからこそ福音は私たちの人生を覆します。さらに「あなたがたの心の中でキリストを主としなさい」(1ペテロ3:15)と生きる者は、必ずこの福音について問う世に対して答えを準備しなければなりません。その答えこそが「証」であり、「私が聞いた福音、私が出会ったキリスト」をそのまま伝えることです。

パウロが「私は十字架と復活以外に誇るものはない」と言うのも同じ文脈です。私たちの宣教や伝道は、自分の考えや知識を誇示する場ではありません。ひたすら「私のような罪人を生かしてくださったあの十字架の愛」と「私を新しい命へと呼び起こしてくださった復活の権能」を明かしするだけなのです。もし誰かが福音についてたずねてきたら、私たちは「キリストがいかに私の人生に入ってくださったのか」「どのように私を変えてくださったのか」「どのように永遠の希望を抱かせてくださったのか」を証言すればよいのです。パウロも自身の手紙の冒頭を「私は福音のために召された者です」という告白で始め、その福音が何であるか、そしてその福音のうちで自分が何者であるかを明かしました。

最終的に、「福音」は世に対抗する神秘的理論や寓話ではなく、神の預言者たちがずっと以前から予言してきてイエス・キリストのうちに成就した現実的な出来事です。そして福音とは、聖なる神が罪人である私たちを直接探しに来て救おうとされる「愛の物語」でもあります。張ダビデ牧師はこの受肉の愛の物語を通じ、「神の御子が自ら私たちの中に来られた」ということこそがキリスト教の核心であると強調します。主ご自身が私たちの中へ来られたからこそ、私たちは罪の鎖から解き放たれ、新たな希望と命を得るようになったのです。

さて、この福音が与えられたとき、私たちの態度は自然に「信じて従う」ことへとつながらなければなりません。これがパウロの言う「異邦人たちの間でも信仰の従順をもたらすために」(ローマ1:5)という言葉の意味です。かつては全く救いの契約の外にいた者たちが、今は神の恵みによって福音を聞き、その福音の力を体験するようになりました。そしてこの福音のうちで「信じて従う」者となった彼らは、過去とは全く違う生き方をするほかありません。罪の習慣に縛られていた過去から、イエス・キリストの十字架によって罪の赦しを受け、復活によって与えられた命の力に支えられながら、神に栄光を帰す新しい人生を始めるのです。

パウロがローマ教会の聖徒たちを「聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼ぶことができたのも、この福音の力によるのです。巨大な文明であるローマ帝国のただ中で、キリスト者たちは世の支配理念や多神教的風潮と衝突しながらも、むしろ福音の価値を堅持し、大胆に福音を伝えました。その結果、人間の目からすれば取るに足りない少数集団に過ぎなかった教会共同体が歴史を動かしてきたのです。パウロがローマ書全体で福音の力と義、そしてその福音によって変えられた生き方を繰り返し伝えるのも、このためです。

受肉とは「言(ことば)である神」が人となられたという途方もない神秘であり、同時に私たちにとっては「絶望を突き破って入ってきた光明」です。完全なる真理であり永遠の光であられる神が、罪と闇に囚われた人間の中にみずから入ってくださったということは、それ自体が希望の宣言です。抽象的哲学や人間の思想でとどまりがちな領域を越えて、実際に私が出会い体験できる「人格的真理」となられたのです。これこそ受肉の偉大さです。ここから福音は、ただ耳で聞くだけの噂話ではなく、胸を突き動かす「生命力あるメッセージ」となります。

一方で、この受肉の出来事は私たちに「聖なる生き方への招き」というメッセージを投げかけます。イエスが私たちと同じ体を取られたということは、ただ私たちを救うために一時的に人間の衣を借りられたのではなく、私たち自身もキリストに倣う聖なる人格と生き方を歩む道を開いてくださったことを意味します。パウロが「聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼ぶとき、それはすなわち「イエス・キリストが歩まれた道を共に歩む者」という意味です。聖書に登場する人物たちを見れば、彼らが決して罪や欠点のない完璧な人々でなかったことは明らかです。しかし彼らは神の救済史の中でキリストの恵みを身にまとい、イエスが示してくださったへりくだりと犠牲、そして復活の力を倣って、新しい命の道を歩みました。これが「聖徒」の本質です。

結局、大事なのは「受肉によって歴史に来られたイエス・キリスト」を知的に理解するだけで終わらず、その自己卑下と犠牲を「生き方」で示すことです。張ダビデ牧師が繰り返し説教で強調するのも、まさにこの点です。教会に所属していても、イエスの受肉と十字架、そして復活の現実的な意味を自分の人生に体現していなければ、それは結局「頭の知識」で終わる宗教行為にすぎません。真のキリスト者の福音証言は理論ではなく「私はイエスにこうして出会った。私の罪と死が、主の十字架と復活の中でどのように解決されたかを実際に経験した」という証しでなければならないのです。

私たちは世にあって、ときに疲れ、絶望することがあります。人間社会の不正や苦難、病や死はどんな時代にも存在してきました。しかし「ダビデの子孫として来られたイエス・キリスト」を仰ぐとき、その受肉において「神は本当に私たちを見捨てなかったのだ!」という愛の確証が与えられます。主が十字架につけられ復活された出来事のうちには、「最後まで私たちを離さない神の聖なる情熱」を確認することができるのです。パウロが「恵みと平安」(ローマ1:7)に言及し、その恵みがまさにこの愛から流れてくると語るとき、それは「どんなに私が弱く罪深くても、決して見捨てることのない神のご意志」がイエス・キリストの受肉と十字架・復活を通して鮮明になった、という意味なのです。

受肉に対する正しい理解は、「完全な福音理解」へ私たちを導きます。イエスを完全に神としてのみ考えれば、人間の痛みや誘惑を経験された事実を見逃してしまい、完全に人としてのみ考えれば、なぜ私たちがその方を礼拝し、その方が永遠の命の主権者であるのかを見失います。パウロはローマ書1章3~4節で「真の人」であるイエスと「真の神」であるイエスを同時に示すことで、キリスト教信仰の核心であるキリスト論の骨格を明確に示しています。イエスはダビデの子孫として来られた真の人であり、死からの復活によって神の御子として宣言された真の神です。この二つの軸が揺るがないとき、初めて福音が正しく理解され、伝えられるようになるのです。

したがって、ローマ書1章2~7節から私たちが汲み取る最終的なメッセージは、一つ目に「約束にしたがって来られたキリスト」ということであり、二つ目に「キリストが私たちと同じ肉を取って来られることで、罪人である私たちに命の門が開かれた」という事実です。この約束が成就される過程の中で、旧約の預言や預言者たちの警告と希望、さらにはイスラエルの歴史に続いてきた神の摂理は、すべて「キリストの受肉」のための準備であったことがわかります。さらに言えば、ローマの道路が整備される過程さえも福音伝播の準備として用いられた、とも言えるわけで、神のご計画は実に広範囲かつ緻密です。そのすべての結論は、歴史の中で「神の御子イエス・キリスト」が実際に来られたという点であり、それを信じて従う者たちに今、恵みと平安が与えられるのです。


2. 十字架と復活によって完成した福音の力

パウロがローマ書1章4節で「聖なる御霊によれば、死者の中からの復活によって、力ある神の御子として宣言された」と宣言するとき、ここに福音の二つ目の重要な柱がはっきりと現れます。すなわち「十字架と復活」です。張ダビデ牧師が説教でしばしば強調するように、福音は単に「イエスが来られた」という事実だけで終わりません。イエスの生涯、特に十字架の死と復活の出来事がなければ、福音は不完全なままなのです。

受肉は「神が私たちと共におられる」という宣言であり、十字架は「その神が私たちのために死なれた」という宣言であり、復活は「私たちのために死なれたその神が再び生きられた」という決定的な証拠です。パウロはこの復活の事実によって、イエスこそが真に「神の御子」であることが公に(力あるかたちで)証明されたのだと述べています。人間にとって最大の問題である罪と死の支配が、イエスの復活によって完全に無力化されたため、イエス・キリストを信じる者たちはキリストにあって「新しい命」を得るのです。

パウロはコリント第一の手紙15章で、「もし復活がないなら私たちの信仰も虚しく、私たちが宣べ伝えている教えも虚しい」と明確に語っています(1コリント15:14以下)。つまり、十字架の愛だけではまだ完成された福音とは言えず、必ず復活を通じて「罪の報いである死」が克服されなければならない。イエスは実際に歴史の中で死なれ、その肉体は墓に置かれましたが、「死の苦痛につながれていることができない」方でした(使徒2:24)。ゆえにイエス・キリストの復活は、イエスが「神の御子」であるというアイデンティティを最終的に“確定”する出来事なのです。

福音を信じるということは、その十字架と復活が「私」のためであるという事実を受け入れることです。「その愛が私を生かし、その復活が私に永遠の希望を与えた」という個人的体験が伴うとき、初めて福音は私の「命」となります。張ダビデ牧師はこの点を「自己告白」と呼び、「宣教とは自己弁証であり、自己証言であり、自己の証しである」と繰り返し語っています。つまり、自分が罪人であることを知り、イエス・キリストの十字架がその罪を赦したこと、そしてイエスの復活が私を新しい命へと導いたことを具体的に告白することが、宣教の始まりだというのです。

パウロ自身こそ、この真理を徹底的に経験しました。ダマスコ途上でイエスに出会って以来、彼は福音を伝えるために生涯を捧げました。彼が出会った「主」は、高い天から人間を見下ろす神的存在ではなく、十字架で殺された姿そのままであり、また彼が証言する「主」は、墓に閉じこめられた遺体ではなく、死を打ち破りよみがえられた方でした。だからこそパウロはローマ書1章4節でイエスについて、「死者の中から復活し、力ある神の御子と認められた」と宣言し、続けて「私たちの主イエス・キリストである」と最も完全な名を付けるのです。イエスは私たちの主、すなわち人生の主人であり、同時に旧約で預言されたメシア(キリスト)です。

ここで張ダビデ牧師は「ご自分を低くされたからこそ高くされているイエス」が、教会と信者に与えるメッセージの大きさを指摘します。世は高い地位や権力を追い求めることを成功とみなしますが、イエスは逆にご自分を徹底的に低くされ(ケノーシス)、最も惨めな形である十字架刑に処せられました。しかし復活と、父なる神の高めによって(ピリピ2:9以下)、私たちはイエスこそが真の「勝利者」であることを見ます。それは、その勝利が「愛の勝利」であり「犠牲の勝利」であることを意味します。結局、キリスト者の生き方とは、イエスのこの道をたどることなのです。

パウロが「この方によって私たちは恵みと使徒職を受けた」と告白する(ローマ1:5)のも同じ文脈です。イエスの十字架と復活によって、パウロ自身が全く変えられ、福音の使徒として派遣されたからです。そのためなら、投獄されても、鞭打たれても、命を失っても構わないとまで言い切るほど、パウロは福音の力を切実に体験し、その福音にすべてを懸ける者となったのです。

福音には「死を越える力」があります。これは世の権勢には与えられない解放です。死の恐怖の前で人間は無力ですが、「復活の初穂」となったイエス・キリストがその恐れの牢獄を打ち壊されたので、その方のうちにある者たちはもはや死を恐れる必要はありません(1コリント15:20以下)。パウロが「私は福音を恥じない」と宣言する(ローマ1:16)のも、福音こそが「すべて信じる者に救いをもたらす神の力」だからです。張ダビデ牧師はここで、信者が福音を自信をもって伝えられないのは、「十字架と復活の力の体験がはっきりしていないからだ」と指摘し、私たちは日々福音の核心である十字架と復活の前に立つべきだと説きます。

さらに「信じ従わせるために」(ローマ1:5)という表現が示す通り、福音を信じるとは最終的に従順へと結びつかねばなりません。イエスの十字架と復活を信じるなら、私はもはや自分のためだけに生きることはできません。私を救い、再び生かしてくださったのはイエスだからです。だから私たちの思いも言葉も行いも、その方の支配に委ねなければなりません。これこそ福音的従順の核心です。世的な目で見れば、自分の思い通りに生きようとする欲望を捨てることはあまりにも難しく映ります。しかし十字架と復活を真に信じる者であれば、最終的にイエスの御手に人生を委ね、その信仰は自ずと従順につながるのです。

パウロはローマ教会の聖徒たちに「神に愛され、聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼びかけ、彼らに「私たちの父なる神と主イエス・キリストから恵みと平安がありますように」と祝福します。ここで注目すべきは「私たちの父なる神」という表現です。かつては聖なる神を「父」と呼ぶこと自体がほとんど冒涜と考えられた時代がありました。しかし十字架と復活によって、イエスが「こう祈りなさい。天にいます私たちの父よ…」(マタイ6:9)と教えられたように、私たちは今や神を父と呼びうる関係となったのです。イエスをとおして義とされ、聖(きよ)められた(聖徒として召された)者たちにとって、神は父となり、私たちは子となりました。

このとき「恵みと平安」は、その子として召された者たちに与えられる霊的贈り物です。平安(シャローム)は旧約から神の民が最も切望してきた価値でした。しかしパウロはその平安がいかにして可能になるかを明確に語ります。それは「イエス・キリストの十字架と復活によって与えられる恵み」が前提となるのです。罪人は自力で平安を創り出せません。世が与える一時的な平安や、金銭や権力が保障する安定は長続きしません。しかしイエス・キリストの十字架と復活の恵みに入れられるとき、罪責感や死の恐れから解放される真の平安が魂に宿るのです。だからこそパウロは「恵みと平安」を一緒に結びつけて宣言するのです。

張ダビデ牧師は説教において、教会が単なる「私たちの宗教的趣味や集まり」の場ではなく、「十字架と復活の共同体」でなければならないと力説します。教会の中で真実の恵みと真の平安が分かち合われるためには、その構成員がイエス・キリストの死と復活を信じ、従う者たちである必要があるのです。十字架に自分が共に付けられて死んだことを信じ、復活によって新しい命に生きることを信じる共同体であれば、互いに対する赦しや愛、献身と仕え合いが自然に生まれます。しかしそうした信仰的基盤なくして「教会」という名前だけを掲げる集団は、対立や葛藤が生じた途端に世と何ら変わらない姿に陥りやすいのです。

結局「福音の完成」は、十字架と復活をとおしてもたらされる勝利であり、この勝利が私たちの生や共同体の中に現れるとき、私たちは真の教会となります。また、パウロが「私たちの主イエス・キリスト」と呼び、自分のあらゆるアイデンティティをその名のうちに置いたように、信者は「私の人生の中心はイエスである」と告白しながら歩む者たちです。もしその方がそこまで低くなり、犠牲を払い、命を与えてくださったのなら、私たちもまた隣人を仕え、この世を癒すために「犠牲とへりくだりの道」を選択すべきです。それこそが十字架の道であり、復活の命に従って生きる道なのです。

イエスの弟子として生きるということは、十字架と復活の延長線上で「自分を否み、主について行く生き方」(マタイ16:24)を意味します。これは自分の欲望や高慢を捨て、主の御心に従うことです。そうする中で、ついにはイエスが語られた「わたしの軛は負いやすく、わたしの荷は軽い」(マタイ11:30)という言葉を実際に体験するようになるのです。外から見ると狭い道で険しい道に見えるかもしれませんが、本当の自由と喜びはまさにこの福音への従順にあるのです。

パウロが手紙の冒頭でローマ教会の聖徒たちに伝えたかった要旨は明確です。「イエス・キリストにあって与えられた約束の福音は、長い旧約の歴史の中ですでに予告され、受肉と十字架、そして復活によって完全に実現した。この福音によって私は使徒とされ、あなたがたもこの福音を聞いたのだから、ともに恵みと平安を分かち合おう。そしてその福音にふさわしい信仰と従順を捧げよう。」これがローマ書1章2~7節に込められたパウロの切なる挨拶であり、同時に教会の使命なのです。

張ダビデ牧師が強調するのも同じです。私たちは必ず福音のすべて、すなわち「来られた(受肉)」と「死なれた(十字架)」、そして「よみがえられた(復活)」を一つにまとめて伝えなければならないのだ、と。どれか一つだけを伝えたり、信じたりしてもだめで、三つのうち一つだけを強調するのも不十分です。イエスがこの地上に来られたという事実と十字架での死、そして復活によって勝利された神の御子であること――これを明確に証ししなければなりません。これこそ完全な福音であり、私たちを生かす喜ばしい知らせなのです。

今日も世にはさまざまな声が渦巻いています。ある人は人間の理性や知識だけで十分だと言い、別の人は快楽や物質的豊かさが人生の目的だと宣言します。しかし最終的にいかなる手段でも解決し得ない根源的な問題は「罪」と「死」です。この問題に対する答えは十字架と復活の中にしかありません。一時、キリスト教を「罪人のための宗教」と呼んで嘲笑する人もいますが、実のところその言葉こそ、福音の真髄を示す表現です。イエスが「わたしは義人を招くためではなく、罪人を招くために来た」(マタイ9:13)と仰せられた通り、キリスト教は罪人たちのための宗教です。そしてその罪人が「私たち皆」であることに気づく瞬間、福音は最も美しい希望のメッセージとして迫ってきます。

パウロのローマ書は、この希望のメッセージを体系的に展開した「福音の大憲章」と呼ばれています。その序文からパウロは「この福音が私を変えた。今はあなたがたもこの福音によって召されている」と力強く語ります。かつて教会を迫害したパウロが、今や教会を建てる使徒に変えられたように、神の愛はどんな罪人も変えてしまう力を持っています。そしてその愛の力は十字架と復活から出てくるのです。

結論として、ローマ書1章2~7節は福音の本質を簡潔ながら力強く示しています。福音は人間の哲学ではなく神の約束であり、その約束はイエスの受肉と十字架、復活によって完成されました。イエスは真の人として低くなられ、死を打ち破ることで力ある神の御子と証明されました。その方を信じ、従う者たちには恵みと平安が与えられ、新しいアイデンティティ(聖徒、つまりきよめられた者)と使命が与えられます。パウロが自分を「福音のために召されたしもべ」と呼んだように、私たちも福音を聞いて変えられ、いまは世の人々に福音を伝える器となります。

張ダビデ牧師はこのすべての教えの上に、「福音とはつまり愛である」というメッセージを付け加えます。イエスのへりくだりと死、そして復活の意味は、罪人に対する神の愛なしには語れません。最終的に福音とは「神はそのひとり子をお与えになるほどに世を愛された」という事実に対する最も確かな証であり、そのひとり子の十字架と復活を通じて私たちに及んだ救いの喜びです。この福音を受け取った者は、必ずその喜びと感謝によって「従順の実」を結ぶようになります。そしてその生き方こそが「福音の生き方」です。

要するに、私たちが覚えておくべき核心は、第一に福音はすでに約束されていたことの成就であり、イエス・キリストの受肉によって歴史の中で成し遂げられたという点です。第二に、その福音は十字架と復活によって完成され、その力が私たちを罪と死から解放し、真の平安へ導くという事実です。パウロがはじめから終わりまで宣べ伝える福音とは、この「神の御子イエス・キリスト」が私たちにもたらす永遠の救いのご計画であり、この福音は私たちの人生と世界を変え得る力を秘めています。

ローマ書の冒頭におけるパウロのあいさつは、単なる書簡の作法ではありません。それはすべての聖徒に与えられる祝福であり、同時に要請でもあります。「福音を信じて恵みと平安を味わいなさい。そして福音のために召された者としてふさわしく生きなさい。」これこそ張ダビデ牧師が説教で繰り返し強調する要点です。私たちは福音を聞いて、その福音の真理を理解したところで終わってはなりません。福音が私たちの中で生きて働くように、日々イエスの十字架を思い起こし、その復活の命を人生のあらゆる面で実践していく必要があります。そうすることで初めて教会は真の福音共同体となり、信徒個人も「聖徒として召された者」という呼び名にふさわしい生を歩むのです。

最終的に、私たちは「イエスがキリストである」ことを常に告白しなければなりません。この告白にはイエスの来臨(受肉)・死(十字架)・再び生きられたこと(復活)がすべて凝縮されています。パウロはこの事実をローマの聖徒たちに確信させ、「あなたがたも、彼らのうちからイエス・キリストのものとなるように召された人々」(ローマ1:6)と呼びます。教会は「イエス・キリストのもの」として召された人々の集まりであるがゆえに、その御名のため(ローマ1:5)世へ出て福音を伝えるのです。これが私たちが「聖徒として生きる理由」であり、福音が私たちに与える最も力強い使命です。

願わくは、ローマ書1章2~7節の御言葉を黙想するすべての人が、「イエス・キリストが私たちと同じ肉を取って来られた」という受肉の恵みと、「死を打ち破ってよみがえられ、神の御子として宣言された」という救いの力とを、心の奥底に刻むことができますように。そうして罪のくびきから解き放たれ、イエス・キリストにあって与えられる真の自由と喜び、そして従順の恵みを味わうことができますように。そしてこの福音の生き方を通じ、互いに愛し仕え合い、世に主の光を輝かす共同体を築いていくことができますようにと祈ります。

これは張ダビデ牧師が説教と宣教活動を通して常に目指していることでもあります。キリスト者であれば誰でも、この福音――すなわち受肉から十字架と復活へと至るイエス・キリストの全人格と働きを自らの人生に映し出すべきです。そうすることで初めて、パウロが「恵みと平安がありますように」と叫んだあの挨拶を現実に体験できるのです。「罪人」から「聖徒」へ、「絶望」から「希望」へと変えられるこの道のりこそ福音の真髄であり、ここに「キリスト教は罪人の宗教である」という言葉の真の意味が生き生きと息づくのです。

最終的に、福音の道のりは、私たち一人ひとりに対する神の召しに対する応答でもあります。あなたはイエスの十字架と復活をどのように受け入れているでしょうか。あるいは頭でしか知らず、まだ心では受け入れられていないでしょうか。パウロが証言し、張ダビデ牧師をはじめ無数の信仰の先人たちが繰り返し証ししてきたのは、「福音は実体である」という事実です。この現実を人生で体験し、その体験をほかの人々に証して、彼らもまた神の子どもへと新生するよう助けることこそ、教会の存在意義であり、信徒の告白です。

どうか私たちが今日この御言葉を握り、「約束の成就」として来られたイエスの受肉、そして「死を突き破った」イエスの十字架と復活をより深く黙想できますように。パウロが「福音によって私は召された」と叫んだように、私たちも「福音のために召された者」であることを忘れないようにしましょう。この召しに応答し、与えられた恵みと平安を味わい、全世界に福音を伝える聖なる通路とされることを心から願います。

そうして生きる人々が集う場所――そこが真の教会なのです。教会のしるしは十字架、教会の命は復活、そして教会の使命は「福音を伝えること」です。受肉によって罪人を探しに来られ、十字架によってその罪人を救い、復活によって永遠の命へと導かれる神をほめたたえながら、私たちがこの福音の物語とともに、今日も生きる者となるよう祈ります。

あわせて、ローマ書を学び続ける中で、パウロが「この福音によって私は召された」と告白した深い理由を、さらに完全に悟ることができるよう願います。それはパウロだけに当てはまる話ではありません。すべてのキリスト者は最終的に「福音ゆえに召された」のです。そしてその福音を通して罪人から義人へ、死から命へと移された存在なのです。この召しに感謝し、日常のすべての場面で福音が現実の力として働くように目を覚ましていましょう。

以上、ローマ書1章2~7節の黙想を基に、約束として与えられた福音と受肉の神秘、そして十字架と復活によって完成された福音の力をまとめてきました。張ダビデ牧師が多くの説教を通じて繰り返し強調してきたように、福音は私たちにとって「約束された愛の出来事」であり「命をもたらす力」であると明確に認識すべきです。そして私たちの言葉と生活のすべてによってこの福音を証しし、異邦人の中でも、また身近な隣人に対しても「信じ従うようにする」聖なる器として用いられることを心から願います。父なる神と主イエス・キリストがお与えくださる恵みと平安が、この福音を握るすべての人に満ちますように。

The Incarnation and the Cross – Pastor David Jang


1. The Gospel Given as a Promise and the Mystery of the Incarnation

Reflecting on Romans 1:2–7, based on Pastor David Jang’s teaching, we can first explore what exactly the gospel is that Paul proclaims, and why it appears among us as the “fulfillment of God’s promise.” Pastor David Jang highlights that the gospel is never a product of human theory, philosophy, or any individual’s opinion, but is rooted wholly in God’s promise. Indeed, within the statement, “the gospel He promised beforehand through His prophets in the Holy Scriptures regarding His Son” (Rom 1:2–3), we find the marvelous providence of God, who planned from long ago that this gospel would eventually be announced to humanity.

We should remember that the gospel is not some “completely new teaching that suddenly fell from the sky,” but rather the concrete promise concerning “the Christ” foretold throughout the Old Testament. Here, the core of the gospel Paul speaks of is summarized in the declaration that “the Son of God came in the flesh.” In Romans 1:3, Paul proclaims that Jesus Christ “was descended from David according to the flesh,” thus boldly asserting that Jesus truly came to this earth as a human being just like us. All biblical prophecy points toward this fact. Throughout history, God revealed His providence through prophets at every turn, and its ultimate fulfillment is found in the “Incarnation” of Jesus Christ.

At this point, Pastor David Jang reemphasizes that Christianity is, in fact, “a religion for sinners.” The reason the Gospels declare that Jesus came not to call the righteous, but to seek out sinners is precisely bound up in the event of the Incarnation. Jesus dwelt among sinners. The phrase “descended from David according to the flesh” is not merely a historical or genealogical reference to Jesus’ lineage from the royal house of David; it is a symbolic expression announcing that the Almighty God actually entered this world as a true human being.

This event of the Incarnation is the greatest paradox and hallmark of the Christian faith. In Philippians 2:6–8, Paul describes it as “kenosis,” or self-emptying. Though Jesus was by nature God, He took on the form of a servant and became like us. The astounding truth that He is simultaneously “truly God and truly man” (Vere Deus & Vere Homo) is the decisive foundation of what Christians believe to be the “good news.”

In Romans 1:3–4, Paul succinctly but powerfully summarizes this kenosis, the Incarnation, and the resulting events of Christ’s death and resurrection. Jesus came in human form, was crucified, and then was raised from the dead by the Spirit of holiness. That is what Paul means by “Jesus Christ our Lord… who through the Spirit of holiness was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead” (Rom 1:4). Though humans viewed His death as the fate of a condemned sinner, God declared Him to be the one who overcame death. The gospel points to this historical, existential event. The message that Christians proclaim is “Jesus Christ, who saves sinners,” not a set of moral teachings or abstract philosophy. In Paul’s day, Greek philosophers spent their entire lives pursuing the “logos” or “truth,” yet they found that human strength alone could not attain it. However, the Gospel of John proclaims, “The Word became flesh and dwelt among us” (John 1:14). The truth that sages and philosophers longed for so desperately actually became a person and lived on this earth.

In Romans 1, Paul refers to Him as the “Son of God who came in the line of David” and, at the same time, “the One declared to be the Son of God with power by His resurrection from the dead.” Thus, Jesus was truly human in history, yet also indisputably the Son of God. Pastor David Jang teaches that when we stand before this gospel, grace descends upon us—grace that transcends our intellect and reason. It is the unconditional love of God, the surprising gift that only He can give. When a sinner who has never known this gospel hears the message and is moved to tears by Christ’s love—who descended so low to save us—this is true grace. Paul experienced this firsthand. Formerly, he was a persecutor of the church and a cruel oppressor of Christians, yet he completely collapsed before the love of Jesus Christ who came to find him. Immediately he became an apostle of the gospel, proclaiming it passionately, planting churches, and devoting his entire life to spreading this “promised gospel.”

Ultimately, the gospel is both the “message of salvation” and the “culmination of history.” God sent His promised Son—Jesus—who came in human form, and through His cross and resurrection, He shattered the powers of sin and death. This had been prophesied through the prophets and was ultimately fulfilled before our very eyes. That is the gospel, and that is why the gospel turns our lives upside down. Furthermore, anyone who makes “Christ the Lord in your hearts” (1 Pet 3:15) must be ready to give an answer when the world asks about it. That answer is our “testimony”—sharing “the gospel I heard and the Christ I encountered” just as it is.

It is in the same spirit that Paul said, “I have nothing to boast in except the cross and the resurrection.” Our mission work and evangelism are never arenas for showcasing our own thoughts or knowledge. We must bear witness to “the love of the cross that saved a sinner like me” and “the power of the resurrection that raised me to new life.” If someone asks about the gospel, we simply testify to how Christ entered our lives, how He transformed us, and how He planted an everlasting hope within us. In opening his letter to the Romans, Paul likewise declares, “I am called to be an apostle for the gospel,” and proceeds to bear witness to what the gospel is and who he has become within it.

In the end, the gospel is not some mystical theory or fable that stands in opposition to the world, but rather an event that God’s prophets foretold long ago and that was fulfilled in Jesus Christ. Moreover, the gospel is the “story of God’s love,” whereby the infinitely holy God directly seeks out sinners like us to bring salvation. Pastor David Jang underscores that the core of Christianity is found in this incarnational love: “The Son of God has come directly into our midst.” Because He came, we are freed from the bonds of sin and given new hope and new life.

Once we receive this gospel, the natural response is “the obedience that comes from faith.” This is what Paul means when he says, “to bring about the obedience of faith among all the Gentiles” (Rom 1:5). Even people who were once outside the covenant of salvation have now heard the gospel by God’s grace and experienced its power. Having come to “believe and obey” in the gospel, their lives can never remain the same as before. Though they were once enslaved by sinful habits, now they are forgiven through the cross of Jesus Christ and emboldened by the resurrection life to bring glory to God in a brand-new manner.

It is because of this power of the gospel that Paul can address the believers in Rome as “all in Rome who are loved by God and called to be saints” (Rom 1:7). Living in the vast Roman Empire, Christians continually collided with the prevailing ideologies and the polytheistic culture of their time, yet they held fast to the gospel and boldly proclaimed it. Consequently, from a human standpoint, the Christian community might have seemed like an insignificant minority group, but it moved the course of history. That is why Paul returns again and again to the theme of the gospel’s power, essence, and the transformed life that the gospel brings throughout the entire letter to the Romans.

The Incarnation is both the “breathtaking mystery that the Word, who is God, became human” and also “the light that pierces through our despair.” That the eternal and perfect truth, the God of infinite brightness, should enter directly into a world shrouded by sin and darkness is, in itself, a declaration of hope. It surpasses “human thought and philosophy,” which might remain mere intellectual constructs, and becomes a “personal truth” that can be genuinely encountered and experienced. This is the greatness of the Incarnation. From that moment on, the gospel is no longer just a rumor that reaches the ear but a “life-giving message” that penetrates the heart.

On another note, the event of the Incarnation conveys an invitation to “live a holy life.” That Jesus took on a body like ours means He did not merely “borrow human clothing” for a moment to save us, but rather opened the way for us to attain the holy character and life that reflect Christ. When Paul speaks of those “called to be saints” (Rom 1:7), he implies “those who follow the path Jesus Christ walked.” The people in Scripture are never perfect or without sin. Yet they clothed themselves in Christ’s grace within God’s redemptive plan, and imitating the humility, self-sacrifice, and resurrection power demonstrated by Jesus, they walked this new way of life. This is the essence of being a “saint.”

Ultimately, what truly matters is that we not limit ourselves to merely intellectual knowledge of “the Jesus Christ who came to history through the Incarnation,” but that we reveal His self-emptying and sacrifice through our lives. Pastor David Jang repeatedly stresses this in his preaching. Even those who occupy pews in churches may remain stuck in “head knowledge” if they do not embody the true meaning of Jesus’ Incarnation, Cross, and Resurrection. The authentic witness of a Christian is never purely theoretical but rather the testimony: “This is how I met Jesus. This is how my sin and death were resolved in His cross and resurrection. And I have experienced it firsthand.”

We all face moments of weariness and despair in life. In any era, injustice, suffering, disease, and death have been constants in human society. Yet when we look upon “Jesus Christ, descended from David,” we witness in His Incarnation the confirmed assurance that “God has not abandoned us!” Through His death on the Cross and His resurrection, we discover “God’s holy passion to hold fast to us to the very end.” When Paul mentions “grace and peace” (Rom 1:7), and explains that this grace flows from God’s love, he is emphasizing that no matter how frail and sinful we may be, God’s determination to save us remains steadfast—and this is made crystal clear by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ.

A proper understanding of the Incarnation leads to an “accurate understanding of the gospel.” If we consider Jesus exclusively as God, we lose sight of His experience of human suffering and temptation. If we view Him solely as human, we fail to grasp why we ought to worship Him, or why He alone has authority over eternal life. In Romans 1:3–4, Paul reveals Jesus as both “truly human” and “truly God,” thus establishing the core structure of Christian Christology. Jesus came in the line of David, genuinely human, yet also rose from the dead, declared the Son of God. When these two truths stand firm, the gospel can be rightly comprehended and proclaimed.

Hence, the ultimate message we discover in Romans 1:2–7 is twofold. First, it is that Christ came according to God’s promise; second, by coming as one of us, He opened the door of life to sinners. As we trace how this promise was fulfilled—through the prophecies of the Old Testament prophets, the admonitions and hopes they voiced, and throughout Israel’s history—we see that all of it was preparation for “the Incarnation of Christ.” We can even say that the construction of Roman roads played a part in readying the way for the spreading of the gospel. Thus, the scope of God’s plan is extensive and precise. All of it culminates in the fact that “the Son of God, Jesus Christ,” actually came into history, and to those who believe and follow Him are now granted grace and peace.


2. The Power of the Gospel Made Complete through the Cross and Resurrection

When Paul declares in Romans 1:4 that Jesus “was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead, according to the Spirit of holiness,” the second crucial pillar of the gospel emerges: the Cross and the Resurrection. As Pastor David Jang frequently reminds us in his sermons, the gospel does not end with, “Jesus came.” Without the life of Jesus, and particularly His crucifixion and resurrection, the gospel is incomplete.

The Incarnation announces that “God is with us,” the Cross declares that “this God died for us,” and the Resurrection affirms that “the God who died for us has risen again.” According to Paul, it is specifically through the Resurrection that Jesus Christ is publicly—and powerfully—acknowledged to be “the Son of God.” Since the Resurrection has completely nullified the power of sin and death—humanity’s greatest enemies—those who believe in Jesus Christ are granted “new life” in Him.

In 1 Corinthians 15, Paul firmly states that without the Resurrection, “our preaching and our faith are in vain” (1 Cor 15:14ff). Even the love of the Cross by itself cannot be regarded as the finished gospel; that love must be sealed by the Resurrection, which conquers death, the wages of sin. Historically, Jesus truly died, and His body was placed in a tomb, yet He could not be bound by the grip of death (Acts 2:24). Hence, Jesus Christ’s Resurrection is the final “confirmation” of His identity as the “Son of God.”

Believing in the gospel means accepting that the Cross and Resurrection are “for me.” It requires the personal conviction that “His love saved me, and His Resurrection gave me eternal hope.” Only when this becomes a personal experience, the gospel can truly be called my “life.” Pastor David Jang refers to this as a “personal confession,” emphasizing that “mission is self-defense, self-testimony, and self-witness.” In other words, the starting point of mission is that I recognize I am a sinner, that Jesus Christ’s Cross has forgiven my sin, and that Jesus’ Resurrection has led me into a new life.

Paul himself had an intense encounter with this truth. After meeting Christ on the road to Damascus, he dedicated his life to preaching the gospel. The “Lord” he encountered was not a distant, heavenly divinity merely gazing upon humankind, but rather One who had been crucified. At the same time, the Lord he confessed was no mere corpse confined to a tomb, but the One who had broken the grip of death and risen again. Therefore, in Romans 1:4 Paul can boldly proclaim that Jesus was “declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead,” and then affix the most complete title, “Jesus Christ our Lord.” Jesus is our Lord—our life’s sovereign—and He is also the Christ prophesied in the Old Testament.

Here, Pastor David Jang highlights the profound message that “Jesus, who humbled Himself, has been exalted.” The world regards high status and authority as the mark of success, but Jesus did the opposite: He emptied Himself (kenosis) and submitted to the most humiliating form of death, crucifixion. Yet through His Resurrection and God the Father’s exaltation (Phil 2:9ff), we see that Jesus is the true Victor. It is a victory of love and self-sacrifice. Following Christ, therefore, means walking that same road.

Paul’s declaration in Romans 1:5 that “through Him we received grace and apostleship” echoes this concept. Because of the Cross and the Resurrection of Jesus Christ, Paul himself was utterly transformed and sent as an apostle of the gospel. So dedicated was he to this cause that he was willing to face imprisonment, beatings, and even death. His experience of the gospel’s power was so vivid that he staked his entire life upon it.

Indeed, the gospel bestows a power that transcends death, a liberation that no earthly authority can grant. Humanity is helpless before the dread of death, but because Jesus Christ, the “firstfruits of the resurrection” (1 Cor 15:20ff), destroyed that prison of fear, those who remain in Him need no longer be afraid. Paul declares that he is “not ashamed of the gospel” (Rom 1:16), for it is “the power of God for salvation to everyone who believes.” Pastor David Jang points out that when believers lack the confidence to proclaim the gospel, it often stems from an unclear personal experience of “the power of the Cross and the Resurrection.” That is why we must continually return to the heart of the gospel—the Cross and the Resurrection.

Additionally, as the phrase “the obedience of faith” in Romans 1:5 suggests, believing the gospel should lead to obedience. If I truly believe in the Cross and Resurrection of Jesus, I cannot go on living solely for myself. After all, the One who died for me and brought me back to life is Jesus. Therefore, my thoughts, words, and actions must all be brought under His reign. From a worldly perspective, surrendering my personal ambitions is difficult, but those who genuinely believe in the Cross and the Resurrection naturally entrust their lives to Jesus, and that belief is manifested through obedience.

Paul addresses the believers in Rome as “all those loved by God and called to be saints” (Rom 1:7), then prays that “grace and peace from God our Father and from the Lord Jesus Christ” would be upon them. Notably, Paul uses the phrase “God our Father.” In earlier times, it was almost unthinkable—even irreverent—to call the holy God “Father.” Yet through the Cross and Resurrection, and Jesus’ instruction, “This is how you should pray: Our Father in heaven…” (Matt 6:9), we now have that kind of relationship with God. By being declared righteous and sanctified (called to be saints) through Jesus Christ, He becomes our Father and we His children.

In this reality, “grace and peace” come to us as a spiritual gift. Peace (shalom) was considered the highest blessing sought by God’s people from Old Testament times. Paul explains how such peace is possible: it begins with the “grace” that comes through Jesus Christ. A sinner cannot create true peace on their own. The transient calm that money or power offers never lasts. Yet once a person enters the grace of Jesus Christ’s Cross and Resurrection, he or she is set free from the guilt of sin and the fear of death, and a genuine, abiding peace settles upon the soul. This is why Paul consistently pairs “grace and peace” in his writings.

Pastor David Jang urges that the church must become not just “a religious gathering for us” but a “community defined by the Cross and Resurrection.” To share true grace and real peace in the church, its members must be believers who trust and obey Jesus Christ, who died on the Cross and rose again. When we truly believe that we have been crucified with Him and that we now live by His resurrection power, forgiveness, love, commitment, and service naturally blossom within our fellowship. Without such a spiritual foundation, a group that merely bears the name “church” can slip into strife and conflict, no different from secular organizations, when disagreements arise.

Thus, the “completion of the gospel” is the victory accomplished through the Cross and the Resurrection, and when this victory is manifest in our personal lives and church communities, we become a true church. Like Paul, who staked his entire identity on “Jesus Christ our Lord,” Christians must be people who declare, “Jesus is the center of my life.” And if Jesus gained victory by humbling Himself and sacrificing, we too must choose the “way of sacrifice and humility” in order to serve our neighbors and bring healing to this world. This is the way of the Cross and the life of the Resurrection.

To live as a disciple of Jesus is to follow in the footsteps of the Cross and the Resurrection, “denying oneself and following the Lord” (Matt 16:24). This involves giving up our pride and desires in exchange for obedience to the will of Christ. Paradoxically, only then do we truly experience the reality of Jesus’ promise: “My yoke is easy and My burden is light” (Matt 11:30). At first glance, it may appear to be a narrow, arduous road, but genuine freedom and joy are found in walking in obedience to this gospel.

Paul’s central message to the Roman Christians in the introduction of his letter is crystal clear: “The promised gospel from God, long foretold in the Old Testament, has been fully realized through the Incarnation, the Cross, and the Resurrection. Because of this gospel, I have become an apostle, and you too have heard this gospel. Therefore, let us share together in grace and peace, and let us respond with the faith and obedience befitting the gospel.” This is Paul’s earnest greeting in Romans 1:2–7 and, at the same time, the church’s mission.

Pastor David Jang’s emphasis aligns with this core truth: we must preach the entirety of the gospel—His coming (Incarnation), His dying (the Cross), and His rising again (the Resurrection)—as one cohesive message. We cannot select only one aspect or merely believe in a single event. We must boldly proclaim that Jesus came to this earth, died on the Cross, and rose again as the Son of God in power. This is the complete gospel—our life-giving good news.

Even today, the world offers countless perspectives. Some claim that human reason and knowledge are sufficient. Others declare that pleasure and material prosperity constitute life’s highest goal. However, no philosophy or system of thought can resolve humanity’s fundamental problem of sin and death. Only the Cross and the Resurrection provide the answer. Some have mocked Christianity as “a religion for sinners,” yet that is precisely where the beauty of the gospel shines. As Jesus said, “I have not come to call the righteous, but sinners” (Matt 9:13). Christianity is indeed a religion for sinners, and that sinner is every one of us. The moment we acknowledge this, the gospel becomes the most radiant message of hope.

Romans is often called the “magna carta of the gospel,” systematically unfolding this message of hope. Right from the introduction, Paul proclaims that “this gospel changed me,” and “now you are also called by this same gospel.” As the former persecutor of the church turned apostle who founded churches, Paul testifies that God’s love can transform even the worst sinner. The power of that love flows from the Cross and the Resurrection.

In conclusion, Romans 1:2–7 vividly portrays the essence of the gospel. It is not a human philosophy but the promise of God, fulfilled by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ. He, who is truly human, defeated death and was declared the Son of God. To those who believe and obey, He grants grace and peace, along with a new identity (as saints) and a holy calling. Just as Paul identified himself as a “servant set apart for the gospel,” so we too, having been changed by the gospel, become instruments through which the gospel reaches the world.

Pastor David Jang adds a final note: “the gospel is love.” We cannot explain the Incarnation, Cross, and Resurrection without God’s unrelenting love for sinners. The gospel is the most definitive testimony of John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—and the indescribable joy of salvation that comes through the Cross and the Resurrection of that Son. Those who receive this gospel inevitably bear the fruit of obedience in gratitude and praise. That lifestyle is the “gospel-shaped life.”

Hence, we must remember these core points: first, the gospel is the fulfillment of what was promised and has appeared in history through the Incarnation of Jesus Christ; second, it is completed by the Cross and Resurrection, bringing liberation from sin and death and leading us into genuine peace. Throughout Romans, Paul unceasingly proclaims that “Jesus Christ, the Son of God,” is God’s eternal plan of salvation for us, and that this gospel possesses the power to transform both individual lives and the entire world.

Paul’s greeting at the outset of Romans is not merely a customary pleasantry but both a blessing and a summons addressed to all believers: “Accept the gospel, enjoy grace and peace, and live worthy of those called to the gospel.” Pastor David Jang reiterates this same point in his sermons. We must not stop at hearing or intellectually grasping the truth of the gospel; we have to let it come alive within us every day, remembering the Cross of Jesus and practicing the power of the Resurrection in every area of our lives. Only then does the church become a genuine gospel community, and only then do individual believers live in a way befitting those “called to be saints.”

Above all, we must never cease to confess, “Jesus is the Christ.” Contained in this confession is the reality of His coming (Incarnation), His dying (Cross), and His rising again (Resurrection), inseparably bound together. Paul assures the Roman Christians, “You also are among those who are called to belong to Jesus Christ” (Rom 1:6). The church is the gathering of people “belonging to Jesus Christ,” and for His Name’s sake (Rom 1:5), they go out into the world to proclaim the gospel. This is the fundamental reason we live as saints, and it is the most powerful mission given to us by the gospel.

It is my hope that everyone who reflects on Romans 1:2–7 will engrave deeply in their heart the grace of the Incarnation—“Jesus Christ came in the same flesh as ours”—and the saving power of His Resurrection—“He broke the chains of death and was declared to be the Son of God.” May we all be freed from the yoke of sin, savor the true freedom and joy found in Christ Jesus, and experience the gift of obedience. Through a life anchored in this gospel, let us love and serve one another, together illuminating the world with the light of the Lord.

This is precisely the direction Pastor David Jang has persistently pursued in his preaching and ministry. Anyone who calls themselves Christian must embody the full scope of Jesus Christ’s person and work—from Incarnation to Cross to Resurrection—in their own life. Then we can truly experience, in our own hearts, the blessing Paul proclaimed: “Grace and peace to you.” At last, we see the full meaning of the phrase “Christianity is a religion for sinners,” as we make the journey from “sinner” to “saint,” and from “despair” to “hope,” finding the heart of the gospel in the process.

In the end, the gospel’s path is our response to God’s call. How do you view the Cross and the Resurrection of Jesus? Do you accept them only in your head but not in your heart? Paul, Pastor David Jang, and countless other faith predecessors have all testified repeatedly: “The gospel is real.” Experiencing this reality in our lives, witnessing it to others, and helping them to be born again as God’s children—this is why the church exists and what every believer should confess.

Therefore, let us cling today to the words of Romans 1:2–7, meditating more deeply on the Incarnation of Jesus—fulfilled as God’s promise—and on His Cross and Resurrection—through which He conquered death. As Paul proclaimed, “I am called through the gospel,” may we also remember that we are “called for the gospel.” May we respond in obedience, receive the grace and peace God offers, and become holy vessels to share this gospel with all creation.

Wherever such people gather, that place is the true church. The church’s emblem is the Cross, the church’s life is the Resurrection, and the church’s mission is to “proclaim the gospel.” Let us praise the God who sought sinners through the Incarnation, saved them through the Cross, and led them into eternal life through the Resurrection. May we live today, and every day, as those who carry this gospel story forward.

Furthermore, as we continue to study Romans, may we grasp ever more profoundly why Paul so fervently confesses, “I am called for this gospel.” It is not merely Paul’s personal story; it is the story of every Christian. We are all “called because of the gospel.” Through this gospel, we have moved from being sinners to becoming righteous, from death to life. Let us be ever grateful for this calling and remain alert so that the gospel continues to act as a genuine power in our daily lives.

Such is the reflection on Romans 1:2–7, summarizing the gospel given as promise, the wonder of the Incarnation, and the completed power of the gospel through the Cross and Resurrection. As Pastor David Jang continually emphasizes in his sermons, we must clearly recognize that the gospel is “the promised act of God’s love” and “the power that gives life.” May we use our words and our very lives to testify to this gospel, becoming holy instruments that bring “obedience of faith” among those who have yet to believe, be they far-off Gentiles or our closest neighbors. May the grace and peace from God our Father and the Lord Jesus Christ overflow in all who hold fast to this gospel. Amen.

La Encarnación y la Cruz – Pastor David Jang


1. El evangelio prometido y el misterio de la Encarnación

Meditando en Romanos 1:2-7 según la enseñanza del pastor David Jang, podemos profundizar primero en lo que Pablo llama “el evangelio” y por qué este evangelio se manifiesta entre nosotros como “el cumplimiento de una promesa”. El pastor David Jang enfatiza, a través de este pasaje, que el evangelio no es teoría o ideología humana, ni un discurso personal de alguien, sino que proviene absolutamente de la promesa de Dios. En efecto, la declaración: “este evangelio, que él había prometido antes por sus profetas en las santas Escrituras” (Rom 1:2), encierra la sorprendente providencia de que Dios había planeado desde hace mucho tiempo, en la historia de la humanidad, que este evangelio fuera proclamado.

Debemos recordar que el evangelio no es una enseñanza “caída del cielo” de forma repentina y extraña, sino una promesa concreta referente a la persona llamada “Cristo”, que ha sido profetizada a lo largo de todo el Antiguo Testamento. En este sentido, la esencia del evangelio del que habla Pablo se resume en la declaración: “El Hijo de Dios vino en carne”. En Romanos 1:3, Pablo testifica: “acerca de su Hijo, que era del linaje de David según la carne”, proclamando que Jesucristo realmente vino a este mundo como un ser humano igual que nosotros. Todas las profecías de la Escritura apuntaban a este hecho. Dios, a lo largo de la historia, reveló Su providencia por medio de profetas y mensajeros, y la culminación final se manifestó en la “Encarnación” (Incarnation) de Jesucristo.

El pastor David Jang subraya aquí la afirmación de que “el cristianismo es la religión de los pecadores”. Esto se debe a que el anuncio de los Evangelios, según el cual Jesús no vino a llamar a justos sino a pecadores, está contenido directamente en el acontecimiento de la Encarnación. Jesús habitó en medio de la vida de los pecadores. La frase “que era del linaje de David según la carne” no se limita a un hecho meramente histórico o genealógico (el que Jesús descendiera de la dinastía de David), sino que comunica la verdad de que el Dios omnipotente realmente entró al mundo como humano.

La Encarnación es la característica y, a la vez, la paradoja más grande de la fe cristiana. Pablo describe esto en Filipenses 2:6-8 como “Kenosis”, es decir, el despojamiento voluntario. Declara con fuerza que Jesucristo, aunque era de condición divina y en igualdad con Dios, tomó forma de siervo y se hizo semejante a los hombres. Que Él sea verdadero Dios (Vere Deus) y verdadero hombre (Vere Homo) al mismo tiempo es la verdad sorprendente que constituye el fundamento decisivo del “evangelio” que creemos.

Pablo, en Romanos 1:3-4, resume de manera breve pero contundente esta kenosis y encarnación, y el resultado de estos hechos: la muerte y la resurrección de Jesucristo. Él vino como hombre, murió en la cruz y, por el Espíritu de santidad, resucitó de entre los muertos. Eso es lo que Pablo llama “Jesucristo, el Hijo de Dios” (Rom 1:4; en algunas versiones se traduce “fue declarado Hijo de Dios con poder”). Ante los ojos humanos, parecía morir como un pecador, pero para Dios fue reconocido como “el que vence la muerte”. Ese es el significado que encierra este versículo.

El evangelio señala este acontecimiento histórico y existencial. El mensaje que anuncian los cristianos es la historia de “Jesucristo, quien salva a los pecadores”, no una simple lección moral humana ni una filosofía abstracta. Los filósofos griegos en tiempos de Pablo se esforzaron toda la vida buscando la “verdad (logos)”, pero nunca pudieron alcanzarla con sus propias fuerzas. Sin embargo, el evangelio de Juan lo declara: “Y el Verbo se hizo carne, y habitó entre nosotros” (Jn 1:14). Es decir, la Verdad que tantos filósofos y sabios habían anhelado se hizo hombre y habitó en este mundo. Pablo, en Romanos 1, lo describe como “el Hijo de Dios que vino según la carne de David” y, al mismo tiempo, “resucitado de entre los muertos, declarado con poder Hijo de Dios”; demostrando así que Jesús fue, en la historia, un verdadero ser humano y, a la vez, el Hijo de Dios.

El pastor David Jang enseña que, cuando nos situamos ante este evangelio, llega a nosotros una “gracia” que va más allá de nuestro intelecto y razón. Es el amor incondicional de Dios (Unconditional Love) y un don completamente inmerecido (Surprising Gift). Cuando un pecador, que antes desconocía el evangelio, escucha este mensaje y se conmueve hasta las lágrimas al descubrir el amor de Cristo, quien se humilló por él, eso es gracia. Pablo experimentó precisamente eso. Antiguamente, persiguió a la iglesia y acosó de manera cruel a los cristianos, pero fue derribado por el amor de Jesucristo que lo encontró. En consecuencia, se convirtió inmediatamente en apóstol del evangelio, proclamándolo con gran fervor, fundando iglesias y dedicando toda su vida a difundir este “evangelio prometido”.

En definitiva, el evangelio es un “mensaje de salvación” y la “culminación de la historia”. Dios envió al Hijo prometido, Jesús, como ser humano, y Él, por su cruz y su resurrección, destruyó el pecado y la muerte. Los profetas habían anunciado este hecho, y se manifestó realmente ante nuestros ojos. Este es el evangelio, y así el evangelio transforma nuestra vida. Además, cualquiera que “tenga a Cristo como Señor en su corazón” (1 Pe 3:15) debe estar listo para responder a un mundo que pregunte acerca de este evangelio. Esta respuesta es precisamente nuestro “testimonio”, donde contamos el evangelio que hemos escuchado y al Cristo que hemos encontrado.

Cuando Pablo dice que “no tiene nada de qué gloriarse sino de la cruz y la resurrección”, está en la misma línea. Nuestra misión y evangelización no son escenarios para ostentar nuestras ideas o conocimientos. Solo se trata de testimoniar el amor de la cruz que salvó a un pecador como yo y el poder de la resurrección que me llamó a una nueva vida. Si alguien pregunta acerca del evangelio, nuestro deber es contar cómo Cristo entró en nuestra vida, cómo nos transformó y cómo, gracias a Él, tenemos esperanza eterna. Del mismo modo, cuando Pablo comienza su epístola, abre el prólogo afirmando: “Yo he sido llamado para el evangelio”; y a continuación testifica qué es este evangelio y quién es él en dicho evangelio.

En conclusión, el “evangelio” no es una teoría ni una fábula que se opone al mundo, sino un hecho histórico que los profetas de Dios anunciaron desde antiguo y que se cumplió en Jesucristo. Además, el evangelio es la “historia de amor” mediante la cual el Dios absolutamente santo vino a buscar personalmente a pecadores como nosotros y a salvarnos. El pastor David Jang enfatiza que este amor encarnado, el hecho de que “el Hijo de Dios vino a habitar entre nosotros”, es el núcleo mismo del cristianismo. Gracias a esta venida, somos liberados de las cadenas del pecado y alcanzamos una nueva esperanza y vida.

Al recibir este evangelio, nuestra actitud necesariamente ha de ser “creer y obedecer”. Este es el sentido de la frase “para que obedecieran a la fe entre todos los gentiles” (Rom 1:5). Es decir, aquellos que antes estaban fuera de la alianza salvadora, ahora, por la gracia de Dios, han escuchado el evangelio y experimentado su poder. Y una vez que creen y obedecen el evangelio, no tienen más remedio que vivir de una manera completamente diferente a su antiguo pasado. Antes estaban atrapados en hábitos pecaminosos, pero, al recibir el perdón de pecados por la cruz de Jesucristo y ser investidos de la vida nueva que viene con la resurrección, comienzan una nueva existencia que glorifica a Dios.

Pablo se dirige a los creyentes de la iglesia en Roma como “todos los que estáis en Roma, amados de Dios, llamados a ser santos” (Rom 1:7). Es a causa del poder del evangelio que puede llamarlos así. Dentro de la inmensa civilización del Imperio Romano, los cristianos chocaban con la ideología dominante y con el politeísmo reinante, pero, aferrándose al valor del evangelio, lo proclamaban con valentía. Como resultado, aunque ante los ojos humanos solo eran un pequeño grupo insignificante, la comunidad eclesial ha transformado la historia. El motivo por el que Pablo, a lo largo de toda la epístola a los Romanos, insiste repetidamente en la fuerza y el significado del evangelio, así como en la vida transformada por él, es precisamente este.

La Encarnación es un “misterio inmenso” según el cual el Dios que es “Palabra” se hizo hombre, y, al mismo tiempo, para nosotros representa una “luz” que irrumpe en la desesperación. Que Aquel que es la Verdad perfecta y la Luz eterna viniera de manera personal a un mundo sumido en el pecado y la oscuridad es un anuncio de esperanza en sí mismo. Yendo más allá del mero “pensamiento y filosofía humana” que fácilmente pueden quedarse en la teoría, Dios mismo se hace una “Verdad personal” a la que puedo encontrar y experimentar. Esto es lo grandioso de la Encarnación. A partir de este hecho, el evangelio deja de ser meramente un rumor que resuena en nuestros oídos para convertirse en un “mensaje con poder de vida” que penetra en nuestro corazón.

Por otra parte, el acontecimiento de la Encarnación nos lanza el mensaje de una “invitación a la vida santa”. Que Jesús tomara nuestro mismo cuerpo no implica solo que Él asumiera temporalmente la forma humana para salvarnos, sino que también significa que nos abrió el camino para que pudiéramos vivir con la misma naturaleza santa y el carácter de Cristo. Cuando Pablo llama a los creyentes “todos los llamados a ser santos” (Rom 1:7), eso implica “aquellos que siguen la senda que recorrió Jesucristo”. Si examinamos a los personajes de la Biblia, vemos que no eran personas sin pecado o perfectas. Sin embargo, dentro del plan salvífico de Dios, recibieron la gracia de Cristo y, al imitar la humildad, el sacrificio y el poder de la resurrección que Jesús demostró, anduvieron el camino de la vida nueva. Ese es el verdadero significado de “santo”.

Por consiguiente, lo verdaderamente importante es que no nos quedemos solo en un conocimiento intelectual de “Jesucristo que vino en carne” y su cruz, sino que manifestemos en nuestra vida su humillación y su sacrificio. Esto es algo que el pastor David Jang subraya constantemente en sus predicaciones. Aunque uno permanezca en la iglesia, si no encarna en su existencia el sentido real de la Encarnación, de la Cruz y de la Resurrección de Jesús, al final se queda en un acto religioso que no pasa de ser “conocimiento en la cabeza”. El verdadero testimonio de un cristiano no es una teoría, sino un “Yo conocí así a Jesús. Experimenté de forma real cómo mi pecado y mi muerte fueron resueltos en Su cruz y resurrección”.

A veces nos hallamos cansados y desesperanzados viviendo en el mundo. La injusticia de la sociedad humana, el sufrimiento, la enfermedad y la muerte han existido en todas las épocas. Pero cuando miramos a “Jesucristo, del linaje de David”, en Su Encarnación encontramos la certeza de que “¡Dios no nos ha abandonado de verdad!”. Y en su crucifixión y resurrección descubrimos “la pasión santa de Dios por sostenernos hasta el fin”. Cuando Pablo menciona la “gracia y paz” (Rom 1:7) y afirma que dicha gracia brota del amor, se refiere a que “aunque sea débil y esté lleno de pecado, nunca se rompe la determinación de Dios de no abandonarme”. Y esto se ha hecho más claro a través de la Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesucristo.

Una comprensión adecuada de la Encarnación conduce a una “correcta comprensión del evangelio”. Si solo vemos a Jesús como Dios, pasamos por alto que padeció el dolor y las tentaciones humanas. Si lo vemos únicamente como hombre, perdemos de vista por qué debemos adorarlo y por qué Él es el Señor de la vida eterna. Pablo, en Romanos 1:3-4, nos muestra a Jesús como verdadero hombre y verdadero Dios de modo simultáneo, estableciendo la estructura fundamental de la cristología cristiana. Jesús es, por una parte, verdadero hombre que vino según el linaje de David, pero, por otra parte, el Hijo de Dios declarado con poder al resucitar de entre los muertos. Cuando estos dos pilares permanecen firmes, el evangelio se comprende correctamente y puede ser anunciado fielmente.

Por tanto, el mensaje esencial que encontramos en Romanos 1:2-7 se puede resumir en dos puntos: primero, que el Cristo prometido vino según el plan anunciado, y segundo, que al “tomar nuestra carne” abrió el camino de la vida para nosotros, pecadores. Durante el cumplimiento de esta promesa, toda la historia de Israel, las profecías y las advertencias de los profetas del Antiguo Testamento, así como las esperanzas que se mantuvieron, eran preparación para la “Encarnación de Cristo”. Incluso la construcción de las vías romanas, que facilitaron la difusión del evangelio, puede considerarse parte del plan de Dios. Todo esto converge en el hecho de que “el Hijo de Dios, Jesucristo”, vino realmente en la historia, y en que a quienes lo creen y lo siguen “les sobreviene la gracia y la paz”.


2. El poder del evangelio consumado en la Cruz y la Resurrección

Cuando Pablo proclama en Romanos 1:4: “y que fue declarado Hijo de Dios con poder, según el Espíritu de santidad, por la resurrección de entre los muertos”, aquí aparece claramente el segundo pilar esencial del evangelio: la “Cruz y la Resurrección”. Tal como el pastor David Jang suele subrayar en sus predicaciones, el evangelio no termina simplemente con “Jesús vino”. Si Jesucristo no hubiera vivido su pasión, muerte en la cruz y resurrección, el evangelio no sería completo.

La Encarnación es “Dios con nosotros”, la Cruz es “Dios muriendo por nosotros” y la Resurrección es “Ese Dios que murió por nosotros, resucitó”. Pablo explica que, mediante el hecho de la Resurrección, Jesús fue pública (con poder) y definitivamente reconocido como “Hijo de Dios”. Puesto que el pecado y la muerte —los mayores problemas de la humanidad— fueron completamente aniquilados por la Resurrección de Jesús, quienes creen en Cristo reciben en Él una “vida nueva”.

Pablo, en 1 Corintios 15, afirma que “si no hay resurrección, nuestra fe es vana y la predicación del evangelio también es vana” (1 Co 15:14 y ss.). Solo con el amor de la Cruz, el evangelio aún no estaría culminado; era imprescindible la Resurrección para vencer la muerte, “paga del pecado”. Jesús murió realmente en la historia, su cuerpo fue colocado en una tumba, pero “no era posible que la muerte lo retuviera” (Hch 2:24). Por tanto, la Resurrección de Jesucristo es el acontecimiento que “confirma” definitivamente su identidad como “Hijo de Dios”.

Creer en el evangelio significa aceptar que la Cruz y la Resurrección son “para mí”. “Ese amor me salvó, y esa resurrección me concedió la esperanza eterna”. El evangelio se convierte en mi “vida” cuando lo experimento de forma personal. El pastor David Jang llama a este punto “confesión personal” y destaca que “la misión es una autodefensa, un testimonio personal y una confesión de uno mismo”. Dicho de otro modo, comienza la misión cuando reconozco que soy pecador, que la cruz de Jesucristo perdonó mi pecado y que su resurrección me condujo a una vida nueva.

El mismo Pablo vivió esta verdad de manera radical. Después de su encuentro con Jesús en el camino a Damasco, dedicó su vida entera a proclamar el evangelio. El “Señor” que él conoció no era un dios lejano que miraba al ser humano desde las alturas, sino uno que había sido crucificado y muerto. Y el “Señor” que él proclamaba no era un cadáver confinado en la tumba, sino aquel que había vencido la muerte y resucitado. Por eso, en Romanos 1:4, Pablo describe a Jesús como “resucitado de los muertos y declarado Hijo de Dios con poder”, y lo llama con el nombre más pleno: “nuestro Señor Jesucristo”. Jesús es nuestro Señor, el dueño de nuestra vida, y a la vez es el Cristo anunciado en el Antiguo Testamento.

En este punto, el pastor David Jang realza el mensaje que nos transmite el “Jesús que fue exaltado porque se humilló a sí mismo” a la iglesia y a los creyentes. En el mundo, con frecuencia, el éxito se mide por el estatus o el poder, pero Jesús, en sentido inverso, se rebajó totalmente (kenosis) hasta sufrir la forma más trágica de ejecución: la cruz. Sin embargo, a través de la Resurrección y la exaltación por parte de Dios Padre (Flp 2:9 y ss.), comprendemos que Jesús es, en realidad, el verdadero “vencedor”. Su victoria es la “victoria del amor” y la “victoria del sacrificio”. Por ende, la vida cristiana consiste en seguir ese mismo camino de Jesús.

Cuando Pablo confiesa: “por medio de Él recibimos la gracia y el apostolado” (Rom 1:5), está en la misma línea. Pablo quedó completamente transformado gracias a la cruz y la resurrección de Jesús, y fue enviado como apóstol para anunciar el evangelio. Al respecto, declaró que no importaban las cárceles, los azotes o incluso la muerte, pues había experimentado profundamente el poder del evangelio y había apostado su vida a ello.

El evangelio tiene un “poder que trasciende la muerte”, algo que ningún poder del mundo puede ofrecer. El ser humano, ante la muerte, es impotente, pero como Cristo, “las primicias de la Resurrección”, rompió las cadenas de la muerte, quienes están en Él ya no temen morir (1 Co 15:20 y ss.). Por esto Pablo proclama que “no se avergüenza del evangelio” (Rom 1:16), pues sabe que es “poder de Dios para salvación a todo aquel que cree”. El pastor David Jang señala que, si los creyentes no anuncian el evangelio con convicción, es porque “no han experimentado con claridad el poder de la cruz y la resurrección”, e insta a que vayamos cada día ante el corazón del evangelio: la cruz y la resurrección.

Asimismo, como expresa la frase “para que obedecieran a la fe” (Rom 1:5), creer en el evangelio desemboca en obediencia. Si de verdad creo en la cruz y la resurrección de Jesús, ya no puedo vivir más solo para mí. Puesto que fue Él quien me salvó y me concedió la nueva vida, mi pensar, mi hablar y mis actos deben estar sometidos a Su voluntad. Visto con ojos mundanos, despojarse de los deseos y ambiciones personales es una gran dificultad. Pero quien cree genuinamente en la cruz y la resurrección, confía su vida en manos de Jesús, y esa fe naturalmente produce obediencia.

Pablo llama a los creyentes de Roma “a todos los que estáis en Roma, amados de Dios, llamados a ser santos” (Rom 1:7) y, acto seguido, les desea “gracia y paz de Dios nuestro Padre y del Señor Jesucristo”. Aquí es notable la expresión “Dios nuestro Padre”. Antiguamente, resultaba casi sacrílego llamar a Dios “Padre”. Sin embargo, a causa de la cruz y la resurrección, así como de la enseñanza de Jesús: “Vosotros, pues, oraréis así: Padre nuestro que estás en los cielos…” (Mt 6:9), ahora podemos dirigirnos a Él como Padre. Puesto que hemos sido justificados y santificados (llamados a ser santos) por Jesucristo, Dios es nuestro Padre y nosotros sus hijos.

“Gracia y paz” son el don espiritual que reciben quienes han sido llamados como hijos. La paz (shalom) ha sido, desde el Antiguo Testamento, el bien supremo anhelado por el pueblo de Dios. Y Pablo aclara el modo en que es posible alcanzar esa paz: solo cuando precede la “gracia” otorgada por Jesucristo. El pecador no puede crear la paz por sí mismo. La seguridad que brinda la abundancia económica o el poder no dura mucho. Sin embargo, al ingresar en la gracia de la cruz y la resurrección de Jesucristo, el alma experimenta la verdadera paz que libera de la culpa y del temor a la muerte. De aquí que Pablo una ambos conceptos y anuncie “gracia y paz” de manera inseparable.

El pastor David Jang enseña en sus sermones que la iglesia no es simplemente un “pasatiempo religioso para nosotros” ni un “club de reunión”, sino la “comunidad de la cruz y de la resurrección”. Para que en la iglesia realmente se comparta la genuina gracia y la auténtica paz, sus miembros deben creer en la muerte y resurrección de Jesucristo y vivir sometidos a Él. Cuando la congregación cree que fue crucificada con Cristo y que participa de su vida resucitada, brotan naturalmente el perdón y el amor mutuo, el servicio y la entrega. Sin la base firme de esa fe, una comunidad llamada “iglesia” puede caer fácilmente en rivalidades y conflictos internos, como cualquier otra organización secular.

En definitiva, la “plenitud del evangelio” es la victoria lograda por la cruz y la resurrección, y, cuando tal victoria se hace presente en nuestras vidas y en la comunidad, nos convertimos en la verdadera iglesia. Del mismo modo que Pablo declara: “nuestro Señor Jesucristo” y sitúa toda su identidad en ese nombre, el creyente afirma: “Jesús es el centro de mi vida”. Si Él, a través de su amor y sacrificio, nos dio la vida, a nosotros nos corresponde optar por el “camino de la humildad y del sacrificio” para servir a nuestro prójimo y sanar el mundo. Este es el camino de la cruz y, también, el de la vida nueva en la resurrección.

Vivir como discípulo de Jesús implica caminar en la prolongación de la cruz y la resurrección, “negarnos a nosotros mismos y seguir al Señor” (Mt 16:24). Esto conlleva renunciar a nuestra soberbia y voluntad egoísta para someternos a la voluntad divina. Y, precisamente entonces, experimentamos la realidad de lo que Jesús dijo: “Mi yugo es fácil y ligera mi carga” (Mt 11:30). Aunque parezca un sendero angosto y difícil, la libertad y la dicha verdaderas brotan en la obediencia a este evangelio.

El propósito esencial que Pablo tenía al comienzo de la epístola era muy claro: “El evangelio prometido en Jesucristo, anunciado desde antiguo en la historia del Antiguo Testamento, se ha cumplido por medio de la Encarnación, la Cruz y la Resurrección. A causa de este evangelio he sido llamado apóstol, y vosotros habéis oído este evangelio, así que ahora todos participemos de la gracia y la paz. Y ofrezcamos la fe y la obediencia dignas de ese evangelio”. Ese es el saludo ferviente de Pablo en Romanos 1:2-7 y, al mismo tiempo, la misión de la iglesia.

El pastor David Jang también resalta esta misma idea: debemos proclamar el evangelio en su totalidad: su “venida (Encarnación)”, su “muerte (Cruz)” y su “resurrección”. No basta con anunciar un único aspecto ni creer solo en una parte; no podemos enfatizar únicamente uno de estos elementos. Tenemos que testificar claramente que Jesucristo vino a la tierra, murió en la cruz y resucitó para victoria, que es el Hijo de Dios. Esto es el evangelio completo y la Buena Noticia que nos salva.

Incluso hoy el mundo sigue presentando múltiples voces. Algunos sostienen que la razón y el conocimiento humano son suficientes; otros afirman que el placer y la abundancia material son la meta de la vida. Pero en realidad, no hay otro medio para tratar el problema fundamental del hombre: el pecado y la muerte. Solo en la cruz y en la resurrección se halla la solución. Hay quienes desprecian el cristianismo llamándolo “la religión de los pecadores”. Sin embargo, precisamente esa expresión muestra la esencia del evangelio. Al igual que Jesús dijo: “No he venido a llamar a justos, sino a pecadores” (Mt 9:13), el cristianismo es una religión para pecadores. Y al reconocer que los pecadores somos “todos nosotros”, el evangelio se convierte en la más hermosa y esperanzadora noticia.

La epístola a los Romanos de Pablo, considerada la “gran carta magna del evangelio”, desarrolla sistemáticamente este mensaje de esperanza. Desde su introducción, Pablo proclama: “El evangelio me transformó, y ahora vosotros sois llamados por este mismo evangelio”. De la misma forma que Pablo, quien persiguió la iglesia, pasó a fundarla como apóstol, el amor de Dios puede cambiar a cualquier pecador. Y ese amor encuentra su poder en la cruz y la resurrección.

En conclusión, Romanos 1:2-7 revela la esencia del evangelio de manera breve y firme. El evangelio no es filosofía humana, sino la promesa de Dios; y esta promesa se cumple por la Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesús. Él se humilló asumiendo la auténtica humanidad, venció la muerte y fue reconocido como Hijo de Dios. A quienes creen en Él y le obedecen, les sobrevienen la gracia y la paz, así como una nueva identidad (santos, es decir, apartados para Dios) y una misión. Así como Pablo se definió a sí mismo como “siervo llamado para el evangelio”, nosotros también, al haber oído el evangelio y haber sido transformados, nos convertimos en instrumentos para anunciarlo al mundo.

El pastor David Jang añade a toda esta enseñanza el mensaje de que “el evangelio es amor”. La Encarnación, la Cruz y la Resurrección de Jesús no pueden entenderse sin el amor de Dios por los pecadores. En definitiva, el evangelio es el testimonio más claro de “tanto amó Dios al mundo que dio a su Hijo unigénito”, y es el gozo de la salvación que se ha hecho efectivo para nosotros a través de la cruz y la resurrección del Hijo. Quienes reciben este evangelio, necesariamente, darán “frutos de obediencia” movidos por ese gozo y gratitud. Y este estilo de vida es, precisamente, la “vida evangélica”.

Por tanto, debemos recordar esencialmente dos puntos: primero, el evangelio se basa en algo que ya fue prometido y se hizo realidad en la historia mediante la Encarnación de Jesucristo; y segundo, se consuma con la Cruz y la Resurrección, cuyo poder nos libera del pecado y la muerte, llevándonos a la verdadera paz. El evangelio que Pablo anuncia de principio a fin se refiere a la “obra salvadora eterna del Hijo de Dios, Jesucristo”, un mensaje dotado de poder para transformar nuestra vida y el mundo.

El saludo de Pablo en la introducción de Romanos no es un simple formalismo epistolar. Es una bendición para todos los santos y, a la vez, una exhortación: “Cree el evangelio y recibe la gracia y la paz. Y vive conforme al llamado que has recibido para anunciar el evangelio”. Esto es lo que el pastor David Jang destaca repetidamente en sus predicaciones. No podemos conformarnos con oír el evangelio e incluso entender su verdad. Debemos permitir que el evangelio obre realmente en nosotros, recordando día a día la cruz de Jesús y viviendo el poder de su resurrección en cada ámbito de nuestra existencia. Solo así la iglesia será una comunidad verdaderamente evangélica, y cada cristiano vivirá a la altura de su llamamiento como “santo”.

Al final, nunca debemos dejar de confesar: “Jesús es el Cristo”. Esta confesión integra a la vez su venida (Encarnación), su muerte (Cruz) y su resurrección. Pablo lo confirma a los cristianos en Roma diciendo: “A vosotros también os pertenece el llamado de Jesucristo” (Rom 1:6). La iglesia, siendo un conjunto de personas llamadas a ser “de Jesucristo”, sale al mundo para predicar el evangelio “por amor a su nombre” (Rom 1:5). Esa es la razón por la que vivimos como santos y la misión más importante que el evangelio nos ha confiado.

Ojalá que todos los que mediten Romanos 1:2-7 puedan grabar en lo profundo de su corazón la gracia de la Encarnación (“Jesucristo vino en carne como uno de nosotros”) y el poder de la salvación (“al resucitar de los muertos fue declarado Hijo de Dios”). De este modo, que cada uno sea libre del yugo del pecado, reciba la auténtica libertad y gozo en Cristo y permanezca en la gracia de la obediencia. Y a través de esta vida evangélica, ojalá crezcamos en amor y servicio mutuo, mostrando la luz del Señor al mundo.

Esa es precisamente la finalidad que persigue el pastor David Jang en sus predicaciones y ministerio. Todo cristiano, en definitiva, ha de encarnar en su vida la persona y la obra de Jesucristo, desde su Encarnación hasta su Cruz y Resurrección. Entonces experimentaremos lo que significa ese saludo de Pablo: “gracia y paz”. Así, “los pecadores” se convierten en “santos” y “la desesperanza” se torna en “esperanza”, que es la esencia del evangelio y el verdadero significado de la frase “el cristianismo es la religión de los pecadores”.

Al fin y al cabo, el itinerario del evangelio es la respuesta de cada uno al llamado de Dios. ¿De qué manera recibes la cruz y la resurrección de Jesús? ¿Lo sabes solo de manera intelectual o realmente lo has abrazado en tu corazón? Pablo, el pastor David Jang y multitud de creyentes a lo largo de la historia testifican una y otra vez: “El evangelio es real”. Experimentar esa realidad y compartirla con otros para que también ellos nazcan de nuevo como hijos de Dios es el sentido de la existencia de la iglesia y la confesión del creyente.

Aferrémonos, pues, hoy a esta Palabra y reflexionemos aún más sobre la Encarnación de Jesús, “la promesa que se ha cumplido”, y sobre la Cruz y la Resurrección de Jesús, “que venció a la muerte”. Así como Pablo proclamó que había sido “llamado por el evangelio”, recordemos también nosotros que somos llamados “para” el evangelio. Respondamos con obediencia a este llamado, gocemos la gracia y la paz que Dios nos ofrece, y seamos un canal santo para difundir el evangelio en todo lugar.

Allí donde la gente vive de este modo, esa es la verdadera iglesia. La señal de la iglesia es la cruz; su vida es la resurrección; y su misión es “predicar el evangelio”. Alabamos a Dios, que se acercó a los pecadores por medio de la Encarnación, los salvó en la cruz y los condujo a la vida eterna con la resurrección. Que continuemos viviendo hoy esta historia del evangelio.

Mientras seguimos estudiando Romanos, deseamos comprender todavía mejor la profunda razón de Pablo para exclamar: “He sido llamado para este evangelio”. Aquello no se limita a Pablo, sino que todo creyente es “llamado por causa del evangelio”, y por este evangelio hemos sido trasladados de la condición de pecadores a justos, de la muerte a la vida. Demos gracias por esta vocación y mantengámonos despiertos para que, en nuestro día a día, el evangelio actúe con poder real.

Con esto concluye nuestra reflexión sobre Romanos 1:2-7, donde hemos reunido las enseñanzas acerca del evangelio prometido y el misterio de la Encarnación, así como el poder del evangelio consumado en la Cruz y la Resurrección. Tal como subraya constantemente el pastor David Jang en múltiples sermones, el evangelio es para nosotros un “acontecimiento de amor prometido” y un “poder que da vida”. Que sepamos proclamarlo con nuestras palabras y con nuestra vida, y que seamos instrumentos santos que lleven a muchos, tanto de entre los gentiles como entre nuestros más cercanos, a “creer y obedecer”. Oramos para que la gracia y la paz de Dios Padre y del Señor Jesucristo colmen abundantemente a todos aquellos que se aferren a este evangelio.

성육신과 십자가 – 장재형목사

1. 약속으로 주어진 복음과 성육신의 신비

장재형(장다윗)목사가 강의한 로마서 1장 2~7절을 묵상하며, 우리는 먼저 바울이 전하는 복음이 무엇인지, 그리고 그 복음이 왜 우리 가운데 ‘약속의 성취’로 나타난 것인지를 깊이 살펴볼 수 있다. 장재형 목사는 이 말씀을 통해, 복음이 결코 인간의 이론이나 사상, 혹은 어느 개인의 사설이 아니라 철저히 하나님의 약속에서 비롯된 것임을 강조한다. 곧 “이 복음은 하나님이 선지자들을 통하여 그의 아들에 관하여 성경에 미리 약속하신 것이라”(롬 1:2)라는 말씀 안에는, 하나님이 인류 역사 속에서 이미 오래전부터 이 복음이 선포될 것을 계획하셨다는 놀라운 섭리가 담겨 있다.

우리는 복음이 ‘하늘에서 뚝 떨어진’ 낯선 가르침이 아니라, 구약시대를 통틀어 계속해서 예언되어 온 “그리스도”라는 분에 대한 구체적인 약속임을 기억해야 한다. 이때 바울이 말하는 복음의 핵심은 ‘하나님의 아들이 육신으로 오셨다’는 선언으로 정리된다. 바울은 로마서 1장 3절에서 “그의 아들에 관하여 말하면 육신으로는 다윗의 혈통에서 나셨고”라고 증언하며, 예수 그리스도가 정말로 우리와 똑같은 인간으로 이 땅에 오셨음을 선포한다. 성경의 예언은 모두 이 사실을 향하고 있었다. 하나님은 역사 속에서 선지자들과 예언자들을 통해 당신의 섭리를 때마다 드러내셨고, 그 최종적 완성이 예수 그리스도의 ‘성육신(Incarnation)’으로 나타난 것이다.

장재형 목사는 여기서 ‘기독교는 죄인의 종교’라는 사실을 다시금 부각시킨다. 예수님이 의인을 부르러 오신 것이 아니라 죄인을 찾아오셨다는 복음서의 선포가, 바로 이 성육신 사건에 담겨 있기 때문이다. 예수님은 죄인들의 삶 한가운데 거하셨다. “육신으로는 다윗의 혈통에서 나셨다”는 구절은 그저 예수께서 다윗 왕조의 후손이라는 역사적·계보적 사실을 언급하는 것이 아니라, 전능하신 하나님이 진짜 인간으로 세상에 들어오셨음을 알리는 상징적 표현이다.

이 성육신 사건은 그리스도교 신앙의 가장 큰 특징이자 역설이다. 바울은 빌립보서 2장 6~8절에서 이를 ‘케노시스(Kenosis)’, 곧 자기를 비우심이라 표현하고, 예수 그리스도께서 본래 하나님과 동등되신 분임에도 불구하고 종의 형체를 취하시고 사람과 같이 되셨음을 강력하게 선언한다. 참 하나님이신 그분이 동시에 참 인간이 되셨다는(“참 하나님과 참 인간”, Vere Deus & Vere Homo) 이 놀라운 진리는, 그리스도인이 믿는 ‘복음’의 결정적 근거다.

바울은 로마서 1장 3~4절에서 바로 이 케노시스와 성육신, 그리고 그 결과로 나타난 예수 그리스도의 죽음과 부활을 짧지만 강력하게 요약해 놓았다. 예수님이 인간으로 오셔서 십자가에 죽으셨고, 성결의 영으로 죽은 자 가운데서 다시 살아나셨다. 이것이 곧 바울이 말하는 ‘하나님의 아들로 인정되신 예수 그리스도’이다(롬 1:4, 개역한글에는 “선포되셨으니”를 “인정되셨으니”라 표현). 사람이 보기에는 죄인의 모습으로 죽음을 맞이한 것 같았지만, 하나님이 보시기에는 ‘죽음을 이기는 자’로 인정하셨다는 뜻이 여기에 담겨 있다.

복음은 곧 이 역사적·실존적 사건을 가리킨다. 그리스도인이 전하는 메시지는 “죄인을 살리시는 예수 그리스도”에 대한 이야기이지, 인간의 도덕적 교훈이나 추상적 철학이 아니다. 바울 시대의 헬라 철학자들은 ‘진리(로고스)’를 찾기 위해 평생을 투자했지만, 결국 ‘사람의 힘’만으로는 그 로고스에 이를 수 없었다. 그러나 요한복음 1장은 선언한다. “말씀이 육신이 되어 우리 가운데 거하셨다”(요 1:14). 곧 모든 철학자와 현자들이 그토록 갈구했던 진리가, 실제로 사람이 되어 이 땅에 거하셨다는 것이다. 바울은 로마서 1장에서 이를 가리켜 “다윗의 혈통으로 오신” 하나님의 아들이라 부르며, 동시에 “죽은 자 가운데서 부활하사 능력으로 하나님의 아들로 선포되셨다”고 말함으로써, 예수님이 역사 속에서 진정한 인간이 되셨고 동시에 하나님의 아들임을 분명히 증거한다.

장재형 목사는 우리가 이 복음 앞에 서게 될 때, 우리의 지성과 이성을 넘어선 “은혜”가 임한다고 가르친다. 이는 곧 하나님의 무조건적인 사랑(Unconditional Love)과 전적인 선물(Surprising Gift)이다. 복음을 모르고 살던 죄인이 이 메시지를 듣고 나를 위해 낮아지신 그리스도의 사랑에 눈물 흘릴 때, 그게 바로 은혜다. 바울이 경험한 것도 이것이다. 과거 그는 ‘교회를 박해하고, 그리스도인을 잔인하게 핍박하던 죄인’이었음에도 불구하고, 그를 찾아온 예수 그리스도의 사랑에 완전히 거꾸러졌다. 그가 곧장 복음의 사도가 되어, 가장 극렬하게 복음을 외치고, 교회를 세우며, 자신의 모든 생애를 이 ‘약속의 복음’을 전하는 데 바친 것이다.

결국 복음은 ‘구원의 메시지’이자 ‘역사의 완성’이다. 하나님이 보내주신 약속의 아들, 예수님이 인간으로 오셨고, 그분이 십자가와 부활로 죄와 죽음을 깨뜨려버리셨다. 이 사실이 이미 선지자들을 통해 약속되었고, 실제로 우리 눈앞에 드러났다. 이것이 복음이며, 그렇기에 복음이 우리 삶을 뒤바꾼다. 또한, “너희 마음에 그리스도를 주로 삼아”(벧전 3:15) 살아가는 사람이라면, 반드시 이 복음에 관해 묻는 세상에 대답할 것을 준비해야 한다. 그 대답이 곧 ‘간증’이며, ‘내가 들은 복음, 내가 만난 그리스도’를 그대로 전하는 것이다.

바울이 “내가 십자가와 부활밖에는 자랑할 것이 없다”고 말한 것도 같은 맥락이다. 우리의 선교와 전도는 내 생각, 내 지식을 뽐내는 장이 아니다. 오직 ‘나 같은 죄인을 살리신 그 십자가의 사랑’과 ‘나를 새 생명으로 불러 일으키신 부활의 권능’을 증언하는 것이다. 복음에 대해 누군가 묻거든, 우리는 그리스도가 어떻게 내 삶에 들어오셨는지, 어떻게 나를 변화시키셨는지, 그리고 어떻게 나로 하여금 영원한 소망을 품게 하셨는지 증거하면 된다. 바울 역시 자신의 편지를 시작할 때, “나는 복음을 위해 부름받은 사람”이라는 고백으로 서문을 열고, 그 복음이 무엇인지, 그리고 그 복음 안에서 자신이 누구인지 증언했다.

결국 ‘복음’은 세상과 대적하는 신비한 이론이나 우화가 아니라, 하나님의 선지자들이 오래전부터 예언해 왔고 예수 그리스도 안에서 성취된 실제적 사건이다. 또 복음은 한없이 거룩하신 하나님이 죄인인 우리를 직접 찾아오셔서 구원하시려는 ‘사랑의 이야기’이다. 장재형 목사는 이 성육신의 사랑이야기를 통해, “하나님의 아들이 직접 우리 안에 들어오셨다”는 것이야말로 기독교의 핵심이라고 강조한다. 그분이 들어오셨기에, 우리가 죄의 사슬에서 풀려나고, 새로운 소망과 생명을 얻게 되었기 때문이다.

이제 이 복음이 주어졌을 때, 우리의 태도는 자연스레 “믿고 순종함”으로 이어져야 한다. 이것이 바울이 말하는 “이방인 중에서 믿어 순종하게 한다”(롬 1:5)는 구절의 의미다. 곧 과거에는 전혀 구원의 언약 밖에 있었던 자들이, 이제 하나님의 은혜로 말미암아 복음을 듣고, 그 복음의 능력을 경험하게 된 것이다. 그리고 이 복음 안에서 “믿어 순종”하게 된 그들은, 과거와는 전혀 다른 삶을 살 수밖에 없다. 죄의 습관에 사로잡혀 살았으나, 예수 그리스도의 십자가로 죄사함을 받고, 부활로 주어진 생명의 능력에 힘입어, 하나님께 영광 돌리는 새로운 인생을 시작한다.

바울이 로마 교회 성도들에게 “성도로 부르심을 받은 모든 자”(롬 1:7)라고 호칭할 수 있었던 것도, 바로 이 복음의 능력 때문이다. 로마 제국이라는 거대한 문명 속에서, 그리스도인들은 세상의 지배 이념이나 다신교적(多神敎的) 풍조와 충돌했지만, 오히려 복음의 가치를 붙들고 담대히 복음을 전했다. 그 결과로, 인간적 눈으로 보면 보잘것없는 소수 집단에 불과했던 교회 공동체가 역사를 움직여 왔다. 바울이 로마서 전체에서 복음의 위력과 의의, 그리고 그 복음에 의해 변화된 삶을 반복하여 전하는 이유도 여기에 있다.

성육신은 “말씀이신 하나님”이 사람이 되셨다는 엄청난 신비이며, 동시에 우리에게는 “절망을 뚫고 들어온 광명”이다. 완전한 진리이자 영원한 빛이신 하나님이, 죄와 어둠에 사로잡힌 인간 가운데 친히 들어오셨다는 것은, 그 자체로 소망의 선언이다. 자칫 머리로만 그칠 수도 있는 ‘인간의 사상과 철학’을 넘어, 실제로 내가 만나고 체험할 수 있는 ‘인격적 진리’가 되신 것이다. 이것이 성육신의 위대함이다. 여기서부터 복음은 단지 귀에 들려오는 소문이 아니라, 가슴을 파고드는 ‘생명력 있는 메시지’가 된다.

한편, 이 성육신 사건은 우리에게 “거룩한 삶으로의 초대”라는 메시지를 던진다. 예수께서 우리와 동일한 몸을 입으셨다는 것은, 그저 우리를 구원하기 위해 한시적으로 인간의 옷을 빌려 입으신 게 아니라, 우리에게도 그리스도를 닮은 거룩한 인격과 삶을 살 수 있는 길을 열어 놓으셨음을 의미한다. 바울이 “성도로 부르심을 받은 모든 자”(롬 1:7)라고 칭할 때, 이는 곧 “예수 그리스도가 걸어가신 길을 따르는 자들”이라는 뜻이다. 성경의 인물들을 보면, 그들은 결코 죄가 없거나 완벽한 사람들이 아니었다. 그러나 그들은 하나님의 구속사 속에서 그리스도의 은혜를 덧입었고, 예수님이 보여주신 그 낮아짐과 희생, 그리고 부활의 능력을 본받아, 새 생명의 길로 걸어갔다. 이것이 ‘성도’의 본질이다.

결국 소중한 것은, ‘성육신을 통해 역사에 오신 예수 그리스도’를 지적으로만 알고 있는 수준에서 끝나지 않고, 그분의 자기 비하와 희생을 ‘삶’으로 드러내는 것이다. 장재형 목사가 반복해서 설교에서 강조하는 점도 바로 이것이다. 교회 안에 머무는 사람이라 해도, 예수의 성육신과 십자가, 그리고 부활의 실제적 의미를 삶으로 체화하지 않는다면, 그것은 여전히 ‘머리 지식’에서 머무는 종교적 행위일 뿐이다. 참된 그리스도인의 복음 증언은 이론이 아니라, “내가 예수님을 이렇게 만났다. 내 죄와 죽음이 그분의 십자가와 부활 안에서 어떻게 해결되었는지 실제로 경험했다.”라는 간증이어야 한다.

우리는 세상에 살며 때로 지치고 절망할 때가 있다. 인간 사회의 불의와 고난, 질병과 죽음은 어느 시대든 존재해 왔다. 그러나‘다윗의 혈통으로 오신 예수 그리스도’를 바라보면, 그분의 성육신 안에서 “하나님이 정말 우리를 버리지 않으셨구나!”라는 사랑의 확증을 얻는다. 그분이 십자가에 달리시고 부활하신 사건 안에서, “끝까지 우리를 붙드시려는 하나님의 거룩한 열정”을 확인하게 된다. 바울이 “은혜와 평강”(롬 1:7)을 언급하며 그 은혜가 바로 이 사랑에서 흘러나온다고 말할 때, 그것은 ‘아무리 내가 연약하고 죄가 많아도, 결코 포기되지 않는 하나님의 의지’가 예수 그리스도의 성육신과 십자가·부활을 통해 선명해졌다는 의미다.

성육신에 대한 바른 이해는 곧 “온전한 복음 이해”로 우리를 안내한다. 예수님을 전적으로 하나님으로만 생각하면, 인간의 고통과 유혹을 겪으셨다는 사실을 놓치게 되고, 전적으로 인간으로만 생각하면, 우리가 왜 그분에게 경배해야 하는지, 왜 그분이 영원한 생명의 주관자이신지를 놓치게 된다. 바울은 로마서 1장 3~4절에서 ‘참 인간’이신 예수와 ‘참 하나님’이신 예수를 동시에 보여줌으로써, 기독교 신앙의 핵심인 그리스도론의 구조를 명확히 잡아 준다. 예수님은 다윗의 혈통으로 오신 참 인간이시며, 죽음에서 부활하사 하나님의 아들로 선포된 참 하나님이시다. 이 두 축이 흔들리지 않아야, 비로소 복음이 제대로 이해되고 전파될 수 있다.

그러므로 로마서 1장 2~7절에서 우리가 발견하게 되는 궁극적 메시지는, 첫째 “약속에 따라 오신 그리스도”이시고, 둘째 “그리스도가 우리와 같은 육신을 입고 오심으로써 죄인인 우리에게 생명의 문을 여셨다”는 사실이다. 이 약속이 성취되는 과정에서, 구약의 예언과 선지자들의 경고와 희망, 그리고 이스라엘 역사 속에서 이어져 온 하나님의 섭리는 모두 ‘그리스도의 성육신’을 위한 준비였음을 우리는 확인한다. 심지어 로마의 길이 닦이는 과정까지도 복음 전파를 위한 준비가 되었다고 말할 수 있으니, 하나님의 계획은 광범위하고 치밀하다. 이 모든 것의 결론은, 역사 속에서 “하나님의 아들 예수 그리스도”께서 실제로 오셨다는 점이며, 이것을 믿고 따르는 자들에게 이제 은혜와 평강이 임한다.

2. 십자가와 부활로 완성된 복음의 능력

바울이 로마서 1장 4절에서 “성결의 영으로는 죽은 자들 가운데서 부활하사 능력으로 하나님의 아들로 선포되셨으니”라고 선포할 때, 여기에는 복음의 두 번째 중요한 축이 분명히 드러난다. 곧 “십자가와 부활”이다. 장재형 목사는 설교에서 자주 강조하듯, 복음은 그저 “예수님이 오셨다”라는 사실에서 끝나지 않는다. 예수님의 생애, 특히 십자가 죽음과 부활의 사건이 없다면, 복음은 온전치 못하다.

성육신은 “하나님이 우리와 함께 되셨다”는 선언이고, 십자가는 “그 하나님이 우리를 위해 죽으셨다”는 선언이며, 부활은 “우리를 위해 죽으셨던 그 하나님이 다시 사셨다”는 결정적 증거다. 바울은 그 부활의 사실을 통해, 예수님이 참으로 ‘하나님의 아들’임이 공적으로(능력으로) 인정되었다고 말한다. 인간의 가장 큰 문제인 죄와 사망의 권세가, 예수님의 부활로 완전히 무력화되었기에, 이제 예수 그리스도를 믿는 자들은 그리스도 안에서 ‘새로운 생명’을 얻게 된다.

바울은 고린도전서 15장에서, “부활이 없다면 우리의 믿음도 헛것이요 우리가 전파하는 도(道)도 헛것”이라고 분명하게 말한다(고전 15:14 이하). 곧 십자가의 사랑만으로는 아직 완성된 복음이라 할 수 없으며, 반드시 부활을 통해 ‘죄의 삯인 죽음’이 극복되어야 한다. 예수님은 역사 속에서 실제로 죽으셨고, 그 몸이 무덤에 놓였지만, “죽음의 고통에 매여 있을 수 없는” 분이셨다(행2:24). 그러므로 예수 그리스도의 부활은 그가 “하나님의 아들”이라는 정체성을 최종적으로 ‘확정’하는 사건이다.

복음을 믿는다는 것은, 그 십자가와 부활이 “나”를 위한 것이라는 사실을 받아들이는 것이다. “그 사랑이 나를 살렸고, 그 부활이 나에게 영원한 소망을 주었다.”는 개인적 체험이 동반될 때, 비로소 복음은 나의 ‘생명’이 된다. 장재형 목사는 이 지점을 ‘자기 고백’이라 부르며, “선교는 자기 변증이며, 자기 증언이며, 자기 간증”이라고 자주 말한다. 즉, 내가 죄인임을 알고, 예수 그리스도의 십자가가 그 죄를 용서했으며, 예수님의 부활이 나를 새 생명으로 이끌었다는 걸 구체적으로 고백하는 것이 선교의 시작이라는 것이다.

바울 자신이야말로 이 진리를 철저히 경험했다. 다메섹 도상에서 예수님을 만난 이후, 그는 복음을 전하는 데 일생을 바쳤다. 자신이 경험한 “주님”은, 하늘 높은 곳에서 인간을 굽어보는 신적인 존재가 아니라, 십자가에서 죽임당한 모습 그대로이셨다. 또한, 그가 간증하는 “주님”은, 무덤에 갇힌 시신이 아니라 죽음을 깨뜨리고 다시 사신 분이셨다. 그렇기에 바울은 로마서 1장 4절에서 예수님을 가리켜 “죽은 자들 가운데서 부활하사 능력으로 하나님의 아들로 인정되셨다”라고 선언하며, 곧 “우리 주 예수 그리스도시니라”라는 가장 완전한 이름을 붙인다. 예수님은 우리의 주, 곧 인생의 주인 되시는 분이며, 동시에 구약의 메시야로 예언된 그리스도이시다.

여기서 장재형 목사는 “자신을 낮추셨기 때문에 높아지신 예수님”이 교회와 신자들에게 주는 메시지를 크게 부각한다. 세상은 높은 지위나 권력을 추구하는 것을 성공으로 여기지만, 예수님은 거꾸로 자신을 철저히 낮추시고(케노시스), 가장 비참한 형태인 십자가 처형을 당하셨다. 그러나 부활을 통해, 그리고 하나님 아버지의 높이심을 통해(빌 2:9 이하), 우리는 예수님이야말로 진정한 ‘승리자’이심을 본다. 이는 그분의 승리가 곧 ‘사랑의 승리’이며, ‘희생의 승리’라는 것을 의미한다. 결국 그리스도인의 삶이란, 예수님의 그 길을 따르는 것이다.

바울이 “그로 말미암아 우리가 은혜와 사도의 직분을 받았다”고 고백(롬 1:5)하는 것도 같은 맥락이다. 예수님의 십자가와 부활로 인해, 바울 자신이 완전히 변화되어 복음의 사도로 파송받았기 때문이다. 그 일을 위해서라면, 감옥에 갇히든, 매를 맞든, 생명을 잃든 상관없다고 선언할 만큼, 바울은 복음의 능력을 절실히 체험했고 그 복음에 모든 것을 건 사람이 되었다.

복음에는 ‘죽음을 넘어서는 능력’이 있다. 이는 세상 권세가 줄 수 없는 해방이다. 죽음의 공포 앞에 인간은 무력하지만, “부활의 첫 열매”가 되신 예수 그리스도가 그 두려움의 감옥을 깨뜨리셨기에, 그분 안에 있는 자들은 더 이상 죽음을 두려워할 필요가 없다(고전 15:20 이하). 바울이 “복음을 부끄러워하지 않는다”고 선포하는 것(롬 1:16)도, 이 복음이 참으로 “모든 믿는 자에게 구원을 주시는 하나님의 능력”이기 때문이다. 장재형 목사는 여기서, 신자가 복음을 확신 있게 전하지 못하는 것은 “십자가와 부활의 능력에 대한 체험이 분명하지 않기 때문”이라 지적하면서, 우리는 날마다 복음의 핵심인 십자가와 부활 앞에 나아가야 한다고 강조한다.

또한, “믿어 순종하게 한다”(롬 1:5)라는 표현에서 보듯, 복음을 믿는다는 것은 결국 순종으로 결실을 맺어야 한다. 예수님의 십자가와 부활을 믿는다면, 나는 이제 더 이상 나를 위해 살아갈 수 없게 된다. ‘나’를 구원하시고 다시 살리신 분이 예수님이기 때문이다. 그러므로 우리의 생각과 말과 행동까지도 그분의 통치를 받아야 하는 것이 복음적 순종의 핵심이다. 세상적으로 보면, 내 뜻대로 살고자 하는 욕심을 내려놓는 것은 너무나 어려운 일이다. 그러나 십자가와 부활을 진정으로 믿는 자라면, 결국 예수님의 손에 인생을 맡기게 되고, 그 믿음은 자연스럽게 순종으로 이어진다.

바울은 로마 교회 성도들에게 “하나님의 사랑하심을 받고 성도로 부르심을 받은 모든 자”(롬 1:7)라고 칭하며, 그들에게 “하나님 우리 아버지와 주 예수 그리스도로부터 은혜와 평강이 있기를 원한다”고 축복한다. 여기서 눈여겨볼 대목은 “하나님 우리 아버지”라는 표현이다. 과거에는 거룩하신 하나님을 아버지로 부른다는 자체가 거의 불경스럽게 여겨지던 시절이 있었다. 그러나 십자가와 부활로 말미암아, 예수님이 “너희는 이렇게 기도하라. 하늘에 계신 우리 아버지여…”(마 6:9)라고 가르치셨듯이, 우리는 이제 그분을 아버지로 부를 수 있는 관계가 되었다. 예수님을 통하여 의롭다 칭함을 받고, 거룩하게 된(성도로 부름받은) 이들에게, 하나님은 아버지 되시고 우리는 자녀가 된 것이다.

이때 “은혜와 평강”은 그 자녀로 부름받은 이들에게 임하는 영적인 선물이다. 평강(샬롬)은 구약에서부터 하나님의 백성이 애타게 구하던 최고의 가치였다. 그런데 바울은 그 평강이 어떻게 가능해지는가를 명확히 말한다. 그것은 바로 ‘예수 그리스도로 말미암아 주어진 은혜’가 선행되어야 한다. 죄인이 스스로 평안을 창조할 수 없다. 세상이 주는 일시적 평안이나 돈과 권력이 보장해주는 안정감은 오래가지 못한다. 그러나 예수 그리스도의 십자가와 부활의 은혜 안에 들어오면, 죄책감과 죽음의 두려움으로부터 해방된 참된 평강이 영혼에 깃든다. 이것이 바울이 “은혜와 평강”을 함께 묶어 선포하는 이유다.

장재형 목사는 설교에서, 교회가 단순히 ‘우리를 위한 종교적 취미나 모임’이 아니라 “십자가와 부활의 공동체”가 되어야 함을 역설한다. 교회 안에서 진정한 은혜와 참된 평강이 나누어지려면, 그 구성원들이 예수 그리스도의 죽음과 부활을 믿고 순종하는 자들이어야 한다는 것이다. 십자가에 내가 못 박혀 죽었음을 믿으며, 부활로 새 생명 가운데 거함을 믿는 공동체라면, 서로에 대한 용서와 사랑, 헌신과 섬김이 자연스럽게 피어날 수 있다. 그러나 그런 신앙적 토대 없이 교회라는 이름만 붙여 놓은 집단은, 서로 대립하거나 갈등이 생기면 세상과 다를 바 없는 모습으로 전락하기 쉽다.

결국 ‘복음의 완성’은 십자가와 부활을 통한 승리이며, 이 승리가 우리의 삶과 공동체 안에서 현현될 때, 우리는 참된 교회가 된다. 또한, 바울이 “우리 주 예수 그리스도”라고 부르며 자신의 모든 정체성을 그 이름 안에 두었던 것처럼, 신자는 “내 삶의 중심은 예수님이시다”라고 고백하며 걷는 사람들이다. 그분이 그토록 낮아지고 희생함으로써 우리에게 생명을 주셨다면, 우리 역시 이웃을 섬기고 세상을 치유하기 위해 “희생과 낮아짐의 길”을 택해야 한다. 그것이 곧 십자가의 길이자 부활의 생명을 따라 걷는 길이다.

예수님의 제자로서 살아간다는 것은, 십자가와 부활의 연장선 위에서 ‘자기를 부인하고 주를 따르는 삶’(마 16:24)을 의미한다. 이는 우리의 욕망과 교만을 버리고, 주님의 뜻에 순종한다는 뜻이다. 그렇게 할 때, 비로소 예수님이 말씀하신 “나의 멍에는 쉽고, 내 짐은 가볍다”(마 11:30)는 고백이 실제로 체험된다. 겉보기에는 좁은 길, 험난한 길 같지만, 참된 자유와 기쁨은 바로 이 복음에 순종할 때 찾아온다.

사도 바울이 편지 서두에서 로마 교회 성도들에게 전하고 싶었던 요지는 명확하다. “예수 그리스도 안에서 주어진 약속의 복음은, 오랜 구약의 역사 속에서 이미 예언되었고, 성육신과 십자가, 그리고 부활을 통해 완전하게 실현되었다. 이 복음 때문에 내가 사도가 되었고, 너희도 그 복음을 들었으니, 이제 함께 은혜와 평강을 누리자. 그리고 그 복음에 합당한 믿음과 순종을 드리자.” 이것이 로마서 1장 2~7절에 담긴 바울의 간절한 인사이며, 동시에 교회의 사명이다.

장재형 목사가 강조하는 바 역시 동일하다. 우리는 반드시 복음의 전부, 즉 ‘오심(성육신)’과 ‘죽으심(십자가)’, 그리고 ‘부활하심’을 하나로 묶어서 전해야 한다는 것이다. 어느 한 가지만 전하거나 믿어서도 안 되고, 셋 중 한 가지만 강조해서도 안 된다. 예수님이 이 땅에 오셨다는 사실과 함께, 십자가에서 죽으심, 그리고 부활로 승리하신 하나님 아들이심을 분명하게 증거해야 한다. 이것이 온전한 복음이며, 우리를 살리는 기쁜 소식이다.

오늘날도 세상은 여전히 여러 목소리를 낸다. 누군가는 인간의 이성과 지식만으로 충분하다고 말하고, 또 다른 이는 쾌락과 물질의 풍요가 인생의 목표라고 선언한다. 그러나 결국 그 어떤 것으로도 해결되지 않는 근원적 문제는 ‘죄’와 ‘죽음’이다. 이에 대한 해답은 오직 십자가와 부활 안에 있다. 한때 기독교를 ‘죄인을 위한 종교’라 부르며 조롱하는 사람들도 있지만, 사실 그 말이야말로 복음의 정수를 보여주는 표현이다. 예수님이 “나는 의인을 부르러 온 게 아니라 죄인을 부르러 왔다”(마 9:13) 하셨듯이, 기독교는 죄인들을 위한 종교다. 그리고 그 죄인이 바로 ‘우리 모두’임을 깨닫는 순간, 복음은 가장 아름다운 희망의 메시지로 다가온다.

바울의 로마서는 이 희망의 메시지를 체계적으로 풀어 놓은 ‘복음의 대헌장’이라 불린다. 그 서문에서부터 바울은 “이 복음이 나를 바꾸었고, 지금은 너희도 이 복음으로 부르심을 받았다”고 힘주어 말한다. 한때 교회를 박해하던 바울이, 이제는 교회를 세우는 사도로 변한 것처럼, 하나님의 사랑은 어떤 죄인도 변화시키는 능력이 있다. 그리고 그 사랑의 능력은 십자가와 부활에서 나온다.

결론적으로, 로마서 1장 2~7절은 복음의 본질을 간결하되 강력하게 보여준다. 복음은 인간의 철학이 아니라 하나님의 약속이고, 그 약속은 예수님의 성육신과 십자가, 부활로 완성되었다. 예수님은 참 인간으로 낮아지셨고, 죽음을 이기심으로 하나님의 아들로 공적으로 증명되셨다. 그분을 믿고 순종하는 사람들에게는 은혜와 평강이 임하며, 새로운 정체성(성도, 곧 거룩하게 된 자)과 사명이 주어진다. 바울이 자신을 가리켜 ‘복음을 위해 부름받은 종’이라 일컬었듯, 우리 역시 복음을 듣고 변화되어, 이제 세상 사람들에게 복음을 전하는 도구가 된다.

장재형 목사는 이 모든 가르침 위에 “복음은 곧 사랑”이라는 메시지를 덧붙인다. 예수님의 낮아지심과 죽으심, 그리고 부활의 의미는 죄인을 향한 하나님의 사랑 없이는 설명될 수 없다. 결국 복음이란 ‘하나님이 세상을 이처럼 사랑하사 독생자를 주셨다’는 사실에 대한 가장 확실한 증언이며, 그 독생자의 십자가와 부활을 통해 우리에게 임한 구원의 기쁨이다. 이 복음을 받은 이들은, 반드시 그 기쁨과 감사로 인해 ‘순종의 열매’를 맺게 된다. 그리고 그 삶의 모습이 곧 ‘복음의 삶’이다.

결국 우리가 기억해야 할 핵심은, 첫째, 복음은 이미 약속된 것의 성취이며 예수 그리스도의 성육신으로 역사 속에 이루어졌다는 점이다. 둘째, 그 복음은 십자가와 부활을 통해 완성되었고, 그 능력이 우리를 죄와 죽음에서 해방해 참된 평강에 이르게 한다는 사실이다. 바울이 처음부터 끝까지 외치는 복음이란, 바로 이 ‘하나님의 아들 예수 그리스도’가 우리에게 베푸신 영원한 구원 계획이며, 이 복음은 우리의 인생과 세상을 뒤바꿀 만한 능력을 지닌다.

로마서 서두에서 나타난 바울의 인사는, 단순한 편지 예절이 아니다. 그것은 곧 모든 성도에게 주어진 축복이고 동시에 요청이다. “복음을 믿어 은혜와 평강을 누려라. 그리고 복음을 위해 부름받은 자답게 살아가라.” 이것이 장재형 목사가 설교에서 누차 강조하는 요점이기도 하다. 우리는 복음을 듣고, 그 복음의 진리를 이해하는 데서 멈추어선 안 된다. 복음이 우리 안에 살아 역사하도록, 날마다 예수님의 십자가를 기억하고, 그 부활의 생명력을 내 삶의 모든 영역에서 실천해 나가야 한다. 그렇게 할 때, 비로소 교회는 진정한 복음 공동체가 되며, 성도 개인도 ‘성도로 부르심을 받은 자’라는 명칭에 합당한 삶을 살게 된다.

결국, 우리는 “예수가 그리스도이심”을 늘 고백해야 한다. 이 고백 안에는 예수님의 오심(성육신), 죽으심(십자가), 다시 사심(부활)이 한데 응축되어 있다. 바울은 이 사실을 로마 교회 성도들에게 확증하며, “너희도 그들 중에서 예수 그리스도의 것으로 부르심을 받은 자”(롬 1:6)라고 부른다. 교회는 ‘예수 그리스도의 것’으로 부름받은 사람들의 모임이기에, 이제 그 이름을 위하여(롬 1:5) 세상에 나가 복음을 전한다. 이것이 우리가 ‘성도로 살아가는 이유’이며, 복음이 우리에게 준 가장 강력한 사명이다.

바라건대, 로마서 1장 2~7절의 말씀을 묵상하는 모든 이가, “예수 그리스도가 우리와 같은 육신을 입고 오셨다”는 성육신의 은혜와 “죽음을 이기고 부활하심으로 하나님의 아들로 선포되셨다”는 구원의 능력을 마음 깊이 새기게 되길 바란다. 그리하여 죄의 멍에에서 벗어나 예수 그리스도 안에서 주어지는 진정한 자유와 기쁨, 그리고 순종의 은혜를 누릴 수 있길 소망한다. 그리고 이 복음의 삶을 통해, 서로를 사랑하며 섬기고, 세상에 주님의 빛을 드러내는 공동체를 이루어 가길 기도한다.

이는 장재형 목사가 설교와 사역에서 줄곧 지향하는 바이기도 하다. 기독교인이라면 누구나 이 복음, 즉 성육신에서 십자가와 부활에 이르는 예수 그리스도의 전 인격과 사역을 자신의 삶에 담아내야 한다. 그럴 때, 우리는 바울이 “은혜와 평강이 있기를 원하노라”고 외쳤던 그 인사를 실제로 체험하게 된다. ‘죄인’에서 ‘성도’로, ‘절망’에서 ‘소망’으로 변화되는 이 여정이야말로 복음의 진수이며, 여기에 “기독교는 죄인의 종교”라는 구절의 참뜻이 살아 숨 쉬게 된다.

결국, 복음의 여정은 우리 각자를 향한 하나님의 부르심에 대한 응답이다. 당신은 예수님의 십자가와 부활을 어떻게 받아들이고 있는가? 혹은 머리로만 알고 있으면서, 아직 마음으로는 받아들이지 못하고 있는가? 바울이 증언하고, 장재형 목사를 비롯해 무수한 신앙 선배들이 반복해서 증거해온 것은, “복음은 실제다”라는 사실이다. 이 실제를 삶으로 경험하고, 그 경험을 다른 이들에게 간증하며, 그들 역시 하나님의 자녀로 거듭나도록 돕는 것이 곧 교회의 존재 이유요, 성도의 고백이다.

부디 우리가 오늘 이 말씀을 붙들고, ‘약속의 성취’로 오신 예수님의 성육신, 그리고 ‘죽음을 깨뜨린’ 예수님의 십자가와 부활을 더욱 깊이 묵상하자. 바울이 “복음으로 부름받았다”고 외쳤듯, 우리도 “복음을 위해 부름받은 자”라는 사실을 잊지 말자. 이 부르심 앞에서 순종하고, 우리에게 허락된 은혜와 평강을 누리며, 온 세상에 복음을 전하는 거룩한 통로가 되길 간절히 소망한다.

그렇게 살아가는 이들이 모여 있는 곳, 바로 그곳이 참된 교회다. 교회의 표지는 십자가, 교회의 생명은 부활, 그리고 교회의 사명은 ‘복음을 전하는 것’이다. 성육신을 통해 죄인들을 찾아오신 하나님, 십자가로 그 죄인들을 구원하신 하나님, 그리고 부활로 그들을 영원한 생명 안에 살도록 인도하신 하나님을 찬양하며, 우리가 이 복음의 이야기와 함께 오늘도 살아가는 사람들이 되기를 기도한다.

아울러, 로마서를 계속 공부하면서, 바울이 “이 복음으로 내가 부름을 받았다”고 고백하는 깊은 이유를 더 온전히 깨닫게 되길 바란다. 이는 바울에게만 해당되는 이야기가 아니다. 모든 그리스도인은 결국 “복음 때문에 부름받았다.” 그리고 그 복음을 통해 죄인에서 의인으로, 사망에서 생명으로 옮겨진 존재들이다. 이 부르심에 감사하며, 매일의 삶 속에서 복음이 실제적 능력으로 작용하도록 깨어 있어야 한다.

이상으로, 로마서 1장 2~7절에 대한 묵상을 바탕으로, 약속으로 주어진 복음과 성육신의 신비, 그리고 십자가와 부활로 완성된 복음의 능력을 정리해 보았다. 장재형 목사가 여러 설교를 통해 지속적으로 강조해 온 바와 같이, 복음은 우리에게 “약속된 사랑의 사건”이자 “생명을 주는 능력”임을 분명히 인식해야 한다. 그리하여, 우리의 언어와 삶 전체로 이 복음을 증거하며, 이방인 중에서도, 또 가까운 이웃 가운데서도 ‘믿어 순종케 하는’ 거룩한 도구로 쓰임 받기를 간절히 소망한다. 하나님 아버지와 주 예수 그리스도께서 허락하시는 은혜와 평강이, 이 복음을 붙드는 모든 이에게 충만하기를 기도한다.

Le Prologue de la Souffrance et de la Résurrection – Pasteur David Jang


1. Les coulisses d’Anne (Annas) et la corruption du pouvoir religieux

Le texte sur lequel nous allons méditer est issu de l’exposé du Pasteur David Jang, centré sur le passage de l’Évangile de Jean 18.12-21. Dans cette scène, on voit de manière frappante le visage sombre du pouvoir religieux qui s’empare de Jésus pour l’interroger. Parmi les détails importants, il y a cette expression : « Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne. » Il ne s’agit pas là d’une simple question procédurale, mais d’un indice capital révélant la corruption fondamentale du pouvoir religieux de l’époque.
À l’époque, dans la société juive, c’était le Sanhédrin (Conseil suprême) qui présidait les procès religieux, sous l’autorité du grand-prêtre en exercice. Or, lorsque Jésus fut arrêté et ligoté, on ne le conduisit pas directement chez Caïphe, le grand-prêtre en fonction, mais chez son beau-père Anne. Cela soulève d’emblée de graves problèmes.
Anne avait déjà occupé la fonction de grand-prêtre pendant environ neuf ans (de l’an 6 à l’an 15 apr. J.-C.). Par la suite, il plaça ses cinq fils successivement à ce poste, puis son gendre Caïphe. À l’origine, le sacerdoce, dans la tradition juive, était à vie et bénéficiait d’une autorité et d’un respect considérables. Mais lorsque la Judée tomba sous domination romaine, la fonction de grand-prêtre devint un pouvoir temporel qu’on obtenait par des tractations politiques et financières. Les Romains choisissaient comme grand-prêtre une personne qui leur était favorable et qui pouvait assurer les appuis financiers nécessaires. Dans ce contexte, Anne aurait versé d’importantes sommes à Rome pour s’emparer de la fonction, tout en accumulant de grandes richesses grâce aux transactions commerciales et au change qui se déroulaient dans l’enceinte du Temple.
Pour Anne, le ministère et l’enseignement de Jésus étaient devenus une véritable menace. Tout au long de son ministère public, Jésus s’attaqua au Temple de Jérusalem en dénonçant la maison de Dieu, transformée en repaire de marchands. Il renversa les tables et purifia le Temple. Dans Jean 2, on voit Jésus répandre l’argent des changeurs et bousculer les marchands de bœufs, de brebis et de pigeons. À l’époque, prévalait un système perverti où seules les offrandes achetées dans l’enceinte du Temple étaient jugées conformes, tandis que celles apportées de l’extérieur étaient rejetées, forçant ainsi le peuple à les acquérir à prix fort directement au Temple. Au cœur de ce système, la famille du grand-prêtre tirait un énorme profit. Anne et ses partisans, au sein de la caste sacerdotale, s’enrichissaient par ces activités commerciales, dont la taxe du Temple et les opérations de change.
Jésus représentait dès lors le plus grand danger pour leur pouvoir en place. Tout en prétendant observer la Loi, Anne avait transformé le Temple, censé être le lieu le plus saint, en un simple moyen de préserver sa puissance et sa richesse. Il avait noué d’innombrables alliances politiques en coulisse avec Rome pour conserver la fonction de grand-prêtre dans sa famille. Voyant Jésus purifier le Temple et entendant ses paroles, « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai », Anne y vit un défi qu’il fallait impérativement éradiquer. Quitte à utiliser des méthodes violentes ou des applications mensongères de la Loi, il était prioritaire de se débarrasser de cet homme.
Mais pourquoi Jésus fut-il interrogé d’abord chez Anne, au lieu de comparaître devant le Sanhédrin ? Selon la Loi juive, un procès religieux ne pouvait être tenu la nuit, et devait se dérouler en plein jour, dans la cour du Temple ou un autre lieu officiel prévu à cet effet, en présence d’au moins deux témoins. Tout devait se dérouler équitablement. Pourtant, ceux qui avaient arrêté Jésus, sous le couvert de l’obscurité, l’emmenèrent secrètement chez Anne. Non seulement l’interrogatoire par un ancien grand-prêtre n’était pas légitime, mais de surcroît, les Juifs n’avaient pas le pouvoir de prononcer une condamnation à mort. Seul le gouverneur romain avait ce droit. Anne avait donc pour objectif de sceller religieusement la culpabilité de Jésus comme étant un hérétique, puis de le livrer à Pilate en intensifiant les charges : « Cet homme enfreint la Loi, veut détruire le Temple, se proclame Fils de Dieu, et prétend régner à la place de César », etc.
Dans ce complot, Judas joua un rôle déterminant. Il connaissait mieux que quiconque la situation au sein du groupe des disciples et déforma, voire exagéra, les propos de Jésus pour les rapporter à Anne. Dans Jean 13.30, après avoir reçu la bouchée de pain que Jésus lui tendait, Judas sort aussitôt dans la nuit. « Il faisait nuit » ne décrit pas seulement un contexte temporel, mais signale aussi l’obscurité spirituelle et morale dans laquelle Judas venait de sombrer. Ayant déjà négocié la trahison de Jésus pour trente pièces d’argent, il livra à Anne les éléments nécessaires pour accuser Jésus. Les paroles de Jésus sur la destruction du Temple ou sur sa filiation divine (Jésus avait à plusieurs reprises laissé entendre qu’il était le Messie) furent ainsi manipulées.
Anne n’avait pas d’autorité légale pour conduire un interrogatoire, mais il détenait en coulisses le pouvoir économique et la mainmise sur le Temple, au profit du parti des sadducéens. Il avait tellement d’influence sur les décisions du Sanhédrin qu’il était le véritable maître des lieux, reléguant le grand-prêtre en exercice, Caïphe, au rôle de simple « façade ». Tout au long de son ministère, Jésus ne se déroba pas aux confrontations avec ces chefs religieux corrompus. Au contraire, face aux pharisiens, sadducéens et autres groupes, il déclara : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14.6), ramenant le cœur du peuple à l’essence de la Loi. Mais pour ces dirigeants, cela représentait une menace. Finalement, Anne, ce personnage infâme, décida d’employer les grands moyens.
Le Pasteur David Jang souligne à travers ce passage la dangerosité qu’il y a à ce que la religion et le pouvoir s’allient. En étudiant cette scène des Évangiles, il souligne que ceux qui se considèrent comme des leaders religieux, mais qui comptent en réalité sur la force du monde pour commettre des injustices et nuire aux gens, sont invariablement animés par le mensonge et la corruption. La Parole de Dieu est pourtant un message de vie et d’amour. Mais des guides religieux semblables à Anne transforment la Loi en instrument de mort, exploitant la foi du peuple pour renforcer leur pouvoir et leur fortune. Aussi, Jésus s’est-il écrié maintes fois : « Malheur à vous ! » envers ceux qui, sous des apparences pieuses, étaient en réalité des « races de vipères ». Leur connaissance religieuse pouvait être grande, mais ils étaient loin de la vraie essence spirituelle.
Dans Jean 18.19-21, le grand-prêtre interroge Jésus sur « ses disciples et son enseignement » pour comprendre quel était ce message capable de rallier autant de monde. Peut-être Judas l’avait-il informé d’un « enseignement secret », servant ainsi d’argument pour que les grands-prêtres attaquent Jésus : « As-tu osé défier nos traditions, la Loi, et le pouvoir romain ? » Jésus répond : « J’ai parlé ouvertement devant le monde. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai rien dit en secret » (Jn 18.20). Jésus n’avait rien à dissimuler. Les chefs religieux, eux, s’acharnaient à intriguer pour préserver leurs privilèges. Mais Jésus, qui est la Vérité même, n’avait pas à se cacher. Il ajouta : « Demande plutôt à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit » (Jn 18.21), rappelant ainsi la nécessité d’une procédure équitable et de témoins impartiaux. Cependant, tout était déjà joué : Anne et ses complices n’étaient pas intéressés par la question de savoir si Jésus était réellement le Fils de Dieu. Ils voulaient simplement conserver l’accord politique et religieux garantissant leurs privilèges au Temple.
Le Pasteur David Jang avertit que de tels comportements peuvent encore survenir dans l’Église. Lorsqu’une voix se lève pour réclamer la vraie réforme, exhortant l’Église à la repentance afin de retrouver la sainteté du Temple, des groupes déjà gangrenés par l’amour du pouvoir et de l’argent peuvent, au contraire, l’accuser d’hérésie. Ces personnes croient défendre « leur » Église, mais en réalité, elles rejetent la présence de Dieu et Sa Parole, dans une tragique inversion de sens. Le Pasteur David Jang rappelle l’Histoire de l’Église, évoquant la Réforme protestante. À cette époque, l’alliance entre le clergé catholique médiéval et le pouvoir temporel se manifestait par la vente des indulgences et la sécularisation profonde de l’Église. Lorsque Luther proclama « Sola Scriptura », il se heurta de front à l’immense mur de cette puissance ecclésiastique. Que ce soit à l’époque de Jésus, de la Réforme ou aujourd’hui, l’essence du problème demeure la même : ces faux chefs religieux valorisent plus le pouvoir et le profit que la Parole de Dieu, transforment le Temple en un lieu de commerce, et persécutent ceux qui prêchent la repentance.
C’est dans ce contexte qu’a lieu le « procès religieux » illégal de Jésus, suivi de son transfert chez Pilate. L’événement dramatique de la crucifixion prend sa source dans l’interrogatoire clandestin d’Anne cette nuit-là. Si Pilate représente le pouvoir romain et Caïphe le pouvoir religieux juif, Anne était le vrai maître du jeu. L’Évangile de Jean, à la différence des synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), désigne nommément Anne et précise que Jésus fut conduit « d’abord » chez lui, soulignant l’importance de ce point de départ.
Cette scène illustre la collusion entre pouvoir politique et pouvoir religieux, capable de mener un innocent à la mort. Mais Jésus n’en fut pas effrayé ; il suivit librement le chemin de la Croix, apportant le salut à l’humanité. Ironiquement, Anne contribua à détruire le Temple qu’il s’acharnait à protéger. Celui-ci était devenu un établissement religieux fonctionnant grâce à la pierre, au commerce et au pouvoir, alors que Jésus déclarait : « Détruisez ce Temple, et je le relèverai en trois jours », signifiant que le véritable Temple est sa propre personne, et la communauté unie dans l’Esprit. Voilà le message qui dérangeait Anne et ses partisans, car il sapait tout leur système de privilèges.
Le Pasteur David Jang met en garde contre la reproduction moderne de tels agissements d’Anne. Plus une communauté chrétienne grandit, se structure et gagne en prestige, plus certains peuvent être tentés par l’appât du gain et le désir d’influence politique. Ils prétendent défendre l’Église ou le Temple, mais ils font avant tout commerce de la religion. Si un tel phénomène s’amplifie, le Temple perd sa sainteté pour devenir un repaire de marchands, exactement comme du temps de Jésus. Pourtant, Dieu suscite toujours une voix prophétique pour réclamer la repentance et annoncer la vérité. Alors, comme Anne, un faux pouvoir religieux cherche à faire taire cette voix et, dans certains cas, tente même de l’éliminer. Les fidèles doivent alors savoir discerner la vérité et défendre courageusement l’essence de l’Évangile, insiste le Pasteur David Jang.
En fin de compte, Jean 18.12-21, avec cette mention « Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne », n’est pas un simple détail anecdotique. C’est le symbole tragique de la conjonction entre un chef religieux corrompu et un pouvoir politique pour précipiter Jésus dans l’épreuve. Néanmoins, c’est justement à travers cette sombre machination que Jésus se révèle comme la Lumière. L’ultime sursaut du mal met en lumière l’œuvre salvatrice du Christ. Servant d’avertissement pour l’Église, cet épisode montre combien les croyants doivent rester vigilants pour que des « Anne » ne polluent pas leur communauté. S’inspirer du contre-exemple de cette parodie de procès et du non-respect de la Loi et du Temple, voilà une leçon qui doit nous pousser à tenir fermement la vérité, la repentance et la sainteté, conclut sans cesse le Pasteur David Jang.


II. Le reniement de Pierre et la puissance du Saint-Esprit

Portons maintenant notre attention sur Pierre. Après avoir été conduit chez Anne pour un interrogatoire illégal, Jésus affronte, selon les récits synoptiques, le procès religieux devant Caïphe et le Sanhédrin. Qu’en est-il alors des disciples ? Dès l’arrestation de Jésus, la plupart d’entre eux se dispersent. Seuls Simon Pierre et un autre disciple (qualifié de « connaissance du grand-prêtre » dans Jean 18.15-16 – les exégètes discutent s’il s’agit de Jean lui-même ou même de Judas) suivent Jésus jusqu’à la cour du grand-prêtre. Pierre, du moins, n’avait pas pu se résoudre à abandonner son Maître. Dans l’épisode de l’arrestation (cf. Jean 18.10), il sortit même son épée pour défendre Jésus, puis le suivit jusqu’à la cour de la demeure de celui qui détenait le pouvoir spirituel.
Mais c’est là que Pierre nie être disciple de Jésus. Dans Jean 18.17, la servante qui gardait la porte lui demande : « Toi aussi, n’es-tu pas un des disciples de cet homme ? » Et Pierre répond : « Je ne le suis pas. » Puis, tandis qu’il se réchauffe près d’un brasero, il répète à plusieurs reprises n’avoir aucun lien avec Jésus. Les Évangiles synoptiques précisent qu’alors le coq chanta, et Pierre se souvint des paroles de Jésus, se mettant à pleurer amèrement (Mt 26.75 ; Mc 14.72 ; Lc 22.62). Ainsi, le disciple le plus proche du Seigneur le renia par trois fois. Cet événement demeure l’un des épisodes les plus bouleversants de l’histoire chrétienne, chargé de tristesse et de culpabilité. Pourtant, dans l’Évangile de Jean chapitre 21, le Ressuscité vient à la rencontre de Pierre et lui demande trois fois : « M’aimes-tu ? » avant de lui confier à nouveau une mission d’apôtre. Ce qui était un drame de reniement se transforme alors en une histoire d’amour et de pardon extraordinaires.
Pourquoi Pierre, autrefois si courageux, finit-il par renier Jésus à trois reprises ? Sans doute à cause de la peur suscitée par la violence orchestrée par un système religieux et politique aussi inflexible. Devant la maison d’Anne, où Jésus est emmené comme un vulgaire criminel, il est clair qu’une peine sévère l’attend. Pierre, conscient qu’en se déclarant disciple, il risquerait d’être arrêté à son tour et de subir le même sort, se laissa dominer par la peur. L’énorme pouvoir qu’Anne détenait en coulisses, avec la coopération des troupes romaines, était sans appel : dans ce rapport de force, Pierre n’avait aucun moyen de faire pencher la balance. Alors, sous la pression, il succomba à sa faiblesse humaine.
Il est intéressant de noter que, contrairement aux autres disciples, Pierre s’était au moins avancé jusqu’à la cour. Sa volonté de demeurer auprès du Maître était réelle. Mais il n’a pas pu maintenir fermement son témoignage. Après l’avoir renié, Pierre se laissa submerger par le remords. S’il ne s’était pas relevé, il ne serait resté qu’un exemple frappant d’échec et de misère humaine. Cependant, après la résurrection de Jésus, Pierre va connaître une restauration remarquable. Dans Actes 2, le jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit descend, Pierre s’avance pour prêcher avec audace, et trois mille personnes se convertissent. Celui qui avait renié par crainte devient un serviteur zélé du Christ, fort du Saint-Esprit.
Pour le Pasteur David Jang, ce récit illustre puissamment la réalité et la force du Saint-Esprit. Certes, le reniement de Pierre est issu de sa faiblesse et de son humanité, mais cette faute ne le condamne pas définitivement. Au contraire, en prenant conscience de ses limites, Pierre prépare son cœur à la puissance transformatrice de l’Esprit. Après avoir été témoin de la crucifixion et de la résurrection, Pierre, renouvelé, ne recule plus, même face à la menace des pouvoirs religieux et politiques. Il déclare : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5.29) et devient un chef intrépide, ne cédant pas aux persécutions.
Ce contraste est frappant avec Judas, qui livra Jésus à Anne et finit par se suicider, accablé de remords. Lui non plus n’était pas condamné d’avance, il aurait pu se repentir. Mais Judas s’enferma dans son désespoir sans accueillir le pardon. Pierre, lui, pleura amèrement mais revint au Seigneur, qui prit l’initiative de le relever. Le Pasteur David Jang met en avant ce point fondamental : quelle que soit la gravité de nos trahisons et de nos égarements, la résurrection du Christ et l’œuvre restauratrice du Saint-Esprit sont capables de nous relever.
Le reniement de Pierre offre aussi un avertissement permanent pour les croyants : il est facile de proclamer sa fidélité, mais bien plus difficile de la maintenir dans les circonstances périlleuses. Si Pierre, le « premier » des disciples, a pu tomber, personne n’est à l’abri. Qu’arriverait-il si la pression du pouvoir politique et religieux venait à se retourner contre ceux qui suivent Jésus ? Beaucoup ressentiraient la même frayeur et pourraient répéter le geste de Pierre : « Je ne connais pas cet homme. » Cependant, ce qui importe, c’est l’attitude ultérieure. Pierre a fondu en larmes et s’est repenti, et Dieu n’a pas ignoré ses larmes. « Pais mes brebis », lui a dit le Christ, lui confiant à nouveau l’annonce de l’Évangile.
Le Pasteur David Jang appelle aujourd’hui l’Église à ce même processus de repentir et de restauration. Dans la persécution, il n’est pas rare que les chrétiens cèdent aux moqueries ou aux pressions du monde, allant jusqu’à transiger avec les principes de leur foi. Mais le Seigneur, par sa grâce, nous demande encore : « M’aimes-tu ? » Et si nous répondons, « Oui, Seigneur, malgré ma faiblesse, je t’aime », alors il nous relève par la puissance du Saint-Esprit, tout comme Pierre fut relevé pour conduire trois mille âmes à la conversion à la Pentecôte.
Le livre des Actes montre bien comment Pierre, une fois emprisonné et frappé, ne renie plus jamais le Christ. Il proclame que rien ne peut le faire taire quant à ce qu’il a vu et entendu. L’homme qui avait eu peur de la menace juive est soudainement métamorphosé en prédicateur intrépide. C’est là, selon le Pasteur David Jang, la démonstration de la « réalité du Saint-Esprit ». Ce n’est pas un concept abstrait, mais une force concrète agissant dans le cœur de quiconque croit au sacrifice expiatoire de la Croix et à la résurrection du Christ.
Comment alors expérimenter la même hardiesse ? Premièrement, par une sincère repentance. Pierre pleura, prenant conscience de son amour pour Jésus, mais aussi de ses limites. Sans confession de péché, il n’y a pas de véritable guérison spirituelle. Deuxièmement, il faut rencontrer le Seigneur de manière personnelle. Après sa résurrection, Jésus s’adressa directement à Pierre : « M’aimes-tu ? » C’était un moment de vérité où sa vanité s’évanouissait pour faire place à la miséricorde et au pardon. Troisièmement, il nous faut chercher constamment la plénitude de l’Esprit à travers la prière et l’écoute de la Parole. Dans Actes 2, le Saint-Esprit se déverse au moment où les disciples persévèrent dans la prière, les poussant à sortir au grand jour pour proclamer la Bonne Nouvelle.
Le Pasteur David Jang applique ces principes à l’Église contemporaine : nous aussi devons demeurer dans la Parole et la prière pour nous remplir de l’Esprit. De nos jours, il arrive que l’Église ou les croyants, par crainte ou par intérêt, n’osent pas annoncer la vérité. Pire, l’Église peut se laisser happer par l’enjeu d’intérêts matériels ou politiques. Mais celui qui vit véritablement sous l’emprise de l’Esprit, à l’exemple de Pierre, doit parvenir à prêcher la Parole sans reculer. Le Pasteur David Jang insiste sur le fait que, malgré notre faiblesse, le Seigneur nous appelle encore, et que le Saint-Esprit nous fortifie pour être ses témoins intrépides.
Le reniement de Pierre, inséré dans le récit où Jésus passe de l’interrogatoire illégal chez Anne à la comparution devant Caïphe et Pilate, jusqu’à la crucifixion, fonctionne comme un miroir mettant en contraste la faute humaine et la grâce divine. Même si le pouvoir politique et religieux se coalise pour détruire Jésus, l’amour du Seigneur et la puissance du Saint-Esprit ont le dernier mot, comme l’indique l’Évangile de Jean dans son ensemble.
Le Pasteur David Jang encourage à ne pas juger ceux qui échouent ou se découragent dans l’Église, mais à se rappeler que leur histoire n’est pas finie. À l’exemple de Pierre, celui qui se repent peut redevenir un instrument puissant entre les mains de Dieu. Même si des « Anne » s’infiltrent dans la communauté pour fausser la vérité et tromper les fidèles, les « Pierre » qui regardent vers Jésus et qui implorent la force de l’Esprit ne succomberont pas. La véritable autorité de l’Église ne provient pas du statut des hommes ni de leurs moyens de pression, mais de la Parole proclamée dans la vérité, sous l’action de l’Esprit. Cela était vrai il y a deux mille ans, et le demeure aujourd’hui.
À travers Jean 18.12-21, nous découvrons comment Anne, un grand-prêtre corrompu, a initié un complot pour conduire Jésus à la mort. Derrière l’apparence de la Loi, du Temple et du procès religieux, il a en réalité combattu Dieu et mis à mort le Christ. Dans cette même cour, Pierre, effrayé, renie son Maître. Mais, sous la conduite du Saint-Esprit, il va se relever et devenir un pilier essentiel de la proclamation de l’Évangile. Cette « ironie » est au cœur de l’Évangile de Jean : l’intrigue la plus sombre révèle encore mieux la lumière qu’est Jésus. Et l’Esprit peut transformer la plus grande faiblesse humaine en force.
Le Pasteur David Jang souligne que, dans l’histoire de l’Église, malgré les innombrables persécutions et déformations, l’Évangile a toujours continué sa course. Ceux qui avaient chuté se sont relevés pour devenir des hérauts de la foi. En comprenant cela, nous aussi, aujourd’hui, pouvons faire confiance au même Saint-Esprit qui agit dans notre présent et saisir l’amour et la vérité de Jésus. Il y eut un grand nombre d’« Anne » dans l’histoire, tentant de prendre le contrôle de l’Église, mais Dieu a toujours suscité des hommes et des femmes à la manière de Pierre, repentants, renouvelés pour porter de nouveau la lumière de l’Évangile. C’est pourquoi, face à l’adversité, la trahison ou nos propres fautes, nous ne devons jamais perdre espoir : Christ est vivant, et l’Esprit demeure à l’œuvre. Plus la nuit est sombre, plus l’aube s’approche. Dans l’ombre du chapitre 18 de Jean, il y a déjà la préparation pour la venue de la lumière.
En conclusion, l’arrestation, l’interrogatoire, puis le reniement de Pierre jusqu’au procès devant Pilate et la crucifixion illustrent à la fois la complicité entre les pouvoirs politiques et religieux pour détruire la Vérité, et la victoire finale de l’amour et de la rédemption divines. Dans la nuit du complot et de la trahison, Jésus marche vers la Croix pour instaurer le Règne de Dieu. Bien que l’Église puisse connaître des « Anne » en son sein et que les disciples, à l’instar de Pierre, puissent chuter, Dieu n’abandonne pas son Église.
C’est pourquoi, selon le Pasteur David Jang, la leçon majeure de ce passage est un double examen : individuellement et collectivement, vérifions si notre foi n’est pas compromise par une quête de pouvoir ou de richesse. Nous devons aussi nous demander si, sous la pression, nous ne renions pas Jésus. Ou encore si, sans le vouloir, nous ne prenons pas parti pour des Anne qui persécutent ceux qui prêchent l’authentique Évangile. Dans le même temps, souvenons-nous que même nos grands égarements peuvent être pardonnés. Comme Pierre, nous pouvons pleurer sur nos fautes et implorer la force de l’Esprit, et le Seigneur ouvre devant nous un lendemain nouveau. Voilà l’enseignement que nous offre la scène de l’interrogatoire dans Jean 18 : malgré la noirceur environnante, il y a la promesse d’une résurrection et d’un renouveau pour ceux qui s’attachent au Christ.

苦难与复活的序幕——张大卫牧师


1. 那的幕后操力的

这是根据张大卫牧师对约翰福音18章12节至21节所作的讲解而进行的默想,文本中呈现的场景聚焦在宗教权力审问并抓捕耶稣的黑暗实况。在这段经文中,我们要注意的关键点是那句“先带到亚那面前”(参约18:13)的描述。它不仅仅是一个关于司法程序的说明,更是揭示了当时假冒的宗教权力已经腐败至何种程度的决定性线索。当时犹太社会中,由公议会(即公会,Sanhedrin)主持宗教审判,而主席应是现任大祭司。但抓住耶稣并将祂绑起来的人,首先把祂带到的并不是现任大祭司该亚法那里,而是带到其岳父亚那的住宅,这本身就暗示了严重的问题。

亚那曾在公元6年至15年间担任大约9年的大祭司,此后先后让自己的五个儿子都坐上大祭司之位,最终甚至将此权力“传”给了女婿该亚法。他因这种权力世袭和暗箱操作而臭名昭著。按照犹太教传统,大祭司本该是终身职位,并且备受尊重,具有权威。但自罗马帝国统治犹地亚地区后,大祭司之位就成了受金钱和政治交易支配的世俗权力。罗马当局会任命对自己友好、且能在财政上提供支持的人为大祭司。而亚那正是在这个体系中,通过向罗马当局进贡大量金钱,成功“买下”大祭司之职,同时又在圣殿内依靠做买卖、兑换钱币等手段积累财富,形成了庞大的宗教既得利益集团。

对于这样的人来说,耶稣的事工和言论自然是肉中刺、眼中钉。主耶稣在传道期间,屡次谴责耶路撒冷圣殿内的败坏现象,指责他们将“神的殿变成贼窝”(参可11:17等),翻倒圣殿内的桌子并洁净圣殿。约翰福音第2章记载了耶稣在圣殿中倾覆卖鸽子、牛羊的摊位,撒掉兑换银钱者的财物并训斥他们的情景。那时的圣殿奉献体制中,普遍存在“只有在圣殿内购买的祭物才容易通过检验;若是在外购买的就一律判定不合格,从而迫使人们高价在圣殿内再买一次祭物”的结构性黑幕。而这背后,正是由大祭司家族所把持的利益链条。亚那及其追随的宗教权势者藉此敛财,连圣殿税与兑换也利用同样的机制收取高额利润。

因此,在他们眼中,耶稣正是威胁其既得利益、可能动摇整个权力体系的危险人物。亚那口口声声说要“遵守律法”,但实质上,他把原本神圣的圣殿当作巩固金钱与地位的手段,还与罗马暗中勾结,世袭大祭司之位,维护自己的财富与名声。因此,当耶稣洁净圣殿,并宣告“你们拆毁这殿,我三日内要再建立起来”(参约2:19)时,亚那必定认为必须除掉这个“挑战者”。即使要运用宗教暴力与扭曲的法律去陷害耶稣,也在所不惜。他的头等大事,便是设法用某种罪名抓捕耶稣。

可为什么不是由公议会先行审理,而是让耶稣首先在亚那私人宅邸遭到审问?按犹太律法,宗教审判不得在夜间进行;若要公正审判,必须在白天,于圣殿院子或公开场所举行,并须两名以上的证人同时作证。但逮捕耶稣的人却在夜里偷偷地把祂带到亚那那里;由一个前任大祭司来审问耶稣,本身就是违法的。况且处死耶稣的最终权力只有罗马总督才能行使(犹太人当时无执行死刑的权力),所以亚那的策略是先在宗教层面将耶稣定为“异端”,再移交给彼拉多。只要构陷耶稣“触犯律法、要拆毁圣殿、自称神的儿子、试图僭越罗马皇帝凯撒要称王”等罪名,就足以让刑量变得严重。

在这一过程中,最关键的人物便是背叛者犹大。他对耶稣社群内部情况比任何人都熟知,也最了解主的教导与言论。犹大利用这一切,或夸大或歪曲耶稣的话,传递给了亚那一派。约翰福音13章30节中说,当犹大领受主所递的饼后,就立刻投身于“黑暗”中去了。“那时是夜间”不仅是时间背景,也象征他坠入灵性与道德黑暗中。犹大已与大祭司方面达成三十两银子的交易,准备将耶稣出卖。他或许正是提供“拆毁圣殿”、“自称是神的儿子”等把柄给亚那的人。

严格来说,亚那并没有合法权力去进行审问,但他毕竟是控制撒都该派并掌控圣殿经济与权力的幕后人物,对整个公议会具有举足轻重的影响力。此外,他将大祭司之位传给女婿该亚法,使其成为自己“表面上的代表”,而实际的宗教和政治决策权一直操纵在亚那手中。主耶稣在传道中,从未回避与这些虚伪、腐败的宗教领袖对峙,反而在法利赛派、撒都该派和其他宗派之间,公开宣告自己是“道路、真理、生命”(参约14:6),使人们回归律法的本质。对亚那这类人来说,祂的教导正是对其整个利益结构的威胁,因此亚那最终下定决心要除掉这位“麻烦制造者”。

张大卫牧师在此着重指出:宗教与权力相互勾结,会产生多么可怕的暴力形式。通过研究福音书中的这一场景,他警告:那些自诩为“领导者”的人,若口头上打着“侍奉神”的旗号,却在背后依附世俗权势,去伤害人,其根源都在于谎言和腐败。神的道本是指向生命与爱,但像亚那这样虚假的宗教领袖,却把律法变成致命的工具,用信徒的信仰来巩固自己的权力与财富。正因如此,耶稣一再斥责那群“外表圣洁、内里却是毒蛇之子”的人,称其“有祸了”。他们或许掌握了不少宗教知识,却早已偏离了真正的属灵本质。

在约翰福音18章19-21节,那个“大祭司”问耶稣关于祂的门徒和教训,其实就是想知道耶稣到底是什么教导,竟能吸引和影响众人,形成了一股势力。或许犹大告密说有“秘密教导”,于是这些宗教领袖便据此发难:“你岂敢挑战我们祖先的传统与律法,甚至要反抗罗马的权威?”然而耶稣回答:“我从来是明明地对世人说话;我常在会堂和圣殿里,就是犹太人聚集的地方,教训人;我在暗地里,并没有说什么。”(参约18:20)主耶稣没有任何不敢见光的地方。尽管亚那等人绞尽脑汁要加害于祂,耶稣是“真理本身”,不需隐藏自己。祂更说:“你为什么问我?可以问那些听见的人,我对他们说的是什么;我所说的,他们都知道。”(参约18:21)祂要求按照正当程序,让见证人出面作证——然而他们早已做出“要定祂死罪”的结论,对祂是否真是神子毫无兴趣。他们只想保住通过圣殿买卖和政治交易得来的既得利益。

张大卫牧师强调,这种情形在教会中也可能发生:若有人真心宣讲福音,呼喊悔改,想让“圣殿”先被洁净,那么已被教权主义或物质主义腐蚀的某些势力,反而会攻击那人是“异端”,理由是“要保护教会”。他们理直气壮地高喊“守护教会”,却实际上拒绝了神的同在与话语。张大卫牧师引用教会历史的例子:中世纪天主教因同世俗权力、金钱利益深度勾结而沦为卖赎罪券的行当,教会俗化极其严重。马丁·路德那时高举“唯独圣经”的旗帜,想唤醒教会对真理的渴慕,却遭遇了庞大的教权势力打压。正如耶稣时代的亚那势力、中世纪的教权主义者,以及当今时代仍存在的虚假领袖,其本质相同:他们追逐权力和利益,借宗教包装来维持名与利,把原应神圣的殿堂变为买卖场,反而迫害真正呼喊悔改的人。

在这样的背景下,耶稣以“宗教审判”之名受到非法审问,随即被带到彼拉多面前。接下来就进入耶稣受审与钉十字架的高潮,但所有阴谋真正的起点,就是在那夜里亚那家中的“幕后审问”。正是在那场黑暗中的秘密操作与协商,耶稣才会被交给该亚法、彼拉多,最终走上各各他的十字架。彼拉多象征罗马政权,该亚法象征犹太教权力,而这两股权力背后的“真正”调度者则是亚那。约翰福音不同于马太、马可、路加三卷对观福音,更明确地指明亚那之名,并写道耶稣“先被带到亚那那里”,可见作者有意向读者展现这一阴谋的起点意义之重大。

更甚者,这一幕也证明了“政治权力”与“宗教权力”一旦联手,可以轻易将无辜者送上绝路。耶稣并未惧怕,牺牲自己走上十字架,救赎了全人类。讽刺的是,亚那自以为在守护圣殿,却亲手使这“圣殿”败坏。那座圣殿若只靠石头、金钱与权力来运转,实际上早已变质。而耶稣宣告“我要再建造的殿”乃是以祂自己为核心,并在圣灵里合一的信仰团体。这信息对于亚那及其党羽而言才是真正的威胁,因为那意味着他们所维系的整个利益体系被否定。

张大卫牧师再三强调,类似亚那的假领袖在当代教会中随时可能重演。教会组织越发展壮大、体制权威越巩固,就越可能滋生某些人贪恋物质好处、名声和政治影响。他们口口声声说是“为教会、为圣殿”,实则进行“宗教买卖”。若这种情形不断累积,教会就会失去圣洁,沦为“做买卖的巢穴”。然而在任何时代,主都会兴起传讲悔改与真理的信息,一旦如此,假权力就会企图封口,甚至不惜杀害那先知性的声音。张大卫牧师呼吁信徒必须分辨真理,勇敢地持守福音的本质。回顾宗教改革史,正是在权贵势力企图扼杀真理之时,神唤醒了教会,使真理之光再次照耀。

因此,约翰福音18章12-21节出现的“先带耶稣到亚那那里”这一幕,不仅是个简短插曲,而是腐败的宗教领导者与政治势力勾结,将耶稣推向苦难之路的悲惨象征。然而,也正是在这黑暗阴影之下,耶稣作为真光更加显明。正因那群恶势力的竭力反抗,主的救赎之工反而更加彰显。我们在教会服事、过信仰生活时,要警惕是否出现“亚那式人物”,并引以为鉴:当年公正审判与守法精神全然被扭曲,也促使我们当今更需紧紧持守耶稣基督的真理,走悔改与圣洁之路。张大卫牧师再三提醒,我们的教会必须从中汲取教训。


2. 彼得的否与圣灵的大能

现在,让我们把目光转向彼得。耶稣在亚那家中接受了非法审问,随后按照对观福音的记载,又在该亚法与公议会面前受审。那时门徒们的动向如何?耶稣被捕时,大多数门徒都四散逃离;只有在约翰福音18章15-16节中记载:西门彼得和“另一个门徒”跟随到大祭司的院子。“另一个门徒”被描述为与大祭司相熟,学者有的推测是约翰,也有说是犹大。不管是谁,至少可以看出,彼得没有像其他门徒一样完全逃避;他原先甚至曾拔刀抵抗想要抓耶稣的兵丁,随后又跟着耶稣直到大祭司的院子,可见他的确有一腔“誓死追随主”的热血。

然而,彼得竟然三次否认自己是耶稣的门徒。约翰福音18章17节记载,当看门的使女问他:“你不也是这人的门徒吗?”彼得回答:“我不是。”随后,彼得在烤火的人群中再次坚称自己与耶稣无关。对观福音补充说鸡就叫了,彼得记起主曾预言他要“三次不认主”,于是一边痛哭一边离开现场(参太26:75;可14:72;路22:62)。这段记述在人类信仰史上留下了深深的悲剧色彩:最亲密的门徒竟如此背弃自己所爱的老师。但同时,复活的耶稣后来主动去找彼得,对他说:“你爱我吗?”(约21章)也三次发问,然后再次赋予彼得牧养群羊的使命。就此,彼得的“否认”故事成为见证主耶稣奇妙赦免与爱的绝佳素材。

为什么一向敢于直言、且被视为“最敢行动”的彼得,会在关键时刻三次否认主?很大原因在于,他切身感受到了宗教权力与政治力量联手施加的可怕压迫。当亚那家的人、兵丁和随从将耶稣绑起来时,彼得亲眼看到事情正走向极为严峻、且无法挽回的结局;若彼得此时公开承认自己也是耶稣的门徒,他或许也难逃被捕,面临酷刑或死刑的命运。尤其是感到亚那这幕后势力能与罗马兵丁相互勾结,彼得何能以一己之力对抗?在惊恐与绝望之下,他的人性软弱便暴露出来。

不过,与犹大不同,彼得至少还跟到院子里,显示他对主的深切情感。然而在最危急之时,他最终未能坚守信心,于是当他否认主后,痛哭流涕。若故事停在此,彼得就是个失败者的典型。但感谢神,复活的耶稣找到了他,在约翰福音第21章里,主三次问彼得“你爱我吗?”并重新委托他“喂养我的羊”,将使徒的使命交还给他。此后,彼得在五旬节时经历圣灵降临(徒2章),成为第一个公开布道并带领三千人悔改信主的伟大传道人。也就是说,他先承认自己的软弱与罪,当圣灵降临后,他就得以因主的复活大能而刚强起来。

张大卫牧师借此强调,圣灵的工作是何等真实且大有能力。彼得的否认固然出于人性的胆怯与软弱,但他并没有就此沉沦。相反,这次跌倒成为他经历圣灵大能、重建信心与勇气的重要契机。在亲眼见证主的十字架与复活后,彼得不再退缩,尽管面对宗教与政治的双重威胁,他仍勇敢地传讲福音,甚至宣告:“顺从神,不顺从人,是应当的”(徒5:29)。这是他后来之所以能在逼迫面前毫不妥协的原因。

这与卖主的犹大形成鲜明对比:犹大在出卖耶稣后,也有良心谴责,甚至把银钱扔回给祭司长,但最后选择了自我了结。也许他也能悔改,但最终他走向了自我毁灭。而彼得在痛哭后仍回到主面前,主也亲自来挽回他。张大卫牧师特别指出,这正显明了“神的爱本质”与“圣灵的恢复工作”。纵然我们人的不信、背叛再严重,只要肯悔改归向复活的主,祂就能借圣灵使人重新站起来,并付托更大的使命。

彼得的否认也提醒着教会与信徒:每个人都可能自以为勇敢,但在强大的外在压力下难免软弱。连彼得这位近身“首席门徒”都在大祭司面前三次否认主,那么今日我们在面对世界的嘲弄或敌对时,也可能重蹈覆辙。但关键在于失败之后的态度:若我们像彼得那样,痛悔并回转,主绝不会拒绝。他甚至会更新我们,让我们更加倚靠圣灵的大能去作见证人。

张大卫牧师认为,当今教会同样需要经历“彼得般的悔改与恢复”。在面对外界的逼迫或讥讽时,有些基督徒会退缩,在利益或压力面前否认自己的信仰。但若我们真心悔改,主仍会来问:“你爱我吗?”只要我们回应:“主啊,我爱你,但我软弱了”,祂就会借圣灵再次扶持我们。正如彼得后来成为五旬节宣教的先锋,面对监禁、鞭打都毫不畏惧。他在监牢里也能继续赞美神,甚至说出:“我们所看见和所听见的,不能不说”(参徒4:20),这是何等的自由与勇气!这正是“圣灵的实在性”——不是抽象观念,而是当人接受耶稣的十字架救恩与复活真理时,圣灵亲自内住,带来根本的生命转变。

那么,我们该怎样享受这份圣灵能力,在现实生活中像彼得那样做刚强的见证人呢?张大卫牧师指出三点:

  1. 悔改:彼得否认主后痛哭,充分体会到自己虽爱主却无力自保,愿意彻底谦卑在神面前。若无悔改的心,就难以真正经历圣灵的医治与重生。
  2. 主有的相遇:复活的主三次询问彼得“你爱我吗?”拆除他的自负与假装,使他完全明白“唯有因主的爱与赦免”才能继续走下去。
  3. 藉着神的话寻圣灵:使徒行传2章记载五旬节圣灵降临时,门徒们正同心恒切祷告。圣灵降临后,他们不再躲躲藏藏,反而公开向大众宣讲基督。

当把这些原则应用于今日教会,我们同样需要在祷告与读经中恳切地寻求圣灵的同在。面对世俗权力或社会环境的打压,教会也可能会噤声甚至妥协。但若真心敬畏神、被圣灵充满,就能像彼得一样,无论遭遇什么逼迫,都能宣扬真道。张大卫牧师特别强调“纵然我们在软弱中跌倒,只要悔改并再次回应神的呼召,祂仍愿用我们”。世界会不断要求我们妥协,而虚假的“权力”会制造威胁,但圣灵必帮助信徒在关键时刻依然敢于高举基督。

所以,在耶稣被押往亚那、再到该亚法、最终至彼拉多那儿接受一系列审讯与酷刑的过程中,彼得的否认虽然是一大悲剧,却反衬出罪与恩典的强烈对比。宗教与政治权力合力运作的“至暗时刻”里,主的慈爱与圣灵的更新却从未停歇。约翰福音从整体脉络上表明,即便在最黑暗的幕后阴谋中,耶稣这“真光”依旧发亮;而圣灵能用大能遮盖人的软弱,使人重新站起。

张大卫牧师也勉励那些在教会中经历失败或灰心的人:这不意味着结束。若像彼得一样向主倾心吐意,恳求圣灵的帮助,就算曾犯下何等错误或经历多少羞愧,也能回到主的恩典里,被委以更大使命。即使教会内部出现类似“亚那式权力集团”,试图抹杀或扭曲真理,只要有像彼得一样仰望耶稣、依靠圣灵的信徒,便不会被击倒。真正的教会权威并非来自人或制度的地位,而是来自圣灵藉着神的道所彰显的能力。两千年来,这真理从未改变。

综合来说,约翰福音18章12-21节让我们看见:亚那这名败坏的宗教权威如何推进将耶稣送上死路的阴谋。其表面是遵守律法与圣殿的程序,实则却在敌对神、处死基督。这同时也揭示,当时门徒的软弱——尤其彼得三次否认主——如何在巨大压力下显露。可在这幅暗淡画面中,基督的真光仍旧璀璨,且借着圣灵的大能挽回彼得,使他成为初代教会的重要领袖。这正是约翰福音给我们带来的强烈对比和盼望信息:在人性最无助、黑暗势力最猖獗之时,主耶稣却更彰显祂是生命之光;圣灵有能力弥补并超越人的软弱,塑造重生之人。

张大卫牧师在讲道中多次提及:历史上,教会虽屡遭迫害和内部异化,但福音却持续扩张,跌倒者也常蒙神怜悯再度站起。我们应当从这些事例中学习,确信圣灵现今仍在工作,教会应持守耶稣的真理与爱。过去也出现过像亚那般的教权人物、或世俗政权想要掌控教会的例子,却每次都有神留下的“余民”和像彼得一样悔改且被重新使用的人。为此,教会和信徒无论在什么样的恶劣环境或背叛、或自我失误中,都不能失去盼望,因为主依然活着,圣灵依然同在。黑夜越深,黎明就越近;所以当我们读约翰福音18章,看似黑暗的剧情,其实正是“光”在预备最辉煌的登场。

结论:从耶稣被捕、受审再到彼得否认主,这一连串事件一方面揭示了堕落的宗教权力和政治权力怎样联手摧残真理;另一方面又宣告耶稣的爱和圣灵的复兴大能即使在最不利的情境下也不会被阻断。那一夜充满了恐惧、背叛、阴谋与罪恶,但最终,主却在十字架上成就救恩,并借着复活宣告神国的胜利。纵使教会中时有“亚那”出现,门徒中也难免有人像彼得那样软弱,但神绝不舍弃教会。

因此,正如张大卫牧师所提醒的,我们应时常藉此经文自省并检视我们的群体:我们的信仰是否被世俗的权势与欲望牵制?在面对极大压迫时,是否会像彼得那样口里否认主?或更糟的是,我们是否可能不知不觉站在“亚那”的立场,攻击真正为福音、为圣洁发声的人?然而,即便我们曾跌得再惨,只要我们像彼得一样痛悔,并在圣灵的大能中回转,主仍将为我们开启新道路。这正是约翰福音18章审问场景的深层教训——也是每个跟随耶稣的信仰群体都应铭记在心的信息。

苦難と復活の序幕 – 張ダビデ牧師


1. アンナスの背後と宗教権力の

これは、張ダビデ牧師がヨハネの福音書18章12節から21節までの場面を中心に説き明かしたメッセージを黙想した文章である。本文は、イエスを捕えて尋問する宗教権力の暗い素顔を劇的に浮き彫りにする。その中で注目すべきは「まずアンナスのもとへ連れて行った」という表現である。これは単なる手続き上の問題を示すのではなく、当時存在した偽りの宗教権力の根源的な腐敗を示す決定的な手がかりとなっている。当時のユダヤ社会ではサンヘドリン公会が宗教裁判を主宰し、その議長は現職の大祭司が務めることになっていた。ところが、イエスを縛り上げた者たちが最初に引き立てた先は、現職の大祭司カヤパではなく、彼の岳父であるアンナスの家であった。これは多方面にわたり深刻な問題を示唆する。

アンナスは、かつて紀元6年から15年まで約9年間、大祭司の職を務めた人物であり、その後、自分の5人の息子をすべて大祭司に就け、最終的には娘婿であるカヤパにまでその権力を世襲させた、悪名高い人物である。本来、ユダヤ教の伝統的な祭司職は終身職であり、それだけ尊敬され権威ある地位であった。しかしローマ帝国がユダヤを支配するようになってからは、大祭司職が金銭と政治的コネによって左右される世俗的権力に成り下がってしまった。ローマは自分たちに協力的で財政的にも後ろ盾となる人物を大祭司に据え、アンナスはそのような構造の中で莫大な資金をローマに献上して祭司職を握り、一方で神殿の内部では売買と両替によって富を蓄積し、巨大な宗教的既得権を形成していたのである。

当然、このような人物にとってイエスの働きや教えは目の上のたんこぶであった。イエスは公生涯を通してエルサレム神殿に向かい、「この神の家を商人の巣窟にしてしまった」と叱責し、神殿をひっくり返して清められた。福音書のうちヨハネの福音書2章を見ると、イエスが神殿で鳩や羊、牛を売る者たちの台と両替商の金をまき散らしながら語られた場面が登場する。当時、「神殿の中で売られる生贄だけが検査に合格し、外から持ってきた生贄は無条件で不合格とされ、結局は神殿で高値の犠牲を買わざるを得ない」という構造が蔓延しており、その中心にまさに大祭司一族の利害関係があった。アンナスおよび彼に追従する宗教権力者たちは、この仕組みを通じて莫大な財を蓄え、神殿税や両替に関する収益も同じような構造でかすめ取っていたのである。

こうした状況の中、イエスこそが彼らの既得権を壊す最も脅威的な存在だった。アンナスは「律法を守る」という大義名分を自分にかぶせていたが、実際には最も聖であるはずの神殿を、自分の金と権力を守る手段に変質させ、あらゆる政治的裏取引を行い、ローマと結託して大祭司職を世襲し、富と名誉を保ってきたのだ。それゆえイエスが神殿を清め、「この神殿を壊せ。わたしは3日でそれを建て直す」と宣言されたのを聞き、アンナスはこの挑戦者をどうしても排除しなければならないと感じたのだ。宗教的暴政と強圧、そして偽りの法適用をもってでもイエスを捕らえること。それこそが彼にとって最優先課題だった。

では、なぜサンヘドリンではなく、アンナス個人の家でイエスが先に尋問されたのだろうか。ユダヤ人の宗教裁判は、律法上、夜に開くことは許されておらず、公正な裁判とするには必ず神殿の庭や公的に用意された場所で昼間に行われなければならなかった。さらに2名以上の証人が必要であり、裁判は公正に進行しなければならない。にもかかわらず、イエスを捕らえてきた者たちは闇夜にこっそりアンナスのもとへ連れて行った。現職の大祭司でもない過去の大祭司がイエスを尋問するという事態自体が不法であった。しかもイエスを死刑にする権限はローマ総督のみにあった(ユダヤ人には死刑執行権がなかった)ため、アンナスはとにかく宗教的観点でイエスを異端として断罪し、その確定判決をピラトに渡すことだけを狙っていたのである。何としてでもイエスを「律法を犯し、神殿を壊そうとし、自分こそ神の子だと称し、ローマ皇帝カエサル以外の王になろうとしている」というようなフレームにかけ、罪状を重くしようと企んでいたのだ。

この過程で決定的な役割を果たしたのが裏切り者のユダである。彼はイエスの共同体の内部事情を誰よりもよく知っており、その秘められた教えやイエスの発言を誇張あるいは歪曲してアンナス側に伝えた。ヨハネの福音書13章30節を見ると、ユダは主からパン切れを受け取るや否や暗闇へ出て行ったとあるが、「夜であった」という言葉は単に時間の背景を示すだけでなく、彼が霊的・道徳的闇の中に入ったことを意味する。彼は既に大祭司側と銀30枚で取引をし、イエスを引き渡す計画を立てており、イエスが「壊せ」と言った神殿のことや、「わたしは神の子だ」と自分を指し示した部分(実際イエスはメシアであることを何度もほのめかされている)などをアンナスに提供し、告発の口実を作り出したのだ。

こうして見ると、アンナスは本来、不法な尋問を行う正式な権利を持たなかった。だが彼はサドカイ派を中心とした神殿経済と権力を握ることでサンヘドリン全体の動きを揺さぶれる影響力を行使していた。また大祭司職を世襲させ、実際の現職大祭司であるカヤパさえ自身の「広告塔」のように据え、背後で宗教的・政治的な決定を牛耳っていたのである。イエスは公生涯を通して、このような偽りで腐敗した宗教指導者との衝突を避けられなかった。むしろパリサイ派、サドカイ派、その他の諸派の間で「わたしが道であり真理でありいのちである」(ヨハネ14:6)と証言し、人々の心を律法の本質へと向かわせようとされた。これが彼らにとって脅威となり、ついに悪名高きアンナスが最終的な決断を下したわけである。

ここで張ダビデ牧師が強調するのは、宗教と権力が結託するとどれほど恐ろしい形態の暴力を生み出すかという点である。張ダビデ牧師はこの福音書の場面を研究し、自分たちが「指導者」だと自負する者が神を表向きに掲げつつ、実際には世の力を借りて人を害しようとする時、その背後には必ず偽りと腐敗があることを指摘している。神の言葉は命と愛を指向するはずだが、アンナスのような偽りの宗教指導者は律法をむしろ人を殺す道具に仕立て上げ、民の信仰を利用して自分の権力と富を強固にする。だからイエスは外見では聖なるふりをしながらも実は毒蛇の子らのような者たちに対して、「災いだ」と繰り返し仰せになったのである。彼らは単に宗教的知識を身につけていただけで、真の霊的本質からは遠く離れていた。

ヨハネの福音書18章19~21節では、大祭司がイエスに「その弟子たちや教えについて」尋ねるが、それはイエスがどんな教えによって人々を惹きつけ、こうした勢力を形成しているのかを確認するためだった。ユダは「秘密の教え」がある、と密告したかもしれず、それをもとに大祭司たちは「お前は我々の伝統と律法、そしてローマ権力に挑むような教えを説いたのか」と攻撃した可能性が高い。しかしイエスはこう答えられる。「わたしは公然と世に語ってきた。ユダヤ人が皆集まる会堂や神殿でいつも教えたのであって、密かには何も話していない」(ヨハネ18:20)。イエスには隠すべきものはなかった。彼らは既得権を守るために執拗な陰謀を巡らせたが、イエスは真理そのものであり、自分を隠す必要などなかった。むしろ「わたしが何を話したか聞いた人々に尋ねてみよ。彼らはわたしの言ったことを知っている」(ヨハネ18:21)と仰せになり、証人と証言による公正な裁判手続きを逆に指摘される。しかし彼らは既に結論を固めていた。アンナスとその一味は、イエスが何を答えようと心を閉じており、イエスが本当に神の子かどうかには興味がなかった。彼らはただ自分たちの神殿商売と既得権を守ってくれる政治的・宗教的合意を維持したかっただけなのである。

張ダビデ牧師は、こうした姿が教会の中でも起こり得ることを警告する。真の福音を叫び、教会こそまず悔い改めるべきだと説いて神殿(教会)を整えようとすると、すでに教権主義や物質主義に染まった一部勢力がむしろその人を異端だと攻撃する場合がある。「教会を守る」という大義名分のもとで、自分たちは絶対に正しいと考え、実際には神の臨在や言葉を拒絶するという逆説が起こり得るのだ。張ダビデ牧師は教会史の例を挙げ、中世カトリックの教権が物質的・政治的権力と結びつき、免罪符を売り、教会の世俗化が深刻になった時、ルターが「聖書のみ」と叫んで真理を呼び覚まそうとしたが、巨大な教権の壁にぶつかったことを想起させる。イエスの時代のアンナス勢力も、中世の教権主義者も、そして今日なお存在する偽りの指導者たちも、本質は同じである。神の言葉より権力と利益を追い求め、神殿を聖く守るどころか商売の場にし、悔い改めを語る者をむしろ弾圧し追放しようとするのだ。

結局、こうした背景のもとイエスは「宗教裁判」という名目で不法な尋問を受け、すぐにピラトの法廷へ送致される。ここからイエスの十字架事件が本格的に展開するが、実はこのすべての陰謀の実質的な起点は、アンナスの家で行われた「背後の尋問」にあったといえる。あの夜の秘密取引と陰謀が、イエスをカヤパとピラト、そして遂にはゴルゴタの丘の十字架へと追いやった。ピラトはローマ権力の代表であり、カヤパはユダヤ教権力の代表であったが、両者の権力を“真に”動かしていたのはアンナスだったのである。ヨハネの福音書が、他の共観福音書(マタイ、マルコ、ルカ)とは違い、アンナスの名を具体的に示し、イエスを「まずアンナスのもとへ連れて行った」と記しているのは、この陰謀の始点がいかに重要かを読者に明確に伝えるためであろう。

さらにこの場面は、「政治権力」と「宗教権力」が手を組めば、いとも容易く無実の人を死へ追いやることができるという事実を証言している。イエスはそれを恐れず、ついには十字架への道を喜んで歩まれ、全人類を救われる。皮肉なことにアンナスは、自分が守ろうとしていた神殿を自ら崩してしまったのである。その神殿は石や建物、金と権力で運営される宗教機関だった。イエスは「わたしがまた建て直す」という言葉によって、真の神殿は「主ご自身」であり、御霊によって一つとされる共同体であると宣言された。このメッセージこそアンナスとその勢力にとって最大の脅威だった。彼らが守り享受してきた既得権体制のすべてが否定されることになるからだ。

張ダビデ牧師は、現代においてもアンナスのような偽りの指導者の姿が再現される可能性があることを繰り返し強調する。クリスチャン共同体が成長し、組織化され、制度的権威が高まるほど、ある時点からは物質的利益や名誉、政治的影響力を求める者が現れ得る。彼らは表向きは教会や神殿を守ると言いながら、実際には自分自身のための宗教商売を始めるのだ。それが積み重なるとイエス時代の神殿のように、聖さが失われ商人の巣窟と化してしまう危険がある。しかし主はどんな時代にも、悔い改めを叫び真理を宣言する預言者的な声を立てられる。そして、そのたびにアンナスのような偽りの権力がその声を黙らせ、ときに殺そうとすることもあるが、聖徒たちはむしろ真理の声を聞き分け、大胆に福音の本質を守らなければならないと張ダビデ牧師は説く。

結局、ヨハネの福音書18章12~21節に描かれた「まずアンナスのもとへ連れて行った」という場面は、単なるエピソードではなく、腐敗した宗教指導者と政治権力が結託してイエスを苦難の道へ追いやる歴史の悲劇的象徴である。同時に、この暗い影を通してイエスが光であることをより際立たせる。悪が最期のあがきをしたからこそ、主の救いのみわざがむしろ輝くことになったのである。私たちが教会を仕え信仰生活を送る際、アンナスのような人物が私たちの共同体を汚してはいないか、常に目を覚ましていなければならない。公正な裁判と律法の遵守、そして神殿本来の目的が完全に歪められてしまったあの時代を反面教師として、私たちはイエス・キリストの真理をさらにしっかりと握り、悔い改めと聖なる道を歩むべきであると、張ダビデ牧師は繰り返し説いている。


Ⅱ. ペテロの否認と聖の力

ここで視線をペテロに向けよう。イエスは結局アンナスの家にまず連行され、不法な尋問を受けた後、共観福音書に主に描かれるカヤパとサンヘドリンの宗教裁判の過程を経る。その間、弟子たちはどうしていたのだろうか。イエスが捕えられると、大部分の弟子は四散してしまい、ヨハネの福音書18章15~16節によれば、シモン・ペテロと「もう一人の弟子(大祭司と知り合いであったと描写される。学者の間ではヨハネ、あるいはユダだったのではという意見もある)」だけがイエスを追って大祭司の家の庭まで入ったと記録する。ペテロは他の弟子たちと違って「主を見捨てられない」という思いがあったのか、武装した兵士たちの前でさえ刀を抜いて抗おうとし、イエスが縛られて連れて行かれる姿を追って大祭司の家の庭にまで入っていったのである。

しかしペテロは間もなくイエスの弟子であることを否認してしまう。ヨハネの福音書18章17節で、門番の女中が「あなたもあの人の弟子の一人ではないのか」と問うと、ペテロは「いや違う」と答える。その後、炭火にあたっていた人々の中でも続けてイエスとの関係を否定する。共観福音書は、そのとき鶏が鳴き、ペテロが主のお言葉を思い出して激しく泣いたと伝える(マタイ26:75、マルコ14:72、ルカ22:62)。最も愛する師を、しかも最も近しい弟子だったペテロが、三度も否認してしまったこの出来事は、キリスト教の信仰において限りなく大きな悲しみと自責の物語として残っている。しかし同時に、復活されたイエスが再びペテロを訪ね、「わたしを愛するか」(ヨハネ21章)と三度問われ、改めて使徒としての使命を与える場面を通し、主の驚くべき赦しと愛の物語として完成されることにもなる。

なぜ、かくも勇敢だったはずのペテロが、決定的瞬間に三度も主を否定してしまったのか。それは、巨大な宗教権力と政治権力が合体した厳しく断固たる裁きの空気、その前で感じる恐怖にほかならない。すでにアンナスの家の庭では、兵士たちや下役たちがイエスを縛り上げて連れ込んでおり、重い刑罰が下されるのは明らかに見える状況で、ペテロが「自分も弟子だ」と認めれば、自分自身も捕らえられて過酷な刑に処されるかもしれないと直感したのだろう。特にアンナスという背後の権力がどれほど恐ろしいか、彼はローマの兵士らとも協力してイエスを捕らえてきた。そんな大勢力をペテロが翻せる術はない。結局、人間的な恐れが、一瞬にして彼を弱い存在へと変えてしまったのだ。

ここで注目すべきは、裏切り者のユダとは違って、ペテロは少なくともその庭までついて行ったという点である。彼は最後まで主のそばにいたかったが、あまりにも非情な現実の前で信仰を貫けなかった。そしてその否認の後、ペテロは自責するように泣き崩れた。もしそこで終わっていたら、ペテロは人間の弱さを示す代表的な失敗者として終わってしまっただろう。しかし復活された主が再びペテロを訪れ、「わたしを愛するか」と三度問い、改めて使徒の使命を与えられたことで、ペテロの物語は劇的に変わる。使徒の働き2章の五旬節(ペンテコステ)の際に聖霊が下られたとき、ペテロは人々の前に立って大胆に福音を宣べ伝え、3000人もの人々が回心するという驚くべき出来事が起こる。かつて自分の弱さを痛感し悔い改めたペテロが、聖霊の力によって復活の主を証しする勇敢な使徒へと生まれ変わったのである。

張ダビデ牧師は、この場面から聖霊のみわざがいかに実際的であり力に満ちているかを強調する。ペテロの否認は明らかに人間的な弱さと恐れの産物だが、彼が果てしなく堕ちて終わるのではなく、むしろ自分の限界を痛感した瞬間こそが、聖霊の力を体験し真の信仰の勇気を改めて装備する契機になったことを見逃してはならない。ペテロはイエスの十字架と復活を目の当たりにした後、もはや退かず、たとえ宗教的権力であれ政治的権力であれ、どんな脅しが来ようと福音を叫ぶ人になった。あの有名な言葉「人に従うより神に従うべきである」(使徒5:29)を宣言し、迫害に屈しない指導者になっていく。

これはイエスを売り渡したユダの裏切りと際立った対照を成す。ユダはアンナスに情報と機会を売り渡し、「罪のない血を売った」という罪悪感に苛まれ、自ら命を絶った。彼も悔い改める余地があったかもしれないが、それはついに実現せず、自己破滅へ向かってしまった。一方、ペテロは師を否認した後、激しく泣くことでどうにかして主のもとへ戻ろうとする思いを示し、主がそのペテロを探し出し、能動的に回復してくださった。張ダビデ牧師は、まさにこの点に「愛の本質」と「聖霊の回復のみわざ」が強く表れていると説く。人間の不信と裏切りがどれほど深刻であっても、復活の主の赦しと聖霊の回復のみわざは、その人を再び立ち上がらせるに十分であるというのである。

さらにペテロの否認事件は、教会と信徒に引き続き大きな示唆を与える。誰しも信仰の大胆さを語り、決断を口にできるが、現実の圧力の前では弱くなる可能性がある。ペテロのように、主の「第一の弟子」と呼ばれる人物でさえそうなり得たのだから、今日の私たちも例外ではいられない。もし宗教権力と政治権力が声をそろえて「イエスに従う者を排除しよう」と叫ぶなら、その空気の中で多くの信徒が萎縮し、ある者はペテロのように「あの人を知らない」と言うかもしれない。ただし重要なのは、その否認の後の姿勢である。ペテロのように泣きながら悔い改めるなら、主はそれを決して無視されない。むしろ「わたしの羊を養いなさい」と改めて使命を与えられ、その人を通して福音の大いなるみわざを成し遂げられるのだ。

張ダビデ牧師は、現代の教会においても同じ「ペテロの悔い改めと回復」が必要だと訴える。教会が様々な理由で迫害に遭う時、信徒は世の嘲りや敵意の前で萎縮してしまうことがある。あるいは守ってきた信仰の原則を一瞬で捨て去り、世と妥協してしまうこともある。しかし主は今もなお私たちに近づき、「あなたはわたしを愛するか」と問いかけてくださる。その時に「主よ、私はあなたを愛しています。しかし弱さのゆえにつまずきました」と告白するなら、主は聖霊によって私たちを再び立ち上がらせ、手に福音の旗を握らせてくださる。かつてのペテロが過去の失敗を乗り越えて五旬節の福音宣教者となったように、私たちも回復されて主のみわざを担うことができるというのだ。

実際、使徒の働きで示されるペテロの歩みを見ると、彼は牢に入れられ鞭打たれても全く揺るがない。復活の主を目撃した確信、そして聖霊の力の中に生きる時、どんな宗教的・政治的な脅しも彼を折れさせることはできなかった。「なぜあなたがたは神の言葉を伝えるのをやめろというのか。わたしたちは見たこと聞いたことを語らずにはいられない」という彼の宣言は、信仰の自由と大胆さが何に由来しているかをよく示している。以前イエスを否認したペテロとはまるで別人のようになっている。これこそ張ダビデ牧師が繰り返して説明する「聖霊の現実性」である。聖霊は抽象的な概念ではなく、私たちがイエス・キリストの十字架の贖いと復活の真理を受け入れる時、具体的に私たちの心に内住して根本的変化をもたらすお方なのである。

では具体的にどうすれば、私たちは聖霊の力にあずかりペテロのように大胆な証人になれるのか。第一に、正直な悔い改めが必要だ。ペテロは師を否認した後、激しく泣いた。自分がどれほど主を愛していたか、また同時にどれほど弱い存在かを認めたのだ。真の悔い改めなくして、聖霊がもたらす真の癒しと再出発は難しい。第二に、主との人格的な出会いが重要だ。ペテロは復活の主と再会し、「わたしを愛するか」という問いを三度受けた。それは自己欺瞞や高慢を崩し、イエスの愛と赦しによってしか生きられないことを知る時間だったのだろう。第三に、御言葉と祈りによって聖霊の満たしを求めることである。使徒の働き2章に描かれる五旬節の出来事は、弟子たちが「ひたすら祈りに励んでいた」という背景の中で起こった。聖霊の臨在があると、弟子たちはもはや隠れて暮らさず、公然と福音を叫ぶことができたのだ。

張ダビデ牧師は、これを現代の教会に適用する際、私たちも絶えず御言葉と祈りのうちに聖霊を求めなければならないと強調する。今日でも教会や信徒が世の権力構造や社会的風潮に押され、真理を堂々と語れない場合が多々ある。教会が利益集団や政治勢力の利害関係に巻き込まれることもある。しかしイエスを真に従う者、聖霊に捕えられた者であるなら、困難の中でもペテロのように立ち上がって福音を弁証し宣べ伝えなければならない、と彼は言う。特に「私たちの弱さにもかかわらず、主が呼ばれる場所へ再び進む決断」が大切であると張ダビデ牧師は強調する。世は絶えず私たちに妥協を迫り、偽りの権力は脅しに陥れようとするが、聖霊は「恐れずに、わたしの名を大胆に語れ」と力を与えてくださる。

結局、イエスがアンナスの家で不法な尋問を受け、カヤパとピラトへと続く非情な裁判を経て十字架につけられるという劇的な流れのただ中で、ペテロの否認はむしろ罪と恵みの対比を鮮明にする重要な事件となる。政治と宗教権力が結託するという「最大の悪のシナリオ」の前でも、主の愛と聖霊の回復は決して挫折しないというメッセージが、ヨハネの福音書全体の文脈にしっかりと位置付けられている。

張ダビデ牧師は、信仰共同体の中で失敗し落胆している人がいるとしても、それで終わりではないことを忘れてはならないと勧める。ペテロのように主の前で真摯に悔い改め、聖霊の恵みを求めるなら、どんな過去の失敗や恥ずかしい過去も超えて再び大きな働きを担うことができる。たとえ教会の中に「アンナスのような勢力」がはびこり、真理をねじ曲げ偽りで人々を脅そうとしても、ペテロのようにイエスを見上げ、聖霊の勇気を求める信徒は決して倒れない。教会の真の権威は、人間の地位や力から来るのではなく、ただ聖霊のみわざによってイエスの教えを正しく伝える、その御言葉の力から来るのだ。それは2000年前も今も変わることのない福音の真理である。

私たちはヨハネの福音書18章12~21節を通して、アンナスという腐敗した宗教権力者がどのようにイエスを死へ追い込む陰謀を進めたのか、その背後にある悪のメカニズムをはっきり見ることができる。律法と神殿、そして宗教裁判といういかにも聖なる枠組みの中で、実は神に敵対しキリストを殺そうとする矛盾が露呈したのである。そしてその場にいた弟子たち、特にペテロは恐れのあまり主を否認してしまう。しかし聖霊のみわざによって彼は再び回復し、福音宣教の中心人物となった。これこそヨハネの福音書が私たちに示す強烈なアイロニーであり、同時に希望のメッセージである。最も陰鬱で暗い場所で偽りの権力が横行する時こそ、まことの光であるイエス・キリストは一層鮮明に現れる。そして聖霊は、人間の弱さを覆い尽くすほどの力をもって私たちを新しい人へと作り変えてくださる。

張ダビデ牧師は、この本文を説き明かしながら、教会史における数々の迫害や歪曲にもかかわらず、福音が伝え続けられ、倒れた者たちが再び立ち上がり福音を証ししてきた歴史を振り返るように促す。私たちはこの歴史を学ぶことで、今も同じように働かれる聖霊を信頼し、イエスの真理と愛を掴むべきである。かつてアンナスのような教権主義者たちや世の権力者たちがいく度も教会を制圧しようと試みた事例は数え切れないが、その度に主が隠しておかれた人々、つまり悔い改めて戻った「ペテロたち」を通して教会は息を吹き返した。したがって教会と信徒は、どんなに悪い環境や裏切り、自分の失敗があっても希望を捨ててはならない。主は生きておられ、聖霊は今もなお臨在される。夜が深ければ深いほど夜明けが近いように、私たちはヨハネの福音書18章に刻まれたこの暗い影の中にこそ、むしろ光の準備が着々と進んでいることを見いだすべきなのである。

総じて、イエスの逮捕から尋問、そしてペテロの否認へと続く一連の出来事は、一面では腐敗した宗教権力と政治権力がいかに手を組んで真理を踏みにじろうとするかを示しているが、他方ではイエスの愛と聖霊の回復の力がどのような状況下でも挫折しないという究極の知らせを告げている。恐怖と裏切り、陰謀と罪悪が渦巻く夜であっても、それらを超えて十字架で死に復活されることで神の国を宣言された主の義と恵みこそが最終的な勝利を収めたのだ。たとえ教会の中にアンナスが入り込み、弟子たちが時としてペテロのようにつまずいたとしても、聖霊と共におられる神は決して教会をお見捨てにならない。

だからこそ私たちは、張ダビデ牧師が力説するように、この本文を通して絶えず自分自身を顧み、共同体を点検しなければならない。私たちの信仰が既得権や世俗的欲望に振り回されてはいないか、あるいは極度の圧力の前で主を否認し世と妥協してはいないか、または知らず知らずのうちにアンナスの側に立って真の福音を訴える人々を排斥してはいないかを点検すべきである。同時に、自分自身の弱さや失敗がどんなに大きくても、ペテロのように悔い改め、聖霊の力のうちに再び主のもとへ向かうなら、主は新しい日を開いてくださるという約束を思い起こさねばならない。これこそヨハネの福音書18章の尋問の場面が語りかける教訓であり、イエスの道を歩もうとするすべての信仰共同体が胸に刻むべきメッセージである。

The Prelude to Suffering and Resurrection – Pastor David Jang


1. The Background of Annas and the Corruption of Religious Power

This reflection is based on Pastor David Jang’s exposition of John 18:12–21, highlighting the scene where religious power takes Jesus captive and interrogates Him. This passage vividly reveals the dark side of corrupt religious authority. One key phrase we must pay attention to is: “They led Him first to Annas.” This is not merely about legal procedure; it is the decisive clue that exposes the deep-rooted corruption of the false religious power of that time. In first-century Judea, the Sanhedrin Council presided over religious trials, and the acting high priest would typically serve as its president. However, after Jesus was arrested and bound, those who apprehended Him took Him not to the current high priest, Caiaphas, but rather to the house of his father-in-law, Annas. This fact alone hints at a very serious problem.

Annas had served as high priest for about nine years (from A.D. 6 to 15). Afterward, he managed to seat each of his five sons in the high priesthood, and finally his son-in-law, Caiaphas, inherited that position—making Annas infamous for handing down religious power as if it were his personal property. According to Jewish tradition, the high priesthood was meant to be held for life, a position deserving the highest respect and authority. However, once the Roman Empire took control over Judea, the office of high priest became a form of secular power brokered by money and political connections. Rome would appoint to the high priesthood someone who was cooperative and financially supportive, and within that structure, Annas paid substantial sums to Rome to secure his position. Simultaneously, in the Temple courts, he accrued enormous wealth through commerce and money-changing, establishing a vast religious power bloc.

Naturally, Jesus and His ministry became a thorn in Annas’s side. Throughout His public ministry, Jesus repeatedly denounced the corruption in the Jerusalem Temple, saying they had “turned God’s house into a den of merchants,” flipping tables and purifying the Temple. In John chapter 2, we see Jesus pouring out the money of the merchants and money-changers selling doves, sheep, and cattle. At that time, an unfair system pervaded: sacrificial animals purchased inside the Temple would always pass inspection, while those brought from outside were automatically rejected, forcing people to buy again at higher prices within the Temple precincts. At the center of these profit schemes were the high priest’s family interests. Annas and his religious cohorts amassed immense wealth through these mechanisms, reaping similar gains from the Temple tax and money-changing fees.

In this context, Jesus stood as the greatest threat to Annas’s power. Annas cloaked himself under the guise of “keeping the Law,” yet turned the Temple—intended to be most holy—into a tool for preserving his own wealth and power, colluding with Rome through all sorts of political deals, and passing on the high priesthood among his family members. Hearing Jesus cleanse the Temple and proclaim, “Destroy this Temple, and in three days I will raise it up,” Annas would have felt compelled to eliminate this challenger at all costs. Whether through religious tyranny, intimidation, or distorted application of the Law, Annas aimed to capture and condemn Jesus. This became his highest priority.

Why, then, was Jesus first interrogated at Annas’s private residence rather than before the Sanhedrin? According to the Law, Jewish religious trials could not be held at night; for a trial to be fair, it had to take place in the Temple courts or another public venue during daylight hours. Furthermore, at least two or more witnesses were required, and the proceedings had to be just. Yet those who arrested Jesus took Him in the darkness of night, secretly bringing Him to Annas. It was illegal for a former high priest, no longer in office, to conduct any sort of interrogation. Moreover, only the Roman governor had the authority to impose the death penalty (as the Jews themselves did not have the right of capital punishment). Thus, Annas’s plan was to secure a religious verdict of heresy against Jesus, then hand Him over to Pilate. By any means necessary, he hoped to cast Jesus as someone who “opposes the Law, threatens to destroy the Temple, claims to be the Son of God, and seeks to become a king in place of Caesar,” thereby guaranteeing a heavier sentence from the Roman authorities.

A decisive role in this plot was played by Judas the betrayer. He knew better than anyone the inner workings of Jesus’s circle—Jesus’s teachings and statements, which he could exaggerate or distort to Annas’s advantage. In John 13:30, after receiving the piece of bread from the Lord, Judas went out into the night. That phrase, “And it was night,” is not only a chronological note but also signifies that Judas entered spiritual and moral darkness. By that time, he had already made his deal with the chief priests for 30 pieces of silver, plotting to hand over Jesus. Judas likely leaked to Annas that Jesus had spoken about “destroying” the Temple and had referred to Himself as the Son of God (indeed, Jesus repeatedly implied He was the Messiah), thus providing Annas the pretext he needed.

Thus, Annas actually had no legal authority to carry out this interrogation, yet behind the scenes, he controlled the Temple economy and the power base of the Sadducean party, exerting enough influence to sway the Sanhedrin’s overall decisions. By keeping the high priesthood within his family and making Caiaphas—his son-in-law and the current high priest—little more than a figurehead, Annas pulled the political and religious strings from behind the curtain. Throughout His public ministry, Jesus continually confronted these corrupt, deceitful religious leaders. Rather than avoiding conflict with the Pharisees, the Sadducees, or other sects, He openly declared, “I am the way, the truth, and the life” (John 14:6), aiming to restore people’s hearts to the true essence of God’s Law. To Annas and his faction, this was a severe threat. At last, the notorious Annas reached his final decision.

Pastor David Jang underscores how terrifying religious violence can become when religious authority colludes with worldly power. Drawing on this scene in the Gospels, he observes that when self-appointed “leaders” invoke God only superficially while actually relying on secular power to harm people, the root is always falsehood and corruption. The Word of God proclaims life and love, whereas fraudulent religious leaders like Annas twist the Law into an instrument of death and manipulate the people’s faith to consolidate their own wealth and power. Hence Jesus repeatedly denounced these pious-looking but venomous “children of snakes,” pointing out that they possessed merely religious knowledge but were far removed from genuine spiritual substance.

In John 18:19–21, the high priest questions Jesus “about His disciples and His teaching,” presumably to find out how He had attracted such a following and whether He posed a threat to their traditions, the Law, or Roman rule. Perhaps Judas had suggested that Jesus had secret teachings, prompting the high priest to ask, “Did you dare to teach doctrines that challenge our tradition, the Law, or the power of Rome?” However, Jesus replies, “I have spoken openly to the world. I always taught in synagogues and in the Temple, where all the Jews come together. I said nothing in secret” (John 18:20). Jesus had nothing to conceal. While the corrupt leaders went to great lengths to fabricate a conspiracy, Jesus, being the very embodiment of truth, had no need to hide Himself. He goes on to say, “Ask those who heard Me what I said to them; they know what I said” (John 18:21), effectively reminding them of proper legal procedure which required witnesses and a fair hearing. But the verdict was already predetermined. Annas and his cohorts had closed their hearts to any answer Jesus might give; they had no genuine interest in whether He was truly the Son of God. Their sole concern was preserving their political and religious arrangement, which maintained their lucrative Temple commerce and protected their privileged status.

Pastor David Jang warns that such dynamics can arise within the church itself. If someone preaches the true gospel and calls the church to repent and restore the sanctity of worship, certain entrenched factions—already corrupted by power and materialism—may brand that person a heretic. Believing their own authority to be absolute, they act under the banner of “protecting the church,” while in reality rejecting the presence and Word of God. Citing church history, Pastor David Jang recalls how, in the era of the Reformation, medieval Catholic authorities, deeply enmeshed in wealth and secular politics, sold indulgences and dragged the church into severe corruption. When Luther cried out “Sola Scriptura” to awaken them to the truth, he was met by a massive wall of ecclesiastical power. Just as in Jesus’s day with Annas, in the Middle Ages with the corrupt church hierarchy, and in our own time with false leaders, the underlying pattern remains the same: they value power and profit above God’s Word, turn the Temple into a place of commerce rather than holiness, and persecute or expel those who preach repentance.

Against this backdrop, Jesus undergoes a sham interrogation labeled as a religious trial, soon to be transferred to Pilate’s tribunal. At this point, the events of the crucifixion begin to unfold in earnest. Yet the actual starting point for this elaborate conspiracy can be traced to the “preliminary interrogation” held at Annas’s house. That night’s clandestine agreements and scheming led Jesus to Caiaphas, then to Pilate, and finally to the cross at Golgotha. While Pilate represented Roman authority and Caiaphas presided over Jewish religious authority, the true broker orchestrating both was Annas. Unlike the Synoptic Gospels (Matthew, Mark, Luke), John’s Gospel specifically highlights Annas by name, stating that Jesus was taken to him first. John wants readers to recognize how pivotal this starting point of the conspiracy was.

Moreover, the scene illustrates how a partnership between political and religious power can easily send an innocent person to death. Yet Jesus did not fear that possibility. He willingly trod the path to the cross and thereby brought salvation to all humankind. Ironically, Annas ended up destroying the very Temple he thought he was safeguarding—an institution run by stones, buildings, money, and power. Jesus said, “I will raise it up,” declaring that the true Temple was His own body and the community united by the Holy Spirit. This message posed the greatest threat to Annas’s faction because it invalidated their entire system of privileges and control.

Pastor David Jang repeatedly warns that “Annas-like” false leaders can still appear in today’s Christian communities. As churches expand, organize, and institutionalize, some individuals inevitably arise who lust for material gain, prestige, or political influence. They claim to protect the church or the Temple while, in reality, engaging in “religious business” for their own interests. Accumulated over time, these dynamics can lead to a modern-day Temple that has lost its holiness, becoming instead a den of merchants—just as it was in Jesus’s day. Nevertheless, in every era the Lord raises up prophetic voices calling for repentance and truth. Each time, forces akin to Annas try to silence those voices, even seeking to eliminate them. Yet the faithful must learn to discern truth and boldly stand firm in the essence of the gospel, as Pastor David Jang urges.

Thus, John 18:12–21’s phrase, “They led Him first to Annas,” is not a mere anecdote. It is a lamentable emblem of how a corrupt religious leader, joined with worldly power, forced Jesus onto the path of suffering. Yet through this dark backdrop, Jesus shines even brighter as the Light. The last-ditch effort of evil ironically makes the Lord’s salvation work all the more radiant. As we serve in the church and live out our faith, we must ever watch for the presence of “Annas-like” figures who contaminate our community. Let us learn from a historical moment when fairness, legal propriety, and the Temple’s original purpose were all twisted. Let us hold on more firmly to Jesus Christ’s truth, walking in repentance and holiness, as Pastor David Jang continually proclaims.


II. Peter’s Denial and the Power of the Holy Spirit

Now, let us shift our focus to Peter. After being illegally interrogated at Annas’s house, Jesus was taken before Caiaphas and subjected to the Sanhedrin trial, as recounted in the Synoptic Gospels. What were His disciples doing in the meantime? When Jesus was arrested, most of His disciples scattered. According to John 18:15–16, only Simon Peter and one other disciple (described as “known to the high priest,” whom some scholars believe might have been John or possibly even Judas) followed Jesus into the courtyard of the high priest’s house. At least Peter, unlike most of the others, was determined not to abandon his Lord. Indeed, he had tried to brandish a sword earlier in an act of resistance, and after Jesus was bound and led away, he followed Him even into the high priest’s courtyard.

Yet Peter soon denies being a disciple of Jesus. In John 18:17, when the servant girl at the door asks, “You are not one of this man’s disciples, are you?” Peter responds, “I am not.” Later, while warming himself by a charcoal fire, he again denies all connection to Jesus. In the Synoptic Gospels, a rooster crows at this moment, and Peter, recalling Jesus’s prediction, weeps bitterly (see Matt. 26:75; Mark 14:72; Luke 22:62). For Christians, Peter’s threefold denial of his beloved Master—he who was one of Jesus’s closest disciples—remains a heartbreaking story of failure and guilt. Yet at the same time, the narrative finds its culmination when the risen Lord comes to Peter and asks him three times, “Do you love Me?” (John 21), thus reinstating him and entrusting him anew with his apostolic calling. It becomes a story of the Lord’s astounding forgiveness and love.

Why did Peter, once so bold, crumble at the critical moment, denying Jesus three times? Perhaps it was sheer terror in the face of the massive cooperation between religious and political authorities and the rigid, remorseless atmosphere of judgment. In the courtyard of Annas’s residence, soldiers and officers had marched Jesus in, bound, clearly intent on delivering heavy punishment. If Peter publicly admitted, “I, too, am His disciple,” he feared being arrested and subjected to brutal interrogation as well. Particularly under the far-reaching influence of Annas—who had Rome’s support and had orchestrated Jesus’s arrest—Peter must have realized he stood no chance of overturning the situation. Fear overpowered him in an instant, revealing his fragile humanity.

Nevertheless, unlike Judas, Peter at least followed Jesus into the courtyard. He wanted to remain near his Lord, but under the weight of impending danger, he failed to hold to his faith. After his denials, Peter broke down weeping. If the story had ended there, Peter would be remembered as an example of great weakness. Yet after Jesus’s resurrection, Peter is restored and stands as a pillar of the early church. In Acts 2, at Pentecost, when the Holy Spirit descends, Peter preaches boldly, leading about three thousand souls to repent and believe. Once he faces up to his own limitations and repents, the Holy Spirit empowers him to testify fearlessly to the resurrected Christ, transforming him into a courageous apostle.

Pastor David Jang emphasizes that this demonstrates how real and powerful the work of the Holy Spirit is. Peter’s denial was indeed the fruit of human frailty and fear, but it did not end in his permanent downfall. Instead, realizing his weakness became the turning point for him to experience the Holy Spirit’s power and to be rearmed with genuine faith and courage. After witnessing Jesus’s crucifixion and resurrection, Peter no longer retreated. Whether confronting religious authority or political might, he boldly proclaimed the gospel. Famously, he declared, “We must obey God rather than men” (Acts 5:29), refusing to yield to persecution or threats.

This starkly contrasts with Judas, who betrayed Jesus by selling information to Annas. Judas never found true repentance; he was overwhelmed by guilt, realizing too late he had betrayed innocent blood, and ended his life. Perhaps he might have repented, but he did not; he perished by his own hand. Meanwhile, Peter, though he had denied Jesus, wept bitterly and desperately sought reconciliation. And it was the risen Lord who reached out to Peter, leading him to full restoration. Pastor David Jang highlights this point to underscore “the essence of Christ’s love” and “the Holy Spirit’s ministry of restoration.” However grave the betrayal or unbelief might be, the risen Lord’s forgiveness and the Spirit’s renewing power can lift anyone out of despair.

Furthermore, Peter’s denial remains a cautionary tale for all believers. Anyone can speak confidently about faith or make grand commitments, yet buckle under real-world pressures. If Peter, the leading apostle, could do so, none of us are immune. When religious and political authorities unite in opposition, chanting, “Eradicate the followers of Jesus,” many Christians may feel intimidated. Some might respond as Peter did, saying, “I do not know Him.” The crucial question, however, is what happens after the denial. If we, like Peter, repent with tears, the Lord will not turn us away. He tells us again, “Feed My sheep,” entrusting us with His mission. Through such believers, the great work of the gospel can still unfold.

Pastor David Jang argues that a similar “repentance and restoration” must happen in today’s church. When the church faces persecution or scorn, Christians may shrink back. We might suddenly abandon principles we once upheld, compromising with the world. Yet the risen Lord still comes to us, asking, “Do you love Me?” If we reply, “Lord, You know that I love You, though I have fallen,” He renews us by the Holy Spirit, giving us the banner of the gospel to raise again. Just as Peter overcame his past failures and became an evangelist at Pentecost, we too can be restored to carry out the Lord’s work.

Indeed, the Book of Acts shows that even imprisonment and beatings could not deter Peter. He had met the risen Lord, so no threat could shake his certainty. “Why do you forbid us to speak the Word of God? We cannot help but speak of what we have seen and heard,” he insisted, demonstrating that his spiritual freedom and courage sprang from his relationship with Christ and the empowerment of the Holy Spirit. This stands in utter contrast to the Peter who once trembled in the courtyard. Pastor David Jang reiterates that the Holy Spirit is not some abstract notion. When we accept the truth of Christ’s atoning death and resurrection, the Spirit truly comes to dwell in our hearts, bringing profound transformation.

How, then, can we experience the Holy Spirit’s power and become bold witnesses like Peter? First, through genuine repentance. After denying Jesus, Peter wept bitterly, acknowledging both his deep love for the Lord and his utter weakness. Without confession, the Spirit’s true healing and new beginning remain distant. Second, we must encounter the Lord on a personal level. The risen Christ asked Peter three times, “Do you love Me?”—a moment that tore down any self-deception or pride, revealing that Peter could only live by Christ’s love and forgiveness. Third, we seek continual fullness of the Holy Spirit through prayer and the Word. Acts 2’s Pentecost outpouring came upon disciples wholly devoted to prayer. Once filled with the Spirit, they no longer hid but publicly proclaimed the gospel.

Pastor David Jang applies this to the modern church, urging us likewise to remain steadfast in the Word and in prayer, asking for the Spirit’s power. Even today, the church or individual believers may feel constrained by societal pressures or political forces, or become entangled in special interest groups. Yet those who truly follow Jesus, moved by the Holy Spirit, must respond as Peter did: stand up to defend and proclaim the gospel. Pastor David Jang particularly emphasizes the importance of “choosing to return, despite our weakness, to the place where the Lord calls us.” The world may constantly demand compromise, while corrupt power tries to overwhelm us. However, the Holy Spirit says, “Have courage to proclaim My name,” and He comes to our aid.

Hence, the sequence of events in which Jesus is arrested and interrogated by Annas, taken before Caiaphas and Pilate, and finally crucified—woven together with Peter’s denial—magnifies the contrast between sin and grace. Even in the face of the “worst-case scenario” of political and religious collusion, the Lord’s love and the Spirit’s power are never thwarted. This overarching message resonates powerfully throughout the Gospel of John. The betrayal, fear, and wicked schemes that saturate the night only serve to highlight the radiance of Christ, the true Light. The Holy Spirit is mighty enough to cover all human frailty, creating new men and women of faith.

As Pastor David Jang notes, church history is filled with persecution and distortion, yet the gospel has always advanced, raising up those who have fallen and calling them to bear witness again. By studying this history, we learn to trust the same Spirit who continues to work today and to cling to the truth and love of Christ. While there have been countless attempts by “Annas-like” leaders or secular authorities to suppress the church, the Lord has consistently preserved faithful individuals—those “Peters” who, after repenting, return with renewed vigor. Thus the church should never lose hope in the face of evil, betrayal, or personal failure. The risen Lord reigns, and the Holy Spirit remains present. As the night grows darker, so the dawn draws near; in John 18’s somber shadows, the light of salvation was already being prepared.

In conclusion, from the moment of Jesus’s arrest to His interrogation and Peter’s denial, we glimpse how a collusion of corrupt religious and political powers can seek to annihilate truth. Yet we also see how the love of Jesus and the restorative power of the Holy Spirit triumph in the end. Although the night was filled with fear, betrayal, and conspiracy, Christ’s righteousness and mercy ultimately prevailed through His death on the cross and resurrection, heralding God’s kingdom. Even if an “Annas” infiltrates the church or disciples falter like Peter, the Spirit-filled God never abandons His people.

Therefore, as Pastor David Jang urges, we should continually use this passage to examine ourselves and our communities. Are we being swayed by worldly privilege or selfish ambition? Are we denying our Lord under oppressive pressures, or even siding with “Annas” to reject those who genuinely preach the gospel? And if we have stumbled, we must remember Peter’s example: true repentance can lead to astonishing restoration in the Spirit’s power. This, indeed, is the lesson of John 18’s interrogation scene, and the message every faith community committed to following Jesus must keep in their hearts.