한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.
방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.
미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)와 크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.
미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.
한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.
1. L’épreuve de Jacob et la signification de la hanche déboîtée
Le récit de Jacob dans Genèse 32, versets 22 à 32, résonne profondément chez les croyants. En effet, ce passage révèle la lutte acharnée que l’on doit traverser pour renaître en tant qu’homme ou femme de Dieu, ainsi que le sens authentique de l’« épreuve (trial) et de la tentation (test) » que l’on ne comprend réellement qu’au prix de ce combat. Le pasteur David Jang, dans ses nombreux sermons sur ce texte, souligne que le cheminement de Jacob n’est pas seulement une histoire ancienne, mais bien un miroir dans lequel “nous voyons aujourd’hui comment chacun de nous doit se tenir devant le Seigneur.” Le fait que Jacob ait lutté avec une telle intensité au point de se faire déboîter la hanche, et qu’il ait ainsi pu se réconcilier avec son frère Ésaü, nous enseigne le chemin ardu de la foi. C’est aussi un enseignement fort quant à l’attitude à adopter face aux multiples tentations, tests et épreuves de la vie.
Jacob avait acheté le droit d’aînesse à son frère Ésaü, provoquant de graves conflits familiaux. Soutenu fermement par sa mère Rébecca, il s’empara pratiquement de la bénédiction paternelle, ce qui le força à fuir chez son oncle Laban pour échapper à la colère d’Ésaü. De nombreuses années plus tard, Jacob, devenu riche en famille et en bétail, se met en route pour rentrer dans son pays. Cependant, la peur que son frère lui en veuille encore ne le quitte pas. Malgré toute sa prospérité en terre étrangère, malgré ses grands troupeaux et ses nombreux enfants, il traîne toujours au fond de lui l’ombre de la « haine » et du « ressentiment. » Cette nuit-là, seul au gué du Jabbok, il ne se contente pas de supporter la fatigue du voyage ou la crainte de revoir Ésaü. C’est surtout un combat spirituel, un corps-à-corps dans l’angoisse, né de son désir ardent de “rendre à son frère tout ce qui lui revenait” et de se libérer d’une culpabilité ancienne.
À propos de ce moment, le pasteur David Jang déclare : “Tout croyant doit inévitablement passer par une ‘expérience de Peniel’.” Lorsque nous aspirons à nous approcher sincèrement de Dieu ou à nous réconcilier avec un frère, Dieu met en lumière nos impuretés les plus profondes, puis permet ce dernier « combat » qui sert de passage obligé pour les purifier. C’est alors que Jacob se retrouve à lutter jusqu’à l’aube avec l’Ange de Dieu (ou l’être divin décrit comme « un homme »). L’instant le plus dramatique survient au verset 25 : “Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, l’homme le toucha à la hanche.”
Dans l’Antiquité, la hanche symbolisait la postérité et la transmission de la vie. C’était aussi l’emplacement où le guerrier portait son épée (刀). Ainsi, la hanche (l’articulation de la cuisse) représente la force, la vitalité, la continuité de la lignée future. Son déboîtement n’est donc pas seulement une simple blessure. C’est la remise en cause de la certitude qu’un homme peut avoir en sa propre force, son estime de soi, et toutes ses bases vitales. Le fait que “la partie la plus solide de l’homme doive être brisée et fracassée pour qu’il puisse enfin voir la face de Dieu (Peniel, signifiant « face de Dieu »)” touche au cœur même de notre foi. Car chacun de nous s’appuie sur sa « hanche » d’une manière ou d’une autre, mais Dieu la frappe pour nous montrer “que nos forces ne sont pas tout.”
Dans de nombreux sermons, le pasteur David Jang affirme que “si Jacob se met à boiter après cette blessure, c’est le signe que sa vie est désormais transformée.” Pour que s’ouvre la voie de la réconciliation, porte que Jacob ne pouvait franchir par ses seuls efforts, il devait se battre jusqu’au bout, mais reconnaître finalement l’impuissance de ses propres forces. Le pasteur insiste alors : “C’est quand nous devenons faibles, quand nous sommes brisés, que l’œuvre de Dieu commence.” Sur le plan humain, c’est un moment douloureux et humiliant ; pourtant, c’est aussi l’instant où nous devenons un être entièrement neuf devant Dieu, un moment de « transfiguration » ou de « renaissance » spirituelle.
Pour Jacob, la douleur de la hanche déboîtée fait écho à l’obtention d’un nom nouveau : « Israël ». L’histoire du peuple d’Israël naît dès lors de cet esprit neuf : “aimer son ennemi, changer la haine en réconciliation, et devenir le canal de la bénédiction.” Le pasteur David Jang résume cela en disant : “Un esprit renouvelé enfante un peuple nouveau.” Avant d’entrer en Canaan, Jacob devait franchir cette étape fondamentale.
À l’aube, l’Ange déclare : “Laisse-moi partir, car le jour se lève” (Gn 32,26). Mais Jacob réplique qu’il ne le laissera pas aller tant qu’il ne l’aura pas béni. Même la hanche déboîtée, il s’agrippe, en boitant, à cet être divin. C’est une scène insolite. L’Ange interroge Jacob sur son nom et lui répond : “Tu ne t’appelleras plus Jacob, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as vaincu” (v. 28). À travers cette séquence, on comprend pourquoi Dieu attend ce moment décisif pour transformer Jacob : lui qui était rongé par la haine et par la rancune envers Ésaü devient celui “qui est prêt à rendre toutes ses richesses pour se réconcilier.” Il amorce ainsi la leçon biblique fondamentale : “Aimez même vos ennemis.” Cette leçon s’étend jusqu’à l’enseignement de Jésus et inspire la vie de nombreux croyants.
Le pasteur David Jang souligne particulièrement que “le simple zèle religieux” ne suffit pas pour vivre véritablement l’expérience de Peniel. Les usages religieux ou la foi routinière ne nous conduisent pas au point où “notre hanche” est brisée. Parfois, notre orgueil ou “le mérite spirituel accumulé” fait figure de “hanche” qui nous empêche de laisser Dieu agir. En revanche, lorsque nous reconnaissons sincèrement : “Je n’y arriverai pas seul. Seigneur, soutiens-moi. Je veux me réconcilier avec mon frère,” Dieu nous donne un nom nouveau comme Il donna celui d’Israël à Jacob, et nous fait « voir Sa face. »
Pour méditer ce passage, la musique et la peinture offrent aussi un soutien précieux. Par exemple, un morceau classique pour cordes, au tempo d’abord doux puis s’amplifiant progressivement, peut nous aider à imaginer cette scène. Le Prélude de la Suite pour violoncelle n°1 de Bach, qui commence dans la douceur et gagne peu à peu en ampleur, symbolise bien ce combat intérieur de Jacob, son ardente soif de rémission, et la ténacité avec laquelle il ne lâche pas Dieu avant de recevoir la bénédiction. Ainsi, culpabilité, désir de réconciliation avec son frère, inlassable acharnement pour obtenir la bénédiction : le tout résonne avec la tension grandissante de la musique. Côté peinture, on peut se référer à l’œuvre de Rembrandt, “Jacob luttant avec l’Ange” (il existe effectivement une peinture sur ce thème). Sur un fond sombre, Jacob lutte contre l’être divin, et, bien qu’il boite, il joint les mains dans une attitude de prière, refusant d’abandonner. Le clair-obscur met en évidence la fragilité humaine face à l’infini de Dieu.
Dans notre vie spirituelle, il existe un moment où “l’on lutte avec Dieu, jusqu’à ce que finalement notre propre être soit brisé, et où l’on ressort transfiguré.” C’est un processus ni simple ni léger. Mais le pasteur David Jang insiste : cette expérience de Jacob est le “véritable matin de Peniel” auquel tout croyant doit aspirer. Lorsque notre haine, notre peur, notre entêtement et notre orgueil s’effondrent, et que nous restons “conscients de notre imperfection, mais décidés à nous accrocher à Dieu jusqu’au bout,” alors Dieu transforme notre démarche claudicante en “chemin d’Israël.”
2. La réconciliation de Jacob et les bienfaits de l’épreuve
Une fois que Jacob reçoit le nom nouveau d’“Israël” à l’issue de ce combat, son existence est bouleversée. Il a déjà de nombreux biens et une grande famille, mais la plus grande révolution se produit dans son cœur : “l’esprit de réconciliation.” Il ne répond pas à la haine d’Ésaü par la haine, mais s’approche plutôt de lui, la main tendue. Il envoie à son frère toute une caravane de présents pour “apaiser son courroux,” et il va jusqu’à déclarer : “J’ai vu ta face comme on voit la face de Dieu (Gn 33,10).” L’attitude de Jacob dépasse la logique humaine de vengeance ou d’autodéfense ; c’est une existence spirituelle d’un niveau supérieur.
Le pasteur David Jang souligne : “En faisant don sans réserve de ce qui lui appartient, pensant que c’était en réalité la bénédiction qu’Ésaü aurait dû recevoir, Jacob nous renvoie à l’amour de Jésus, à l’esprit de l’Évangile.” Si le précepte “Aimez vos ennemis, offrez l’autre joue à celui qui vous frappe” semble d’abord lié au Nouveau Testament, il puise déjà sa sève dans l’exemple de Jacob. Devenu Israël, Jacob inaugure un chemin nouveau : au cœur de la relation à l’autre, la réconciliation. De même, nous pouvons vivre aujourd’hui “notre Peniel” à chaque fois que nous œuvrons pour la paix plutôt que pour la haine.
Cependant, cette réconciliation ne naît pas d’un surplus de force : “J’ai assez de moyens, je peux me permettre de donner.” Jacob boitait en allant vers Ésaü. Après avoir vu sa “partie la plus solide” brisée, il s’appuie moins sur ses forces que sur la grâce de Dieu pour s’approcher de son frère. C’est là que réside, selon le pasteur David Jang, l’“avantage spirituel des tests et des épreuves” dans la vie du croyant. Quand nous nous affaiblissons, nous nous accrochons plus fermement à Dieu, et nous faisons alors l’expérience d’une plus grande puissance spirituelle.
Dans l’épître de Jacques (1,2-3), on lit : “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves (trials) auxquelles vous pouvez être exposés.” Pour le pasteur David Jang, cela signifie qu’“au lieu de nous laisser abattre par l’adversité, nous devons nous demander : ‘Comment Dieu va-t-Il me transformer à travers cette épreuve ?’.” En effet, dans notre Église, nous avons connu des périodes de difficultés économiques, de pressions sociales, d’incompréhension et de critiques. C’est précisément dans ces moments de trial, grâce à la prière et l’amour de la Parole, que la communauté a trouvé un nouveau souffle. C’est le témoignage du pasteur David Jang et de nombreux croyants qui l’ont vécu.
La scène de réconciliation entre Jacob et Ésaü atteint son sommet dans Genèse 33. Ésaü court au-devant de Jacob, l’embrasse et tous deux pleurent ensemble. L’hostilité d’Ésaü, jadis déterminé à tuer son frère, s’est totalement dissoute. Aucun raisonnement humain ou analyse psychologique ne peut expliquer pleinement cette réconciliation si ce n’est la “volonté résolue de Jacob et l’action de Dieu.” Jacob n’hésite pas à partager avec son frère les richesses accumulées pendant vingt ans, disant : “C’est la bénédiction que Dieu m’a accordée. Que tu l’acceptes, c’est tout mon apaisement.” Sachant qu’Ésaü souffrait d’avoir “raté la bénédiction,” Jacob tente d’en guérir la blessure en lui rendant ce qui lui revient.
Pour le pasteur David Jang, il s’agit d’un “drame où le conflit initial — Jacob a reçu la bénédiction, Ésaü a nourri une rancune pour la bénédiction volée — s’achève en une réconciliation éclatante.” Mais cette réconciliation n’aurait pas été possible par la seule “offrande de cadeaux” ; elle est issue d’un Jacob déjà métamorphosé dans son intériorité, à Peniel, recevant un nouveau nom, et allant au-devant de son frère malgré sa hanche blessée. Autrement dit, c’est “en brisant l’orgueil et la peur en lui, et même sa dernière force,” que Dieu a fait de Jacob un canal où coule l’amour divin.
Dans le monde actuel, on retrouve de nombreux conflits similaires, dans la famille, dans l’Église, entre voisins, voire entre nations. Souvent, les gens restent campés sur leurs souffrances, leurs injustices subies, ou leur rancune. Or, comme Jacob, nous sommes appelés à aller vers “l’autre” en boitant, prêts à abandonner ce que nous considérons comme “notre dernier honneur.” À travers ce combat intérieur, la réconciliation devient possible, et c’est là que nous recevons un “nom nouveau” de la part de Dieu.
Le pasteur David Jang déclare : “Si notre Église, née en Corée et investie de la mission d’évangéliser plusieurs pays, veut accomplir sa vocation, il nous faut un cœur large, capable de se réconcilier avec ‘Ésaü’ après avoir traversé les épreuves de Jacob.” L’Église de Corée, en gagnant en croissance économique et en influence sociale, est parfois tombée dans l’orgueil ou les jugements réciproques. De là naissent querelles et jalousies. Mais l’histoire de Jacob et d’Ésaü nous rappelle la voie authentique à suivre pour être le peuple de Dieu. Cette voie consiste à “donner sans compter, rechercher la réconciliation à tout prix, transformer la haine en amour, et reconnaître que tout appartient au Seigneur.”
Pour approfondir ce moment de réconciliation, on peut aussi se tourner vers un autre exemple musical. Certaines mélodies de “Le Lac des cygnes” de Tchaïkovski évoquent, avec leurs passages lents et poignants, le rapprochement improbable de deux êtres qui finissent par se tenir la main. Bien que “Le Lac des cygnes” soit célèbre pour sa chorégraphie de ballet, certains passages lents pour cordes possèdent une tonalité émouvante qui suggère la fonte des hostilités et l’ouverture du cœur. Il est facile d’imaginer Jacob et Ésaü se serrant l’un contre l’autre en pleurant, tandis que ces notes douces emplissent l’espace d’une paix mêlée de tendresse.
En peinture, on peut consulter les gravures de Gustave Doré sur l’histoire de Jacob, typiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Son style en noir et blanc, plein de contrastes, illustre la caravane de Jacob approchant Ésaü, puis Jacob se prosternant devant son frère. On discerne son boitement et l’intensité de son émotion, comme s’il se disait : “Même si je dois mourir, je dois me réconcilier.” Cette illustration nous interroge : “Qu’est-ce que je dois abandonner pour parvenir à la réconciliation ?”
L’épreuve (trial) imposée à Jacob est devenue un test pour sa foi, mais aussi l’instrument dont Dieu s’est servi pour le détourner de ses mauvaises décisions passées et de ses tentations (temptation), afin de le reconstruire en homme nouveau. Sans ce combat, sans sa hanche déboîtée, il ne serait jamais devenu “l’homme de la réconciliation” ni ne se serait vu attribuer le nom “Israël.” Nous aussi, devant nos difficultés, sommes invités à ne pas y voir uniquement du négatif : “Dieu veut-Il me donner un nom nouveau à travers cette épreuve ?” “Qu’est-ce que je désire vraiment ?”
Le pasteur David Jang pose souvent la question : “Souhaitez-vous réellement voir la face de Dieu, vivre en paix avec les hommes, et recevoir un nom nouveau ? Ou bien cherchez-vous encore à préserver ‘votre bénédiction, vos droits et votre orgueil’ ?” C’est un défi spirituel, parce que même en pratiquant la religion, nous risquons de nous focaliser sur “des bénédictions plus grandes, davantage de biens.” Toutefois, à l’exemple de Jacob, la vraie bénédiction est d’“ouvrir un chemin de réconciliation,” de transformer la haine en amour, et, en se laissant briser soi-même, de devenir l’instrument de l’œuvre de Dieu.
Les Églises et communautés d’aujourd’hui doivent faire sans cesse ce choix. Quand la prospérité et l’influence augmentent, on peut aisément perdre l’humilité et la ferveur initiales, et succomber à l’orgueil. Mais n’oublions pas que Jacob, même après sa réconciliation avec Ésaü, a boité toute sa vie. C’est pour nous un rappel permanent : nous sommes censés nous souvenir de “ce moment où j’ai été humilié et brisé par l’épreuve.” Sans nous rappeler cette urgence, cette gratitude et cette foi qui nous a fait saisir la main de Dieu, nous pourrions retomber dans l’excès de confiance et la vanité.
Le pasteur David Jang invite souvent à “transmettre la leçon de l’Histoire.” Si l’histoire de Jacob reste toujours aussi vive plusieurs millénaires plus tard, c’est parce que ses descendants l’ont inlassablement transmise. De même, les épreuves, tentations et miracles que nous expérimentons doivent être écrits et partagés. Les générations qui nous suivent apprendront la vie en lisant ces récits et en écoutant ces témoignages.
C’est pourquoi la mission qui nous incombe aujourd’hui ne se limite pas à “lutter avec Dieu et avec les hommes, et à vaincre,” mais aussi à faire en sorte que cette histoire inspire ceux qui viendront après nous à chercher Dieu à leur tour. Si Dieu nous a bénis et nous a rendus prospères, alors “nous devons maintenant nous glorifier de notre humilité.” Si nous sommes encore dans la pauvreté, réjouissons-nous “de notre élévation en Christ” (cf. Jc 1,9-10). Si notre Église grandit en nombre et en ressources, demandons-nous comment partager ces bénédictions avec notre prochain et comment servir le monde. Si nous sommes dans la disette, puissions-nous dire : “Attendons-nous à recevoir une plus grande endurance et une force spirituelle que Dieu veut me conférer à travers cette épreuve.” De même que Jacob, revenu sur sa terre, va trouver Ésaü pour lui offrir la réconciliation, nous devons être ceux qui tendent la main les premiers.
Dans Genèse 32, versets 22 à 32, l’épisode du combat nocturne de Jacob renferme une intuition prodigieuse sur l’essence de la foi. Quand “ma propre force,” symbolisée par la hanche, se brise, et que je commence à boiter, l’œuvre de Dieu se réalise alors pleinement. Le pasteur David Jang compare ce moment au fait que “dès que la hanche de Jacob est cassée, l’aube de Peniel se lève.” Effectivement, après avoir passé le gué de Peniel, Jacob accueille un soleil radieux, transformé non plus en homme craintif, mais en homme d’espérance et de réconciliation. Celui qui a appris, au travers des tests et des épreuves, le “principe spirituel” ne vacille plus face aux épreuves du monde. Il se promet même : “Même si l’on me fait tort, je protègerai l’autre par l’amour de Dieu et je tenterai la réconciliation.” Cette attitude suscite nécessairement l’émotion autour de nous, fortifie le témoignage de l’Évangile et ouvre un chemin nouveau à beaucoup.
Si l’on voulait résumer tout ce processus en une image, on pourrait imaginer Jacob, boitant, s’avançant néanmoins avec courage vers Ésaü, tandis que le soleil se lève derrière lui et inonde son âme d’une clarté nouvelle, après cette longue nuit de lutte. En fond sonore, pourquoi pas un passage pour cordes qui commence dans la douceur et s’intensifie progressivement, ou un cantique comme “Plus près de toi, mon Dieu,” qui exprime l’aspiration à la proximité divine. Dans un tel décor, on serait tenté de pleurer avec Jacob et de partager la joie de ce matin lumineux.
Le drame de Jacob ne s’arrête pas à son histoire individuelle. Il devient le père de douze fils, et de là, naît le peuple d’Israël. De cet “esprit de réconciliation” germe une nation, et plus tard, c’est par elle que viendra Jésus-Christ, porteur du salut pour l’humanité entière. Comme le répète le pasteur David Jang, “la communion, l’amour et le partage” forment l’identité la plus profonde d’Israël et de l’Église. Malgré la blessure de sa hanche, Jacob ne lâche pas la bénédiction, et de même nous sommes appelés à tenir fermement l’Évangile de Jésus-Christ, pour nous édifier mutuellement. C’est en racontant et en consignant de telles histoires de vie qu’une Église vivante peut se perpétuer, et qu’une nouvelle génération pourra grandir dans une foi plus riche.
À l’exemple de Jacob, nous traversons parfois la nuit dans la peine et les larmes, mais nous accueillons un matin de Peniel, qui est le matin où nous voyons la face de Dieu, pardonnons nos frères, partageons nos bénédictions, et écrivons ainsi une histoire de résurrection. Puisse chacun de nous avancer d’un pas ferme vers ce matin resplendissant, et y devenir un « Israël, celui qui a lutté avec Dieu et avec les hommes, et qui a vaincu. » Le parcours du pasteur David Jang ne fut pas non plus un chemin aisé, mais la myriade de grâces et de miracles qu’il a vécus y fait écho au message de ce texte. C’est pourquoi l’histoire de Jacob reste, de tous temps, une source d’encouragement et de défi spirituel. Même si notre hanche est abîmée et que nous boitons, si nous persistons sur cette route, nous verrons la face de Dieu. Et le témoignage de ceux qui ont “vu Dieu face à face” est la force qui, de génération en génération, renouvelle l’Église.
默想这段经文时,若配合音乐与绘画会让人更能深入体会。举例来说,聆听一首由平缓而逐步高昂的古典弦乐曲,可以帮助我们想象当时的场景。比如巴赫(Bach)“无伴奏大提琴组曲第一号前奏曲(Prelude)”,开始极其平静,却逐渐展现宏伟感,与雅各内心的挣扎和迫切呼求遥相呼应。雅各内里藏着的罪疚、渴望与兄长和好、以及直到得到神祝福前决不放手的决绝,都在音乐的层次递进中带给人强烈的共鸣。绘画方面,可参考伦勃朗(Rembrandt)所作的“雅各与天使摔跤”(Jacob Wrestling with the Angel),那幅画中阴暗的背景衬托出雅各与神性存在摔跤的场景,他跛脚的身体与仍在祈祷的双手都在同一画面呈现。作品通过光影对比,极富戏剧性地凸显了人类的软弱与神的绝对性。
絵画としては、レンブラント(Rembrandt)による「Jacob Wrestling with the Angel」(実際にある名画の一つ)を参考にできます。暗い背景の中で、ヤコブが神的存在と格闘する姿が、足を引きずりながらも祈りを諦めない両手とともに表現されています。この名画は光と闇の対比を通して、人間の弱さと神の絶対性を劇的に描き出しています。
これらすべての過程を一枚の絵にまとめるなら、ヤコブが足を引きずりながらも勇敢に兄エサウへと駆け寄る姿を想像するとよいでしょう。その背景には、ゆっくりと昇る太陽が、長く深い夜と格闘を乗り越えたヤコブの魂を照らしています。音楽は先述のように、静かな旋律から始まり、次第に高まっていくクラシックの弦楽器の曲、あるいは信仰告白的な賛美歌――「主よ、もっと近くに(Nearer, My God, to Thee)」のような――が穏やかに流れていると想像してみてください。すると私たちの心も、足を引きずりながら走るヤコブに共に涙し、その夜明けの感激を体験することができるはずです。
1. The Trials of Jacob and the Significance of the Hip Socket
Genesis 32:22–32, which recounts the story of Jacob, resonates deeply with believers. This passage depicts a grueling wrestling match that one must endure to become a true person of God and reveals the full meaning of “trial” and “test” that one comes to understand through that process. Pastor David Jang has preached on this text multiple times, emphasizing that Jacob’s journey is not merely an old story but a mirror reflecting “how each of us should stand before the Lord today.” The fact that Jacob wrestled so fiercely that his hip socket was dislocated, and that this ultimately led to reconciliation with his brother Esau, teaches us that the journey of faith is never easy. At the same time, it provides weighty guidance on how we should respond to the various temptations, tests, and trials we face in our own lives.
Jacob had purchased the birthright from his older brother Esau, causing severe conflict within the family. With strong backing from his mother Rebekah, he essentially stole the blessing that should have gone to Esau. Because of that, Jacob fled to his uncle Laban’s house to avoid Esau’s anger. Many years later, Jacob decides to return home with a large household and great flocks, but he remains gripped by fear that Esau’s rage is still alive. Despite amassing abundant wealth and having many children while away, he continued to carry the shadow of “hatred” and “resentment” in his heart. When Jacob stays alone that night at the ford of the Jabbok River, it is not merely because of physical fatigue or fear of meeting Esau. Rather, it is an urgent spiritual wrestling that arises from his desperate desire to truly “return everything” to his brother and cleanse himself of past guilt.
Pastor David Jang explains this scene by saying, “There is a ‘Peniel experience’ that every believer must undergo.” When we sincerely wish to come before God or desire reconciliation with a brother, God exposes even the deepest impurities hidden within us and permits a final “wrestling” that cleanses those impurities. In this passage, Jacob wrestles until daybreak with an angel of God (or a divine figure described as “a man”). The most dramatic moment of this trial occurs in verse 25, when “the man saw that he did not prevail against Jacob” and touched his hip socket.
In ancient times, the hip socket (often referred to in this context as the “thigh” or “hip joint”) could symbolize procreation, descendants, and the continuity of life. It was also the place where warriors would carry their swords, signifying strength and vitality. The dislocation of this hip joint, therefore, carries more than just a physical injury. It signifies that the person’s last stronghold—confidence, both physical and mental pride, or even the vital source of one’s life—is shaken. The paradox is that only when humanity’s strongest part is “broken” and “shattered” do we finally encounter the face of God (Peniel, literally meaning “face of God”). This truth goes to the core of our faith. Each of us clings to our own “hip socket” in some form, but by striking it, God reveals that “your own strength is not everything.”
Pastor David Jang has often interpreted in sermons that “Jacob’s limping from his injured hip socket symbolizes the renewal of his past.” In order for the path of reconciliation—which was impossible by human effort alone—to open, Jacob had to fight to the end, yet ultimately acknowledge that it was not by his own power. On this point, Pastor Jang frequently stresses, “When we become weak, when we are broken, that is when God’s work begins.” It may be a moment of profound pain and wounded pride from a human perspective, but it is simultaneously the moment of “transfiguration” before God. The Chinese phrase “換骨奪胎(hwan-gol-dal-tae)” literally means “the bones are changed (換骨), and the form is taken (奪胎),” generally referring to a total transformation for the better. In Jacob’s case, he receives the new name “Israel” through the painful dislocation of his hip socket. The history of Israel is built upon this renewed spirit—“loving one’s enemy, turning hatred into reconciliation, becoming a channel of blessing.” Pastor David Jang summarizes this point by saying, “A new spirit gives birth to a new people.” Jacob had to pass through this critical gateway before entering the land of Canaan.
Eventually, as dawn breaks, the angel says, “Let me go, for the day has broken” (Gen. 32:26). But Jacob refuses to let go unless he is blessed. Even with his hip socket out of joint, limping and clinging, he presents a truly strange sight. The angel asks Jacob for his name, and then bestows the blessing, “Your name shall no longer be called Jacob, but Israel” (v. 28). We then grasp why God transforms Jacob into a new being at such a dramatic moment. He had become someone who would “return all that he had” to his once hateful and vengeful brother Esau, and this is the beginning of the Bible’s message to “love your enemies.” This spirit is carried on completely in the teachings of Jesus, serving as a guide for countless believers.
Pastor David Jang emphasizes in particular that a mere “religious zeal” is insufficient to experience genuine Peniel. Religious duty or custom alone cannot bring us to the place where our “hip socket” is broken. Sometimes our pride—our spiritual achievements or the attitude “I’ve done so much for God”—acts as that “hip socket,” hindering God’s work. However, when we truly cry from within, “I cannot do this by my own strength. Lord, You must hold me. I want to reconcile with my brother,” that is when God gives us the new name “Israel” and causes us to stand as those “who have met the face of God.”
Reflecting on this passage can be enhanced by the aid of music or visual art. A gradually intensifying piece of classical string music, for instance, is ideal for imagining this nighttime scene. Bach’s “Cello Suite No. 1 in G Major, Prelude” starts quietly but grows grand, metaphorically paralleling Jacob’s internal struggle and desperate yearning. The guilt he carries, the longing to reconcile with Esau, and his relentless determination to receive God’s blessing all align with the music’s dynamic rise, creating a powerful resonance. As for artwork, one could look at Rembrandt’s painting “Jacob Wrestling with the Angel” (an actual masterpiece), which depicts Jacob wrestling with the divine figure in a dark setting. His limping posture and his folded hands in unceasing prayer are highlighted by the contrast of light and darkness, dramatically revealing human frailty and God’s absolute sovereignty.
In our life of faith, there inevitably comes a time to “wrestle with God, only to emerge as a new person after being broken.” Such a process is neither simple nor trivial. Yet Pastor David Jang continually underscores that this experience of Jacob is the believer’s true “morning of Peniel.” When hatred, fear, obstinacy, and arrogance within us crumble, and instead “the resolve to acknowledge my imperfection while clinging firmly to God” takes root, God transforms the limping steps of our broken hip into the path of Israel.
2. Jacob’s Reconciliation and the Benefits of Trials
Once Jacob wrestles to the point of receiving a new name, “Israel,” his life changes drastically. Though he already had a large family and abundant possessions, the most significant transformation in his heart was the “spirit of reconciliation.” He does not repay Esau’s hatred with hatred but steps forward and extends his hand. He sends all his wealth and blessings ahead of him as gifts to appease his brother’s anger and says to Esau, “I have seen your face, which is like seeing the face of God” (Gen. 33:10). What Jacob displays here goes beyond conventional notions of revenge or self-defense; he shows a higher plane of spiritual life.
Pastor David Jang observes, “In seeing how Jacob willingly gives up what he had gained—believing that it was originally Esau’s blessing—we can discover a gospel spirit that connects with the love of Jesus.” Although Christ’s teachings to “love your enemies” and to “turn the other cheek” appear as the completed gospel in New Testament times, the seeds of that teaching can also be seen in Jacob’s spirit of reconciliation. Just as Jacob became Israel and laid the foundation of a new people, so do we, in practicing reconciliation with others, open a “Peniel” moment for today.
True reconciliation rarely occurs from a position of surplus, where one might casually say, “I can afford to be generous.” Jacob limps on a dislocated hip socket as he approaches Esau. Only after his greatest strength is broken does he find the courage to meet his brother—not by his own power, but by God’s grace. This is precisely what Pastor David Jang, on numerous occasions, calls the “benefits believers gain through tests and trials.” When we become weak, we cling to God out of that weakness, and through that reliance we experience even greater spiritual power.
James 1:2–3 states, “Count it all joy, my brothers, when you meet trials of various kinds.” Pastor Jang explains this by saying, “When trials strike, instead of succumbing to fear or discouragement, we should ask, ‘How will God use this to transform me?’” Indeed, when we reflect on our church’s journey, it has gone through economic hardships, social persecution, and misunderstandings or criticisms from others. Each time, rather than falling into despair and scattering, the community held firm in prayer and looked to the Word, thereby finding new breakthroughs. This is Pastor David Jang’s testimony and also the direct experience of many believers.
The dramatic reconciliation between Jacob and Esau climaxes in Genesis 33. Esau runs to meet Jacob, embraces him, and they weep together. The heart of Esau, who once vowed to kill his brother, is now completely melted. While there might be various psychological or human explanations, the reconciliation is ultimately inexplicable apart from “Jacob’s earnest desire and God’s sovereign work.” Jacob offers his worldly wealth of 20 years to his brother, confessing, “This is the blessing God has given me, and I need you to accept it for my heart to be at peace.” Realizing Esau’s hatred partly stemmed from feeling he was robbed of his blessing, Jacob tries to heal that wound by restoring what had been taken.
Pastor David Jang refers to this scene as “a drama in which the fundamental conflict—Jacob received blessings but remained fearful, and Esau felt his blessing was stolen and thus was resentful—finally ends in reconciliation.” However, this drama is not completed merely by “Jacob sending gifts to Esau.” It had already been made possible because Jacob had been transformed inwardly at Peniel, receiving a new name, and, limping on his injured hip, still chose to approach his brother with love. In other words, only after Jacob’s pride and fear were broken in this trial, and his last ounce of strength was stripped away, could “the love of God” flow through him as a channel of blessing.
Similar conflicts abound in modern society—family feuds, disputes within churches, quarrels with neighbors, and even wars between nations. People often cling to their hurts, perceived losses, or sense of injustice, making reconciliation difficult. Yet just as Jacob approached Esau despite his shattered hip socket, we too need the “wrestling that requires laying down what we consider our final pride.” Through such a process, true reconciliation becomes possible, and in that moment we receive a “new name” from God.
Pastor David Jang says, “For our church community, which began in Korea and continues to spread the gospel in other nations, it is crucial to have a heart wide enough to reconcile even with ‘Esau’ after passing through Jacob’s trials.” The Korean church, having grown economically and gained social influence, has sometimes become arrogant and judged one another by worldly standards. This has led to many conflicts, mutual hatred, and jealousy. But ultimately, we learn from the Jacob–Esau narrative the true path God’s people must walk. It is a path of “generous giving, unrelenting pursuit of reconciliation, turning hatred into love, and confessing that all belongs to God.”
As we meditate on this scene of reconciliation, we can also draw inspiration from various artistic expressions. Tchaikovsky’s “Swan Lake,” for example, contains passages of lyrical melody that help evoke the image of two unlikely parties coming together and joining hands. While best known as a ballet, parts of its slow, poignant string sections can effectively depict the moment “hostility melts away, and hearts open to each other.” Imagining Jacob and Esau weeping in each other’s arms with such a soft, stirring melody in the background evokes profound peace and a sense of tender longing.
Visually, one might consider Gustave Doré’s 19th- and early 20th-century illustrations of Jacob’s story. Though Doré’s black-and-white, dramatic engraving style may differ from modern painting, his depictions of Jacob leading his household to meet Esau, and finally bowing low before his brother, vividly capture Jacob’s physical limp and the deep pathos within him. Jacob’s face seems to say, “Even if I die, I must reconcile with my brother,” challenging believers to ask, “What must I lay down for the sake of reconciliation?”
Jacob’s trial tested his faith and served as God’s instrument to fully turn him away from his earlier misguided choices or temptations. Without wrestling to the point of dislocating his hip, Jacob would never have become “the man of reconciliation,” nor would he have received the name “Israel.” When we face various hardships in life, we should not only see the negative aspects. Instead, we might ask, “Is God trying to give me a new name through this process?” and “What do I truly desire?”
Pastor David Jang often poses this question: “Do you truly desire to see the face of God and live reconciled with others, receiving a new name? Or do you still want to preserve ‘my blessing, my rights, and my pride’?” This is a challenging question for believers because, even in our life of faith, our goal sometimes remains “to receive greater blessings” or “to accumulate more possessions.” Yet as Jacob’s story shows, genuine blessing is found in “opening the way for reconciliation,” turning hatred to love, and ultimately breaking ourselves entirely so God’s work can be done.
Churches and faith communities today constantly face similar crossroads. Especially when we become economically prosperous and socially influential, the urgency and desperation that once drove us may fade, and arrogance can creep in. However, just as Jacob continued to limp even after reconciling with Esau, we must keep a lifelong reminder of the lesson we learned. Namely, we must never forget, “I was once broken and humbled in this trial.” If we fail to recall that desperate gratitude and faith by which we held fast to God, we risk falling again into pride.
When summing up his messages, Pastor David Jang frequently encourages believers to “carry forward the lessons of history.” The story of Jacob remains vivid after thousands of years because his descendants faithfully passed it down from generation to generation. Likewise, the trials, tests, and miraculous grace we experience in our own lives must be recorded and shared. Our children and future generations will read those records and learn from them.
Therefore, our task today is not just to become “those who wrestle with God and prevail,” like Jacob, but also to transmit that story so future generations may rediscover God through it. If we have received God’s blessing and become prosperous, then we must learn to boast in our lowliness; if we are poor, we must rejoice in being exalted in Christ (James 1:9–10). If a church has many members and ample finances, it should consider how it can share its abundance and serve the world. If it struggles under poverty, it can remain joyful by looking toward the greater patience and spiritual power that God cultivates through hardship. Just as Jacob, upon returning to his homeland, immediately sought Esau for reconciliation, we too must extend our hand first.
The nocturnal wrestling of Jacob in Genesis 32:22–32 offers a profound insight into the essence of faith. When the “hip socket of my strength” is broken and I limp, God’s work becomes perfect. Pastor David Jang calls this “Jacob’s hip socket being broken so that the morning of Peniel could finally dawn.” Indeed, Jacob leaves Peniel as the sun rises, no longer the man of fear but one of hope and reconciliation. Believers who learn this spiritual principle through “tests and trials” become unshakable in the world. Even if others wrong them, they remain determined to “envelop all in God’s love and strive for reconciliation.” Such an attitude inevitably touches the world, expands the gospel, and opens new paths for many.
In pictorial form, we might summarize this whole process as Jacob, though limping, running boldly toward Esau. The rising sun in the background sheds light on Jacob’s soul, which has overcome the long, dark night of wrestling. In our imagination, the music—like a softly starting classical string piece or a hymn of faith such as “Nearer, My God, to Thee”—plays gently, intensifying in resonance. Our hearts, following the limping Jacob, weep with him and share in the wonder of that dawn.
Jacob’s story does not end with his personal resolution. He becomes the father of twelve sons and the founding figure of the nation of Israel. Born from the “spirit of reconciliation,” Israel later forms the backdrop for the coming of Jesus Christ, the Savior of humanity. As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, “peace, love, and sharing” are the fundamental identities of both Israel and the Church. Like Jacob, who nearly fell when his hip was broken but ultimately clung to God’s blessing, we too may stumble at times, but we must hold fast to the gospel of Jesus Christ and build one another up. When such life stories are passed down by the testimonies and writings of today’s believers, the next generation will inherit even richer accounts of God’s grace and will grow in faith.
Like Jacob, there are moments when we weep in pain and greet the new dawn of Peniel. Yet that dawn is the morning of beholding God’s face, forgiving our brothers, sharing the blessings we have received, and ultimately beginning a new history of resurrection. May we all set out boldly toward that radiant morning, and in doing so be reborn as “Israel,” those who “wrestle with God and prevail.” Though Pastor David Jang’s path of faith has not been easy, the abundant grace and miracles he has witnessed along the way bear testimony to the same message found in this text. Hence, Jacob’s story continues to offer unchanging comfort and challenge. Even if our own hip socket is broken and we limp, if we do not give up and continue onward, we will surely come face-to-face with God. And the stories of those who have seen His face will become a source of renewal for the Church for generations to come.
La prueba de Jacob y el significado de la cadera (el hueso de la cadera) Génesis 32:22-32, que relata la historia de Jacob, ofrece una profunda resonancia para los creyentes. En este pasaje se encuentra la lucha intensa que uno debe atravesar para renacer como hombre de Dios, y a través de ella se comprende por fin el sentido de la “prueba (trial) y el test (test)”. El pastor David Jang ha predicado en múltiples ocasiones sobre este texto, enfatizando que el viaje de Jacob no es simplemente un relato antiguo, sino un espejo que muestra “cómo cada uno de nosotros debe presentarse ante el Señor hoy”. El hecho de que Jacob luchara de forma tan descarnada que se dislocara la cadera, y que como resultado se reconciliara con su hermano Esaú, nos enseña un camino de fe nada sencillo. Al mismo tiempo, es una orientación contundente acerca de la actitud con la que debemos enfrentar las diversas tentaciones (temptation), pruebas (test) y aflicciones (trial) de nuestra propia vida.
Jacob había provocado un conflicto extremo en su familia al comprarle el derecho de primogenitura a su hermano Esaú. Con el fuerte respaldo de su madre Rebeca, obtuvo la bendición casi arrebatándosela a su hermano, y huyó a casa de su tío Labán para escapar de la ira de Esaú. Mucho tiempo después, Jacob decide regresar a su tierra natal con su familia y un gran número de ovejas y posesiones, pero sigue sintiendo temor de la posible ira no resuelta de su hermano. Aun habiendo adquirido tantos bienes y descendencia durante su exilio, en el fondo de su corazón seguía arrastrando la sombra del “rencor” y el “resentimiento”. Esa noche, cuando Jacob se queda solo en el vado del río Jaboc, su lucha no se reduce únicamente al cansancio físico del viaje o al miedo de encontrarse con Esaú. Era más bien un combate espiritual provocado por su desesperada necesidad de “devolverle todo a su hermano” de verdad y de limpiar su sentimiento de culpa del pasado.
Refiriéndose a este episodio, el pastor David Jang afirma: “Todo creyente debe experimentar su propio ‘Peniel’”. Cuando deseamos acercarnos sinceramente a Dios o reconciliarnos con un hermano, Dios saca a la luz hasta las impurezas más ocultas de nuestro interior y permite una “lucha” final para purificarlas por completo. Precisamente en esta escena, Jacob lucha con un ángel de Dios (o un ser divino descrito como un hombre) hasta el amanecer. El instante más dramático de esta prueba se encuentra en el versículo 25, cuando “viendo aquel que no podía con él”, golpea la cadera de Jacob.
En la sociedad antigua, el hueso de la cadera simbolizaba la procreación, la descendencia y la continuidad de la vida. También era el lugar donde los guerreros solían portar la espada (刀). Que la articulación del muslo, esa “cadera” (o “el hueso de la cadera”), se dislocara, implicaba algo más que una simple lesión física. Significaba que la fuente de la confianza personal, del orgullo físico y mental, y de la fuerza vital se tambaleaba. La paradoja de que “solo cuando se quiebra la parte más fuerte del ser humano” podemos contemplar el rostro de Dios (Peniel, que significa “el rostro de Dios”) toca el núcleo de nuestra fe. Todos, de alguna forma, sostenemos nuestra propia “cadera”. Pero Dios la hiere para hacernos comprender que “nuestra fuerza no lo es todo”.
En múltiples sermones, el pastor David Jang ha interpretado que “Jacob quedara cojo significa que su vida pasada se transformaba completamente en algo nuevo”. Para que se abriera el camino de la reconciliación—algo que Jacob jamás hubiera podido lograr por sus propios esfuerzos—él debía luchar hasta el final, pero terminar reconociendo que no se trataba de su fuerza. En este punto, el pastor suele recalcar: “Cuando nos hacemos débiles, cuando nos rompemos, comienza la obra de Dios”. En el plano humano, puede ser el momento más doloroso y humillante, pero a la vez es el instante de “huanggoltaltae” (換骨奪胎), una transformación total ante Dios.
La palabra coreana “환골탈태” (huanggoltaltae) significa, literalmente, “cambiar de huesos (換骨) y robar el cuerpo (奪胎)”, y se suele utilizar para referirse a una transformación total hacia algo mejor. En el caso de Jacob, a través del dolor de su cadera dislocada, recibe el nuevo nombre de “Israel”. La historia de Israel se edifica sobre el nuevo espíritu que él encarna: “amar al enemigo, cambiar el odio por reconciliación y convertirse en un canal de bendición”. El pastor David Jang resume esta idea diciendo: “Un nuevo espíritu engendra a un nuevo pueblo”. Antes de entrar en la tierra de Canaán, Jacob debía atravesar este importante umbral.
Al despuntar la aurora, el ángel le dice: “Déjame ir, porque raya el alba” (Gn 32:26). Pero Jacob responde que no lo soltará hasta que lo bendiga. A pesar de su cadera dislocada, con el cuerpo renqueante, Jacob sigue aferrado a él. Es una escena extraordinaria. Entonces el ángel le pregunta su nombre y le declara: “Tu nombre ya no será Jacob, sino Israel” (v. 28). Observamos aquí cómo Dios transforma a Jacob en un nuevo ser en un momento tan dramático. Él, que había estado lleno de odio y deseos de venganza contra Esaú, se dispone a “devolverle toda la bendición”, un acto que se convierte en la antesala del “amar incluso al enemigo” que Jesús enseñaría más tarde. Este principio se transmite inalterado hasta los tiempos de Cristo, sirviendo de guía para multitud de creyentes.
El pastor David Jang advierte especialmente en este punto que “el mero fervor religioso” no basta para experimentar verdaderamente el Peniel. Las costumbres religiosas o el sentido de obligación no nos ubican en el lugar donde nuestra “cadera” se quiebra. A veces, nuestro orgullo o los “méritos religiosos” que acumulamos se convierten en la “cadera” que impide la obra de Dios. Pero cuando de verdad brota en nosotros la súplica sincera: “No puedo hacerlo con mis propias fuerzas. Señor, sosténme. Quiero reconciliarme con mi hermano”, entonces Dios nos da un nuevo nombre, “Israel”, y nos levanta como quienes “han visto el rostro de Dios”.
Para profundizar más en la lectura de este pasaje, puede ayudarnos la música y la pintura. Por ejemplo, para imaginar esta escena, una pieza de cuerda clásica que comience de forma suave y que vaya creciendo de manera gradual es apropiada. El Preludio de la Suite para violonchelo n.º 1 de Bach inicia con serenidad, pero se torna cada vez más majestuoso, reflejando de forma metafórica la lucha interior de Jacob y su deseo desesperado. El sentimiento de culpa que Jacob acarrea, su anhelo de reconciliarse con su hermano y la pasión con la que se aferra a la bendición de Dios se entrelazan con el desarrollo de la música, produciendo un gran impacto en el oyente. En cuanto a lo pictórico, podemos tomar como referencia “Jacob luchando con el ángel” de Rembrandt (una obra célebre). En un fondo tenebroso, se ve a Jacob batallando con el ser divino, al mismo tiempo que su cojera y su plegaria incesante se hacen visibles en sus gestos y manos. A través del fuerte contraste de luces y sombras, este cuadro expone con dramaticidad la debilidad humana y la soberanía absoluta de Dios.
En nuestra vida de fe, existe un “lugar donde luchamos con Dios, pero terminamos quebrándonos para salir como hombres nuevos”. No es, de ningún modo, un proceso sencillo o liviano. Sin embargo, el pastor David Jang recalca una y otra vez que esta experiencia de Jacob es el verdadero “amanecer de Peniel” que deben encarar los creyentes. Cuando en nuestro interior se derriban el odio, el miedo, la obstinación y la soberbia, y en su lugar surge la “determinación de aferrarse a Dios hasta el final, reconociendo la imperfección propia”, entonces Dios toma nuestro paso vacilante—con la cadera herida—y lo convierte en el camino de Israel.
La reconciliación de Jacob y los beneficios de la prueba Tras su lucha, Jacob recibe el nuevo nombre de “Israel” y su vida cambia radicalmente. Tenía mucha riqueza y una gran familia, pero la transformación más grande en lo profundo de su corazón fue el “espíritu de la reconciliación”. En lugar de responder con odio al odio de Esaú, se acerca a él y le tiende la mano. Le envía ofrendas de todo lo que ha obtenido como bendición para “calmar el corazón de su hermano” y le dice: “He visto tu rostro como si hubiera visto el rostro de Dios” (Gn 33:10). Esa actitud de Jacob trasciende las lógicas mundanas de venganza o de autoprotección y muestra un nivel de vida espiritual superior.
El pastor David Jang señala que “en la actitud de Jacob de entregar sin reservas lo que él recibió como bendición—pensando que en realidad le correspondía a su hermano—podemos vislumbrar el mismo espíritu del Evangelio de Jesús”. Aunque pudiera parecer que el mandamiento “amad a vuestros enemigos y poned la otra mejilla” del Nuevo Testamento sea la culminación del Evangelio, ya se prefigura en la reconciliación de Jacob. Al volverse Israel, Jacob allana un nuevo camino y asienta las raíces de un nuevo pueblo. Del mismo modo, hoy cuando practicamos la reconciliación en nuestras relaciones, ese lugar se convierte en nuestro “Peniel”.
Esa reconciliación no llega cuando uno se siente sobrado de fuerzas, con un “bueno, puedo darme el lujo de ceder”. Jacob se acerca a su hermano cojeando. Solo después de ver rota la parte más firme de su ser, su fortaleza, se atreve a enfrentar a Esaú “en la gracia de Dios y no en sus propias fuerzas”. Este es el “beneficio” que, según el pastor David Jang, obtiene el creyente a través de las pruebas (test) y aflicciones (trial). Cuando estamos débiles, nos aferramos a Dios, y así experimentamos un poder espiritual aún mayor.
La epístola de Santiago 1:2-3 dice: “Hermanos míos, tened por sumo gozo cuando os halléis en diversas pruebas (trials)”. Según la explicación del pastor David Jang, este pasaje significa que “cuando llegue la prueba, en lugar de sentir miedo o desánimo, debemos preguntarnos: ‘¿Cómo me transformará Dios a través de esto?’ y esperar con esperanza”. Si echamos un vistazo a la trayectoria de nuestra iglesia, vemos que hemos pasado por dificultades económicas, persecución social, malentendidos y críticas. Pero siempre que llegaban estas pruebas, la comunidad no se dispersaba ni se desalentaba, sino que perseveraba en la oración y el anhelo por la Palabra, y así encontraba una vía de salida. Este es el testimonio del pastor David Jang y también la experiencia directa de muchos creyentes.
El momento culminante de la reconciliación entre Jacob y Esaú llega en Génesis 33. Esaú corre a abrazar a Jacob y ambos lloran juntos. El corazón de Esaú, que un día planeó matar a su hermano, se ha derretido por completo. Ningún análisis puramente psicológico o humano basta para explicar esta reconciliación: solo “la voluntad ferviente de Jacob y la obra de Dios” pueden justificarlo. Jacob, a su vez, ofrece gustoso la riqueza acumulada durante veinte años y dice: “Esto es la bendición que Dios me ha dado. Por favor, recíbela para que mi corazón se serene”. Consciente de que el resentimiento de Esaú se originó en la “bendición no recibida”, Jacob sana esa herida en su origen.
El pastor David Jang describe la escena como “un gran drama de reconciliación que pone fin al conflicto esencial de Jacob y Esaú: Jacob, que había recibido la bendición, se sentía inseguro; Esaú, que consideraba haberla perdido, lo resentía”. Sin embargo, este drama de la reconciliación no se resolvió únicamente con “el envío de ofrendas”. Previamente, en Peniel, Jacob sufrió tal transformación que su cadera resultó dislocada, y aun así se acercó a su hermano con amor. Fue posible porque el orgullo y el temor se quebraron en la prueba, y, quedándose sin la última fuerza en la que se apoyaba, se convirtió en un canal del amor de Dios.
Nuestra sociedad contemporánea experimenta conflictos similares. Disputas familiares, peleas en la iglesia, enfrentamientos entre vecinos o incluso guerras entre naciones. La gente suele aferrarse al agravio que ha sufrido, a lo que le arrebataron, o al resentimiento, y no se reconcilia fácilmente. Pero al igual que Jacob, que se acercó a Esaú aun con la cadera rota, nosotros también necesitamos esa “lucha en la que debemos renunciar al último orgullo que consideramos nuestro”. Solo así surge la verdadera reconciliación y recibimos el “nuevo nombre” de parte de Dios.
El pastor David Jang lo expresa de esta manera: “Si nuestra iglesia quiere asumir el ministerio de predicar el Evangelio en Corea y también en otras naciones, debemos tener un corazón amplio capaz de reconciliarse con Esaú tras atravesar la prueba de Jacob”. La iglesia coreana, al crecer económicamente y ganar influencia social, a veces ha caído en la soberbia y juzgado al prójimo con estándares mundanos. Esto genera numerosos conflictos, odios y envidias. Pero al final, la historia de Jacob y Esaú nos enseña el auténtico camino que debe seguir el pueblo de Dios. Ese camino consiste en “dar generosamente, buscar la reconciliación hasta el final, transformar el odio en amor y confesar que nada es nuestro, sino que todo es de Dios”.
Para meditar en profundidad esta escena de reconciliación, otra ayuda artística podría ser alguna melodía sentimental de “El lago de los cisnes” de Chaikovski. Aunque sea famoso como ballet, algunos pasajes lentos y conmovedores de la sección de cuerdas evocan la imagen de dos seres que parecían irreconciliables, pero que se acercan para darse la mano. Jacob y Esaú abrazándose entre lágrimas mientras suena una suave y nostálgica melodía de cuerdas despierta una honda paz y a la vez una ternura en el corazón.
En cuanto a lo pictórico, podemos observar algunas de las ilustraciones de Gustave Doré (s. XIX-XX) sobre la historia de Jacob. Aunque el estilo de Doré sea un grabado en blanco y negro con matices dramáticos, se aprecia la procesión de Jacob y su familia aproximándose a Esaú, y el momento en que Jacob se arrodilla. El cojeo de Jacob y su expresión transmiten su angustia interna y la determinación de “reconciliarme con mi hermano, aunque pierda la vida”. Esa imagen nos cuestiona: “¿Qué debo soltar yo para alcanzar la reconciliación?”.
La prueba (trial) que afrontó Jacob evaluó su fe (test) y, a la vez, fue la herramienta de Dios para que se apartara definitivamente de sus elecciones erróneas del pasado o de sus tentaciones (temptation). Si Jacob no hubiera luchado al punto de dislocarse la cadera, no se habría convertido en “un hombre de reconciliación” ni habría recibido el nombre de Israel. Del mismo modo, cuando nos topamos con distintas pruebas en la vida, en lugar de verlas solo como negativas, debemos preguntarnos: “¿Me estará dando Dios un nuevo nombre a través de esta experiencia? ¿Qué es lo que en verdad anhelo?”.
Con frecuencia, el pastor David Jang plantea esta pregunta: “¿Cuál es tu auténtico deseo? ¿Encontrarte de verdad con Dios y vivir en paz con los hombres recibiendo un nuevo nombre? ¿O sigues tratando de conservar ‘mi bendición, mis derechos y mi orgullo’?”. Esta pregunta resulta muy desafiante para los creyentes porque a menudo, aun en la vida religiosa, el propósito último se limita a “recibir más bendiciones” o “obtener más bienes”. Sin embargo, al igual que vemos en la historia de Jacob, la verdadera bendición abre el “camino de la reconciliación”, transforma el odio en amor y, al final, nos quiebra por completo para que la obra de Dios se cumpla.
Nuestras iglesias y comunidades de hoy están continuamente ante esta encrucijada. En especial, cuando gozamos de abundancia económica y de influencia social, corremos el riesgo de perder la pasión y la humildad de los comienzos y caer en la arrogancia. Pero no debemos olvidar que, aun después de reconciliarse con Esaú, Jacob siguió cojeando. Es una enseñanza que hemos de grabar de por vida: “Recuerdo que en el pasado pasé por esa prueba y fui humillado y quebrantado”. Si descuidamos la memoria de aquel clamor desesperado y de la gratitud por habernos aferrado a Dios, fácilmente volveremos a caer en el orgullo y la autosuficiencia.
El pastor David Jang, al concluir sus mensajes, suele exhortar: “Transmitan las lecciones de la historia”. Que la historia de Jacob se lea con viveza miles de años después se debe a que sus descendientes la han contado de generación en generación. Del mismo modo, los milagros y la gracia que recibimos de Dios durante nuestras pruebas y aflicciones deben registrarse y comunicarse. Así, nuestros hijos y las futuras generaciones leerán ese testimonio y aprenderán a vivir.
Por lo tanto, nuestra tarea de hoy no consiste solo en “luchar con Dios y con los hombres para vencer”, al estilo de Jacob, sino también en ayudar a que las siguientes generaciones vuelvan a descubrir a Dios a través de este relato. Si recibimos la bendición de Dios y nos volvemos prósperos, es momento de jactarnos de nuestra humildad. Y si seguimos en la pobreza, debemos alegrarnos de haber sido exaltados en Cristo (Stg 1:9-10). Si la iglesia tiene multitud de hermanos y abundancia de recursos, ha de plantearse cómo compartirlos con el prójimo y servir al mundo. Si afrontamos carencias, nos conviene sostener la alegría de saber que Dios forjará en nosotros gran resistencia y poder espiritual a través de esta prueba. Igual que Jacob, que al regresar a su tierra fue corriendo a buscar a Esaú para la reconciliación, nosotros también debemos extender la mano primero.
El pasaje de Génesis 32:22-32, en el que Jacob lucha toda la noche, brinda una gran revelación sobre la esencia de la fe. Cuando nuestro “hueso de la cadera”, es decir, nuestra propia fuerza, se quiebra y nos quedamos cojeando, ahí se perfecciona la obra de Dios. El pastor David Jang lo expresa diciendo: “Gracias a que la cadera de Jacob se rompió, llegó finalmente la mañana de Peniel”. Y en efecto, tras pasar por Peniel, Jacob recibe la aurora radiante, transformándose en un hombre de esperanza y reconciliación, en lugar de miedo. Quienes han aprendido este principio espiritual durante pruebas y dificultades no se tambalean fácilmente ante el mundo. Porque están decididos: “Aunque alguien me perjudique, me cubriré con el amor de Dios y buscaré la reconciliación”. Esa postura conmueve al mundo, expande el Evangelio y abre caminos para más personas.
Para resumir toda esta experiencia en una imagen, podemos evocar a Jacob cojeando, pero avanzando con valentía hacia Esaú. Detrás de él amanece poco a poco el sol, iluminando el alma de Jacob, que ha superado una noche larga y una dura batalla. En la banda sonora imaginaria, podríamos colocar una pieza clásica de cuerdas que empiece suave y crezca paulatinamente, o un himno de confesión de fe—como “Cerca de ti, Señor”—sonando tenue de fondo. De este modo, nuestro corazón llorará con Jacob, que avanza cojeando, y sentirá la emoción de ese amanecer.
El drama de Jacob no acaba con la historia de un solo hombre. Él se convierte en padre de doce hijos y fundador del pueblo de Israel. Y nace este pueblo sobre los cimientos de un “nuevo espíritu” de reconciliación. Siglos después, con la venida de Jesucristo, ese espíritu alcanza su máxima expresión en la salvación de la humanidad. Tal como repite el pastor David Jang, “la armonía, el amor y el compartir” constituyen la identidad más esencial de Israel y de la Iglesia. Así como Jacob estuvo a punto de caer con su cadera rota, pero se aferró a la bendición de Dios, nosotros podemos caer, pero debemos aferrarnos finalmente al Evangelio de Jesucristo para edificarnos unos a otros. Cuando estos relatos de vida se transmiten de boca en boca y por escrito, las siguientes generaciones disfrutarán de un testimonio de gracia aún más abundante y crecerán en la fe.
Como Jacob, nosotros también, en ocasiones, lloramos en medio del dolor mientras esperamos la aurora de Peniel. Pero esa mañana es la del rostro de Dios, la del perdón al hermano, la de compartir la bendición recibida, la del comienzo de una nueva historia de resurrección. Ojalá que todos podamos avanzar con paso firme hacia esa mañana radiante y que en ese camino renazcamos como “Israel”, el que luchó con Dios y con los hombres y venció. El pastor David Jang tampoco tuvo una vida fácil de fe, pero los innumerables milagros y gracias que experimentó en ese sendero se alinean con el mensaje de este texto. Por eso, la historia de Jacob sigue consolándonos y desafiándonos hoy. Aun si nuestra cadera se quiebra y cojeara, si no renunciamos y perseveramos, ciertamente contemplaremos el rostro de Dios. Y el relato de quienes han visto ese rostro será la fuerza que renueve la Iglesia a lo largo de las generaciones.
창세기 32장 22절에서 32절에 나타난 야곱의 이야기는 성도들에게 깊은 울림을 준다. 왜냐하면 이 본문에는 하나님의 사람으로 거듭나기 위해 겪어야 하는 치열한 씨름과, 그 과정을 통해 비로소 이해하게 되는 ‘시련(trial)과 시험(test)’의 의미가 오롯이 녹아 있기 때문이다. 장재형 목사는 이 구절을 여러 차례 설교하면서, 야곱의 여정이 단순한 옛이야기가 아니라 “오늘 우리 각자가 어떻게 주 앞에 서야 하는지”를 비춰주는 거울임을 강조해 왔다. 야곱이 환도뼈가 위골될 정도로 처절하게 씨름했다는 사실, 그리고 그 결과로 형 에서와의 화해까지 이끌어냈다는 사실은 우리에게 결코 쉽지 않은 신앙의 길을 가르쳐준다. 동시에 그것은 우리 각자가 인생에서 맞닥뜨리는 여러 유혹(temptation)과 시험(test), 그리고 시련(trial)을 어떠한 태도로 감당해야 하는지에 대한 묵직한 방향제시이기도 하다.
야곱은 형 에서의 장자권을 사들인 일로 인해 집안의 갈등을 극심하게 만들었다. 어머니 리브가의 강력한 뒷받침으로 복을 빼앗듯이 얻었고, 그로 인해 에서의 분노를 피해서 외삼촌 라반의 집으로 도피했다. 많은 시간이 지난 뒤, 그는 가족과 양떼 등 거대한 재산을 거느린 채 다시 고향으로 돌아가려 한다. 그러나 형의 분노가 여전히 풀리지 않았을 것이라는 두려움에 사로잡힌다. 오랜 시간 타향살이를 하면서 엄청난 재물과 자녀들을 얻었음에도 불구하고, 그는 마음 한편에 여전히 ‘미움’과 ‘원한’이라는 그림자를 끌어안고 있었다. 야곱이 이날 밤 얍복강 나루턱에서 홀로 남아 씨름하게 된 이유 중에는, 단순히 물리적인 여정의 피곤이나 에서를 만났을 때의 두려움만 있던 것은 아니다. 그것은 형에게 진정으로 ‘내 모든 것을 돌려드리고 싶다’는 마음, 그리고 과거의 죄책감을 씻고 싶다는 절박함에서 비롯된 영적 씨름이었다.
장재형(장다윗) 목사는 이 장면을 두고 “성도라면 반드시 거쳐야 할 ‘브니엘의 체험’이 있다”고 설파한다. 우리가 진실로 하나님께 나아가기를 원할 때, 혹은 형제와 화해하기를 원할 때, 하나님께서는 우리 내면 깊은 곳에 숨어 있던 불순물까지 꺼내어 보이게 하시고, 그것을 깨끗이 씻겨내기 위한 마지막 관문과도 같은 ‘씨름’을 허락하신다는 것이다. 바로 이 장면에서 야곱은 하나님의 사자(또는 어떤 사람으로 묘사된 신적 존재)와 날이 새도록 씨름한다. 그 시련의 가장 극적인 장면은 25절에서 “그 사람이 자기가 야곱을 이기지 못함을 보고” 그의 환도뼈를 치는 순간이다.
당시 고대 사회에서 환도뼈는 생식과 후손, 생명의 잇댐을 상징하는 뼈라고 볼 수 있었다. 또 장수가 칼(도, 刀)을 차던 부위가 바로 이 허벅지 관절이기도 했다. 힘과 생명, 미래와 이어지는 이 ‘환도뼈(허벅지 관절)’가 위골된다는 것은 단순히 물리적인 부상 이상의 의미를 지닌다. 이는 사람이 마지막까지 붙들고 있던 자기 확신, 육체적·정신적 자존심, 생명력과 같은 중요한 근원이 흔들린다는 뜻이다. 인간의 가장 강한 부분이 ‘부러지고 깨져야’ 비로소 하나님의 얼굴(브니엘, ‘하나님의 얼굴’을 뜻함)을 대면할 수 있다는 이 역설은 우리 신앙의 근본을 건드린다. 우리는 모두 어떤 형태로든 자신의 환도뼈를 붙잡고 살지만, 하나님은 그것을 치심으로써 “너 자신이 가지고 있는 힘이 전부가 아니다”라고 깨닫게 하신다.
장재형 목사는 수차례 설교에서 “야곱이 환도뼈를 다쳐 절뚝거리게 되었다는 것은, 그의 지난날이 이제 새롭게 바뀐다는 상징”이라고 해석해 왔다. 스스로 노력해서는 절대 이룰 수 없었던 ‘화해의 길’이 열리기 위해서는, 야곱이 끝까지 싸우되 결국은 자신의 힘이 아님을 인정해야 했다. 이 부분에서 목사님은 “우리가 나약해질 때, 우리가 부서질 때, 하나님의 일이 시작된다”고 자주 강조하신다. 인간적으로는 가장 가슴 아프고 자존심이 상하는 순간일 수 있지만, 그것은 동시에 하나님 앞에서 완전히 새 사람이 되는 ‘환골탈태(換骨奪胎)’의 순간이라는 것이다.
“환골탈태”라는 한자는 뼈가 바뀌고(換骨), 태가 바뀐다는(奪胎) 의미를 갖는데, 사실 이 단어는 일반적으로 ‘더 나은 방향으로 완전히 변화됨’을 가리킨다. 야곱의 경우에는 환도뼈가 위골되어 부서지는 아픔을 통해 새로운 이름 ‘이스라엘’을 얻는다. 그리고 이스라엘의 역사는 그가 이끄는 새로운 정신, 즉 ‘원수를 사랑하고, 미움을 화해로 돌리고, 축복을 나눠주는 통로가 되는’ 정신 위에 세워진다. 장재형 목사는 이 점을 “새로운 정신이 새로운 백성을 낳는다”고 요약한다. 가나안 땅에 들어가기 전에, 야곱은 아주 중요한 관문을 통과해야 했던 셈이다.
결국 새벽녘이 되자 천사는 “날이 새려하니 나로 가게 하라”고 요청한다(창 32:26). 하지만 야곱은 자기를 축복하지 않으면 놓아주지 않겠다고 말한다. 자신의 환도뼈가 어긋났음에도, 절뚝이는 몸으로 매달려 있는 그의 모습은 참으로 기이한 장면이다. 천사가 야곱의 이름을 묻고, “네 이름을 다시는 야곱이라 부를 것이 아니요 이스라엘이라 부를 것이니”(28절)라는 축복을 내린다. 이 과정을 보면서 우리는 왜 하나님이 이렇게 극적인 순간에 야곱을 새로운 존재로 만드시는지 깨닫게 된다. 그는 미움과 복수심에 사로잡혀 있던 에서에게 ‘모든 재물을 돌려주어 화해하려는 자’가 되었고, 이는 궁극적으로 성경이 말하는 ‘원수도 사랑하라’는 정신의 시초가 된다. 이 정신은 예수님의 가르침에 고스란히 이어지며, 수많은 성도들의 길잡이가 되었다.
장재형 목사는 이 장면에서 특히 “종교적 열심”만으로는 진정한 브니엘의 체험을 할 수 없음을 지적한다. 종교적 의무감이나 관습으로는 우리의 ‘환도뼈’가 깨지는 자리에 설 수 없다. 어떤 상황에서는 우리의 자존심, 또는 ‘내가 이만큼 해왔다’는 종교적 공로가 ‘환도뼈’가 되어 하나님의 역사를 가로막는다. 그러나 진정으로 우리 안에 “내 힘으로는 안 됩니다. 주님이 나를 붙잡아주셔야 합니다. 형과 화해하고 싶습니다”라는 간절함이 생길 때, 비로소 하나님은 우리에게 이스라엘이라는 새 이름을 부여하시고, 우리를 ‘하나님의 얼굴을 대면한 자’로 세우신다.
이 본문의 흐름을 묵상할 때, 음악과 그림의 도움을 받으면 더욱 깊이 들어갈 수 있다. 예를 들어, 이 장면을 상상하며 감상하기에 좋은 음악으로는 잔잔하면서도 점진적으로 고조되는 클래식 현악 곡을 들 수 있다. 바흐의 무반주 첼로 모음곡 1번 프렐류드(Prelude)는 처음에는 고요하게 시작하지만 점차 웅장함을 드러내며, 야곱의 내면 투쟁과 절박한 열망을 은유적으로 표현하기에 좋다. 야곱이 스스로 품고 있던 죄책감, 형에게 돌아가 화해하고픈 마음, 그리고 하나님께 축복받기까지 포기하지 않는 치열함이 음악의 흐름과 맞물려 큰 울림을 준다. 그림으로는 렘브란트(Rembrandt)의 “Jacob Wrestling with the Angel”(실제로 존재하는 명화 중 하나) 장면을 참고해볼 수 있다. 어두운 배경 속에서 야곱이 신적 존재와 씨름하는 모습이, 절뚝이고 있는 그의 몸짓과 동시에 기도를 포기하지 않는 두 손으로 표현되어 있다. 이 명화는 빛과 어둠의 대비를 통해, 인간의 나약함과 하나님의 절대성을 극적으로 보여준다.
우리의 신앙생활에서, “하나님과 씨름하되 결국은 자기 자신이 깨져서 새 사람이 되어 나오는 자리”가 존재한다. 그것은 결코 쉽거나 가벼운 과정이 아니다. 그러나 장재형 목사는 이러한 야곱의 체험이야말로 성도가 맞이해야 할 진정한 ‘브니엘의 아침’임을 계속해서 강조한다. 우리 안에 미움, 두려움, 아집과 교만이 무너지고, 대신 “불완전한 나를 인정하나 하나님을 끝까지 붙드는 의지”가 자리 잡을 때, 하나님께서는 환도뼈를 다쳐 절뚝이는 우리의 걸음을 이스라엘의 길로 바꾸신다.
2. 야곱의 화해와 시련의 유익
야곱이 씨름 끝에 ‘이스라엘’이라는 새 이름을 받게 되자, 그의 인생은 극적으로 달라진다. 그동안 쌓아온 재물도 많고, 가족도 많았지만, 무엇보다 그의 마음 깊은 곳에서 가장 큰 변화를 일으킨 것은 ‘화해의 정신’이었다. 에서의 미움을 미움으로 갚지 않고, 오히려 다가가서 손을 내민다. 자신이 얻은 모든 재물과 축복을 ‘형의 마음을 풀어주기 위해’ 예물로 보내고, 형 에서를 향해“내가 형님의 얼굴을 배운즉 하나님의 얼굴을 본 것 같다(창 33:10)”고 고백한다. 여기서 야곱이 보여주는 태도는, 세상의 일반적인 복수논리나 자기방어기제를 뛰어넘는, 한 단계 고양된 영적인 삶을 보여준다.
장재형 목사는 “야곱이 ‘이것은 내 것이 아니라, 원래 형이 받을 복이었다’고 생각하면서 자기 몫을 아낌없이 내어주는 모습에서, 우리는 예수님의 사랑과 연결된 복음의 정신을 발견할 수 있다”고 말한다. 원수를 사랑하고, 오른뺨을 치는 자에게 왼뺨까지 내어주라는 예수님의 가르침은, 신약시대의 완성된 복음처럼 보이지만 사실 그 뿌리는 야곱의 화해 정신에도 깃들어 있다는 것이다. 야곱이 이스라엘이 되어, 새 길을 열고 새 백성의 뿌리가 되었듯이, 우리도 누군가와의 관계에서 화해를 실천할 때, 바로 그 자리가 오늘날의 ‘브니엘’이 될 수 있다.
이러한 화해는 결코 힘이 남아도는 상태에서 “그래, 내가 여유가 있으니 베풀지” 하는 식으로 이루어지지 않는다. 야곱은 환도뼈가 위골되어 절뚝거리며 형에게 나아간다. 자신의 가장 강한 부분이 깨지고 난 뒤에야 그는 ‘내 힘’으로가 아니라 ‘하나님의 은혜’로 형을 만날 용기를 낸다. 그것이 바로 장재형 목사가 여러 차례 언급하는 “시험(test)과 시련(trial)을 통해 성도가 얻게 되는 유익”이다. 우리가 약해지면, 그 약함 안에서 하나님께 매달리게 되고, 그 결과로 더욱 강한 영적 능력을 경험하게 된다.
신약성경 야고보서 1장 2-3절에는 “내 형제들아 너희가 여러 가지 시험(trials)을 만나거든 온전히 기쁘게 여기라”고 기록되어 있다. 장재형 목사는 이를 가리켜, “시련이 닥쳤을 때, 우리는 두려워하거나 낙심하기보다는 ‘이것을 통해 하나님이 나를 어떻게 변화시키실까?’라고 기대해야 한다”는 메시지로 풀어낸다. 실제로 우리 교회가 걸어온 길을 돌아보면, 경제적 어려움이나 사회적인 핍박, 주변의 오해와 비난 등 여러 형태의 시련들이 있었다. 그럴 때마다 공동체가 낙심하고 흩어지는 것이 아니라, 오히려 기도의 자리를 더욱 지키고 말씀을 사모했기에 새로운 돌파구를 찾았다는 것이 장재형 목사의 간증이자, 많은 성도들이 직접 체험한 사실이다.
야곱과 에서의 극적인 화해 장면은 창세기 33장에서 절정을 이룬다. 에서는 뛰어와서 야곱을 끌어안고 함께 운다. 한때 형제를 죽이겠다고 벼르던 에서의 마음이 완전히 녹아내린 것이다. 어떤 심리적·인간적인 분석을 해도 이 화해가 가능해진 것은 ‘야곱의 간절한 의지와 하나님의 역사’ 외에는 설명하기 어렵다. 야곱은 20년간 쌓아온 재산을 형에게 기꺼이 나누어주며, “이는 하나님이 내게 주신 복인데, 형님이 받아주셔야 내 마음이 평안합니다”라고 고백한다. 형의 미움이 ‘받지 못한 복’에 대한 서운함에서 비롯되었다는 것을 알았기에, 야곱은 그 원인을 해소해줌으로써 상처를 치유하려 한 것이다.
장재형 목사는 이 장면을 두고 “야곱은 복을 받고도 불안하고, 에서는 복을 빼앗겼다고 여겨 원망하던 그 근본 갈등이 마침내 화해로 종결되는 드라마”라고 표현한다. 그러나 이 화해 드라마는 ‘야곱이 에서에게 예물을 보냈다’는 외적인 사건만으로 완성된 것이 아니다. 이미 앞서 브니엘에서 야곱이 새로운 이름을 받을 만큼 변화된 내면, 그리고 환도뼈를 다쳐 절뚝이면서도 끝까지 형에게 다가가려는 사랑이 있었기에 가능한 일이었다. 즉 시련으로써 ‘내 안의 교만과 두려움’이 깨어지고, 내가 붙들던 마지막 힘마저 꺾인 뒤에야 ‘하나님의 사랑’이 흘러넘치는 통로가 된 것이다.
현대사회에서도 비슷한 갈등 상황은 많다. 가족 간의 갈등, 교회 내의 분쟁, 이웃과의 크고 작은 다툼, 국가 간의 전쟁 등. 사람들은 대개 자기가 받은 상처, 빼앗긴 것, 혹은 억울한 마음을 부여잡고 쉽게 화해하지 못한다. 하지만 야곱이 환도뼈가 부서진 상태에서도 형 에서를 찾아갔듯이, 우리에게도 ‘자신의 것이라 여겨온 마지막 자존심’을 내려놓아야 하는 씨름이 필수적으로 요구된다. 이 과정을 통해 진정한 화해가 가능해지고, 그 자리에서 우리는 하나님이 직접 주시는 ‘새 이름’을 받게 된다.
장재형 목사는 말한다. “우리 교회 공동체가 한국에서 시작되었고, 또 여러 나라에 복음을 전하는 사명을 감당하려면, 반드시 야곱의 시련을 통과한 뒤에 에서와도 화해할 수 있는 넓은 마음을 가져야 한다.” 한국 교회가 경제적인 성장과 사회적 영향력을 얻으면서, 때로는 교만해지기도 했고 세상의 잣대를 따르며 서로를 재단하기도 했다. 그렇기에 많은 갈등이 생기고, 서로 미워하거나 질투하는 일이 벌어진다. 하지만 결국 우리는 이 야곱-에서의 드라마를 통해, 하나님 백성이 걸어가야 할 진정한 길을 배운다. 그 길은 “아낌없이 주고, 끝까지 화해를 추구하고, 미움을 사랑으로 바꾸며, 내 것이 아닌 하나님의 것”임을 고백하는 길이다.
이 화해 장면을 깊이 묵상할 때, 또 다른 예술적 표현으로 도움을 얻을 수 있다. 예컨대 차이콥스키(Tchaikovsky)의 “백조의 호수” 중 일부 서정적인 선율을 들으면, 결코 어울릴 것 같지 않았던 두 존재가 서로에게 다가가 손을 맞잡는 듯한 분위기를 떠올릴 수 있다. 물론 “백조의 호수”는 발레 음악으로 유명하지만, 그중 느리고 애절한 현악 파트의 선율은 “적대감이 녹아내리고, 마음의 문이 열리는” 화해의 순간을 묘사하기에 적절하다고 볼 수 있다. 야곱과 에서가 서로 부둥켜안고 우는 모습을 상상할 때, 배경으로 잔잔히 깔리는 이 서정적인 현악 선율은 마음속에 깊은 평안과 동시에 애틋함을 불러일으킨다.
그림으로는, 19세기 말~20세기 초에 활동한 구스타프 도레(Gustave Doré)의 삽화들 중 야곱의 이야기를 다룬 작품을 볼 수 있다. 비록 도레의 화풍은 약간 극적인 흑백의 판화 형식이지만, 형 에서를 만나기 위해 행렬을 지어 가는 야곱 일행의 모습과, 마침내 에서 앞에 무릎 꿇듯이 절하는 야곱의 장면에서, 야곱의 신체적 절뚝거림과 동시에 그의 내부에 깃든 애절함이 생생하게 전해진다. “내가 죽더라도 형과 화해해야 한다”는 각오가 묻어나는 듯한 그 표정은, 성도들에게 “화해를 위해 내가 내려놓아야 할 것은 무엇인가?”라는 질문을 던져준다.
야곱에게 주어진 시련(trial)은 그의 믿음을 테스트(test)하고, 동시에 과거의 잘못된 선택이나 유혹(temptation)으로부터 그를 완전히 돌이켜 새 사람으로 서게 한 하나님의 도구였다. 야곱이 환도뼈가 어긋나도록 씨름을 하지 않았다면, 그는 ‘화해의 사람’으로 거듭나지도 못했을 것이고, ‘이스라엘’이라는 이름을 받지도 못했을 것이다. 우리 역시 삶 가운데 다양한 형태의 어려움을 맞닥뜨릴 때, 그것을 오직 부정적으로만 바라볼 것이 아니라, “이 과정을 통해 하나님이 내게 새 이름을 주시려는가?” “내가 진정으로 바라는 것은 무엇인가?”를 자문해야 한다.
장재형 목사는 종종 이렇게 묻는다. “당신이 바라는 것은 정말 하나님의 얼굴을 대면하고, 사람들과 화해하며 살 수 있는 새 이름입니까, 아니면 여전히 ‘내 복, 내 권리, 내 자존심’을 지키는 것입니까?” 이 질문은 성도들에게 상당히 도전적이다. 왜냐하면 우리는 종종 신앙생활을 하면서도 그 목적이 “더 큰 복을 받기 위함” 혹은 “더 많은 재물을 얻게 됨”에 머무는 경우가 있기 때문이다. 그러나 야곱의 이야기에서 보듯, 진짜 복은 ‘화해의 길’을 열어가고, 미움을 사랑으로 바꾸며, 결국 자기 자신까지도 완전히 깨뜨려서 하나님의 역사를 이루는 데서 나온다.
오늘날 우리가 속한 교회와 공동체들도 끊임없이 이런 선택의 기로에 놓인다. 특히 경제적으로 풍요로워지고, 사회적인 영향력을 얻다 보면, 초창기에 가졌던 간절함이나 절실함이 약해져서 자칫 교만에 빠질 수 있다. 하지만 야곱이 에서와 화해한 뒤에도 평생 환도뼈를 절뚝였다는 사실은, 우리가 평생의 기억으로 간직해야 할 교훈을 준다. 다시 말해, “내가 과거에 이런 시련을 통해 낮아지고 깨어졌었지”라는 사실을 잊지 않아야 한다는 것이다. 그때의 절박함과 감사, 그리고 하나님을 붙잡았던 믿음을 날마다 되새기지 않으면, 우리는 또다시 자기 확신과 교만의 늪에 빠질 위험이 크다.
장재형 목사는 말씀을 정리할 때 자주 “역사의 교훈을 전승하라”고 권면한다. 야곱의 이야기가 수천 년이 지난 지금도 생생하게 읽히는 것은, 그 후손들이 이 스토리를 대대손손 전해주었기 때문이다. 마찬가지로 우리가 살아가며 경험하는 시련과 시험, 그리고 그 가운데서 맛본 하나님의 은혜와 기적은 반드시 기록되고 전해져야 한다. 우리 자녀들이나 다음 세대가 그 기록을 읽으며, 그 이야기들을 통해 삶을 배우게 되기 때문이다.
따라서 오늘 우리에게 주어진 과제는, 야곱처럼 “하나님과 사람으로 겨루어 이기는” 자가 되는 것만이 아니라, 그 이야기를 통해 후세가 다시금 하나님을 발견하도록 돕는 것이다. 하나님의 복을 받아 부요해졌다면, 이제는 낮아짐을 자랑해야 하고, 가난함 속에 있다면 주 안에서 높아진 것을 기뻐해야 한다(약 1:9-10). 교회에 형제가 많고 재정이 풍족해졌다면, 그 풍족함을 어떻게 이웃과 나누고 세상을 섬길 수 있을지 고민해야 한다. 가난함에 허덕이고 있다면, “이 시련을 통해 하나님이 내게 주시는 더 큰 인내와 영적 능력을 바라보자”는 기쁨을 가질 수 있어야 한다. 야곱이 고향 땅에 돌아가자마자 에서를 찾아가 화해를 요청한 것처럼, 우리도 먼저 손을 내밀어야 한다.
창세기 32장 22-32절에 담긴 야곱의 밤샘 씨름 장면은 신앙의 본질을 꿰뚫는 위대한 통찰을 준다. ‘나의 힘’이라는 환도뼈가 깨져서 절뚝이게 될 때, 오히려 하나님의 역사는 완전해진다. 장재형 목사는 이를 두고 “야곱의 환도뼈가 부러짐으로써 비로소 브니엘의 아침이 찾아왔다”고 표현한다. 실제로 브니엘을 지난 야곱은 환하게 떠오르는 해를 맞이하며, 더 이상 두려움의 사람이 아니라 희망과 화해의 사람으로 변모한다. 이 영적 원리를 ‘시험과 시련’의 도정에서 체득한 성도들은, 세상에 나가서도 결코 쉽게 흔들리지 않는다. ‘누가 내게 손해를 입힌다 해도, 나는 하나님의 사랑으로 감싸고 화해를 시도하리라’는 각오가 있기 때문이다. 그리고 이런 태도는 반드시 세상에 감동을 주고, 복음을 확장시키며, 더 많은 사람들에게 새 길을 열어준다.
이 모든 과정을 한 장의 그림으로 요약하자면, 야곱이 절뚝이면서도 담대하게 형 에서에게 달려가는 모습을 상상하면 좋겠다. 그 배경에 서서히 떠오르는 태양이, 깊고 길었던 밤과 씨름을 이겨낸 야곱의 영혼에 빛을 비춘다. 음악은 앞서 언급한 것처럼, 잔잔한 선율로 시작하여 점차 고조되는 클래식 현악기나, 혹은 신앙 고백적인 찬송가—예를 들면 “주께 가까이 날 이끄소서”와 같은 곡—가 은은하게 깔린다고 상상해 보라. 그러면 우리의 마음도 함께 절뚝이며 달려가는 야곱을 따라 울고, 그 새벽의 감격을 체험하게 될 것이다.
야곱의 드라마는 한 개인의 이야기로 끝나지 않는다. 그는 이후 열두 아들의 아버지가 되어 이스라엘 민족의 시조로 자리매김한다. ‘화해’라는 새 정신이 뿌리내려 탄생한 민족은, 훗날 예수 그리스도가 오심으로써 인류 구원의 큰 흐름으로 이어진다. 장재형목사가 누누이 강조하듯, “화목, 사랑, 나눔”은 이스라엘과 교회의 가장 근본적인 정체성이다. 야곱이 환도뼈를 다쳐 쓰러질 뻔했지만 끝내 하나님의 복을 붙든 것처럼, 우리도 넘어질 수도 있지만, 끝내는 예수 그리스도의 복음을 붙들고 서로를 세워가야 한다. 이러한 삶의 이야기가 오늘을 살아가는 성도들의 입과 기록으로 전해질 때, 다음 세대는 지금보다 더 풍성한 은혜의 이야기를 듣고 믿음으로 자랄 수 있을 것이다.
야곱처럼 우리도 때로는 눈물 흘리며, 고통 속에서 브니엘의 새벽을 맞이한다. 그러나 그 아침은 하나님의 얼굴을 뵌 아침이며, 형제를 용서하고, 내가 받은 복을 나누고, 결국 새 역사를 써내려가는 부활의 아침이다. 우리 모두가 그 빛나는 아침을 향해 힘찬 걸음을 내디딜 수 있길, 그리고 그 길 위에서 “하나님과 사람으로 겨루어 이긴” ‘이스라엘’로 거듭나길 소망한다. 장재형 목사가 걸어왔던 믿음의 여정도, 결코 쉬운 길이 아니었지만, 그 길에서 경험한 수많은 은혜와 기적이 결국 이 본문의 메시지와 같은 맥락에서 증언되어 왔다. 그렇기에 이 야곱의 이야기는 예나 지금이나 변함없는 위로와 도전을 준다. 우리의 환도뼈가 깨져 절뚝일지라도, 포기하지 않고 그 길을 걸어갈 때, 분명히 하나님의 얼굴을 마주 보게 될 것이다. 그리고 그 얼굴을 뵌 사람들의 이야기야말로, 대대손손 전해져 내려가며 교회를 새롭게 할 힘이 되리라 믿는다.
Qu’est-ce que la reconnaissance ? Nous avons souvent tendance à nous montrer reconnaissants lorsque quelque chose de bon se produit dans notre vie ou lorsque nos désirs se réalisent. Pourtant, le message de reconnaissance que l’apôtre Paul transmet dans Colossiens 3.15-17 diffère légèrement de cette vision courante. Il déclare : « Soyez reconnaissants » (Col 3.15) et affirme ainsi que c’est la volonté de Dieu pour nous, chrétiens, de « devenir des personnes reconnaissantes ». En même temps, il nous exhorte : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15). Cette exhortation suggère que le point de départ de la reconnaissance ne réside pas dans notre situation extérieure, mais dans la paix de Christ, c’est-à-dire la paix spirituelle découlant de notre réconciliation avec Dieu.
Cette paix que nous possédons par la foi n’a rien à voir avec une simple sécurité psychologique ou une consolation passagère. Lorsque Paul déclare « que la paix du Christ règne dans vos cœurs », il nous invite à laisser, en quelque sorte, la paix déjà donnée par le Christ occuper la place centrale de notre cœur, et à nous abandonner à son gouvernement. Et cette paix que nous recevons en Christ nous conduit à rendre grâce en toutes circonstances. Dans de nombreux sermons et expositions, le pasteur David Jang a souligné à plusieurs reprises que « la reconnaissance est une force qui transcende les limites et les situations humaines, et qu’elle est le fruit de vie que le Christ nous a accordé ». Le salut que nous recevons par la grâce de Dieu dépasse le simple fait d’être rassurés quant à l’avenir : il imprègne nos circonstances présentes de paix. C’est un don que nous avons reçu gratuitement, sans être fondé sur notre propre justice, nos mérites ou nos actes. Puisqu’il est le résultat unique de la croix et de la résurrection du Christ, la première et plus importante reconnaissance doit porter sur cette paix spirituelle.
Avant que la paix du Christ ne pénètre dans notre vie, nous étions spirituellement ennemis de Dieu. À cause du péché, un mur s’était dressé entre Dieu et nous, notre relation était rompue. Mais en offrant sa propre vie en sacrifice de réconciliation, Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous a ouvert la voie pour jouir, au plus profond de notre cœur, de la vraie paix. C’est ce que la Bible appelle la « grâce et la paix ». Les salutations des épîtres de Paul comportent souvent la formule « Que la grâce et la paix vous soient données », démontrant ainsi que ces deux réalités constituent les piliers centraux de la vie de foi. Quand la paix règne en notre cœur, nous pouvons enfin rendre grâce en toutes circonstances.
Par conséquent, le commandement de « rendre grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5.18) explique finalement l’attitude de reconnaissance fondée sur la paix de Christ. La reconnaissance ne se réduit pas à un comportement moral ou à de la politesse du type : « Je suis reconnaissant, car cela s’est accompli ». Elle commence par la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu. À maintes reprises, le pasteur David Jang l’a rappelé : « Celui qui ne connaît pas la reconnaissance demeure finalement aveugle à la paix que Dieu nous offre ; il reste dans un état de cécité spirituelle ». La paix humaine et terrestre diffère totalement de la paix spirituelle que nous recevons par la grâce de Dieu. La première se brise facilement au gré des circonstances, tandis que la seconde demeure inébranlable, quelles que soient les situations. Voilà pourquoi nous devons constamment nous interroger : « Est-ce que la paix de Christ gouverne véritablement mon cœur à cet instant ? »
Dans Colossiens 3.15, l’apôtre Paul déclare : « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants ». La reconnaissance est ainsi la voie pour répondre dignement à l’appel de Dieu, et devient aussi la clé de l’harmonie mutuelle au sein de la communauté ecclésiale. En effet, la paix donnée par le Christ ne se limite pas à une expérience individuelle : c’est une bénédiction communautaire que partagent tous ceux qui ont été appelés à former un seul corps. Quand tous les membres de ce corps, ayant un seul et même chef, le Christ, jouissent de la même paix, ils peuvent enfin vivre dans la compréhension mutuelle, l’acceptation et l’amour, en étant « unis par la reconnaissance », plutôt que dans les disputes et les conflits.
Une telle paix ne se conquiert pas par nos propres efforts, mais ne s’obtient que par la grâce de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous devons, jour après jour, nous souvenir de la grâce de Christ et devenir des personnes reconnaissantes. Si nous perdons de vue cette reconnaissance, notre vie spirituelle s’assèche comme une source à sec. Quand notre motif de reconnaissance repose sur notre situation, nos capacités ou l’apaisement temporaire offert par le monde, nous perdons la force qui anime fondamentalement la reconnaissance. C’est la raison pour laquelle Paul insiste, dans l’épître aux Colossiens, sur le fait que « la paix de Christ doit régner dans nos cœurs ».
Comme le répète souvent le pasteur David Jang, la reconnaissance est un des principaux indicateurs de l’identité chrétienne. Celui qui reçoit Jésus-Christ et le salut se voit immanquablement habité d’un cœur reconnaissant. Non pas à cause de quelque chose de supplémentaire que nous aurions accompli, mais parce que nous réalisons pleinement la « réalité de la grâce » déjà accordée par Dieu, qui suscite en nous une réponse naturelle d’action de grâce. Plus nous avançons sur la voie de la foi, plus notre reconnaissance s’approfondit et s’enrichit. Et à mesure qu’elle s’enracine en nous, nous ne sommes plus dominés par la crainte, le souci ni l’angoisse, mais au contraire par la paix et la joie.
En effet, lorsque le pasteur David Jang a créé et développé, dans de nombreux pays du monde, divers établissements d’enseignement et associations caritatives pour y prêcher l’Évangile, l’un des principes mis en avant était : « Deviens une personne reconnaissante ». Il répétait souvent : « Toutes les opportunités, toutes les voies et tous les moyens que Dieu nous ouvre pour nous les fournir, relèvent de sa grâce infinie. En conséquence, rends d’abord grâce et retourne à Dieu cette reconnaissance sous forme de louange. » Que ce soit pour servir les nécessiteux, aider les pauvres, ou porter la Parole aux âmes qui la désirent ardemment, le point de départ de chaque mission était toujours la reconnaissance. Se souvenir de ce que Dieu nous a accordé est en effet la motivation la plus saine et la plus juste pour s’engager dans le service.
La reconnaissance ne reste pas seulement au niveau spirituel, mais exerce une influence sur notre vie tout entière. Dans Colossiens 3.17, Paul déclare : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Ainsi, chacune de nos paroles et chacun de nos actes peuvent constituer un culte de reconnaissance devant Dieu. Si, de nos lèvres, nous déclarons notre reconnaissance, mais que nous rejetons la paix et la grâce de Christ dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas vraiment dire que nous offrons une action de grâce véritable. Celui qui garde la paix de Dieu dans son cœur sait naturellement rendre grâce en toutes choses, et cette gratitude s’exprime alors concrètement par ses paroles et par ses actes, devenant ainsi le « culte » de sa vie.
Surtout, pour rendre grâce en toutes circonstances, il faut sans cesse se rappeler les œuvres de Dieu. Si nous oublions la grâce du salut que Christ nous a accordé, notre élan à rendre grâce s’éteint. Voilà pourquoi, dans Colossiens 3.16, Paul ajoute : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ». Rester attaché à la Parole, ne pas l’oublier, l’appliquer à notre existence et y prendre racine constitue le secret pour ancrer notre reconnaissance de plus en plus profondément. Le pasteur David Jang souligne régulièrement l’importance de la méditation de la Parole, avertissant : « Si nous ne gardons pas les yeux fixés sur la Parole de Dieu, nous risquons de perdre la mémoire de la grâce et de laisser les préoccupations du monde prendre la place de la paix de Christ dans notre cœur. »
En résumé, l’essence de la reconnaissance ne dépend pas des réalisations ou des circonstances extérieures. Elle prend sa source dans la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu et du fait que nous avons reçu la paix spirituelle par la croix de Christ. Et quand cette paix gouverne notre cœur, nous pouvons rendre grâce en toute circonstance. Être une « personne reconnaissante » est un élément fondamental de la vie du véritable chrétien. Le point clé que le pasteur David Jang a constamment enseigné est le suivant : le commandement « Rendez grâce » n’a rien d’exigeant ni de dépouillant, mais représente plutôt une invitation à contempler la surabondance de la grâce déjà déversée, afin d’en profiter pleinement et de rendre gloire à Dieu.
Conscient de cet ordre spirituel, nous sommes appelés à voir éclore la culture de la reconnaissance dans notre vie personnelle, au sein de la communauté ecclésiale et dans la société. Voilà le point central souligné dans ce premier grand thème : comprendre correctement la « nature de la reconnaissance », pour en faire le pilier central, et non un simple ornement extérieur, de notre vie de foi. Pour préserver ce pilier, nous devons constamment nous recentrer sur la « paix de Christ ». Ce n’est que lorsque cette paix règne dans notre cœur que nous pouvons vraiment rendre grâce en toutes choses et glorifier Dieu de manière authentique.
2. Une vie offerte dans la reconnaissance
Nous avons vu précédemment que la reconnaissance naît de la paix spirituelle que nous confère le Christ. À présent, en nous penchant sur Colossiens 3.16-17, examinons plus concrètement la manière dont cette reconnaissance se manifeste au quotidien. Dans le verset 16, Paul déclare : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ; instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en lui rendant grâce. » Puis, au verset 17, il insiste : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Cela signifie que la totalité de nos paroles et de nos actes doit s’élever comme un sacrifice de reconnaissance devant Dieu.
Dans un premier temps, l’une des manifestations les plus directes de la reconnaissance est la louange. Les auteurs des Psaumes rendent constamment gloire à Dieu par le chant, et il leur arrive d’assimiler la louange à un « sacrifice » (comme dans le Psaume 50). De la même manière, Hébreux 13.15 déclare : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » La louange constitue donc une forme de sacrifice très précieux et pur offert par le croyant. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses prédications que « le sacrifice de la louange et de la reconnaissance dépasse en valeur celui de taureaux », expliquant que cette louange reconnaissante est un culte spirituel, qui ne se limite pas à un simple rituel extérieur, mais unit notre cœur, notre bouche et notre esprit.
Le passage de Colossiens 3.16 nous interpelle particulièrement lorsqu’il mentionne que, par les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels, nous devons nous instruire et nous exhorter mutuellement. On sait qu’à l’époque de l’Église primitive, les croyants se réunissaient pour rompre le pain et partager un repas, tout en chantant ensemble les Psaumes et des cantiques (Actes 2). Cette louange partagée en communauté exprimait à la fois reconnaissance et gloire rendues à Dieu, tout en édifiant et en encourageant les membres à progresser dans la grâce. Lorsque la louange, remplie de reconnaissance, retentit au sein d’une communauté, elle consolide les liens entre les croyants et fortifie l’amour fraternel en Christ.
Cependant, bien que la louange soit une expression essentielle de notre reconnaissance, Paul insiste pour que nous n’en restions pas là : il invite à manifester la reconnaissance « en parole et en action ». Autrement dit, non seulement notre langage doit glorifier le nom du Seigneur Jésus, mais l’ensemble de notre vie dans le monde – chacune de nos activités – doit se faire au nom du Seigneur et, par sa grâce, nous devons rendre grâces à Dieu le Père. Il arrive que certains croyants soient emplis de reconnaissance lorsqu’ils chantent à l’église, mais qu’une fois franchie la porte de l’assemblée, ils se laissent aller au mécontentement ou au découragement, sous le poids des soucis quotidiens. Or, si nous sommes vraiment appelés à rendre grâce en toutes choses, nous devons apprendre à témoigner de cette reconnaissance en toute occasion et en tout lieu, et faire de chacune de nos paroles et de chacun de nos actes une louange rendue à Dieu.
Le pasteur David Jang qualifie cela de « vie devenue culte ». Bien qu’il y ait un temps de culte fixé, la vie entière du chrétien doit être un culte. Quand nos paroles plaisent à Dieu, quand nos comportements reflètent le caractère de Christ et quand nos décisions suivent la justice divine, alors toute notre existence s’élève comme un culte à Dieu. Si nous adoptons ainsi une vie centrée sur Dieu, la reconnaissance cesse d’être une prière occasionnelle pour devenir une attitude spontanée à chaque instant de notre vie.
En outre, la reconnaissance se manifeste encore plus clairement lorsque nous nous acquittons de la mission qui nous est confiée. Paul explique que quand nos paroles et nos actes sont accomplis « au nom du Seigneur Jésus », notre reconnaissance s’exprime devant Dieu. Cela signifie que dans tous les domaines de notre vie – service d’Église, activité professionnelle, engagements familiaux, études, vie sociale –, nous devons nous demander : « Comment accomplir ces tâches selon la volonté et l’amour du Seigneur ? » Si nous essayons d’agir en tout conformément à la volonté de Christ, cela devient déjà un culte de reconnaissance envers Dieu, car dans un tel chemin, nous ne cherchons pas notre propre volonté, mais nous honorons le gouvernement de Dieu et lui rendons gloire.
Lorsque le pasteur David Jang a implanté des Églises, des écoles et des organisations caritatives à travers le monde, il a toujours veillé à ce que la reconnaissance ne soit pas seulement dans les paroles, mais qu’elle s’incarne dans un engagement concret et un partage effectif – une « vie qui témoigne de la reconnaissance ». Par exemple, établir une école dans une région pauvre pour offrir nourriture et éducation, prêcher la Bonne Nouvelle là où règnent misère et injustice tout en prenant soin des besoins concrets des populations, aider des âmes en quête de la Parole à se former et à envisager leur avenir avec espoir : tout cela est un prolongement concret de l’amour « au nom du Seigneur Jésus ». C’est précisément vivre l’appel de Colossiens 3.17 : « Faites tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâces à Dieu le Père par lui. »
Parce que la reconnaissance englobe toutes nos paroles et toutes nos actions, une gratitude authentique ne saurait se limiter à une simple profession de lèvres. Nous pouvons, certes, honorer Dieu par des psaumes et des cantiques, mais si nous négligeons de regarder autour de nous, de servir ceux qui souffrent et de traduire l’amour en actes, la reconnaissance que nous prétendons ressentir ne sera jamais véritablement accomplie. Le verset « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre… » contient un aperçu remarquable : le plus infime aspect de notre quotidien peut être offert à Dieu. Nous pensons souvent que la providence de Dieu ne se manifeste que dans les grands événements, mais elle agit aussi dans nos moindres habitudes et dans l’ordinaire de notre vie : c’est là même que nous pouvons reconnaître la souveraineté et la direction de Dieu, et lui rendre grâce.
« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité », déclare 1 Jean 3.18. Jacques 2.17 avertit également : « La foi sans les œuvres est morte ». Dans ces passages, nous retrouvons la même logique : la foi s’exprime par la louange et la reconnaissance, qui doivent ensuite se concrétiser dans l’action, le partage et le service. Nos paroles et nos actes – autrement dit, notre façon de parler et de vivre – doivent être renouvelés en Christ, de sorte que notre reconnaissance à Dieu soit visible. Voilà pourquoi nous devons nous efforcer de faire resplendir la louange et la reconnaissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.
En pratique, comment exprimer cette vie de reconnaissance ? Selon les explications du pasteur David Jang, « la reconnaissance commence avec le souvenir de la grâce reçue, et s’achève quand ce souvenir se concrétise en actes ». Autrement dit, tout part de la prise de conscience de ce que Dieu nous a donné : le salut par la croix, l’amour de Christ, l’intégration dans une communauté, de nombreuses bénédictions sous différentes formes. Mais il ne suffit pas d’en conserver uniquement la mémoire : il faut rendre cette reconnaissance visible en actes, la partager avec les autres. Bien sûr, chanter des hymnes et louer Dieu est essentiel, mais y consacrer aussi son temps, ses talents et ses ressources pour servir le Royaume de Dieu et ses semblables, voilà qui constitue une mise en pratique concrète de la reconnaissance.
Par ailleurs, le pasteur David Jang invite fréquemment à prêter attention à notre manière de parler. Il souligne qu’un cœur rempli de gratitude s’entend nécessairement dans nos propos. Dans le monde séculier, nous entendons souvent des murmures, des plaintes, des critiques ou des paroles de désespoir. Mais celui qui rend grâce en toutes choses, au lieu de sombrer dans les jérémiades, sait regarder les difficultés d’un regard positif, pour conclure : « Je crois que Dieu nous accordera sa bonté en toutes circonstances. » Il ne s’agit nullement de nier la réalité ou d’ignorer la douleur, mais de s’accrocher à la paix de Christ, en faisant confiance à la bienveillance de Dieu. Voilà ce que signifie élever un « culte de reconnaissance » par notre bouche, ce qui peut également fortifier la foi et le courage de notre entourage.
Qui plus est, notre comportement se métamorphose lorsque nous sommes animés par la reconnaissance. Quand le cœur n’est pas reconnaissant, nous plaçons facilement notre ego au centre, négligeant la considération d’autrui ou l’engageant à nos dépens. À l’inverse, celui qui rend grâce en tout se trouve comblé de la grâce de Dieu. Il regardera naturellement autour de lui, veillera au besoin d’autrui et s’efforcera de le combler avec joie. C’est une façon de rendre à Dieu l’amour qu’il nous a donné, et surtout d’agir « au nom du Seigneur Jésus », comme l’écrit Paul. Peu importe l’endroit ou les circonstances, même lorsque personne ne nous voit, nous sommes sous le regard de Dieu, et nous pouvons continuer à vivre en étant reconnaissants.
L’histoire de la Thanksgiving (Fête d’Actions de grâce) s’enracine précisément dans cette « vie offerte par la reconnaissance ». En 1620, quand les Pères pèlerins accostèrent sur le Mayflower pour gagner leur liberté religieuse, ils bâtirent d’abord une Église où ils purent célébrer Dieu, puis une école biblique, avant d’assurer leur habitat. Dans ce nouveau monde, ils durent faire face à un rude hiver et à un environnement très hostile. La première récolte fut désastreuse, et beaucoup moururent de faim ou de maladie. Malgré tout, ils continuèrent à offrir un culte de reconnaissance à Dieu, persuadés que dans ces épreuves et cette pauvreté, Dieu était à l’œuvre pour les conduire et les sauver. C’est cet esprit de gratitude, né il y a quatre siècles, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours sous forme de la Thanksgiving.
Le pasteur David Jang souligne souvent à quel point la culture américaine est marquée par l’expression « Thank you », et l’explique comme la « trace de l’influence chrétienne ». La reconnaissance est profondément enracinée dans la foi chrétienne. Par conséquent, celui qui réalise la grâce de Dieu agit et réagit habituellement de manière reconnaissante. En remerciant autrui par un « merci », on reconnaît, même de façon implicite, que Dieu est l’acteur ultime du bien opéré à travers les hommes. Pour qu’une culture de la reconnaissance s’enracine, il faut que la paix de Christ habite nos cœurs et que nous aspirions, par nos actes, à rendre gloire à Dieu.
Bien sûr, tout le monde ne célèbre pas la Thanksgiving de la même manière ni ne partage la même signification de cette fête. Cependant, l’essentiel de cette commémoration, c’est de se souvenir de la grâce de Dieu et de lui rendre gloire avec reconnaissance. C’est un exemple précieux pour tous les croyants. Quels que soient notre époque et notre lieu, nous pouvons, nous aussi, nous souvenir de la grâce que Dieu nous a accordée, la partager avec autrui et nous engager davantage pour le Royaume et la justice de Dieu. C’est dans cette même optique que s’inscrit l’œuvre « C12, G20 » promue par le pasteur David Jang, visant à traduire l’amour de Dieu dans la réalité à travers l’Église, l’éducation, l’entraide et la mission. Établir un tel projet et travailler à sa réalisation constitue un exemple concret d’une vie témoignant de la reconnaissance, « en paroles comme en actes ».
Les propos de Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père » représentent un défi sacré pour nous. La reconnaissance ne doit pas se limiter à la sphère ecclésiale : il faut également l’exprimer dans nos familles, dans nos entreprises, dans la société, et partout où nous allons, en adoptant un langage et un comportement qui honorent Dieu. En vivant ainsi, nous pourrons témoigner de la beauté de Dieu au monde, qui, intrigué par la paix et l’espérance qu’il décèlera en nous, sera attiré vers la voie de l’Évangile.
En outre, la reconnaissance envers Dieu favorise l’unité au sein de la communauté ecclésiale. « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants » (Colossiens 3.15). Nous formons un seul corps, et lorsque nous adoptons tous une attitude reconnaissante, la communauté n’est plus divisée par les querelles ou les accusations mutuelles, mais tend plutôt à s’édifier dans l’amour, en se soutenant et en se construisant. Paul illustre précisément cet idéal d’une communauté où l’on « s’instruit et s’exhorte mutuellement avec toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans nos cœurs en lui rendant grâce ». Bien que, de nos jours, de nombreuses Églises connaissent conflits et divisions, si la paix de Christ régnait sur tous et si chaque membre s’appliquait à la louange et à la reconnaissance envers Dieu, alors les tensions s’apaiseraient, et l’amour au service les uns des autres grandirait.
La reconnaissance se relie aussi à la foi en l’avenir. Celui qui rend grâce ne se souvient pas seulement des bienfaits du passé, il anticipe que Dieu continuera d’agir en bien à l’avenir. C’est pourquoi il ne cède pas à la plainte ni au mécontentement, même au milieu de l’épreuve. Les Pères pèlerins, malgré leurs grandes souffrances dès leur arrivée dans ce nouveau pays, pouvaient offrir ce culte de reconnaissance précisément parce qu’ils avaient la conviction que Dieu continuerait à agir pour leur bien. Le pasteur David Jang qualifie cela de « semer la graine de la foi par la reconnaissance ». Lorsqu’à la fin d’une année éprouvante, nous l’achevons en rendant grâces, et que nous envisageons la suivante avec la même confiance, Dieu peut alors faire germer une nouvelle vision et produire de bons fruits sur le terreau de notre reconnaissance.
De cette manière, la reconnaissance est à la fois un état de foi embrassant le passé, le présent et l’avenir, et la clé d’un culte qui glorifie Dieu. Le message de Paul dans l’épître aux Colossiens, tout comme celui de 1 Thessaloniciens 5.18 – « Rendez grâce en toutes circonstances » – nous pousse à rendre grâce dans chaque aspect de notre vie, en nous appuyant sur la grâce et la paix déjà données en Christ. Et cette reconnaissance doit s’imprégner de nos paroles et de nos actes. Ceux qui vivent ainsi dans la gratitude transcendent la sphère individuelle et exercent un impact transformateur sur leur communauté et sur le monde. Dans une époque où abondent les plaintes, les disciples qui continuent à chanter la louange avec reconnaissance resplendissent comme des lumières dans la nuit.
Aussi, quand nous célébrons aujourd’hui le culte de Thanksgiving, veillons à ne pas nous limiter à la formule : « Merci, Seigneur, d’avoir préservé cette année difficile ! ». Même si c’est un motif légitime de gratitude, allons plus loin : commençons par remercier Dieu de nous avoir sauvés, de nous avoir réconciliés avec lui, et de nous avoir fait don de la paix éternelle. Efforçons-nous ensuite de manifester concrètement cette reconnaissance dans nos paroles, nos actes, notre culte, nos louanges et notre amour envers nos semblables. Se souvenir des bienfaits de Dieu, c’est-à-dire « la parole de Christ qui demeure en nous et nous remplit », doit être la mélodie de chaque jour de notre vie. C’est ainsi que nous construirons une culture de la reconnaissance au sein de notre communauté ecclésiale, dans la solidarité et la fraternité.
Le pasteur David Jang le répète souvent : « La reconnaissance commence par de petits actes, mais son écho n’a rien de faible. » Non seulement elle impacte positivement notre entourage, mais elle constitue aux yeux de Dieu un culte d’une immense valeur. Parfois, il suffit d’une personne, ou d’une communauté, décidée à vivre dans la gratitude et la louange pour transformer le monde. Dans l’histoire, de nombreux mouvements de réveil spirituel sont nés au sein de communautés pleines de reconnaissance et de louange. De la même façon, les Pères pèlerins, au milieu d’épreuves sévères, n’ont jamais cessé d’adorer et de rendre grâce à Dieu, permettant à cette tradition historique de traverser les siècles. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, ne laissons jamais la reconnaissance disparaître de notre vie.
L’appel à « faire tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâce à Dieu le Père » est un appel à ce que la totalité de notre existence devienne un culte à Dieu. Et pour obéir à cet appel, il nous faut laisser la paix du Christ régner dans nos cœurs, nous attacher fermement à sa Parole, l’adorer par la louange et les bonnes œuvres, afin de lui rendre gloire. Puissions-nous offrir le culte que nous célébrons aujourd’hui non comme un simple rituel ponctuel, mais comme un acte qui se prolonge dans notre quotidien par une obéissance plus grande, une louange plus profonde et des fruits encore plus beaux de reconnaissance. Partout où nous irons, en paroles comme en actes, que nos vies traduisent notre reconnaissance envers Dieu le Père, au nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est là le message profond de Colossiens 3.15-17 et le cœur de la vie évangélique que le pasteur David Jang ne cesse de promouvoir partout dans le monde.
À tous ceux qui sont présents en ce jour, je souhaite que, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid ou malgré vos épreuves et vos peines personnelles, vous puissiez répondre par un « Amen » à l’invitation divine : « Rendez grâce en toutes choses. » Ce n’est certes pas un ordre facile à suivre, mais il devient possible dès lors que nous prenons conscience de la paix de Christ qui habite déjà en nous. Et forts de cette paix, nous pouvons, dans chacun de nos actes et chacune de nos paroles – « en parole ou en œuvre » –, rendre grâce à Dieu le Père. Ainsi, en dépit du désordre de notre époque, nous pourrons être « sel de la terre et lumière du monde ». Nous avancerons avec foi vers les plans plus grands que Dieu réserve pour l’année à venir, et ainsi de suite.
Puissions-nous maintenant laisser notre reconnaissance, notre culte et notre louange se déployer dans nos familles, nos Églises, la société et les nations. Suivons l’exhortation du pasteur David Jang : que notre reconnaissance et notre louange deviennent un « sacrifice » concrétisé par nos actes, visant à promouvoir la justice, l’amour et la paix voulus par Dieu. Au lieu d’une simple louange verbale, adoptons une adoration authentique qui mobilise toute notre vie. Alors, le Royaume de Dieu se manifestera déjà au milieu de nous et nous pourrons offrir des actions de grâce toujours plus abondantes. En marchant avec persévérance sur ce chemin, nous entrerons assurément dans la nouvelle année sous de riches bénédictions et des fruits accordés par Dieu. Les bénédictions promises à ceux qui rendent grâce en toutes choses ne sont pas vaines. Ensemble, arpentons joyeusement cette route de la foi et adressons sans relâche au Père nos offrandes de reconnaissance. Amen.
What is thanksgiving? We often say we are thankful when something good happens in life, or when we achieve what we desire. Yet the message of thanksgiving that the Apostle Paul delivers in Colossians 3:15-17 is somewhat different. He says, “And be thankful,” declaring that for us as Christians, becoming a person who gives thanks is the will of God. At the same time, he urges, “Let the peace of Christ rule in your hearts.” This implies that the starting point of thanksgiving is not our external circumstances, but rather the peace of Christ, the spiritual peace that comes from being reconciled with God.
The peace we gain through faith is entirely different from psychological stability or temporary comfort offered by the world. The phrase “let the peace of Christ rule in your hearts” contains the meaning that we are to place the peace Christ has already given us at the center of our hearts and yield ourselves to His reign. And this peace we receive in Christ is what enables us to give thanks in all circumstances. In countless sermons and teachings, Pastor David Jang has repeatedly emphasized, “Thanksgiving transcends human limitations and circumstances; it is the fruit of life that Christ has granted us.” The salvation we receive by God’s grace goes beyond simply assuring us about the future; it pours peace into every aspect of our present life. This peace is an unmerited gift, not dependent on our righteousness, merits, or works. Since it is given to us solely through the cross and resurrection of Christ, we should first and foremost give thanks for this spiritual peace.
Before Christ’s peace came to us, we were in a state of enmity with God. Because of sin, there was a dividing wall between us and God, and our relationship with Him was severed. However, when Jesus Christ offered His own life as an atoning sacrifice, we were reconciled with God and gained access to the deep peace that comes from within. This is what the Bible refers to as “grace and peace.” If you look at the greetings in Paul’s epistles, you often find sentences like “Grace and peace to you.” This shows that grace and peace are the core pillars of our life of faith. When peace rules our hearts, we can finally give thanks in any situation.
Hence, the instruction in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” is ultimately describing a posture of thanksgiving based on the peace of Christ. Thanksgiving is not merely a moral habit or courtesy like saying, “I’m thankful because something worked out.” Rather, it begins with the recognition that “we have been reconciled to God.” Pastor David Jang has emphasized this on numerous occasions, warning, “Those who do not know how to give thanks remain in a state of spiritual blindness, unaware of the peace God has bestowed.” The peace that comes through God’s grace, from the depths of our hearts, is entirely different from any worldly sense of comfort. The latter can easily be shattered by changing circumstances, but the former is unshakeable in any situation. Hence, we must continually ask ourselves, “Is my heart truly being ruled by the peace of Christ right now?”
In Colossians 3:15, the Apostle Paul states, “Since as members of one body you were called to peace. And be thankful.” Giving thanks is the pathway to living as those worthy of God’s calling, and within the church community, it is the key to living in harmony with one another. This is because the peace Christ grants is not just for individuals, but a communal blessing that those who are called as one body are meant to share. When every part of the one body follows Christ as the head and experiences the same peace, we can then become united “with thankfulness” in understanding, acceptance, and love, rather than in strife or discord.
Such peace is not obtained by our own efforts but is received solely through the grace of Jesus Christ. Therefore, we must remember Christ’s grace every day and become people of thanksgiving. Once we lose our gratitude, our life of faith becomes dry, like a spring whose waters have run dry. When the reason for our thanksgiving is based on our circumstances, our abilities, or the fleeting relief the world offers, we lose the fundamental power that fuels our gratitude. That is why Paul repeatedly stresses in Colossians, “Let the peace of Christ rule in your hearts.”
As Pastor David Jang has often taught, thanksgiving is one of the most crucial indicators revealing a Christian’s identity. Anyone who has received salvation by accepting Jesus Christ will have a heart filled with thanksgiving. It is not a result of our additional efforts; rather, it naturally springs forth from recognizing the “fact of God’s grace” already bestowed upon us. Therefore, the deeper we walk in faith, the more abundant our thanksgiving becomes. The deeper our thanksgiving grows, the more our hearts are ruled not by fear, worry, or anxiety, but by peace and joy.
Indeed, when Pastor David Jang traveled to various countries worldwide to preach the gospel and establish educational and service organizations, one of the foremost principles he emphasized was “Become a person who gives thanks.” He would often say, “God, in His limitless grace, grants us opportunities, opens paths, and provides all we need. Therefore, give thanks first, and turn that thanksgiving into praise to the Lord.” Accordingly, every ministry effort—caring for those in need, supporting the poor, and proclaiming the Word to those longing for the gospel—began with “thanksgiving.” Remembering what God has done for us is the healthiest and most proper motivation for ministry.
Moreover, thanksgiving does not stay only on a spiritual level; it influences every aspect of our lives. As Paul writes in Colossians 3:17, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through Him.” Our every action can become an offering of thanksgiving to the Lord. If we merely profess thanksgiving verbally but then betray the peace and grace of Christ in our daily lives, we cannot say we truly give thanks. Those who carry the peace of God in their hearts can naturally give thanks in every circumstance, and that thanksgiving in turn is expressed through words and actions as a life of worship.
Above all, to give thanks in all circumstances, we must continually remember what God has done. If we forget the saving grace Christ has given us, we lose the motivation to offer thanksgiving. Therefore, Paul says in verse 16, “Let the word of Christ dwell in you richly.” Not forgetting but clinging to the Word of God is the key to always remembering His works, applying them in our lives, and planting deeper roots of thanksgiving. Stressing the importance of meditating on God’s Word, Pastor David Jang has warned, “If we fail to look to God’s Word, we will at some point forget His grace, and instead of the peace of Christ, the worries of the world will rule our hearts.”
In short, the essence of thanksgiving is not determined by external achievements or circumstances. Thanksgiving begins in the realization that we have been reconciled to God and have attained spiritual peace through the cross of Christ. When this peace rules our hearts, we can give thanks in all situations. Having the identity of “one who gives thanks” is a fundamental element characterizing the life of a true Christian. The core of Pastor David Jang’s consistent teaching is that the command “Give thanks” is never a demand meant to deprive us of anything, but rather an invitation to see the abundance of grace already poured out for us, to enjoy that grace, and to glorify God.
Recognizing this spiritual order and fostering a culture of thanksgiving not only in our personal lives but also in our church communities and society is precisely the central point we want to highlight in this first section. We must correctly understand “the essence of thanksgiving” so that thanksgiving stands not on the periphery of our Christian life as decoration but occupies its central pillar. And to hold on to that center, we must continually return to “the peace of Christ.” Only when His peace rules our hearts can we truly give thanks in all circumstances and glorify God.
2. A Life Offered in Thanksgiving
We have seen that thanksgiving arises from the spiritual peace granted to us in Christ. Now let us look more closely at how thanksgiving in all circumstances manifests in concrete ways, as shown in Colossians 3:16-17. In verse 16, Paul says, “Let the word of Christ dwell in you richly as you teach and admonish one another with all wisdom, and as you sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in your hearts to God.” Then, in verse 17, he emphasizes, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him.” This means that our entire speech and actions should become an offering of thanksgiving to God.
First, one of the most direct ways that thanksgiving is expressed is through praise. The psalmists consistently glorified God with songs of praise, sometimes likening praise itself to a sacrificial offering (as in Psalm 50). Hebrews 13:15 says, “Through Jesus, therefore, let us continually offer to God a sacrifice of praise—the fruit of lips that openly profess his name.” Praise is one of the most honorable and pure forms of sacrifice offered by the worshiper. Pastor David Jang has repeatedly stated in his sermons, “Praising God and giving thanks is a greater sacrifice than offering bulls,” emphasizing that thanksgiving offered in praise surpasses even material offerings as a sublime form of worship. It is a spiritual act that involves our hearts, lips, and spirits, rather than just an external form.
What is particularly striking in Colossians 3:16 is Paul’s instruction to teach and admonish one another through psalms, hymns, and spiritual songs. Early Christians often broke bread and had fellowship while singing psalms and hymns together (see Acts 2). This kind of communal praise not only served as an expression of thanks and glory to God but also functioned as a spiritual mechanism for encouraging and building up one another, leading everyone to experience a deeper measure of grace. When praise overflowing with thanksgiving resounds within a community, the bonds of fellowship and love in Christ grow stronger.
Although praise is a crucial expression of our thanksgiving, Paul exhorts us not to stop there but to ensure that thanksgiving is revealed in both “word and deed.” That is, he calls us not only to let our speech be full of praise to exalt the name of the Lord Jesus but also to carry out every task in life “in the name of the Lord,” empowered by His grace, and thus offer thanksgiving to God. Today, many believers are filled with thanksgiving while singing hymns in church, yet once they step outside, they quickly revert to complaining or despairing due to various worldly cares and difficulties. However, if we are truly called to give thanks in all circumstances, then wherever we are placed—no matter what we do—our every word and action should ultimately serve as thanksgiving and praise to God.
Pastor David Jang often refers to this as “making one’s life itself into worship.” Although we have a designated time for worship, in fact, the whole of a Christian’s life should be worship. When our words please God, when our actions reflect His character, and when our decisions and choices channel His righteousness, then everything we do naturally becomes worship offered to God. When we live this God-centered life, thanksgiving is no longer confined to special occasions but becomes the spontaneous attitude of every moment.
Furthermore, a life offered in thanksgiving becomes more evident when we fulfill our God-given calling. Paul says that when our speech and actions are done in the name of the Lord Jesus, they offer thanksgiving to God. In other words, whether we are serving our neighbors, preaching the gospel, or teaching someone, if we carry out these tasks thoroughly in accordance with the will and love of the Lord, they become acts of worship in thanksgiving. This is because in doing so, we do not assert ourselves but instead submit to His lordship and glorify Him.
When Pastor David Jang established churches, educational institutions, and volunteer organizations worldwide, he particularly emphasized not merely “verbal praise and thanksgiving” but “thanksgiving that leads to concrete devotion and sharing”—a life truly offered to God. For instance, going to impoverished areas to build schools, providing food and education, reaching out with the gospel to those whose human rights are trampled, and meeting their practical needs are all expressions of love “in the name of the Lord Jesus.” This is precisely living out the message of Colossians 3:17, “giving thanks to God the Father through Him.”
Because thanksgiving encompasses every dimension of our words and actions, genuine thanksgiving never ends with just words of confession. While we can certainly express thanksgiving through psalms and hymns, true thanksgiving also involves looking around us, serving those on the margins, and bearing fruit in love. Paul’s phrase, “whatever you do, whether in word or deed,” holds a profound insight: every small area of our daily lives can be offered up to God. We often think God’s providence only applies to big, special events, but in fact, from our daily habits to our ordinary routines, we can acknowledge His reign, give thanks, and thus glorify Him.
1 John 3:18 echoes this: “Let us not love with words or tongue but with actions and in truth.” Likewise, James 2:17 warns, “Faith by itself, if it is not accompanied by action, is dead.” At the heart of these verses lies the same principle. Faith ultimately manifests in thanksgiving and praise, which then leads to practical acts of service and sharing. Both our words (our way of speaking) and our deeds (our behavior) should be transformed anew in Christ so that they reveal our thanksgiving to God.
How does such a life of thanksgiving concretely unfold? Pastor David Jang explains, “Thanksgiving begins with remembering the grace we have received, and it is completed when that memory blossoms into action.” That is, we start by recalling how God has saved us, how He has shown us the love of the cross, brought us into a community, and blessed us in various ways. Then, instead of keeping these blessings to ourselves, we actively express and share them with others. For example, expressing our gratitude in praise is certainly important, but going further—gladly using our time, talents, and resources for God’s kingdom and for our neighbors—is the practical outworking of thanksgiving.
Additionally, Pastor David Jang has frequently drawn attention to our patterns of speech in many gatherings and ministry settings. He points out that a heart filled with thanksgiving speaks differently. In a worldly environment, complaints, resentments, slander, and hopeless talk are common. But people who give thanks in all circumstances hold firmly to the peace of Christ and see difficult situations through a lens of faith. They end up saying, “We believe God will ultimately bring about good for us.” This does not mean denying reality or refusing to acknowledge hardship. Rather, it means clinging to the peace of Christ and trusting in the Lord’s goodness. This is “the worship of thanksgiving” expressed in our words, and it also exerts a powerful spiritual influence on others by instilling them with courage to believe.
Beyond that, our behavior also changes through thanksgiving. A thankless heart easily places the self at the center, sacrifices others for personal gain, or fails to consider others. However, someone who abounds with gratitude looks around with joy, noticing and striving to meet others’ needs, because their own heart is filled with God’s grace. This is how we return the love received from the Father to Him and thus “give thanks to God the Father through the name of the Lord Jesus.” Paul’s phrase “whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus” clearly shows that no matter where we are—even unseen by others—we can live a thankful life before God who sees all.
Indeed, the history of Thanksgiving Day originated from precisely this idea of “a life offered in thanksgiving.” In 1620, when the Pilgrim Fathers sailed to a new land on the Mayflower in search of religious freedom, they first established a church to worship God and a Bible school to teach their faith, then set about building their homes. The first year’s harvest was poor, and many died of starvation and disease. Still, they offered a thanksgiving service to God, because they believed He was guiding and saving them even amid all those hardships. That is the spiritual root of the Thanksgiving tradition that has been passed down for over 400 years.
Pastor David Jang observes that American society’s practice of saying “Thank you” in daily life reflects “a culture influenced by Christianity.” Since “thanksgiving” lies at the heart of Christian faith, those who know God’s grace instinctively respond with gratitude in everything. When we say “thank you” to those who help us, we are, whether consciously or not, acknowledging God’s hand behind those people and events. Therefore, for a culture of gratitude to take root, the peace of Christ must be firmly established within us, and our actions must stem from a desire to glorify God.
Not everyone around the globe observes the American Thanksgiving in the same way, but the core principle—recalling God’s gifts and praising Him with gratitude—holds great significance for all Christians. Regardless of our era or place, we can remember God’s grace, share it with others, and devote ourselves to God’s kingdom and righteousness. Pastor David Jang’s projects such as “C12” and “G20” also reflect this same spirit—through churches, education, volunteering, and missions, they aim to put God’s love into action. Laying out and fulfilling such a vision is an example of living a life that offers thanksgiving to God in word and deed.
Paul’s words—“And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him” (Colossians 3:17)—are a holy challenge. He calls us not to confine our thanksgiving within the church walls, but to use language and deeds that exalt God in our families, workplaces, communities, and wherever we may go. When we live like this, the world will see God’s beauty through us. They will become curious about the hope and peace within us, and some may ultimately come to know the gospel.
Moreover, living a life that thanks God builds unity within the church community. As it says in Colossians 3:15, “Since as members of one body you were called to peace,” we have been called to be one body. When each member has a posture of gratitude, that community is no longer dominated by fault-finding or blame, but by mutual encouragement and edification. Paul portrays such a community as one where believers “teach and admonish one another with all wisdom, and sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in their hearts to God.” Modern churches sometimes suffer divisions and conflicts, yet if the peace of Christ truly governs the entire community and each member strives to offer praise and thanksgiving to God, quarrels will diminish, and the love to serve one another will overflow.
Thanksgiving is also connected to faith in the future. Those who give thanks do not merely remember past grace; they trust that God will lead them graciously in the future as well. Thus, even amid present trials and difficulties, they respond with gratitude rather than complaint. The Pilgrim Fathers, who landed on unfamiliar shores, experienced significant hardships during their first year, but they still held a thanksgiving service because they believed that “even though it is difficult now, God will lead us to a good outcome.” Pastor David Jang calls this “planting seeds of faith through thanksgiving.” When we end one year with gratitude and prepare for the next, God builds new vision upon that thankful confession, and we see fruit come forth.
In this way, thanksgiving is a faith-based attitude that embraces the past, present, and future, and it serves as a key to worship that glorifies God. Paul’s message in Colossians and the command in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” share the same essence: in every phase of life, we are to look to the grace and peace we already have in Christ and be people of thanksgiving. That thanksgiving must permeate our words and our deeds. Those who live in constant gratitude go beyond merely personal blessings to wield transformative power in their communities and the world. Because in an age rife with complaints, those who live with thanksgiving and praise shine like a light in the darkness.
Therefore, as we celebrate Thanksgiving Sunday and offer our worship, let us go beyond simply saying, “It was a difficult year, but thankfully we made it through.” While that too is a reason for gratitude, on a deeper level, let us first give thanks that “we have been saved and reconciled to God, and have received eternal peace.” Let us then strive to ensure that this gratitude clearly manifests itself in our words, deeds, worship, praise, and the practical exercise of neighborly love. Remembering and proclaiming God’s grace—“singing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in our hearts to God”—should become our everyday practice. By doing so, we can encourage and fortify one another in the body of Christ, which is “called to peace” as one body.
Pastor David Jang often said, “Thanksgiving may begin with small acts, but its impact is never small.” It not only exerts a positive influence on those around us but also rises as a great form of worship before God. One individual or one community living a life of thanksgiving can change the world. Historically, many revivals and awakenings began in communities brimming with thanksgiving and praise. Just as the Pilgrim Fathers, despite their hardships, maintained worship and thanksgiving, and passed that heritage on through generations, we too must never abandon our life of gratitude under any circumstances.
Being called to “do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father” means that our entire being should become worship offered to God. The way to obey this calling is to let the peace of Christ rule in our hearts, to hold fast to His Word, and to glorify Him through praise and good deeds. May the worship we offer now not end as a momentary ritual but permeate our daily lives, producing deeper obedience, praise, and the fruits of thanksgiving. Whether we eat or drink or do anything else, may we give thanks to God the Father in the name of our Lord. Then, in the midst of our confused and turbulent times, we will truly fulfill our calling to be the salt and light of the world. That way, we can step into the coming year—and the one after that—with hope in God’s greater vision for us.
Now, may our thanksgiving, expressed in worship and praise, flow out into our families, churches, society, and the nations. And as Pastor David Jang has said, let us demonstrate our praise and thanksgiving through our deeds, so that God’s justice, love, and peace may be realized on earth. When we live not in mere lip-service praise, but in true worship through our whole life, God’s kingdom will already be at work among us, and we will stand in a place of even greater thanksgiving. As we press on in this manner, surely the new year we face will be a time to experience God’s abundant grace and fruit. The blessing promised to those who give thanks in all circumstances is never in vain. Let us walk this path of faith with joy, continuously offering our sacrifice of thanksgiving to God the Father. Amen.