장재형목사 설립한 WEC 한교연 미국연수단 내방

장재형목사

한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.

방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.

미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.

미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.

한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.

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장재형목사 설립|올리벳대학 캠퍼스 개발 추진

장재형목사 설립|올리벳대학에 랄프 윈터 도서관 개원

장재형 목사 설립한 WOA에 기독일보 방미단 방문

장재형목사 설립 WETIA, 세계 복음주의 신학대 네트워크

그레이스앤피스

Détruisez ce temple – Pasteur David Jang


1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix

Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.

Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.

Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode.
Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.

Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.

Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.

À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.

Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.

En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.

David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».

C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.

Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).

Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.

Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.

David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.

Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».

Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.

En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.


Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église

Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.

Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.

Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.

Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).

David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.

Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.

Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.

Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.

Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.

Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.

Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.

Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.

De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.

Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.

Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.

Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.

L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.

David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.

De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.

En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.

David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.

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拆毁圣殿——张大卫牧师


1. “拆毁殿”的挑十字架的精神

在耶稣公共事工(公生涯)期间,祂所行的许多事迹中,有一件就是在耶路撒冷圣殿中施行的洁净圣殿事件。约翰福音第二章记载,耶稣在逾越节上耶路撒冷的时候,看见有人在圣殿院子里买卖献祭所用的牛、羊、鸽子,还有兑换钱币的商人在做生意,于是把他们赶了出去,并翻倒了他们的桌子。这个行动象征性地公开批评了当时宗教权势者所拥有的种种恶习。尤其是犹太人要献祭,就必须准备牛、羊或鸽子;兑换银钱的商人也在圣殿院子里营业。他们将献祭用的牲畜以高价卖给穷人,或者只要是从圣殿外带来的祭物,就故意挑出瑕疵,阻止献祭进入圣殿。这样,宗教既得利益阶层把神的殿污染成了牟利和操纵权力的场所。

通过这件事,当时的大祭司家族,尤其是“亚那”家族的败坏,被赤裸裸地揭露出来。大祭司职位在他们家族中被世袭,且与罗马帝国勾结以谋取私利;他们利用“圣殿买卖”,将百姓对神的信仰当作交易对象,再将这些获利与权势巩固到更稳固的宗教、政治根基里。耶稣宣告说:“不要将我父的殿当作买卖的地方!”(约2:16),当时门徒就想起了旧约中的预言:“我为你殿心里焦急,如同火烧。”(参 诗69:9)他们真切经历到,弥赛亚绝不会容忍这等不义的宗教体制继续存在。

张大卫牧师在解读这个场景时,强调了两个关键点。
第一,耶稣洁净圣殿并不仅仅批判“在圣殿里做买卖”这一表面行为,更是指出了隐藏在背后的人的罪性——对权势与金钱的贪婪是如何玷污了原本为敬拜神而设立的地方。耶路撒冷圣殿是当时犹太人信仰体系的中心,被看作不可侵犯的神圣领域。但是,当中所进行的腐败和欺骗,以及透过祭祀制度对人的剥削,显然与神的旨意背道而驰。耶稣见到父的名在此遭到亵渎,自然无法袖手旁观。
第二,耶稣说:“你们拆毁这殿,我三日内要再建立起来。”(约2:19)祂预告自己将被钉十字架、三日后复活,借此要“建立新的圣殿”。犹太人并不理解这话,反驳说:“这殿是四十六年才造成的,你三日内就再建起来吗?”(约2:20)但耶稣所指的“殿”是祂自己的身体。换言之,不再是有形可见的建筑成为救恩和敬拜的中心,而是耶稣基督自己成为真正的祭物与敬拜核心,并且祂借着复活的身体要奠立“属灵圣殿”的根基。

然而,这样的宣告——耶稣基督自称“真正的圣殿”——对当时的宗教权势阶层而言是巨大的威胁。在犹太社会中,耶路撒冷圣殿象征一切信仰生活与遵守律法的中心,可谓天地之轴;若有人宣称要拆毁这座圣殿,或认为有比圣殿更高的权威,那就被视为亵渎神明的极端行为。所以,亚那和该亚法等大祭司集团把耶稣的宣告与行动视作极端危险的信号。事实上,耶稣被捕并走上十字架之路,很大程度上就是因为祂曾说过“拆毁圣殿”的言论,这成为他们指控祂的主要罪名之一。

在这里,张大卫牧师提醒我们,要洞察到自己内心深处也有一座“需要被拆毁的圣殿”。每个人与生俱来都有以自我为中心的倾向,而这种自我中心常常被我们视作“神圣不可动摇”的东西,我们固守其中的利益、欲望、固执与面子。但耶稣基督的福音,特别是十字架事件,正是对这座“虚假圣殿”的宣判:“拆毁它吧”。若那座自我中心、自我为绝对权威的“殿”不被拆毁,就会成为罪的根源,也会带来冲突和纷争。

在约翰福音第十八章,耶稣被捕并被带到大祭司亚那面前时,可以看到这场和宗教权势之间的冲突走向了极端(约18:19)。大祭司审问耶稣和祂的门徒、教训,意图从中找到可控之罪状。之所以先带到亚那面前,是因为耶稣对他们而言是“拆毁圣殿”的人,也是宣称自己为真圣殿,威胁了他们掌控的既得利益体系。

耶稣被大祭司集团在夜间进行暗中审问、最终交给罗马当局判处十字架,这一过程清晰地展示了虚假权力与堕落的宗教如何排斥真理。而其背后根源在于,这些人不愿放弃“眼见的圣殿”及其带来的一切世俗利益。福音书中多处记载耶稣与传统宗教体制对立的画面,不断指出冲突的中心在于:耶稣的信息与既得利益者的贪婪相互冲撞。

张大卫牧师还特别指出,这样的情形也可能出现在自称为“教会”的组织或任何个人的信仰领域中:当教会失去其应有的属灵本质,转而追逐世俗欲望或权力,就与把耶路撒冷圣殿变成买卖场所的人没有什么区别。同样,即便有人身处教会,却在内心深处依然抵挡福音,只是为了保留自己那座“小小的圣殿”,也可能重蹈当年祭司们的覆辙。然而,耶稣“拆毁圣殿”的话对任何真正相信祂的人来说,都应当发出强烈的呼唤:只有拆毁心中那自私自利的“圣殿”,才能让“复活的圣殿”得以在我们里面建立。

从这个角度看,十字架的精神就更为鲜明。耶稣亲口说:“我舍命,好再取回”(约10:17),祂以实际的十字架之路,履行了“拆毁身体、三日后再重建”的应许。基督教核心教义在于基督的死与复活,而这与耶稣对“拆毁与重建圣殿”的象征性行动有着密切联系。我们要记住,“拆毁圣殿”并非暴力破坏或否定的意思,而是关乎“旧事物的死与新生命的诞生”这一福音的中心真理。

约翰福音第八章记载了“行淫时被抓的妇人”的事件,也可以视为律法与福音之间的冲突,同时彰显耶稣又一次受到虚假宗教权力威胁的画面。根据摩西律法,这个妇人应当被用石头打死,但耶稣却饶恕了她,并对那些自以为义的人说:“你们中间谁是没有罪的,谁就可以先拿石头打她”(约8:7)。这是超越律法的神慈悲与赦免,这在传统宗教体制看来堪称“对律法的破坏”。后来斯提反也因类似缘由被捕并被石头打死,而他的“罪名”之一就是人们控告他说:“这人常说要毁坏这地方(圣殿),也要改变摩西所交给我们的规条。”(参徒 6:13-14)

所以,耶稣“拆毁圣殿”的信息,实际上是呼吁人们从外在制度或律法束缚的信仰形态,转向与神更直接、更真实的灵性相交;核心在于自我否定、舍己,以及对罪人的无限宽恕。张大卫牧师把这称作“拆毁内心自私圣殿,并在其上树立主的十字架精神,从而开始真正的教会与圣灵工作”。这正是整本福音书,尤其约翰福音所传达的耶稣基督的主要使命:通往“和好与拯救”的道路。

回到约翰福音第二章,耶稣已经预告了复活之后的情景:“三日内我要再建起来。”后来门徒经历了复活之事,才真正明白这话的意思(约2:22)。若没有耶稣的十字架之死,就没有复活;若不将旧有之物彻底拆毁,新事也不可能兴起。这福音真理浓缩于祂对“毁坏圣殿”的宣告当中。时至今日,这同样适用于教会和信徒:我们都被呼召要放下那些自视为“宇宙中心”的东西。

张大卫牧师在牧会中常提醒:“基督信仰并非让我们安于某种舒适区,而是不断挑战、震撼我们,带领我们与‘虚假的宗教心’交战。”——“拆毁圣殿”这句话不只是教条式的口号,而是对每个人顽固的心墙、论断他人的目光、追逐自我荣耀的贪欲等一切“应当卸下”的呼吁。若不接纳这个呼唤,就可能像耶稣时代的宗教领袖一样,安于不义并拒绝真正的福音。然而,一旦顺服了这呼召,放下自己并自我否定,就能与十字架的荣耀和复活的能力一同有份。张大卫牧师反复教导,这才是经历基督真正救恩之路的关键。

当我们更细致地观察耶稣在十字架事件中与宗教权力的冲突,就能看出祂的到来实则是拆毁了陈旧的律法主义与腐败的结构,具有革新之举。而“拆毁圣殿”这节经文,正是洞察这场“十字架献身精神革命”的关键。张大卫牧师在此指出,一个真正成熟的信徒,只有经历“拆毁并重新建造”的过程,才能真正成长。仅仅依靠形式上的守律法、教会内礼仪或制度框架,终有其局限;唯有彻底粉碎旧我,与基督联合,才能形成真正的“属灵圣殿”。

若没有这样的十字架精神,教会就极易堕入旧约时代祭司们的老路——以权力和金钱为工具。正如当年的耶路撒冷圣殿需要被洁净一样,现代教会同样需要不断地“洁净”和改革。这正是我们始终要聆听耶稣“拆毁圣殿”呼声的原因。对那些必须拆毁的东西视而不见、敷衍了事,并不是福音所要求的态度。唯有在共同的信仰告白中认真自省,毫不吝惜地弃绝那些败坏或变质的要素,才能让圣灵真正运行,使“主的身体——圣殿”在可见的实际中显现。

总而言之,张大卫牧师在诠释“拆毁圣殿”这段经文时,说明了这是“我死、主活”的道路,也是突破旧有律法框架、进入福音自由的起点。对此完全领受的人,会甘心舍己、服事教会与邻舍。当十字架的精神被具体实践时,一切的隔阂、纷争、歧视都不再有立足之地。这正是耶稣开启的“拆毁并重建圣殿”之圣洁道路,也是一切跟随主的人所要走的十字架道路。


小主2:和平之路、圣灵代,及真教会的本

“拆毁圣殿”的宣告并非单纯指向对古代犹太教体制的物理破坏,更是宣告了“新时代”的开启,而这也与《使徒行传》的进展紧密关联。耶稣死而复活后,门徒经历了五旬节圣灵降临,切身感受到福音的普世性和扩展性。尤其在使徒行传第二章,一百二十位门徒同心合意祈祷时,圣灵降临,他们都开始说起各国的话语来赞美神。透过这恩典,已不再是过去那样只有特定阶层或制度中领导者才可经历神的同在,而是人人都能领受圣灵的时代来临了。

张大卫牧师认为,正是在这圣灵的大能中,更能具体看出耶稣“拆毁圣殿”的本意。过去,耶路撒冷圣殿在宗教生活中占有绝对中心地位;如今,借着复活的耶稣基督,祂自己成为敬拜和救恩的真正焦点,同时也藉圣灵成为“新时代敬拜之所在”。更进一步,使徒们宣告“你们就是神的殿”(参林前 3:16, 6:19),表示神的灵内住在信徒群体中,每个基督徒既是“活的圣殿”,又彼此联合成为一个身体。

然而,要建立这“新圣殿”,就必须先拆毁“旧圣殿”。耶稣被钉十字架时,“殿里的幔子从上到下裂为两半”(太27:51),这在象征上预示着旧约体制下独一的神人媒介已被废止。如今,任何人都能借着基督坦然无惧地来到神面前,不再受制于大祭司或某些特定仪式。对救恩史而言,这是一大突破;而对于旧的宗教权势结构而言,却是致命的打击。所以,我们可以这样理解:“拆毁圣殿”并不只是要拆掉一座建筑或发起激进的反体制运动,而是宣告“圣灵时代”即将来临的转折点。

在以弗所书第二章,使徒保罗这样总结基督的工作:“因祂使我们和睦,将两下隔断的墙拆毁了。”(参 弗2:14)这里指犹太人与外邦人之间的鸿沟不再存在,所有人在基督里成为新造的人(参 弗2:15-19)。当时在耶路撒冷圣殿的院子里,外邦人的活动范围被严格限制,若擅自越过界线会被处死。然而如今在基督里,这道隔阂被拆除,所有人都成为神家里的人。因此,张大卫牧师将以弗所书的教导直接应用于教会团体:“真正的教会,不容许任何形式的歧视或隔阂。”这不仅是组织层面的平等口号,更意味着藉着十字架与复活,“我原先的旧我已经完全拆毁,现在只靠耶稣而重生”的生活见证。若教会中还有任何歧视或隔膜,就可说明还有那“旧圣殿”尚未被拆毁。也因此,“拆毁圣殿”仍然对今天的教会和个人发出呼唤:发现自己内里存在封闭、仇视或不义特权,就要在十字架前彻底悔改,将那隔墙打碎。

事实上,耶稣的福音常常呼召税吏、妓女、外邦人、妇女,以及一切边缘人群进入神的国度(参 可 2:15-17 等)。这对坚持旧律法观念的犹太人是极大的冲击。当年在耶路撒冷圣殿里以牛、羊、鸽子等祭物趁机盘剥穷人的商人,和耶稣接纳罪人、与税吏同席吃饭形成了鲜明对比。教会的使命就是要延续耶稣的这种宣教方式和精神,成为一个“敞开的圣殿”,让所有人都能加入敬拜团契。

然而,纵观教会史,教会也曾不止一次与世俗权力结合,远离了初代教会的精神。宗教改革时期,马丁·路德、慈运理、加尔文等人呼喊“拆毁败坏了的圣殿,回归纯正福音”,从而引发了一场教会更新的浪潮,从某种角度说,也是在历史情境中重新诠释耶稣“拆毁圣殿”的宣告。张大卫牧师也强调,现代教会面临危机时,更要重新提起这句话来反省自己,且在圣灵引导下,不要惧怕去拆毁旧结构并进行改革。

特别是,为了使教会承担世间“和平”与“和解”的使命,必须首先在内部实现合一,并牢记教会是“用基督的宝血买赎”的群体。耶稣称自己的身体为“圣殿”,说要拆毁并在三日内重建,正是十字架的救赎和复活的预表。其结果之一,就是“五旬节圣灵降临后,人人在神面前同享圣灵的恩典”这一特征。无论男女、老少、犹太人或外邦人(徒2:17-18),都被称为神的儿女,在圣灵里同得自由。

如果教会不传承这种“圣灵时代”的精髓,也不将“拆毁与重建圣殿”的信息应用在自己身上(即不自省、不悔改),就极有可能步入亚那、该亚法的老路。张大卫牧师直言:“若教会不像十字架的福音那样把首要任务放在前面,反而在教权之争或金钱问题上彼此攻讦,那么就被假圣殿的势力所捆绑。”这时,圣灵的能力就无法彰显,反而会遭到世人的讥讽。因此,“拆毁圣殿”并不是给2000年前犹太教的宣告,而是此时此刻对所有教会中不公、骄傲、分裂的强烈命令。

此外,张大卫牧师也将同样的逻辑应用在个人内心层面。所谓“拆毁圣殿”,并不只在于教会层面的大规模改革,更是每个信徒对自己生命的省察。就如约伯记所言:“我见了你,就厌恶自己,在尘土和炉灰中懊悔。”(伯42:6)——在人面对神时,唯有承认自己的罪性和有限,神的恩典才得以临到。可多数人却习惯保护那座“属于自己的圣殿”,并在其中寻求安全感。张大卫牧师指出,唯有拆毁这“自我安全感之殿”,才能让“彻底悔改和圣灵的内住”成为可能;这就是十字架的道路,其关键字在于“舍己与牺牲的主动性”。

保罗在加拉太书所说:“我已经与基督同钉十字架”(加2:20),可以说是对“拆毁圣殿”最极致的信仰宣告。保罗原本是法利赛人,在律法的义上无可指摘(腓3:4-6),但在往大马士革的路上遇到耶稣后,他就把一切都当作粪土,为要得着基督(腓3:7-8)。这就是耶稣“拆毁圣殿”那福音真意的实践,也是复活信仰的切实运用。故此,真正的教会要效法保罗这种态度,把过去引以为豪或依靠的一切都放下,惟独在主的生命中重新得力,成为新造之人。

现代社会虽然充满分裂、冲突和排斥,但也有人在苦苦寻求“共同的好生活”之道。耶稣的福音向世人给出的答案是:“要爱仇敌,为人洗脚,必要时甚至放下自己的权益来成全他人”,其根基就是十字架的精神。而十字架的精神始于“拆毁圣殿”的心态——放下自己。张大卫牧师在这里强调基督信仰的独特性:世上有很多主义、哲学都有崇高的理想,但却很少像“自愿舍身的神”这样彻底;道成肉身的神竟因自己的死而带来新生命,这本身便是无法想象的超越性事件,所以真心接受它的人,生活方式必然发生根本改变。

同样地,教会的敬拜若失去“拆毁圣殿的精神”,也只会停留在形式或空洞的仪式。真正的敬拜,应当是向主完全敞开自己,也彼此服事,甚至接纳有罪之人。这样,圣灵才会大大动工,教会肢体也会实际经历“岂不知你们的身体就是圣灵的殿吗?”(参林前6:19)这句话的真实含义。张大卫牧师呼吁,世界日新月异,但福音的“谦卑与舍弃”之能力却永远不变,而且越发显得必要。

当福音跨越不同文化时也面临类似的问题。要“拆毁圣殿”,即放弃自己所崇拜的终极权威或传统,对任何人来说都不是简单的事。可自从五旬节圣灵降临之后,福音就跨越语言、文化、种族、身份的障碍传播开来,历世历代无数人因此经历“拆毁自己小圣殿、归入基督身体”的过程。直到今日,成为基督徒就意味着不再区分谁是犹太人、谁是外邦人,而是一同保有在圣灵里合一的记号。这便是约翰福音中“拆毁圣殿”的宣告之所以能够通往普世救恩的关键所在。

张大卫牧师在牧会和宣教活动中反复强调:“教会就是耶稣的圣殿”,因此绝不能与世俗权力或金钱诱惑苟合。就像耶稣当时所指责的耶路撒冷圣殿那样,它以圣殿税与献祭的供物为工具,剥削百姓;现代教会若把奉献当私人利益、以教权掌控信徒,也是在重蹈同样的覆辙。若这种情形一再发生,“拆毁圣殿”的声音就更需被大声宣讲。当教会顺服这声音,勇于悔改与自我更新之时,世人才能重新信任教会,福音的真光才会被显明。

由此可见,“拆毁圣殿”绝非仅是过去的事件。耶稣这番激进宣告,在整个两千年教会史里不断引发革新与复兴,也是个人信仰生命不可或缺的命题:走得越深,就越需要完全地舍己,把那“想要坚守的欲望之殿”完全交给主,让祂亲手拆毁。唯有如此,人才会真正得享自由与喜乐,群体也会结出合一的果子。

最后再看约翰福音第十八章,耶稣被捕后在审问与审判的过程中,大祭司一再追问:“祢究竟犯了什么罪?”那实质不是单纯的教义之争,而是耶稣“拆毁圣殿”的教导对其既得利益体系构成了实质威胁的结果。然而耶稣没有退缩,祂在十字架上真正“拆毁”了自己的身体,以此成就了救恩;第三日复活,开创了所有人意想不到的“新圣殿时代”。

张大卫牧师认为,这个福音的结局正提醒我们:只有“拆毁自己的圣殿”,才能与基督一同享受祂复活的生命。我们必须否定自己、与主同钉十字架,才会真正经历复活的喜乐。无论是教会矛盾,还是家庭、社会上的冲突,深究起来往往是“人都不愿拆毁自己的圣殿”所致。但耶稣已邀请我们走一条“和平之路”(弗2:14),祂用自己的身体拆除了那道阻隔人心的墙。“拆毁圣殿”的呼召背后紧随“我必再建造”的应许,并不会带领我们走向灭亡,反而把我们带向更丰盛的生命,这是神的救恩计划。

曾想用石头打死耶稣的人,以及那些绝对崇拜耶路撒冷圣殿的人,一开始并未领会祂复活的光辉意义。然而,圣灵降临后,门徒们奋勇传扬这好消息;司提反也因相同原因被害,但他的血成为福音扩张的种子。“拆毁圣殿”的福音挑战,有时会带来逼迫,或被既得利益者攻击,但在这道路的尽头却有复活的胜利。只要教会不忘这一点,就能在任何挑战和批评面前,守住真正教会的本质。

综合来说,“拆毁圣殿”这句话体现了爱与和平、救恩与舍己在十字架信仰中的核心。耶稣说:“若我拆毁,就有新生起来”,并且祂真的亲身实践了。如今,凡跟随主的人也应当共同分享这份“为主的殿心中火热”(参诗69:9)的热忱。但这里所说的“主的殿”,绝不仅是外在的建筑或制度,而是“你们就是神的殿”那真实的属灵内涵。我们内心的圣殿唯有借着十字架与复活的能力,以及圣灵的同在才得以建立,并由此诞生一个没有隔阂与歧视的合一群体。

张大卫牧师将此称作“福音的革命性”。因为无法保留旧我又同时得到福音的新生命——我们必须先拆毁再重建。这既是耶稣对罪人所给予的“赦免之道”,也是道成肉身、降卑的神对我们发出的“和平之路”的邀请。最终,这正是每个信徒与教会迈向完全的过程,也是圣灵为我们敞开的“神国”之门,虽窄却通往永生。

愿我们常记得:耶稣的到来不是让人安于旧系统,而是要彻底更新。祂的“拆毁圣殿”之呼声曾在历史中兴起一波波的复兴浪潮,今后也将继续成为革新的动力。个人亦然,唯有不断把老我摆上祭坛,才能让复活的真生命完全掌权,使教会合一、社会和睦,向世人彰显出福音的荣耀。愿我们都能接受这个挑战,在十字架道路上与主同行,一同经历“拆毁并重建圣殿”的奇妙恩典。阿们。

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聖殿を取り壊せ – 張ダビデ牧師


1. 「聖殿を取りせ」という挑と十字架の精神

イエスが公生涯の間に示された多くの働きの中で、ヨハネの福音書2章に記録されている「エルサレム神殿の清めの出来事」は重要な一場面です。ユダヤ人の過越祭を迎えてエルサレムに上られたイエスは、神殿の庭で生贄用の牛や羊、鳩などを売買する商人たちを追い出し、両替商の台をひっくり返されました。これは当時の宗教権力者たちが抱えていた悪習に対する正面からの批判を象徴する行動でした。

ユダヤ人たちは神にいけにえを捧げるために牛や羊、あるいは鳩を用意しなければならず、それを購入するための両替商も神殿の庭で商売をしていました。しかし貧しい者にまで高額でいけにえを売りつけたり、神殿の外で用意してきたいけにえを「傷がある」などの理由で受け取らないようにしたりと、宗教的既得権層が神の聖なる神殿を金と権力で汚していた構図が露わになったのです。

この事件を通して、大祭司の家系、特にアンナス一族の問題が露骨に明るみに出ます。彼らは大祭司職を世襲し、ローマ帝国と結託することで自らの利益を増し、また「神殿での商売」を利用して民の信仰心を取引の対象としていました。その収益と権力をもって、さらに宗教的・政治的基盤を固めていたのです。イエスは「わたしの父の家を商売の家とするな」(ヨハネ2:16)と宣言され、そのとき弟子たちは「あなたの家を思う熱心がわたしを焼き尽くすだろう」(詩篇69:9)の旧約の言葉を思い起こしました。メシアは不義な宗教システムをそのままにしておかない、という事実を体験したのです。

張ダビデ牧師はこの場面から、二つの核心を強調します。第一に、イエスの神殿清めは単に「神殿内で行われる商売行為」だけを問題視したのではなく、その背後にある人間の罪性、すなわち既得権や金銭・権力への貪欲がいかにして神への礼拝の場を汚し得るかを示す事件だという点です。当時、エルサレム神殿はユダヤ人の信仰体系の中心であり、侵すことのできない聖域のように思われていました。しかしそこで行われていた不正と虚偽、人々を収奪するような祭儀システムは決して神のみこころにかなうものではなく、イエスは父のみ名が汚される現場を見過ごしにはされませんでした。

第二に、イエスは「この神殿を壊してみなさい。わたしは三日でそれを建て直す」(ヨハネ2:19)と言われ、自身が十字架にかけられ三日目に復活なさることで「新しい神殿」が建てられることを予告されました。ユダヤ人たちはこの言葉をすぐには理解できず、「この神殿は46年かかって建てられたのに、三日で建て直すというのか」(ヨハネ2:20)と非難しました。しかし主がおっしゃった「神殿」とは「ご自身のからだ」を指していたのです。もはや目に見える建物としての神殿ではなく、イエス・キリストご自身が救いと礼拝の中心であり、復活のからだを通して新たに生まれた「霊的神殿」の基盤となる、という意味です。

ところが、このような破格的メッセージ、すなわちイエス・キリストがご自分を「真の神殿」と宣言されたということは、当時の宗教的権力層にとっては大きな脅威でした。ユダヤ社会では、エルサレム神殿がすべての信仰生活と律法遵守の象徴であり、世界の中心だと考えられていたからです。もし誰かがその神殿を取り壊すとか、神殿をしのぐ権威を持った存在がいる、などと語るとすれば、それは極端な神への冒涜とみなされる可能性が高かったわけです。したがってアンナスやカヤパをはじめとする大祭司集団は、イエスの宣言や行動をきわめて危険視しました。実際にイエスが捕えられて十字架へと進む過程でも、この「神殿破壊宣言」が主要な「罪状」として作用したのです。

張ダビデ牧師は、ここで私たちの内面にも「取り壊さなければならない神殿」があることを洞察すべきだと説きます。人間は誰しも自己中心性を持っており、その自己中心性をあたかも自分だけの「神殿」のように大切にし、それが壊されないように守ろうとします。そしてその神殿の中で自分の利益や欲、意地や体面を維持しようとするのです。しかしイエス・キリストの福音、特に十字架の出来事が私たちに与える挑戦は「あなたの内にある偽りの神殿を取り壊せ」という言葉に尽きます。壊されないままの自己中心性、自分独自の絶対領域だと主張するものこそが罪の根であり、あらゆる争いや不和の出発点となるからです。

ヨハネの福音書18章を見ると、イエスが実際に捕えられ、大祭司アンナスのもとへ連行されることで、神殿清めの出来事以来続いてきた宗教権力との対立が極端に深まっていく様子が描かれています。「大祭司はイエスに対して、その弟子たちやイエスの教えについて尋ねた」(ヨハネ18:19)というくだりからは、彼らがどうにかしてイエスの「教え」と「従う者たち」を罪に陥れようとしていた意図がうかがえます。アンナスが真っ先にイエスを尋問したのは、「神殿を取り壊せ」と言い(自分を真の神殿と宣言したのと等しいと受け取った)、自分たちの既得権益を脅かす最大の存在がイエスだったからです。

このようにイエスは、大祭司集団による「公開裁判」ではない闇の策略的手続きによって告発され、ついに十字架へ渡されました。この出来事は、偽りの権力と堕落した宗教がいかに真理を排斥するかをまざまざと示す一方で、その背景には「目に見える神殿」と、それを取り巻くすべての世俗的利権を手放したくないという姿勢がありました。福音書のあちこちでイエスが既存の宗教体制とぶつかる場面を見ても、すべての衝突の核心には、イエスのメッセージと既得権を固守する宗教指導者たちの貪欲の対立があるのです。

張ダビデ牧師が強調するように、「教会」という名の下、あるいは個々人の信仰の囲いの中にも、同じ問題が起こり得ます。すなわち教会が本来の霊的役割を失い、世俗的欲望や権力に向かうのであれば、それはエルサレム神殿を商売の家とした者たちと変わらないということです。また、個人であっても教会に通いながら、心の奥底では依然として自分の小さな神殿を守ろうとし、福音に抵抗し得るのです。しかし「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、信仰者であれば誰であっても力強く響かなければならず、内に築かれたあらゆる利己的な神殿を解体するときにこそ、初めて「復活の神殿」が建て上げられるのだと悟らねばなりません。

まさにここに十字架の精神が際立ちます。イエスはみずから「わたしが命を捨てるのは、それを再び得るためである」(ヨハネ10:17)と仰り、ご自分の身体を壊し、三日目によみがえるという約束を実行されました。それは言葉だけでなく、実際に十字架の道を通して証明されます。キリスト教の核心教理であるキリストの死と復活こそ、「神殿の破壊と再建」という象徴的行動と深く結びついている点が重要です。「聖殿を取り壊せ」という言葉は、決して暴力的破壊や否定的意味ではなく、「古いものの死と新しいものの誕生」を示す福音の核心であることを思い起こすべきです。

ヨハネの福音書8章に登場する「姦淫の現場で捕えられた女」の事件も、律法と福音との衝突の場面であり、ここでもイエスは偽りの宗教権力から脅かされます。モーセの律法によれば石打ちの刑に処すべきこの女を、イエスは最終的に赦され、「あなたがたのうち罪のない者が最初に石を投げなさい」(ヨハネ8:7)と宣言されました。これは律法よりも大きな神のあわれみと赦しの法を宣べ伝えられたことになります。これも既存の宗教体制からすれば、衝撃的な「律法破壊」に映ったのです。だからイエスが捕えられた後に、ステパノも同じ理由で捕えられて石打ちに遭いましたが、彼にかけられた罪状の一つが「この人は神殿を壊すと言い、またモーセの律法を変えようとしている」というものでした(使徒6:13-14)。

結局、「聖殿を取り壊せ」というイエスのメッセージは、外形的制度や律法にとらわれた信仰ではなく、霊なる神ご自身との直接的な交わりへ進みなさい、という宣言なのです。そしてその中心には自己否定と献身、罪人に対する無限の赦しが据えられています。張ダビデ牧師は、「自分の中の利己的な聖殿を取り壊し、その場所に主の十字架の精神を据えることで初めて、真の教会と聖霊のみわざが始まる」と指摘します。そしてこれこそ福音書全体、特にヨハネの福音書が語るイエス・キリストの核心的な働き、すなわち「和解と救い」へ向かう道なのだと説くのです。

再びヨハネ2章に戻ってみると、イエスはすでに復活後を見越して「三日でこの神殿を建て直す」と言われました。弟子たちも実際に復活の出来事を経験して初めて、この言葉の意味を悟りました(ヨハネ2:22)。イエスの十字架の死がなければ復活もなく、古いものを徹底的に壊さなければ新しいものは起こらない、という福音的真理が、まさに神殿破壊宣言の中に圧縮されていたのです。これは現代の教会や信徒にとっても依然として有効であり、自分だけの「宇宙の中心」のように思っているものを思い切って捨てよ、という召しでもあります。

張ダビデ牧師が牧会活動の中で強調するのは、キリスト教信仰は決して安全地帯にとどまるのではなく、常に私たちに挑戦を与え、揺り動かし、「偽りの宗教心」と戦うように導くということです。「聖殿を取り壊せ」というメッセージは、単なる教理的な文言ではありません。各人が持つ頑なな城壁や、人を裁く視線、自らの栄光を求める貪欲など、あらゆるものを下ろしなさいという招きなのです。この招きに応じないならば、イエスの時代の宗教権力者たちと同じように、不純なものに安住したまま真の福音を排斥してしまう可能性があるという警告が含まれています。しかしこの呼びかけに従順し、自分を低くし、自己を否定するときに、はじめて十字架の栄光と復活の栄光を共に体験できるのだと張ダビデ牧師は繰り返し説きます。

宗教権力との衝突が極みに達した十字架の出来事を詳細に見ていくと、イエスの到来は古い律法主義と堕落した構造を打ち砕く「革命的行為」だったことがわかります。そして「聖殿を取り壊せ」という一句は、その革命の中心思想、すなわち十字架の犠牲の精神を洞察する鍵として働きます。張ダビデ牧師は、この箇所において、信仰者が真に成熟するためには、この「神殿破壊と再建」を通るしかないと語ります。律法を文字通り守ることや、教会内での儀式や制度的枠組みを守るだけでは限界があり、結局は古い自分を徹底的に打ち砕き、キリストと連合する過程を経てこそ、本当の「霊的神殿」が形成されるというのです。

さらに、この十字架の精神がなければ、教会は結局、旧約時代の祭司たちと同様に、権力と金銭の媒介となって堕落しやすいと警告します。エルサレムのように神殿の清めが必要だったように、現代の教会も内外を問わず絶えず「清め」が求められます。これこそ「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉を、今私たちが改めて思い起こす理由です。壊すべきものに目を閉じ、覆い隠しておくことは、決して福音が求める態度ではありません。むしろ教会や個人が信仰告白のうちに自らを省察し、堕落や変質を見つけたならば惜しみなく捨て去る決断が必要です。そうしてこそ、聖霊が臨在される新しい教会の姿、すなわち「主のからだなる神殿」が目に見える形で現れ始めるのです。

結論として、張ダビデ牧師は「聖殿を取り壊せ」という本文を解説しつつ、これこそ「私が死に、主が生きる道」であり、「古い律法的枠を乗り越える福音的自由」へと至る始点なのだと強調します。そしてこのメッセージを十分に受け止めた人は、自発的に自分を空しくし、隣人や教会に仕えるようになります。十字架の精神が具体的に実践されるところには、どんな垣根も、争いも、差別も立つ余地がありません。その聖なる道こそイエスが開かれた「神殿破壊と再建」の道であり、私たちすべてが通るべき十字架の道である、と教えているのです。


小見出し2: 和平の道と聖の時代、そして教会の本質

「聖殿を取り壊せ」という宣言が、単に過去のユダヤ教体制に対する物理的破壊ではなく、「新しい時代」の開幕を告げる霊的宣言でもあったことは、使徒の働きの展開とも絡み合っています。イエスの死と復活の後、弟子たちはペンテコステ(五旬節)の聖霊降臨を通して、福音がどれほど拡張性と普遍性を持っているかを体験しました。特に使徒の働き2章を見ると、120名の弟子たちが集まっていた場所に聖霊が臨まれ、皆が神を賛美してそれぞれ異なる国の言葉で語りだします。この恵み深い出来事によって、かつてのように特定の階層や制度権力の指導者だけが神の臨在を味わうのではなく、誰でも聖霊を受ける時代が開かれたのです。

張ダビデ牧師は、このような聖霊の働きにこそ「聖殿を取り壊されたイエスの意図」がいっそう具体的に表れていると見ます。かつてはエルサレム神殿が信仰生活の絶対的中心でしたが、今は復活されたイエス・キリストご自身が、私たちの「聖なる礼拝の対象」となり、そのお方を通して臨まれる聖霊が新時代の礼拝の場所となったのです。さらに使徒たちは、「あなたがたこそ神殿なのだ」(コリント第一3:16、6:19 など)と宣言し、今や共同体の中に神の御霊が住まわれ、キリスト者一人ひとりが「生きた神殿」であり、同時に「一つに結ばれたからだ」であることを教えました。

しかし、この「新しい神殿」が建てられるためには、必然的に「古い神殿」が取り壊される必要がありました。イエスが十字架にかけられた際、神殿の幕が上から下まで裂けたという報告(マタイ27:51)は象徴的に、もはや旧約の制度的神殿が神と人との唯一の媒介ではないことを示しています。今や誰でもキリストを通して大胆に神に近づくことができ、大祭司や特定の儀式に縛られない自由が宣言されたのです。これは救いの歴史における画期的な変化であると同時に、旧来の宗教権力体制にとっては致命的な打撃でした。ゆえに「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、単に建物を取り除こうとか、過激な反体制運動を起こそうとする意味ではなく、「聖霊の時代」が到来する転換点を前もって告げる宣言だったと解釈できます。

エペソ人への手紙2章でパウロは、イエス・キリストの働きを「敵意という隔ての壁を、ご自分の肉において取り壊された」(エペソ2:14)と要約しています。これはユダヤ人と異邦人の区別が取り除かれ、すべての人がキリストにあって新しいひとりの人となった、という宣言でもあります。当時のユダヤ人は、エルサレム神殿の庭においても異邦人が立ち入れる区域を厳しく制限しており、その壁を越えれば死刑に処されるほどでした。しかし今やキリストにあって、そうした差別の壁は打ち壊され、「新しい人」(エペソ2:15)として造り出され、すべての人が神の家族となったのです(エペソ2:19)。

張ダビデ牧師は、このエペソ書の教えを教会共同体に直接適用し、「真の教会には差別が存在し得ない」と言います。これは単に組織的な平等を掲げるという意味ではなく、十字架と復活によって「自分の古い自己が完全に壊され、ただイエスによって新しく生まれ変わった」ことを実際の生活で証しする共同体ということです。もし教会の中に依然として差別や壁があるならば、それはまだ取り壊されるべき「古い聖殿」が残っているからだ、と解釈することもできます。「聖殿を取り壊せ」という言葉は、個人および共同体が自分の内にある排他的境界、憎しみ、不義な特権などに気づいたとき、それを十字架の前で徹底的に悔い改め、その壁を壊す生き方へと招きます。

実際、イエスの福音は取税人、娼婦、異邦人、女性、社会から排除された人々を受け入れ、むしろ彼らを天の御国において高くされるという姿を至る所で示します(マルコ2:15-17 など)。これは古い律法的思考に染まっていたユダヤ人たちには革命的メッセージでした。エルサレム神殿の牛や羊、鳩を売る商人たちは「過越のいけにえ準備」という制度的必要を悪用し、貧しい者たちまで搾取していましたが、イエスは取税人をはじめ、罪人扱いされる人々を食卓の交わりへ招かれました。そして教会は、こうしたイエスの宣教のやり方と精神を受け継ぎ、すべての人を礼拝共同体へと招く「開かれた聖殿」となるべきでした。

しかし現実的には、教会は歴史の中で時に聖職階級と権力が結びつき、初代教会の精神から遠ざかる姿を見せることもありました。宗教改革期にマルティン・ルターやツヴィングリ、カルヴァンなどが「堕落した聖殿を壊し、福音の純粋性を回復しよう」と叫んで新しい流れを生み出したのも、イエスの「聖殿を取り壊せ」という言葉を時代ごとに再解釈した出来事と言えます。張ダビデ牧師も、現代の教会が危機に瀕したとき、この言葉を改めて呼び覚まし、私たち自身を省みて聖霊の導きのもと、古い構造を壊す改革を恐れてはいけないと教えています。

特に教会が世の「和平」と「和解」を実現する使命を担うには、まず内部での一致を成し遂げ、「キリストの血によって贖われた共同体」であることを忘れないことが重要です。イエスはご自分の肉体を「神殿」と呼ばれ、それを壊し三日後に建て直すと語られましたが、これは十字架の死と復活によって完成される贖いの出来事を象徴します。この贖いの結果として最も特徴的なのは、「聖霊降臨によってすべての人が神の前に等しく立てるようになった」という事実です。男や女、老人や若者、異邦人やユダヤ人(使徒2:17-18)の差別が取り除かれた聖霊の時代が開かれたのです。

教会がこうした聖霊の時代精神を受け継いで「聖殿破壊と再建」のメッセージを自らに適用しないならば、すなわち自分自身を振り返り悔い改めることを怠るならば、いずれアンナスやカヤパの道を辿る危険があります。張ダビデ牧師は、「教会が十字架の福音を第一にせず、教権争いや財政問題をめぐって互いを非難し合うなら、すでに偽りの聖殿に囚われている状態だ」と率直に言います。こうした状況では聖霊の力が現れるはずもなく、むしろ世から非難されるばかりです。したがって「聖殿を取り壊せ」という言葉は、二千年前のユダヤ教体制への宣言だけではなく、今の私たちの教会が現実の中で直面するあらゆる不義・高慢・分裂を捨て去りなさいという切迫した命令でもあるのです。

一方で、張ダビデ牧師は個人の内面に対しても同じ論理を当てはめます。「聖殿を取り壊せ」とは、共同体レベルの教会改革だけでなく、各信徒が自分自身の内面を省察する行為でもあるのです。ヨブ記に「神と対面した者は、自分をちりと灰の中で悔います」(ヨブ42:6)とあるように、神の前で自分の罪性や限界をありのまま認めるときこそ、主の恵みが臨まれます。しかし多くの人間は「自分だけの聖殿」を守ろうとし、その中で安心感を得ようとする本能を持ちます。張ダビデ牧師は、その聖殿を取り壊すことこそ「真実な悔い改めと聖霊の内住」のために不可欠の過程だとし、それを十字架の生き方、すなわち「自己否定と自発的犠牲」というキーワードと結びつけます。

「わたしはキリストと共に十字架につけられた」(ガラテヤ2:20)というパウロの告白は、「聖殿を取り壊すこと」を非常に過激に表現した信仰告白とも言えます。パウロは、パリサイ派として律法の義については落ち度のない者でした(ピリピ3:4-6)が、ダマスコ途上でイエスに出会った後は、それらすべてを「廃物」とみなし(ピリピ3:7-8)、イエスと共に死んで新しい被造物として生きると宣言します。これこそイエスの「聖殿を取り壊せ」という福音の実践であり、復活信仰の実際的適用だというわけです。したがって真の教会とは、このパウロの姿勢を見習い、かつて誇りや拠り所にしていたものをすべて主の前に下ろし、ただ主の命によって立ち上がる場所だと言えます。

現代社会は分裂や対立、排除や暴力が蔓延していますが、一方で「共により良く生きる道」を模索する人も少なくありません。イエスの福音がこの地にもたらす解答は「敵をも愛し、互いに足を洗い合い、必要があれば自分のものを手放して隣人を生かす」という急進的な愛と犠牲です。その根本は十字架の精神であり、「聖殿を取り壊せ」という自分を空しくし、降りる姿勢が不可欠です。張ダビデ牧師は、この点においてキリスト教信仰の独自性が際立つと強調します。世のイデオロギーや哲学もそれぞれ理想を唱えますが、「聖殿を自ら取り壊される神」という福音ほど急進的なメッセージはないというのです。神が人となり、その方が死ぬことによって新しい命が開かれたという出来事自体が、信じられないほど破格的だからこそ、これを心から受け入れた人は生き方そのものが根本的に変わらざるを得ない、と彼は教えます。

教会の礼拝も同様に、「聖殿を取り壊す精神」が込められていなければ、結局は形式的で抽象的な儀式に終わってしまいます。礼拝とは主の前に自分を下ろし、互いに仕え合い、罪人までも受け入れる場所であるべきなのです。そうすることで聖霊は共同体の内に働かれ、教会の肢たちは「あなたがたのからだが、あなたがたのうちにおられる神の御霊の宮であることを知らないのですか」(コリント第一6:19)という御言葉を体験するようになります。張ダビデ牧師は、この霊的原理を韓国の教会、さらには全世界のキリスト教共同体が改めて掴むべきだと訴えます。なぜなら時代がどれほど速く変化しても、福音が持つ「低くなることと取り壊されることの力」は決して変わらず、むしろますます切実になっているからです。

さまざまな文化圏で福音が伝えられるときに生じる問題も同じです。聖殿を取り壊す行為、すなわち自分が築き上げた最高権威や伝統を捨てることは、容易なことではありません。しかし五旬節の聖霊降臨以降、福音は言語・文化・人種・身分の壁を超えて伝播していきました。世界各地で信仰を持つようになった人々は、それぞれの「小さな聖殿」を取り壊し、キリストの肢となる道を経験してきたのです。現代でもキリスト者になるということは、「誰がユダヤ人で、誰が異邦人か」を問わず、共に聖霊の内で一つになるしるしを持ち続けることを意味します。これがヨハネの福音書の「聖殿を取り壊せ」という宣言が、最終的に人類普遍的な救いの道へつながる核心的理由なのです。

張ダビデ牧師は、牧会の現場や多様な宣教活動を通して「教会こそイエスの神殿」であることを説き続けると同時に、その教会が世俗的権力や物質的誘惑に陥らないよう再三強調してきました。イエスの時代のエルサレム神殿が神殿税や犠牲の供え物を介して民を搾取していたように、現代の教会も教会財政をまるで私的利益のように扱ったり、教権を利用して信徒を支配しようとする姿を見せる可能性があるからです。そしてそうした事態が繰り返されれば繰り返されるほど、「聖殿を取り壊せ」というイエスの声は、いっそう切実に聞こえてこなければなりません。その声に従い、教会が悔い改めと自浄を実践するときにこそ、ようやく世は教会への信頼を回復し、福音の真の光が顕れるのです。

こうした文脈で、「聖殿を取り壊せ」という言葉を単なる過去の出来事として片付けてはなりません。イエスがおっしゃったこの挑戦的宣言は、二千年の教会史の流れの中で、絶えず改革とリバイバルを促してきた根本原理でした。さらに個人においても、信仰が深まれば深まるほど、私たちはますます自分を捨て、「自分の欲望の聖殿」を主の御手にゆだねて取り壊していただく必要があります。その過程を通してこそ真の自由と喜びが生まれ、共同体の一致が実を結ぶ姿を見ることができるのです。

結局、ヨハネの福音書18章でイエスが捕えられ、その宗教裁判の中で「おまえが犯した罪をはっきりさせろ」といった形で追及された背景には、イエスのメッセージが宗教権力者たちにとっていかに脅威的だったかが端的に示されています。その核心は単なる教理論争ではなく、「聖殿を取り壊せ」という言葉が、大祭司や既得権を持つ者たちにはどうしても容認し難い、自分たちの基盤を揺るがす革新的な教えだったからです。しかしイエスはひるまず、十字架において実際にその身を裂かれることでこの言葉を成就されました。そして三日後に復活されることによって、誰も想像できなかった「新しい聖殿の時代」を切り開かれたのです。

張ダビデ牧師は、福音のこの結末が「私たちも聖殿を取り壊してこそ、キリストの復活の命を味わうことができる」という教訓を、決して忘れないようにするための招きだと解釈します。自分を否定し、古い自分を十字架につけるときにだけ、復活の喜びが本当に自分のものになるからです。教会内の紛争や家庭・社会での不和も、根底をたどれば「自分の聖殿」を手放せないために起こります。しかしイエスは「和平の道」(エペソ2:14)へ私たちを招かれ、その御からだによってあらゆる隔ての壁を壊してくださいました。「聖殿を取り壊せ」という挑戦の後には「わたしが再び建てる」という約束が続いており、その約束は決して私たちを滅亡に導くのではなく、むしろいっそう豊かな命へと導く神の救済のご計画なのです。

イエスに石を投げようとした人々、またエルサレム神殿を絶対視していた人々は、結局、復活の輝かしい意味を当初はまったく理解しませんでした。しかし聖霊降臨の後、弟子たちは力強くこの知らせを伝え、ステパノも同じ理由で殺されましたが、彼の血がかえって福音宣教の種となりました。「聖殿を取り壊せ」という福音的挑戦は、ときに私たちを迫害へと導き、世や既得権を持つ宗教層から攻撃を受けることもありますが、その道の果てには復活の勝利があります。教会がこの事実を忘れないならば、いかなる挑戦や非難にあっても真の教会の本質を守り抜くことができるでしょう。

要するに、「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、愛と和平、救いと犠牲が交わる十字架信仰の精髄です。イエスは「わたしが捨て、わたしが壊されるとき、新しいものが生まれる」と言われ、それをみずから実践されました。今やその道に従う教会と信徒であるならば、当然「主の家を思う熱心がわたしを焼き尽くす」(詩篇69:9)という告白を共有すべきです。ただしその「主の家」は、決して外面的な建物や制度だけを指すのではなく、「あなたがたこそ神の神殿である」という霊的実体として現れます。この内面的聖殿は、十字架と復活の力、そして聖霊の臨在によってのみ建て上げられ、その結果、差別や壁が取り払われる共同体が誕生するのです。

張ダビデ牧師は、この点を「福音の革命性」と呼びます。古い枠や罪性を維持したまま、同時に福音の新しさを味わうことは不可能であり、必ず壊してから建て直さねばならないというのです。これがイエスが罪人に示された「赦しの構図」であり、ご自分を低くされた神が私たちに招いておられる「和平への道」です。究極的には、この道こそが信仰者個人と共同体が真の教会となることを完成させていくプロセスであり、聖霊が大きく開いてくださる「神の国」へ導く狭い門なのです。

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“Tear Down the Temple” – Pastor David Jang


1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross

Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.

Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.

Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.

Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.

This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”

At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.

In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.

So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.

As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.

This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”

In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).

Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.

Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”

Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.

Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”

Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.

In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.


Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church

It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.

Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.

However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”

In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).

Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.

Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.

Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.

To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.

Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.

On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”

Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.

Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.

Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.

The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.

In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.

Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.

In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”

Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.

Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.

In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.

Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.

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“Demoler el Templo” – Pastor David Jang


1. El desafío de “destruid este templo” y el espíritu de la cruz

Entre los numerosos ministerios que Jesús mostró durante su vida pública, uno de los más impactantes fue el incidente de la purificación del Templo de Jerusalén. En Juan 2, vemos que Jesús subió a Jerusalén para la Pascua y, al encontrar a los comerciantes dedicados a vender animales para el sacrificio (bueyes, ovejas y palomas) en el patio del templo, los expulsó y volcó sus mesas. Con este acto simbólico, denunció de frente los abusos del poder religioso de la época. Los judíos, para ofrecer sacrificios, necesitaban bueyes, ovejas o palomas, y los cambistas que se encontraban en el patio del templo aprovechaban la ocasión para venderlos a precios exagerados. Peor aún, si alguien traía un animal de fuera, se le declaraba con algún defecto para no permitirle el acceso, con lo que se obligaba a comprar allí mismo. Así, el sistema religioso establecido convertía la casa de Dios en un mercado de dinero y poder, explotando incluso a los más pobres.

Este episodio expone abiertamente los problemas de la familia sacerdotal de entonces, en particular la familia de Anás. Ellos heredaban el cargo de sumo sacerdote de manera sistemática, se aliaban con el Imperio Romano para proteger sus intereses y utilizaban el negocio en el templo para mercadear con la fe de la gente. Con esas ganancias y su control del poder, afianzaban su base religiosa y política. Jesús, al declarar: “No hagáis de la casa de mi Padre una casa de mercado” (Jn 2:16), denunció aquella corrupción. Al presenciarlo, los discípulos recordaron las palabras del Antiguo Testamento: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9), comprendiendo que el Mesías no iba a tolerar el sistema religioso injusto.

El pastor David Jang destaca dos puntos clave en esta escena.
Primero, la purificación del templo por parte de Jesús no se limita a condenar la mera “actividad comercial en el templo”, sino que señala el pecado humano subyacente: la codicia de poder y de dinero que puede contaminar incluso el lugar sagrado de adoración. El Templo de Jerusalén era el centro de la fe judía y se consideraba un lugar inviolable. Sin embargo, en él florecían la corrupción, la mentira y la explotación de la gente con un sistema de sacrificios que nada tenía que ver con la voluntad de Dios. Jesús no podía tolerar que el nombre de su Padre fuera deshonrado de esa manera.

Segundo, Jesús anunció: “Destruid este templo y en tres días lo levantaré” (Jn 2:19), anticipando así su propia muerte en la cruz y su resurrección al tercer día, a fin de edificar un “nuevo templo”. Los judíos no entendieron sus palabras y replicaron: “Este templo fue edificado en cuarenta y seis años, ¿y tú lo vas a levantar en tres días?” (Jn 2:20). Pero Jesús se refería a su propio cuerpo. Ya no se trataría de un edificio visible, sino de Él mismo como centro de la salvación y de la adoración, el fundamento de un “templo espiritual” renovado a través de su cuerpo resucitado.

Este mensaje tan radical —que Jesús se proclamara a sí mismo como el “verdadero templo”— resultaba amenazador para la élite religiosa de la época. Dentro de la sociedad judía, el Templo de Jerusalén era considerado el símbolo máximo de la vida religiosa y de la observancia de la Ley, el mismísimo centro del universo. Por eso, destruir el templo o afirmar tener más autoridad que el templo era visto como una blasfemia extrema. Así, Anás, Caifás y la casta sacerdotal consideraron a Jesús un peligro grave. De hecho, la “acusación de destruir el templo” fue uno de los cargos principales con los que se enjuició y llevó a Jesús a la cruz.

En este punto, el pastor David Jang insiste en que todos nosotros albergamos un “templo” interior que debemos “destruir”. Cada ser humano posee una tendencia egocéntrica; construimos nuestro propio “templo” que nos negamos a derribar, donde buscamos defender nuestros intereses, deseos, terquedades y apariencias. Sin embargo, el evangelio de Jesucristo, y en especial la cruz, nos confronta con la orden: “Demuele ese templo falso que hay dentro de ti”. Cuando no se derriba la naturaleza egocéntrica, aquello que llamamos nuestra esfera inviolable, surge la raíz del pecado, fuente de conflictos y divisiones.

Juan 18 muestra cómo esa tensión entre Jesús y las autoridades religiosas culmina en su arresto y comparecencia ante Anás. “El sumo sacerdote interrogó a Jesús acerca de sus discípulos y de su enseñanza” (Jn 18:19), evidenciando la intención de condenar tanto su doctrina como a sus seguidores. Anás quiso interrogar a Jesús primero porque éste era quien proclamó la destrucción del templo (equivalente a declararse Él mismo como el verdadero templo) y quien representaba la mayor amenaza a su sistema de privilegios.

Este juicio clandestino y nocturno impulsado por la élite sacerdotal, que terminó entregando a Jesús a la crucifixión, revela cómo el poder corrompido y la religión pervertida rechazan la Verdad. En el trasfondo, estaba el afán de preservar el “templo visible” y todos los intereses seculares asociados a él. Repetidamente vemos en los evangelios que el choque entre Jesús y las autoridades religiosas se debe al enfrentamiento entre el mensaje de Jesús y la avaricia de los líderes religiosos.

Tal como señala el pastor David Jang, este mismo problema puede repetirse hoy en la iglesia, o en la fe de cada creyente de forma individual. Cuando la iglesia pierde su vocación espiritual y se ve dominada por ambiciones mundanas o por el poder, no difiere mucho de aquellos que convirtieron el Templo de Jerusalén en un lugar de comercio. Asimismo, aun cuando alguien asista a la iglesia, puede seguir ofreciendo resistencia en su interior al evangelio, intentando proteger su propio “templo”. Pero las palabras de Jesús, “Destruid este templo”, deben resonar con fuerza en todo creyente, porque sólo al demoler todo egoísmo de nuestro interior puede erigirse el “templo de la resurrección”.

Aquí se hace evidente el espíritu de la cruz. Jesús dijo: “Por eso me ama el Padre, porque yo pongo mi vida para volverla a tomar” (Jn 10:17), y mostró con hechos que derribando su propio cuerpo y resucitando al tercer día, cumple su promesa de erigir algo nuevo. No se trató de simple palabrería; fue confirmado en el camino real de la cruz. El núcleo de la fe cristiana es la muerte y resurrección de Cristo, íntimamente conectada con esta “destrucción y reconstrucción del templo”. Por lo tanto, debemos recordar que la frase “Destruid este templo” no alude a una destrucción violenta o negativa, sino que expresa la clave del evangelio: “la muerte de lo viejo y el nacimiento de lo nuevo”.

El suceso de la mujer sorprendida en adulterio, relatado en Juan 8, también muestra la colisión entre la Ley y el Evangelio, así como otra situación donde Jesús es amenazado por el poder religioso. Según la Ley de Moisés, la mujer debía ser apedreada, pero Jesús terminó perdonándola y declaró: “El que de vosotros esté sin pecado sea el primero en arrojar la piedra” (Jn 8:7). Así proclamó la gracia y el perdón de Dios, superiores a la letra de la Ley. A ojos del sistema religioso establecido, esto podía interpretarse como un acto “destructivo” contra la Ley. Cuando Jesús fue arrestado, y más tarde Esteban, ambos fueron acusados de predicar la destrucción del Templo y la modificación de la Ley de Moisés (Hch 6:13-14).

En definitiva, el mensaje de “Destruid este templo” no es el llamado a aferrarse a ritos externos o a sistemas anclados en la Ley, sino a avanzar hacia una comunión directa con Dios, el “verdadero Templo” que es Cristo. En el centro de esta comunión se encuentra la abnegación, la entrega y el perdón infinito hacia los pecadores. El pastor David Jang lo describe como “derribar nuestro egoísta ‘templo interior’ y erigir en su lugar el espíritu de la cruz del Señor, para que así comience la auténtica iglesia y la obra del Espíritu Santo”. Esta es la esencia del ministerio de Jesús según los evangelios, en particular el de Juan: la senda hacia la reconciliación y la salvación.

Volviendo a Juan 2, Jesús ya prefiguraba su resurrección al decir: “En tres días lo levantaré”. Los discípulos comprendieron el sentido de estas palabras solo después de la resurrección (Jn 2:22). Sin la muerte en la cruz, no habría resurrección; sin la demolición de lo viejo, lo nuevo no puede surgir. Este principio evangélico se condensa en el anuncio de la destrucción del templo. Aun hoy, la iglesia y los creyentes escuchamos este llamado: desprendernos de aquello que consideramos “el centro de nuestro universo”.

El pastor David Jang recalca que la fe cristiana no consiste en quedarse en una zona de confort, sino que siempre nos desafía, sacude y hace que luchemos contra nuestra “falsa religiosidad”. “Destruid este templo” no es un simple dogma, sino una invitación a renunciar a las murallas de la obstinación, las miradas condenatorias o la codicia por la propia gloria. Si no respondemos a esta invitación, corremos el riesgo de comportarnos como los líderes religiosos de la época de Jesús, acomodados en la impureza y rechazando el verdadero evangelio. Pero si nos rendimos y nos negamos a nosotros mismos, experimentaremos la gloria de la cruz y de la resurrección. Esto enseña reiteradamente el pastor David Jang.

Si analizamos minuciosamente el suceso de la cruz, donde el conflicto con las autoridades religiosas alcanzó el clímax, vemos que la llegada de Jesús supuso un acto revolucionario contra el legalismo obsoleto y las estructuras corruptas. La frase “Destruid este templo” es el eje central de esa revolución, el espíritu del sacrificio en la cruz. Según el pastor David Jang, el creyente madura genuinamente solo cuando experimenta este proceso de “destrucción y reconstrucción”. La observancia literal de la Ley o la adhesión a rituales e instituciones eclesiásticas son insuficientes; solamente a través de la demolición total del antiguo yo y la unión con Cristo puede formarse el verdadero “templo espiritual”.

Además, sin el espíritu de la cruz, la iglesia puede derivar en lo mismo que los sacerdotes del Antiguo Testamento: un simple intermediario de poder y dinero. Así como el templo de Jerusalén necesitó purificación, la iglesia actual también requiere “purificación” constante. Por eso, hemos de recordar y meditar estas palabras de Jesús: “Destruid este templo”. Cerrarnos a demoler aquello que debe derribarse no es una postura acorde con el evangelio. Más bien, la iglesia y los creyentes deben, en su confesión de fe, examinarse a sí mismos y desechar sin vacilar los elementos corrompidos o desvirtuados. Solo entonces emerge la “presencia real del Espíritu Santo” y el rostro del “templo como cuerpo de Cristo” se hace visible.

En conclusión, el pastor David Jang ve en las palabras “Destruid este templo” la senda de la muerte del yo y la vida de Cristo, el punto de partida hacia la “libertad del evangelio” que trasciende el viejo marco legalista. Quien acoge este mensaje se vacía y sirve espontáneamente a su prójimo y a la iglesia. Donde se vive en serio el espíritu de la cruz no hay lugar para barreras, disputas ni discriminaciones. Ese camino santo es la vía de la “destrucción y reconstrucción del templo” que Jesús inauguró, el camino de la cruz que todos estamos llamados a recorrer.


Subtema 2: El camino de la paz, la era del Espíritu y la esencia de la verdadera iglesia

La declaración “Destruid este templo” no se limitó a anunciar la destrucción física del antiguo sistema del judaísmo, sino que también marcó el inicio de una “nueva era” a nivel espiritual, lo cual se ve reflejado en el desarrollo del libro de los Hechos. Después de la muerte y resurrección de Jesús, los discípulos experimentaron en Pentecostés cuán expansivo y universal es el evangelio. En Hechos 2, cuando el Espíritu Santo descendió sobre los 120 discípulos reunidos, todos comenzaron a alabar a Dios y a hablar en diferentes lenguas. Este acontecimiento milagroso mostró que, a diferencia de la antigua creencia de que solo una casta o líderes podían experimentar la presencia de Dios, ahora cualquiera podía recibir el Espíritu Santo.

El pastor David Jang ve en esta obra del Espíritu la confirmación del “propósito” de Jesús al derribar el templo. En el pasado, el Templo de Jerusalén era el eje insustituible de la vida religiosa, pero ahora el mismo Jesús resucitado se convierte en el foco de la salvación y la adoración. Por medio de Él recibimos al Espíritu Santo, y ese Espíritu es el “nuevo lugar de culto” en la era venidera. Además, los apóstoles proclaman: “Vosotros sois el templo” (1 Co 3:16; 6:19, etc.), enseñando que el Espíritu de Dios habita en la comunidad de creyentes y que cada cristiano es “templo vivo”, formando un solo “cuerpo”.

Pero para que se levantara este “nuevo templo”, era inevitable que el “templo antiguo” fuera derribado. El velo del templo rasgado de arriba abajo en el momento de la crucifixión (Mt 27:51) anuncia de forma simbólica que el templo del Antiguo Testamento ya no es el único medio para acceder a Dios. Ahora cualquiera puede acercarse confiadamente a Él a través de Cristo, sin verse obligado por un sumo sacerdote o ceremonias específicas. Se trata de un cambio trascendental en la historia de la salvación, que a la vez supuso un golpe mortal para la estructura de poder de entonces. Por eso, la frase “Destruid este templo” no tiene que ver con demoler un edificio o con un llamamiento extremista, sino con el advenimiento de la “era del Espíritu”, una transición radical anunciada de antemano por Jesús.

En Efesios 2, el apóstol Pablo describe la obra de Cristo como la eliminación de la “enemistad”, “el muro intermedio de separación” (Ef 2:14), para unir en sí mismo a judíos y gentiles. En el Templo de Jerusalén, los gentiles solo podían entrar en un atrio específico y se les prohibía ir más allá bajo pena de muerte. Sin embargo, ahora, en Cristo, esa barrera discriminatoria ha sido derribada y todos se convierten en una nueva humanidad (Ef 2:15), una familia de Dios (Ef 2:19).

El pastor David Jang aplica la enseñanza de Efesios 2 a la comunidad de la iglesia, afirmando que “en la verdadera iglesia no puede haber discriminación”. No se trata solo de una declaración de igualdad formal, sino de demostrar con la vida que, por la cruz y la resurrección, “mi viejo yo ha muerto y he nacido de nuevo en Jesús”. Si en la iglesia persisten discriminación o muros, significa que aún persiste un “templo antiguo” que no ha sido derribado. La frase “Destruid este templo” invita a cada individuo y a la comunidad a descubrir los límites de exclusión, el odio, los privilegios injustos que puedan existir dentro de sí y, ante la cruz, arrepentirse y demolerlos.

Efectivamente, el evangelio de Jesús acogió a publicanos, prostitutas, gentiles, mujeres y marginados, y mostró cómo el Reino de los Cielos los elevaba (Mc 2:15-17, etc.). Para un judío empapado de legalismo, esto resultaba revolucionario. Los vendedores de bueyes, ovejas y palomas que traficaban en el templo explotaban incluso a los pobres con la excusa de “proveer para la Pascua”, mientras que Jesús cenaba con publicanos y pecadores. Continuando este espíritu de Jesús, la iglesia debía transformarse en un “templo abierto” que invitara a toda persona a la comunión de la adoración.

No obstante, a lo largo de la historia, la iglesia a veces se ha desviado de ese ideal, aliándose con poderes terrenales y alejándose del espíritu de la iglesia primitiva. Durante la Reforma protestante, Lutero, Zwinglio y Calvino clamaron: “Derribemos el templo corrompido y restauremos la pureza del evangelio”, en sintonía con las palabras de Jesús: “Destruid este templo”. El pastor David Jang también recuerda que, si la iglesia actual se ve en crisis, debemos retomar estas palabras y examinarnos, buscando la guía del Espíritu para no temer un cambio radical.

De manera especial, para cumplir su misión de “paz y reconciliación” en el mundo, la iglesia primero ha de manifestar la unidad en su interior y jamás olvidar que es la comunidad comprada por la sangre de Cristo. Jesús llamó a su cuerpo “templo” y dijo que sería derribado y levantado al tercer día, aludiendo a su muerte y resurrección. Esa obra redentora dio lugar a un fenómeno fundamental: “todos pueden presentarse ante Dios en igualdad” gracias a la venida del Espíritu en Pentecostés. Es decir, hombres y mujeres, jóvenes y ancianos, judíos y gentiles, todos comparten el mismo privilegio (Hch 2:17-18). Es la inauguración de la era del Espíritu, sin distinciones ni barreras.

Si la iglesia no se aferra al espíritu de esta “destrucción y reconstrucción”, corremos el riesgo de seguir los pasos de Anás y Caifás. El pastor David Jang advierte: “Si la iglesia no pone el evangelio de la cruz por encima de todo y se enreda en disputas por el poder eclesiástico o por cuestiones financieras, está atrapada en un templo falso”. Bajo esas condiciones, el Espíritu Santo no obra y la iglesia no es más que un motivo de escándalo ante el mundo. Por lo tanto, las palabras “Destruid este templo” no van dirigidas solo al judaísmo de hace dos milenios, sino que también son una orden urgente para enfrentar toda injusticia, soberbia y división en la actualidad.

Por otra parte, el pastor David Jang aplica el mismo razonamiento a la vida interior de cada creyente. “Destruid este templo” no se limita a la reforma eclesiástica colectiva, sino que implica un acto de introspección en cada uno de nosotros. En el libro de Job, se señala que quien se halla ante Dios “se aborrece a sí mismo en polvo y ceniza” (Job 42:6). Esto significa admitir plenamente el propio pecado y la propia limitación delante de Él. Sin embargo, casi todos tendemos a resguardarnos en nuestro “templo personal” para sentir seguridad. El pastor David Jang enseña que derribar ese templo es un proceso ineludible para lograr “el genuino arrepentimiento y la morada del Espíritu Santo”, relacionándolo con la vida de la cruz, es decir, la negación de uno mismo y el sacrificio voluntario.

La confesión de Pablo: “Con Cristo estoy juntamente crucificado” (Gá 2:20) puede entenderse como “destruir el templo” en términos muy radicales. Pablo era fariseo y cumplía la Ley meticulosamente (Flp 3:4-6). Pero, tras encontrarse con Jesús en el camino a Damasco, consideró todo aquello “basura” y decidió morir con Jesús y vivir como una “nueva criatura” (Flp 3:7-8). Esta es la aplicación práctica del evangelio de “destrucción y reconstrucción del templo” que anunció Jesús, y la esencia de la fe en la resurrección. Así, la iglesia auténtica imita la actitud de Pablo, abandonando todo orgullo o sustento del pasado para quedar en manos del Señor, y resurgir sólo con su vida.

Vivimos en un mundo lleno de divisiones, violencia y exclusión, aunque también se multiplican los esfuerzos por “convivir en armonía”. Pero la respuesta que ofrece el evangelio es clara: “amad incluso a los enemigos, lavaos los pies unos a otros, y si es preciso, cede lo tuyo para salvar al otro”. Es el mandamiento radical del amor y la entrega, cuyo fundamento es el espíritu de la cruz, que implica “demoler voluntariamente el propio templo”. El pastor David Jang subraya la singularidad de la fe cristiana en este aspecto. Si bien existen ideologías y filosofías que promueven visiones altruistas, ninguna se asemeja a la “audacia” del evangelio, donde Dios mismo se hace hombre y muere para abrirnos nueva vida. Ese evento es tan revolucionario que quien lo cree no puede dejar de cambiar su forma de vivir.

Lo mismo ocurre con la adoración. Si el culto no encarna la idea de “destruir el templo”, se convierte en una ceremonia meramente formal o ritual. La verdadera adoración implica rendirnos ante el Señor, servirnos mutuamente e incluir incluso a los considerados pecadores. Es ahí cuando el Espíritu Santo actúa en la comunidad y los fieles experimentan la realidad de “¿No sabéis que vuestro cuerpo es templo del Espíritu Santo?” (1 Co 6:19). El pastor David Jang insta a la iglesia coreana y mundial a redescubrir y retener este principio espiritual. Aunque el mundo cambie velozmente, “la fuerza del abajamiento y la demolición” que el evangelio propone sigue siendo la misma y cada vez más necesaria.

En el proceso de evangelización intercultural ocurre algo similar. Derribar el propio “templo”, es decir, renunciar a lo que uno creía su máxima autoridad o tradición, no es tarea sencilla. No obstante, tras Pentecostés, el evangelio atravesó muros lingüísticos, culturales, étnicos y sociales. Las personas que en diferentes partes del mundo han abrazado la fe vivieron su propia experiencia de “derribar el templo personal” para convertirse en un solo cuerpo en Cristo. En la actualidad, ser cristiano significa que “ya no importa quién es judío o extranjero”, pues todos comparten la señal de la unidad en el Espíritu. Este es el motivo por el que “Destruid este templo”, anunciado en el Evangelio de Juan, conduce a la salvación universal.

En su ministerio pastoral y en diversas iniciativas misioneras, el pastor David Jang insiste en que “la iglesia es el templo de Jesús” y advierte que, si ésta cae en la tentación del poder mundano o las riquezas, puede repetir los pecados del antiguo Templo de Jerusalén. Así como en tiempos de Jesús se abusaba del impuesto del templo y de la compraventa de sacrificios para oprimir al pueblo, también en la actualidad podría malversarse el dinero de la iglesia o imponerse la autoridad clerical sobre los fieles. Frente a este riesgo, “Destruid este templo” debe resonar con más fuerza. Cuando la iglesia obedece esa voz y practica el arrepentimiento y la autorreforma, el mundo recupera la confianza en la iglesia y la luz del evangelio vuelve a brillar.

Por eso, no debemos considerar la frase “Destruid este templo” como algo del pasado. A lo largo de dos milenios de historia eclesiástica, este mensaje ha sido el motor de la reforma y el avivamiento. Además, a título personal, cuanto más avanza nuestra vida de fe, más hemos de despojarnos de nosotros mismos y entregar a Dios el “templo del deseo” que edificamos, permitiendo que Él lo derrumbe. Sólo así brotan la libertad verdadera, el gozo y la comunión eclesial.

En Juan 18, se ve cómo las autoridades religiosas, en un juicio manipulado, interrogan a Jesús, presionándolo: “¿De qué crímenes te acusamos?”. Esto muestra lo amenazante que resultaba su enseñanza para quienes detentaban el poder. El núcleo del conflicto no era un debate teológico secundario, sino la declaración “Destruid este templo”, que ponía en jaque la base misma del poder de los sumos sacerdotes. Sin embargo, Jesús no se retractó, y en la cruz entregó su cuerpo, cumpliendo sus palabras. Al resucitar al tercer día, inauguró la “era del nuevo templo” que nadie había imaginado.

Para el pastor David Jang, el desenlace del evangelio nos enseña que “solo si derribamos nuestro propio templo podemos disfrutar de la vida resucitada de Cristo”. Si uno no se niega a sí mismo y no clava su viejo yo en la cruz, no puede experimentar la alegría de la resurrección. Muchos conflictos, incluso en la iglesia o la familia, surgen de la negativa a renunciar a “nuestro templo”. Pero Jesús nos invita a un “camino de paz” (Ef 2:14), destruyendo con su cuerpo todo muro. Tras el desafío “Destruid este templo” viene la promesa “Lo levantaré de nuevo en tres días”. Esta promesa no conduce a la ruina, sino que nos introduce al plan salvador de Dios, donde hallamos una vida más abundante.

Quienes tomaron piedras contra Jesús y los que defendían el Templo de Jerusalén como algo absoluto no pudieron comprender inicialmente el esplendor de la resurrección. Pero después de Pentecostés, los discípulos proclamaron valientemente esta verdad, y aunque Esteban también murió apedreado con la misma acusación, su sangre se convirtió en semilla para la expansión del evangelio. El desafío evangélico “Destruid este templo” puede generar persecución y oposición por parte de los poderes de este mundo o de la propia religión institucionalizada; sin embargo, el final del camino es la victoria de la resurrección. Mientras la iglesia no olvide esto, podrá permanecer fiel a su esencia, pese a todo ataque o crítica.

En síntesis, las palabras de Jesús: “Destruid este templo” encierran la sustancia de la fe en la cruz: amor, paz, salvación y sacrificio convergen aquí. Jesús anunció: “Si renuncio a mí mismo y soy derribado, surgirá algo nuevo”, y lo cumplió en su propia carne. Quienes seguimos ese camino, la iglesia y los creyentes, asumimos el mismo testimonio: “El celo por tu casa me consumirá” (Sal 69:9). Y la “casa del Señor” no se limita a un edificio o un sistema, sino que significa “vosotros sois el templo de Dios”. Este templo interior se edifica solo con el poder de la cruz, la resurrección y la presencia del Espíritu Santo, y allí no pueden persistir la discriminación ni las barreras.

El pastor David Jang denomina a esto “la fuerza revolucionaria del evangelio”. No se puede mantener el pecado y lo viejo junto con la novedad evangélica; se impone la demolición y la reconstrucción. Este es, a la vez, el “modelo de perdón” que Jesús mostró a los pecadores, el descenso al abajamiento de Dios para invitarnos al “camino de la paz”. Al final, es la trayectoria de perfeccionamiento de la iglesia y de cada creyente, el “camino angosto” hacia el Reino de Dios abierto por el Espíritu.

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성전을 헐라 – 장재형목사

1. ‘성전을 헐라’라는 도전과 십자가의 정신

예수께서 공생애 동안 보여 주신 많은 사역 중 하나는 예루살렘 성전 정화 사건입니다. 요한복음 2장에서 예수님께서는 유월절을 맞아 예루살렘에 올라가셨고, 성전 뜰 안에서 제물(소, 양, 비둘기)과 관련된 장사를 하는 이들을 쫓아내고 상을 뒤엎으셨습니다. 이것은 당시 종교 권력자들이 지닌 악습을 정면으로 비판하는 상징적 행동이었습니다. 특히 유대인들은 제사를 드리기 위해 소나 양, 혹은 비둘기를 준비해야 했고, 이를 위한 돈 바꾸는 장사치들도 성전 뜰에서 영업을 하고 있었습니다. 가난한 자들에게조차 엄청난 고가에 제물을 팔고, 성전 밖에서 구해 온 제물은 흠을 찾아 들어오지 못하게 만들던 방식은 종교 기득권이 하나님의 성전을 돈과 권력으로 오염시키고 있음을 극명하게 드러냈습니다.

이 사건을 통해 당시 대제사장 가문, 특히 안나스 가문의 문제점이 노골적으로 폭로됩니다. 대제사장직을 세습하고, 로마 제국과 결탁하며 스스로 이익을 챙기던 안나스 가문은 ‘성전 장사’를 이용해 백성의 신앙심을 거래 대상으로 삼았고, 그 수익과 권력을 이용해 종교적·정치적 기반을 더욱 공고히 했습니다. 예수님께서는 “내 아버지의 집을 장사하는 집으로 만들지 말라”(요2:16)고 선언하셨고, 이때 제자들은 “주의 전을 사모하는 열심이 나를 삼키리라”(시 69:9)라는 구약의 예언을 떠올리며, 메시아가 불의한 종교 시스템을 그대로 두지 않으리라는 사실을 체험했습니다.

장재형(장다윗) 목사는 이 장면에서 두 가지 핵심을 강조합니다. 첫째, 예수님의 성전 정화는 단순히 ‘성전 안에서의 장사 행위’만 문제 삼는 것이 아니라, 그 배후에 있는 인간의 죄성, 즉 기득권과 돈과 권력에 대한 탐욕이 어떻게 하나님을 예배하는 공간을 더럽힐 수 있는지를 보여 주는 사건이라는 점입니다. 예루살렘 성전은 당시 유대인 신앙 체계의 중심이었고, 그 자체가 신성 불가침의 영역처럼 여겨졌습니다. 하지만 그 안에서 이뤄지던 부정과 거짓, 사람을 수탈하는 제사 시스템은 결코 하나님의 뜻과 어울릴 수 없었고, 예수님은 아버지의 이름이 욕되게 되는 현장을 결코 방치하지 않으셨습니다.

둘째, 예수님께서는 “너희가 이 성전을 헐라 내가 사흘 동안에 일으키리라”(요 2:19)라고 하심으로써, 곧 자신이 십자가에 못 박혀 죽고 사흘 만에 부활하심으로 ‘새로운 성전’이 세워질 것을 예고하셨습니다. 유대인들은 이 말씀을 곧바로 이해하지 못했고, “이 성전은 46년 동안에 지었거늘 네가 삼일 동안에 일으키겠느냐?”(요 2:20)라며 비난했습니다. 그러나 주님이 말씀하신 ‘성전’은 ‘자신의 몸’을 가리킨 것이었습니다. 즉, 더 이상 눈에 보이는 건물로서의 성전이 아니라, 예수 그리스도 자신이 구원과 예배의 중심이자, 부활의 몸을 통해 새로워진 ‘영적 성전’의 기초가 되신다는 의미입니다.

그런데 이러한 파격적인 메시지, 즉 예수 그리스도가 스스로를 ‘진정한 성전’으로 선포하셨다는 말은 당시 종교 권력층에게 큰 위협이 되었습니다. 유대 사회에서 예루살렘 성전은 모든 신앙생활과 율법 준수의 상징이었고, 우주의 중심이라 여겨졌습니다. 누가 그 성전을 헐어버린다 하거나, 성전보다 더 큰 권위를 가진 존재가 있다는 식으로 말하는 것은 극단적인 신성 모독으로 간주될 수 있었던 것입니다. 따라서 안나스, 가야바를 비롯한 대제사장 집단은 이 예수의 선언과 행보를 매우 위험하게 느꼈고, 실제로 예수님이 체포되며 십자가의 길을 걷게 된 데에는 이러한 성전 파괴 선언이 주요한 ‘죄목’으로 작용했습니다.

장재형 (장다윗)목사는 이 지점에서, 우리 내면에도 ‘헐어버려야 할 성전’이 있음을 통찰해야 한다고 역설합니다. 인간은 누구나 자기중심성을 가지고 있고, 그 자기중심성을 자신만의 ‘성전’처럼 여겨 무너지지 않으려 하며, 그 성전 안에서 자신의 이익과 욕심, 고집, 체면을 지키려 합니다. 그러나 예수 그리스도의 복음, 특별히 십자가 사건이 우리에게 주는 도전은 “네 안에 있는 그 거짓된 성전을 헐라”는 말씀일 수밖에 없습니다. 헐어지지 않는 자기중심성, 자신만의 절대 영역이라 우기는 것들, 이것이 곧 죄의 뿌리이며 모든 분쟁과 불화의 시작점이 되기 때문입니다.

요한복음 18장을 보면, 예수님이 실제로 체포되시고, 대제사장 안나스에게로 끌려가심으로써, 성전 정화 사건 때부터 시작된 종교 권력층과의 충돌이 극단으로 치닫는 모습을 볼 수 있습니다. “대제사장이 예수에게 그의 제자들과 그의 교훈에 대하여 물으니”(요 18:19)라는 구절은, 그들이 예수님의 ‘가르침’과 ‘추종자들’을 어떻게든 죄로 몰아넣으려는 저의를 엿보게 합니다. 안나스가 먼저 예수님을 신문한 이유는, 예수님이야말로 성전을 헐라 하고(자신을 진정한 성전이라고 선언한 것과 동등하게 여겨진 말), 자신들의 기득권 체계를 위협하는 가장 큰 존재였기 때문입니다.

이렇게 예수님께서 대제사장 집단에 의해 ‘공개 재판’이 아닌 밤중의 음모적인 절차를 거쳐 고발당하고 결국 십자가에 내어주신 사건은, 거짓 권력과 타락한 종교가 어떻게 참 진리를 배척하는지 여실히 드러냅니다. 그리고 그 저변에는 자신들의 권력 기반인 ‘눈에 보이는 성전’과 그를 둘러싼 모든 세속적 이권을 포기하지 않으려는 태도가 있었습니다. 복음서 곳곳에서 예수님이 기존 종교 체제와 맞부딪히는 장면을 보면, 모든 갈등의 핵심은 예수님의 메시지와 기득권 종교 지도자들의 탐욕이 충돌한다는 점입니다.

장재형 목사가 강조하듯, 교회라는 이름, 혹은 어느 개인의 신앙의 울타리 안에서도 동일한 문제가 일어날 수 있습니다. 곧 교회가 본연의 영적 역할을 상실하고 세속적 욕망이나 권력을 지향한다면, 예루살렘 성전을 장사하는 집으로 만든 자들과 다를 바 없게 됩니다. 또, 개개인도 교회를 다니면서 마음 깊숙이 여전히 자신의 작은 성전을 지키기 위해 복음에 저항할 수 있습니다. 그러나 “성전을 헐라”는 예수님의 말씀은 신앙인이라면 누구에게나 강력하게 들려야 하며, 내 안에 세워진 모든 이기적 성전을 해체함으로써 비로소 ‘부활의 성전’이 일어설 수 있음을 깨달아야 합니다.

바로 이 점에서 십자가의 정신이 두드러집니다. 예수님은 스스로 “내가 생명을 버리는 것은 다시 그것을 얻기 위함”이라고 하셨고(요 10:17), 자기 몸을 헐어, 사흘 만에 새로운 삶을 일으키겠다는 약속을 실천해 보이셨습니다. 이는 말뿐이 아니라 실제 십자가의 길을 통해 확증되었습니다. 기독교의 핵심 교리는 그리스도의 죽음과 부활인데, 이것이 곧 예수님의 ‘성전 파괴와 재건’이라는 상징적 행동과 깊이 연결된다는 점이 중요합니다. “성전을 헐라”는 말씀이 결코 폭력적 파괴나 부정적인 의미가 아니라, ‘오래된 것의 죽음과 새로운 것의 탄생’을 가리키는 복음의 핵심임을 기억해야 합니다.

요한복음 8장에 등장하는 ‘간음하다 현장에서 잡힌 여인’ 사건도, 율법과 복음이 충돌하고, 또다시 예수님이 거짓 종교 권력 앞에서 위협받는 장면이라 할 수 있습니다. 모세의 율법대로라면 돌로 쳐 죽여야 할 이 여인을 예수님은 결국 용서하시고, “너희 중 죄 없는 자가 먼저 돌로 치라”(요 8:7)고 선언하심으로써, 율법보다 크신 하나님의 자비와 용서의 법을 선포하셨습니다. 이 역시 기존 종교 체계 입장에서는 파격적인 ‘율법 파괴’처럼 비쳤을 것입니다. 그래서 예수님이 체포되신 후, 스데반도 같은 맥락에서 잡혀 돌에 맞아 죽었는데, 스데반에게 씌워진 죄목 중 하나가 곧 “이 사람이 성전을 헐겠다고 했고, 또 모세의 율법을 고치려 한다”고 한 것입니다(행 6:13-14).

결국 ‘성전을 헐라’는 예수님의 메시지는 외형적 제도나 율법에 매어 있는 신앙이 아닌, 영적 실체이신 하나님과의 직접적인 사귐으로 나아가라는 선언이며, 그 중심에는 자기 부정과 헌신, 그리고 죄인을 향한 무한한 용서가 놓여 있습니다. 장재형목사는 이를 가리켜, “내 안의 이기적 성전을 무너뜨리고, 그 자리에 주님의 십자가 정신을 세움으로써 진정한 교회와 성령의 역사가 시작된다”고 설명합니다. 그리고 이것이 바로 복음서 전체, 특히 요한복음이 말하는 예수 그리스도의 핵심 사역, 즉‘화목과 구원’을 향한 길이라고 역설합니다.

다시 요한복음 2장으로 돌아가 보면, 예수님은 이미 부활 이후를 예견하시며 “사흘 만에 이 성전을 세우리라”고 말씀하셨습니다. 제자들도 실제 부활 사건을 체험하고 나서야 이 말씀이 무엇을 뜻하는지 깨달았습니다(요 2:22). 예수님의 십자가 죽음이 없이는 부활도 없고, 옛 것을 철저히 헐지 않으면 새 것이 일어날 수 없다는 복음적 진리가, 바로 성전 파괴 선언 속에 압축적으로 담긴 셈입니다. 이는 오늘날 교회와 신자들에게도 여전히 유효하며, 자신만의 ‘우주의 중심’처럼 여기던 것을 과감히 내려놓으라는 부름이기도 합니다.

장재형 목사가 목회 활동에서 강조하는 바는, 기독교 신앙이 결코 안전지대 안에 머무는 것이 아니라, 늘 우리를 도전하고 뒤흔들며 ‘거짓된 종교심’과 싸우도록 이끈다는 것입니다. “성전을 헐라”는 메시지는 그저 교리적 문구가 아니라, 각자가 지닌 고집스런 성벽, 정죄적 시선, 자기영광을 구하는 탐욕 등 모든 것을 내려놓으라는 초청입니다. 이 초청을 받아들이지 않는다면, 예수님 시대의 종교 권력자들과 같이 불순한 것에 안주한 채 참된 복음을 배척할 수도 있다는 경고가 담겨 있습니다. 그러나 이 부르심에 순복하여 자신을 낮추고 자기를 부정할 때, 비로소 십자가의 영광과 부활의 영광을 함께 체험할 수 있다고 장재형목사는 거듭 가르칩니다.

종교 권력과의 충돌이 극에 달했던 십자가 사건을 면밀히 살펴보면, 예수님의 오심은 낡은 율법주의와 타락한 구조를 깨뜨리는 혁명적 행위였음을 알게 됩니다. 그리고 “성전을 헐라”는 구절은 그 혁명의 중심 사상, 곧 십자가의 희생정신을 통찰하게 하는 열쇠로 작용합니다. 장재형 목사는 이 대목에서, 신앙인이 진정 성숙해지려면 바로 이 ‘성전 파괴와 재건’을 통해서만 가능하다고 말합니다. 율법의 문자적 준수나 교회 안에서의 의식, 제도적 틀을 지키는 것으로는 한계가 있으며, 결국 자신의 옛 자아를 완전히 깨뜨리고 그리스도와 연합하는 과정을 통해서만 참된 ‘영적 성전’이 형성된다는 것입니다.

나아가, 이러한 십자가의 정신이 없다면 교회는 결국 구약 시대 제사장들과 동일하게 권력과 돈의 매개체로 전락하기 쉽습니다. 성전 정화가 필요했던 예루살렘처럼, 현대 교회도 안팎으로 ‘정화’가 끊임없이 요구됩니다. 이것이 “성전을 헐라”는 예수님의 말씀을 우리가 지금도 되새겨야 하는 이유입니다. 무너뜨릴 것들을 향해 눈을 감고 덮어두는 것은 결코 복음이 요청하는 태도가 아닙니다. 오히려 교회와 개인이 신앙고백 속에서 스스로를 성찰하고, 타락하거나 변질된 요소들을 발견하면 아낌없이 내던지는 결단이 있어야 합니다. 그래야만 성령이 임재하시는 새로운 교회의 모습, 곧 ‘주님의 몸된 성전’이 가시적으로 드러나기 시작합니다.

결론적으로, 장재형 목사는 “성전을 헐라”라는 본문을 해설하며, 이것이 곧 ‘내가 죽고 주님이 사는 길’이자 ‘오래된 율법적 틀을 넘어서는 복음적 자유’로 가는 시작점임을 강조합니다. 그리고 이 메시지를 온전히 받아들인 사람은 자발적으로 자신을 비우고, 이웃과 교회를 섬기게 됩니다. 십자가 정신이 구체적으로 실천되는 곳에는 어떤 담도, 분쟁도, 차별도 설 자리가 없습니다. 그 거룩한 길이 바로 예수님이 여신 ‘성전 파괴와 재건’의 길이요, 우리 모두가 거쳐야 할 십자가의 길이라는 가르침입니다.


소주제 2: 화평의 길과 성령의 시대, 그리고 참된 교회의 본질

‘성전을 헐라’는 선언이 단순히 과거 유대교 체제에 대한 물리적 파괴가 아니라, ‘새로운 시대’의 개막을 알리는 영적 선포였다는 점은 사도행전의 전개와도 맞물려 있습니다. 예수님의 죽음과 부활 이후, 제자들은 오순절 성령 강림을 통해 복음이 얼마나 확장성과 보편성을 가지는지 체험하게 됩니다. 특히 사도행전 2장을 보면, 120명의 제자가 모인 곳에 성령이 임함으로써 모두가 하나님을 찬양하며 각 나라 말로 말하기 시작했습니다. 이 은혜로운 사건을 통해 과거처럼 특정 계층이나 제도권 지도자들만이 하나님의 임재를 맛보는 것이 아니라, 누구나 성령을 받는 시대가 열렸습니다.

장재형 목사는 이 같은 성령의 역사에서 ‘성전을 허무신 예수님의 의도’를 더 구체적으로 확인할 수 있다고 봅니다. 과거에는 예루살렘 성전이 신앙생활의 절대적 중심이었으나, 이제 부활하신 예수 그리스도가 직접 우리의 ‘거룩한 예배의 대상’이 되시고, 그를 통해 임하는 성령이 새 시대의 예배 처소가 된 것입니다. 더 나아가, 사도들은 “너희가 성전인 것”이라고 선언함으로써(고전 3:16, 6:19 등), 이제 공동체 안에 하나님의 영이 거하시며, 그리스도인 개개인이 ‘살아 있는 성전’이자 동시에 ‘연합된 몸’임을 가르쳤습니다.

그러나 이러한 ‘새로운 성전’이 세워지기 위해서는 필연적으로 ‘옛 성전’이 허물어져야 했습니다. 예수님이 십자가에 달리실 당시, 성전 휘장이 위로부터 아래까지 찢어졌다는 보도(마 27:51)는 상징적으로, 더 이상 구약의 제도적 성전이 하나님과 인간 사이의 유일한 매개가 아님을 보여줍니다. 이제 누구나 그리스도를 통해 담대히 하나님께 나아갈 수 있고, 더 이상 대제사장이나 특정 의식에 구속되지 않는 자유가 선포되었습니다. 이것은 구원 역사의 획기적인 변화였고, 동시에 옛 종교 권력 체제에겐 치명적인 타격이었습니다. 그러므로 “성전을 헐라”는 예수님의 발언이 단지 건물을 없애자거나, 과격한 반체제 운동을 일으키자는 의미가 아니라, ‘성령의 시대’가 도래하는 전환점을 미리 알리는 선언이었다고 해석할 수 있습니다.

에베소서 2장에서 사도 바울은 예수 그리스도의 사역을 “원수 된 것, 곧 중간에 막힌 담을 자기 육체로 허셨다”(엡 2:14)라고 요약합니다. 이는 유대인과 이방인의 구분이 사라지고, 모두가 그리스도 안에서 새로운 하나가 된다는 선언이기도 합니다. 당시 유대인들은 예루살렘 성전 뜰에서도 이방인들이 들어올 수 있는 지역을 제한적으로만 허용했는데, 그 벽을 넘으면 사형에 처할 수도 있을 정도로 엄격한 분리 정책이 있었습니다. 하지만 이제 그리스도 안에서는 그러한 차별의 담이 무너지고, ‘새 사람’(엡2:15)으로 지음을 받아 모두가 하나님의 가족이 되었습니다(엡 2:19).

장재형 목사는 이 에베소서의 가르침을 교회 공동체에 직접 적용하며, “참된 교회는 차별이 존재할 수 없는 곳”이라고 말합니다. 이는 단순히 조직 차원에서 평등을 표방한다는 의미가 아니라, 십자가와 부활로 인해 ‘나의 옛 자아가 완전히 무너지고, 오직 예수 안에 새롭게 태어났음’을 실제 삶으로 증명하는 공동체라는 뜻입니다. 교회 안에 여전히 차별이나 담이 존재한다면, 그것은 아직 헐려야 할 ‘옛 성전’이 남아 있기 때문이라고 해석할 수도 있습니다. “성전을 헐라”는 말씀은 개인과 공동체가 자신 안에 존재하는 배타적 경계, 미움, 불의한 특권 등을 발견하고, 십자가 앞에서 철저히 회개하며 그 담을 허무는 삶으로 초대합니다.

실제로 예수님의 복음은 세리, 창녀, 이방인, 여인, 소외된 자들을 품어 주셨고, 그들을 오히려 하늘나라에서 높여 세우셨다는 점을 곳곳에서 보여 줍니다(막 2:15-17 등). 이것은 옛 율법적 사고에 물들어 있던 유대인에게 혁명적인 메시지였습니다. 예루살렘 성전의 소와 양, 비둘기 파는 장사치들은 ‘유월절 제물 준비’라는 제도적 필요를 악용해 가난한 자들까지 착취했지만, 예수님은 세리를 비롯해 죄인 취급받는 이들을 식탁 교제에 초대하셨습니다. 그리고 교회는 이러한 예수님의 선교 방식과 정신을 이어받아, 모든 사람을 예배 공동체로 불러 모으는 ‘열린 성전’이 되어야 했습니다.

하지만 현실적으로 교회는 역사를 거쳐 오며 때로 성직 계급과 권력이 결탁해서, 초대교회 정신과 멀어진 모습도 보였습니다. 종교개혁 시기에도 마르틴 루터나 츠빙글리, 칼뱅 등이 소위 ‘타락한 성전을 허물고 복음의 순수성을 회복하자’고 외치며 새로운 흐름을 만든 것은, 예수님의 “성전을 헐라”는 말씀을 시대적으로 재해석한 사건이라고도 볼 수 있습니다. 장재형 목사 역시 현대 교회가 위기에 처했을 때, 이 말씀을 다시금 소환해 우리 스스로를 돌아보고, 성령의 인도하심 아래서 옛 구조를 허무는 개혁을 두려워하지 말아야 한다고 가르칩니다.

특히 교회가 세상의 ‘화평’과 ‘화해’를 이루는 사명을 감당하기 위해서는, 먼저 내부적으로 하나 됨을 이뤄야 하고, 그리스도의 핏값으로 산 공동체임을 잊지 말아야 합니다. 예수님은 자신의 육체를 ‘성전’으로 칭하시며 그 성전을 헐고 사흘 만에 일으키시겠다고 하셨는데, 이는 곧 십자가 죽음과 부활로 완성되는 구속 사건을 예표합니다. 이 구속 사건의 결과로 나타난 가장 특징적인 현상 중 하나가 바로 “성령 강림으로 모든 이들이 하나님 앞에 동등하게 서게 됐다”는 사실입니다. 남종이나 여종이나, 늙은이나 젊은이나, 이방인이나 유대인이나(행 2:17-18), 차별이 철폐된 성령의 시대가 열린 것입니다.

교회가 이러한 성령의 시대 정신을 이어받아 ‘성전 파괴와 재건’의 메시지를 자기 자신에게도 적용하지 않는다면, 곧 스스로를 돌아보고 회개하지 않는다면, 과거 안나스와 가야바의 길을 뒤따를 위험이 있습니다. 장재형 목사는 “교회가 십자가의 복음을 제일선에 두지 않고, 교권 다툼이나 재정 문제로 인해 서로를 헐뜯는다면, 이미 거짓된 성전에 잡혀 있는 것”이라 직설적으로 말합니다. 이런 상황에서는 성령의 능력이 나타날 수 없고, 오히려 세상으로부터 비난만 받을 뿐이라는 것입니다. 따라서“성전을 헐라”는 말씀은 단지 2,000년 전 유대교 체제에 대한 선언이 아니라, 지금 우리 교회가 현실 속에서 부딪히는 모든 불의·교만·분열을 내려놓으라는 시급한 명령이기도 합니다.

한편, 장재형 목사는 개인의 내면에 대해서도 같은 논리를 적용합니다. ‘성전을 헐라’는 것은 공동체적 차원의 교회 개혁에만 국한되지 않고, 각 신자가 자신의 내면을 성찰하는 행위이기도 합니다. 욥기에 “하나님을 대면한 자는 스스로 티끌과 재 가운데서 회개한다”(욥 42:6)는 대목이 나오듯, 하나님 앞에서 자신의 죄성과 한계를 온전히 인정해야만 주님의 은혜가 임합니다. 그러나 대부분의 인간은 ‘자기만의 성전’을 지키려 하고, 그 안에서 안정감을 찾고자 하는 본성을 지닙니다. 장재형목사는 그 성전을 허무는 것이 곧 ‘온전한 회개와 성령의 내주’를 위한 필수 과정이라 하며, 이를 십자가의 삶, 곧 ‘자기 부정과 자발적 희생’이라는 키워드로 연결합니다.

“내가 그리스도와 함께 십자가에 못 박혔다”(갈 2:20)는 바울의 고백은 ‘성전을 허무는 것’을 아주 극단적으로 표현한 신앙 고백이라 할 수 있습니다. 바울은 바리새인으로서 율법의 의를 따라 흠 없이 살던 자였지만(빌 3:4-6), 다메섹 도상에서 예수님을 만나고 나서는 그 모든 것을 배설물로 여기고, 예수와 함께 죽어 새로운 피조물로 살겠다고 선언합니다(빌 3:7-8). 이것이 곧 예수님이 주신 “성전을 헐라”는 복음의 실천이며, 부활 신앙의 실제적 적용이라는 뜻입니다. 따라서 참된 교회란 이러한 바울의 자세를 본받아, 과거에 자랑하거나 의존하던 것을 모두 주님 앞에 내려놓고, 오직 주님의 생명으로 일어서는 곳입니다.

현대 사회는 분열과 갈등, 배제와 폭력이 만연하지만, 동시에 ‘함께 잘 사는’ 길을 고민하는 사람들도 많습니다. 예수님의 복음이 이 땅에 제시하는 해답은 “원수까지 사랑하고, 서로 발을 씻어 주며, 필요하면 내 것을 내려놓아서 이웃을 살려라”라는 급진적 사랑과 희생입니다. 그 근본은 십자가 정신이며, “성전을 헐라”는 비움과 자기를 내려놓는 태도가 필수적입니다. 장재형 목사는 이런 점에서 기독교 신앙의 독특성을 강조합니다. 세상의 이념, 철학도 나름의 이상을 설파하지만, ‘성전을 스스로 허무시는 하나님’이라는 복음만큼 급진적인 메시지는 없다는 것입니다. 하나님이 사람이 되시고, 그분이 죽으심으로 새 생명이 열렸다는 사건 자체가 믿을 수 없을 만큼 파격적이기에, 이것을 진심으로 받아들인 사람은 삶의 방식이 근본적으로 달라질 수밖에 없다고 그는 가르칩니다.

교회 안의 예배도 마찬가지로, ‘성전을 허무는 정신’이 담기지 않으면 결국 형식적이고 추상적 의식에 그치고 맙니다. 예배는 주님 앞에 자신을 내려놓고, 서로가 서로를 섬기며, 죄인까지도 환대하는 자리이어야 합니다. 그렇게 할 때 성령은 공동체 안에 역사하시고, 교회의 지체들은 “너희 몸이 성령이 거하시는 전인 줄 알지 못하느냐”(고전 6:19)는 말씀을 체험하게 됩니다. 장재형 목사는 이러한 영적 원리를 한국 교회, 더 나아가 전 세계 기독교 공동체가 다시 한번 붙들어야 한다고 촉구합니다. 왜냐하면 시대가 빠르게 변하더라도, 복음이 지닌 “낮아짐과 헐어짐의 능력”은 결코 바뀌지 않고, 오히려 점점 더 절실해지고 있기 때문입니다.

다양한 문화권에서 복음이 전파될 때 나타나는 문제도 마찬가지입니다. 성전을 허무는 행위, 즉 자기가 세워 놓은 최고의 권위나 전통을 포기하는 일은 쉽지 않습니다. 하지만 오순절의 성령 강림 이후로, 복음은 언어·문화·인종·신분의 벽을 넘어 전파되었습니다. 세계 각지에서 신앙을 갖게 된 사람들은 각자의 ‘작은 성전’을 무너뜨리고 그리스도의 지체가 되는 길을 경험해 왔습니다. 오늘날에도 그리스도인이 된다는 것은, 더 이상 ‘누가 유대인이고, 누가 이방인인가’를 묻지 않으며, 함께 성령 안에서 하나가 되는 표징을 간직하는 것을 의미합니다. 이것이 요한복음의 “성전을 헐라”라는 선언이 결국 인류 보편적 구원의 길로 이어지는 핵심 이유입니다.

장재형 목사는 목회 현장에서, 그리고 다양한 선교적 활동을 통해 “교회가 곧 예수님의 성전”임을 가르치면서, 그 교회가 세속적 권력이나 물질적 유혹에 빠지면 안 된다는 점을 거듭 강조해 왔습니다. 예수님 당대의 예루살렘 성전이 성전세와 희생 제물을 매개로 백성을 착취하던 것처럼, 현대 교회도 교회 재정을 마치 사적 이익처럼 운용하거나, 교권을 이용해 신도들을 지배하려는 모습을 보일 수 있다는 경고입니다. 그리고 그런 상황이 반복될수록 “성전을 헐라”는 예수님의 음성은 더욱 절실히 들려야 합니다. 그 음성에 순종하여 교회가 회개와 자정을 실천할 때, 비로소 세상은 교회를 향한 신뢰를 회복하고, 복음의 참된 빛이 드러납니다.

이러한 맥락에서, “성전을 헐라”는 말씀을 단지 과거사로만 치부해서는 안 됩니다. 예수님이 주신 이 도전적 선언은 2,000년 교회사의 흐름 속에서 끊임없이 개혁과 부흥을 촉발해 온 근본 원리였습니다. 아울러 개인적으로도, 신앙이 깊어질수록 우리는 더 철저히 자신을 내려놓아야만 하며, ‘내가 지키고 싶은 욕망의 성전’을 주님의 손에 맡겨 허물어뜨리도록 내어드려야 합니다. 그 과정을 통해서 참된 자유와 기쁨, 그리고 공동체의 연합이 열매 맺는 것을 볼 수 있게 됩니다.

결국, 요한복음 18장에서 예수님이 체포되시고, 그 종교재판 과정에서 “네가 어떤 죄를 지었는지 밝히라”는 식으로 압박받았던 상황은, 예수님의 메시지가 얼마나 종교 권력자들에게 위협적이었는지 단적으로 보여 주는 예입니다. 그 핵심은 단순한 교리 논쟁이 아니었습니다. “성전을 헐라”는 말씀은 곧 대제사장과 같은 기득권에게서는 도저히 용납할 수 없는, 자신들의 기반을 뒤흔드는 혁신적 가르침이었기 때문입니다. 그러나 예수님은 굴하지 않았고, 십자가에서 실제로 몸을 찢기심으로써 그 말씀을 완수하셨습니다. 그리고 사흘 뒤에 부활하심으로, 누구도 상상하지 못했던 ‘새 성전의 시대’를 열어젖히셨습니다.

장재형 목사는 이같은 복음의 결론부가 “우리 역시 성전을 허물어야만 그리스도의 부활 생명을 누릴 수 있다”는 교훈을 절대 잊지 말라는 초대라고 해석합니다. 자기를 부정하고, 옛 자아를 십자가에 못 박을 때만이, 부활의 기쁨이 실제로 내 것이 된다는 것입니다. 교회 내에서의 분란, 가정과 사회 안에서의 불화도 사실 근본을 들여다보면, “자신의 성전”을 포기하지 못하기에 발생합니다. 그런데 예수님은 “화평의 길”(엡 2:14)로 초대하시며, 당신의 몸으로 모든 담을 허물어 주셨습니다. “성전을 헐라”는 도전 뒤에는 곧 “내가 다시 세우리라”는 약속이 따라오고, 그 약속은 결코 우리를 파멸로 이끄는 것이 아니라, 오히려 더 풍성한 생명으로 이끄는 하나님의 구원 경륜입니다.

예수님께 돌로 치려 했던 이들이, 또 예루살렘 성전을 절대적이라 믿었던 이들이 결국 그 찬란한 부활의 의미를 처음에는 전혀 깨닫지 못했습니다. 하지만 성령 강림 이후, 제자들은 담대히 이 소식을 전파했고, 스데반조차 같은 이유로 죽임을 당했으나, 그 피가 오히려 복음 전파의 씨앗이 되었습니다. “성전을 헐라”는 복음적 도전은 때로 우리를 박해받게 만들 수 있고, 세상이나 기득권 종교층으로부터 공격을 당할 수도 있지만, 그 길 끝에는 승리의 부활이 기다리고 있습니다. 교회가 이 사실을 잊지 않는다면, 어떠한 도전과 비난에도 불구하고 참 교회의 본질을 지켜 갈 수 있습니다.

정리하자면, ‘성전을 헐라’는 예수님의 말씀은 사랑과 화평, 구원과 희생이 만나는 십자가 신앙의 정수입니다. 그분은 “내가 버리면, 내가 헐리면, 새 것이 일어난다”고 하셨고, 그것을 스스로 실천하셨습니다. 이제 그 길을 따르는 교회와 신자라면, 마땅히 “주님의 집을 위하는 열심이 나를 삼키리라”(시 69:9)는 고백을 공유해야 합니다. 다만 그 ‘주의 집’은 결코 외적 건물이나 제도만을 의미하지 않으며, “너희가 곧 하나님의 성전”이라는 영적 실체로 나타납니다. 이 내면의 성전은 십자가와 부활의 능력, 그리고 성령의 임재로만 세워지며, 이를 통해 차별과 담이 허물어진 공동체가 탄생할 수 있습니다.

장재형 목사는 이런 점을 “복음의 혁명성”이라 부릅니다. 옛 틀과 죄성을 유지하면서 동시에 복음의 새로움을 맛보는 것은 불가능하기 때문에, 반드시 헐고 다시 세워야 한다는 것입니다. 이것이 예수님이 죄인들에게 베푸신 ‘용서의 도식’이자, 스스로 낮아지신 하나님이 우리에게 초대하시는 “화평의 길”입니다. 궁극적으로, 이 길이야말로 신앙인 개인과 공동체가 진정한 교회됨을 완성해 가는 과정이자, 성령이 활짝 열어 놓으신 ‘하나님의 나라’로 인도하는 좁은 문입니다.

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L’Incarnation et la Croix – Pasteur David Jang


1. L’Évangile promis et le mystère de l’Incarnation

En méditant Romains 1.2-7, tel que l’a enseigné le pasteur David Jang, nous pouvons d’abord examiner en profondeur ce qu’est l’Évangile annoncé par Paul, et pourquoi il apparaît parmi nous comme « l’accomplissement d’une promesse ». Selon le pasteur David Jang, ce passage souligne que l’Évangile n’est ni une théorie humaine, ni une philosophie, ni une doctrine personnelle, mais qu’il vient entièrement de la promesse de Dieu. En effet, lorsque Paul déclare : « cet Évangile, que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures concernant Son Fils » (Romains 1.2), il révèle le dessein extraordinaire de Dieu : depuis longtemps, dans l’histoire de l’humanité, Dieu avait déjà planifié l’annonce de cet Évangile.

Nous devons nous souvenir que l’Évangile n’est pas un enseignement « tombé du ciel » sans lien avec l’histoire, mais qu’il est la réalisation concrète des prophéties de tout l’Ancien Testament, annoncées autour d’une personne : « le Christ ». Ainsi, le cœur de l’Évangile selon Paul peut se résumer dans la proclamation : « Le Fils de Dieu est venu en chair. » Romains 1.3 affirme : « …qui concerne Son Fils, né de la postérité de David selon la chair ». Il s’agit de la déclaration que Jésus-Christ, réellement, est venu sur terre comme un être humain semblable à nous. Toutes les prophéties bibliques convergeaient vers ce fait : Dieu a révélé Sa volonté à travers les prophètes et les messagers au fil de l’histoire, et cette volonté s’est accomplie pleinement par l’« Incarnation » (Incarnation) de Jésus-Christ.

C’est dans cette perspective que le pasteur David Jang remet en avant l’idée selon laquelle « le christianisme est la religion du pécheur ». En effet, la proclamation évangélique expliquant que Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs se trouve précisément incarnée dans l’événement de l’Incarnation. Jésus est venu au milieu de la vie des pécheurs. L’expression « né de la postérité de David selon la chair » n’est pas simplement un fait historique ou généalogique (signifiant que Jésus est un descendant de la lignée royale de David), mais un symbole puissant pour affirmer que le Dieu Tout-Puissant est véritablement entré dans notre monde en tant qu’humain.

L’Incarnation est la caractéristique la plus distinctive et la plus paradoxale de la foi chrétienne. Dans Philippiens 2.6-8, Paul parle de ce « Kénosis » (Kenosis), ce « dépouillement de soi-même » : Jésus-Christ, de condition divine, a pris la forme d’un serviteur et s’est fait homme. Ce Dieu véritable est également devenu homme véritable (Vere Deus & Vere Homo). C’est cette vérité, étonnante et fondamentale, qui constitue la base décisive de l’Évangile.

Dans Romains 1.3-4, Paul résume brièvement mais avec force ce Kénosis, cette Incarnation, ainsi que la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui en ont découlé : Jésus est venu en tant qu’homme, Il est mort sur la croix, et Il est ressuscité d’entre les morts par l’Esprit de sainteté. Voilà le Jésus-Christ dont Paul déclare qu’il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance » (Romains 1.4, où la version coréenne ancienne rend « déclaré » par « reconnu »). Du point de vue humain, Jésus semble avoir subi la mort en tant que pécheur, mais du point de vue de Dieu, Il a été reconnu comme Celui qui a vaincu la mort.

L’Évangile renvoie à cet événement historique et réel. Le message chrétien ne consiste pas à proposer des principes moraux humains ou une philosophie abstraite, mais à proclamer la personne de Jésus-Christ qui sauve les pécheurs. À l’époque de Paul, les philosophes grecs cherchaient la « vérité (logos) » durant toute leur vie, mais la force humaine seule ne permettait pas d’atteindre ce logos. Or l’Évangile de Jean déclare : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Autrement dit, la Vérité ultime, que tous les penseurs et les sages recherchaient avidement, est venue sur terre prendre la forme d’un être humain. Dans Romains 1, Paul nomme cette Vérité « le Fils de Dieu, né de la descendance de David » et « déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts », attestant ainsi que Jésus est véritablement entré dans l’histoire comme homme et qu’Il est en même temps Fils de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne qu’en nous tenant devant cet Évangile, nous recevons une « grâce » qui dépasse notre intelligence et notre raison. C’est l’amour inconditionnel de Dieu (Unconditional Love), ce don total et surprenant (Surprising Gift). Lorsque le pécheur qui ne connaissait pas l’Évangile entend ce message et pleure en découvrant l’amour du Christ qui s’est abaissé pour lui, c’est cela la grâce. Paul lui-même en a fait l’expérience : autrefois il persécutait l’Église et opprimait cruellement les chrétiens, mais il a été complètement terrassé par l’amour de Jésus-Christ venu à sa rencontre. Aussitôt devenu apôtre de l’Évangile, il en est devenu le plus ardent prédicateur, fondant des Églises et consacrant toute sa vie à annoncer cet « Évangile promis ».

En fin de compte, l’Évangile est à la fois le « message de salut » et l’« accomplissement de l’histoire ». Dieu a envoyé Son Fils promis, Jésus, et Celui-ci est venu en tant qu’homme pour vaincre le péché et la mort par la croix et la résurrection. Les prophètes annonçaient déjà tout cela, et cet événement s’est manifesté devant nos yeux. Voilà l’Évangile, et c’est pourquoi il bouleverse notre vie. En outre, « sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3.15) : quiconque vit pour Christ doit être prêt à répondre à ceux qui posent des questions sur cet Évangile. Cette réponse, c’est notre « témoignage » : relater tout simplement « l’Évangile que j’ai entendu, le Christ que j’ai rencontré ».

Quand Paul déclare « Pour moi, je n’ai de sujet de fierté que dans la croix et la résurrection », il va dans ce sens. Notre mission, notre évangélisation, ne vise pas à mettre en avant notre pensée ou nos connaissances personnelles, mais à témoigner de « l’amour de la croix qui a sauvé un pécheur comme moi » et de la « puissance de la résurrection qui m’a donné une nouvelle vie ». Si l’on nous interroge sur l’Évangile, nous devons raconter comment Christ est entré dans notre vie, comment Il nous a transformés, et comment Il nous a donné une espérance éternelle. Paul, de la même manière, ouvre sa lettre en confessant : « Je suis appelé à être un apôtre pour l’Évangile », avant de préciser ce qu’est l’Évangile et qui il est en son sein.

En définitive, « l’Évangile » n’est pas un mythe mystérieux ou un simple concept d’opposition au monde ; c’est un événement réel, prédit depuis longtemps par les prophètes de Dieu et accompli en Jésus-Christ. Cet Évangile est aussi l’histoire de l’amour de Dieu, parfaitement saint, qui est venu nous rencontrer, nous, pécheurs, afin de nous sauver. Le pasteur David Jang souligne que l’histoire de l’Incarnation, c’est précisément « le Fils de Dieu qui est entré au milieu de nous », et tel est le noyau du christianisme. Parce qu’Il est venu, nous sommes délivrés des chaînes du péché et nous accédons à une nouvelle espérance et une nouvelle vie.

Lorsque cet Évangile est proclamé, notre attitude doit naturellement se traduire par la « foi et l’obéissance ». C’est le sens de l’expression « pour amener, en son Nom, à l’obéissance de la foi, toutes les nations » (Romains 1.5). Autrefois en dehors de l’Alliance du salut, ces gens entendent désormais l’Évangile, découvrent la puissance de cet Évangile et en font l’expérience. Par la foi et l’obéissance, ils ne peuvent plus vivre comme avant. Libérés de leurs péchés par la croix de Jésus-Christ et soutenus par la puissance de la vie nouvelle qui jaillit de la résurrection, ils entreprennent de vivre pour la gloire de Dieu.

C’est grâce à cette puissance de l’Évangile que Paul peut appeler les croyants de l’Église de Rome « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints » (Romains 1.7). Au cœur de l’Empire romain, civilisation immense, les chrétiens se heurtaient à l’idéologie dominante et au polythéisme ambiant, mais ils tenaient fermement à la valeur de l’Évangile et l’annonçaient avec courage. C’est ainsi que cette communauté, qui semblait petite et insignifiante aux yeux du monde, a peu à peu changé le cours de l’histoire. Si Paul souligne sans cesse, dans l’Épître aux Romains, la puissance, la signification et l’effet transformateur de l’Évangile, c’est pour cette raison.

L’Incarnation est un « mystère immense » : la Parole de Dieu est devenue homme. Et pour nous, c’est « la lumière qui transperce le désespoir ». Le Dieu de la vérité parfaite, de la lumière éternelle, est Lui-même venu au milieu d’une humanité captive du péché et des ténèbres, ce qui constitue déjà une proclamation d’espérance. Il ne s’agit pas d’une philosophie ou d’une pensée purement cérébrale, mais d’une Vérité « personnelle » que nous pouvons rencontrer et expérimenter concrètement. C’est là la grandeur de l’Incarnation, le point de départ rendant l’Évangile non plus seulement audible, mais véritablement vivant dans nos cœurs.

Par ailleurs, l’événement de l’Incarnation nous lance un appel à une « vie sainte ». Le fait que Jésus ait pris notre humanité ne signifie pas seulement qu’Il a temporairement revêtu un « habit » humain pour nous sauver, mais aussi qu’Il nous ouvre la voie vers une vie sainte et une transformation à Son image. Lorsque Paul parle de « tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints », cela implique qu’ils sont « ceux qui suivent le chemin que Jésus-Christ Lui-même a parcouru ». Dans la Bible, les personnages ne sont pas des personnes parfaites ou sans péché. Mais ils ont revêtu la grâce du Christ dans le plan rédempteur de Dieu, et, à l’exemple de l’abaissement et du sacrifice de Jésus, ainsi qu’en s’appuyant sur la force de Sa résurrection, ils ont emprunté la voie d’une vie nouvelle. Voilà l’essence de la sainteté.

Ce qui compte, c’est donc de ne pas se contenter d’une connaissance intellectuelle sur « Jésus-Christ venu dans l’histoire » et sur « Sa croix et Sa résurrection », mais de manifester cette réalité dans notre vie. C’est précisément ce que répète souvent le pasteur David Jang dans ses prédications : même au sein de l’Église, si l’on ne s’approprie pas vraiment le sens réel de l’Incarnation, de la Croix et de la Résurrection du Christ, on en reste à une pratique religieuse fondée sur une simple connaissance théorique. Le vrai témoignage chrétien n’est pas une doctrine, mais un partage de ce que nous avons vécu : « Voilà comment j’ai rencontré Jésus. Voilà comment mon péché et ma mort ont été résolus dans Sa croix et Sa résurrection. »

Il arrive que nous soyons fatigués ou désespérés en vivant dans ce monde. L’injustice, la souffrance, la maladie et la mort traversent toutes les époques. Mais si nous regardons à « Jésus-Christ, issu de la lignée de David », nous trouverons dans Son Incarnation cette certitude que « Dieu ne nous a jamais abandonnés ». Dans Sa crucifixion et Sa résurrection, nous voyons « le zèle ardent et saint de Dieu qui veut nous soutenir jusqu’au bout ». Lorsque Paul mentionne la « grâce et la paix » (Romains 1.7) et rattache cette grâce à l’amour de Dieu, cela signifie que même si nous sommes faibles et pécheurs, l’intention de Dieu de ne jamais nous abandonner s’est révélée clairement dans l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus.

Une juste compréhension de l’Incarnation conduit à une « compréhension complète de l’Évangile ». Si nous considérons Jésus uniquement comme Dieu, nous perdrons de vue le fait qu’Il a éprouvé nos souffrances et nos tentations ; si nous ne Le voyons que comme un homme, nous ne comprendrons pas pourquoi nous devrions L’adorer ou reconnaître en Lui l’Auteur de la vie éternelle. Dans Romains 1.3-4, Paul montre simultanément Jésus vrai homme et Jésus vrai Dieu, établissant ainsi clairement la structure fondamentale de la christologie chrétienne. Jésus est le vrai homme issu de la descendance de David, mort pour nous, et Il est le vrai Dieu déclaré Fils de Dieu par Sa résurrection. Sans tenir ces deux pôles en équilibre, nous ne pouvons ni comprendre ni proclamer pleinement l’Évangile.

Ainsi, le message central de Romains 1.2-7 est double : premièrement, « le Christ venu conformément à la promesse » ; deuxièmement, « ce Christ, en venant comme nous dans la chair, a ouvert la porte de la vie aux pécheurs que nous sommes ». Dans l’accomplissement de cette promesse, nous voyons la continuité entre l’Ancien Testament, les prophètes, leurs avertissements, leurs espérances, et toute l’histoire d’Israël, qui préparait la « venue du Christ en chair ». Même l’ouverture des routes romaines a pu servir à la diffusion de l’Évangile : le plan de Dieu est vaste et minutieux. Et la conclusion de ce plan, c’est que « le Fils de Dieu, Jésus-Christ », est réellement venu dans l’histoire, et que ceux qui Le suivent reçoivent désormais grâce et paix.


2. La puissance de l’Évangile, achevée par la Croix et la Résurrection

Quand Paul déclare dans Romains 1.4 : « …et déclaré Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts », il met en évidence la deuxième dimension centrale de l’Évangile : la « Croix et la Résurrection ». Comme le répète souvent le pasteur David Jang, l’Évangile ne s’arrête pas à la simple affirmation : « Jésus est venu. » Sans la Crucifixion et la Résurrection de Jésus, l’Évangile ne serait pas complet.

L’Incarnation proclame que « Dieu est avec nous », la Croix proclame que « ce Dieu est mort pour nous », et la Résurrection proclame que « ce Dieu mort pour nous est revenu à la vie ». Paul explique que c’est par cet acte de résurrection que Jésus est pleinement reconnu comme « Fils de Dieu » avec puissance. Puisque la Résurrection a vaincu la plus grande tragédie humaine – la domination du péché et de la mort –, tous ceux qui croient en Jésus-Christ reçoivent désormais « une vie nouvelle » en Lui.

Dans 1 Corinthiens 15, Paul déclare que si la Résurrection n’existe pas, notre foi et notre prédication sont vaines (1 Corinthiens 15.14 et suivants). L’amour de la Croix seul ne suffit pas : il faut la Résurrection pour vaincre la mort, qui est « le salaire du péché ». Jésus est réellement mort dans l’histoire, Son corps fut déposé au tombeau, mais « il n’était pas possible qu’il fût retenu par la mort » (Actes 2.24). Ainsi, la Résurrection de Jésus-Christ clôt définitivement la question de Son identité : Il est bien « le Fils de Dieu ».

Croire en l’Évangile signifie accepter que la Croix et la Résurrection concernent « moi » personnellement. « Son amour m’a sauvé, et Sa Résurrection m’a donné une espérance éternelle. » Lorsqu’on fait cette expérience intime, l’Évangile devient vraiment « ma vie ». Le pasteur David Jang appelle cela une « confession de soi », et il enseigne souvent que « la mission, c’est la défense de soi, le témoignage de soi, la confession de soi ». Autrement dit, je reconnais que je suis pécheur, que la Croix de Jésus-Christ expie mon péché, et que Sa Résurrection m’entraîne dans la vie nouvelle : proclamer concrètement cette vérité, c’est le point de départ de la mission.

Paul, lui-même, a fait cette expérience de manière radicale. Sur le chemin de Damas, il rencontre Jésus et consacre ensuite toute sa vie à l’Évangile. Le « Seigneur » qu’il a rencontré n’est pas un dieu lointain, mais Celui qui a été crucifié et Celui qui est ressuscité. Aussi, dans Romains 1.4, Paul déclare que Jésus « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts », puis il ajoute aussitôt : « …et qui est Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus est notre Seigneur, Il est aussi le Christ annoncé par l’Ancien Testament.

Le pasteur David Jang met alors fortement l’accent sur « Jésus qui s’est abaissé et qui, pour cela, a été élevé », montrant l’importance de ce message pour l’Église et pour les croyants. Le monde considère la poursuite de la grandeur et du pouvoir comme un signe de réussite. Pourtant, Jésus a fait le chemin inverse : Il s’est abaissé jusqu’à prendre la forme la plus infâme, celle de la croix. Mais par Sa Résurrection et par l’exaltation de Dieu le Père (Philippiens 2.9 et suivants), Il se révèle être le Vainqueur véritable. C’est la victoire de l’amour et du sacrifice. Et suivre la voie du Christ, c’est choisir à notre tour ce chemin d’humilité.

Quand Paul déclare : « Par Lui, nous avons reçu la grâce et l’apostolat » (Romains 1.5), cela va dans le même sens. À cause de la Croix et de la Résurrection de Jésus, Paul a été totalement métamorphosé et envoyé en tant qu’apôtre de l’Évangile. Pour cette mission, il était prêt à tout sacrifier : la prison, les coups, voire la mort. Paul avait fait l’expérience directe de la puissance de l’Évangile et il n’hésitait pas à lui consacrer toute son existence.

L’Évangile possède la « puissance de surmonter la mort », ce qu’aucune autorité terrestre ne peut offrir. Face à la mort, l’humanité est impuissante, mais Jésus-Christ, le « premier-né d’entre les morts », a brisé ce joug (1 Corinthiens 15.20 et suivants). Ainsi, ceux qui sont en Lui n’ont plus rien à redouter de la mort. C’est pourquoi Paul s’exclame : « Je n’ai pas honte de l’Évangile » (Romains 1.16), sachant qu’il est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne que si certains croyants n’osent pas annoncer l’Évangile avec assurance, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas fait l’expérience concrète de la puissance de la Croix et de la Résurrection. Nous devons donc revenir chaque jour au cœur de l’Évangile : la Croix et la Résurrection.

De plus, l’expression « pour amener à l’obéissance de la foi » (Romains 1.5) montre que croire en l’Évangile conduit naturellement à l’obéissance. Si je crois vraiment à la Croix et à la Résurrection de Jésus, je ne peux plus vivre pour moi-même. Celui qui m’a sauvé et qui m’a fait revivre, c’est Jésus, donc mon existence tout entière doit se soumettre à Son autorité. Du point de vue du monde, renoncer à ses propres désirs semble très difficile. Mais celui qui croit réellement à la Croix et à la Résurrection finit par se remettre à Jésus et cette foi se manifeste forcément par l’obéissance.

Dans son adresse aux croyants de Rome, Paul dit : « À tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7). L’expression « Dieu notre Père » est remarquable. Autrefois, on considérait comme presque blasphématoire d’appeler Dieu « Père », tant Il est saint et élevé. Mais grâce à la Croix et à la Résurrection, Jésus a pu enseigner : « Vous prierez ainsi : Notre Père qui es aux cieux… » (Matthieu 6.9). Nous qui sommes pécheurs, déclarés justes, sanctifiés (« appelés à être saints »), avons reçu le droit de dire « Père » en nous adressant à Dieu. Dans cette relation, Dieu est Père et nous sommes Ses enfants.

« La grâce et la paix » sont alors les dons spirituels accordés à ceux qui sont devenus enfants. Depuis l’Ancien Testament, la paix (shalom) représente la plus haute aspiration du peuple de Dieu. Or Paul montre clairement que cette paix n’est possible qu’avec la grâce, c’est-à-dire « la faveur imméritée » obtenue grâce à Jésus-Christ. Un pécheur ne peut produire de lui-même la paix authentique. Ni les sécurités que procurent l’argent ou le pouvoir ne peuvent durer éternellement. Mais si nous pénétrons dans la grâce de la Croix et de la Résurrection, nous sommes libérés de la culpabilité et de la peur de la mort, et une paix profonde s’installe dans nos âmes. C’est pourquoi Paul associe toujours la grâce à la paix, comme deux réalités indissociables.

Le pasteur David Jang explique ainsi que l’Église ne doit pas être un simple « club religieux » ou un lieu réservé à nos activités spirituelles personnelles, mais bien une « communauté de la Croix et de la Résurrection ». Pour que la grâce et la paix s’épanouissent réellement dans l’Église, ses membres doivent croire et obéir à la Croix et à la Résurrection de Jésus-Christ. Si nous croyons que nous sommes morts avec Lui à la croix et que nous vivons désormais par Sa résurrection, alors le pardon, l’amour, le service et le dévouement fleuriront naturellement dans la communauté. En revanche, si le socle spirituel fait défaut, le groupe appelé « Église » peut vite retomber dans les rivalités et les conflits, sans différence notable par rapport au monde.

Finalement, « l’accomplissement de l’Évangile » se trouve dans la victoire apportée par la Croix et la Résurrection. Quand cette victoire devient visible dans nos vies et dans nos communautés, nous devenons une véritable Église. À l’instar de Paul qui dit « notre Seigneur Jésus-Christ », nous aussi confessons : « Au centre de ma vie, il y a Jésus. » S’Il nous a donné la vie par Son abaissement et Son sacrifice, nous devons aussi choisir « la voie de l’humilité et du sacrifice » pour servir les autres et guérir le monde. C’est la voie de la Croix et de la Résurrection.

Être disciple de Jésus, c’est poursuivre « la renonciation à soi-même » et « le suivi du Maître » (Matthieu 16.24) dans la continuité de la Croix et de la Résurrection. Il s’agit de renoncer à notre orgueil et à nos convoitises pour obéir au Seigneur. Alors se réalisera la promesse de Jésus : « Mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11.30). Même si le chemin semble étroit, voire difficile, la véritable liberté et la joie authentique naissent précisément de l’obéissance à l’Évangile.

Le propos de Paul, au début de l’Épître aux Romains, est donc très clair : « L’Évangile promis de Dieu, déjà annoncé à travers les siècles dans l’Ancien Testament, s’est pleinement concrétisé par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus-Christ. C’est pour cet Évangile que je suis devenu apôtre, et vous l’avez entendu à votre tour. Recevez donc la grâce et la paix, et répondez par la foi et l’obéissance ! » Voilà la salutation fervente qu’il adresse aux chrétiens de Rome dans Romains 1.2-7, et c’est aussi la mission de l’Église.

Le pasteur David Jang insiste sur la même réalité : nous devons annoncer l’Évangile dans sa plénitude, lier en un seul bloc « la Venue (Incarnation) », la « Mort (Croix) » et la « Résurrection » du Christ. Ne pas en séparer un seul élément ni n’en prêcher qu’un seul, mais proclamer clairement que Jésus est venu sur terre, qu’Il est mort sur la croix, et qu’Il est ressuscité en Fils de Dieu vainqueur. C’est cela l’Évangile intégral, la Bonne Nouvelle qui nous sauve.

Aujourd’hui encore, le monde propose bien des voies : certains prétendent que la raison et la connaissance humaine suffisent, d’autres affirment que le plaisir et l’abondance matérielle sont le but de la vie. Pourtant, ces propositions n’apportent pas de réponse au problème fondamental du péché et de la mort. La solution ne se trouve que dans la Croix et la Résurrection. Il arrive qu’on raille le christianisme en disant « c’est une religion de pécheurs », mais, en vérité, cette formule exprime l’essence de l’Évangile. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; or, nous sommes tous pécheurs. Au moment où nous le reconnaissons, l’Évangile apparaît comme le message d’espérance le plus beau et le plus libérateur.

L’Épître aux Romains est considérée comme la « charte magistrale de l’Évangile ». Dès le préambule, Paul affirme : « Cet Évangile m’a transformé, et maintenant c’est vous qui êtes appelés par cet Évangile. » De persécuteur, il est devenu bâtisseur de l’Église. L’amour de Dieu possède cette puissance de transformer le plus grand pécheur, car cet amour puise sa force dans la Croix et la Résurrection.

En conclusion, Romains 1.2-7 présente l’essence même de l’Évangile. Il ne s’agit pas d’une philosophie humaine, mais d’une promesse divine, accomplie par l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus. Jésus est vraiment devenu homme, issu de la postérité de David, et Il a aussi été déclaré Fils de Dieu par Sa victoire sur la mort. Ceux qui croient et obéissent reçoivent la grâce et la paix, et une nouvelle identité (la sainteté) ainsi qu’une mission. Comme Paul, qui se désignait « serviteur appelé pour l’Évangile », nous aussi sommes appelés à recevoir l’Évangile et à le transmettre.

Le pasteur David Jang rappelle constamment que « l’Évangile, c’est l’amour ». On ne peut expliquer l’Incarnation, la Croix et la Résurrection de Jésus qu’à la lumière de l’amour de Dieu pour les pécheurs. L’Évangile est donc le témoignage le plus sûr de cette vérité : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique », et c’est par la Croix et la Résurrection de ce Fils unique que nous accédons à la joie du salut. Quiconque reçoit l’Évangile porte nécessairement du « fruit d’obéissance » sous l’effet de la reconnaissance et de la joie. Et c’est cela, la « vie évangélique ».

Au final, retenons deux points centraux. Premièrement, l’Évangile est l’accomplissement de ce qui était promis, réalisé par l’Incarnation de Jésus-Christ dans l’histoire. Deuxièmement, cet Évangile s’achève dans la Croix et la Résurrection, qui nous libèrent du péché et de la mort et nous conduisent à la vraie paix. De bout en bout, Paul proclame que cet « Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » est le plan de salut de Dieu pour l’humanité, porteur d’une puissance capable de transformer nos vies et le monde.

Le salut de Paul, en ouverture de sa lettre, n’est pas une simple formule de politesse : c’est à la fois une bénédiction et un appel pour tous les saints. « Recevez la grâce et la paix de l’Évangile et vivez en conséquence. » Voilà, selon le pasteur David Jang, l’exhortation répétée. Nous ne devons pas seulement entendre l’Évangile et l’étudier intellectuellement, mais veiller à ce qu’il agisse en nous. Cela signifie nous souvenir chaque jour de la Croix, expérimenter la vie nouvelle de la Résurrection dans chaque domaine de notre existence. Alors l’Église devient réellement une « communauté de l’Évangile », et chaque croyant, un « saint » vivant selon son appel.

Au fond, nous sommes appelés à confesser sans cesse que « Jésus est le Christ ». Dans cette confession se concentre tout ce qui concerne la Venue (Incarnation), la Mort (Croix) et la Résurrection (Victoire) de Jésus. Paul en témoigne auprès des chrétiens de Rome et leur dit : « Vous aussi, vous êtes du nombre de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ » (Romains 1.6). L’Église est la communauté de ceux qui « appartiennent à Jésus-Christ », et elle est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile en Son Nom (Romains 1.5). Voilà la raison de vivre des saints, et la mission confiée par l’Évangile qui possède une force incomparable.

Puisse la méditation de Romains 1.2-7 nous conduire tous à graver plus profondément dans notre cœur le miracle de l’Incarnation – « Jésus-Christ devenu chair comme l’un de nous » – et la puissance salvatrice de Sa Croix et de Sa Résurrection, qui ont triomphé de la mort. Puissions-nous alors nous libérer du péché, goûter la véritable liberté et la joie dans le Christ, et progresser dans l’obéissance. Que notre vie, nourrie par cet Évangile, nous porte à nous aimer et à nous servir mutuellement, et à répandre la lumière du Seigneur dans le monde.

C’est là le dessein que le pasteur David Jang vise constamment dans sa prédication et son ministère. Tout chrétien est invité à refléter dans sa vie l’intégralité de l’œuvre et de la personne de Jésus-Christ : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. Alors nous pourrons faire l’expérience de cette salutation de Paul : « grâce et paix », et passer du statut de « pécheur » à celui de « saint », de « l’angoisse » à « l’espérance ». Telle est la quintessence de l’Évangile, et c’est ainsi que s’incarne pleinement l’idée « le christianisme est la religion des pécheurs ».

Au final, le parcours de l’Évangile est un appel de Dieu adressé à chacun. Comment recevez-vous la Croix et la Résurrection de Jésus ? Est-ce simplement intellectuel, ou l’avez-vous accueilli pleinement dans votre cœur ? Paul, le pasteur David Jang et d’innombrables témoins nous redisent inlassablement : « L’Évangile est réel. » Nous sommes invités à l’expérimenter dans notre vie, à en rendre témoignage autour de nous, pour que d’autres encore deviennent enfants de Dieu. Telle est la raison d’être de l’Église et la mission du croyant.

Prions donc pour qu’en tenant ferme cette Parole, nous contemplions « Jésus venu pour accomplir la promesse », et que nous méditions la Croix et la Résurrection qui ont détruit la mort. Comme Paul le souligne – « j’ai été appelé à l’Évangile » –, nous aussi, n’oublions pas que nous sommes « appelés pour l’Évangile ». Obéissons à cet appel, jouissons de la grâce et de la paix qui nous sont données, et devenons de saints instruments qui proclament l’Évangile partout dans le monde.

Là où se rassemblent de tels croyants, c’est là qu’apparaît la vraie Église. Son signe est la Croix, sa vie est la Résurrection, et sa mission est d’annoncer l’Évangile. Louons Dieu qui est venu chercher les pécheurs par l’Incarnation, qui les a sauvés par la Croix, et qui leur a ouvert la vie éternelle par la Résurrection. Puissions-nous, à notre tour, vivre aujourd’hui cette histoire de l’Évangile.

Enfin, tout en poursuivant l’étude de l’Épître aux Romains, puissions-nous mieux comprendre pourquoi Paul déclare : « C’est pour l’Évangile que j’ai été appelé ». Ce n’est pas un privilège réservé à Paul. En réalité, tous les chrétiens sont « appelés à cause de l’Évangile ». Par l’Évangile, nous passons de la mort à la vie, du pécheur au juste. Rendons grâce pour cet appel, et restons vigilants afin que l’Évangile déploie sa puissance concrète chaque jour dans nos existences.

C’est ce que nous voulions récapituler, en nous appuyant sur Romains 1.2-7 : l’Évangile promis, le mystère de l’Incarnation, et la puissance de l’Évangile, achevée dans la Croix et la Résurrection. Comme le pasteur David Jang le souligne à maintes reprises, l’Évangile est « l’événement d’amour promis » et « la puissance qui donne la vie ». Que nous puissions en témoigner par nos paroles et nos actes, afin qu’au milieu des nations et de nos proches, beaucoup soient conduits « à la foi et à l’obéissance ». Que la grâce et la paix que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent puissent abonder chez tous ceux qui s’attachent à cet Évangile.

道成肉身与十字架 — 张大卫牧师


1. 神所应许的福音道成肉身的

在默想张大卫牧师所讲解的《罗马书》1章2~7节时,我们首先能深入探究保罗所传讲的福音究竟是什么,以及这福音为何在我们当中成为“应许的成就”。张大卫牧师通过这段经文强调,福音绝非出于人的理论或思想,也不是某个个别人的私论,而是完全起源于上帝的应许。正如经文所言:“这福音是神从前借着众先知,在圣经上所应许的,论到他儿子我主耶稣基督”(参《罗马书》1章2节),其中蕴含着上帝很久以前就在人类历史中规划并预备要宣告这福音的奇妙旨意。

我们要记住,福音并不是“凭空从天而降”的陌生教训,而是在整个旧约时代就一直被预言的、关于“基督”这位的具体应许。此时,保罗所言的福音核心,正总结为“神的儿子道成肉身来到人间”的宣告。保罗在《罗马书》1章3节见证说:“论到他儿子,我主耶稣基督,按肉身说,是从大卫后裔生的”,宣告耶稣基督真的以与我们相同的人性降临于世。圣经的所有预言都指向这个事实:上帝借着先知和预言者,在历史的每个时刻显明祂的计划,而这一切最终在耶稣基督的“道成肉身(Incarnation)”中得到完全成就。

张大卫牧师在这里再次突出“基督教是罪人的宗教”这一事实。正如福音书所宣告的,耶稣并不是来召义人,而是来寻找罪人,而这宣告就浓缩在道成肉身的事件中:耶稣实实在在住在罪人的生活之中。“按肉身说,是从大卫后裔生的”这一句,并非仅仅在历史和家谱层面上说明耶稣是大卫王朝的后裔,而是在象征性地告诉我们,那位全能的上帝确实以真正的人的身份进入了这个世界。

道成肉身的事件是基督信仰中最伟大的特质与悖论。保罗在《腓立比书》2章6~8节称其为“虚己(Kenosis)”,并且强力宣告主耶稣基督本有与神同等的地位,却取了奴仆的形像,成为人的样式。那位真神同时成为真人(“完全的神与完全的人”,Vere Deus & Vere Homo)的奇妙真理,正是基督徒所信“福音”的决定性根基。

保罗在《罗马书》1章3~4节简洁而有力地概括了这种“虚己与道成肉身”,以及由此带来的耶稣基督的死与复活。耶稣作为人来到世上,并被钉在十字架上受死,却又借着圣洁的灵从死人中复活。这就是保罗所说“按着圣善的灵,因从死里复活,以大能显明为神的儿子”的耶稣基督(参《罗马书》1章4节,韩文旧译本把“显明”为“认定”)。在人看来,祂似乎以罪犯的身份死去;但在神看来,祂却是“胜过死亡者”,因此得以“被认定”为神的儿子。

福音正是指向这历史性的、切身相关的事件。基督徒所传扬的信息是“耶稣基督拯救罪人”的故事,而非人类的道德教训或抽象哲学。当时希腊世界的哲学家们也毕生追寻“真理(逻各斯)”,却始终无法仅凭“人的力量”抵达那个真理。然而《约翰福音》1章却宣告:“道成了肉身,住在我们中间”(参《约翰福音》1章14节)。也就是说,所有哲人和智者如此渴慕的真理,竟然真的成为了人,降临这地。保罗在《罗马书》1章中称之为“从大卫后裔而来”的神的儿子,同时说祂“从死里复活,以大能显明为神的儿子”,清晰见证耶稣在历史中成为真正的人,也同时是神的儿子。

张大卫牧师教导说,当我们站立在这福音面前时,有一种超越理性与智识的“恩典”临到。这就是上帝那无条件的爱(Unconditional Love)与完全的礼物(Surprising Gift)。一个在罪中挣扎的人,当他听到这信息,体会到基督为我降卑的爱而流泪时,这便是真正的“恩典”在作工。保罗的经历也正是如此。他曾是“逼迫教会、残忍迫害基督徒的罪人”,但在主耶稣基督的爱亲自找上他时,保罗完全被这爱击倒。他立刻成为福音的使徒,最热切地传扬福音,建立教会,并且将一生都倾注在传扬这“应许的福音”之上。

最终,福音既是“救赎的信息”,也是“历史的完成”。上帝差来的应许之子——耶稣,成为人降临世间,并且借着十字架与复活粉碎了罪与死的权势。这事实早在先知们的预言中得以应许,如今更真实地呈现在我们眼前。这就是福音,也正因如此,福音翻转我们的生命。而凡是“心里尊基督为主”(参《彼得前书》3章15节)而活的人,也一定要预备好向这世界回答有关福音的问题。那回答即是“见证”,是“我所听见的福音,我所遇见的基督”的分享。

保罗说:“除了十字架与复活,我别无可夸”。这与上文的脉络一致。我们的宣教与传道,并非为了夸耀自己的想法或知识,而是见证“那十字架的爱拯救了像我这样罪人”和“那复活的大能将我唤醒到新生命中”。若有人问我们关于福音的事,我们所要做的就是见证基督如何进入我的生命,如何改变我,又如何赐给我永恒的盼望。同理,保罗在书信开头表示:“我就是为这福音被召的人”,并随即陈明这福音的实质、并且在这福音之中自己所领受的身份。

因此,“福音”并非与世界对立的神秘理论或寓言,而是神借着先知们早已预言,并在耶稣基督里实现的真实事件。同时,福音也是那位至圣的上帝亲自寻找我们这些罪人并拯救我们而成就的“爱的故事”。张大卫牧师藉由这道成肉身的爱之叙事,强调“神的儿子亲身进入我们之中”才是基督教信仰的核心。正因为祂进入了我们中间,我们才能从罪的锁链中得释放,得着新的盼望与生命。

当这福音临到我们时,我们的回应就应当自然而然地转向“信而顺服”。这也正是保罗在《罗马书》1章5节所说的“叫万国之人因他的名信服真道”(或“使外邦人中也顺服相信”)的意义。也就是说,那些原本不在救恩之约范围内的人,如今因着神的恩典听见福音,并亲身经历福音的大能。于是他们“因信而顺服”,开始了一条与过去完全不同的道路。他们过去习惯于罪中生活,如今却因耶稣基督的十字架得赦罪之恩,并借着复活所赐的生命大能而开始新的人生,以荣耀神。

保罗能称呼罗马教会的信徒为“被召为圣徒的众人”(参《罗马书》1章7节),也正是因这福音的大能。在那庞大的罗马帝国里,基督徒与世俗的主流意识、多神崇拜的风潮相互冲撞,但他们紧紧抓住福音的价值,并放胆宣扬福音。也因此,纵然从人的角度看,他们似乎只是微不足道的少数群体,却在历史的洪流中产生深远影响。保罗在整卷《罗马书》反复宣讲福音的大能与意义,以及福音为我们带来的生命转变,正是基于此原因。

道成肉身是“道本为神”却成为人的宏大奥秘,也是“穿透绝望而带来光明”的宣告。那完满的真理与永远的光——神,竟然亲身进入被罪和黑暗捆绑的人类中,这本身就是一个带来盼望的宣示。借此,人类那些可能只停留在头脑里的“思想与哲学”超越为真实可被我相遇、可被我体验的“位格真理”。这就是道成肉身的伟大之处。由此,福音不再只是耳中听到的风声,而是深入人心的“充满生命力的信息”。

另一方面,道成肉身事件也向我们传达了“被呼召过圣洁生活”的邀约。耶稣取了与我们相同的身体,绝不是仅为拯救我们而暂时“穿上人类的外衣”,更是为我们敞开了活出基督样式的圣洁品格与生活之路。保罗称呼“被召为圣徒的众人”(《罗马书》1章7节),就是指“那些跟随耶稣基督所走道路的人”。圣经中的人物并非本身就没有罪,也不是完美无缺的人。然而,他们在神的救赎历史中蒙受基督的恩典,效法耶稣所示范的谦卑和牺牲,并且经历了复活大能所赐下的新生命之路。这才是“圣徒”的本质。

因此,更重要的是,我们不能仅停留在对“道成肉身与十字架,以及复活的真意义”的理智层面理解,而要将这“基督的降卑与牺牲”真正活现出来。张大卫牧师在其宣讲中反复强调这一点:即便身处教会,若只把耶稣的道成肉身、十字架与复活的意义停留在理论知识层面,而不在生命中实践,那就依然是“头脑里的宗教行为”罢了。真正的基督见证并非一堆理论,而是:“我这样遇见了耶稣,我的罪与死亡如何在祂的十字架与复活之中得蒙拯救,这是我切实经历过的。”这样的见证才是我们当传扬的福音。

当我们生活在世上,有时会陷入疲惫与绝望。无论哪个时代,都存在人类社会的不义、苦难、疾病与死亡。然而,只要仰望“从大卫后裔而来的耶稣基督”,便能在祂的道成肉身中看到“上帝的确没有撇弃我们”的爱之确据。并且,在祂的十字架受难与复活事件中,我们可确认“上帝以何等的圣洁热情来坚持拯救我们到底”。保罗在向罗马信徒问安时(《罗马书》1章7节)提到“恩惠与平安”并说这恩典正是源于此爱;这意味着:“尽管我们多么软弱、多么有罪,上帝都绝不放弃我们”,而这种决心已在耶稣基督的道成肉身、十字架与复活中昭然若揭。

对道成肉身的正确理解,自然会引导我们对“完整福音”的领会。若只把耶稣当作“纯粹的神”,就会忽略祂曾经历过人类的痛苦和诱惑;若只把祂当作“纯粹的人”,我们又会失去祂为何配受我们敬拜、为何祂是永生之主宰的理由。保罗在《罗马书》1章3~4节同时展现耶稣既是“真正的人”,又是“真正的神”,从而奠定了基督教信仰的核心——基督论的正确架构。耶稣从大卫后裔而来,是完全的人;但祂又从死里复活,表明祂是神的儿子,也是真正的神。唯有同时兼顾这两条真理,才能正确理解并传扬福音。

因此,我们在《罗马书》1章2~7节中看到的核心信息有二:第一,“基督是按应许而来”,第二,“基督取了与我们相同的肉身,从而为我们这些罪人开了生命之门”。而在这应许得以实现的过程中,我们见证了旧约的预言与先知们的警示与盼望、以及贯穿以色列历史的神之旨意都在为“基督的道成肉身”作预备。甚至连罗马帝国的交通建设,也可说在为福音传播作预备,可见上帝的计划何等广泛而精妙。所有这些最终的结论就是:在历史中,“神的儿子耶稣基督”确实来了;相信并跟随祂的人,现今就得享恩典与平安。


2. 借着十字架与复活完成之福音的大能

保罗在《罗马书》1章4节宣告说:“按着圣洁的灵,因从死里复活,以大能显明为神的儿子”,这里也鲜明地展现了福音的第二个重要支柱:即“十字架与复活”。正如张大卫牧师在讲道中常常强调的,福音绝不只停留在“耶稣来了”这一事实上。若没有耶稣的一生,尤其是祂在十字架上的牺牲和复活,福音就不完整。

道成肉身宣告“神与我们同在”;十字架宣告“这位神为我们而死”;复活则宣告“为我们而死的这位神已经重新活了”。保罗说,正因着复活的事实,耶稣才被“公然(以大能)证实”为神的儿子。因为人类最大的难题,罪与死亡的权势,已在耶稣的复活中被彻底粉碎,因此凡信耶稣基督的人,就在祂里面得着“新生命”。

保罗在《哥林多前书》15章中清楚表明:“若没有复活,我们所信的便是枉然,我们所传的道也是枉然”(参《哥林多前书》15章14节以下)。也就是说,单靠十字架上的大爱尚不足以称之为已完成的福音,还必须要有复活来完全克服“罪的工价乃是死”(参《罗马书》6章23节)的现实。耶稣真的在历史中死了,祂的身体也被放进坟墓,但那坟墓却不能永远拘禁祂,“因死亡不能拘禁祂”(参《使徒行传》2章24节)。因此,主耶稣基督的复活最终“确立”了祂乃是“神的儿子”的身份。

相信福音,便是接受那十字架与复活“是为我而成就”的事实。只有当我个人领受了“这大爱拯救了我,复活赐给了我永远的盼望”,福音才真正在我生命中活起来。张大卫牧师把这称为“自我告白”,他常说:“宣教就是自我辩证、自我见证、自我告白”。换言之,我认知到自己是罪人,也相信耶稣基督的十字架赦免了我的罪,主耶稣的复活带我进入新生命,这种具体且真实的信仰告白才是宣教的开端。

保罗自己深切地经历了这真理。他在大马士革路上遇见了耶稣之后,便将终生奉献于传扬福音。他所遇见的“主”,并非高居于天、与人疏离的神灵,而正是那位在十字架上受死的基督。然而,保罗见证的“主”也并不是仍留在坟墓里的尸体,而是打破死亡重新活着的那一位。正因如此,保罗在《罗马书》1章4节称耶稣“从死里复活,以大能显明为神的儿子”,又加上“我们的主耶稣基督”这一最完整的名称:耶稣是我们的主、我们生命的主人,同时也是在旧约预言中所应许的弥赛亚(基督)。

在这里,张大卫牧师也大力强调“因自我卑微而被高举的耶稣”对教会及信徒所传递的信息。世人把追求崇高地位或权力看作成功的象征,但耶稣却完全相反地把自己降到最低(虚己),并且经历了十字架上最悲惨的刑罚。可是通过复活,以及父神对祂的高举(参《腓立比书》2章9节以后),我们看见耶稣才是真正的“胜利者”。并且这种胜利是“爱的胜利”、“牺牲的胜利”。所以基督徒的生命,也当以跟随耶稣所走的这条道路为目标。

保罗说:“我们从他受了恩惠,并使徒的职分”(参《罗马书》1章5节),也是同样的道理。因着主耶稣的十字架与复活,保罗得以彻底更新,并被差派为福音的使徒。为此,他甘愿坐牢、被鞭打、甚至舍命,都在所不惜,因为他已经深刻体验到福音的大能,并把一切都交托给这福音。

福音具有“胜过死亡”的能力,这是世上一切权势都无法赐予的释放。人面对死亡的恐惧往往无能为力,但由于主耶稣基督已成为“初熟的果子”(参《哥林多前书》15章20节以后),冲破了死亡的桎梏,我们这些在祂里边的人,就再不需要惧怕死亡。保罗宣告“不以福音为耻”(参《罗马书》1章16节),正是因为这福音乃是“神的大能,要救一切相信的人”。张大卫牧师在此指出,若有信徒不敢坦然传福音,往往是因为对“十字架与复活之大能”的经历并不清晰;因此,我们当每日回到福音的核心——十字架与复活之前,反复默想与经历。

同时,正如“叫万国因他的名信服真道”(参《罗马书》1章5节)所示,相信福音最终要结出“顺服”的果子。若我们确实相信耶稣的十字架与复活,那么我们便无法再继续只为自己而活,因为正是主耶稣拯救了我,又赐我新生。所以我们的思考、言语及行为都要接受祂的掌管,这才是福音中“顺服”的根本。对世人而言,要舍弃自己的私欲,顺从神的旨意,确实是艰难的决定。然而,若真正相信十字架与复活之实,我们就会把自己的人生交付在耶稣手中,而这信心自然会化作“顺服”。

保罗在祝福罗马教会信徒时,说:“愿恩惠、平安从我们的父神,并主耶稣基督归于你们”(参《罗马书》1章7节),这里值得注意的是“我们的父神”这一称谓。在过去,被视为至圣的神被人称为“阿爸父”,几乎是亵渎的事情。然而,因着十字架与复活,正如耶稣教导门徒祷告:“你们祷告要这样说:‘我们在天上的父……’”(参《马太福音》6章9节),我们现今也得以称祂为父。因着耶稣基督的义与圣洁临到我们(即“被召为圣徒”),神成为我们的父,而我们成为祂的儿女。

此时“恩惠与平安”成了神儿女所领受的属灵恩典。平安(Shalom)在旧约时代便是神子民最切望的宝贵福分。但保罗清楚说明,只有借着“耶稣基督所赐的恩典”,这真平安才得以实现。罪人无法自创真平安;世上金钱与权势带来的安全感,也无法持久。唯有进入主耶稣基督的十字架与复活之恩,罪疚与对死亡的恐惧才得以驱散,真平安才会临到心中。这就是保罗将“恩惠与平安”联结在一起宣告的原因。

张大卫牧师在讲道中时常提醒:教会不应只是“我们自己的宗教嗜好或团契”,而当成为“十字架与复活的群体”。唯有当教会成员真正相信并顺服耶稣基督的死与复活,这群体中才会充满真实的恩典与真平安。若我们相信“我已经与基督同钉十字架”,并且也因复活而活在新生命里,那么我们之间自会生出饶恕与爱、奉献与服侍。然而,没有这信仰根基的教会,仅仅冠上教会之名,当内部产生冲突或矛盾时,就很容易落入与世俗别无二致的境况。

因此,“福音的完成”就在于借着十字架与复活所成就的胜利,并且当这胜利在我们个人和教会中显现时,我们才真正成为教会。正如保罗称“我们的主耶稣基督”,并将全部身份交托给这名号下,对基督徒而言,“我人生的中心就是耶稣”是最根本的告白。既然祂因极度的谦卑和牺牲赐给我们生命,我们也当为服事邻舍、医治世界而甘愿走“牺牲与谦卑”的道路。这就是“十字架的道路”,也是“复活生命所带领的道路”。

作为耶稣门徒而活,就是在十字架与复活的延续线上“舍己背十字架跟从主”(参《马太福音》16章24节)。这意味着舍去自我中心和骄傲,顺服主旨。表面看来,这似乎是条狭窄、艰辛的路,但真正的自由与喜乐却在顺服福音时才会降临。也正因此,主耶稣说:“我的轭是容易的,我的担子是轻省的”(参《马太福音》11章30节),我们只有当自己经历过,才真正知道这是何等真实。

保罗在书信开头要传达给罗马教会信徒的信息非常清晰:“神在漫长的旧约历史里早已应许这福音,并在耶稣基督的道成肉身、十字架与复活中完全实现。因着这福音我成为使徒,你们也听到这福音,如今让我们一同享受神的恩惠与平安,并以相称的信心与顺服来回应吧。”——这就是《罗马书》1章2~7节里保罗热切的问安,也同时是教会的使命所在。

张大卫牧师所强调的,也正是同样的信息:我们务必传扬完整的福音,即“祂的降临(道成肉身)”、“祂的受死(十字架)”以及“祂的复活”三者紧密相连。不能只宣扬或只相信其中某一方面,更不能只突出其一,忽略其他。我们要清楚见证耶稣是真实地来到世上,并被钉十字架,为我们死,又因复活而彰显神儿子的身份。这才是完全的福音,是真正能拯救我们的喜讯。

当今世界依然充斥各样声音:有人说人类的理性和知识足以支撑一切,也有人视享乐与物质富足为人生追求的终极目标。然而,无论怎样,我们最终都要直面“罪”与“死亡”这人类最根本、也最无法解决的问题。而只有在十字架与复活里才有答案。也曾有人嘲笑基督教是“为罪人预备的宗教”,其实这恰恰点明了福音的真髓。正如耶稣说:“我来本不是召义人,乃是召罪人”(参《马太福音》9章13节),基督教就是为罪人而设。而当我们领悟“那罪人正是我们自己”时,福音才成为世上最美好的盼望之声。

《罗马书》因为系统阐述了这一盼望的信息,而被称作“福音的大宪章”。在开篇处,保罗已经强力宣告:“这福音改变了我,如今你们也因这福音被呼召。”曾经逼迫教会的保罗,现如今却成为建立教会的使徒,正展示出“上帝的爱能改变任何罪人”的大能。而这爱的能力正源自十字架与复活。

总的来说,《罗马书》1章2~7节以简洁却有力的方式凸显了福音的本质。福音不是什么人类的哲学,而是上帝的应许;这应许因耶稣的道成肉身、十字架和复活得以完全实现。耶稣既是真正的人(取了大卫的血统)也是真正的神(从死里复活、表明为神的儿子),相信并顺服祂的人便能享有“恩惠与平安”,也获得新的身份(圣徒)和使命。正如保罗自称为“为福音被召的仆人”,我们也一样在听到福音后得以更新,并成为向这世代传扬福音的器皿。

张大卫牧师在这些教导上又补充:“福音就是爱”。若没有对罪人的深爱,就无法解释为何耶稣要降卑、受死、又复活。福音的核心便是“神爱世人,甚至把独生子赐给他们”的最确凿见证,这独生子的十字架与复活把救恩的喜乐赐给我们。领受了这福音的人,必因满溢的感恩而结出“顺服”的果子,而那样的生活就是“活出福音”。

所以我们需要谨记的要点:**第一,福音是按着早已应许的预言成就,并在耶稣基督的道成肉身之中实现的;第二,福音借着十字架和复活得到完成,这大能使我们从罪与死亡中被释放,进入真平安。**保罗从始至终所极力宣扬的福音,就是“神的儿子耶稣基督”为我们预备的永恒救赎计划,而这福音确实具备翻转我们生命和整个世界的能力。

《罗马书》开篇里保罗的问安,并不是普通的信函礼节而已;那同时是给所有信徒的祝福和呼召:“因信福音而享受恩惠与平安,并且要活得与福音所赐的身份相称。”这也是张大卫牧师在讲道中一再强调的要点。我们既已听到福音,也明白其中真理,就不能止步于此;还要让福音在我们心中活跃,使我们常常记念主耶稣的十字架,并在祂复活的生命大能里活出信仰。当这样做时,教会才会真正成为“福音的群体”,而每个基督徒也能活出“被召为圣徒”之名应有的见证。

最后,我们要不断地宣告“耶稣是基督”。这一宣告包含了耶稣的降临(道成肉身)、受死(十字架)与复活(胜过死亡),三者浑然一体。保罗向罗马教会信徒作见证:“你们也在其中,蒙召属耶稣基督的人”(参《罗马书》1章6节)。教会是“因耶稣基督而被召归属祂的人”所组成的,因此现在我们也要“为祂的名在万国中传扬福音”(参《罗马书》1章5节)。这便是我们“作为圣徒而活”的理由,也是福音带给我们最强烈的使命。

愿我们每一个默想《罗马书》1章2~7节的人,都能更深地体会“耶稣基督竟与我们一样取了肉身”——道成肉身的恩典,以及祂“胜过死亡,借复活被宣示为神儿子”的救赎大能。让我们从罪的轭下得释放,在耶稣基督里享受真正的自由与喜乐,并在顺服中蒙受恩惠。而透过这样的福音生活,彼此相爱、彼此服事,在世人面前彰显主的荣光。我们也为此祈祷。

这也是张大卫牧师在他的讲道与事工中始终追求的方向。每一位基督徒都应该将这福音——从道成肉身到十字架、再到复活所涵盖的耶稣基督全部位格与工作——融入自己的生命。当这样行时,我们就真实体验到保罗所宣告“愿恩惠、平安归与你们”的问安。人从“罪人”变为“圣徒”,从“绝望”进入“盼望”的过程,正是福音的精髓所在,也让“基督教是罪人的宗教”这句话,在我们每个人身上彰显出其真义。

归根到底,福音之旅就是我们回应神呼召的历程。你如何接受耶稣的十字架与复活?你是否仅仅在头脑层面知道,却从未真正用心领受?保罗及张大卫牧师,乃至无数信仰先辈不断见证着:“福音是实在的。”愿我们亲身经历这实在,并且将这经历向他人作见证,使他们也能因着神成为儿女。这就是教会存在的理由,也是圣徒共同的告白。

让我们持守今天所领受的话语,把那“按应许而来的耶稣的道成肉身”,以及“祂借十字架打破死亡而复活”更深地铭刻心中。正如保罗宣称自己“为福音而被召”,我们同样也是“为福音被召的人”。愿我们在这呼召面前忠心顺服,并充分享受所赐予我们的恩惠与平安,成为把福音传向世界的圣洁器皿。

如此生活的人所聚集之处,才是真教会。教会的标志是十字架,教会的生命是复活,教会的使命便是“传扬福音”。让我们颂赞那位借道成肉身寻找罪人、借十字架拯救罪人、又借复活引领他们进入永生的神,并祈求我们今天也继续活在这福音之中。

同时,盼望我们在继续研读《罗马书》的过程中,能更透彻地明白保罗为何不断宣告“我因这福音被召”,因为这并不只关乎保罗个人——每一个基督徒其实都是“因福音被召”。也正是借着福音,我们从罪人变成义人,从死亡迁到生命里。让我们带着感恩的心,时刻保持警醒,使福音在日常生活中成为真实的大能。

以上便是根据《罗马书》1章2~7节的默想,综合张大卫牧师多次宣讲所强调的内容,阐释了“神所应许的福音与道成肉身的奥秘”,以及“借着十字架和复活所完成的福音大能”。愿我们牢牢记住:福音是“应许的爱之事件”,也是“赐生命的大能”。愿我们以口舌和整个人生来见证这福音,并且在外邦人当中,甚至身边的近邻当中,也成为“使他们信而顺服”的圣洁器皿。愿父神与主耶稣基督所赐的恩惠与平安,丰丰富富地临到一切紧握此福音的人。阿们。

受肉と十字架 – 張ダビデ牧師


1. 約束としてえられた福音と受肉の神秘

張ダビデ牧師が講義したローマ書1章2~7節を黙想しつつ、私たちはまず、パウロが伝える福音とは何であり、その福音がなぜ私たちの間に「約束の成就」として現れたのかを深く考えることができます。張ダビデ牧師はこの聖句を通して、福音が決して人間の理論や思想、あるいは個人の私的な意見などではなく、徹底的に神の約束から始まっていることを強調します。すなわち「この福音は神が預言者たちを通して、その御子に関して聖書にあらかじめ約束されたものである」(ローマ1:2)という御言葉には、神が人類の歴史の中ですでに遥か昔から、この福音が宣べ伝えられることを計画しておられたという驚くべき摂理が込められているのです。

私たちは、福音が“天から突然落ちてきた”未知の教えではなく、旧約時代を通して継続的に予言されてきた「キリスト」というお方に関する具体的な約束であったことを忘れてはなりません。ここでパウロが語る福音の核心は、「神の御子が肉体をもって来られた」という宣言に要約されます。パウロはローマ書1章3節で「御子に関して言えば、肉によればダビデの子孫として生まれ…」と証言し、イエス・キリストが私たちと全く同じ人間として地上に来られたことを宣言しています。聖書の予言はすべてこの事実を指し示していました。神は歴史の中で預言者たちを通じてご自身の摂理を折々に示され、その最終的な完成がイエス・キリストの「受肉(インカーネーション)」によって現れたのです。

張ダビデ牧師はここで「キリスト教は罪人のための宗教である」という事実を改めて強調します。イエスが義人を招くためではなく、罪人を探しに来られたという福音書の宣言が、まさにこの受肉の出来事に含まれているからです。イエスは罪人たちの生活のただ中に住まわれました。「肉によればダビデの子孫」として生まれたという一節は、単にイエスがダビデ王朝の子孫だという歴史的・系譜的事実を述べるにとどまらず、全能なる神が本当の人間としてこの世に入ってこられたことを告げる象徴的な表現なのです。

この受肉の出来事は、キリスト教信仰における最大の特徴であり、かつ逆説でもあります。パウロはピリピ書2章6~8節でこれを「ケノーシス(Kenosis)=自己を空しくすること」と呼び、イエス・キリストが本来神と等しいお方でありながら、しもべの姿を取り、人と同じようになられたことを力強く宣言します。真なる神であると同時に真なる人となられた(「真の神であり真の人」、Vere Deus & Vere Homo)というこの驚くべき真理こそ、キリスト者が信じる「福音」の決定的な根拠なのです。

パウロはローマ書1章3~4節において、このケノーシスと受肉、そしてその結果として起こったイエス・キリストの死と復活を、短くしかし強烈に要約しています。イエスは人間として来られ、十字架で死なれ、そして聖なる御霊によって死者の中からよみがえられました。これこそがパウロの言う「神の御子として宣言されたイエス・キリスト」(ローマ1:4)です(口語や新共同訳では「宣言された」と訳される部分が、かつての文語や改訳によっては「御子と定められた」「御子と認められた」などと表現されます)。人の目には罪人の姿で死んだかのように見えましたが、神の目には「死を打ち破る者」として認められた――その意味がここに込められています。

福音とは、まさにこの歴史的・実存的な出来事を指し示します。キリスト者が伝えるメッセージは「罪人を救うイエス・キリスト」についての物語であって、人間の道徳的教訓や抽象的哲学ではありません。パウロの時代、ギリシアの哲学者たちは「真理(ロゴス)」を探し求め、生涯を投資しましたが、最終的には「人間の力」だけではそのロゴスに至れませんでした。しかしヨハネの福音書1章は宣言します。「言(ことば)は肉となって、私たちの間に住まわれた」(ヨハネ1:14)。すなわち、あらゆる哲学者や賢者が切に求めていた真理が、実際に人となって地上に住まわれたというのです。パウロはローマ書1章でこれを「ダビデの子孫として来られた」神の御子と呼び、同時に「死者の中からの復活によって力ある神の御子と宣言された」と語ることで、イエスが歴史の中で真の人となられ、かつ神の御子であることをはっきりと証ししています。

張ダビデ牧師は、この福音の前に立つとき、私たちの知性や理性を超えた「恵み」が臨むのだと教えます。これは「無条件の愛(Unconditional Love)」と「全き贈り物(Surprising Gift)」とも言い換えられます。福音を知らずに生きていた罪人が、このメッセージを聞いて「自分のために低くなられたキリストの愛」を思い涙する――それがまさに恵みです。パウロ自身もこれを体験しました。かつては「教会を迫害し、キリスト者を残酷に弾圧していた罪人」だったにもかかわらず、彼を探し当てたイエス・キリストの愛に完全に打ちのめされたのです。彼はそこから直ちに福音の使徒となり、最も熱心に福音を叫び、教会を建て上げ、この「約束の福音」を伝えるために生涯を捧げました。

結局、福音は「救いのメッセージ」であり「歴史の完成」です。神がお送りくださった約束の御子イエスが人間として来られ、十字架と復活によって罪と死を打ち破ってくださいました。このことがすでに預言者たちによって約束され、実際に私たちの目の前に顕現した。それこそが福音であり、だからこそ福音は私たちの人生を覆します。さらに「あなたがたの心の中でキリストを主としなさい」(1ペテロ3:15)と生きる者は、必ずこの福音について問う世に対して答えを準備しなければなりません。その答えこそが「証」であり、「私が聞いた福音、私が出会ったキリスト」をそのまま伝えることです。

パウロが「私は十字架と復活以外に誇るものはない」と言うのも同じ文脈です。私たちの宣教や伝道は、自分の考えや知識を誇示する場ではありません。ひたすら「私のような罪人を生かしてくださったあの十字架の愛」と「私を新しい命へと呼び起こしてくださった復活の権能」を明かしするだけなのです。もし誰かが福音についてたずねてきたら、私たちは「キリストがいかに私の人生に入ってくださったのか」「どのように私を変えてくださったのか」「どのように永遠の希望を抱かせてくださったのか」を証言すればよいのです。パウロも自身の手紙の冒頭を「私は福音のために召された者です」という告白で始め、その福音が何であるか、そしてその福音のうちで自分が何者であるかを明かしました。

最終的に、「福音」は世に対抗する神秘的理論や寓話ではなく、神の預言者たちがずっと以前から予言してきてイエス・キリストのうちに成就した現実的な出来事です。そして福音とは、聖なる神が罪人である私たちを直接探しに来て救おうとされる「愛の物語」でもあります。張ダビデ牧師はこの受肉の愛の物語を通じ、「神の御子が自ら私たちの中に来られた」ということこそがキリスト教の核心であると強調します。主ご自身が私たちの中へ来られたからこそ、私たちは罪の鎖から解き放たれ、新たな希望と命を得るようになったのです。

さて、この福音が与えられたとき、私たちの態度は自然に「信じて従う」ことへとつながらなければなりません。これがパウロの言う「異邦人たちの間でも信仰の従順をもたらすために」(ローマ1:5)という言葉の意味です。かつては全く救いの契約の外にいた者たちが、今は神の恵みによって福音を聞き、その福音の力を体験するようになりました。そしてこの福音のうちで「信じて従う」者となった彼らは、過去とは全く違う生き方をするほかありません。罪の習慣に縛られていた過去から、イエス・キリストの十字架によって罪の赦しを受け、復活によって与えられた命の力に支えられながら、神に栄光を帰す新しい人生を始めるのです。

パウロがローマ教会の聖徒たちを「聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼ぶことができたのも、この福音の力によるのです。巨大な文明であるローマ帝国のただ中で、キリスト者たちは世の支配理念や多神教的風潮と衝突しながらも、むしろ福音の価値を堅持し、大胆に福音を伝えました。その結果、人間の目からすれば取るに足りない少数集団に過ぎなかった教会共同体が歴史を動かしてきたのです。パウロがローマ書全体で福音の力と義、そしてその福音によって変えられた生き方を繰り返し伝えるのも、このためです。

受肉とは「言(ことば)である神」が人となられたという途方もない神秘であり、同時に私たちにとっては「絶望を突き破って入ってきた光明」です。完全なる真理であり永遠の光であられる神が、罪と闇に囚われた人間の中にみずから入ってくださったということは、それ自体が希望の宣言です。抽象的哲学や人間の思想でとどまりがちな領域を越えて、実際に私が出会い体験できる「人格的真理」となられたのです。これこそ受肉の偉大さです。ここから福音は、ただ耳で聞くだけの噂話ではなく、胸を突き動かす「生命力あるメッセージ」となります。

一方で、この受肉の出来事は私たちに「聖なる生き方への招き」というメッセージを投げかけます。イエスが私たちと同じ体を取られたということは、ただ私たちを救うために一時的に人間の衣を借りられたのではなく、私たち自身もキリストに倣う聖なる人格と生き方を歩む道を開いてくださったことを意味します。パウロが「聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼ぶとき、それはすなわち「イエス・キリストが歩まれた道を共に歩む者」という意味です。聖書に登場する人物たちを見れば、彼らが決して罪や欠点のない完璧な人々でなかったことは明らかです。しかし彼らは神の救済史の中でキリストの恵みを身にまとい、イエスが示してくださったへりくだりと犠牲、そして復活の力を倣って、新しい命の道を歩みました。これが「聖徒」の本質です。

結局、大事なのは「受肉によって歴史に来られたイエス・キリスト」を知的に理解するだけで終わらず、その自己卑下と犠牲を「生き方」で示すことです。張ダビデ牧師が繰り返し説教で強調するのも、まさにこの点です。教会に所属していても、イエスの受肉と十字架、そして復活の現実的な意味を自分の人生に体現していなければ、それは結局「頭の知識」で終わる宗教行為にすぎません。真のキリスト者の福音証言は理論ではなく「私はイエスにこうして出会った。私の罪と死が、主の十字架と復活の中でどのように解決されたかを実際に経験した」という証しでなければならないのです。

私たちは世にあって、ときに疲れ、絶望することがあります。人間社会の不正や苦難、病や死はどんな時代にも存在してきました。しかし「ダビデの子孫として来られたイエス・キリスト」を仰ぐとき、その受肉において「神は本当に私たちを見捨てなかったのだ!」という愛の確証が与えられます。主が十字架につけられ復活された出来事のうちには、「最後まで私たちを離さない神の聖なる情熱」を確認することができるのです。パウロが「恵みと平安」(ローマ1:7)に言及し、その恵みがまさにこの愛から流れてくると語るとき、それは「どんなに私が弱く罪深くても、決して見捨てることのない神のご意志」がイエス・キリストの受肉と十字架・復活を通して鮮明になった、という意味なのです。

受肉に対する正しい理解は、「完全な福音理解」へ私たちを導きます。イエスを完全に神としてのみ考えれば、人間の痛みや誘惑を経験された事実を見逃してしまい、完全に人としてのみ考えれば、なぜ私たちがその方を礼拝し、その方が永遠の命の主権者であるのかを見失います。パウロはローマ書1章3~4節で「真の人」であるイエスと「真の神」であるイエスを同時に示すことで、キリスト教信仰の核心であるキリスト論の骨格を明確に示しています。イエスはダビデの子孫として来られた真の人であり、死からの復活によって神の御子として宣言された真の神です。この二つの軸が揺るがないとき、初めて福音が正しく理解され、伝えられるようになるのです。

したがって、ローマ書1章2~7節から私たちが汲み取る最終的なメッセージは、一つ目に「約束にしたがって来られたキリスト」ということであり、二つ目に「キリストが私たちと同じ肉を取って来られることで、罪人である私たちに命の門が開かれた」という事実です。この約束が成就される過程の中で、旧約の預言や預言者たちの警告と希望、さらにはイスラエルの歴史に続いてきた神の摂理は、すべて「キリストの受肉」のための準備であったことがわかります。さらに言えば、ローマの道路が整備される過程さえも福音伝播の準備として用いられた、とも言えるわけで、神のご計画は実に広範囲かつ緻密です。そのすべての結論は、歴史の中で「神の御子イエス・キリスト」が実際に来られたという点であり、それを信じて従う者たちに今、恵みと平安が与えられるのです。


2. 十字架と復活によって完成した福音の力

パウロがローマ書1章4節で「聖なる御霊によれば、死者の中からの復活によって、力ある神の御子として宣言された」と宣言するとき、ここに福音の二つ目の重要な柱がはっきりと現れます。すなわち「十字架と復活」です。張ダビデ牧師が説教でしばしば強調するように、福音は単に「イエスが来られた」という事実だけで終わりません。イエスの生涯、特に十字架の死と復活の出来事がなければ、福音は不完全なままなのです。

受肉は「神が私たちと共におられる」という宣言であり、十字架は「その神が私たちのために死なれた」という宣言であり、復活は「私たちのために死なれたその神が再び生きられた」という決定的な証拠です。パウロはこの復活の事実によって、イエスこそが真に「神の御子」であることが公に(力あるかたちで)証明されたのだと述べています。人間にとって最大の問題である罪と死の支配が、イエスの復活によって完全に無力化されたため、イエス・キリストを信じる者たちはキリストにあって「新しい命」を得るのです。

パウロはコリント第一の手紙15章で、「もし復活がないなら私たちの信仰も虚しく、私たちが宣べ伝えている教えも虚しい」と明確に語っています(1コリント15:14以下)。つまり、十字架の愛だけではまだ完成された福音とは言えず、必ず復活を通じて「罪の報いである死」が克服されなければならない。イエスは実際に歴史の中で死なれ、その肉体は墓に置かれましたが、「死の苦痛につながれていることができない」方でした(使徒2:24)。ゆえにイエス・キリストの復活は、イエスが「神の御子」であるというアイデンティティを最終的に“確定”する出来事なのです。

福音を信じるということは、その十字架と復活が「私」のためであるという事実を受け入れることです。「その愛が私を生かし、その復活が私に永遠の希望を与えた」という個人的体験が伴うとき、初めて福音は私の「命」となります。張ダビデ牧師はこの点を「自己告白」と呼び、「宣教とは自己弁証であり、自己証言であり、自己の証しである」と繰り返し語っています。つまり、自分が罪人であることを知り、イエス・キリストの十字架がその罪を赦したこと、そしてイエスの復活が私を新しい命へと導いたことを具体的に告白することが、宣教の始まりだというのです。

パウロ自身こそ、この真理を徹底的に経験しました。ダマスコ途上でイエスに出会って以来、彼は福音を伝えるために生涯を捧げました。彼が出会った「主」は、高い天から人間を見下ろす神的存在ではなく、十字架で殺された姿そのままであり、また彼が証言する「主」は、墓に閉じこめられた遺体ではなく、死を打ち破りよみがえられた方でした。だからこそパウロはローマ書1章4節でイエスについて、「死者の中から復活し、力ある神の御子と認められた」と宣言し、続けて「私たちの主イエス・キリストである」と最も完全な名を付けるのです。イエスは私たちの主、すなわち人生の主人であり、同時に旧約で預言されたメシア(キリスト)です。

ここで張ダビデ牧師は「ご自分を低くされたからこそ高くされているイエス」が、教会と信者に与えるメッセージの大きさを指摘します。世は高い地位や権力を追い求めることを成功とみなしますが、イエスは逆にご自分を徹底的に低くされ(ケノーシス)、最も惨めな形である十字架刑に処せられました。しかし復活と、父なる神の高めによって(ピリピ2:9以下)、私たちはイエスこそが真の「勝利者」であることを見ます。それは、その勝利が「愛の勝利」であり「犠牲の勝利」であることを意味します。結局、キリスト者の生き方とは、イエスのこの道をたどることなのです。

パウロが「この方によって私たちは恵みと使徒職を受けた」と告白する(ローマ1:5)のも同じ文脈です。イエスの十字架と復活によって、パウロ自身が全く変えられ、福音の使徒として派遣されたからです。そのためなら、投獄されても、鞭打たれても、命を失っても構わないとまで言い切るほど、パウロは福音の力を切実に体験し、その福音にすべてを懸ける者となったのです。

福音には「死を越える力」があります。これは世の権勢には与えられない解放です。死の恐怖の前で人間は無力ですが、「復活の初穂」となったイエス・キリストがその恐れの牢獄を打ち壊されたので、その方のうちにある者たちはもはや死を恐れる必要はありません(1コリント15:20以下)。パウロが「私は福音を恥じない」と宣言する(ローマ1:16)のも、福音こそが「すべて信じる者に救いをもたらす神の力」だからです。張ダビデ牧師はここで、信者が福音を自信をもって伝えられないのは、「十字架と復活の力の体験がはっきりしていないからだ」と指摘し、私たちは日々福音の核心である十字架と復活の前に立つべきだと説きます。

さらに「信じ従わせるために」(ローマ1:5)という表現が示す通り、福音を信じるとは最終的に従順へと結びつかねばなりません。イエスの十字架と復活を信じるなら、私はもはや自分のためだけに生きることはできません。私を救い、再び生かしてくださったのはイエスだからです。だから私たちの思いも言葉も行いも、その方の支配に委ねなければなりません。これこそ福音的従順の核心です。世的な目で見れば、自分の思い通りに生きようとする欲望を捨てることはあまりにも難しく映ります。しかし十字架と復活を真に信じる者であれば、最終的にイエスの御手に人生を委ね、その信仰は自ずと従順につながるのです。

パウロはローマ教会の聖徒たちに「神に愛され、聖徒として召されたすべての人々」(ローマ1:7)と呼びかけ、彼らに「私たちの父なる神と主イエス・キリストから恵みと平安がありますように」と祝福します。ここで注目すべきは「私たちの父なる神」という表現です。かつては聖なる神を「父」と呼ぶこと自体がほとんど冒涜と考えられた時代がありました。しかし十字架と復活によって、イエスが「こう祈りなさい。天にいます私たちの父よ…」(マタイ6:9)と教えられたように、私たちは今や神を父と呼びうる関係となったのです。イエスをとおして義とされ、聖(きよ)められた(聖徒として召された)者たちにとって、神は父となり、私たちは子となりました。

このとき「恵みと平安」は、その子として召された者たちに与えられる霊的贈り物です。平安(シャローム)は旧約から神の民が最も切望してきた価値でした。しかしパウロはその平安がいかにして可能になるかを明確に語ります。それは「イエス・キリストの十字架と復活によって与えられる恵み」が前提となるのです。罪人は自力で平安を創り出せません。世が与える一時的な平安や、金銭や権力が保障する安定は長続きしません。しかしイエス・キリストの十字架と復活の恵みに入れられるとき、罪責感や死の恐れから解放される真の平安が魂に宿るのです。だからこそパウロは「恵みと平安」を一緒に結びつけて宣言するのです。

張ダビデ牧師は説教において、教会が単なる「私たちの宗教的趣味や集まり」の場ではなく、「十字架と復活の共同体」でなければならないと力説します。教会の中で真実の恵みと真の平安が分かち合われるためには、その構成員がイエス・キリストの死と復活を信じ、従う者たちである必要があるのです。十字架に自分が共に付けられて死んだことを信じ、復活によって新しい命に生きることを信じる共同体であれば、互いに対する赦しや愛、献身と仕え合いが自然に生まれます。しかしそうした信仰的基盤なくして「教会」という名前だけを掲げる集団は、対立や葛藤が生じた途端に世と何ら変わらない姿に陥りやすいのです。

結局「福音の完成」は、十字架と復活をとおしてもたらされる勝利であり、この勝利が私たちの生や共同体の中に現れるとき、私たちは真の教会となります。また、パウロが「私たちの主イエス・キリスト」と呼び、自分のあらゆるアイデンティティをその名のうちに置いたように、信者は「私の人生の中心はイエスである」と告白しながら歩む者たちです。もしその方がそこまで低くなり、犠牲を払い、命を与えてくださったのなら、私たちもまた隣人を仕え、この世を癒すために「犠牲とへりくだりの道」を選択すべきです。それこそが十字架の道であり、復活の命に従って生きる道なのです。

イエスの弟子として生きるということは、十字架と復活の延長線上で「自分を否み、主について行く生き方」(マタイ16:24)を意味します。これは自分の欲望や高慢を捨て、主の御心に従うことです。そうする中で、ついにはイエスが語られた「わたしの軛は負いやすく、わたしの荷は軽い」(マタイ11:30)という言葉を実際に体験するようになるのです。外から見ると狭い道で険しい道に見えるかもしれませんが、本当の自由と喜びはまさにこの福音への従順にあるのです。

パウロが手紙の冒頭でローマ教会の聖徒たちに伝えたかった要旨は明確です。「イエス・キリストにあって与えられた約束の福音は、長い旧約の歴史の中ですでに予告され、受肉と十字架、そして復活によって完全に実現した。この福音によって私は使徒とされ、あなたがたもこの福音を聞いたのだから、ともに恵みと平安を分かち合おう。そしてその福音にふさわしい信仰と従順を捧げよう。」これがローマ書1章2~7節に込められたパウロの切なる挨拶であり、同時に教会の使命なのです。

張ダビデ牧師が強調するのも同じです。私たちは必ず福音のすべて、すなわち「来られた(受肉)」と「死なれた(十字架)」、そして「よみがえられた(復活)」を一つにまとめて伝えなければならないのだ、と。どれか一つだけを伝えたり、信じたりしてもだめで、三つのうち一つだけを強調するのも不十分です。イエスがこの地上に来られたという事実と十字架での死、そして復活によって勝利された神の御子であること――これを明確に証ししなければなりません。これこそ完全な福音であり、私たちを生かす喜ばしい知らせなのです。

今日も世にはさまざまな声が渦巻いています。ある人は人間の理性や知識だけで十分だと言い、別の人は快楽や物質的豊かさが人生の目的だと宣言します。しかし最終的にいかなる手段でも解決し得ない根源的な問題は「罪」と「死」です。この問題に対する答えは十字架と復活の中にしかありません。一時、キリスト教を「罪人のための宗教」と呼んで嘲笑する人もいますが、実のところその言葉こそ、福音の真髄を示す表現です。イエスが「わたしは義人を招くためではなく、罪人を招くために来た」(マタイ9:13)と仰せられた通り、キリスト教は罪人たちのための宗教です。そしてその罪人が「私たち皆」であることに気づく瞬間、福音は最も美しい希望のメッセージとして迫ってきます。

パウロのローマ書は、この希望のメッセージを体系的に展開した「福音の大憲章」と呼ばれています。その序文からパウロは「この福音が私を変えた。今はあなたがたもこの福音によって召されている」と力強く語ります。かつて教会を迫害したパウロが、今や教会を建てる使徒に変えられたように、神の愛はどんな罪人も変えてしまう力を持っています。そしてその愛の力は十字架と復活から出てくるのです。

結論として、ローマ書1章2~7節は福音の本質を簡潔ながら力強く示しています。福音は人間の哲学ではなく神の約束であり、その約束はイエスの受肉と十字架、復活によって完成されました。イエスは真の人として低くなられ、死を打ち破ることで力ある神の御子と証明されました。その方を信じ、従う者たちには恵みと平安が与えられ、新しいアイデンティティ(聖徒、つまりきよめられた者)と使命が与えられます。パウロが自分を「福音のために召されたしもべ」と呼んだように、私たちも福音を聞いて変えられ、いまは世の人々に福音を伝える器となります。

張ダビデ牧師はこのすべての教えの上に、「福音とはつまり愛である」というメッセージを付け加えます。イエスのへりくだりと死、そして復活の意味は、罪人に対する神の愛なしには語れません。最終的に福音とは「神はそのひとり子をお与えになるほどに世を愛された」という事実に対する最も確かな証であり、そのひとり子の十字架と復活を通じて私たちに及んだ救いの喜びです。この福音を受け取った者は、必ずその喜びと感謝によって「従順の実」を結ぶようになります。そしてその生き方こそが「福音の生き方」です。

要するに、私たちが覚えておくべき核心は、第一に福音はすでに約束されていたことの成就であり、イエス・キリストの受肉によって歴史の中で成し遂げられたという点です。第二に、その福音は十字架と復活によって完成され、その力が私たちを罪と死から解放し、真の平安へ導くという事実です。パウロがはじめから終わりまで宣べ伝える福音とは、この「神の御子イエス・キリスト」が私たちにもたらす永遠の救いのご計画であり、この福音は私たちの人生と世界を変え得る力を秘めています。

ローマ書の冒頭におけるパウロのあいさつは、単なる書簡の作法ではありません。それはすべての聖徒に与えられる祝福であり、同時に要請でもあります。「福音を信じて恵みと平安を味わいなさい。そして福音のために召された者としてふさわしく生きなさい。」これこそ張ダビデ牧師が説教で繰り返し強調する要点です。私たちは福音を聞いて、その福音の真理を理解したところで終わってはなりません。福音が私たちの中で生きて働くように、日々イエスの十字架を思い起こし、その復活の命を人生のあらゆる面で実践していく必要があります。そうすることで初めて教会は真の福音共同体となり、信徒個人も「聖徒として召された者」という呼び名にふさわしい生を歩むのです。

最終的に、私たちは「イエスがキリストである」ことを常に告白しなければなりません。この告白にはイエスの来臨(受肉)・死(十字架)・再び生きられたこと(復活)がすべて凝縮されています。パウロはこの事実をローマの聖徒たちに確信させ、「あなたがたも、彼らのうちからイエス・キリストのものとなるように召された人々」(ローマ1:6)と呼びます。教会は「イエス・キリストのもの」として召された人々の集まりであるがゆえに、その御名のため(ローマ1:5)世へ出て福音を伝えるのです。これが私たちが「聖徒として生きる理由」であり、福音が私たちに与える最も力強い使命です。

願わくは、ローマ書1章2~7節の御言葉を黙想するすべての人が、「イエス・キリストが私たちと同じ肉を取って来られた」という受肉の恵みと、「死を打ち破ってよみがえられ、神の御子として宣言された」という救いの力とを、心の奥底に刻むことができますように。そうして罪のくびきから解き放たれ、イエス・キリストにあって与えられる真の自由と喜び、そして従順の恵みを味わうことができますように。そしてこの福音の生き方を通じ、互いに愛し仕え合い、世に主の光を輝かす共同体を築いていくことができますようにと祈ります。

これは張ダビデ牧師が説教と宣教活動を通して常に目指していることでもあります。キリスト者であれば誰でも、この福音――すなわち受肉から十字架と復活へと至るイエス・キリストの全人格と働きを自らの人生に映し出すべきです。そうすることで初めて、パウロが「恵みと平安がありますように」と叫んだあの挨拶を現実に体験できるのです。「罪人」から「聖徒」へ、「絶望」から「希望」へと変えられるこの道のりこそ福音の真髄であり、ここに「キリスト教は罪人の宗教である」という言葉の真の意味が生き生きと息づくのです。

最終的に、福音の道のりは、私たち一人ひとりに対する神の召しに対する応答でもあります。あなたはイエスの十字架と復活をどのように受け入れているでしょうか。あるいは頭でしか知らず、まだ心では受け入れられていないでしょうか。パウロが証言し、張ダビデ牧師をはじめ無数の信仰の先人たちが繰り返し証ししてきたのは、「福音は実体である」という事実です。この現実を人生で体験し、その体験をほかの人々に証して、彼らもまた神の子どもへと新生するよう助けることこそ、教会の存在意義であり、信徒の告白です。

どうか私たちが今日この御言葉を握り、「約束の成就」として来られたイエスの受肉、そして「死を突き破った」イエスの十字架と復活をより深く黙想できますように。パウロが「福音によって私は召された」と叫んだように、私たちも「福音のために召された者」であることを忘れないようにしましょう。この召しに応答し、与えられた恵みと平安を味わい、全世界に福音を伝える聖なる通路とされることを心から願います。

そうして生きる人々が集う場所――そこが真の教会なのです。教会のしるしは十字架、教会の命は復活、そして教会の使命は「福音を伝えること」です。受肉によって罪人を探しに来られ、十字架によってその罪人を救い、復活によって永遠の命へと導かれる神をほめたたえながら、私たちがこの福音の物語とともに、今日も生きる者となるよう祈ります。

あわせて、ローマ書を学び続ける中で、パウロが「この福音によって私は召された」と告白した深い理由を、さらに完全に悟ることができるよう願います。それはパウロだけに当てはまる話ではありません。すべてのキリスト者は最終的に「福音ゆえに召された」のです。そしてその福音を通して罪人から義人へ、死から命へと移された存在なのです。この召しに感謝し、日常のすべての場面で福音が現実の力として働くように目を覚ましていましょう。

以上、ローマ書1章2~7節の黙想を基に、約束として与えられた福音と受肉の神秘、そして十字架と復活によって完成された福音の力をまとめてきました。張ダビデ牧師が多くの説教を通じて繰り返し強調してきたように、福音は私たちにとって「約束された愛の出来事」であり「命をもたらす力」であると明確に認識すべきです。そして私たちの言葉と生活のすべてによってこの福音を証しし、異邦人の中でも、また身近な隣人に対しても「信じ従うようにする」聖なる器として用いられることを心から願います。父なる神と主イエス・キリストがお与えくださる恵みと平安が、この福音を握るすべての人に満ちますように。

The Incarnation and the Cross – Pastor David Jang


1. The Gospel Given as a Promise and the Mystery of the Incarnation

Reflecting on Romans 1:2–7, based on Pastor David Jang’s teaching, we can first explore what exactly the gospel is that Paul proclaims, and why it appears among us as the “fulfillment of God’s promise.” Pastor David Jang highlights that the gospel is never a product of human theory, philosophy, or any individual’s opinion, but is rooted wholly in God’s promise. Indeed, within the statement, “the gospel He promised beforehand through His prophets in the Holy Scriptures regarding His Son” (Rom 1:2–3), we find the marvelous providence of God, who planned from long ago that this gospel would eventually be announced to humanity.

We should remember that the gospel is not some “completely new teaching that suddenly fell from the sky,” but rather the concrete promise concerning “the Christ” foretold throughout the Old Testament. Here, the core of the gospel Paul speaks of is summarized in the declaration that “the Son of God came in the flesh.” In Romans 1:3, Paul proclaims that Jesus Christ “was descended from David according to the flesh,” thus boldly asserting that Jesus truly came to this earth as a human being just like us. All biblical prophecy points toward this fact. Throughout history, God revealed His providence through prophets at every turn, and its ultimate fulfillment is found in the “Incarnation” of Jesus Christ.

At this point, Pastor David Jang reemphasizes that Christianity is, in fact, “a religion for sinners.” The reason the Gospels declare that Jesus came not to call the righteous, but to seek out sinners is precisely bound up in the event of the Incarnation. Jesus dwelt among sinners. The phrase “descended from David according to the flesh” is not merely a historical or genealogical reference to Jesus’ lineage from the royal house of David; it is a symbolic expression announcing that the Almighty God actually entered this world as a true human being.

This event of the Incarnation is the greatest paradox and hallmark of the Christian faith. In Philippians 2:6–8, Paul describes it as “kenosis,” or self-emptying. Though Jesus was by nature God, He took on the form of a servant and became like us. The astounding truth that He is simultaneously “truly God and truly man” (Vere Deus & Vere Homo) is the decisive foundation of what Christians believe to be the “good news.”

In Romans 1:3–4, Paul succinctly but powerfully summarizes this kenosis, the Incarnation, and the resulting events of Christ’s death and resurrection. Jesus came in human form, was crucified, and then was raised from the dead by the Spirit of holiness. That is what Paul means by “Jesus Christ our Lord… who through the Spirit of holiness was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead” (Rom 1:4). Though humans viewed His death as the fate of a condemned sinner, God declared Him to be the one who overcame death. The gospel points to this historical, existential event. The message that Christians proclaim is “Jesus Christ, who saves sinners,” not a set of moral teachings or abstract philosophy. In Paul’s day, Greek philosophers spent their entire lives pursuing the “logos” or “truth,” yet they found that human strength alone could not attain it. However, the Gospel of John proclaims, “The Word became flesh and dwelt among us” (John 1:14). The truth that sages and philosophers longed for so desperately actually became a person and lived on this earth.

In Romans 1, Paul refers to Him as the “Son of God who came in the line of David” and, at the same time, “the One declared to be the Son of God with power by His resurrection from the dead.” Thus, Jesus was truly human in history, yet also indisputably the Son of God. Pastor David Jang teaches that when we stand before this gospel, grace descends upon us—grace that transcends our intellect and reason. It is the unconditional love of God, the surprising gift that only He can give. When a sinner who has never known this gospel hears the message and is moved to tears by Christ’s love—who descended so low to save us—this is true grace. Paul experienced this firsthand. Formerly, he was a persecutor of the church and a cruel oppressor of Christians, yet he completely collapsed before the love of Jesus Christ who came to find him. Immediately he became an apostle of the gospel, proclaiming it passionately, planting churches, and devoting his entire life to spreading this “promised gospel.”

Ultimately, the gospel is both the “message of salvation” and the “culmination of history.” God sent His promised Son—Jesus—who came in human form, and through His cross and resurrection, He shattered the powers of sin and death. This had been prophesied through the prophets and was ultimately fulfilled before our very eyes. That is the gospel, and that is why the gospel turns our lives upside down. Furthermore, anyone who makes “Christ the Lord in your hearts” (1 Pet 3:15) must be ready to give an answer when the world asks about it. That answer is our “testimony”—sharing “the gospel I heard and the Christ I encountered” just as it is.

It is in the same spirit that Paul said, “I have nothing to boast in except the cross and the resurrection.” Our mission work and evangelism are never arenas for showcasing our own thoughts or knowledge. We must bear witness to “the love of the cross that saved a sinner like me” and “the power of the resurrection that raised me to new life.” If someone asks about the gospel, we simply testify to how Christ entered our lives, how He transformed us, and how He planted an everlasting hope within us. In opening his letter to the Romans, Paul likewise declares, “I am called to be an apostle for the gospel,” and proceeds to bear witness to what the gospel is and who he has become within it.

In the end, the gospel is not some mystical theory or fable that stands in opposition to the world, but rather an event that God’s prophets foretold long ago and that was fulfilled in Jesus Christ. Moreover, the gospel is the “story of God’s love,” whereby the infinitely holy God directly seeks out sinners like us to bring salvation. Pastor David Jang underscores that the core of Christianity is found in this incarnational love: “The Son of God has come directly into our midst.” Because He came, we are freed from the bonds of sin and given new hope and new life.

Once we receive this gospel, the natural response is “the obedience that comes from faith.” This is what Paul means when he says, “to bring about the obedience of faith among all the Gentiles” (Rom 1:5). Even people who were once outside the covenant of salvation have now heard the gospel by God’s grace and experienced its power. Having come to “believe and obey” in the gospel, their lives can never remain the same as before. Though they were once enslaved by sinful habits, now they are forgiven through the cross of Jesus Christ and emboldened by the resurrection life to bring glory to God in a brand-new manner.

It is because of this power of the gospel that Paul can address the believers in Rome as “all in Rome who are loved by God and called to be saints” (Rom 1:7). Living in the vast Roman Empire, Christians continually collided with the prevailing ideologies and the polytheistic culture of their time, yet they held fast to the gospel and boldly proclaimed it. Consequently, from a human standpoint, the Christian community might have seemed like an insignificant minority group, but it moved the course of history. That is why Paul returns again and again to the theme of the gospel’s power, essence, and the transformed life that the gospel brings throughout the entire letter to the Romans.

The Incarnation is both the “breathtaking mystery that the Word, who is God, became human” and also “the light that pierces through our despair.” That the eternal and perfect truth, the God of infinite brightness, should enter directly into a world shrouded by sin and darkness is, in itself, a declaration of hope. It surpasses “human thought and philosophy,” which might remain mere intellectual constructs, and becomes a “personal truth” that can be genuinely encountered and experienced. This is the greatness of the Incarnation. From that moment on, the gospel is no longer just a rumor that reaches the ear but a “life-giving message” that penetrates the heart.

On another note, the event of the Incarnation conveys an invitation to “live a holy life.” That Jesus took on a body like ours means He did not merely “borrow human clothing” for a moment to save us, but rather opened the way for us to attain the holy character and life that reflect Christ. When Paul speaks of those “called to be saints” (Rom 1:7), he implies “those who follow the path Jesus Christ walked.” The people in Scripture are never perfect or without sin. Yet they clothed themselves in Christ’s grace within God’s redemptive plan, and imitating the humility, self-sacrifice, and resurrection power demonstrated by Jesus, they walked this new way of life. This is the essence of being a “saint.”

Ultimately, what truly matters is that we not limit ourselves to merely intellectual knowledge of “the Jesus Christ who came to history through the Incarnation,” but that we reveal His self-emptying and sacrifice through our lives. Pastor David Jang repeatedly stresses this in his preaching. Even those who occupy pews in churches may remain stuck in “head knowledge” if they do not embody the true meaning of Jesus’ Incarnation, Cross, and Resurrection. The authentic witness of a Christian is never purely theoretical but rather the testimony: “This is how I met Jesus. This is how my sin and death were resolved in His cross and resurrection. And I have experienced it firsthand.”

We all face moments of weariness and despair in life. In any era, injustice, suffering, disease, and death have been constants in human society. Yet when we look upon “Jesus Christ, descended from David,” we witness in His Incarnation the confirmed assurance that “God has not abandoned us!” Through His death on the Cross and His resurrection, we discover “God’s holy passion to hold fast to us to the very end.” When Paul mentions “grace and peace” (Rom 1:7), and explains that this grace flows from God’s love, he is emphasizing that no matter how frail and sinful we may be, God’s determination to save us remains steadfast—and this is made crystal clear by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ.

A proper understanding of the Incarnation leads to an “accurate understanding of the gospel.” If we consider Jesus exclusively as God, we lose sight of His experience of human suffering and temptation. If we view Him solely as human, we fail to grasp why we ought to worship Him, or why He alone has authority over eternal life. In Romans 1:3–4, Paul reveals Jesus as both “truly human” and “truly God,” thus establishing the core structure of Christian Christology. Jesus came in the line of David, genuinely human, yet also rose from the dead, declared the Son of God. When these two truths stand firm, the gospel can be rightly comprehended and proclaimed.

Hence, the ultimate message we discover in Romans 1:2–7 is twofold. First, it is that Christ came according to God’s promise; second, by coming as one of us, He opened the door of life to sinners. As we trace how this promise was fulfilled—through the prophecies of the Old Testament prophets, the admonitions and hopes they voiced, and throughout Israel’s history—we see that all of it was preparation for “the Incarnation of Christ.” We can even say that the construction of Roman roads played a part in readying the way for the spreading of the gospel. Thus, the scope of God’s plan is extensive and precise. All of it culminates in the fact that “the Son of God, Jesus Christ,” actually came into history, and to those who believe and follow Him are now granted grace and peace.


2. The Power of the Gospel Made Complete through the Cross and Resurrection

When Paul declares in Romans 1:4 that Jesus “was declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead, according to the Spirit of holiness,” the second crucial pillar of the gospel emerges: the Cross and the Resurrection. As Pastor David Jang frequently reminds us in his sermons, the gospel does not end with, “Jesus came.” Without the life of Jesus, and particularly His crucifixion and resurrection, the gospel is incomplete.

The Incarnation announces that “God is with us,” the Cross declares that “this God died for us,” and the Resurrection affirms that “the God who died for us has risen again.” According to Paul, it is specifically through the Resurrection that Jesus Christ is publicly—and powerfully—acknowledged to be “the Son of God.” Since the Resurrection has completely nullified the power of sin and death—humanity’s greatest enemies—those who believe in Jesus Christ are granted “new life” in Him.

In 1 Corinthians 15, Paul firmly states that without the Resurrection, “our preaching and our faith are in vain” (1 Cor 15:14ff). Even the love of the Cross by itself cannot be regarded as the finished gospel; that love must be sealed by the Resurrection, which conquers death, the wages of sin. Historically, Jesus truly died, and His body was placed in a tomb, yet He could not be bound by the grip of death (Acts 2:24). Hence, Jesus Christ’s Resurrection is the final “confirmation” of His identity as the “Son of God.”

Believing in the gospel means accepting that the Cross and Resurrection are “for me.” It requires the personal conviction that “His love saved me, and His Resurrection gave me eternal hope.” Only when this becomes a personal experience, the gospel can truly be called my “life.” Pastor David Jang refers to this as a “personal confession,” emphasizing that “mission is self-defense, self-testimony, and self-witness.” In other words, the starting point of mission is that I recognize I am a sinner, that Jesus Christ’s Cross has forgiven my sin, and that Jesus’ Resurrection has led me into a new life.

Paul himself had an intense encounter with this truth. After meeting Christ on the road to Damascus, he dedicated his life to preaching the gospel. The “Lord” he encountered was not a distant, heavenly divinity merely gazing upon humankind, but rather One who had been crucified. At the same time, the Lord he confessed was no mere corpse confined to a tomb, but the One who had broken the grip of death and risen again. Therefore, in Romans 1:4 Paul can boldly proclaim that Jesus was “declared with power to be the Son of God by His resurrection from the dead,” and then affix the most complete title, “Jesus Christ our Lord.” Jesus is our Lord—our life’s sovereign—and He is also the Christ prophesied in the Old Testament.

Here, Pastor David Jang highlights the profound message that “Jesus, who humbled Himself, has been exalted.” The world regards high status and authority as the mark of success, but Jesus did the opposite: He emptied Himself (kenosis) and submitted to the most humiliating form of death, crucifixion. Yet through His Resurrection and God the Father’s exaltation (Phil 2:9ff), we see that Jesus is the true Victor. It is a victory of love and self-sacrifice. Following Christ, therefore, means walking that same road.

Paul’s declaration in Romans 1:5 that “through Him we received grace and apostleship” echoes this concept. Because of the Cross and the Resurrection of Jesus Christ, Paul himself was utterly transformed and sent as an apostle of the gospel. So dedicated was he to this cause that he was willing to face imprisonment, beatings, and even death. His experience of the gospel’s power was so vivid that he staked his entire life upon it.

Indeed, the gospel bestows a power that transcends death, a liberation that no earthly authority can grant. Humanity is helpless before the dread of death, but because Jesus Christ, the “firstfruits of the resurrection” (1 Cor 15:20ff), destroyed that prison of fear, those who remain in Him need no longer be afraid. Paul declares that he is “not ashamed of the gospel” (Rom 1:16), for it is “the power of God for salvation to everyone who believes.” Pastor David Jang points out that when believers lack the confidence to proclaim the gospel, it often stems from an unclear personal experience of “the power of the Cross and the Resurrection.” That is why we must continually return to the heart of the gospel—the Cross and the Resurrection.

Additionally, as the phrase “the obedience of faith” in Romans 1:5 suggests, believing the gospel should lead to obedience. If I truly believe in the Cross and Resurrection of Jesus, I cannot go on living solely for myself. After all, the One who died for me and brought me back to life is Jesus. Therefore, my thoughts, words, and actions must all be brought under His reign. From a worldly perspective, surrendering my personal ambitions is difficult, but those who genuinely believe in the Cross and the Resurrection naturally entrust their lives to Jesus, and that belief is manifested through obedience.

Paul addresses the believers in Rome as “all those loved by God and called to be saints” (Rom 1:7), then prays that “grace and peace from God our Father and from the Lord Jesus Christ” would be upon them. Notably, Paul uses the phrase “God our Father.” In earlier times, it was almost unthinkable—even irreverent—to call the holy God “Father.” Yet through the Cross and Resurrection, and Jesus’ instruction, “This is how you should pray: Our Father in heaven…” (Matt 6:9), we now have that kind of relationship with God. By being declared righteous and sanctified (called to be saints) through Jesus Christ, He becomes our Father and we His children.

In this reality, “grace and peace” come to us as a spiritual gift. Peace (shalom) was considered the highest blessing sought by God’s people from Old Testament times. Paul explains how such peace is possible: it begins with the “grace” that comes through Jesus Christ. A sinner cannot create true peace on their own. The transient calm that money or power offers never lasts. Yet once a person enters the grace of Jesus Christ’s Cross and Resurrection, he or she is set free from the guilt of sin and the fear of death, and a genuine, abiding peace settles upon the soul. This is why Paul consistently pairs “grace and peace” in his writings.

Pastor David Jang urges that the church must become not just “a religious gathering for us” but a “community defined by the Cross and Resurrection.” To share true grace and real peace in the church, its members must be believers who trust and obey Jesus Christ, who died on the Cross and rose again. When we truly believe that we have been crucified with Him and that we now live by His resurrection power, forgiveness, love, commitment, and service naturally blossom within our fellowship. Without such a spiritual foundation, a group that merely bears the name “church” can slip into strife and conflict, no different from secular organizations, when disagreements arise.

Thus, the “completion of the gospel” is the victory accomplished through the Cross and the Resurrection, and when this victory is manifest in our personal lives and church communities, we become a true church. Like Paul, who staked his entire identity on “Jesus Christ our Lord,” Christians must be people who declare, “Jesus is the center of my life.” And if Jesus gained victory by humbling Himself and sacrificing, we too must choose the “way of sacrifice and humility” in order to serve our neighbors and bring healing to this world. This is the way of the Cross and the life of the Resurrection.

To live as a disciple of Jesus is to follow in the footsteps of the Cross and the Resurrection, “denying oneself and following the Lord” (Matt 16:24). This involves giving up our pride and desires in exchange for obedience to the will of Christ. Paradoxically, only then do we truly experience the reality of Jesus’ promise: “My yoke is easy and My burden is light” (Matt 11:30). At first glance, it may appear to be a narrow, arduous road, but genuine freedom and joy are found in walking in obedience to this gospel.

Paul’s central message to the Roman Christians in the introduction of his letter is crystal clear: “The promised gospel from God, long foretold in the Old Testament, has been fully realized through the Incarnation, the Cross, and the Resurrection. Because of this gospel, I have become an apostle, and you too have heard this gospel. Therefore, let us share together in grace and peace, and let us respond with the faith and obedience befitting the gospel.” This is Paul’s earnest greeting in Romans 1:2–7 and, at the same time, the church’s mission.

Pastor David Jang’s emphasis aligns with this core truth: we must preach the entirety of the gospel—His coming (Incarnation), His dying (the Cross), and His rising again (the Resurrection)—as one cohesive message. We cannot select only one aspect or merely believe in a single event. We must boldly proclaim that Jesus came to this earth, died on the Cross, and rose again as the Son of God in power. This is the complete gospel—our life-giving good news.

Even today, the world offers countless perspectives. Some claim that human reason and knowledge are sufficient. Others declare that pleasure and material prosperity constitute life’s highest goal. However, no philosophy or system of thought can resolve humanity’s fundamental problem of sin and death. Only the Cross and the Resurrection provide the answer. Some have mocked Christianity as “a religion for sinners,” yet that is precisely where the beauty of the gospel shines. As Jesus said, “I have not come to call the righteous, but sinners” (Matt 9:13). Christianity is indeed a religion for sinners, and that sinner is every one of us. The moment we acknowledge this, the gospel becomes the most radiant message of hope.

Romans is often called the “magna carta of the gospel,” systematically unfolding this message of hope. Right from the introduction, Paul proclaims that “this gospel changed me,” and “now you are also called by this same gospel.” As the former persecutor of the church turned apostle who founded churches, Paul testifies that God’s love can transform even the worst sinner. The power of that love flows from the Cross and the Resurrection.

In conclusion, Romans 1:2–7 vividly portrays the essence of the gospel. It is not a human philosophy but the promise of God, fulfilled by the Incarnation, Cross, and Resurrection of Jesus Christ. He, who is truly human, defeated death and was declared the Son of God. To those who believe and obey, He grants grace and peace, along with a new identity (as saints) and a holy calling. Just as Paul identified himself as a “servant set apart for the gospel,” so we too, having been changed by the gospel, become instruments through which the gospel reaches the world.

Pastor David Jang adds a final note: “the gospel is love.” We cannot explain the Incarnation, Cross, and Resurrection without God’s unrelenting love for sinners. The gospel is the most definitive testimony of John 3:16—“God so loved the world that He gave His one and only Son”—and the indescribable joy of salvation that comes through the Cross and the Resurrection of that Son. Those who receive this gospel inevitably bear the fruit of obedience in gratitude and praise. That lifestyle is the “gospel-shaped life.”

Hence, we must remember these core points: first, the gospel is the fulfillment of what was promised and has appeared in history through the Incarnation of Jesus Christ; second, it is completed by the Cross and Resurrection, bringing liberation from sin and death and leading us into genuine peace. Throughout Romans, Paul unceasingly proclaims that “Jesus Christ, the Son of God,” is God’s eternal plan of salvation for us, and that this gospel possesses the power to transform both individual lives and the entire world.

Paul’s greeting at the outset of Romans is not merely a customary pleasantry but both a blessing and a summons addressed to all believers: “Accept the gospel, enjoy grace and peace, and live worthy of those called to the gospel.” Pastor David Jang reiterates this same point in his sermons. We must not stop at hearing or intellectually grasping the truth of the gospel; we have to let it come alive within us every day, remembering the Cross of Jesus and practicing the power of the Resurrection in every area of our lives. Only then does the church become a genuine gospel community, and only then do individual believers live in a way befitting those “called to be saints.”

Above all, we must never cease to confess, “Jesus is the Christ.” Contained in this confession is the reality of His coming (Incarnation), His dying (Cross), and His rising again (Resurrection), inseparably bound together. Paul assures the Roman Christians, “You also are among those who are called to belong to Jesus Christ” (Rom 1:6). The church is the gathering of people “belonging to Jesus Christ,” and for His Name’s sake (Rom 1:5), they go out into the world to proclaim the gospel. This is the fundamental reason we live as saints, and it is the most powerful mission given to us by the gospel.

It is my hope that everyone who reflects on Romans 1:2–7 will engrave deeply in their heart the grace of the Incarnation—“Jesus Christ came in the same flesh as ours”—and the saving power of His Resurrection—“He broke the chains of death and was declared to be the Son of God.” May we all be freed from the yoke of sin, savor the true freedom and joy found in Christ Jesus, and experience the gift of obedience. Through a life anchored in this gospel, let us love and serve one another, together illuminating the world with the light of the Lord.

This is precisely the direction Pastor David Jang has persistently pursued in his preaching and ministry. Anyone who calls themselves Christian must embody the full scope of Jesus Christ’s person and work—from Incarnation to Cross to Resurrection—in their own life. Then we can truly experience, in our own hearts, the blessing Paul proclaimed: “Grace and peace to you.” At last, we see the full meaning of the phrase “Christianity is a religion for sinners,” as we make the journey from “sinner” to “saint,” and from “despair” to “hope,” finding the heart of the gospel in the process.

In the end, the gospel’s path is our response to God’s call. How do you view the Cross and the Resurrection of Jesus? Do you accept them only in your head but not in your heart? Paul, Pastor David Jang, and countless other faith predecessors have all testified repeatedly: “The gospel is real.” Experiencing this reality in our lives, witnessing it to others, and helping them to be born again as God’s children—this is why the church exists and what every believer should confess.

Therefore, let us cling today to the words of Romans 1:2–7, meditating more deeply on the Incarnation of Jesus—fulfilled as God’s promise—and on His Cross and Resurrection—through which He conquered death. As Paul proclaimed, “I am called through the gospel,” may we also remember that we are “called for the gospel.” May we respond in obedience, receive the grace and peace God offers, and become holy vessels to share this gospel with all creation.

Wherever such people gather, that place is the true church. The church’s emblem is the Cross, the church’s life is the Resurrection, and the church’s mission is to “proclaim the gospel.” Let us praise the God who sought sinners through the Incarnation, saved them through the Cross, and led them into eternal life through the Resurrection. May we live today, and every day, as those who carry this gospel story forward.

Furthermore, as we continue to study Romans, may we grasp ever more profoundly why Paul so fervently confesses, “I am called for this gospel.” It is not merely Paul’s personal story; it is the story of every Christian. We are all “called because of the gospel.” Through this gospel, we have moved from being sinners to becoming righteous, from death to life. Let us be ever grateful for this calling and remain alert so that the gospel continues to act as a genuine power in our daily lives.

Such is the reflection on Romans 1:2–7, summarizing the gospel given as promise, the wonder of the Incarnation, and the completed power of the gospel through the Cross and Resurrection. As Pastor David Jang continually emphasizes in his sermons, we must clearly recognize that the gospel is “the promised act of God’s love” and “the power that gives life.” May we use our words and our very lives to testify to this gospel, becoming holy instruments that bring “obedience of faith” among those who have yet to believe, be they far-off Gentiles or our closest neighbors. May the grace and peace from God our Father and the Lord Jesus Christ overflow in all who hold fast to this gospel. Amen.