한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.
방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.
미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)와 크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.
미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.
한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.
1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix
Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.
Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.
Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode. Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.
Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.
Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.
À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.
Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.
En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.
David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».
C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.
Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).
Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.
Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.
David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.
Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».
Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.
En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.
Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église
Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.
Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.
Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.
Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).
David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.
Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.
Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.
Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.
Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.
Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.
Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.
Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.
De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.
Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.
Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.
Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.
L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.
David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.
De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.
En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.
David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.
1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross
Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.
Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.
Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.
Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.
This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”
At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.
In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.
So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.
As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.
This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”
In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).
Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.
Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”
Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.
Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”
Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.
In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.
Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church
It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.
Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.
However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”
In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).
Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.
Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.
Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.
To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.
Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.
On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”
Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.
Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.
Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.
The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.
In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.
Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.
In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”
Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.
Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.
In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.
Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.
1. El desafío de “destruid este templo” y el espíritu de la cruz
Entre los numerosos ministerios que Jesús mostró durante su vida pública, uno de los más impactantes fue el incidente de la purificación del Templo de Jerusalén. En Juan 2, vemos que Jesús subió a Jerusalén para la Pascua y, al encontrar a los comerciantes dedicados a vender animales para el sacrificio (bueyes, ovejas y palomas) en el patio del templo, los expulsó y volcó sus mesas. Con este acto simbólico, denunció de frente los abusos del poder religioso de la época. Los judíos, para ofrecer sacrificios, necesitaban bueyes, ovejas o palomas, y los cambistas que se encontraban en el patio del templo aprovechaban la ocasión para venderlos a precios exagerados. Peor aún, si alguien traía un animal de fuera, se le declaraba con algún defecto para no permitirle el acceso, con lo que se obligaba a comprar allí mismo. Así, el sistema religioso establecido convertía la casa de Dios en un mercado de dinero y poder, explotando incluso a los más pobres.
Este episodio expone abiertamente los problemas de la familia sacerdotal de entonces, en particular la familia de Anás. Ellos heredaban el cargo de sumo sacerdote de manera sistemática, se aliaban con el Imperio Romano para proteger sus intereses y utilizaban el negocio en el templo para mercadear con la fe de la gente. Con esas ganancias y su control del poder, afianzaban su base religiosa y política. Jesús, al declarar: “No hagáis de la casa de mi Padre una casa de mercado” (Jn 2:16), denunció aquella corrupción. Al presenciarlo, los discípulos recordaron las palabras del Antiguo Testamento: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9), comprendiendo que el Mesías no iba a tolerar el sistema religioso injusto.
El pastor David Jang destaca dos puntos clave en esta escena. Primero, la purificación del templo por parte de Jesús no se limita a condenar la mera “actividad comercial en el templo”, sino que señala el pecado humano subyacente: la codicia de poder y de dinero que puede contaminar incluso el lugar sagrado de adoración. El Templo de Jerusalén era el centro de la fe judía y se consideraba un lugar inviolable. Sin embargo, en él florecían la corrupción, la mentira y la explotación de la gente con un sistema de sacrificios que nada tenía que ver con la voluntad de Dios. Jesús no podía tolerar que el nombre de su Padre fuera deshonrado de esa manera.
Segundo, Jesús anunció: “Destruid este templo y en tres días lo levantaré” (Jn 2:19), anticipando así su propia muerte en la cruz y su resurrección al tercer día, a fin de edificar un “nuevo templo”. Los judíos no entendieron sus palabras y replicaron: “Este templo fue edificado en cuarenta y seis años, ¿y tú lo vas a levantar en tres días?” (Jn 2:20). Pero Jesús se refería a su propio cuerpo. Ya no se trataría de un edificio visible, sino de Él mismo como centro de la salvación y de la adoración, el fundamento de un “templo espiritual” renovado a través de su cuerpo resucitado.
Este mensaje tan radical —que Jesús se proclamara a sí mismo como el “verdadero templo”— resultaba amenazador para la élite religiosa de la época. Dentro de la sociedad judía, el Templo de Jerusalén era considerado el símbolo máximo de la vida religiosa y de la observancia de la Ley, el mismísimo centro del universo. Por eso, destruir el templo o afirmar tener más autoridad que el templo era visto como una blasfemia extrema. Así, Anás, Caifás y la casta sacerdotal consideraron a Jesús un peligro grave. De hecho, la “acusación de destruir el templo” fue uno de los cargos principales con los que se enjuició y llevó a Jesús a la cruz.
En este punto, el pastor David Jang insiste en que todos nosotros albergamos un “templo” interior que debemos “destruir”. Cada ser humano posee una tendencia egocéntrica; construimos nuestro propio “templo” que nos negamos a derribar, donde buscamos defender nuestros intereses, deseos, terquedades y apariencias. Sin embargo, el evangelio de Jesucristo, y en especial la cruz, nos confronta con la orden: “Demuele ese templo falso que hay dentro de ti”. Cuando no se derriba la naturaleza egocéntrica, aquello que llamamos nuestra esfera inviolable, surge la raíz del pecado, fuente de conflictos y divisiones.
Juan 18 muestra cómo esa tensión entre Jesús y las autoridades religiosas culmina en su arresto y comparecencia ante Anás. “El sumo sacerdote interrogó a Jesús acerca de sus discípulos y de su enseñanza” (Jn 18:19), evidenciando la intención de condenar tanto su doctrina como a sus seguidores. Anás quiso interrogar a Jesús primero porque éste era quien proclamó la destrucción del templo (equivalente a declararse Él mismo como el verdadero templo) y quien representaba la mayor amenaza a su sistema de privilegios.
Este juicio clandestino y nocturno impulsado por la élite sacerdotal, que terminó entregando a Jesús a la crucifixión, revela cómo el poder corrompido y la religión pervertida rechazan la Verdad. En el trasfondo, estaba el afán de preservar el “templo visible” y todos los intereses seculares asociados a él. Repetidamente vemos en los evangelios que el choque entre Jesús y las autoridades religiosas se debe al enfrentamiento entre el mensaje de Jesús y la avaricia de los líderes religiosos.
Tal como señala el pastor David Jang, este mismo problema puede repetirse hoy en la iglesia, o en la fe de cada creyente de forma individual. Cuando la iglesia pierde su vocación espiritual y se ve dominada por ambiciones mundanas o por el poder, no difiere mucho de aquellos que convirtieron el Templo de Jerusalén en un lugar de comercio. Asimismo, aun cuando alguien asista a la iglesia, puede seguir ofreciendo resistencia en su interior al evangelio, intentando proteger su propio “templo”. Pero las palabras de Jesús, “Destruid este templo”, deben resonar con fuerza en todo creyente, porque sólo al demoler todo egoísmo de nuestro interior puede erigirse el “templo de la resurrección”.
Aquí se hace evidente el espíritu de la cruz. Jesús dijo: “Por eso me ama el Padre, porque yo pongo mi vida para volverla a tomar” (Jn 10:17), y mostró con hechos que derribando su propio cuerpo y resucitando al tercer día, cumple su promesa de erigir algo nuevo. No se trató de simple palabrería; fue confirmado en el camino real de la cruz. El núcleo de la fe cristiana es la muerte y resurrección de Cristo, íntimamente conectada con esta “destrucción y reconstrucción del templo”. Por lo tanto, debemos recordar que la frase “Destruid este templo” no alude a una destrucción violenta o negativa, sino que expresa la clave del evangelio: “la muerte de lo viejo y el nacimiento de lo nuevo”.
El suceso de la mujer sorprendida en adulterio, relatado en Juan 8, también muestra la colisión entre la Ley y el Evangelio, así como otra situación donde Jesús es amenazado por el poder religioso. Según la Ley de Moisés, la mujer debía ser apedreada, pero Jesús terminó perdonándola y declaró: “El que de vosotros esté sin pecado sea el primero en arrojar la piedra” (Jn 8:7). Así proclamó la gracia y el perdón de Dios, superiores a la letra de la Ley. A ojos del sistema religioso establecido, esto podía interpretarse como un acto “destructivo” contra la Ley. Cuando Jesús fue arrestado, y más tarde Esteban, ambos fueron acusados de predicar la destrucción del Templo y la modificación de la Ley de Moisés (Hch 6:13-14).
En definitiva, el mensaje de “Destruid este templo” no es el llamado a aferrarse a ritos externos o a sistemas anclados en la Ley, sino a avanzar hacia una comunión directa con Dios, el “verdadero Templo” que es Cristo. En el centro de esta comunión se encuentra la abnegación, la entrega y el perdón infinito hacia los pecadores. El pastor David Jang lo describe como “derribar nuestro egoísta ‘templo interior’ y erigir en su lugar el espíritu de la cruz del Señor, para que así comience la auténtica iglesia y la obra del Espíritu Santo”. Esta es la esencia del ministerio de Jesús según los evangelios, en particular el de Juan: la senda hacia la reconciliación y la salvación.
Volviendo a Juan 2, Jesús ya prefiguraba su resurrección al decir: “En tres días lo levantaré”. Los discípulos comprendieron el sentido de estas palabras solo después de la resurrección (Jn 2:22). Sin la muerte en la cruz, no habría resurrección; sin la demolición de lo viejo, lo nuevo no puede surgir. Este principio evangélico se condensa en el anuncio de la destrucción del templo. Aun hoy, la iglesia y los creyentes escuchamos este llamado: desprendernos de aquello que consideramos “el centro de nuestro universo”.
El pastor David Jang recalca que la fe cristiana no consiste en quedarse en una zona de confort, sino que siempre nos desafía, sacude y hace que luchemos contra nuestra “falsa religiosidad”. “Destruid este templo” no es un simple dogma, sino una invitación a renunciar a las murallas de la obstinación, las miradas condenatorias o la codicia por la propia gloria. Si no respondemos a esta invitación, corremos el riesgo de comportarnos como los líderes religiosos de la época de Jesús, acomodados en la impureza y rechazando el verdadero evangelio. Pero si nos rendimos y nos negamos a nosotros mismos, experimentaremos la gloria de la cruz y de la resurrección. Esto enseña reiteradamente el pastor David Jang.
Si analizamos minuciosamente el suceso de la cruz, donde el conflicto con las autoridades religiosas alcanzó el clímax, vemos que la llegada de Jesús supuso un acto revolucionario contra el legalismo obsoleto y las estructuras corruptas. La frase “Destruid este templo” es el eje central de esa revolución, el espíritu del sacrificio en la cruz. Según el pastor David Jang, el creyente madura genuinamente solo cuando experimenta este proceso de “destrucción y reconstrucción”. La observancia literal de la Ley o la adhesión a rituales e instituciones eclesiásticas son insuficientes; solamente a través de la demolición total del antiguo yo y la unión con Cristo puede formarse el verdadero “templo espiritual”.
Además, sin el espíritu de la cruz, la iglesia puede derivar en lo mismo que los sacerdotes del Antiguo Testamento: un simple intermediario de poder y dinero. Así como el templo de Jerusalén necesitó purificación, la iglesia actual también requiere “purificación” constante. Por eso, hemos de recordar y meditar estas palabras de Jesús: “Destruid este templo”. Cerrarnos a demoler aquello que debe derribarse no es una postura acorde con el evangelio. Más bien, la iglesia y los creyentes deben, en su confesión de fe, examinarse a sí mismos y desechar sin vacilar los elementos corrompidos o desvirtuados. Solo entonces emerge la “presencia real del Espíritu Santo” y el rostro del “templo como cuerpo de Cristo” se hace visible.
En conclusión, el pastor David Jang ve en las palabras “Destruid este templo” la senda de la muerte del yo y la vida de Cristo, el punto de partida hacia la “libertad del evangelio” que trasciende el viejo marco legalista. Quien acoge este mensaje se vacía y sirve espontáneamente a su prójimo y a la iglesia. Donde se vive en serio el espíritu de la cruz no hay lugar para barreras, disputas ni discriminaciones. Ese camino santo es la vía de la “destrucción y reconstrucción del templo” que Jesús inauguró, el camino de la cruz que todos estamos llamados a recorrer.
Subtema 2: El camino de la paz, la era del Espíritu y la esencia de la verdadera iglesia
La declaración “Destruid este templo” no se limitó a anunciar la destrucción física del antiguo sistema del judaísmo, sino que también marcó el inicio de una “nueva era” a nivel espiritual, lo cual se ve reflejado en el desarrollo del libro de los Hechos. Después de la muerte y resurrección de Jesús, los discípulos experimentaron en Pentecostés cuán expansivo y universal es el evangelio. En Hechos 2, cuando el Espíritu Santo descendió sobre los 120 discípulos reunidos, todos comenzaron a alabar a Dios y a hablar en diferentes lenguas. Este acontecimiento milagroso mostró que, a diferencia de la antigua creencia de que solo una casta o líderes podían experimentar la presencia de Dios, ahora cualquiera podía recibir el Espíritu Santo.
El pastor David Jang ve en esta obra del Espíritu la confirmación del “propósito” de Jesús al derribar el templo. En el pasado, el Templo de Jerusalén era el eje insustituible de la vida religiosa, pero ahora el mismo Jesús resucitado se convierte en el foco de la salvación y la adoración. Por medio de Él recibimos al Espíritu Santo, y ese Espíritu es el “nuevo lugar de culto” en la era venidera. Además, los apóstoles proclaman: “Vosotros sois el templo” (1 Co 3:16; 6:19, etc.), enseñando que el Espíritu de Dios habita en la comunidad de creyentes y que cada cristiano es “templo vivo”, formando un solo “cuerpo”.
Pero para que se levantara este “nuevo templo”, era inevitable que el “templo antiguo” fuera derribado. El velo del templo rasgado de arriba abajo en el momento de la crucifixión (Mt 27:51) anuncia de forma simbólica que el templo del Antiguo Testamento ya no es el único medio para acceder a Dios. Ahora cualquiera puede acercarse confiadamente a Él a través de Cristo, sin verse obligado por un sumo sacerdote o ceremonias específicas. Se trata de un cambio trascendental en la historia de la salvación, que a la vez supuso un golpe mortal para la estructura de poder de entonces. Por eso, la frase “Destruid este templo” no tiene que ver con demoler un edificio o con un llamamiento extremista, sino con el advenimiento de la “era del Espíritu”, una transición radical anunciada de antemano por Jesús.
En Efesios 2, el apóstol Pablo describe la obra de Cristo como la eliminación de la “enemistad”, “el muro intermedio de separación” (Ef 2:14), para unir en sí mismo a judíos y gentiles. En el Templo de Jerusalén, los gentiles solo podían entrar en un atrio específico y se les prohibía ir más allá bajo pena de muerte. Sin embargo, ahora, en Cristo, esa barrera discriminatoria ha sido derribada y todos se convierten en una nueva humanidad (Ef 2:15), una familia de Dios (Ef 2:19).
El pastor David Jang aplica la enseñanza de Efesios 2 a la comunidad de la iglesia, afirmando que “en la verdadera iglesia no puede haber discriminación”. No se trata solo de una declaración de igualdad formal, sino de demostrar con la vida que, por la cruz y la resurrección, “mi viejo yo ha muerto y he nacido de nuevo en Jesús”. Si en la iglesia persisten discriminación o muros, significa que aún persiste un “templo antiguo” que no ha sido derribado. La frase “Destruid este templo” invita a cada individuo y a la comunidad a descubrir los límites de exclusión, el odio, los privilegios injustos que puedan existir dentro de sí y, ante la cruz, arrepentirse y demolerlos.
Efectivamente, el evangelio de Jesús acogió a publicanos, prostitutas, gentiles, mujeres y marginados, y mostró cómo el Reino de los Cielos los elevaba (Mc 2:15-17, etc.). Para un judío empapado de legalismo, esto resultaba revolucionario. Los vendedores de bueyes, ovejas y palomas que traficaban en el templo explotaban incluso a los pobres con la excusa de “proveer para la Pascua”, mientras que Jesús cenaba con publicanos y pecadores. Continuando este espíritu de Jesús, la iglesia debía transformarse en un “templo abierto” que invitara a toda persona a la comunión de la adoración.
No obstante, a lo largo de la historia, la iglesia a veces se ha desviado de ese ideal, aliándose con poderes terrenales y alejándose del espíritu de la iglesia primitiva. Durante la Reforma protestante, Lutero, Zwinglio y Calvino clamaron: “Derribemos el templo corrompido y restauremos la pureza del evangelio”, en sintonía con las palabras de Jesús: “Destruid este templo”. El pastor David Jang también recuerda que, si la iglesia actual se ve en crisis, debemos retomar estas palabras y examinarnos, buscando la guía del Espíritu para no temer un cambio radical.
De manera especial, para cumplir su misión de “paz y reconciliación” en el mundo, la iglesia primero ha de manifestar la unidad en su interior y jamás olvidar que es la comunidad comprada por la sangre de Cristo. Jesús llamó a su cuerpo “templo” y dijo que sería derribado y levantado al tercer día, aludiendo a su muerte y resurrección. Esa obra redentora dio lugar a un fenómeno fundamental: “todos pueden presentarse ante Dios en igualdad” gracias a la venida del Espíritu en Pentecostés. Es decir, hombres y mujeres, jóvenes y ancianos, judíos y gentiles, todos comparten el mismo privilegio (Hch 2:17-18). Es la inauguración de la era del Espíritu, sin distinciones ni barreras.
Si la iglesia no se aferra al espíritu de esta “destrucción y reconstrucción”, corremos el riesgo de seguir los pasos de Anás y Caifás. El pastor David Jang advierte: “Si la iglesia no pone el evangelio de la cruz por encima de todo y se enreda en disputas por el poder eclesiástico o por cuestiones financieras, está atrapada en un templo falso”. Bajo esas condiciones, el Espíritu Santo no obra y la iglesia no es más que un motivo de escándalo ante el mundo. Por lo tanto, las palabras “Destruid este templo” no van dirigidas solo al judaísmo de hace dos milenios, sino que también son una orden urgente para enfrentar toda injusticia, soberbia y división en la actualidad.
Por otra parte, el pastor David Jang aplica el mismo razonamiento a la vida interior de cada creyente. “Destruid este templo” no se limita a la reforma eclesiástica colectiva, sino que implica un acto de introspección en cada uno de nosotros. En el libro de Job, se señala que quien se halla ante Dios “se aborrece a sí mismo en polvo y ceniza” (Job 42:6). Esto significa admitir plenamente el propio pecado y la propia limitación delante de Él. Sin embargo, casi todos tendemos a resguardarnos en nuestro “templo personal” para sentir seguridad. El pastor David Jang enseña que derribar ese templo es un proceso ineludible para lograr “el genuino arrepentimiento y la morada del Espíritu Santo”, relacionándolo con la vida de la cruz, es decir, la negación de uno mismo y el sacrificio voluntario.
La confesión de Pablo: “Con Cristo estoy juntamente crucificado” (Gá 2:20) puede entenderse como “destruir el templo” en términos muy radicales. Pablo era fariseo y cumplía la Ley meticulosamente (Flp 3:4-6). Pero, tras encontrarse con Jesús en el camino a Damasco, consideró todo aquello “basura” y decidió morir con Jesús y vivir como una “nueva criatura” (Flp 3:7-8). Esta es la aplicación práctica del evangelio de “destrucción y reconstrucción del templo” que anunció Jesús, y la esencia de la fe en la resurrección. Así, la iglesia auténtica imita la actitud de Pablo, abandonando todo orgullo o sustento del pasado para quedar en manos del Señor, y resurgir sólo con su vida.
Vivimos en un mundo lleno de divisiones, violencia y exclusión, aunque también se multiplican los esfuerzos por “convivir en armonía”. Pero la respuesta que ofrece el evangelio es clara: “amad incluso a los enemigos, lavaos los pies unos a otros, y si es preciso, cede lo tuyo para salvar al otro”. Es el mandamiento radical del amor y la entrega, cuyo fundamento es el espíritu de la cruz, que implica “demoler voluntariamente el propio templo”. El pastor David Jang subraya la singularidad de la fe cristiana en este aspecto. Si bien existen ideologías y filosofías que promueven visiones altruistas, ninguna se asemeja a la “audacia” del evangelio, donde Dios mismo se hace hombre y muere para abrirnos nueva vida. Ese evento es tan revolucionario que quien lo cree no puede dejar de cambiar su forma de vivir.
Lo mismo ocurre con la adoración. Si el culto no encarna la idea de “destruir el templo”, se convierte en una ceremonia meramente formal o ritual. La verdadera adoración implica rendirnos ante el Señor, servirnos mutuamente e incluir incluso a los considerados pecadores. Es ahí cuando el Espíritu Santo actúa en la comunidad y los fieles experimentan la realidad de “¿No sabéis que vuestro cuerpo es templo del Espíritu Santo?” (1 Co 6:19). El pastor David Jang insta a la iglesia coreana y mundial a redescubrir y retener este principio espiritual. Aunque el mundo cambie velozmente, “la fuerza del abajamiento y la demolición” que el evangelio propone sigue siendo la misma y cada vez más necesaria.
En el proceso de evangelización intercultural ocurre algo similar. Derribar el propio “templo”, es decir, renunciar a lo que uno creía su máxima autoridad o tradición, no es tarea sencilla. No obstante, tras Pentecostés, el evangelio atravesó muros lingüísticos, culturales, étnicos y sociales. Las personas que en diferentes partes del mundo han abrazado la fe vivieron su propia experiencia de “derribar el templo personal” para convertirse en un solo cuerpo en Cristo. En la actualidad, ser cristiano significa que “ya no importa quién es judío o extranjero”, pues todos comparten la señal de la unidad en el Espíritu. Este es el motivo por el que “Destruid este templo”, anunciado en el Evangelio de Juan, conduce a la salvación universal.
En su ministerio pastoral y en diversas iniciativas misioneras, el pastor David Jang insiste en que “la iglesia es el templo de Jesús” y advierte que, si ésta cae en la tentación del poder mundano o las riquezas, puede repetir los pecados del antiguo Templo de Jerusalén. Así como en tiempos de Jesús se abusaba del impuesto del templo y de la compraventa de sacrificios para oprimir al pueblo, también en la actualidad podría malversarse el dinero de la iglesia o imponerse la autoridad clerical sobre los fieles. Frente a este riesgo, “Destruid este templo” debe resonar con más fuerza. Cuando la iglesia obedece esa voz y practica el arrepentimiento y la autorreforma, el mundo recupera la confianza en la iglesia y la luz del evangelio vuelve a brillar.
Por eso, no debemos considerar la frase “Destruid este templo” como algo del pasado. A lo largo de dos milenios de historia eclesiástica, este mensaje ha sido el motor de la reforma y el avivamiento. Además, a título personal, cuanto más avanza nuestra vida de fe, más hemos de despojarnos de nosotros mismos y entregar a Dios el “templo del deseo” que edificamos, permitiendo que Él lo derrumbe. Sólo así brotan la libertad verdadera, el gozo y la comunión eclesial.
En Juan 18, se ve cómo las autoridades religiosas, en un juicio manipulado, interrogan a Jesús, presionándolo: “¿De qué crímenes te acusamos?”. Esto muestra lo amenazante que resultaba su enseñanza para quienes detentaban el poder. El núcleo del conflicto no era un debate teológico secundario, sino la declaración “Destruid este templo”, que ponía en jaque la base misma del poder de los sumos sacerdotes. Sin embargo, Jesús no se retractó, y en la cruz entregó su cuerpo, cumpliendo sus palabras. Al resucitar al tercer día, inauguró la “era del nuevo templo” que nadie había imaginado.
Para el pastor David Jang, el desenlace del evangelio nos enseña que “solo si derribamos nuestro propio templo podemos disfrutar de la vida resucitada de Cristo”. Si uno no se niega a sí mismo y no clava su viejo yo en la cruz, no puede experimentar la alegría de la resurrección. Muchos conflictos, incluso en la iglesia o la familia, surgen de la negativa a renunciar a “nuestro templo”. Pero Jesús nos invita a un “camino de paz” (Ef 2:14), destruyendo con su cuerpo todo muro. Tras el desafío “Destruid este templo” viene la promesa “Lo levantaré de nuevo en tres días”. Esta promesa no conduce a la ruina, sino que nos introduce al plan salvador de Dios, donde hallamos una vida más abundante.
Quienes tomaron piedras contra Jesús y los que defendían el Templo de Jerusalén como algo absoluto no pudieron comprender inicialmente el esplendor de la resurrección. Pero después de Pentecostés, los discípulos proclamaron valientemente esta verdad, y aunque Esteban también murió apedreado con la misma acusación, su sangre se convirtió en semilla para la expansión del evangelio. El desafío evangélico “Destruid este templo” puede generar persecución y oposición por parte de los poderes de este mundo o de la propia religión institucionalizada; sin embargo, el final del camino es la victoria de la resurrección. Mientras la iglesia no olvide esto, podrá permanecer fiel a su esencia, pese a todo ataque o crítica.
En síntesis, las palabras de Jesús: “Destruid este templo” encierran la sustancia de la fe en la cruz: amor, paz, salvación y sacrificio convergen aquí. Jesús anunció: “Si renuncio a mí mismo y soy derribado, surgirá algo nuevo”, y lo cumplió en su propia carne. Quienes seguimos ese camino, la iglesia y los creyentes, asumimos el mismo testimonio: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9). Y la “casa del Señor” no se limita a un edificio o un sistema, sino que significa “vosotros sois el templo de Dios”. Este templo interior se edifica solo con el poder de la cruz, la resurrección y la presencia del Espíritu Santo, y allí no pueden persistir la discriminación ni las barreras.
El pastor David Jang denomina a esto “la fuerza revolucionaria del evangelio”. No se puede mantener el pecado y lo viejo junto con la novedad evangélica; se impone la demolición y la reconstrucción. Este es, a la vez, el “modelo de perdón” que Jesús mostró a los pecadores, el descenso al abajamiento de Dios para invitarnos al “camino de la paz”. Al final, es la trayectoria de perfeccionamiento de la iglesia y de cada creyente, el “camino angosto” hacia el Reino de Dios abierto por el Espíritu.
예수께서 공생애 동안 보여 주신 많은 사역 중 하나는 예루살렘 성전 정화 사건입니다. 요한복음 2장에서 예수님께서는 유월절을 맞아 예루살렘에 올라가셨고, 성전 뜰 안에서 제물(소, 양, 비둘기)과 관련된 장사를 하는 이들을 쫓아내고 상을 뒤엎으셨습니다. 이것은 당시 종교 권력자들이 지닌 악습을 정면으로 비판하는 상징적 행동이었습니다. 특히 유대인들은 제사를 드리기 위해 소나 양, 혹은 비둘기를 준비해야 했고, 이를 위한 돈 바꾸는 장사치들도 성전 뜰에서 영업을 하고 있었습니다. 가난한 자들에게조차 엄청난 고가에 제물을 팔고, 성전 밖에서 구해 온 제물은 흠을 찾아 들어오지 못하게 만들던 방식은 종교 기득권이 하나님의 성전을 돈과 권력으로 오염시키고 있음을 극명하게 드러냈습니다.
이 사건을 통해 당시 대제사장 가문, 특히 안나스 가문의 문제점이 노골적으로 폭로됩니다. 대제사장직을 세습하고, 로마 제국과 결탁하며 스스로 이익을 챙기던 안나스 가문은 ‘성전 장사’를 이용해 백성의 신앙심을 거래 대상으로 삼았고, 그 수익과 권력을 이용해 종교적·정치적 기반을 더욱 공고히 했습니다. 예수님께서는 “내 아버지의 집을 장사하는 집으로 만들지 말라”(요2:16)고 선언하셨고, 이때 제자들은 “주의 전을 사모하는 열심이 나를 삼키리라”(시 69:9)라는 구약의 예언을 떠올리며, 메시아가 불의한 종교 시스템을 그대로 두지 않으리라는 사실을 체험했습니다.
장재형(장다윗) 목사는 이 장면에서 두 가지 핵심을 강조합니다. 첫째, 예수님의 성전 정화는 단순히 ‘성전 안에서의 장사 행위’만 문제 삼는 것이 아니라, 그 배후에 있는 인간의 죄성, 즉 기득권과 돈과 권력에 대한 탐욕이 어떻게 하나님을 예배하는 공간을 더럽힐 수 있는지를 보여 주는 사건이라는 점입니다. 예루살렘 성전은 당시 유대인 신앙 체계의 중심이었고, 그 자체가 신성 불가침의 영역처럼 여겨졌습니다. 하지만 그 안에서 이뤄지던 부정과 거짓, 사람을 수탈하는 제사 시스템은 결코 하나님의 뜻과 어울릴 수 없었고, 예수님은 아버지의 이름이 욕되게 되는 현장을 결코 방치하지 않으셨습니다.
둘째, 예수님께서는 “너희가 이 성전을 헐라 내가 사흘 동안에 일으키리라”(요 2:19)라고 하심으로써, 곧 자신이 십자가에 못 박혀 죽고 사흘 만에 부활하심으로 ‘새로운 성전’이 세워질 것을 예고하셨습니다. 유대인들은 이 말씀을 곧바로 이해하지 못했고, “이 성전은 46년 동안에 지었거늘 네가 삼일 동안에 일으키겠느냐?”(요 2:20)라며 비난했습니다. 그러나 주님이 말씀하신 ‘성전’은 ‘자신의 몸’을 가리킨 것이었습니다. 즉, 더 이상 눈에 보이는 건물로서의 성전이 아니라, 예수 그리스도 자신이 구원과 예배의 중심이자, 부활의 몸을 통해 새로워진 ‘영적 성전’의 기초가 되신다는 의미입니다.
그런데 이러한 파격적인 메시지, 즉 예수 그리스도가 스스로를 ‘진정한 성전’으로 선포하셨다는 말은 당시 종교 권력층에게 큰 위협이 되었습니다. 유대 사회에서 예루살렘 성전은 모든 신앙생활과 율법 준수의 상징이었고, 우주의 중심이라 여겨졌습니다. 누가 그 성전을 헐어버린다 하거나, 성전보다 더 큰 권위를 가진 존재가 있다는 식으로 말하는 것은 극단적인 신성 모독으로 간주될 수 있었던 것입니다. 따라서 안나스, 가야바를 비롯한 대제사장 집단은 이 예수의 선언과 행보를 매우 위험하게 느꼈고, 실제로 예수님이 체포되며 십자가의 길을 걷게 된 데에는 이러한 성전 파괴 선언이 주요한 ‘죄목’으로 작용했습니다.
장재형 (장다윗)목사는 이 지점에서, 우리 내면에도 ‘헐어버려야 할 성전’이 있음을 통찰해야 한다고 역설합니다. 인간은 누구나 자기중심성을 가지고 있고, 그 자기중심성을 자신만의 ‘성전’처럼 여겨 무너지지 않으려 하며, 그 성전 안에서 자신의 이익과 욕심, 고집, 체면을 지키려 합니다. 그러나 예수 그리스도의 복음, 특별히 십자가 사건이 우리에게 주는 도전은 “네 안에 있는 그 거짓된 성전을 헐라”는 말씀일 수밖에 없습니다. 헐어지지 않는 자기중심성, 자신만의 절대 영역이라 우기는 것들, 이것이 곧 죄의 뿌리이며 모든 분쟁과 불화의 시작점이 되기 때문입니다.
요한복음 18장을 보면, 예수님이 실제로 체포되시고, 대제사장 안나스에게로 끌려가심으로써, 성전 정화 사건 때부터 시작된 종교 권력층과의 충돌이 극단으로 치닫는 모습을 볼 수 있습니다. “대제사장이 예수에게 그의 제자들과 그의 교훈에 대하여 물으니”(요 18:19)라는 구절은, 그들이 예수님의 ‘가르침’과 ‘추종자들’을 어떻게든 죄로 몰아넣으려는 저의를 엿보게 합니다. 안나스가 먼저 예수님을 신문한 이유는, 예수님이야말로 성전을 헐라 하고(자신을 진정한 성전이라고 선언한 것과 동등하게 여겨진 말), 자신들의 기득권 체계를 위협하는 가장 큰 존재였기 때문입니다.
이렇게 예수님께서 대제사장 집단에 의해 ‘공개 재판’이 아닌 밤중의 음모적인 절차를 거쳐 고발당하고 결국 십자가에 내어주신 사건은, 거짓 권력과 타락한 종교가 어떻게 참 진리를 배척하는지 여실히 드러냅니다. 그리고 그 저변에는 자신들의 권력 기반인 ‘눈에 보이는 성전’과 그를 둘러싼 모든 세속적 이권을 포기하지 않으려는 태도가 있었습니다. 복음서 곳곳에서 예수님이 기존 종교 체제와 맞부딪히는 장면을 보면, 모든 갈등의 핵심은 예수님의 메시지와 기득권 종교 지도자들의 탐욕이 충돌한다는 점입니다.
장재형 목사가 강조하듯, 교회라는 이름, 혹은 어느 개인의 신앙의 울타리 안에서도 동일한 문제가 일어날 수 있습니다. 곧 교회가 본연의 영적 역할을 상실하고 세속적 욕망이나 권력을 지향한다면, 예루살렘 성전을 장사하는 집으로 만든 자들과 다를 바 없게 됩니다. 또, 개개인도 교회를 다니면서 마음 깊숙이 여전히 자신의 작은 성전을 지키기 위해 복음에 저항할 수 있습니다. 그러나 “성전을 헐라”는 예수님의 말씀은 신앙인이라면 누구에게나 강력하게 들려야 하며, 내 안에 세워진 모든 이기적 성전을 해체함으로써 비로소 ‘부활의 성전’이 일어설 수 있음을 깨달아야 합니다.
바로 이 점에서 십자가의 정신이 두드러집니다. 예수님은 스스로 “내가 생명을 버리는 것은 다시 그것을 얻기 위함”이라고 하셨고(요 10:17), 자기 몸을 헐어, 사흘 만에 새로운 삶을 일으키겠다는 약속을 실천해 보이셨습니다. 이는 말뿐이 아니라 실제 십자가의 길을 통해 확증되었습니다. 기독교의 핵심 교리는 그리스도의 죽음과 부활인데, 이것이 곧 예수님의 ‘성전 파괴와 재건’이라는 상징적 행동과 깊이 연결된다는 점이 중요합니다. “성전을 헐라”는 말씀이 결코 폭력적 파괴나 부정적인 의미가 아니라, ‘오래된 것의 죽음과 새로운 것의 탄생’을 가리키는 복음의 핵심임을 기억해야 합니다.
요한복음 8장에 등장하는 ‘간음하다 현장에서 잡힌 여인’ 사건도, 율법과 복음이 충돌하고, 또다시 예수님이 거짓 종교 권력 앞에서 위협받는 장면이라 할 수 있습니다. 모세의 율법대로라면 돌로 쳐 죽여야 할 이 여인을 예수님은 결국 용서하시고, “너희 중 죄 없는 자가 먼저 돌로 치라”(요 8:7)고 선언하심으로써, 율법보다 크신 하나님의 자비와 용서의 법을 선포하셨습니다. 이 역시 기존 종교 체계 입장에서는 파격적인 ‘율법 파괴’처럼 비쳤을 것입니다. 그래서 예수님이 체포되신 후, 스데반도 같은 맥락에서 잡혀 돌에 맞아 죽었는데, 스데반에게 씌워진 죄목 중 하나가 곧 “이 사람이 성전을 헐겠다고 했고, 또 모세의 율법을 고치려 한다”고 한 것입니다(행 6:13-14).
결국 ‘성전을 헐라’는 예수님의 메시지는 외형적 제도나 율법에 매어 있는 신앙이 아닌, 영적 실체이신 하나님과의 직접적인 사귐으로 나아가라는 선언이며, 그 중심에는 자기 부정과 헌신, 그리고 죄인을 향한 무한한 용서가 놓여 있습니다. 장재형목사는 이를 가리켜, “내 안의 이기적 성전을 무너뜨리고, 그 자리에 주님의 십자가 정신을 세움으로써 진정한 교회와 성령의 역사가 시작된다”고 설명합니다. 그리고 이것이 바로 복음서 전체, 특히 요한복음이 말하는 예수 그리스도의 핵심 사역, 즉‘화목과 구원’을 향한 길이라고 역설합니다.
다시 요한복음 2장으로 돌아가 보면, 예수님은 이미 부활 이후를 예견하시며 “사흘 만에 이 성전을 세우리라”고 말씀하셨습니다. 제자들도 실제 부활 사건을 체험하고 나서야 이 말씀이 무엇을 뜻하는지 깨달았습니다(요 2:22). 예수님의 십자가 죽음이 없이는 부활도 없고, 옛 것을 철저히 헐지 않으면 새 것이 일어날 수 없다는 복음적 진리가, 바로 성전 파괴 선언 속에 압축적으로 담긴 셈입니다. 이는 오늘날 교회와 신자들에게도 여전히 유효하며, 자신만의 ‘우주의 중심’처럼 여기던 것을 과감히 내려놓으라는 부름이기도 합니다.
장재형 목사가 목회 활동에서 강조하는 바는, 기독교 신앙이 결코 안전지대 안에 머무는 것이 아니라, 늘 우리를 도전하고 뒤흔들며 ‘거짓된 종교심’과 싸우도록 이끈다는 것입니다. “성전을 헐라”는 메시지는 그저 교리적 문구가 아니라, 각자가 지닌 고집스런 성벽, 정죄적 시선, 자기영광을 구하는 탐욕 등 모든 것을 내려놓으라는 초청입니다. 이 초청을 받아들이지 않는다면, 예수님 시대의 종교 권력자들과 같이 불순한 것에 안주한 채 참된 복음을 배척할 수도 있다는 경고가 담겨 있습니다. 그러나 이 부르심에 순복하여 자신을 낮추고 자기를 부정할 때, 비로소 십자가의 영광과 부활의 영광을 함께 체험할 수 있다고 장재형목사는 거듭 가르칩니다.
종교 권력과의 충돌이 극에 달했던 십자가 사건을 면밀히 살펴보면, 예수님의 오심은 낡은 율법주의와 타락한 구조를 깨뜨리는 혁명적 행위였음을 알게 됩니다. 그리고 “성전을 헐라”는 구절은 그 혁명의 중심 사상, 곧 십자가의 희생정신을 통찰하게 하는 열쇠로 작용합니다. 장재형 목사는 이 대목에서, 신앙인이 진정 성숙해지려면 바로 이 ‘성전 파괴와 재건’을 통해서만 가능하다고 말합니다. 율법의 문자적 준수나 교회 안에서의 의식, 제도적 틀을 지키는 것으로는 한계가 있으며, 결국 자신의 옛 자아를 완전히 깨뜨리고 그리스도와 연합하는 과정을 통해서만 참된 ‘영적 성전’이 형성된다는 것입니다.
나아가, 이러한 십자가의 정신이 없다면 교회는 결국 구약 시대 제사장들과 동일하게 권력과 돈의 매개체로 전락하기 쉽습니다. 성전 정화가 필요했던 예루살렘처럼, 현대 교회도 안팎으로 ‘정화’가 끊임없이 요구됩니다. 이것이 “성전을 헐라”는 예수님의 말씀을 우리가 지금도 되새겨야 하는 이유입니다. 무너뜨릴 것들을 향해 눈을 감고 덮어두는 것은 결코 복음이 요청하는 태도가 아닙니다. 오히려 교회와 개인이 신앙고백 속에서 스스로를 성찰하고, 타락하거나 변질된 요소들을 발견하면 아낌없이 내던지는 결단이 있어야 합니다. 그래야만 성령이 임재하시는 새로운 교회의 모습, 곧 ‘주님의 몸된 성전’이 가시적으로 드러나기 시작합니다.
결론적으로, 장재형 목사는 “성전을 헐라”라는 본문을 해설하며, 이것이 곧 ‘내가 죽고 주님이 사는 길’이자 ‘오래된 율법적 틀을 넘어서는 복음적 자유’로 가는 시작점임을 강조합니다. 그리고 이 메시지를 온전히 받아들인 사람은 자발적으로 자신을 비우고, 이웃과 교회를 섬기게 됩니다. 십자가 정신이 구체적으로 실천되는 곳에는 어떤 담도, 분쟁도, 차별도 설 자리가 없습니다. 그 거룩한 길이 바로 예수님이 여신 ‘성전 파괴와 재건’의 길이요, 우리 모두가 거쳐야 할 십자가의 길이라는 가르침입니다.
소주제 2: 화평의 길과 성령의 시대, 그리고 참된 교회의 본질
‘성전을 헐라’는 선언이 단순히 과거 유대교 체제에 대한 물리적 파괴가 아니라, ‘새로운 시대’의 개막을 알리는 영적 선포였다는 점은 사도행전의 전개와도 맞물려 있습니다. 예수님의 죽음과 부활 이후, 제자들은 오순절 성령 강림을 통해 복음이 얼마나 확장성과 보편성을 가지는지 체험하게 됩니다. 특히 사도행전 2장을 보면, 120명의 제자가 모인 곳에 성령이 임함으로써 모두가 하나님을 찬양하며 각 나라 말로 말하기 시작했습니다. 이 은혜로운 사건을 통해 과거처럼 특정 계층이나 제도권 지도자들만이 하나님의 임재를 맛보는 것이 아니라, 누구나 성령을 받는 시대가 열렸습니다.
장재형 목사는 이 같은 성령의 역사에서 ‘성전을 허무신 예수님의 의도’를 더 구체적으로 확인할 수 있다고 봅니다. 과거에는 예루살렘 성전이 신앙생활의 절대적 중심이었으나, 이제 부활하신 예수 그리스도가 직접 우리의 ‘거룩한 예배의 대상’이 되시고, 그를 통해 임하는 성령이 새 시대의 예배 처소가 된 것입니다. 더 나아가, 사도들은 “너희가 성전인 것”이라고 선언함으로써(고전 3:16, 6:19 등), 이제 공동체 안에 하나님의 영이 거하시며, 그리스도인 개개인이 ‘살아 있는 성전’이자 동시에 ‘연합된 몸’임을 가르쳤습니다.
그러나 이러한 ‘새로운 성전’이 세워지기 위해서는 필연적으로 ‘옛 성전’이 허물어져야 했습니다. 예수님이 십자가에 달리실 당시, 성전 휘장이 위로부터 아래까지 찢어졌다는 보도(마 27:51)는 상징적으로, 더 이상 구약의 제도적 성전이 하나님과 인간 사이의 유일한 매개가 아님을 보여줍니다. 이제 누구나 그리스도를 통해 담대히 하나님께 나아갈 수 있고, 더 이상 대제사장이나 특정 의식에 구속되지 않는 자유가 선포되었습니다. 이것은 구원 역사의 획기적인 변화였고, 동시에 옛 종교 권력 체제에겐 치명적인 타격이었습니다. 그러므로 “성전을 헐라”는 예수님의 발언이 단지 건물을 없애자거나, 과격한 반체제 운동을 일으키자는 의미가 아니라, ‘성령의 시대’가 도래하는 전환점을 미리 알리는 선언이었다고 해석할 수 있습니다.
에베소서 2장에서 사도 바울은 예수 그리스도의 사역을 “원수 된 것, 곧 중간에 막힌 담을 자기 육체로 허셨다”(엡 2:14)라고 요약합니다. 이는 유대인과 이방인의 구분이 사라지고, 모두가 그리스도 안에서 새로운 하나가 된다는 선언이기도 합니다. 당시 유대인들은 예루살렘 성전 뜰에서도 이방인들이 들어올 수 있는 지역을 제한적으로만 허용했는데, 그 벽을 넘으면 사형에 처할 수도 있을 정도로 엄격한 분리 정책이 있었습니다. 하지만 이제 그리스도 안에서는 그러한 차별의 담이 무너지고, ‘새 사람’(엡2:15)으로 지음을 받아 모두가 하나님의 가족이 되었습니다(엡 2:19).
장재형 목사는 이 에베소서의 가르침을 교회 공동체에 직접 적용하며, “참된 교회는 차별이 존재할 수 없는 곳”이라고 말합니다. 이는 단순히 조직 차원에서 평등을 표방한다는 의미가 아니라, 십자가와 부활로 인해 ‘나의 옛 자아가 완전히 무너지고, 오직 예수 안에 새롭게 태어났음’을 실제 삶으로 증명하는 공동체라는 뜻입니다. 교회 안에 여전히 차별이나 담이 존재한다면, 그것은 아직 헐려야 할 ‘옛 성전’이 남아 있기 때문이라고 해석할 수도 있습니다. “성전을 헐라”는 말씀은 개인과 공동체가 자신 안에 존재하는 배타적 경계, 미움, 불의한 특권 등을 발견하고, 십자가 앞에서 철저히 회개하며 그 담을 허무는 삶으로 초대합니다.
실제로 예수님의 복음은 세리, 창녀, 이방인, 여인, 소외된 자들을 품어 주셨고, 그들을 오히려 하늘나라에서 높여 세우셨다는 점을 곳곳에서 보여 줍니다(막 2:15-17 등). 이것은 옛 율법적 사고에 물들어 있던 유대인에게 혁명적인 메시지였습니다. 예루살렘 성전의 소와 양, 비둘기 파는 장사치들은 ‘유월절 제물 준비’라는 제도적 필요를 악용해 가난한 자들까지 착취했지만, 예수님은 세리를 비롯해 죄인 취급받는 이들을 식탁 교제에 초대하셨습니다. 그리고 교회는 이러한 예수님의 선교 방식과 정신을 이어받아, 모든 사람을 예배 공동체로 불러 모으는 ‘열린 성전’이 되어야 했습니다.
하지만 현실적으로 교회는 역사를 거쳐 오며 때로 성직 계급과 권력이 결탁해서, 초대교회 정신과 멀어진 모습도 보였습니다. 종교개혁 시기에도 마르틴 루터나 츠빙글리, 칼뱅 등이 소위 ‘타락한 성전을 허물고 복음의 순수성을 회복하자’고 외치며 새로운 흐름을 만든 것은, 예수님의 “성전을 헐라”는 말씀을 시대적으로 재해석한 사건이라고도 볼 수 있습니다. 장재형 목사 역시 현대 교회가 위기에 처했을 때, 이 말씀을 다시금 소환해 우리 스스로를 돌아보고, 성령의 인도하심 아래서 옛 구조를 허무는 개혁을 두려워하지 말아야 한다고 가르칩니다.
특히 교회가 세상의 ‘화평’과 ‘화해’를 이루는 사명을 감당하기 위해서는, 먼저 내부적으로 하나 됨을 이뤄야 하고, 그리스도의 핏값으로 산 공동체임을 잊지 말아야 합니다. 예수님은 자신의 육체를 ‘성전’으로 칭하시며 그 성전을 헐고 사흘 만에 일으키시겠다고 하셨는데, 이는 곧 십자가 죽음과 부활로 완성되는 구속 사건을 예표합니다. 이 구속 사건의 결과로 나타난 가장 특징적인 현상 중 하나가 바로 “성령 강림으로 모든 이들이 하나님 앞에 동등하게 서게 됐다”는 사실입니다. 남종이나 여종이나, 늙은이나 젊은이나, 이방인이나 유대인이나(행 2:17-18), 차별이 철폐된 성령의 시대가 열린 것입니다.
교회가 이러한 성령의 시대 정신을 이어받아 ‘성전 파괴와 재건’의 메시지를 자기 자신에게도 적용하지 않는다면, 곧 스스로를 돌아보고 회개하지 않는다면, 과거 안나스와 가야바의 길을 뒤따를 위험이 있습니다. 장재형 목사는 “교회가 십자가의 복음을 제일선에 두지 않고, 교권 다툼이나 재정 문제로 인해 서로를 헐뜯는다면, 이미 거짓된 성전에 잡혀 있는 것”이라 직설적으로 말합니다. 이런 상황에서는 성령의 능력이 나타날 수 없고, 오히려 세상으로부터 비난만 받을 뿐이라는 것입니다. 따라서“성전을 헐라”는 말씀은 단지 2,000년 전 유대교 체제에 대한 선언이 아니라, 지금 우리 교회가 현실 속에서 부딪히는 모든 불의·교만·분열을 내려놓으라는 시급한 명령이기도 합니다.
한편, 장재형 목사는 개인의 내면에 대해서도 같은 논리를 적용합니다. ‘성전을 헐라’는 것은 공동체적 차원의 교회 개혁에만 국한되지 않고, 각 신자가 자신의 내면을 성찰하는 행위이기도 합니다. 욥기에 “하나님을 대면한 자는 스스로 티끌과 재 가운데서 회개한다”(욥 42:6)는 대목이 나오듯, 하나님 앞에서 자신의 죄성과 한계를 온전히 인정해야만 주님의 은혜가 임합니다. 그러나 대부분의 인간은 ‘자기만의 성전’을 지키려 하고, 그 안에서 안정감을 찾고자 하는 본성을 지닙니다. 장재형목사는 그 성전을 허무는 것이 곧 ‘온전한 회개와 성령의 내주’를 위한 필수 과정이라 하며, 이를 십자가의 삶, 곧 ‘자기 부정과 자발적 희생’이라는 키워드로 연결합니다.
“내가 그리스도와 함께 십자가에 못 박혔다”(갈 2:20)는 바울의 고백은 ‘성전을 허무는 것’을 아주 극단적으로 표현한 신앙 고백이라 할 수 있습니다. 바울은 바리새인으로서 율법의 의를 따라 흠 없이 살던 자였지만(빌 3:4-6), 다메섹 도상에서 예수님을 만나고 나서는 그 모든 것을 배설물로 여기고, 예수와 함께 죽어 새로운 피조물로 살겠다고 선언합니다(빌 3:7-8). 이것이 곧 예수님이 주신 “성전을 헐라”는 복음의 실천이며, 부활 신앙의 실제적 적용이라는 뜻입니다. 따라서 참된 교회란 이러한 바울의 자세를 본받아, 과거에 자랑하거나 의존하던 것을 모두 주님 앞에 내려놓고, 오직 주님의 생명으로 일어서는 곳입니다.
현대 사회는 분열과 갈등, 배제와 폭력이 만연하지만, 동시에 ‘함께 잘 사는’ 길을 고민하는 사람들도 많습니다. 예수님의 복음이 이 땅에 제시하는 해답은 “원수까지 사랑하고, 서로 발을 씻어 주며, 필요하면 내 것을 내려놓아서 이웃을 살려라”라는 급진적 사랑과 희생입니다. 그 근본은 십자가 정신이며, “성전을 헐라”는 비움과 자기를 내려놓는 태도가 필수적입니다. 장재형 목사는 이런 점에서 기독교 신앙의 독특성을 강조합니다. 세상의 이념, 철학도 나름의 이상을 설파하지만, ‘성전을 스스로 허무시는 하나님’이라는 복음만큼 급진적인 메시지는 없다는 것입니다. 하나님이 사람이 되시고, 그분이 죽으심으로 새 생명이 열렸다는 사건 자체가 믿을 수 없을 만큼 파격적이기에, 이것을 진심으로 받아들인 사람은 삶의 방식이 근본적으로 달라질 수밖에 없다고 그는 가르칩니다.
교회 안의 예배도 마찬가지로, ‘성전을 허무는 정신’이 담기지 않으면 결국 형식적이고 추상적 의식에 그치고 맙니다. 예배는 주님 앞에 자신을 내려놓고, 서로가 서로를 섬기며, 죄인까지도 환대하는 자리이어야 합니다. 그렇게 할 때 성령은 공동체 안에 역사하시고, 교회의 지체들은 “너희 몸이 성령이 거하시는 전인 줄 알지 못하느냐”(고전 6:19)는 말씀을 체험하게 됩니다. 장재형 목사는 이러한 영적 원리를 한국 교회, 더 나아가 전 세계 기독교 공동체가 다시 한번 붙들어야 한다고 촉구합니다. 왜냐하면 시대가 빠르게 변하더라도, 복음이 지닌 “낮아짐과 헐어짐의 능력”은 결코 바뀌지 않고, 오히려 점점 더 절실해지고 있기 때문입니다.
다양한 문화권에서 복음이 전파될 때 나타나는 문제도 마찬가지입니다. 성전을 허무는 행위, 즉 자기가 세워 놓은 최고의 권위나 전통을 포기하는 일은 쉽지 않습니다. 하지만 오순절의 성령 강림 이후로, 복음은 언어·문화·인종·신분의 벽을 넘어 전파되었습니다. 세계 각지에서 신앙을 갖게 된 사람들은 각자의 ‘작은 성전’을 무너뜨리고 그리스도의 지체가 되는 길을 경험해 왔습니다. 오늘날에도 그리스도인이 된다는 것은, 더 이상 ‘누가 유대인이고, 누가 이방인인가’를 묻지 않으며, 함께 성령 안에서 하나가 되는 표징을 간직하는 것을 의미합니다. 이것이 요한복음의 “성전을 헐라”라는 선언이 결국 인류 보편적 구원의 길로 이어지는 핵심 이유입니다.
장재형 목사는 목회 현장에서, 그리고 다양한 선교적 활동을 통해 “교회가 곧 예수님의 성전”임을 가르치면서, 그 교회가 세속적 권력이나 물질적 유혹에 빠지면 안 된다는 점을 거듭 강조해 왔습니다. 예수님 당대의 예루살렘 성전이 성전세와 희생 제물을 매개로 백성을 착취하던 것처럼, 현대 교회도 교회 재정을 마치 사적 이익처럼 운용하거나, 교권을 이용해 신도들을 지배하려는 모습을 보일 수 있다는 경고입니다. 그리고 그런 상황이 반복될수록 “성전을 헐라”는 예수님의 음성은 더욱 절실히 들려야 합니다. 그 음성에 순종하여 교회가 회개와 자정을 실천할 때, 비로소 세상은 교회를 향한 신뢰를 회복하고, 복음의 참된 빛이 드러납니다.
이러한 맥락에서, “성전을 헐라”는 말씀을 단지 과거사로만 치부해서는 안 됩니다. 예수님이 주신 이 도전적 선언은 2,000년 교회사의 흐름 속에서 끊임없이 개혁과 부흥을 촉발해 온 근본 원리였습니다. 아울러 개인적으로도, 신앙이 깊어질수록 우리는 더 철저히 자신을 내려놓아야만 하며, ‘내가 지키고 싶은 욕망의 성전’을 주님의 손에 맡겨 허물어뜨리도록 내어드려야 합니다. 그 과정을 통해서 참된 자유와 기쁨, 그리고 공동체의 연합이 열매 맺는 것을 볼 수 있게 됩니다.
결국, 요한복음 18장에서 예수님이 체포되시고, 그 종교재판 과정에서 “네가 어떤 죄를 지었는지 밝히라”는 식으로 압박받았던 상황은, 예수님의 메시지가 얼마나 종교 권력자들에게 위협적이었는지 단적으로 보여 주는 예입니다. 그 핵심은 단순한 교리 논쟁이 아니었습니다. “성전을 헐라”는 말씀은 곧 대제사장과 같은 기득권에게서는 도저히 용납할 수 없는, 자신들의 기반을 뒤흔드는 혁신적 가르침이었기 때문입니다. 그러나 예수님은 굴하지 않았고, 십자가에서 실제로 몸을 찢기심으로써 그 말씀을 완수하셨습니다. 그리고 사흘 뒤에 부활하심으로, 누구도 상상하지 못했던 ‘새 성전의 시대’를 열어젖히셨습니다.
장재형 목사는 이같은 복음의 결론부가 “우리 역시 성전을 허물어야만 그리스도의 부활 생명을 누릴 수 있다”는 교훈을 절대 잊지 말라는 초대라고 해석합니다. 자기를 부정하고, 옛 자아를 십자가에 못 박을 때만이, 부활의 기쁨이 실제로 내 것이 된다는 것입니다. 교회 내에서의 분란, 가정과 사회 안에서의 불화도 사실 근본을 들여다보면, “자신의 성전”을 포기하지 못하기에 발생합니다. 그런데 예수님은 “화평의 길”(엡 2:14)로 초대하시며, 당신의 몸으로 모든 담을 허물어 주셨습니다. “성전을 헐라”는 도전 뒤에는 곧 “내가 다시 세우리라”는 약속이 따라오고, 그 약속은 결코 우리를 파멸로 이끄는 것이 아니라, 오히려 더 풍성한 생명으로 이끄는 하나님의 구원 경륜입니다.
예수님께 돌로 치려 했던 이들이, 또 예루살렘 성전을 절대적이라 믿었던 이들이 결국 그 찬란한 부활의 의미를 처음에는 전혀 깨닫지 못했습니다. 하지만 성령 강림 이후, 제자들은 담대히 이 소식을 전파했고, 스데반조차 같은 이유로 죽임을 당했으나, 그 피가 오히려 복음 전파의 씨앗이 되었습니다. “성전을 헐라”는 복음적 도전은 때로 우리를 박해받게 만들 수 있고, 세상이나 기득권 종교층으로부터 공격을 당할 수도 있지만, 그 길 끝에는 승리의 부활이 기다리고 있습니다. 교회가 이 사실을 잊지 않는다면, 어떠한 도전과 비난에도 불구하고 참 교회의 본질을 지켜 갈 수 있습니다.
정리하자면, ‘성전을 헐라’는 예수님의 말씀은 사랑과 화평, 구원과 희생이 만나는 십자가 신앙의 정수입니다. 그분은 “내가 버리면, 내가 헐리면, 새 것이 일어난다”고 하셨고, 그것을 스스로 실천하셨습니다. 이제 그 길을 따르는 교회와 신자라면, 마땅히 “주님의 집을 위하는 열심이 나를 삼키리라”(시 69:9)는 고백을 공유해야 합니다. 다만 그 ‘주의 집’은 결코 외적 건물이나 제도만을 의미하지 않으며, “너희가 곧 하나님의 성전”이라는 영적 실체로 나타납니다. 이 내면의 성전은 십자가와 부활의 능력, 그리고 성령의 임재로만 세워지며, 이를 통해 차별과 담이 허물어진 공동체가 탄생할 수 있습니다.
장재형 목사는 이런 점을 “복음의 혁명성”이라 부릅니다. 옛 틀과 죄성을 유지하면서 동시에 복음의 새로움을 맛보는 것은 불가능하기 때문에, 반드시 헐고 다시 세워야 한다는 것입니다. 이것이 예수님이 죄인들에게 베푸신 ‘용서의 도식’이자, 스스로 낮아지신 하나님이 우리에게 초대하시는 “화평의 길”입니다. 궁극적으로, 이 길이야말로 신앙인 개인과 공동체가 진정한 교회됨을 완성해 가는 과정이자, 성령이 활짝 열어 놓으신 ‘하나님의 나라’로 인도하는 좁은 문입니다.
1. L’Évangile promis et le mystère de l’Incarnation
En méditant Romains 1.2-7, tel que l’a enseigné le pasteur David Jang, nous pouvons d’abord examiner en profondeur ce qu’est l’Évangile annoncé par Paul, et pourquoi il apparaît parmi nous comme « l’accomplissement d’une promesse ». Selon le pasteur David Jang, ce passage souligne que l’Évangile n’est ni une théorie humaine, ni une philosophie, ni une doctrine personnelle, mais qu’il vient entièrement de la promesse de Dieu. En effet, lorsque Paul déclare : « cet Évangile, que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures concernant Son Fils » (Romains 1.2), il révèle le dessein extraordinaire de Dieu : depuis longtemps, dans l’histoire de l’humanité, Dieu avait déjà planifié l’annonce de cet Évangile.
Nous devons nous souvenir que l’Évangile n’est pas un enseignement « tombé du ciel » sans lien avec l’histoire, mais qu’il est la réalisation concrète des prophéties de tout l’Ancien Testament, annoncées autour d’une personne : « le Christ ». Ainsi, le cœur de l’Évangile selon Paul peut se résumer dans la proclamation : « Le Fils de Dieu est venu en chair. » Romains 1.3 affirme : « …qui concerne Son Fils, né de la postérité de David selon la chair ». Il s’agit de la déclaration que Jésus-Christ, réellement, est venu sur terre comme un être humain semblable à nous. Toutes les prophéties bibliques convergeaient vers ce fait : Dieu a révélé Sa volonté à travers les prophètes et les messagers au fil de l’histoire, et cette volonté s’est accomplie pleinement par l’« Incarnation » (Incarnation) de Jésus-Christ.
C’est dans cette perspective que le pasteur David Jang remet en avant l’idée selon laquelle « le christianisme est la religion du pécheur ». En effet, la proclamation évangélique expliquant que Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs se trouve précisément incarnée dans l’événement de l’Incarnation. Jésus est venu au milieu de la vie des pécheurs. L’expression « né de la postérité de David selon la chair » n’est pas simplement un fait historique ou généalogique (signifiant que Jésus est un descendant de la lignée royale de David), mais un symbole puissant pour affirmer que le Dieu Tout-Puissant est véritablement entré dans notre monde en tant qu’humain.
L’Incarnation est la caractéristique la plus distinctive et la plus paradoxale de la foi chrétienne. Dans Philippiens 2.6-8, Paul parle de ce « Kénosis » (Kenosis), ce « dépouillement de soi-même » : Jésus-Christ, de condition divine, a pris la forme d’un serviteur et s’est fait homme. Ce Dieu véritable est également devenu homme véritable (Vere Deus & Vere Homo). C’est cette vérité, étonnante et fondamentale, qui constitue la base décisive de l’Évangile.
Dans Romains 1.3-4, Paul résume brièvement mais avec force ce Kénosis, cette Incarnation, ainsi que la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui en ont découlé : Jésus est venu en tant qu’homme, Il est mort sur la croix, et Il est ressuscité d’entre les morts par l’Esprit de sainteté. Voilà le Jésus-Christ dont Paul déclare qu’il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance » (Romains 1.4, où la version coréenne ancienne rend « déclaré » par « reconnu »). Du point de vue humain, Jésus semble avoir subi la mort en tant que pécheur, mais du point de vue de Dieu, Il a été reconnu comme Celui qui a vaincu la mort.
L’Évangile renvoie à cet événement historique et réel. Le message chrétien ne consiste pas à proposer des principes moraux humains ou une philosophie abstraite, mais à proclamer la personne de Jésus-Christ qui sauve les pécheurs. À l’époque de Paul, les philosophes grecs cherchaient la « vérité (logos) » durant toute leur vie, mais la force humaine seule ne permettait pas d’atteindre ce logos. Or l’Évangile de Jean déclare : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Autrement dit, la Vérité ultime, que tous les penseurs et les sages recherchaient avidement, est venue sur terre prendre la forme d’un être humain. Dans Romains 1, Paul nomme cette Vérité « le Fils de Dieu, né de la descendance de David » et « déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts », attestant ainsi que Jésus est véritablement entré dans l’histoire comme homme et qu’Il est en même temps Fils de Dieu.
Le pasteur David Jang enseigne qu’en nous tenant devant cet Évangile, nous recevons une « grâce » qui dépasse notre intelligence et notre raison. C’est l’amour inconditionnel de Dieu (Unconditional Love), ce don total et surprenant (Surprising Gift). Lorsque le pécheur qui ne connaissait pas l’Évangile entend ce message et pleure en découvrant l’amour du Christ qui s’est abaissé pour lui, c’est cela la grâce. Paul lui-même en a fait l’expérience : autrefois il persécutait l’Église et opprimait cruellement les chrétiens, mais il a été complètement terrassé par l’amour de Jésus-Christ venu à sa rencontre. Aussitôt devenu apôtre de l’Évangile, il en est devenu le plus ardent prédicateur, fondant des Églises et consacrant toute sa vie à annoncer cet « Évangile promis ».
En fin de compte, l’Évangile est à la fois le « message de salut » et l’« accomplissement de l’histoire ». Dieu a envoyé Son Fils promis, Jésus, et Celui-ci est venu en tant qu’homme pour vaincre le péché et la mort par la croix et la résurrection. Les prophètes annonçaient déjà tout cela, et cet événement s’est manifesté devant nos yeux. Voilà l’Évangile, et c’est pourquoi il bouleverse notre vie. En outre, « sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3.15) : quiconque vit pour Christ doit être prêt à répondre à ceux qui posent des questions sur cet Évangile. Cette réponse, c’est notre « témoignage » : relater tout simplement « l’Évangile que j’ai entendu, le Christ que j’ai rencontré ».
Quand Paul déclare « Pour moi, je n’ai de sujet de fierté que dans la croix et la résurrection », il va dans ce sens. Notre mission, notre évangélisation, ne vise pas à mettre en avant notre pensée ou nos connaissances personnelles, mais à témoigner de « l’amour de la croix qui a sauvé un pécheur comme moi » et de la « puissance de la résurrection qui m’a donné une nouvelle vie ». Si l’on nous interroge sur l’Évangile, nous devons raconter comment Christ est entré dans notre vie, comment Il nous a transformés, et comment Il nous a donné une espérance éternelle. Paul, de la même manière, ouvre sa lettre en confessant : « Je suis appelé à être un apôtre pour l’Évangile », avant de préciser ce qu’est l’Évangile et qui il est en son sein.
En définitive, « l’Évangile » n’est pas un mythe mystérieux ou un simple concept d’opposition au monde ; c’est un événement réel, prédit depuis longtemps par les prophètes de Dieu et accompli en Jésus-Christ. Cet Évangile est aussi l’histoire de l’amour de Dieu, parfaitement saint, qui est venu nous rencontrer, nous, pécheurs, afin de nous sauver. Le pasteur David Jang souligne que l’histoire de l’Incarnation, c’est précisément « le Fils de Dieu qui est entré au milieu de nous », et tel est le noyau du christianisme. Parce qu’Il est venu, nous sommes délivrés des chaînes du péché et nous accédons à une nouvelle espérance et une nouvelle vie.
Lorsque cet Évangile est proclamé, notre attitude doit naturellement se traduire par la « foi et l’obéissance ». C’est le sens de l’expression « pour amener, en son Nom, à l’obéissance de la foi, toutes les nations » (Romains 1.5). Autrefois en dehors de l’Alliance du salut, ces gens entendent désormais l’Évangile, découvrent la puissance de cet Évangile et en font l’expérience. Par la foi et l’obéissance, ils ne peuvent plus vivre comme avant. Libérés de leurs péchés par la croix de Jésus-Christ et soutenus par la puissance de la vie nouvelle qui jaillit de la résurrection, ils entreprennent de vivre pour la gloire de Dieu.
C’est grâce à cette puissance de l’Évangile que Paul peut appeler les croyants de l’Église de Rome « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints » (Romains 1.7). Au cœur de l’Empire romain, civilisation immense, les chrétiens se heurtaient à l’idéologie dominante et au polythéisme ambiant, mais ils tenaient fermement à la valeur de l’Évangile et l’annonçaient avec courage. C’est ainsi que cette communauté, qui semblait petite et insignifiante aux yeux du monde, a peu à peu changé le cours de l’histoire. Si Paul souligne sans cesse, dans l’Épître aux Romains, la puissance, la signification et l’effet transformateur de l’Évangile, c’est pour cette raison.
L’Incarnation est un « mystère immense » : la Parole de Dieu est devenue homme. Et pour nous, c’est « la lumière qui transperce le désespoir ». Le Dieu de la vérité parfaite, de la lumière éternelle, est Lui-même venu au milieu d’une humanité captive du péché et des ténèbres, ce qui constitue déjà une proclamation d’espérance. Il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’une pensée purement cérébrale, mais d’une Vérité « personnelle » que nous pouvons rencontrer et expérimenter concrètement. C’est là la grandeur de l’Incarnation, le point de départ rendant l’Évangile non plus seulement audible, mais véritablement vivant dans nos cœurs.
Par ailleurs, l’événement de l’Incarnation nous lance un appel à une « vie sainte ». Le fait que Jésus ait pris notre humanité ne signifie pas seulement qu’Il a temporairement revêtu un « habit » humain pour nous sauver, mais aussi qu’Il nous ouvre la voie vers une vie sainte et une transformation à Son image. Lorsque Paul parle de « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints », cela implique qu’ils sont « ceux qui suivent le chemin que Jésus-Christ Lui-même a parcouru ». Dans la Bible, les personnages ne sont pas des personnes parfaites ou sans péché. Mais ils ont revêtu la grâce du Christ dans le plan rédempteur de Dieu, et, à l’exemple de l’abaissement et du sacrifice de Jésus, ainsi qu’en s’appuyant sur la force de Sa résurrection, ils ont emprunté la voie d’une vie nouvelle. Voilà l’essence de la sainteté.
Ce qui compte, c’est donc de ne pas se contenter d’une connaissance intellectuelle sur « Jésus-Christ venu dans l’histoire » et sur « Sa croix et Sa résurrection », mais de manifester cette réalité dans notre vie. C’est précisément ce que répète souvent le pasteur David Jang dans ses prédications : même au sein de l’Église, si l’on ne s’approprie pas vraiment le sens réel de l’Incarnation, de la Croix et de la Résurrection du Christ, on en reste à une pratique religieuse fondée sur une simple connaissance théorique. Le vrai témoignage chrétien n’est pas une doctrine, mais un partage de ce que nous avons vécu : « Voilà comment j’ai rencontré Jésus. Voilà comment mon péché et ma mort ont été résolus dans Sa croix et Sa résurrection. »
Il arrive que nous soyons fatigués ou désespérés en vivant dans ce monde. L’injustice, la souffrance, la maladie et la mort traversent toutes les époques. Mais si nous regardons à « Jésus-Christ, issu de la lignée de David », nous trouverons dans Son Incarnation cette certitude que « Dieu ne nous a jamais abandonnés ». Dans Sa crucifixion et Sa résurrection, nous voyons « le zèle ardent et saint de Dieu qui veut nous soutenir jusqu’au bout ». Lorsque Paul mentionne la « grâce et la paix » (Romains 1.7) et rattache cette grâce à l’amour de Dieu, cela signifie que même si nous sommes faibles et pécheurs, l’intention de Dieu de ne jamais nous abandonner s’est révélée clairement dans l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus.
Une juste compréhension de l’Incarnation conduit à une « compréhension complète de l’Évangile ». Si nous considérons Jésus uniquement comme Dieu, nous perdrons de vue le fait qu’Il a éprouvé nos souffrances et nos tentations ; si nous ne Le voyons que comme un homme, nous ne comprendrons pas pourquoi nous devrions L’adorer ou reconnaître en Lui l’Auteur de la vie éternelle. Dans Romains 1.3-4, Paul montre simultanément Jésus vrai homme et Jésus vrai Dieu, établissant ainsi clairement la structure fondamentale de la christologie chrétienne. Jésus est le vrai homme issu de la descendance de David, mort pour nous, et Il est le vrai Dieu déclaré Fils de Dieu par Sa résurrection. Sans tenir ces deux pôles en équilibre, nous ne pouvons ni comprendre ni proclamer pleinement l’Évangile.
Ainsi, le message central de Romains 1.2-7 est double : premièrement, « le Christ venu conformément à la promesse » ; deuxièmement, « ce Christ, en venant comme nous dans la chair, a ouvert la porte de la vie aux pécheurs que nous sommes ». Dans l’accomplissement de cette promesse, nous voyons la continuité entre l’Ancien Testament, les prophètes, leurs avertissements, leurs espérances, et toute l’histoire d’Israël, qui préparait la « venue du Christ en chair ». Même l’ouverture des routes romaines a pu servir à la diffusion de l’Évangile : le plan de Dieu est vaste et minutieux. Et la conclusion de ce plan, c’est que « le Fils de Dieu, Jésus-Christ », est réellement venu dans l’histoire, et que ceux qui Le suivent reçoivent désormais grâce et paix.
2. La puissance de l’Évangile, achevée par la Croix et la Résurrection
Quand Paul déclare dans Romains 1.4 : « …et déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts », il met en évidence la deuxième dimension centrale de l’Évangile : la « Croix et la Résurrection ». Comme le répète souvent le pasteur David Jang, l’Évangile ne s’arrête pas à la simple affirmation : « Jésus est venu. » Sans la Crucifixion et la Résurrection de Jésus, l’Évangile ne serait pas complet.
L’Incarnation proclame que « Dieu est avec nous », la Croix proclame que « ce Dieu est mort pour nous », et la Résurrection proclame que « ce Dieu mort pour nous est revenu à la vie ». Paul explique que c’est par cet acte de résurrection que Jésus est pleinement reconnu comme « Fils de Dieu » avec puissance. Puisque la Résurrection a vaincu la plus grande tragédie humaine – la domination du péché et de la mort –, tous ceux qui croient en Jésus-Christ reçoivent désormais « une vie nouvelle » en Lui.
Dans 1 Corinthiens 15, Paul déclare que si la Résurrection n’existe pas, notre foi et notre prédication sont vaines (1 Corinthiens 15.14 et suivants). L’amour de la Croix seul ne suffit pas : il faut la Résurrection pour vaincre la mort, qui est « le salaire du péché ». Jésus est réellement mort dans l’histoire, Son corps fut déposé au tombeau, mais « il n’était pas possible qu’il fût retenu par la mort » (Actes 2.24). Ainsi, la Résurrection de Jésus-Christ clôt définitivement la question de Son identité : Il est bien « le Fils de Dieu ».
Croire en l’Évangile signifie accepter que la Croix et la Résurrection concernent « moi » personnellement. « Son amour m’a sauvé, et Sa Résurrection m’a donné une espérance éternelle. » Lorsqu’on fait cette expérience intime, l’Évangile devient vraiment « ma vie ». Le pasteur David Jang appelle cela une « confession de soi », et il enseigne souvent que « la mission, c’est la défense de soi, le témoignage de soi, la confession de soi ». Autrement dit, je reconnais que je suis pécheur, que la Croix de Jésus-Christ expie mon péché, et que Sa Résurrection m’entraîne dans la vie nouvelle : proclamer concrètement cette vérité, c’est le point de départ de la mission.
Paul, lui-même, a fait cette expérience de manière radicale. Sur le chemin de Damas, il rencontre Jésus et consacre ensuite toute sa vie à l’Évangile. Le « Seigneur » qu’il a rencontré n’est pas un dieu lointain, mais Celui qui a été crucifié et Celui qui est ressuscité. Aussi, dans Romains 1.4, Paul déclare que Jésus « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts », puis il ajoute aussitôt : « …et qui est Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus est notre Seigneur, Il est aussi le Christ annoncé par l’Ancien Testament.
Le pasteur David Jang met alors fortement l’accent sur « Jésus qui s’est abaissé et qui, pour cela, a été élevé », montrant l’importance de ce message pour l’Église et pour les croyants. Le monde considère la poursuite de la grandeur et du pouvoir comme un signe de réussite. Pourtant, Jésus a fait le chemin inverse : Il s’est abaissé jusqu’à prendre la forme la plus infâme, celle de la croix. Mais par Sa Résurrection et par l’exaltation de Dieu le Père (Philippiens 2.9 et suivants), Il se révèle être le Vainqueur véritable. C’est la victoire de l’amour et du sacrifice. Et suivre la voie du Christ, c’est choisir à notre tour ce chemin d’humilité.
Quand Paul déclare : « Par Lui, nous avons reçu la grâce et l’apostolat » (Romains 1.5), cela va dans le même sens. À cause de la Croix et de la Résurrection de Jésus, Paul a été totalement métamorphosé et envoyé en tant qu’apôtre de l’Évangile. Pour cette mission, il était prêt à tout sacrifier : la prison, les coups, voire la mort. Paul avait fait l’expérience directe de la puissance de l’Évangile et il n’hésitait pas à lui consacrer toute son existence.
L’Évangile possède la « puissance de surmonter la mort », ce qu’aucune autorité terrestre ne peut offrir. Face à la mort, l’humanité est impuissante, mais Jésus-Christ, le « premier-né d’entre les morts », a brisé ce joug (1 Corinthiens 15.20 et suivants). Ainsi, ceux qui sont en Lui n’ont plus rien à redouter de la mort. C’est pourquoi Paul s’exclame : « Je n’ai pas honte de l’Évangile » (Romains 1.16), sachant qu’il est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne que si certains croyants n’osent pas annoncer l’Évangile avec assurance, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas fait l’expérience concrète de la puissance de la Croix et de la Résurrection. Nous devons donc revenir chaque jour au cœur de l’Évangile : la Croix et la Résurrection.
De plus, l’expression « pour amener à l’obéissance de la foi » (Romains 1.5) montre que croire en l’Évangile conduit naturellement à l’obéissance. Si je crois vraiment à la Croix et à la Résurrection de Jésus, je ne peux plus vivre pour moi-même. Celui qui m’a sauvé et qui m’a fait revivre, c’est Jésus, donc mon existence tout entière doit se soumettre à Son autorité. Du point de vue du monde, renoncer à ses propres désirs semble très difficile. Mais celui qui croit réellement à la Croix et à la Résurrection finit par se remettre à Jésus et cette foi se manifeste forcément par l’obéissance.
Dans son adresse aux croyants de Rome, Paul dit : « À tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7). L’expression « Dieu notre Père » est remarquable. Autrefois, on considérait comme presque blasphématoire d’appeler Dieu « Père », tant Il est saint et élevé. Mais grâce à la Croix et à la Résurrection, Jésus a pu enseigner : « Vous prierez ainsi : Notre Père qui es aux cieux… » (Matthieu 6.9). Nous qui sommes pécheurs, déclarés justes, sanctifiés (« appelés à être saints »), avons reçu le droit de dire « Père » en nous adressant à Dieu. Dans cette relation, Dieu est Père et nous sommes Ses enfants.
« La grâce et la paix » sont alors les dons spirituels accordés à ceux qui sont devenus enfants. Depuis l’Ancien Testament, la paix (shalom) représente la plus haute aspiration du peuple de Dieu. Or Paul montre clairement que cette paix n’est possible qu’avec la grâce, c’est-à-dire « la faveur imméritée » obtenue grâce à Jésus-Christ. Un pécheur ne peut produire de lui-même la paix authentique. Ni les sécurités que procurent l’argent ou le pouvoir ne peuvent durer éternellement. Mais si nous pénétrons dans la grâce de la Croix et de la Résurrection, nous sommes libérés de la culpabilité et de la peur de la mort, et une paix profonde s’installe dans nos âmes. C’est pourquoi Paul associe toujours la grâce à la paix, comme deux réalités indissociables.
Le pasteur David Jang explique ainsi que l’Église ne doit pas être un simple « club religieux » ou un lieu réservé à nos activités spirituelles personnelles, mais bien une « communauté de la Croix et de la Résurrection ». Pour que la grâce et la paix s’épanouissent réellement dans l’Église, ses membres doivent croire et obéir à la Croix et à la Résurrection de Jésus-Christ. Si nous croyons que nous sommes morts avec Lui à la croix et que nous vivons désormais par Sa résurrection, alors le pardon, l’amour, le service et le dévouement fleuriront naturellement dans la communauté. En revanche, si le socle spirituel fait défaut, le groupe appelé « Église » peut vite retomber dans les rivalités et les conflits, sans différence notable par rapport au monde.
Finalement, « l’accomplissement de l’Évangile » se trouve dans la victoire apportée par la Croix et la Résurrection. Quand cette victoire devient visible dans nos vies et dans nos communautés, nous devenons une véritable Église. À l’instar de Paul qui dit « notre Seigneur Jésus-Christ », nous aussi confessons : « Au centre de ma vie, il y a Jésus. » S’Il nous a donné la vie par Son abaissement et Son sacrifice, nous devons aussi choisir « la voie de l’humilité et du sacrifice » pour servir les autres et guérir le monde. C’est la voie de la Croix et de la Résurrection.
Être disciple de Jésus, c’est poursuivre « la renonciation à soi-même » et « le suivi du Maître » (Matthieu 16.24) dans la continuité de la Croix et de la Résurrection. Il s’agit de renoncer à notre orgueil et à nos convoitises pour obéir au Seigneur. Alors se réalisera la promesse de Jésus : « Mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.30). Même si le chemin semble étroit, voire difficile, la véritable liberté et la joie authentique naissent précisément de l’obéissance à l’Évangile.
Le propos de Paul, au début de l’Épître aux Romains, est donc très clair : « L’Évangile promis de Dieu, déjà annoncé à travers les siècles dans l’Ancien Testament, s’est pleinement concrétisé par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. C’est pour cet Évangile que je suis devenu apôtre, et vous l’avez entendu à votre tour. Recevez donc la grâce et la paix, et répondez par la foi et l’obéissance ! » Voilà la salutation fervente qu’il adresse aux chrétiens de Rome dans Romains 1.2-7, et c’est aussi la mission de l’Église.
Le pasteur David Jang insiste sur la même réalité : nous devons annoncer l’Évangile dans sa plénitude, lier en un seul bloc « la Venue (Incarnation) », la « Mort (Croix) » et la « Résurrection » du Christ. Ne pas en séparer un seul élément ni n’en prêcher qu’un seul, mais proclamer clairement que Jésus est venu sur terre, qu’Il est mort sur la croix, et qu’Il est ressuscité en Fils de Dieu vainqueur. C’est cela l’Évangile intégral, la Bonne Nouvelle qui nous sauve.
Aujourd’hui encore, le monde propose bien des voies : certains prétendent que la raison et la connaissance humaine suffisent, d’autres affirment que le plaisir et l’abondance matérielle sont le but de la vie. Pourtant, ces propositions n’apportent pas de réponse au problème fondamental du péché et de la mort. La solution ne se trouve que dans la Croix et la Résurrection. Il arrive qu’on raille le christianisme en disant « c’est une religion de pécheurs », mais, en vérité, cette formule exprime l’essence de l’Évangile. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; or, nous sommes tous pécheurs. Au moment où nous le reconnaissons, l’Évangile apparaît comme le message d’espérance le plus beau et le plus libérateur.
L’Épître aux Romains est considérée comme la « charte magistrale de l’Évangile ». Dès le préambule, Paul affirme : « Cet Évangile m’a transformé, et maintenant c’est vous qui êtes appelés par cet Évangile. » De persécuteur, il est devenu bâtisseur de l’Église. L’amour de Dieu possède cette puissance de transformer le plus grand pécheur, car cet amour puise sa force dans la Croix et la Résurrection.
En conclusion, Romains 1.2-7 présente l’essence même de l’Évangile. Il ne s’agit pas d’une philosophie humaine, mais d’une promesse divine, accomplie par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus. Jésus est vraiment devenu homme, issu de la postérité de David, et Il a aussi été déclaré Fils de Dieu par Sa victoire sur la mort. Ceux qui croient et obéissent reçoivent la grâce et la paix, et une nouvelle identité (la sainteté) ainsi qu’une mission. Comme Paul, qui se désignait « serviteur appelé pour l’Évangile », nous aussi sommes appelés à recevoir l’Évangile et à le transmettre.
Le pasteur David Jang rappelle constamment que « l’Évangile, c’est l’amour ». On ne peut expliquer l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus qu’à la lumière de l’amour de Dieu pour les pécheurs. L’Évangile est donc le témoignage le plus sûr de cette vérité : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique », et c’est par la Croix et la Résurrection de ce Fils unique que nous accédons à la joie du salut. Quiconque reçoit l’Évangile porte nécessairement du « fruit d’obéissance » sous l’effet de la reconnaissance et de la joie. Et c’est cela, la « vie évangélique ».
Au final, retenons deux points centraux. Premièrement, l’Évangile est l’accomplissement de ce qui était promis, réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ dans l’histoire. Deuxièmement, cet Évangile s’achève dans la Croix et la Résurrection, qui nous libèrent du péché et de la mort et nous conduisent à la vraie paix. De bout en bout, Paul proclame que cet « Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » est le plan de salut de Dieu pour l’humanité, porteur d’une puissance capable de transformer nos vies et le monde.
Le salut de Paul, en ouverture de sa lettre, n’est pas une simple formule de politesse : c’est à la fois une bénédiction et un appel pour tous les saints. « Recevez la grâce et la paix de l’Évangile et vivez en conséquence. » Voilà, selon le pasteur David Jang, l’exhortation répétée. Nous ne devons pas seulement entendre l’Évangile et l’étudier intellectuellement, mais veiller à ce qu’il agisse en nous. Cela signifie nous souvenir chaque jour de la Croix, expérimenter la vie nouvelle de la Résurrection dans chaque domaine de notre existence. Alors l’Église devient réellement une « communauté de l’Évangile », et chaque croyant, un « saint » vivant selon son appel.
Au fond, nous sommes appelés à confesser sans cesse que « Jésus est le Christ ». Dans cette confession se concentre tout ce qui concerne la Venue (Incarnation), la Mort (Croix) et la Résurrection (Victoire) de Jésus. Paul en témoigne auprès des chrétiens de Rome et leur dit : « Vous aussi, vous êtes du nombre de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ » (Romains 1.6). L’Église est la communauté de ceux qui « appartiennent à Jésus-Christ », et elle est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile en Son Nom (Romains 1.5). Voilà la raison de vivre des saints, et la mission confiée par l’Évangile qui possède une force incomparable.
Puisse la méditation de Romains 1.2-7 nous conduire tous à graver plus profondément dans notre cœur le miracle de l’Incarnation – « Jésus-Christ devenu chair comme l’un de nous » – et la puissance salvatrice de Sa Croix et de Sa Résurrection, qui ont triomphé de la mort. Puissions-nous alors nous libérer du péché, goûter la véritable liberté et la joie dans le Christ, et progresser dans l’obéissance. Que notre vie, nourrie par cet Évangile, nous porte à nous aimer et à nous servir mutuellement, et à répandre la lumière du Seigneur dans le monde.
C’est là le dessein que le pasteur David Jang vise constamment dans sa prédication et son ministère. Tout chrétien est invité à refléter dans sa vie l’intégralité de l’œuvre et de la personne de Jésus-Christ : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. Alors nous pourrons faire l’expérience de cette salutation de Paul : « grâce et paix », et passer du statut de « pécheur » à celui de « saint », de « l’angoisse » à « l’espérance ». Telle est la quintessence de l’Évangile, et c’est ainsi que s’incarne pleinement l’idée « le christianisme est la religion des pécheurs ».
Au final, le parcours de l’Évangile est un appel de Dieu adressé à chacun. Comment recevez-vous la Croix et la Résurrection de Jésus ? Est-ce simplement intellectuel, ou l’avez-vous accueilli pleinement dans votre cœur ? Paul, le pasteur David Jang et d’innombrables témoins nous redisent inlassablement : « L’Évangile est réel. » Nous sommes invités à l’expérimenter dans notre vie, à en rendre témoignage autour de nous, pour que d’autres encore deviennent enfants de Dieu. Telle est la raison d’être de l’Église et la mission du croyant.
Prions donc pour qu’en tenant ferme cette Parole, nous contemplions « Jésus venu pour accomplir la promesse », et que nous méditions la Croix et la Résurrection qui ont détruit la mort. Comme Paul le souligne – « j’ai été appelé à l’Évangile » –, nous aussi, n’oublions pas que nous sommes « appelés pour l’Évangile ». Obéissons à cet appel, jouissons de la grâce et de la paix qui nous sont données, et devenons de saints instruments qui proclament l’Évangile partout dans le monde.
Là où se rassemblent de tels croyants, c’est là qu’apparaît la vraie Église. Son signe est la Croix, sa vie est la Résurrection, et sa mission est d’annoncer l’Évangile. Louons Dieu qui est venu chercher les pécheurs par l’Incarnation, qui les a sauvés par la Croix, et qui leur a ouvert la vie éternelle par la Résurrection. Puissions-nous, à notre tour, vivre aujourd’hui cette histoire de l’Évangile.
Enfin, tout en poursuivant l’étude de l’Épître aux Romains, puissions-nous mieux comprendre pourquoi Paul déclare : « C’est pour l’Évangile que j’ai été appelé ». Ce n’est pas un privilège réservé à Paul. En réalité, tous les chrétiens sont « appelés à cause de l’Évangile ». Par l’Évangile, nous passons de la mort à la vie, du pécheur au juste. Rendons grâce pour cet appel, et restons vigilants afin que l’Évangile déploie sa puissance concrète chaque jour dans nos existences.
C’est ce que nous voulions récapituler, en nous appuyant sur Romains 1.2-7 : l’Évangile promis, le mystère de l’Incarnation, et la puissance de l’Évangile, achevée dans la Croix et la Résurrection. Comme le pasteur David Jang le souligne à maintes reprises, l’Évangile est « l’événement d’amour promis » et « la puissance qui donne la vie ». Que nous puissions en témoigner par nos paroles et nos actes, afin qu’au milieu des nations et de nos proches, beaucoup soient conduits « à la foi et à l’obéissance ». Que la grâce et la paix que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent puissent abonder chez tous ceux qui s’attachent à cet Évangile.
道成肉身的事件是基督信仰中最伟大的特质与悖论。保罗在《腓立比书》2章6~8节称其为“虚己(Kenosis)”,并且强力宣告主耶稣基督本有与神同等的地位,却取了奴仆的形像,成为人的样式。那位真神同时成为真人(“完全的神与完全的人”,Vere Deus & Vere Homo)的奇妙真理,正是基督徒所信“福音”的决定性根基。
この受肉の出来事は、キリスト教信仰における最大の特徴であり、かつ逆説でもあります。パウロはピリピ書2章6~8節でこれを「ケノーシス(Kenosis)=自己を空しくすること」と呼び、イエス・キリストが本来神と等しいお方でありながら、しもべの姿を取り、人と同じようになられたことを力強く宣言します。真なる神であると同時に真なる人となられた(「真の神であり真の人」、Vere Deus & Vere Homo)というこの驚くべき真理こそ、キリスト者が信じる「福音」の決定的な根拠なのです。
1. The Gospel Given as a Promise and the Mystery of the Incarnation
Reflecting on Romans 1:2–7, based on Pastor David Jang’s teaching, we can first explore what exactly the gospel is that Paul proclaims, and why it appears among us as the “fulfillment of God’s promise.” Pastor David Jang highlights that the gospel is never a product of human theory, philosophy, or any individual’s opinion, but is rooted wholly in God’s promise. Indeed, within the statement, “the gospel He promised beforehand through His prophets in the Holy Scriptures regarding His Son” (Rom 1:2–3), we find the marvelous providence of God, who planned from long ago that this gospel would eventually be announced to humanity.
We should remember that the gospel is not some “completely new teaching that suddenly fell from the sky,” but rather the concrete promise concerning “the Christ” foretold throughout the Old Testament. Here, the core of the gospel Paul speaks of is summarized in the declaration that “the Son of God came in the flesh.” In Romans 1:3, Paul proclaims that Jesus Christ “was descended from David according to the flesh,” thus boldly asserting that Jesus truly came to this earth as a human being just like us. All biblical prophecy points toward this fact. Throughout history, God revealed His providence through prophets at every turn, and its ultimate fulfillment is found in the “Incarnation” of Jesus Christ.
At this point, Pastor David Jang reemphasizes that Christianity is, in fact, “a religion for sinners.” The reason the Gospels declare that Jesus came not to call the righteous, but to seek out sinners is precisely bound up in the event of the Incarnation. Jesus dwelt among sinners. The phrase “descended from David according to the flesh” is not merely a historical or genealogical reference to Jesus’ lineage from the royal house of David; it is a symbolic expression announcing that the Almighty God actually entered this world as a true human being.
This event of the Incarnation is the greatest paradox and hallmark of the Christian faith. In Philippians 2:6–8, Paul describes it as “kenosis,” or self-emptying. Though Jesus was by nature God, He took on the form of a servant and became like us. The astounding truth that He is simultaneously “truly God and truly man” (Vere Deus & Vere Homo) is the decisive foundation of what Christians believe to be the “good news.”
In Romans 1:3–4, Paul succinctly but powerfully summarizes this kenosis, the Incarnation, and the resulting events of Christ’s death and resurrection. Jesus came in human form, was crucified, and then was raised from the dead by the Spirit of holiness. That is what Paul means by “Jesus Christ our Lord… who through the Spirit of holiness was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead” (Rom 1:4). Though humans viewed His death as the fate of a condemned sinner, God declared Him to be the one who overcame death. The gospel points to this historical, existential event. The message that Christians proclaim is “Jesus Christ, who saves sinners,” not a set of moral teachings or abstract philosophy. In Paul’s day, Greek philosophers spent their entire lives pursuing the “logos” or “truth,” yet they found that human strength alone could not attain it. However, the Gospel of John proclaims, “The Word became flesh and dwelt among us” (John 1:14). The truth that sages and philosophers longed for so desperately actually became a person and lived on this earth.
In Romans 1, Paul refers to Him as the “Son of God who came in the line of David” and, at the same time, “the One declared to be the Son of God with power by His resurrection from the dead.” Thus, Jesus was truly human in history, yet also indisputably the Son of God. Pastor David Jang teaches that when we stand before this gospel, grace descends upon us—grace that transcends our intellect and reason. It is the unconditional love of God, the surprising gift that only He can give. When a sinner who has never known this gospel hears the message and is moved to tears by Christ’s love—who descended so low to save us—this is true grace. Paul experienced this firsthand. Formerly, he was a persecutor of the church and a cruel oppressor of Christians, yet he completely collapsed before the love of Jesus Christ who came to find him. Immediately he became an apostle of the gospel, proclaiming it passionately, planting churches, and devoting his entire life to spreading this “promised gospel.”
Ultimately, the gospel is both the “message of salvation” and the “culmination of history.” God sent His promised Son—Jesus—who came in human form, and through His cross and resurrection, He shattered the powers of sin and death. This had been prophesied through the prophets and was ultimately fulfilled before our very eyes. That is the gospel, and that is why the gospel turns our lives upside down. Furthermore, anyone who makes “Christ the Lord in your hearts” (1 Pet 3:15) must be ready to give an answer when the world asks about it. That answer is our “testimony”—sharing “the gospel I heard and the Christ I encountered” just as it is.
It is in the same spirit that Paul said, “I have nothing to boast in except the cross and the resurrection.” Our mission work and evangelism are never arenas for showcasing our own thoughts or knowledge. We must bear witness to “the love of the cross that saved a sinner like me” and “the power of the resurrection that raised me to new life.” If someone asks about the gospel, we simply testify to how Christ entered our lives, how He transformed us, and how He planted an everlasting hope within us. In opening his letter to the Romans, Paul likewise declares, “I am called to be an apostle for the gospel,” and proceeds to bear witness to what the gospel is and who he has become within it.
In the end, the gospel is not some mystical theory or fable that stands in opposition to the world, but rather an event that God’s prophets foretold long ago and that was fulfilled in Jesus Christ. Moreover, the gospel is the “story of God’s love,” whereby the infinitely holy God directly seeks out sinners like us to bring salvation. Pastor David Jang underscores that the core of Christianity is found in this incarnational love: “The Son of God has come directly into our midst.” Because He came, we are freed from the bonds of sin and given new hope and new life.
Once we receive this gospel, the natural response is “the obedience that comes from faith.” This is what Paul means when he says, “to bring about the obedience of faith among all the Gentiles” (Rom 1:5). Even people who were once outside the covenant of salvation have now heard the gospel by God’s grace and experienced its power. Having come to “believe and obey” in the gospel, their lives can never remain the same as before. Though they were once enslaved by sinful habits, now they are forgiven through the cross of Jesus Christ and emboldened by the resurrection life to bring glory to God in a brand-new manner.
It is because of this power of the gospel that Paul can address the believers in Rome as “all in Rome who are loved by God and called to be saints” (Rom 1:7). Living in the vast Roman Empire, Christians continually collided with the prevailing ideologies and the polytheistic culture of their time, yet they held fast to the gospel and boldly proclaimed it. Consequently, from a human standpoint, the Christian community might have seemed like an insignificant minority group, but it moved the course of history. That is why Paul returns again and again to the theme of the gospel’s power, essence, and the transformed life that the gospel brings throughout the entire letter to the Romans.
The Incarnation is both the “breathtaking mystery that the Word, who is God, became human” and also “the light that pierces through our despair.” That the eternal and perfect truth, the God of infinite brightness, should enter directly into a world shrouded by sin and darkness is, in itself, a declaration of hope. It surpasses “human thought and philosophy,” which might remain mere intellectual constructs, and becomes a “personal truth” that can be genuinely encountered and experienced. This is the greatness of the Incarnation. From that moment on, the gospel is no longer just a rumor that reaches the ear but a “life-giving message” that penetrates the heart.
On another note, the event of the Incarnation conveys an invitation to “live a holy life.” That Jesus took on a body like ours means He did not merely “borrow human clothing” for a moment to save us, but rather opened the way for us to attain the holy character and life that reflect Christ. When Paul speaks of those “called to be saints” (Rom 1:7), he implies “those who follow the path Jesus Christ walked.” The people in Scripture are never perfect or without sin. Yet they clothed themselves in Christ’s grace within God’s redemptive plan, and imitating the humility, self-sacrifice, and resurrection power demonstrated by Jesus, they walked this new way of life. This is the essence of being a “saint.”
Ultimately, what truly matters is that we not limit ourselves to merely intellectual knowledge of “the Jesus Christ who came to history through the Incarnation,” but that we reveal His self-emptying and sacrifice through our lives. Pastor David Jang repeatedly stresses this in his preaching. Even those who occupy pews in churches may remain stuck in “head knowledge” if they do not embody the true meaning of Jesus’ Incarnation, Cross, and Resurrection. The authentic witness of a Christian is never purely theoretical but rather the testimony: “This is how I met Jesus. This is how my sin and death were resolved in His cross and resurrection. And I have experienced it firsthand.”
We all face moments of weariness and despair in life. In any era, injustice, suffering, disease, and death have been constants in human society. Yet when we look upon “Jesus Christ, descended from David,” we witness in His Incarnation the confirmed assurance that “God has not abandoned us!” Through His death on the Cross and His resurrection, we discover “God’s holy passion to hold fast to us to the very end.” When Paul mentions “grace and peace” (Rom 1:7), and explains that this grace flows from God’s love, he is emphasizing that no matter how frail and sinful we may be, God’s determination to save us remains steadfast—and this is made crystal clear by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ.
A proper understanding of the Incarnation leads to an “accurate understanding of the gospel.” If we consider Jesus exclusively as God, we lose sight of His experience of human suffering and temptation. If we view Him solely as human, we fail to grasp why we ought to worship Him, or why He alone has authority over eternal life. In Romans 1:3–4, Paul reveals Jesus as both “truly human” and “truly God,” thus establishing the core structure of Christian Christology. Jesus came in the line of David, genuinely human, yet also rose from the dead, declared the Son of God. When these two truths stand firm, the gospel can be rightly comprehended and proclaimed.
Hence, the ultimate message we discover in Romans 1:2–7 is twofold. First, it is that Christ came according to God’s promise; second, by coming as one of us, He opened the door of life to sinners. As we trace how this promise was fulfilled—through the prophecies of the Old Testament prophets, the admonitions and hopes they voiced, and throughout Israel’s history—we see that all of it was preparation for “the Incarnation of Christ.” We can even say that the construction of Roman roads played a part in readying the way for the spreading of the gospel. Thus, the scope of God’s plan is extensive and precise. All of it culminates in the fact that “the Son of God, Jesus Christ,” actually came into history, and to those who believe and follow Him are now granted grace and peace.
2. The Power of the Gospel Made Complete through the Cross and Resurrection
When Paul declares in Romans 1:4 that Jesus “was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead, according to the Spirit of holiness,” the second crucial pillar of the gospel emerges: the Cross and the Resurrection. As Pastor David Jang frequently reminds us in his sermons, the gospel does not end with, “Jesus came.” Without the life of Jesus, and particularly His crucifixion and resurrection, the gospel is incomplete.
The Incarnation announces that “God is with us,” the Cross declares that “this God died for us,” and the Resurrection affirms that “the God who died for us has risen again.” According to Paul, it is specifically through the Resurrection that Jesus Christ is publicly—and powerfully—acknowledged to be “the Son of God.” Since the Resurrection has completely nullified the power of sin and death—humanity’s greatest enemies—those who believe in Jesus Christ are granted “new life” in Him.
In 1 Corinthians 15, Paul firmly states that without the Resurrection, “our preaching and our faith are in vain” (1 Cor 15:14ff). Even the love of the Cross by itself cannot be regarded as the finished gospel; that love must be sealed by the Resurrection, which conquers death, the wages of sin. Historically, Jesus truly died, and His body was placed in a tomb, yet He could not be bound by the grip of death (Acts 2:24). Hence, Jesus Christ’s Resurrection is the final “confirmation” of His identity as the “Son of God.”
Believing in the gospel means accepting that the Cross and Resurrection are “for me.” It requires the personal conviction that “His love saved me, and His Resurrection gave me eternal hope.” Only when this becomes a personal experience, the gospel can truly be called my “life.” Pastor David Jang refers to this as a “personal confession,” emphasizing that “mission is self-defense, self-testimony, and self-witness.” In other words, the starting point of mission is that I recognize I am a sinner, that Jesus Christ’s Cross has forgiven my sin, and that Jesus’ Resurrection has led me into a new life.
Paul himself had an intense encounter with this truth. After meeting Christ on the road to Damascus, he dedicated his life to preaching the gospel. The “Lord” he encountered was not a distant, heavenly divinity merely gazing upon humankind, but rather One who had been crucified. At the same time, the Lord he confessed was no mere corpse confined to a tomb, but the One who had broken the grip of death and risen again. Therefore, in Romans 1:4 Paul can boldly proclaim that Jesus was “declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead,” and then affix the most complete title, “Jesus Christ our Lord.” Jesus is our Lord—our life’s sovereign—and He is also the Christ prophesied in the Old Testament.
Here, Pastor David Jang highlights the profound message that “Jesus, who humbled Himself, has been exalted.” The world regards high status and authority as the mark of success, but Jesus did the opposite: He emptied Himself (kenosis) and submitted to the most humiliating form of death, crucifixion. Yet through His Resurrection and God the Father’s exaltation (Phil 2:9ff), we see that Jesus is the true Victor. It is a victory of love and self-sacrifice. Following Christ, therefore, means walking that same road.
Paul’s declaration in Romans 1:5 that “through Him we received grace and apostleship” echoes this concept. Because of the Cross and the Resurrection of Jesus Christ, Paul himself was utterly transformed and sent as an apostle of the gospel. So dedicated was he to this cause that he was willing to face imprisonment, beatings, and even death. His experience of the gospel’s power was so vivid that he staked his entire life upon it.
Indeed, the gospel bestows a power that transcends death, a liberation that no earthly authority can grant. Humanity is helpless before the dread of death, but because Jesus Christ, the “firstfruits of the resurrection” (1 Cor 15:20ff), destroyed that prison of fear, those who remain in Him need no longer be afraid. Paul declares that he is “not ashamed of the gospel” (Rom 1:16), for it is “the power of God for salvation to everyone who believes.” Pastor David Jang points out that when believers lack the confidence to proclaim the gospel, it often stems from an unclear personal experience of “the power of the Cross and the Resurrection.” That is why we must continually return to the heart of the gospel—the Cross and the Resurrection.
Additionally, as the phrase “the obedience of faith” in Romans 1:5 suggests, believing the gospel should lead to obedience. If I truly believe in the Cross and Resurrection of Jesus, I cannot go on living solely for myself. After all, the One who died for me and brought me back to life is Jesus. Therefore, my thoughts, words, and actions must all be brought under His reign. From a worldly perspective, surrendering my personal ambitions is difficult, but those who genuinely believe in the Cross and the Resurrection naturally entrust their lives to Jesus, and that belief is manifested through obedience.
Paul addresses the believers in Rome as “all those loved by God and called to be saints” (Rom 1:7), then prays that “grace and peace from God our Father and from the Lord Jesus Christ” would be upon them. Notably, Paul uses the phrase “God our Father.” In earlier times, it was almost unthinkable—even irreverent—to call the holy God “Father.” Yet through the Cross and Resurrection, and Jesus’ instruction, “This is how you should pray: Our Father in heaven…” (Matt 6:9), we now have that kind of relationship with God. By being declared righteous and sanctified (called to be saints) through Jesus Christ, He becomes our Father and we His children.
In this reality, “grace and peace” come to us as a spiritual gift. Peace (shalom) was considered the highest blessing sought by God’s people from Old Testament times. Paul explains how such peace is possible: it begins with the “grace” that comes through Jesus Christ. A sinner cannot create true peace on their own. The transient calm that money or power offers never lasts. Yet once a person enters the grace of Jesus Christ’s Cross and Resurrection, he or she is set free from the guilt of sin and the fear of death, and a genuine, abiding peace settles upon the soul. This is why Paul consistently pairs “grace and peace” in his writings.
Pastor David Jang urges that the church must become not just “a religious gathering for us” but a “community defined by the Cross and Resurrection.” To share true grace and real peace in the church, its members must be believers who trust and obey Jesus Christ, who died on the Cross and rose again. When we truly believe that we have been crucified with Him and that we now live by His resurrection power, forgiveness, love, commitment, and service naturally blossom within our fellowship. Without such a spiritual foundation, a group that merely bears the name “church” can slip into strife and conflict, no different from secular organizations, when disagreements arise.
Thus, the “completion of the gospel” is the victory accomplished through the Cross and the Resurrection, and when this victory is manifest in our personal lives and church communities, we become a true church. Like Paul, who staked his entire identity on “Jesus Christ our Lord,” Christians must be people who declare, “Jesus is the center of my life.” And if Jesus gained victory by humbling Himself and sacrificing, we too must choose the “way of sacrifice and humility” in order to serve our neighbors and bring healing to this world. This is the way of the Cross and the life of the Resurrection.
To live as a disciple of Jesus is to follow in the footsteps of the Cross and the Resurrection, “denying oneself and following the Lord” (Matt 16:24). This involves giving up our pride and desires in exchange for obedience to the will of Christ. Paradoxically, only then do we truly experience the reality of Jesus’ promise: “My yoke is easy and My burden is light” (Matt 11:30). At first glance, it may appear to be a narrow, arduous road, but genuine freedom and joy are found in walking in obedience to this gospel.
Paul’s central message to the Roman Christians in the introduction of his letter is crystal clear: “The promised gospel from God, long foretold in the Old Testament, has been fully realized through the Incarnation, the Cross, and the Resurrection. Because of this gospel, I have become an apostle, and you too have heard this gospel. Therefore, let us share together in grace and peace, and let us respond with the faith and obedience befitting the gospel.” This is Paul’s earnest greeting in Romans 1:2–7 and, at the same time, the church’s mission.
Pastor David Jang’s emphasis aligns with this core truth: we must preach the entirety of the gospel—His coming (Incarnation), His dying (the Cross), and His rising again (the Resurrection)—as one cohesive message. We cannot select only one aspect or merely believe in a single event. We must boldly proclaim that Jesus came to this earth, died on the Cross, and rose again as the Son of God in power. This is the complete gospel—our life-giving good news.
Even today, the world offers countless perspectives. Some claim that human reason and knowledge are sufficient. Others declare that pleasure and material prosperity constitute life’s highest goal. However, no philosophy or system of thought can resolve humanity’s fundamental problem of sin and death. Only the Cross and the Resurrection provide the answer. Some have mocked Christianity as “a religion for sinners,” yet that is precisely where the beauty of the gospel shines. As Jesus said, “I have not come to call the righteous, but sinners” (Matt 9:13). Christianity is indeed a religion for sinners, and that sinner is every one of us. The moment we acknowledge this, the gospel becomes the most radiant message of hope.
Romans is often called the “magna carta of the gospel,” systematically unfolding this message of hope. Right from the introduction, Paul proclaims that “this gospel changed me,” and “now you are also called by this same gospel.” As the former persecutor of the church turned apostle who founded churches, Paul testifies that God’s love can transform even the worst sinner. The power of that love flows from the Cross and the Resurrection.
In conclusion, Romans 1:2–7 vividly portrays the essence of the gospel. It is not a human philosophy but the promise of God, fulfilled by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ. He, who is truly human, defeated death and was declared the Son of God. To those who believe and obey, He grants grace and peace, along with a new identity (as saints) and a holy calling. Just as Paul identified himself as a “servant set apart for the gospel,” so we too, having been changed by the gospel, become instruments through which the gospel reaches the world.
Pastor David Jang adds a final note: “the gospel is love.” We cannot explain the Incarnation, Cross, and Resurrection without God’s unrelenting love for sinners. The gospel is the most definitive testimony of John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—and the indescribable joy of salvation that comes through the Cross and the Resurrection of that Son. Those who receive this gospel inevitably bear the fruit of obedience in gratitude and praise. That lifestyle is the “gospel-shaped life.”
Hence, we must remember these core points: first, the gospel is the fulfillment of what was promised and has appeared in history through the Incarnation of Jesus Christ; second, it is completed by the Cross and Resurrection, bringing liberation from sin and death and leading us into genuine peace. Throughout Romans, Paul unceasingly proclaims that “Jesus Christ, the Son of God,” is God’s eternal plan of salvation for us, and that this gospel possesses the power to transform both individual lives and the entire world.
Paul’s greeting at the outset of Romans is not merely a customary pleasantry but both a blessing and a summons addressed to all believers: “Accept the gospel, enjoy grace and peace, and live worthy of those called to the gospel.” Pastor David Jang reiterates this same point in his sermons. We must not stop at hearing or intellectually grasping the truth of the gospel; we have to let it come alive within us every day, remembering the Cross of Jesus and practicing the power of the Resurrection in every area of our lives. Only then does the church become a genuine gospel community, and only then do individual believers live in a way befitting those “called to be saints.”
Above all, we must never cease to confess, “Jesus is the Christ.” Contained in this confession is the reality of His coming (Incarnation), His dying (Cross), and His rising again (Resurrection), inseparably bound together. Paul assures the Roman Christians, “You also are among those who are called to belong to Jesus Christ” (Rom 1:6). The church is the gathering of people “belonging to Jesus Christ,” and for His Name’s sake (Rom 1:5), they go out into the world to proclaim the gospel. This is the fundamental reason we live as saints, and it is the most powerful mission given to us by the gospel.
It is my hope that everyone who reflects on Romans 1:2–7 will engrave deeply in their heart the grace of the Incarnation—“Jesus Christ came in the same flesh as ours”—and the saving power of His Resurrection—“He broke the chains of death and was declared to be the Son of God.” May we all be freed from the yoke of sin, savor the true freedom and joy found in Christ Jesus, and experience the gift of obedience. Through a life anchored in this gospel, let us love and serve one another, together illuminating the world with the light of the Lord.
This is precisely the direction Pastor David Jang has persistently pursued in his preaching and ministry. Anyone who calls themselves Christian must embody the full scope of Jesus Christ’s person and work—from Incarnation to Cross to Resurrection—in their own life. Then we can truly experience, in our own hearts, the blessing Paul proclaimed: “Grace and peace to you.” At last, we see the full meaning of the phrase “Christianity is a religion for sinners,” as we make the journey from “sinner” to “saint,” and from “despair” to “hope,” finding the heart of the gospel in the process.
In the end, the gospel’s path is our response to God’s call. How do you view the Cross and the Resurrection of Jesus? Do you accept them only in your head but not in your heart? Paul, Pastor David Jang, and countless other faith predecessors have all testified repeatedly: “The gospel is real.” Experiencing this reality in our lives, witnessing it to others, and helping them to be born again as God’s children—this is why the church exists and what every believer should confess.
Therefore, let us cling today to the words of Romans 1:2–7, meditating more deeply on the Incarnation of Jesus—fulfilled as God’s promise—and on His Cross and Resurrection—through which He conquered death. As Paul proclaimed, “I am called through the gospel,” may we also remember that we are “called for the gospel.” May we respond in obedience, receive the grace and peace God offers, and become holy vessels to share this gospel with all creation.
Wherever such people gather, that place is the true church. The church’s emblem is the Cross, the church’s life is the Resurrection, and the church’s mission is to “proclaim the gospel.” Let us praise the God who sought sinners through the Incarnation, saved them through the Cross, and led them into eternal life through the Resurrection. May we live today, and every day, as those who carry this gospel story forward.
Furthermore, as we continue to study Romans, may we grasp ever more profoundly why Paul so fervently confesses, “I am called for this gospel.” It is not merely Paul’s personal story; it is the story of every Christian. We are all “called because of the gospel.” Through this gospel, we have moved from being sinners to becoming righteous, from death to life. Let us be ever grateful for this calling and remain alert so that the gospel continues to act as a genuine power in our daily lives.
Such is the reflection on Romans 1:2–7, summarizing the gospel given as promise, the wonder of the Incarnation, and the completed power of the gospel through the Cross and Resurrection. As Pastor David Jang continually emphasizes in his sermons, we must clearly recognize that the gospel is “the promised act of God’s love” and “the power that gives life.” May we use our words and our very lives to testify to this gospel, becoming holy instruments that bring “obedience of faith” among those who have yet to believe, be they far-off Gentiles or our closest neighbors. May the grace and peace from God our Father and the Lord Jesus Christ overflow in all who hold fast to this gospel. Amen.