장재형목사 설립한 WEC 한교연 미국연수단 내방

장재형목사

한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.

방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.

미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.

미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.

한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.

아래 내용을 참조하세요

장재형목사 설립|올리벳대학 캠퍼스 개발 추진

장재형목사 설립|올리벳대학에 랄프 윈터 도서관 개원

장재형 목사 설립한 WOA에 기독일보 방미단 방문

장재형목사 설립 WETIA, 세계 복음주의 신학대 네트워크

그레이스앤피스

Le Roi qui est venu dans l’humilité – Pasteur David Jang

1. La venue de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.

Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.

Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».

À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.

Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.

Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.

Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.

Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.

Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »

À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.

Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.

Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.

Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »

En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.

De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.

2. Le mystère de l’Incarnation

Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».

En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.

Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.

Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.

En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.

Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.

Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.

Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.

En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.

Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.

Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.

Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.

Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.

Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.

Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.

Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.

www.davidjang.org

降临于卑微之处的王 —— 张大卫牧师


1. 基督的到

张大卫牧师长期潜心研读福音书,特别关注马太福音第2章中关于耶稣基督降生的记载,以及其中所蕴含的“神之子降临方式”的深层意涵。他所强调的核心之一,便是“已经(already)”与“尚未(not yet)”的冲突。从马太福音第2章来看,东方博士——这些外邦人通过星象的征兆得知“弥赛亚已经”降生,并且欣喜万分地前来敬拜;而犹太宗教领袖——祭司长和文士等,却依然认为“弥赛亚尚未”来到,两者之间存在着巨大落差。张大卫牧师在这一幕中,看到了当今教会容易陷入的陷阱,也看到了应当抓住的盼望。

首先,他探讨为何犹太的大祭司和文士们无法接受弥赛亚“已经”降临的事实。对他们而言,但以理书7章13节(“我在夜间的异象中观看,见有一位像人子的,驾着天云而来,被领到亘古常在者面前……”)的场景深深植入心中,再加上以赛亚书66章15-16节中描述的神以“火车”和“猛烈的火焰”降临的审判日之预言,在他们的思维里尤为强烈。此外,正如张大卫牧师常常提到的,“驾云而来”的荣耀君王形象,伴随着天使长号声降临这片土地的威严场面,被过度强调,以至于他们忽略了降生在马槽那卑微之处的真正弥赛亚。

这些宗教领袖因自身的选民意识和对于“庄严宏大之弥赛亚”这一固有期待的执念,而未能放下先入为主的观念。虽然东方来的博士告诉他们“弥赛亚已经来了”,他们仍迟迟不肯相信。对此,张大卫牧师将其视为“人类有限的期待,以及只仰望高处的视线所酿成的悲剧”。实际上,马太福音2章4-6节里,当希律王问“大卫的后裔、基督当诞生在何处?”时,祭司长和文士们才翻找出弥迦书5章2节(“伯利恒,以法他啊,你在犹大诸城中为小……”)。他们这才意识到,在这小城伯利恒、在“最低微的地方”,就有关于弥赛亚降临的先知预言。张大卫牧师强调:“他们从未留意到有关弥赛亚‘谦卑降生’的预言(弥迦书5:2)。”

在此,张大卫牧师总结出现代教会必须留意的几个要点。第一,若教会只追求“华丽与成功”,就会错失耶稣基督降临于卑微之处的形象。若我们只看旧约大先知书关于“荣耀君王”的部分,却忽视了小先知书关于弥赛亚将降临卑微之地的预言,就难以真正参与神的救赎历史。第二,耶稣所走的是“谦卑”和“自我虚己”的道路。降生在马槽的婴孩耶稣,反而得到了外邦人的敬拜。而自视为选民的犹太宗教领袖,却站在“尚未(not yet)”的立场,与企图杀害弥赛亚的希律王为伍,真是让人感到讽刺。

接着,张大卫牧师在讲到东方博士献上“黄金、乳香、没药”这一幕(太2:11)时,阐明了此三样礼物所包含的象征意义,可以一窥基督“三重职分”。黄金象征王的权柄与永恒不变的王权;乳香暗示祭司的职分,在旧约的献祭中,香与神的圣洁及大祭司的职任紧密相连;没药是当时用来膏抹尸体的香料,预示基督必胜过死亡、带来复活与永生。通过这三样礼物,张大卫牧师强调:基督既是君王,又是大祭司,并且终将战胜死亡。

然而,马太福音第2章在此并未停止。希律王发现自己被东方博士戏弄后,下令屠杀伯利恒及其四境两岁以下的男婴(太2:16),骇人听闻。对此,张大卫牧师指出:“恶绝不会坐视不管,当真王降临之时,假王必然惧怕。” 他常引用的一个比喻是:“没有座位票却霸占了位置的人,一旦真正的座位主人出现,就会惶恐不安,想尽办法赶走对方。” 说明这世上把持权柄的邪恶势力实际上是“无票乘车”的,等真主人基督出现后,便会竭力抵制。

这与出埃及记里摩西出生时,埃及王要杀光希伯来人男婴的事件相互呼应。张大卫牧师解释:“撒但从起初就惧怕神的子民,总想杀灭他们。” 然而,出埃及记中的希伯来接生婆因敬畏神、灵活应变,救下了男婴们(出1:20-21),神的救赎历史因此得以延续。同样在耶稣的诞生中,约瑟在梦中得了神的指示,将婴孩耶稣带往埃及避难(太2:13-15),得以保护弥赛亚的性命。

张大卫牧师在解读这段经文时,常强调“竭力延续救恩历史”的紧迫感。耶稣降临人世后,不但没有得到欢迎,反而从一开始就被世俗权力追杀,面临屠戮威胁。然而神的计划并未落空;降临世上的救主必须保全性命,为此,约瑟和马利亚顺从指引,上演了艰难的逃亡之路。直到希律死后,耶稣才得以回到以色列地(太2:19-21),但仍存在危险,故又在梦中受指示(太2:22),最终居住于加利利的拿撒勒。

关于“拿撒勒”这地方,张大卫牧师也给予特别的阐述。他指出,希伯来语中表示“嫩枝”的“内策尔”(Netzer, NZR)在以赛亚书11章1节中出现(“从耶西的本必发一条,从他根生的枝子必结果实”),而耶稣后来选择在加利利的拿撒勒(NaZaReth)生活,这象征性地应验了“弥赛亚是大卫的后裔、从耶西的根而出的枝子”。因此,马太福音2章23节说到“他将被称为拿撒勒人”,正好应验了先知的预言。

纵观马太福音第2章,张大卫牧师向我们传递了以下信息。第一,弥赛亚降临的方式,超越了人们的预期,是在卑微之处到来。第二,假王永远惧怕并抵制真王。第三,然而神绝不使救恩历史中断——通过东方博士、约瑟和马利亚的信心与顺服,以及先知以赛亚、弥迦、耶利米的预言,神最终成就了弥赛亚的“卑微降临”。第四,因此我们也当拥有“顺从神话语的智慧”和“谦卑的信心”。张大卫牧师特别警告,如果教会忽视对弱势群体的关怀,就会像当年那些祭司长和文士一样,错失主“卑微的同在”。

张大卫牧师不只是将马太福音2章看作“耶稣降生的故事”,更视其为一场属灵争战与神救恩计划的宏大展开。他同时提醒,如果我们的目光只投向虚荣与世俗权柄,就可能与“卑微小镇伯利恒”和“不以与神同等为强夺”的耶稣擦肩而过。对他而言,福音不仅是十字架与复活,也包括从“道成肉身(诞生)到升天”的全过程;只有从这一开端——基督的降生——开始,我们才能更完整地享受福音。

这种教导在教会中引起了强烈共鸣,因为当今社会同样一味追求“成功”、“繁荣”和“权力”。许多信徒容易被“宏伟与华丽”吸引,但我们的救主却选择了最卑微的城镇和马槽般简陋之处。张大卫牧师将此称为“神颠倒世界的价值观”。世人往往不断向上攀升,但基督却选择向下俯就;世人追求更多的财富和名声,基督却倒空自己、取了奴仆的形象。正是通过这条道路,为全人类开辟了救赎与永生之路。

在解释马太福音2章中,东方博士如何通过星象寻找到婴孩耶稣这一情节时,张大卫牧师认为,这要归功于他们“纯粹的渴望与神的引导”。他们并不属于犹太教传统,却对真理抱持热切的向往,并借由天象这一宇宙性启示,得到了神的带领。更重要的是,他们比起王的命令,更加顺从神的指引,选择从别的路回去(太2:12)。张大卫牧师说:“尽管他们是外邦人,却恰恰展现了真正顺服的样式。” 他进而阐释,“不论宗教背景与身份如何,只要对神的旨意敞开,终究会遇见耶稣基督。”

简而言之,张大卫牧师通过马太福音第2章所传递的核心信息在于:神在充满罪恶的现实中,以“最卑微的方式”降临,这道成肉身的意义何等重大;而人心对这份“降卑”如何回应,也决定了谁能站在救恩的分岔口上做出正确抉择。他将本章的主题归纳为“至高者降临于至卑之处”。这与我们常常期待的“宏伟救恩”正好相反,但正因为如此,这才是福音的荣耀,也是人类救赎的奥秘。而那些错失这一奥秘的人,无论是宗教领袖还是强权者,最终都未能认出弥赛亚,反而成为对立面。对此,他呼吁人们要深刻反思。

这些洞察成为张大卫牧师呼吁现代教会与信徒悔改、重新出发的基石。他不断追问:“我们是否真正在欢喜迎接耶稣基督的降临?还是我们只沉迷于世俗意义上的成功和权力,只渴望‘荣耀君王’的一面?” 他呼吁读者若要真正跟随福音,就务必深入默想马太福音2章中所启示的“降卑”信息。


2. 道成肉身的

张大卫牧师承认,福音可以用“十字架与复活”来简要概括,但他强调,仅此并不全面。对他而言,福音是一条“道成肉身(诞生)、受苦、十字架、复活以及最终升天”构成的完整脉络。约翰福音1章14节“道成了肉身,住在我们中间……”的宣告,显示耶稣基督的降生并非普通的出身故事,而是永恒之道“深入”到罪恶丛生的世界,带来天翻地覆的改变。这也是为何张大卫牧师说“圣诞节是默想耶稣基督降临最基础又核心的节期”。

他通常从约翰福音1章1节“太初有道”讲起,再连接约翰一书1章1节“我们所听见、所看见、亲手摸过的道”,以及腓立比书2章7节保罗所言“反倒虚己,取了奴仆的形象,成为人的样式”,将这些经文结合在一起,说明神的儿子降临世间的“道成肉身(incarnation)”意义何等深刻。特别是腓立比书第2章里,保罗提到耶稣基督的“kenosis(自我倒空)”,张大卫牧师常说:“他本有与神同等的地位,却不坚持抓住,甘愿降卑,这正是福音的起点。”如果耶稣以最荣华、最令人畏惧的君临天下之姿降临,人们或许只会被迫臣服,却难以体会神的爱。然而,耶稣却选择诞生在马槽,成长于寻常的加利利,切身经历了人间苦难与限制。

张大卫牧师认为,这正说明基督教并非单纯向人灌输某种形而上学概念,而是切实进入人类生活、同情并分担人类苦难的“爱的宗教”。他也常在每年圣诞节时提醒:“我们是否真的谦卑地在卑微之处服事?” 因为当教会变得更大、财务更宽裕、信众更多时,也更容易失去对马槽中婴孩耶稣的注视,陷入一种无形的骄傲与忽视之中。

在讲述道成肉身彰显之神爱时,张大卫牧师也常引用约翰一书4章9节:“神差祂独生子到世上来,使我们借着祂得生。” 神亲自进入罪与苦痛横生的世界,本身就是救赎的关键。十字架是这份爱最终的显现,而复活则证明了这爱连死亡都能战胜。然而,张大卫牧师不仅止步于此,还进一步强调“升天”的重要性。若忽视耶稣胜过死亡后完全得荣耀、升到天上这一真理,基督信仰可能会局限于世俗层面,而模糊了圣灵的时代和教会使命的远景。

在马太福音28章,耶稣向门徒颁布“大使命”(太28:19-20)后,便在使徒行传1章里当众升天(徒1:9)。张大卫牧师将这视为“在地上开始的救赎历史——由道成肉身所开启——借着圣灵的降临而得以普遍展开。” 在这一过程中,教会奉拿撒勒耶稣之名向全世界传扬福音。而“拿撒勒”这个出身卑微、不为人知的地理背景,却正反衬出神的荣耀愈加彰显。这是张大卫牧师所提出的关键洞见。

他同时也担忧,如今的信徒常说“懂十字架和复活”,却把“降生与升天”当作圣诞节或复活节后短暂提及的“节日点缀”,没有深入思考其真义。然而,要让福音更完整,就必须认识到“降生(道成肉身)与升天,使十字架和复活的意义更加清晰”。耶稣若非真正取了人的样式,祂在十字架上的苦难就不会如此真切地与人类痛苦相连,也就无法真正替代我们担当罪责。同时,若只讲复活却忽略升天,就无法宣告基督已被高举,在神的宝座上坐王掌权;这也会使教会缺乏对圣灵时代和使命的正确理解。

因此,张大卫牧师不断呼吁,基督徒不要将“降生、复活”与“受苦、十字架、升天”等真理割裂开来,而是将耶稣基督的一生与工作立体地把握。缺少道成肉身,就会使耶稣的受苦失去“真诚参与人类痛苦”的深度;只谈复活不提升天,则无法充份宣告耶稣得到的最高荣耀与神国度的权柄。

这些教导也常具体反映在他的牧会与宣讲中。第一,他鼓励信徒在圣诞节时,切实地去关怀与服事贫困、边缘化群体。因为道成肉身就是“从高处转向卑微”的开始,教会也应当从卑微之处实践爱的行动。第二,他强调复活节并非结束,而是“新起点”:要不断在日常生活中见证主活着,并且继续工作。第三,别忘了升天的意义:耶稣已在神的右边完全得胜,因此教会不必沮丧,要带着对“主再来”的盼望,藉着圣灵被差派到世上完成使命。

同时,张大卫牧师也藉着“道成肉身、十字架、复活和升天”的顺序,重新解释“神的国度既已到来(已经),又尚未完全(还未)”这一真理。他指出:“因着耶稣降临,神的国已经触及这世界;但尚未彻底成就。” 因而教会需在这“已经与尚未”的张力中生活,一方面享受神国度的喜乐,一方面期待主再来时的圆满。若丧失了这份紧张感,信仰要么沦为与现实脱节的“浪漫安慰”,要么深陷追逐世俗成就的另一种堕落。

最终,张大卫牧师总结,所有信徒都应当“效法那取了肉身的真理与爱”。如果教会追逐世俗的富足与权势,却误解了“已经为王的弥赛亚”,就会与希律王无异。正如耶稣降生时,宗教领袖与世俗王权竟然试图杀害“已经降临的弥赛亚”,这样的悲剧今日仍可能重演。要免于重蹈覆辙,我们必须对基督的福音有正确认识,在道成肉身、十字架、复活与升天这四个层面上都保持平衡的教导。

正如张大卫牧师反复强调:“福音就是爱与生命。” 这爱从婴孩耶稣的自我降卑开始,那生命则穿越十字架,最终在复活与升天中彰显出战胜死亡的永恒能力。教会若要在这爱与生命的道路上前行,就必须仰望“降临于卑微之处的神之子”,并且看清这条道路的艰辛——世上的邪恶绝不会轻易让步。就如马太福音第2章所描绘的,撒但不断排斥基督,也不断威胁信徒。所以教会要彼此坚立,祈求从神而来的智慧——对神的敬畏与对恶的分辨。

因此,张大卫牧师所传递的信息远不止“让我们好好信耶稣”。他更深层地问:“你是否真正认识耶稣?是否了解祂的降生、生活、受死、复活与升天所隐藏的神计划,并预备好走在祂的道路上?” 要回答这些问题,我们必须从马太福音第2章中所展现的“谦卑悖论”,以及道成肉身所彰显的爱之奥秘、十字架与复活所印证的救恩大能、以及升天所宣告的王权与末后再临之盼望,形成一个完整的视野。

张大卫牧师将圣诞的意义归结为:“这是神的爱深入到我们生命最底层的一次降临。” 没有道成肉身的十字架是不完整的;没有十字架的复活只是表面上的神迹;而没有升天的复活也可能被局限在这世上。为此,他将耶稣基督从降生到升天的整个生平视为“福音的一个整体”。在这样的整体框架下,信徒才学得了谦卑与顺服,看见神已遍及最卑微之处的爱,同时也能宣告基督在复活中胜过死亡,以及祂坐王掌权的宇宙性真理。

张大卫牧师反复强调:“若我们真的想传扬福音,就必须向教会内外的所有人展示道成肉身、十字架、复活与升天这一整全脉络。” 他之所以从马太福音第2章切入讲解,是因为耶稣从一开始就不是“王子般被尊崇”,反而被恶王追杀、逃往外邦埃及,这正凸显出基督救赎事件所包含的惊人“颠覆性”。我们常想到“和平之王耶稣”,也许只会联想到宏伟圣殿中盛大的礼拜和荣耀,但福音最初展现的却是无限降卑、取奴仆形象的主。祂降生于马槽,终生与穷人、被边缘化者为友,最终因世权逼迫被钉十字架,却在复活与升天中战胜了罪与死亡。这才是真正的宇宙性福音——即神亲自介入污秽人类历史,在背离中完成大逆转的壮丽剧目。张大卫牧师不断呼吁信众认识这一点。

对于现代教会与福音事工而言,这信息无疑具有巨大冲击力。若没有对“边缘与苦难者”的关怀,就无法真正承续耶稣降生的精神;若忽视十字架上神爱的极致,只空讲伦理道德,也不能称之为福音;若不宣告复活与升天中神国的主权,基督信仰就会沦为“地上的运动”,无法转化人心,更谈不上拯救世界。

张大卫牧师给我们的教训只有一句:“不要只局限于对福音的部分认知,而要以完整的面貌来仰望耶稣。” 同时,他也敦促我们活出道成肉身的延续——神在拿撒勒那卑微地方所开展的故事,现今已延伸到世界各地的教会和信徒之中。正因此,张大卫牧师今日仍继续透过马太福音第2章宣讲:“弥赛亚早已降临,也依然在我们中间工作。我们当谨记祂降卑的道路,敬拜祂,爱邻舍,并且在世上宣讲真理。” 这正是他坚持要从“降生到升天”贯穿讲述的、真正完整的基督教福音。

www.davidjang.org

低いところに来られた王 – 張ダビデ牧師


1. イエスキリストの到

張ダビデ牧師は長年にわたり福音書を研究し、特にマタイによる福音書2章に描かれたイエス・キリストの誕生物語と、その中に含まれる「神の御子が来られる方法」に注目してきた。彼が強調する中心的テーマの一つは、「すでに(already)とまだ(not yet)の衝突」である。マタイ2章を見ると、東方の博士たちという異邦人たちは星の徴を通して「すでに」メシアが誕生したことを知り、喜び礼拝しているが、当のユダヤ人の宗教指導層——大祭司や律法学者など——は「まだ」メシアは来ていないと考え、そこに隔たりが生じている。張ダビデ牧師はこの場面に、現代の教会が陥りうる落とし穴と同時に、つかむべき希望があると説いている。

まず彼は、なぜユダヤの大祭司や律法学者がメシアの「すでに来られた」という事実を受け入れられなかったのかを探究する。彼らの中には、ダニエル書7章13節(「人の子のような者が天の雲に乗って来て、年を経た方のもとに進み、その前に導かれ…」)のような壮大なイメージが強く根付いており、またイザヤ書66章15–16節にある「火の戦車」や「猛烈な炎」で臨む神の日の予言が、彼らの意識の中でより鮮明に刻まれていたからだという。さらに張ダビデ牧師がしばしば言及するように、「雲に乗って来られる」栄光の王としてのメシア、天使長のラッパが鳴り響きながら地上に降臨する王権的顕現が強調されていたため、実際に飼い葉桶という低い場で誕生なさったメシアを見落としてしまったのだと説明する。

宗教指導者たちは、自らの選民意識や、以前から強烈に抱いていた「荘厳なるメシア」観を捨てられなかったために、東方から来た博士たちが「すでに来られたメシア」を告げても、なかなか信じることができなかった。張ダビデ牧師は、これを「人間の限られた期待、高いところだけを見つめる視線が生んだ悲劇」と解釈する。実際、マタイ2章4–6節でヘロデ王が「キリストはどこで生まれるのか」と尋ねると、大祭司や律法学者たちはミカ書5章2節(「ベツレヘム・エフラタよ、おまえはユダ族の中で小さい者だとしても…」)を探し出して示した。そこで初めて、メシアが「ベツレヘム」という小さな町、「最も低い場所」でお生まれになるという小預言書の言葉があったことを、ようやく彼らは確認したのだ。張ダビデ牧師は、この過程を指して「へりくだりと自らを空しくして来られるメシアに関する予言(ミカ5:2)に、彼らは十分に目を向けていなかったのだ」と強調する。

張ダビデ牧師は、ここから現代教会が注目すべきいくつかのポイントを提示する。第一に、教会があまりにも「華やかさや成功」ばかりを追い求めていると、まさに低いところに来られるイエス・キリストの姿を見失う危険があるという警告である。旧約の大預言書に記された「栄光の王」ばかりを見て、実際にメシアが低い場所に来られるという小預言書の言葉を正しく受けとめなければ、救いの歴史に参加しにくいということだ。第二に、イエス様が歩まれた道は「へりくだり」と「自己を空しくする」道であるという点だ。飼い葉桶にお生まれになった幼子イエスを拝みに来たのは異邦人であった。選民を自負していた人々は「まだ(not yet)」という立場に固執し、メシアを殺害しようとする権力者ヘロデの側に立つという皮肉な結果となった。

さらに張ダビデ牧師は、東方の博士たちが「黄金、乳香、没薬」を贈り物として捧げた場面(マタイ2:11)において、この三つが持つ象徴性からキリストの三重の職務を読み取れると教えている。黄金は王の権威と変わることのない永遠の王権を象徴し、乳香は祭司職を示す。旧約の祭儀において香は神の聖性を象徴し、大祭司が献じる香と結びつくからである。そして没薬は当時、遺体に塗る香料であり、死を打ち破ってよみがえる「復活」と「永遠の命」を示唆する。こうして張ダビデ牧師は、キリストが王であり、大祭司であり、最終的に死に打ち勝つ方であるという福音の深い象徴を、東方の博士たちの贈り物に見いだすのだと強調する。

しかしマタイ2章はここで終わらない。ヘロデは東方の博士たちに騙されたと知るやいなや、ベツレヘム周辺の2歳以下の男児を皆殺しにするという残忍な虐殺を行う(マタイ2:16)。張ダビデ牧師は、この場面から「悪はけっして黙っていない。真の王が来られると、偽物の王は恐れるのだ」と語る。彼がよく引用する例え話の一つとして、「座席券を持たないのに勝手に席を占拠している人が、本来の座席の持ち主が現れたら恐れ慌て、何とか追い出そうとする」というコメディ的な比喩がある。この世の権力者や悪しき勢力は、実際のところ無賃乗車のような存在であり、本物の所有者であるキリストが来られると、必死になって排斥するのだという。

これは出エジプト記でモーセが生まれたとき、エジプトの王がヘブライ人の男児を皆殺しにしようとした出来事とも平行関係にある。張ダビデ牧師は「サタンは初めから神の民を恐れ、常に殺そうとしてきた」と解説する。しかし出エジプト記ではヘブライの助産婦たちが神を畏れる心と機敏さによって子どもたちを生かし(出1:20–21)、ついには神の救いの歴史は断ち切られなかった。同様にイエスの誕生の物語にも同じ構図が描かれる。神の指示を受けたヨセフが幼子イエスをエジプトに逃避させることで(マタイ2:13–15)、メシアの命は守られるのだ。

張ダビデ牧師がこの本文を説教するときによく口にするのが、「歴史をつなげようとする必死のあがき」という表現である。イエス様は地上に来られるや否や歓迎されるどころか、世の権力に追われ、殺戮の脅威に直面した。しかし神のご計画は失敗しなかった。この地に来られた救い主は生き延びねばならず、そのためにはヨセフとマリアが迅速に従順して「避難の道」を引き受ける必要があった。そして最終的にヘロデが死んだ後にようやく、イエス様はイスラエルの地に帰還することができる(マタイ2:19–21)。そこにも依然として危険は残っていたが、再び夢で示され(マタイ2:22)、ガリラヤ地方のナザレで育つことになったのである。

張ダビデ牧師は、この「ナザレ」という町が持つ意味を強調する。彼によれば、ヘブライ語で「若枝」を意味する「ネツェル(Netzer, NZR)」はイザヤ書11章1節(「エッサイの切り株からひとつの芽が出て、その根から一つの若枝が生えて実を結ぶ」)に登場し、最終的にイエス様がガリラヤのナザレ(NaZaReth)に行かれたという事実は、「メシアはダビデの子孫としてエッサイの根から生える『若枝』である」という予言を象徴的に成就する場面だというのだ。こうしてマタイ2章23節「ナザレ人と呼ばれるであろう」という御言葉が実現したとされる。

張ダビデ牧師は、マタイ2章全体を通して次のようなメッセージを私たちに伝える。第一に、メシアは人々の予想とは違う低い場所に来られたということ。第二に、偽りの権力者たちは常に真の王を恐れ、排斥する。第三に、しかし神は救いの歴史を決して断ち切ることはなさらない。東方の博士を通して、ヨセフとマリアの信仰と従順を通して、そしてイザヤやミカ、エレミヤの予言を通して、最終的にはメシアの「低くなられること」が成就していく。第四に、ゆえに私たちも「御言葉に従う知恵」と「へりくだった信仰」を持つべきだということである。特に張ダビデ牧師は、教会共同体が力なく低い立場の人々を顧みる働きを怠るとき、歴史上の大祭司や律法学者のように、主の「低いご臨在」を見逃してしまう可能性があると警告する。

このように張ダビデ牧師は、マタイ2章を単に「イエスの誕生物語」として読むのではなく、霊的戦いと神の救いの計画が実現する荘厳な章として捉える。同時に、もし私たちの視線が虚栄や世俗的権力だけに向いているなら、「小さな町ベツレヘム」と「神と等しくあることを求めなかったイエス様」を発見しそこねると訴える。彼にとって福音とは、ただ十字架と復活だけでなく、「受肉(誕生)から昇天まで」をすべて包含する包括的な真理であり、その始点である誕生物語を正しく知ってこそ、全き福音を享受できるのだと教えている。

こうした教えは教会の現場で大きな反響を呼んだ。なぜなら現代社会も「成功」「繁栄」「力」を求める傾向が強いからである。多くの信徒が「大きく華やかなもの」に心を奪われがちだが、救い主は実際には最も小さな町と飼い葉桶という貧しい場所を選ばれた。張ダビデ牧師は、これこそ「神の逆さまの価値観」だと言う。世は上へ上へと昇ろうとするが、キリストは低いところへ降りて来られた。世はより多くの富と名声を追い求めるが、キリストは栄光を捨て、しもべの姿を取られた。そしてその道によって、かえって全人類に救いと永遠の命への道を開いてくださったのだ。

張ダビデ牧師はマタイ2章で、東方の博士たちが星に導かれて幼子イエスを見いだせたのは「純粋な熱望と神の導き」によるものだと解説する。彼らはユダヤ教の伝統を持つ人々ではなかったが、真理への渇望があり、宇宙的な徴である星を通して神の啓示を受け取った。そして王(ヘロデ)の命令よりも神の指示に従い、別の道を通って帰った(マタイ2:12)。これは「異邦人であっても真の従順とは何かを示した場面」だという。張ダビデ牧師は、これを「宗教的背景や身分を問わず、神の御心に開かれている者は最終的にイエス・キリストに出会う」ということだと解釈している。

要するに、張ダビデ牧師がマタイ2章を通して教えようとしている中心点は、罪の多い現実の中に「最も低い方法」で来られたという受肉の意味と、そのへりくだりの前に人の心がどう応答するかが、救いの分かれ道を形成するということだ。彼はこの章のキーテーマを「いと高きお方がいと低きところに来られること」と要約する。それは私たちがしばしば期待する「華やかな救い」とは正反対だが、そこにこそ福音の栄光があり、人類救いの神秘があるのだという。そしてこの神秘を見逃してしまった者たちは、たとえ宗教指導者であっても、あるいは強大な権力者であってもメシアを認められず、むしろ敵対する側になってしまったという事実を、私たちも考えてみるべきだと勧める。

こうした洞察は、張ダビデ牧師が現代の教会と信徒たちに悔い改めと新たなスタートを促す基盤となっている。彼は繰り返し「私たちは本当にイエス・キリストの到来を喜んでいるのか、それとも世的な成功と力を愛して『栄光の王』の一面だけを憧れているのか?」と問いかける。そして読者に対して、真に福音に従いたいなら、マタイ2章に現れる「低くなられる」メッセージを深く黙想するよう呼びかけるのだ。


2. 受肉という神秘

張ダビデ牧師は福音を「十字架と復活」で要約できるとしながらも、それだけでは十分でないと力説する。彼にとって福音は「受肉(誕生)と苦難、そして十字架と復活、最後に昇天」までが一連の完全な流れを成しているのだ。ヨハネによる福音書1章14節の「ことばは人となって、私たちの間に住まわれた」という宣言は、イエス・キリストの誕生が単なる出生の話ではなく、永遠なることばが罪に満ちたこの世の現実の中に「侵入」した途方もない出来事であることを示している。張ダビデ牧師が「クリスマスはイエス・キリストの到来を黙想する、最も基本かつ核心的な節日」と呼ぶのは、このためである。

彼はヨハネ1章1節の「初めにことばがあった」というくだりから始め、「私たちの手で触れ、目で見た」ことばとなる(ヨハネの手紙一1:1)、そして「ご自分を無にして、しもべの姿を取り、人間と同じようになられた」(フィリピ2:7)というパウロの告白などを一つに結び付け、それらすべてが神の御子が世に来られた「受肉(インカーネーション)」の意義を余すところなく示していると語る。特にピリピ人への手紙2章でパウロが述べているイエス・キリストのケノーシス(自己を空しくすること)について、張ダビデ牧師は「神と等しくあられることに固執されなかった、そのへりくだりこそが福音の始点である」と強調する。もしイエス様がこの地上に最も栄光に満ちた恐れ多い方法、すなわち支配者として君臨する皇帝の姿で現れたのだとしたら、愛のメッセージよりむしろ畏怖と強制的服従だけを与える存在として受け止められたかもしれない。だがイエス様は家畜小屋でお生まれになり、ごく普通のガリラヤの人間として成長され、その過程で人類の苦しみや限界を身をもって体験されたのである。

張ダビデ牧師は、まさにこの点こそが「キリスト教が単なる形而上学的概念を教える宗教ではなく、実際に人間の生活や苦難に深く参与する愛の宗教であることの証明だ」と説く。彼は毎年クリスマスを迎えるとき、「私たちの信仰は本当にへりくだって低いところで仕えるものになっているだろうか」と自問すべきだと語る。教会が大きくなり、財政が豊かになり、あるいは多くの信徒数を誇るようになればなるほど、飼い葉桶に寝かされた幼子イエスを見失う危険があるからだ。

このように張ダビデ牧師は、受肉によって示された神の愛を説教するとき、しばしばヨハネの手紙一4章9節「神がその独り子を世に遣わされたのは、私たちを生かすためである」を引用する。人の罪と苦しみが溢れるこの世界に神ご自身が直接入って来られた事実こそが救いの鍵だというのである。十字架はその愛が最終的に明らかにされた頂点であり、同時に復活はその愛が死をも打ち破ったことの証しだ。しかし張ダビデ牧師は、そこからさらに一歩進み、「昇天」の重要性も同時に教えねばならないと主張する。キリストが死と復活を経て完全に栄光を受けられ、天に昇られた事実を見落とすと、キリスト教信仰は現実世界だけに閉じ込められ、聖霊の時代と教会の使命に関するビジョンを歪めかねないからである。

イエス様はマタイ28章で「あなたがたは行って、すべての国の人々を弟子としなさい…」(マタイ28:19–20)と地上の大命令を与え、使徒言行録1章で弟子たちの目の前で天に昇られる(使徒1:9)。張ダビデ牧師は、これを「地上で始まった救いの歴史、すなわち受肉によって開かれた道は、ついには聖霊の臨在とともに普遍的に広がっていく」と解説する。そしてその過程で教会は「ナザレのイエス」の御名によって福音を世界中に伝えるようになる。「ナザレ」という辺境が示す低さ、無名さ、卑賤さが、逆説的に神の栄光をいっそう輝かせるというのが、張ダビデ牧師の核心的洞察なのである。

張ダビデ牧師は、現代の信徒たちがしばしば「十字架と復活は理解できるが、誕生と昇天はクリスマス行事や復活祭後のわずかな言及で通り過ぎる程度」と考えてしまう傾向を懸念している。しかし福音が全体として完全であるためには、「誕生(受肉)と昇天を通して、十字架と復活の意味がより明確になる」という点を見落としてはならないと言う。ことばが肉となって実際に人間の人生を生きられたからこそ、十字架の苦難は単に「神的パフォーマンス」ではなく、人のあらゆる苦しみに共感し、それを贖う救いの出来事となる。また復活だけを語って昇天を省略してしまえば、キリストの最終的な栄光と神の王権を十分に宣言できなくなるというのだ。

張ダビデ牧師が「誕生と復活」という言葉の間に「苦難と十字架、そして昇天」を加え、「イエス・キリストの生涯と働きを立体的に理解しなさい」と促すのは、キリスト教の信仰を切り分けて部分的にしか把握しないようなことを避けるためである。言い換えれば、受肉抜きで十字架を語れば、イエスの苦難が人間の苦痛への「真実味」を失う恐れがあり、復活だけを論じて昇天を省けば、キリストの最終的な栄光と神の王権を宣言しそびれてしまうからだ。

こうした教えは、張ダビデ牧師の説教において具体的な実践へとつながることが多い。第一に、彼は信徒たちにクリスマスの時期、「貧しく孤立している隣人」を訪ねて仕える活動を奨励する。受肉が「高いところではなく低いところ」から始まったのだから、教会もまた低い場所から愛を実行すべきだという考えに基づいている。第二に、復活祭に限らず、その後もずっと「主は生きておられる」と証しする生き方をするよう強調する。復活祭は終わりではなく「新たな始まり」であり、復活した主が今なお働いておられることを忘れてはならない。第三に、昇天の意味を忘れないように、ということである。イエス様が完全に勝利して神の右の座に着かれたからこそ、教会は落胆せずに「主の再臨」を待ち望み、聖霊によって世へと派遣される共同体となるべきだというメッセージだ。

また張ダビデ牧師は、受肉と十字架、復活、昇天という流れを通して、神の国の「すでにとまだ」を改めて解釈してくれる。彼は「イエス様がこの地に来られたことで神の国はすでに到来した。しかしまだ完成していない」と言う。したがって教会は、すでに来た神の国の喜びを味わいつつ、同時に主の再臨によって完成するその時を待ち望む緊張感の中に生きるべきだ。その緊張が失われると、信仰は現実とかけ離れた「ロマン的慰め」ばかりを求めたり、あるいは世俗的な達成ばかりを追う別の形の堕落に陥りやすくなるのである。

要するに、張ダビデ牧師が言うのは、すべての信徒は「肉となった真理であり愛」であるイエス様に倣うべきだということだ。もし教会が世の富や権力に追随し、「すでに王として来られたメシア」を誤解するならば、ヘロデと大差なくなりかねない。イエス誕生当時の宗教指導者や世俗の王たちが「すでに来られたメシア」を殺そうとした歴史は、今日でも繰り返されうるのだ。私たちがイエス・キリストの福音を正しく理解し、受肉と十字架と復活、そして昇天に含まれる驚くべき真理をバランスよく受け継がなければならない理由が、まさにそこにある。

張ダビデ牧師がたびたび強調するように、「福音は愛であり、命である」。その愛は幼子イエスに始まる自己放棄であり、その命は十字架を経て復活と昇天へ至ることで明かされる永遠の力だ。教会がこの愛と命の道を歩むためには、「低いところに来られた神の御子」を見つめ、その道が決して容易ではないことを直視しなければならない。なぜなら世の悪は断じて素直に退かないからだ。マタイ2章に見られるように、サタン的権勢は絶えずイエス・キリストを排斥し、聖徒を脅かす。ゆえに教会は互いに連帯し、神を畏れ悪を見分ける力——すなわち神の知恵——を願い求めるべきだと、張ダビデ牧師は繰り返し教えている。

こうした点を総合すると、張ダビデ牧師のメッセージは単に「イエス様を信じましょう」という程度ではない。それはむしろ、「イエス様を本当に知っていますか。その誕生と生涯、死と復活、昇天に含まれる神のご計画を正しく見て、その道を歩む準備ができていますか?」という深い問いかけである。そしてこの問いに応えるために、私たちはマタイ2章に描かれたへりくだりの逆説、受肉に秘められた愛の神秘、十字架と復活によって確かめられた救いの力、昇天によって宣言されたイエス・キリストの王権と再臨への希望を、統合的に見つめる必要があるのだ。

張ダビデ牧師はクリスマスの意義を、「神の愛が私たちの人生のどん底まで降りて来られた出来事」と定義する。受肉のない十字架は不完全であり、十字架のない復活は表面的な奇跡に過ぎず、さらに復活のない昇天は結局この世に縛られた出来事にとどまる危険があるという。だからこそ彼は、誕生から昇天に至るまでのイエス・キリストの生涯すべてを「福音というひとつの身体」として提示する。その全体的な枠組みの中で、信徒はへりくだりと従順を学び、最も低いところまで染みわたった神の愛を見て、同時に死と悪に打ち勝つ復活の力とイエス・キリストの宇宙的支配を、ともに告白する教会となるべきだと語るのである。

張ダビデ牧師が繰り返し力説するのは、「もし私たちが本当に福音を伝えたいと思うならば、教会の内外のすべての人々に、受肉と十字架、復活と昇天という全体の文脈を包括的に示さねばならない」という点だ。彼がマタイ2章を入り口にして説明する理由は、イエス様がはじめから「王家の子ども」として安楽に迎えられたのではなく、むしろ邪悪な王に追われ、異国のエジプトに避難しなければならなかったという事実こそが、キリスト教の救いの出来事が持つ逆説的真理をよく表しているからだ。私たちはしばしば「平和の王イエス様」と聞くと、大きく華やかな聖堂での盛大な礼拝や栄光だけを思い浮かべるが、福音が実際に示すイエス様の姿は、限りなく低くなられたしもべの形だった。主は飼い葉桶に生まれ、生涯を通して貧しい者たちの友であり、ついには世の権力の迫害で十字架に処刑されたが、復活と昇天によって罪と死の力に勝利された。これこそが宇宙的な福音、すなわち罪にまみれた人類の歴史に介入された神の大逆転ドラマなのだと、張ダビデ牧師は繰り返し教えている。

このメッセージは、現代の伝道や教会共同体に大きな響きをもたらす。社会的に疎外された隣人を支えるボランティアや、人々の痛みや不条理に寄り添う働きなしには、イエス・キリストの誕生の精神を正しく受け継ぐことはできない。同時に、十字架に示された神の愛の極みを伝えず、ただ倫理的な教えだけを並べるようなことがあっては、それはもはや福音とは呼べないという警鐘も忘れてはならない。さらに、復活と昇天を通して神の国の主権を宣言しなければ、キリスト教は「この世の運動」にとどまってしまうだろう。

張ダビデ牧師が私たちに示す教訓はただ一つ、「福音を部分的にしか知らないのではなく、イエスを完全な姿で見つめよ」ということだ。そしてそのイエス様がこの世に来られたときから始まった受肉の驚異が、私たちの人生の中でも続いていくように生きよ、ということである。ナザレという低い場所から始まった神の物語は、いつの間にか世界中の教会と信徒の物語へと広がっていった。だからこそ張ダビデ牧師は、今日もマタイ2章を開きながら「メシアはすでに来られ、今も私たちのただ中で働かれる。私たちはその低き道を思い起こし、礼拝し、隣人を愛し、この世で真理を宣べ伝える者として召されているのだ」と強調する。そしてそれこそが、張ダビデ牧師が一貫してつかみ語り続けている、受肉から昇天まで連なるキリスト教福音の全体像なのである。

www.davidjang.org

The King Who Came to the Lowly Place –Pastor David Jang


1. The Coming of Jesus Christ

Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.

He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.

Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”

From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.

Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.

However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.

This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.

When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.

Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”

From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.

Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.

This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.

Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”

In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.

This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.


2. The Mystery of the Incarnation

Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”

He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.

Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.

In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.

In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.

He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.

Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.

In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.

Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.

Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.

As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.

In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.

Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.

Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.

Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.

Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.

www.davidjang.org

El Rey que vino a los lugares bajos – Pastor David Jang

1. La venida de Jesucristo

El pastor David Jang ha dedicado mucho tiempo al estudio de los Evangelios, prestando especial atención a la historia del nacimiento de Jesucristo que aparece en Mateo 2 y al modo en que “el Hijo de Dios” llega a este mundo. Uno de los temas centrales que él enfatiza es la “colisión entre lo que ya ha sucedido (already) y lo que todavía no se ha cumplido (not yet)”. Si observamos Mateo 2, vemos que los sabios de Oriente, que eran gentiles, reconocen mediante la señal de la estrella que el Mesías “ya” había nacido, y se regocijan y lo adoran; sin embargo, los líderes religiosos judíos—entre ellos el sumo sacerdote y los escribas—revelan la distancia que hay entre ellos y la realidad, pues piensan que el Mesías “todavía” no ha llegado. En esta escena, el pastor David Jang ve tanto la trampa en la que puede caer hoy la Iglesia, como la esperanza que debemos sostener.

Él primero se pregunta por qué el sumo sacerdote y los escribas de Judea no pudieron aceptar que el Mesías “ya había venido”. Tenían fuertemente arraigada la imagen de Daniel 7:13 (“…vi en las visiones nocturnas, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre…”), así como las profecías de Isaías 66:15-16, en las que el Día del Señor aparece con “carros de fuego” y “llamas ardientes”. Además, como el pastor David Jang menciona con frecuencia, se hacía hincapié en el aspecto real y majestuoso del Mesías que “venía sobre las nubes”, en la manifestación regia que llegaría con el sonido de las trompetas de los ángeles. Por ello, no supieron reconocer al Mesías que en realidad nació en el humilde pesebre.

Los líderes religiosos, con su mentalidad de “pueblo elegido” y aferrados a la expectativa de un “Mesías majestuoso” de antaño, no supieron renunciar a su idea preconcebida. De modo que, aun cuando los sabios de Oriente les hablaron del “Mesías que ya había venido”, se resistieron a creerlo. El pastor David Jang interpreta esto como “la tragedia que se produce cuando la visión humana está limitada y solo mira lo alto”. De hecho, en Mateo 2:4-6, cuando el rey Herodes les pregunta: “¿Dónde ha de nacer el Cristo?”, los sumos sacerdotes y los escribas finalmente consultan Miqueas 5:2 (“Pero tú, Belén Efrata, pequeña para estar entre las familias de Judá…”). Y entonces se percatan de que había una profecía en un profeta menor que anunciaba que el Mesías vendría de la pequeña aldea de Belén, un lugar muy humilde. El pastor David Jang subraya que, con todo, “no habían prestado suficiente atención a la profecía sobre el Mesías que vendría con humildad y vaciamiento (Miqueas 5:2)”.

En este punto, el pastor David Jang enumera varios aspectos que la Iglesia de hoy debe considerar. En primer lugar, advierte que si la Iglesia persigue únicamente “el esplendor y el éxito”, terminará por no percibir la imagen de Jesucristo que se revela en los lugares humildes. Si solo se presta atención al “Rey glorioso” que anuncian los grandes profetas del Antiguo Testamento, sin tomar en serio lo que enseñan los profetas menores acerca de que el Mesías vendrá en la bajeza, corremos el riesgo de quedar fuera de la historia de salvación. En segundo lugar, el camino que recorrió Jesús fue el de la humildad y el del “vaciamiento de sí mismo”. Los que acudieron a adorar al niño Jesús, que nació y fue recostado en un pesebre, fueron gentiles. Paradójicamente, quienes se jactaban de ser el “pueblo elegido” se posicionaron del lado del poderoso Herodes, con la actitud de “todavía (not yet)”, intentando asesinar al Mesías.

El pastor David Jang luego se detiene en la escena en que los sabios de Oriente ofrecen “oro, incienso y mirra” (Mt 2:11), y enseña que en estos tres regalos se refleja la triple función de Cristo. El oro representa la autoridad real y la monarquía eterna; el incienso simboliza el oficio sacerdotal, porque en los sacrificios del Antiguo Testamento el incienso se relacionaba con la santidad de Dios y con la ofrenda que hacía el sumo sacerdote. La mirra, por su parte, era una especia usada para embalsamar cadáveres, lo que alude a la “resurrección” y a la “vida eterna” que vence la muerte. Así, el pastor David Jang subraya que en los dones de los sabios está el profundo símbolo del evangelio: Cristo es Rey, es Sumo Sacerdote y, en última instancia, es el que vence la muerte.

No obstante, el capítulo 2 del Evangelio de Mateo no concluye aquí. Herodes, al darse cuenta de que los sabios de Oriente no habían cumplido con lo que él pidió, ordena la cruel matanza de todos los niños varones de dos años para abajo en Belén y sus alrededores (Mt 2:16). El pastor David Jang, a partir de esta escena, afirma que “el mal jamás se queda de brazos cruzados, y cuando llega el verdadero Rey, el rey falso siente terror”. Una de sus anécdotas favoritas para ilustrar este hecho es la comparación con un “pasajero que se sienta en el tren sin billete; cuando aparece el verdadero dueño del asiento, el intruso se asusta e intenta echarlo de cualquier manera”. En otras palabras, los poderes de este mundo y las fuerzas del mal son ocupantes ilegítimos, y cuando llega el verdadero dueño, Jesucristo, hacen todo lo posible por rechazarlo.

Esta historia hace eco con el libro de Éxodo, donde el faraón ordenó la muerte de los niños varones hebreos al nacer Moisés. El pastor David Jang explica que “Satanás siempre ha temido al pueblo de Dios y desde el principio ha buscado matarlo”. Sin embargo, las comadronas hebreas que temían a Dios se ingeniaron para salvar a los niños (Éx 1:20-21), y así la historia de salvación no se truncó. De la misma manera, en el nacimiento de Jesús se ve un patrón semejante. José, obedeciendo las indicaciones divinas, huye a Egipto con el niño para proteger la vida del Mesías (Mt 2:13-15).

Cuando predica sobre este pasaje, el pastor David Jang menciona con frecuencia la frase “la lucha intensa por sostener la historia”. Desde que Jesús nació en la tierra, en lugar de ser bien recibido, fue perseguido por el poder humano y afrontó la amenaza de muerte. Pero el plan de Dios no fracasó. El Salvador que llegó a este mundo tenía que sobrevivir, y para ello José y María respondieron rápidamente, cargando con la responsabilidad de huir. Sólo cuando Herodes murió, Jesús pudo regresar a la tierra de Israel (Mt 2:19-21). Incluso entonces persistía el peligro, por lo que, a través de otro sueño, reciben nuevas instrucciones (Mt 2:22) y terminan viviendo en Nazaret de Galilea.

El pastor David Jang enfatiza el significado de esta “Nazaret”. Explica que la palabra hebrea para “renuevo”, Netzer (NZR), aparece en Isaías 11:1 (“Saldrá una vara del tronco de Isaí, y un vástago retoñará de sus raíces…”). Así, el hecho de que finalmente Jesús fuese a Nazaret (NaZaReth) en Galilea es una realización simbólica de la profecía de que el Mesías sería el “vástago” que brotaría de la raíz de Isaí, el antepasado del rey David. Por ello, en Mateo 2:23 dice: “y vino a habitar en la ciudad que se llama Nazaret, para que se cumpliera lo que fue dicho por los profetas: ‘Será llamado nazareno’”.

A través del capítulo 2 de Mateo, el pastor David Jang expone para nosotros el siguiente mensaje. Primero: el Mesías vino de un lugar inesperadamente humilde. Segundo: los reyes falsos siempre temen y rechazan al verdadero Rey. Tercero: Dios jamás permite que la historia de salvación se interrumpa. Mediante los sabios de Oriente, mediante la fe y la obediencia de José y María y a través de las profecías de Isaías, Miqueas y Jeremías, finalmente Dios cumple la humillación del Mesías. Cuarto: por lo tanto, también nosotros hemos de poseer la “sabiduría que obedece” y la “fe humilde”. En particular, el pastor David Jang advierte que, cuando la Iglesia descuida el cuidado de los que no tienen poder y de aquellos que están en lugares bajos, puede perder la “presencia humilde” del Señor, tal como les sucedió a los sumos sacerdotes y escribas en la historia.

De este modo, el pastor David Jang no ve Mateo 2 simplemente como un “relato del nacimiento de Jesús”, sino como un capítulo imponente en el que se libra una guerra espiritual y se realiza el plan salvador de Dios. Al mismo tiempo, nos advierte que si nuestro enfoque se inclina solo hacia la vanagloria y el poder secular, podemos dejar de descubrir “la pequeña aldea de Belén” y a “Jesús, que no se aferró a su igualdad con Dios”. Para él, el evangelio no se reduce exclusivamente a la cruz y la resurrección, sino que abarca “desde la encarnación (nacimiento) hasta la ascensión”, un todo amplio. Enseña que debemos comprender correctamente la historia del nacimiento, ya que es el punto de partida para disfrutar de la plenitud del evangelio.

Esta enseñanza ha tenido gran eco en la Iglesia actual, pues la sociedad moderna también tiende a perseguir el “éxito”, la “prosperidad” y el “poder”. Muchos creyentes se dejan deslumbrar fácilmente por “lo grande y lo vistoso”, pero el Salvador eligió la aldea más pequeña y un pesebre precario. El pastor David Jang dice que esto es “el sistema de valores invertido de Dios”. El mundo desea ascender a lo más alto, pero Cristo descendió al lugar más humilde. El mundo busca poseer más riquezas y fama, mientras Cristo se despojó de su gloria y tomó forma de siervo. Y, a través de ese camino, abrió para toda la humanidad la senda de la salvación y la vida eterna.

El pastor David Jang explica que los sabios de Oriente llegaron hasta el niño Jesús siguiendo la estrella gracias a su “sincero anhelo y a la guía de Dios”. Ellos no pertenecían a la tradición religiosa judía, pero tenían sed de la verdad y recibieron la revelación de Dios a través de la señal cósmica de la estrella. Además, obedecieron las indicaciones divinas en lugar de la orden del rey, volviendo por otro camino (Mt 2:12). Según el pastor David Jang, esta escena muestra “lo que es la verdadera obediencia, incluso si se trata de un gentil”. Así lo interpreta: “No importa el trasfondo religioso o la posición social: quien esté abierto a la voluntad de Dios encontrará finalmente a Jesucristo”.

En suma, la enseñanza central que el pastor David Jang transmite a partir de Mateo 2 es el significado de la encarnación de Dios que irrumpe “en la forma más baja” en este mundo lleno de pecado, y cómo la reacción de cada corazón ante esta humillación marca el sendero de la salvación. Él resume el tema principal de este capítulo como “El Altísimo que desciende a lo más bajo”. Tal vez sea lo opuesto a lo que solemos imaginar como “una salvación esplendorosa”, pero en ello radica la gloria del evangelio y el misterio de la salvación de la humanidad. Quienes no acogieron este misterio—fuesen líderes religiosos o personas con gran poder—no reconocieron al Mesías, sino que se convirtieron en enemigos suyos. Nos insta, por tanto, a reflexionar en ello.

Estas reflexiones se convierten en un fundamento para que el pastor David Jang llame a la Iglesia y a los creyentes de hoy al arrepentimiento y a un nuevo comienzo. Reitera la pregunta: “¿De veras nos regocijamos por la venida de Jesucristo, o amamos el éxito y el poder terrenales y añoramos solo un lado del ‘Rey glorioso’?” Y pide a sus oyentes que, si de verdad desean seguir el evangelio, mediten profundamente en el mensaje de la humillación de Mateo 2.

2. El misterio de la encarnación

El pastor David Jang reconoce que el evangelio puede resumirse en “la cruz y la resurrección”, pero insiste en que eso no es suficiente. Para él, el evangelio consiste en un solo y perfecto fluir que incluye “la encarnación (nacimiento), el sufrimiento, la cruz, la resurrección y, finalmente, la ascensión”. “Y el Verbo se hizo carne y habitó entre nosotros…” (Jn 1:14) no narra un mero nacimiento, sino el hecho asombroso de que la eterna Palabra irrumpió en este mundo pecador. El pastor David Jang llama la Navidad “la festividad más básica y esencial para meditar en la venida de Jesucristo”, precisamente por este motivo.

Partiendo de Juan 1:1 (“En el principio era el Verbo…”), enlaza este pasaje con 1 Juan 1:1 (“lo que hemos oído, lo que hemos visto con nuestros ojos, lo que hemos contemplado y palparon nuestras manos…”) y con la confesión del apóstol Pablo en Filipenses 2:7 (“…se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, hecho semejante a los hombres”). Todo converge en el significado de la “encarnación” del Hijo de Dios en el mundo. En particular, cuando Pablo menciona la kenosis (vaciamiento) de Jesucristo en Filipenses 2, el pastor David Jang subraya que “el hecho de no aferrarse a la igualdad con Dios y su disposición a humillarse constituyen el punto de partida del evangelio”. Si Jesús hubiera venido a la tierra con la forma más gloriosa y temible—como un emperador imponente—tal vez la humanidad lo habría recibido únicamente con temor y una obediencia forzada, en lugar de un mensaje de amor. Sin embargo, nació en un establo, creció como un hombre común de Galilea y, a lo largo de ese proceso, asumió en carne propia el dolor y las limitaciones de la humanidad.

El pastor David Jang señala que esto prueba que “el cristianismo no es meramente una religión que enseña conceptos metafísicos, sino un mensaje de amor que entra de lleno en la vida real y en el sufrimiento humano”. Cada Navidad, nos invita a preguntarnos “si nuestra fe realmente sirve con humildad desde los lugares más bajos”. Cuanto más grande se hace una Iglesia, y cuanto mayor es su presupuesto o cuando presume de tener muchos miembros, mayor es el peligro de que deje de ver al niño Jesús recostado en el pesebre.

Así, al predicar acerca del amor de Dios revelado en la encarnación, el pastor David Jang suele citar 1 Juan 4:9 (“En esto se mostró el amor de Dios para con nosotros, en que Dios envió a su Hijo unigénito al mundo para que vivamos por él”). El hecho de que Dios haya entrado en un mundo lleno de pecado y sufrimiento es, por sí mismo, la clave de la salvación. La cruz es el lugar donde ese amor finalmente se muestra en su culmen; a su vez, la resurrección atestigua que ese amor venció incluso la muerte. Pero el pastor David Jang va un paso más allá y destaca también la importancia de la “ascensión”. Si omitimos el hecho de que Cristo, tras vencer la muerte, ascendió con gloria al cielo, corremos el riesgo de encerrar la fe cristiana en el plano de la realidad mundana y tergiversar la era del Espíritu Santo y la misión de la Iglesia.

En Mateo 28, Jesús da la “Gran Comisión” (“Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones…”, Mt 28:19-20) y, en Hechos 1, asciende al cielo a la vista de los discípulos (Hch 1:9). Según el pastor David Jang, esto demuestra que “la historia de salvación que empezó en la tierra con la encarnación se expande universalmente con la llegada del Espíritu Santo”. Y en ese proceso, la Iglesia proclama el evangelio en todo el mundo en el nombre de “Jesús de Nazaret”. El hecho de que “Nazaret” sea un lugar poco prestigioso y casi desconocido resalta aún más la gloria de Dios de manera paradójica, y este es un punto clave en la enseñanza del pastor David Jang.

El pastor David Jang muestra su preocupación porque los creyentes de hoy a menudo comprenden “la cruz y la resurrección” pero consideran “la encarnación y la ascensión” como simples festividades navideñas o como breves menciones tras la Pascua. Sin embargo, subraya que para que el evangelio sea completo no puede faltar ni la “encarnación” ni la “ascensión”, que le dan más claridad a la cruz y la resurrección. El Verbo se hizo carne y llevó una vida humana; así, el sufrimiento de la cruz no fue un simple “espectáculo divino”, sino el acto salvífico por el cual asume y redime todo el sufrimiento humano. Y gracias a la ascensión, Jesús deja claro que no es un simple “maestro admirable” o “líder moral”, sino verdaderamente Rey y Señor. Esa realeza, a su vez, se imparte a la Iglesia por el Espíritu Santo y se despliega en la misión de salvar al mundo.

Cuando el pastor David Jang añade “sufrimiento, cruz y ascensión” a la expresión “encarnación y resurrección”, instando a comprender la vida y la obra de Jesús de forma integral, enseña que no hay que reducir la fe cristiana a fragmentos. Dicho de otro modo, sin la encarnación, la cruz corre el peligro de perder la “autenticidad” de la identificación de Jesús con nuestro dolor; si solo se habla de la resurrección y se omite la ascensión, es posible que no proclamemos la gloria definitiva de Cristo ni la realeza de Dios como corresponde.

Esta enseñanza se traduce en acciones concretas dentro de la predicación del pastor David Jang. Primero, anima a los creyentes a buscar y servir a los “pobres y marginados” en Navidad. Dado que la encarnación ocurre en un “lugar humilde y sin poder”, la Iglesia también debe poner en práctica el amor partiendo de lo bajo. Segundo, enfatiza que la proclamación de “el Señor vive” debe continuar después de la Pascua; la Pascua no es un final, sino el principio de algo nuevo, y debemos recordar que el Señor resucitado sigue actuando en el presente. Tercero, subraya que no debemos olvidar el sentido de la ascensión. Cristo venció plenamente y se sentó a la derecha de Dios, así que la Iglesia no ha de caer en la desesperanza; más bien, debe esperar la segunda venida del Señor y comprender que es enviada al mundo por el Espíritu Santo.

El pastor David Jang también reinterpreta la tensión entre el “ya y el todavía no” del Reino de Dios a través del ciclo de encarnación, cruz, resurrección y ascensión. Afirma: “Con la venida de Jesús, el Reino de Dios ya ha llegado. Pero aún no se ha consumado”. De modo que la Iglesia vive en esa tensión gozosa del Reino presente, a la vez que anhela la consumación total que ocurrirá con la segunda venida de Cristo. Si perdemos esa tensión, es fácil que la fe se transforme en un mero “consuelo romántico, desconectado de la realidad”, o en otro extremo, que persiga únicamente logros terrenales y caiga así en otro tipo de corrupción.

En definitiva, el pastor David Jang enseña que cada creyente ha de “asimilar esa Verdad y Amor encarnados” que es Jesús. Si la Iglesia persigue las riquezas y el poder del mundo y se equivoca en comprender al Mesías, puede terminar convirtiéndose en otro Herodes. Y la historia de los líderes religiosos y el rey mundano que pretendieron matar al “Mesías que ya había venido” en la época del nacimiento de Jesús podría repetirse hoy. Esta es la razón por la que necesitamos conocer rectamente el evangelio de Jesucristo y recibir de manera equilibrada la transmisión del milagro de la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión.

Como a menudo recalca el pastor David Jang, “el evangelio es amor y es vida”. Ese amor se revela en el vaciamiento de sí mismo al venir como un niño, y esa vida se manifiesta como poder eterno en la resurrección y la ascensión que superan la muerte. Para que la Iglesia recorra este camino de amor y de vida, debe contemplar al “Hijo de Dios que vino a los lugares bajos” y reconocer que este sendero no es nada fácil. Porque el mal del mundo jamás se rinde pacíficamente. Tal como sucedió en Mateo 2, las fuerzas satánicas se empeñan constantemente en rechazar a Jesucristo y amenazan a los creyentes. De ahí que el pastor David Jang nos enseñe a permanecer unidos y a pedir la sabiduría de Dios—temer al Señor y discernir el mal.

De esta forma, el mensaje del pastor David Jang no se reduce a “creamos en Jesús”. Más bien, plantea la pregunta profunda: “¿Conocemos de verdad a Jesús? ¿Estamos preparados para ver y seguir el plan de Dios contenido en su nacimiento, su vida, su muerte, su resurrección y su ascensión?” Para responder a esa pregunta, debemos mirar de forma integral la paradoja de la humildad que se halla en Mateo 2, el misterio de amor contenido en la encarnación, el poder salvador confirmado en la cruz y la resurrección, y la esperanza de la segunda venida declarada mediante la ascensión de Jesucristo.

El pastor David Jang define la Navidad como “el acontecimiento en que el amor de Dios descendió hasta lo más bajo de la vida humana”. Sin encarnación, la cruz es incompleta; sin la cruz, la resurrección sería solo un milagro superficial; y sin la ascensión, la resurrección podría quedar reducida a un suceso puramente terreno. Por ello, él presenta la vida de Jesucristo “desde el nacimiento hasta la ascensión” como un “cuerpo único del evangelio”. Dentro de este marco, los creyentes aprenden humildad y obediencia, ven el amor divino que llega a los más humildes y, al mismo tiempo, proclaman la fuerza salvadora que vence a la muerte y el señorío universal de Jesucristo.

El pastor David Jang insiste en que si deseamos “transmitir de verdad el evangelio” a los de dentro y fuera de la Iglesia, debemos presentar integralmente la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión. Y la razón por la que empieza explicando Mateo 2 es porque el nacimiento de Jesús no sucedió en una cuna regia, sino que el rey impío intentó matarlo, obligándolo a huir a la tierra extranjera de Egipto. Esa es la verdad paradójica de la salvación cristiana. A veces, cuando oímos “Jesús, el Rey de paz”, nos imaginamos grandes y espléndidos templos y cultos llenos de gloria; sin embargo, el verdadero evangelio nos muestra al Señor despojándose hasta la forma de un siervo. Nació en un pesebre, vivió rodeado de los pobres, fue perseguido por las autoridades de su tiempo y murió crucificado. Pero su resurrección y ascensión vencieron el poder del pecado y de la muerte. El pastor David Jang recalca una y otra vez que este es el auténtico evangelio universal, el gran “drama de la inversión divina” en la historia humana manchada por el pecado.

Tal mensaje tiene un inmenso impacto en la evangelización y en la vida comunitaria de la Iglesia actual. Sin un servicio a los marginados y sin compartir el sufrimiento humano, no estamos transmitiendo fielmente el espíritu del nacimiento de Cristo. Pero si solo hablamos de enseñanzas morales sin proclamar la cruz, tampoco anunciamos el evangelio. Por otra parte, si no declaramos el señorío de Dios a través de la resurrección y la ascensión, el cristianismo se convierte en un simple “movimiento terrenal”.

La lección que el pastor David Jang nos deja es esta: “No conozcamos el evangelio de forma parcial, sino miremos a Jesús en su plenitud”. Y vivamos de tal modo que el asombro de la encarnación—que comenzó en Nazaret, un lugar humilde—continúe entre nosotros hoy. La historia de Dios, que empezó en Nazaret, se ha extendido hasta la Iglesia y los creyentes de todo el mundo. Por ello, el pastor David Jang abre Mateo 2 una y otra vez, enfatizando: “El Mesías ya vino y sigue obrando entre nosotros. Recordemos su senda de humildad, adoremos, amemos a nuestro prójimo y proclamemos la verdad en el mundo. Ese es el mensaje global del evangelio cristiano, que abarca desde la encarnación hasta la ascensión y que el pastor David Jang se ha esmerado por preservar y anunciar constantemente”.

www.davidjang.org

낮은 곳으로 오신 왕 – 장재형목사

1. 예수 그리스도의 오심 

장재형(장다윗)목사는 오랜 기간 동안 복음서 연구에 매진하며, 특히 마태복음 2장에 나타난 예수 그리스도의 탄생 이야기와 그 안에 담긴 ‘하나님의 아들이 오시는 방식’에 큰 주목을 해왔다. 그가 강조하는 핵심 중 하나는 “이미(already)와 아직(not yet)의 충돌”이라는 주제다. 마태복음 2장을 살펴보면, 동방박사라는 이방인들은 “이미” 메시아가 탄생하셨음을 별의 징조를 통해 알아보고 기뻐하고 경배하는 모습이 나오지만, 정작 유대인 종교 지도층—대제사장과 서기관 등—은 “아직” 메시아가 오지 않았다고 생각하는 괴리를 드러낸다. 장재형목사는 이 장면에서 오늘날 교회가 빠질 수 있는 함정과 동시에 붙들어야 할 희망을 함께 설파한다.

그는 먼저 왜 유대의 대제사장과 서기관이 메시아의 ‘이미 오심’을 받아들이지 못했는지를 탐구한다. 그들에겐 다니엘 7장13절(“인자 같은 이가 하늘 구름을 타고 와서 옛적부터 항상 계신 이에게 나아가 그 앞으로 인도되매…”)과 같은 장면이 강력하게 심겨 있었고, 또 이사야 66장 15-16절의 “불수레”와 “맹렬한 화염”으로 임할 하나님의 날에 대한 예언이 더 두드러지게 인식되어 있었다. 거기에 더해, 장재형목사가 자주 언급하듯 “구름 타고 오는” 영광의 왕으로서의 메시아, 천사장의 나팔소리가 울려 퍼지며 이 땅에 오시는 왕권적 현현의 측면이 강조되어 있었기에, 정작 말구유의 낮은 자리에서 탄생하신 메시아를 그들은 놓치고 말았다는 것이다.

종교 지도자들은 스스로의 선민의식과 기존에 강렬하게 붙들었던 “장엄한 메시아” 예상을 내려놓지 못했기 때문에, 동방에서 온 박사들이 “이미 오신 메시아”를 말해 주어도 좀처럼 믿지 못했다. 장재형목사는 이것이 “인간의 제한된 기대, 높은 곳만 바라보는 시선이 빚어낸 비극”이라 해석한다. 실제로 마태복음 2장 4-6절에서 헤롯 왕이 “그리스도가 어디서 나겠느냐?”라고 묻자, 대제사장들과 서기관들은 미가서 5장 2절(“베들레헴 에브라다야 너는 유다 족속 중에 작을지라도…” )을 비로소 찾아 내놓았다. 그제서야 그들은 메시아가 ‘베들레헴’이라는 작은 동네에서, ‘가장 낮은 자리’에서 오신다는 소선지서의 예언이 있음을 확인했다. 장재형목사는 이 과정을 두고 “겸손과 비움으로 오시는 메시아에 대한 예언(미가 5:2)을 그들이 미처 주목하지 않았던 것”이라 강조한다.

장재형목사는 이 지점에서 현대 교회가 주목해야 할 몇 가지 포인트를 정리한다. 첫째, 교회가 너무 ‘화려함과 성공’만을 추구하면 정작 낮은 자리에 임하시는 예수 그리스도의 모습을 놓치게 된다는 경고다. 이미 구약 대선지서에 기록된 ‘영광의 왕’만 보며, 실제로 메시아가 낮은 곳에 임하신다는 소선지서의 말씀을 제대로 보지 않으면 구원의 역사에 참여하기 어렵다는 것이다. 둘째, 예수님이 걸어가신 길은 ‘겸손함’과 ‘자기 비움’이라는 점이다. 말구유에서 태어나신 아기 예수를 경배하기 위해 몰려든 사람들은 이방인이었다. 선민이라 자부하던 자들은 “아직(not yet)”이라는 입장에서, 메시아를 살해하려는 권력자 헤롯 편에 서게 되었다는 아이러니가 벌어졌다.

장재형목사는 이어 동방박사들이 “황금과 유향과 몰약”을 예물로 드리는 장면(마 2:11)에서, 이 세 가지가 갖는 상징성을 통해 그리스도의 삼중적 직분을 엿볼 수 있다고 가르친다. 황금(gold)은 왕의 권위와 영원히 변치 않는 왕권을 상징하며, 유향(frankincense)은 제사장 직분을 가리킨다. 구약의 제사에서 향은 하나님의 거룩함을 상징하며, 대제사장이 드리는 향과 연결된다. 몰약(myrrh)은 당시 시신에 바르던 향료로, 죽음을 이기고 다시 사는 ‘부활’과 ‘영원한 생명’을 암시한다. 이렇게 장재형목사는 그리스도가 왕이시며, 대제사장이시며, 궁극적으로 죽음을 이기시는 분이라는 복음의 심오한 상징이 동방박사들의 예물 안에 담겨 있음을 강조한다.

그러나 마태복음 2장은 여기서 그치지 않는다. 헤롯은 동방박사들에게 속았음을 알고 베들레헴 일대의 두 살 이하 남자아이를 모조리 죽이는 무참한 학살을 자행한다(마 2:16). 장재형목사는 이 장면을 통해 “악은 결코 가만히 있지 않으며, 진정한 왕이 오면 가짜 왕은 두려워한다”라고 말한다. 그가 즐겨 인용하는 예화 중 하나는 “좌석표 없이 기차 자리를 차지한 이가, 진짜 좌석 주인이 나타나면 두려워하며 어떻게든 그를 내쫓으려 한다”는 코미디적 비유다. 이 세상의 권세자나 악한 세력은 실상 무임승차한 존재들이기에, 진짜 주인이신 그리스도가 오시면 필사적으로 배척한다는 것이다.

이는 출애굽기에서 모세가 태어날 때 애굽 왕이 히브리인 남자아이를 다 죽이려 했던 사건과도 평행을 이룬다. 장재형목사는“사탄은 처음부터 하나님 백성을 두려워했고, 늘 죽이려 했다”고 설명한다. 그러나 출애굽기의 히브리 산파들은 하나님을 경외하는 마음과 기민함으로 아이들을 살려 내었고(출 1:20-21), 결국 하나님의 구원 역사는 끊기지 않았다. 마찬가지로 예수의 탄생에도 동일한 그림이 그려진다. 하나님의 지시를 받은 요셉이 아기 예수를 애굽으로 피신시킴으로써(마 2:13-15), 메시아의 생명은 보호받는다.

장재형목사가 이러한 본문을 설교할 때 자주 언급하는 말은 “역사를 이어가려는 치열한 몸부림”이다. 예수님은 이 땅에 오시자마자 환영받기는커녕, 세상 권력에 쫓기며 살육 위협에 직면했다. 그러나 하나님의 계획은 실패하지 않았다. 이 땅에 오신 구원자는 살아남아야 했고, 이를 위해 요셉과 마리아는 기민하게 순종하며 ‘피난길’을 감당했다. 결국 헤롯이 죽은 후에야 예수님은 이스라엘 땅으로 돌아갈 수 있었다(마 2:19-21). 여기에도 위험이 남아 있었지만, 꿈에 또다시 지시를 받아(마 2:22), 갈릴리 지방의 나사렛에서 자라게 되었다.

장재형목사는 이 “나사렛”이라는 동네의 의미를 강조한다. 그가 말하기를, 히브리어로 ‘가지’를 의미하는 ‘네체르(Netzer, NZR)’가 이사야서 11장 1절(“이새의 줄기에서 한 싹이 나며 그 뿌리에서 한 가지가 나서 결실할 것이요”)에 등장하는데, 예수님이 결국 갈릴리의 나사렛(NaZaReth)으로 가셨다는 사실은 “메시아는 다윗의 후손으로서 이새의 뿌리에서 나오는‘가지’다”라는 예언을 상징적으로 이루는 장면이라는 것이다. 그래서 마태복음 2장 23절 “나사렛 사람이라 칭하리라”는 말씀이 이루어졌다.

장재형목사는 마태복음 2장 전체를 통해 우리에게 다음과 같은 메시지를 전한다. 첫째, 메시아는 예상치 못한 낮은 곳에서 오셨다. 둘째, 가짜 권세자들은 언제나 참 왕을 두려워하고 배척한다. 셋째, 그러나 하나님은 구원의 역사를 결코 끊기지 않게 하신다. 동방박사를 통해, 요셉과 마리아의 믿음과 순종을 통해, 그리고 이사야·미가·예레미야의 예언들을 통해 궁극적으로 메시아의 ‘낮아지심’을 성취하신다. 넷째, 그러므로 우리도 “말씀에 순종하는 지혜”와 “겸손한 신앙”을 지녀야 한다. 특히장재형목사는, 교회 공동체가 힘없고 낮은 자들을 돌보는 사역을 소홀히 할 때, 역사 속의 대제사장과 서기관들처럼 주님의‘낮은 임재’를 놓칠 수 있다고 경고한다.

이처럼 장재형목사는 마태복음 2장을 단순히 “예수의 탄생 스토리”로만 읽지 않고, 영적인 전쟁과 하나님의 구원 계획이 실현되는 장엄한 장으로 본다. 동시에, 우리의 시선이 허영과 세속적 권세에만 쏠려 있다면 ‘작은 고을 베들레헴’과 ‘하나님과 동등됨을 취하지 않으신 예수님’을 발견하지 못할 수 있다고 호소한다. 그에게 있어서 복음이란, 오직 십자가와 부활만이 아니라, ‘성육신(탄생)부터 승천까지’를 다 포함하는 포괄적 진리이며, 그 시작점인 탄생 이야기를 제대로 알아야 온전한 복음을 누릴 수 있다고 가르친다.

이러한 가르침은 교회 현장에서 큰 울림을 주었다. 왜냐하면 현대 사회 역시 “성공”, “번영”, “힘”을 추구하는 경향이 강하기 때문이다. 많은 신자들이 “크고 화려한 것”에 마음을 빼앗기기 쉬우나, 정작 구원자께서는 가장 작은 고을과 말구유라는 빈약한 곳을 택하셨다. 장재형목사는 이것이 “하나님의 거꾸로 된 가치관”이라고 말한다. 세상은 위를 향해 올라가려 하지만, 그리스도는 낮은 자리로 내려오셨다. 세상은 더 많은 부와 명성을 추구하지만, 그리스도는 영광을 비우고 종의 형체를 취하셨다. 그리고 그 길을 통해 오히려 온 인류에게 구원과 영생의 길을 열어 주신 것이다.

장재형목사는 마태복음 2장에서 동방박사들이 별을 따라 아기 예수를 찾아올 수 있었던 것은 ‘순수한 열망과 하나님의 인도’ 때문이라 설명한다. 이들은 유대교 전통을 가진 사람들이 아니었지만, 진리를 향한 갈망이 있었고, 우주적 표적인 별을 통해 하나님의 계시를 받았다. 그리고 왕의 명령보다는 하나님의 지시에 순종하여 다른 길로 돌아갔는데(마 2:12), 이는“이방인임에도 불구하고 진정한 순종이 무엇인지 보여 준 장면”이라는 것이다. 장재형목사는 이를 두고 “종교적 배경이나 신분을 막론하고, 하나님의 뜻에 열려 있는 자들은 결국 예수 그리스도를 만난다”고 해석한다.

요컨대 장재형목사가 마태복음 2장을 통해 가르치고자 하는 핵심은, 하나님께서 죄 많은 현실 속에 “가장 낮은 방식”으로 오셨다는 성육신의 의미와, 그 낮아지심 앞에 각 인간의 마음이 어떻게 반응하는지가 구원의 갈림길을 만든다는 점이다. 그는 이 장의 핵심 테마를 “지극히 높으신 분이 지극히 낮은 자리로 오심”이라 요약한다. 이는 종종 우리가 기대하는 ‘화려한 구원’과는 정반대지만, 바로 그 점이 복음의 영광이며, 인류 구원의 신비라는 것이다. 그리고 그 신비를 놓친 자들은 종교 지도자일지라도, 혹은 강력한 권력자일지라도 메시아를 알아보지 못했고, 오히려 적대 세력이 되었다는 사실을 숙고하라고 권면한다.

이상과 같은 통찰은 장재형목사가 현대 교회와 신자들에게 회개와 새로운 시작을 촉구하는 밑거름이 된다. 그는 거듭 “우리가 예수 그리스도의 오심을 진정으로 기뻐하고 있는가, 아니면 세상적 성공과 힘을 사랑하며 ‘영광의 왕’의 한 측면만 그리워하고 있는가?”라고 묻는다. 그리고 독자들에게, 진정으로 복음을 따르고자 한다면, 마태복음 2장에 나타난 낮아지심의 메시지를 깊이 묵상하라고 요청한다.

2. 성육신이 신비

장재형목사는 복음을 “십자가와 부활”로 요약할 수 있지만, 그것만으로는 충분하지 않다고 역설한다. 그에게는 복음이‘성육신(탄생)과 고난, 그리고 십자가와 부활, 마지막으로 승천’까지 하나의 완전한 흐름을 이룬다. “말씀이 육신이 되어 우리 가운데 거하시매…”(요 1:14)라는 선언은 예수 그리스도의 탄생이 단순한 출생 이야기가 아니라, 영원하신 말씀이 세상의 죄 많은 현실 속으로 ‘침투’한 엄청난 사건임을 보여 준다. 장재형목사가 “성탄절은 예수 그리스도의 오심을 묵상하는 가장 기본이자 핵심적인 절기”라 부르는 이유가 여기에 있다.

그는 요한복음 1장 1절의 “태초에 말씀이 계시니라”라는 구절부터 시작해, “우리가 손으로 만지고 눈으로 본” 말씀이 됨(요일1:1), 그리고 “자기를 비워 종의 형체를 가지사 사람들과 같이 되셨다”(빌 2:7)는 사도 바울의 고백 등을 하나로 묶으며, 이 모든 것이 하나님의 아들이 세상에 오신 ‘성육신(incarnation)’의 의미를 오롯이 설명한다고 말한다. 특히 빌립보서 2장에서 바울이 언급한 예수 그리스도의 케노시스(자기 비움)에 대해, 장재형목사는 “하나님과 동등됨을 취하지 않으신 그 낮아지심이 곧 복음의 출발점”이라 강조한다. 만약 예수님이 이 땅에 가장 영광스럽고 두려운 방식, 곧 군림하는 황제의 모습으로 나타나셨다면, 사랑의 메시지보다는 두려움과 복종만을 강요하는 존재로 받아들여졌을지도 모른다. 그러나 예수님은 마구간에서 태어나셨고, 평범한 갈릴리 사람으로 성장하셨으며, 그 과정에서 인류의 고통과 한계를 몸소 체득하셨다.

장재형목사는 바로 이러한 점이 “기독교가 단순한 형이상학적 개념을 가르치는 종교가 아니라, 실제로 인간의 삶과 고난에 깊이 동참하는 사랑의 종교임을 입증한다”고 역설한다. 그는 매년 성탄절을 맞을 때면 “우리의 신앙이 정말 겸손히 낮은 곳에서 섬기는지” 자문해야 한다고 말한다. 교회가 커지고 재정이 넉넉해질수록, 혹은 많은 신도수를 자랑하게 될수록, 말구유에 누이신 아기 예수를 보지 못하게 되는 위험이 있기 때문이다.

이렇듯 장재형목사는 성육신을 통해 드러난 하나님의 사랑을 설교할 때, 종종 요한일서 4장 9절 “하나님이 자기의 독생자를 세상에 보내신 것은 우리를 살리려 하심이라”를 인용한다. 인간의 죄와 고통이 가득한 이 세상에 하나님이 직접 들어오셨다는 사실 자체가 구원의 열쇠라는 것이다. 십자가는 이 사랑이 최종적으로 드러난 지점이며, 동시에 부활은 그 사랑이 죽음조차 이겼음을 증거한다. 하지만 장재형목사는 여기서 한 발 더 나아가, “승천”의 중요성도 함께 가르쳐야 한다고 말한다. 그리스도께서 죽음과 부활을 지나 완전히 영광 받으신 채로 하늘에 오르셨다는 사실을 잊으면, 기독교 신앙은 현실 세계에만 갇혀 버리고, 성령의 시대와 교회의 사명에 대한 비전을 왜곡할 수 있다는 것이다.

예수님은 마태복음 28장에서 “너희는 가서 모든 민족을 제자로 삼아…”라고 지상명령을 하시고(마 28:19-20), 사도행전1장에서 제자들이 보는 앞에서 하늘로 승천하신다(행 1:9). 장재형목사는 이를 두고 “지상에서 시작된 구원의 역사, 즉 성육신으로 열려진 길은 결국 성령의 임재와 함께 보편적으로 확장되어 간다”고 설명한다. 그리고 그 과정에서 교회는 ‘나사렛 예수’의 이름으로 복음을 온 세상에 전하게 된다. “나사렛”이라는 지역적 배경이 주는 낮아짐, 무명함, 비천함이 역설적으로 하나님의 영광을 더욱 빛나게 한다는 것이 장재형목사의 핵심 통찰이다.

장재형목사는 현대 신자들이 흔히 “십자가와 부활은 알겠는데, 탄생과 승천은 그저 성탄절 행사나 부활절 이후 짧게 언급하고 지나치는 장식 정도”로 여기는 경향을 우려한다. 그러나 복음이 온전하려면 “탄생(성육신)과 승천을 통해 십자가와 부활의 의미가 더 분명해진다”는 점을 놓쳐서는 안 된다고 말한다. 말씀이 육신이 되어 실제 인간의 삶을 사셨기에, 십자가의 고난은 단지 ‘신적인 퍼포먼스’가 아니라, 인간의 모든 고통에 동참하고 그것을 대속하시는 구원의 사건이 된다. 또한 승천으로 인해 예수님은 단지 ‘훌륭한 선생’이나 ‘도덕적 지도자’가 아니라, 참으로 왕이요 주님이 되심을 확증하셨다. 그리고 그 왕권은 다시 성령을 통해 교회에 전달되어, 세상 구원의 사명이 전개된다.

장재형목사가 “탄생과 부활”이라는 말 사이에 “고난과 십자가, 그리고 승천”을 더해 “예수 그리스도의 전 생애와 사역을 입체적으로 이해하라”고 주문하는 것은, 기독교 신앙을 토막내서 부분적으로만 이해하지 말라는 가르침이다. 다시 말해, 성육신이 없이 십자가를 논하면, 예수님의 고난이 우리 인간의 고통에 대한 ‘진정성’을 상실할 위험이 있고, 부활만 이야기하며 승천을 생략하면, 그리스도의 최종적 영광과 하나님의 왕권을 제대로 선포하지 못하게 된다는 것이다.

이 같은 가르침은 장재형목사의 설교에서 구체적 실천으로 이어지곤 한다. 첫째, 그는 신자들이 성탄절에 “가난하고 소외된 이웃”을 찾아가 섬기는 활동을 장려한다. 성육신이 “높은 자리가 아닌 낮은 자리”에서 시작되었기에, 교회도 낮은 곳에서부터 사랑을 실천해야 한다는 논리다. 둘째, 부활절뿐 아니라 그 이후까지 계속해서 “주님이 살아 계심”을 증거하는 삶을 살 것을 강조한다. 부활절은 끝이 아니라 “새로운 시작”이며, 부활하신 주님이 여전히 역사하신다는 사실을 잊지 말아야 한다는 것이다. 셋째, 승천의 의미를 잊지 말라는 것이다. 예수님이 완전히 승리하여 하나님 보좌 우편에 앉으셨기에, 교회는 낙심하지 않고“주님의 재림”을 소망하며, 성령을 통해 세상으로 파송받는 공동체가 되라는 메시지다.

장재형목사는 또한 성육신과 십자가, 부활, 승천의 흐름을 통해 하나님 나라의 “이미와 아직”을 다시 해석해 준다. 그는“예수님이 이 땅에 오심으로 하나님의 나라는 이미 임했다. 하지만 아직 완성되지 않았다”라고 말한다. 따라서 교회는 이미 임한 하나님 나라의 기쁨을 맛보며, 동시에 주님의 재림으로 이루어질 완성을 바라보는 긴장 속에서 살아야 한다. 이 긴장감이 사라지면, 신앙은 현실과 동떨어진 ‘낭만적 위로’만 추구하거나, 혹은 세상적 성취만 좇는 또 다른 방식의 타락에 빠지기 쉽다.

결국 장재형목사가 말하는 바는, 모든 성도는 “육신이 된 진리이자 사랑”이신 예수님을 닮아야 한다는 것이다. 교회가 만약 세상의 부와 권세를 좇아가며, 이미 왕으로 오신 메시아를 잘못 이해하면, 헤롯과 다를 바가 없어질 수 있다. 예수님 탄생 당시 종교 지도자들이나 세속 왕들이 ‘이미 오신 메시아’를 살해하려 했던 역사는, 오늘날에도 반복될 수 있다는 것이다. 우리가 예수 그리스도의 복음을 올바로 알고, 성육신과 십자가와 부활, 그리고 승천에 담긴 놀라운 진리를 균형 있게 전수받아야 하는 이유가 여기 있다.

장재형목사가 자주 강조하듯, “복음은 사랑이요 생명이다.” 그 사랑은 아기 예수로 시작되는 자기 비움이요, 생명은 십자가를 넘어 부활과 승천으로 드러나는 영원한 능력이다. 교회가 이 사랑과 생명의 길을 걷기 위해서는 “낮은 곳에 임하신 하나님의 아들”을 바라보아야 하고, 그 길이 결코 쉽지 않음을 직시해야 한다. 왜냐하면 세상의 악이 절대로 순순히 물러서지 않기 때문이다. 마태복음 2장에서처럼 사탄적 권세는 끊임없이 예수 그리스도를 배척하고, 성도를 위협한다. 그러므로 교회는 서로 연대하며 하나님의 지혜—곧 하나님을 두려워하고 악을 분별하는 능력—를 간구해야 한다고 장재형목사는 재차 가르친다.

이 모든 점에서 장재형목사가 전하는 메시지는 단순히 “예수님 잘 믿읍시다” 정도가 아니다. 그것은 “예수님을 제대로 아십니까? 그 탄생과 삶, 죽음과 부활, 승천에 담긴 하나님의 경륜을 올바로 보고, 그 길을 따를 준비가 되었습니까?” 하는 심오한 물음이다. 그리고 그 물음에 답하기 위해, 우리는 마태복음 2장에 나타난 겸손의 역설, 성육신에 담긴 사랑의 신비, 십자가와 부활을 통해 확인된 구원의 능력, 승천으로 선포된 예수 그리스도의 왕되심과 재림의 소망을 통전적으로 바라보아야 한다.

장재형목사는 성탄의 의미를 곧 “하나님의 사랑이 우리 인생의 밑바닥까지 내려오신 사건”이라고 정의한다. 성육신 없는 십자가는 불완전하며, 십자가 없는 부활은 표면적인 기적일 뿐이고, 승천 없는 부활 또한 결국 이 세상에 매여 있는 사건으로 축소될 위험이 있다. 그래서 그는 탄생부터 승천까지 예수 그리스도의 전 생애를 ‘복음의 한 몸통’으로 제시한다. 이 전체적인 틀 안에서 성도들은 겸손과 순종을 배우고, 낮은 자리에까지 스며든 하나님의 사랑을 보고, 동시에 죽음과 악을 이기는 부활의 능력과 예수 그리스도의 우주적 주권을 함께 선포하는 교회가 되어야 한다.

장재형목사가 계속해서 역설하는 바는 “우리가 진정으로 복음을 전하고 싶다면, 교회 안팎의 모든 사람에게 성육신과 십자가, 부활과 승천이라는 전체 맥락을 통전적으로 보여줘야 한다”는 점이다. 그가 마태복음 2장을 시작점 삼아 설명하는 이유는, 예수님이 처음부터 ‘왕의 자녀’로 곱게 대접받은 것이 아니라, 오히려 악한 왕에게 쫓기며 이방 땅 애굽으로 피신하셨다는 사실이야말로, 기독교의 구원 사건이 지닌 역설적 진리를 잘 드러내기 때문이다. 우리는 종종 “평화의 왕 예수님” 하면, 크고 화려한 성전에서의 성대한 예배나 영광만을 떠올리지만, 실제 복음이 보여 준 예수님의 모습은 한없이 낮아지신 종의 형체였다. 그분은 말구유에 탄생하셨고, 생애 내내 가난한 자들의 벗이셨으며, 결국 세상 권세의 박해로 십자가에서 처형당하셨지만, 부활과 승천으로 죄와 사망의 권세를 이기셨다. 이것이야말로 우주적 복음, 곧 죄로 얼룩진 인간 역사에 개입하신 하나님의 대역전 드라마라고 장재형목사는 거듭 가르친다.

이와 같은 메시지는 현대의 복음 전도와 교회 공동체에 커다란 울림을 준다. 소외된 이웃을 돌보는 사회봉사나, 사람들의 억울함과 아픔을 함께 어루만지는 사역 없이는, 예수 그리스도의 탄생 정신을 제대로 전수하지 못한다. 동시에, 십자가가 보여 주는 하나님 사랑의 절정을 전하지 않고, 그저 윤리적 가르침만 늘어놓는다면 그것은 복음이 될 수 없다는 경계도 잊지 말아야 한다. 나아가 부활과 승천을 통해 하나님 나라의 주권자 되심을 선언하지 않으면, 기독교는 ‘이 땅의 운동’ 수준에 그쳐 버리고 말 것이다.

장재형목사가 우리에게 전하는 교훈은 하나다. “우리는 복음을 부분적으로만 알지 말고, 온전한 모습으로 예수를 바라보라.” 그리고 그 예수님이 이 세상에 오셨을 때부터 시작된 성육신의 경이로움이, 우리의 삶 속에서도 계속 이어지도록 살아가라는 것이다. 나사렛이라는 낮은 자리에서 시작된 하나님의 이야기는, 어느덧 전 세계의 교회와 성도들의 이야기로 확장되었다. 그렇기에 장재형목사는 오늘도 마태복음 2장을 펼치며, “메시아가 이미 오셨고, 여전히 우리 한가운데서 역사하신다. 우리는 그분의 낮은 길을 기억하며, 예배하고, 이웃을 사랑하며, 세상에서 진리를 선포하는 존재로 부름받았다”고 강조한다. 그 모든 것이 바로 장재형목사가 일관되게 붙들고 전해 온, 성육신에서 승천까지 이어지는 기독교 복음의 전모다.

www.davidjang.org

Détruisez ce temple – Pasteur David Jang


1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix

Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.

Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.

Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode.
Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.

Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.

Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.

À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.

Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.

En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.

David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».

C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.

Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).

Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.

Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.

David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.

Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».

Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.

En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.


Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église

Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.

Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.

Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.

Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).

David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.

Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.

Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.

Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.

Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.

Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.

Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.

Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.

De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.

Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.

Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.

Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.

L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.

David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.

De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.

En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.

David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.

www.davidjang.org

拆毁圣殿——张大卫牧师


1. “拆毁殿”的挑十字架的精神

在耶稣公共事工(公生涯)期间,祂所行的许多事迹中,有一件就是在耶路撒冷圣殿中施行的洁净圣殿事件。约翰福音第二章记载,耶稣在逾越节上耶路撒冷的时候,看见有人在圣殿院子里买卖献祭所用的牛、羊、鸽子,还有兑换钱币的商人在做生意,于是把他们赶了出去,并翻倒了他们的桌子。这个行动象征性地公开批评了当时宗教权势者所拥有的种种恶习。尤其是犹太人要献祭,就必须准备牛、羊或鸽子;兑换银钱的商人也在圣殿院子里营业。他们将献祭用的牲畜以高价卖给穷人,或者只要是从圣殿外带来的祭物,就故意挑出瑕疵,阻止献祭进入圣殿。这样,宗教既得利益阶层把神的殿污染成了牟利和操纵权力的场所。

通过这件事,当时的大祭司家族,尤其是“亚那”家族的败坏,被赤裸裸地揭露出来。大祭司职位在他们家族中被世袭,且与罗马帝国勾结以谋取私利;他们利用“圣殿买卖”,将百姓对神的信仰当作交易对象,再将这些获利与权势巩固到更稳固的宗教、政治根基里。耶稣宣告说:“不要将我父的殿当作买卖的地方!”(约2:16),当时门徒就想起了旧约中的预言:“我为你殿心里焦急,如同火烧。”(参 诗69:9)他们真切经历到,弥赛亚绝不会容忍这等不义的宗教体制继续存在。

张大卫牧师在解读这个场景时,强调了两个关键点。
第一,耶稣洁净圣殿并不仅仅批判“在圣殿里做买卖”这一表面行为,更是指出了隐藏在背后的人的罪性——对权势与金钱的贪婪是如何玷污了原本为敬拜神而设立的地方。耶路撒冷圣殿是当时犹太人信仰体系的中心,被看作不可侵犯的神圣领域。但是,当中所进行的腐败和欺骗,以及透过祭祀制度对人的剥削,显然与神的旨意背道而驰。耶稣见到父的名在此遭到亵渎,自然无法袖手旁观。
第二,耶稣说:“你们拆毁这殿,我三日内要再建立起来。”(约2:19)祂预告自己将被钉十字架、三日后复活,借此要“建立新的圣殿”。犹太人并不理解这话,反驳说:“这殿是四十六年才造成的,你三日内就再建起来吗?”(约2:20)但耶稣所指的“殿”是祂自己的身体。换言之,不再是有形可见的建筑成为救恩和敬拜的中心,而是耶稣基督自己成为真正的祭物与敬拜核心,并且祂借着复活的身体要奠立“属灵圣殿”的根基。

然而,这样的宣告——耶稣基督自称“真正的圣殿”——对当时的宗教权势阶层而言是巨大的威胁。在犹太社会中,耶路撒冷圣殿象征一切信仰生活与遵守律法的中心,可谓天地之轴;若有人宣称要拆毁这座圣殿,或认为有比圣殿更高的权威,那就被视为亵渎神明的极端行为。所以,亚那和该亚法等大祭司集团把耶稣的宣告与行动视作极端危险的信号。事实上,耶稣被捕并走上十字架之路,很大程度上就是因为祂曾说过“拆毁圣殿”的言论,这成为他们指控祂的主要罪名之一。

在这里,张大卫牧师提醒我们,要洞察到自己内心深处也有一座“需要被拆毁的圣殿”。每个人与生俱来都有以自我为中心的倾向,而这种自我中心常常被我们视作“神圣不可动摇”的东西,我们固守其中的利益、欲望、固执与面子。但耶稣基督的福音,特别是十字架事件,正是对这座“虚假圣殿”的宣判:“拆毁它吧”。若那座自我中心、自我为绝对权威的“殿”不被拆毁,就会成为罪的根源,也会带来冲突和纷争。

在约翰福音第十八章,耶稣被捕并被带到大祭司亚那面前时,可以看到这场和宗教权势之间的冲突走向了极端(约18:19)。大祭司审问耶稣和祂的门徒、教训,意图从中找到可控之罪状。之所以先带到亚那面前,是因为耶稣对他们而言是“拆毁圣殿”的人,也是宣称自己为真圣殿,威胁了他们掌控的既得利益体系。

耶稣被大祭司集团在夜间进行暗中审问、最终交给罗马当局判处十字架,这一过程清晰地展示了虚假权力与堕落的宗教如何排斥真理。而其背后根源在于,这些人不愿放弃“眼见的圣殿”及其带来的一切世俗利益。福音书中多处记载耶稣与传统宗教体制对立的画面,不断指出冲突的中心在于:耶稣的信息与既得利益者的贪婪相互冲撞。

张大卫牧师还特别指出,这样的情形也可能出现在自称为“教会”的组织或任何个人的信仰领域中:当教会失去其应有的属灵本质,转而追逐世俗欲望或权力,就与把耶路撒冷圣殿变成买卖场所的人没有什么区别。同样,即便有人身处教会,却在内心深处依然抵挡福音,只是为了保留自己那座“小小的圣殿”,也可能重蹈当年祭司们的覆辙。然而,耶稣“拆毁圣殿”的话对任何真正相信祂的人来说,都应当发出强烈的呼唤:只有拆毁心中那自私自利的“圣殿”,才能让“复活的圣殿”得以在我们里面建立。

从这个角度看,十字架的精神就更为鲜明。耶稣亲口说:“我舍命,好再取回”(约10:17),祂以实际的十字架之路,履行了“拆毁身体、三日后再重建”的应许。基督教核心教义在于基督的死与复活,而这与耶稣对“拆毁与重建圣殿”的象征性行动有着密切联系。我们要记住,“拆毁圣殿”并非暴力破坏或否定的意思,而是关乎“旧事物的死与新生命的诞生”这一福音的中心真理。

约翰福音第八章记载了“行淫时被抓的妇人”的事件,也可以视为律法与福音之间的冲突,同时彰显耶稣又一次受到虚假宗教权力威胁的画面。根据摩西律法,这个妇人应当被用石头打死,但耶稣却饶恕了她,并对那些自以为义的人说:“你们中间谁是没有罪的,谁就可以先拿石头打她”(约8:7)。这是超越律法的神慈悲与赦免,这在传统宗教体制看来堪称“对律法的破坏”。后来斯提反也因类似缘由被捕并被石头打死,而他的“罪名”之一就是人们控告他说:“这人常说要毁坏这地方(圣殿),也要改变摩西所交给我们的规条。”(参徒 6:13-14)

所以,耶稣“拆毁圣殿”的信息,实际上是呼吁人们从外在制度或律法束缚的信仰形态,转向与神更直接、更真实的灵性相交;核心在于自我否定、舍己,以及对罪人的无限宽恕。张大卫牧师把这称作“拆毁内心自私圣殿,并在其上树立主的十字架精神,从而开始真正的教会与圣灵工作”。这正是整本福音书,尤其约翰福音所传达的耶稣基督的主要使命:通往“和好与拯救”的道路。

回到约翰福音第二章,耶稣已经预告了复活之后的情景:“三日内我要再建起来。”后来门徒经历了复活之事,才真正明白这话的意思(约2:22)。若没有耶稣的十字架之死,就没有复活;若不将旧有之物彻底拆毁,新事也不可能兴起。这福音真理浓缩于祂对“毁坏圣殿”的宣告当中。时至今日,这同样适用于教会和信徒:我们都被呼召要放下那些自视为“宇宙中心”的东西。

张大卫牧师在牧会中常提醒:“基督信仰并非让我们安于某种舒适区,而是不断挑战、震撼我们,带领我们与‘虚假的宗教心’交战。”——“拆毁圣殿”这句话不只是教条式的口号,而是对每个人顽固的心墙、论断他人的目光、追逐自我荣耀的贪欲等一切“应当卸下”的呼吁。若不接纳这个呼唤,就可能像耶稣时代的宗教领袖一样,安于不义并拒绝真正的福音。然而,一旦顺服了这呼召,放下自己并自我否定,就能与十字架的荣耀和复活的能力一同有份。张大卫牧师反复教导,这才是经历基督真正救恩之路的关键。

当我们更细致地观察耶稣在十字架事件中与宗教权力的冲突,就能看出祂的到来实则是拆毁了陈旧的律法主义与腐败的结构,具有革新之举。而“拆毁圣殿”这节经文,正是洞察这场“十字架献身精神革命”的关键。张大卫牧师在此指出,一个真正成熟的信徒,只有经历“拆毁并重新建造”的过程,才能真正成长。仅仅依靠形式上的守律法、教会内礼仪或制度框架,终有其局限;唯有彻底粉碎旧我,与基督联合,才能形成真正的“属灵圣殿”。

若没有这样的十字架精神,教会就极易堕入旧约时代祭司们的老路——以权力和金钱为工具。正如当年的耶路撒冷圣殿需要被洁净一样,现代教会同样需要不断地“洁净”和改革。这正是我们始终要聆听耶稣“拆毁圣殿”呼声的原因。对那些必须拆毁的东西视而不见、敷衍了事,并不是福音所要求的态度。唯有在共同的信仰告白中认真自省,毫不吝惜地弃绝那些败坏或变质的要素,才能让圣灵真正运行,使“主的身体——圣殿”在可见的实际中显现。

总而言之,张大卫牧师在诠释“拆毁圣殿”这段经文时,说明了这是“我死、主活”的道路,也是突破旧有律法框架、进入福音自由的起点。对此完全领受的人,会甘心舍己、服事教会与邻舍。当十字架的精神被具体实践时,一切的隔阂、纷争、歧视都不再有立足之地。这正是耶稣开启的“拆毁并重建圣殿”之圣洁道路,也是一切跟随主的人所要走的十字架道路。


小主2:和平之路、圣灵代,及真教会的本

“拆毁圣殿”的宣告并非单纯指向对古代犹太教体制的物理破坏,更是宣告了“新时代”的开启,而这也与《使徒行传》的进展紧密关联。耶稣死而复活后,门徒经历了五旬节圣灵降临,切身感受到福音的普世性和扩展性。尤其在使徒行传第二章,一百二十位门徒同心合意祈祷时,圣灵降临,他们都开始说起各国的话语来赞美神。透过这恩典,已不再是过去那样只有特定阶层或制度中领导者才可经历神的同在,而是人人都能领受圣灵的时代来临了。

张大卫牧师认为,正是在这圣灵的大能中,更能具体看出耶稣“拆毁圣殿”的本意。过去,耶路撒冷圣殿在宗教生活中占有绝对中心地位;如今,借着复活的耶稣基督,祂自己成为敬拜和救恩的真正焦点,同时也藉圣灵成为“新时代敬拜之所在”。更进一步,使徒们宣告“你们就是神的殿”(参林前 3:16, 6:19),表示神的灵内住在信徒群体中,每个基督徒既是“活的圣殿”,又彼此联合成为一个身体。

然而,要建立这“新圣殿”,就必须先拆毁“旧圣殿”。耶稣被钉十字架时,“殿里的幔子从上到下裂为两半”(太27:51),这在象征上预示着旧约体制下独一的神人媒介已被废止。如今,任何人都能借着基督坦然无惧地来到神面前,不再受制于大祭司或某些特定仪式。对救恩史而言,这是一大突破;而对于旧的宗教权势结构而言,却是致命的打击。所以,我们可以这样理解:“拆毁圣殿”并不只是要拆掉一座建筑或发起激进的反体制运动,而是宣告“圣灵时代”即将来临的转折点。

在以弗所书第二章,使徒保罗这样总结基督的工作:“因祂使我们和睦,将两下隔断的墙拆毁了。”(参 弗2:14)这里指犹太人与外邦人之间的鸿沟不再存在,所有人在基督里成为新造的人(参 弗2:15-19)。当时在耶路撒冷圣殿的院子里,外邦人的活动范围被严格限制,若擅自越过界线会被处死。然而如今在基督里,这道隔阂被拆除,所有人都成为神家里的人。因此,张大卫牧师将以弗所书的教导直接应用于教会团体:“真正的教会,不容许任何形式的歧视或隔阂。”这不仅是组织层面的平等口号,更意味着藉着十字架与复活,“我原先的旧我已经完全拆毁,现在只靠耶稣而重生”的生活见证。若教会中还有任何歧视或隔膜,就可说明还有那“旧圣殿”尚未被拆毁。也因此,“拆毁圣殿”仍然对今天的教会和个人发出呼唤:发现自己内里存在封闭、仇视或不义特权,就要在十字架前彻底悔改,将那隔墙打碎。

事实上,耶稣的福音常常呼召税吏、妓女、外邦人、妇女,以及一切边缘人群进入神的国度(参 可 2:15-17 等)。这对坚持旧律法观念的犹太人是极大的冲击。当年在耶路撒冷圣殿里以牛、羊、鸽子等祭物趁机盘剥穷人的商人,和耶稣接纳罪人、与税吏同席吃饭形成了鲜明对比。教会的使命就是要延续耶稣的这种宣教方式和精神,成为一个“敞开的圣殿”,让所有人都能加入敬拜团契。

然而,纵观教会史,教会也曾不止一次与世俗权力结合,远离了初代教会的精神。宗教改革时期,马丁·路德、慈运理、加尔文等人呼喊“拆毁败坏了的圣殿,回归纯正福音”,从而引发了一场教会更新的浪潮,从某种角度说,也是在历史情境中重新诠释耶稣“拆毁圣殿”的宣告。张大卫牧师也强调,现代教会面临危机时,更要重新提起这句话来反省自己,且在圣灵引导下,不要惧怕去拆毁旧结构并进行改革。

特别是,为了使教会承担世间“和平”与“和解”的使命,必须首先在内部实现合一,并牢记教会是“用基督的宝血买赎”的群体。耶稣称自己的身体为“圣殿”,说要拆毁并在三日内重建,正是十字架的救赎和复活的预表。其结果之一,就是“五旬节圣灵降临后,人人在神面前同享圣灵的恩典”这一特征。无论男女、老少、犹太人或外邦人(徒2:17-18),都被称为神的儿女,在圣灵里同得自由。

如果教会不传承这种“圣灵时代”的精髓,也不将“拆毁与重建圣殿”的信息应用在自己身上(即不自省、不悔改),就极有可能步入亚那、该亚法的老路。张大卫牧师直言:“若教会不像十字架的福音那样把首要任务放在前面,反而在教权之争或金钱问题上彼此攻讦,那么就被假圣殿的势力所捆绑。”这时,圣灵的能力就无法彰显,反而会遭到世人的讥讽。因此,“拆毁圣殿”并不是给2000年前犹太教的宣告,而是此时此刻对所有教会中不公、骄傲、分裂的强烈命令。

此外,张大卫牧师也将同样的逻辑应用在个人内心层面。所谓“拆毁圣殿”,并不只在于教会层面的大规模改革,更是每个信徒对自己生命的省察。就如约伯记所言:“我见了你,就厌恶自己,在尘土和炉灰中懊悔。”(伯42:6)——在人面对神时,唯有承认自己的罪性和有限,神的恩典才得以临到。可多数人却习惯保护那座“属于自己的圣殿”,并在其中寻求安全感。张大卫牧师指出,唯有拆毁这“自我安全感之殿”,才能让“彻底悔改和圣灵的内住”成为可能;这就是十字架的道路,其关键字在于“舍己与牺牲的主动性”。

保罗在加拉太书所说:“我已经与基督同钉十字架”(加2:20),可以说是对“拆毁圣殿”最极致的信仰宣告。保罗原本是法利赛人,在律法的义上无可指摘(腓3:4-6),但在往大马士革的路上遇到耶稣后,他就把一切都当作粪土,为要得着基督(腓3:7-8)。这就是耶稣“拆毁圣殿”那福音真意的实践,也是复活信仰的切实运用。故此,真正的教会要效法保罗这种态度,把过去引以为豪或依靠的一切都放下,惟独在主的生命中重新得力,成为新造之人。

现代社会虽然充满分裂、冲突和排斥,但也有人在苦苦寻求“共同的好生活”之道。耶稣的福音向世人给出的答案是:“要爱仇敌,为人洗脚,必要时甚至放下自己的权益来成全他人”,其根基就是十字架的精神。而十字架的精神始于“拆毁圣殿”的心态——放下自己。张大卫牧师在这里强调基督信仰的独特性:世上有很多主义、哲学都有崇高的理想,但却很少像“自愿舍身的神”这样彻底;道成肉身的神竟因自己的死而带来新生命,这本身便是无法想象的超越性事件,所以真心接受它的人,生活方式必然发生根本改变。

同样地,教会的敬拜若失去“拆毁圣殿的精神”,也只会停留在形式或空洞的仪式。真正的敬拜,应当是向主完全敞开自己,也彼此服事,甚至接纳有罪之人。这样,圣灵才会大大动工,教会肢体也会实际经历“岂不知你们的身体就是圣灵的殿吗?”(参林前6:19)这句话的真实含义。张大卫牧师呼吁,世界日新月异,但福音的“谦卑与舍弃”之能力却永远不变,而且越发显得必要。

当福音跨越不同文化时也面临类似的问题。要“拆毁圣殿”,即放弃自己所崇拜的终极权威或传统,对任何人来说都不是简单的事。可自从五旬节圣灵降临之后,福音就跨越语言、文化、种族、身份的障碍传播开来,历世历代无数人因此经历“拆毁自己小圣殿、归入基督身体”的过程。直到今日,成为基督徒就意味着不再区分谁是犹太人、谁是外邦人,而是一同保有在圣灵里合一的记号。这便是约翰福音中“拆毁圣殿”的宣告之所以能够通往普世救恩的关键所在。

张大卫牧师在牧会和宣教活动中反复强调:“教会就是耶稣的圣殿”,因此绝不能与世俗权力或金钱诱惑苟合。就像耶稣当时所指责的耶路撒冷圣殿那样,它以圣殿税与献祭的供物为工具,剥削百姓;现代教会若把奉献当私人利益、以教权掌控信徒,也是在重蹈同样的覆辙。若这种情形一再发生,“拆毁圣殿”的声音就更需被大声宣讲。当教会顺服这声音,勇于悔改与自我更新之时,世人才能重新信任教会,福音的真光才会被显明。

由此可见,“拆毁圣殿”绝非仅是过去的事件。耶稣这番激进宣告,在整个两千年教会史里不断引发革新与复兴,也是个人信仰生命不可或缺的命题:走得越深,就越需要完全地舍己,把那“想要坚守的欲望之殿”完全交给主,让祂亲手拆毁。唯有如此,人才会真正得享自由与喜乐,群体也会结出合一的果子。

最后再看约翰福音第十八章,耶稣被捕后在审问与审判的过程中,大祭司一再追问:“祢究竟犯了什么罪?”那实质不是单纯的教义之争,而是耶稣“拆毁圣殿”的教导对其既得利益体系构成了实质威胁的结果。然而耶稣没有退缩,祂在十字架上真正“拆毁”了自己的身体,以此成就了救恩;第三日复活,开创了所有人意想不到的“新圣殿时代”。

张大卫牧师认为,这个福音的结局正提醒我们:只有“拆毁自己的圣殿”,才能与基督一同享受祂复活的生命。我们必须否定自己、与主同钉十字架,才会真正经历复活的喜乐。无论是教会矛盾,还是家庭、社会上的冲突,深究起来往往是“人都不愿拆毁自己的圣殿”所致。但耶稣已邀请我们走一条“和平之路”(弗2:14),祂用自己的身体拆除了那道阻隔人心的墙。“拆毁圣殿”的呼召背后紧随“我必再建造”的应许,并不会带领我们走向灭亡,反而把我们带向更丰盛的生命,这是神的救恩计划。

曾想用石头打死耶稣的人,以及那些绝对崇拜耶路撒冷圣殿的人,一开始并未领会祂复活的光辉意义。然而,圣灵降临后,门徒们奋勇传扬这好消息;司提反也因相同原因被害,但他的血成为福音扩张的种子。“拆毁圣殿”的福音挑战,有时会带来逼迫,或被既得利益者攻击,但在这道路的尽头却有复活的胜利。只要教会不忘这一点,就能在任何挑战和批评面前,守住真正教会的本质。

综合来说,“拆毁圣殿”这句话体现了爱与和平、救恩与舍己在十字架信仰中的核心。耶稣说:“若我拆毁,就有新生起来”,并且祂真的亲身实践了。如今,凡跟随主的人也应当共同分享这份“为主的殿心中火热”(参诗69:9)的热忱。但这里所说的“主的殿”,绝不仅是外在的建筑或制度,而是“你们就是神的殿”那真实的属灵内涵。我们内心的圣殿唯有借着十字架与复活的能力,以及圣灵的同在才得以建立,并由此诞生一个没有隔阂与歧视的合一群体。

张大卫牧师将此称作“福音的革命性”。因为无法保留旧我又同时得到福音的新生命——我们必须先拆毁再重建。这既是耶稣对罪人所给予的“赦免之道”,也是道成肉身、降卑的神对我们发出的“和平之路”的邀请。最终,这正是每个信徒与教会迈向完全的过程,也是圣灵为我们敞开的“神国”之门,虽窄却通往永生。

愿我们常记得:耶稣的到来不是让人安于旧系统,而是要彻底更新。祂的“拆毁圣殿”之呼声曾在历史中兴起一波波的复兴浪潮,今后也将继续成为革新的动力。个人亦然,唯有不断把老我摆上祭坛,才能让复活的真生命完全掌权,使教会合一、社会和睦,向世人彰显出福音的荣耀。愿我们都能接受这个挑战,在十字架道路上与主同行,一同经历“拆毁并重建圣殿”的奇妙恩典。阿们。

www.davidjang.org

聖殿を取り壊せ – 張ダビデ牧師


1. 「聖殿を取りせ」という挑と十字架の精神

イエスが公生涯の間に示された多くの働きの中で、ヨハネの福音書2章に記録されている「エルサレム神殿の清めの出来事」は重要な一場面です。ユダヤ人の過越祭を迎えてエルサレムに上られたイエスは、神殿の庭で生贄用の牛や羊、鳩などを売買する商人たちを追い出し、両替商の台をひっくり返されました。これは当時の宗教権力者たちが抱えていた悪習に対する正面からの批判を象徴する行動でした。

ユダヤ人たちは神にいけにえを捧げるために牛や羊、あるいは鳩を用意しなければならず、それを購入するための両替商も神殿の庭で商売をしていました。しかし貧しい者にまで高額でいけにえを売りつけたり、神殿の外で用意してきたいけにえを「傷がある」などの理由で受け取らないようにしたりと、宗教的既得権層が神の聖なる神殿を金と権力で汚していた構図が露わになったのです。

この事件を通して、大祭司の家系、特にアンナス一族の問題が露骨に明るみに出ます。彼らは大祭司職を世襲し、ローマ帝国と結託することで自らの利益を増し、また「神殿での商売」を利用して民の信仰心を取引の対象としていました。その収益と権力をもって、さらに宗教的・政治的基盤を固めていたのです。イエスは「わたしの父の家を商売の家とするな」(ヨハネ2:16)と宣言され、そのとき弟子たちは「あなたの家を思う熱心がわたしを焼き尽くすだろう」(詩篇69:9)の旧約の言葉を思い起こしました。メシアは不義な宗教システムをそのままにしておかない、という事実を体験したのです。

張ダビデ牧師はこの場面から、二つの核心を強調します。第一に、イエスの神殿清めは単に「神殿内で行われる商売行為」だけを問題視したのではなく、その背後にある人間の罪性、すなわち既得権や金銭・権力への貪欲がいかにして神への礼拝の場を汚し得るかを示す事件だという点です。当時、エルサレム神殿はユダヤ人の信仰体系の中心であり、侵すことのできない聖域のように思われていました。しかしそこで行われていた不正と虚偽、人々を収奪するような祭儀システムは決して神のみこころにかなうものではなく、イエスは父のみ名が汚される現場を見過ごしにはされませんでした。

第二に、イエスは「この神殿を壊してみなさい。わたしは三日でそれを建て直す」(ヨハネ2:19)と言われ、自身が十字架にかけられ三日目に復活なさることで「新しい神殿」が建てられることを予告されました。ユダヤ人たちはこの言葉をすぐには理解できず、「この神殿は46年かかって建てられたのに、三日で建て直すというのか」(ヨハネ2:20)と非難しました。しかし主がおっしゃった「神殿」とは「ご自身のからだ」を指していたのです。もはや目に見える建物としての神殿ではなく、イエス・キリストご自身が救いと礼拝の中心であり、復活のからだを通して新たに生まれた「霊的神殿」の基盤となる、という意味です。

ところが、このような破格的メッセージ、すなわちイエス・キリストがご自分を「真の神殿」と宣言されたということは、当時の宗教的権力層にとっては大きな脅威でした。ユダヤ社会では、エルサレム神殿がすべての信仰生活と律法遵守の象徴であり、世界の中心だと考えられていたからです。もし誰かがその神殿を取り壊すとか、神殿をしのぐ権威を持った存在がいる、などと語るとすれば、それは極端な神への冒涜とみなされる可能性が高かったわけです。したがってアンナスやカヤパをはじめとする大祭司集団は、イエスの宣言や行動をきわめて危険視しました。実際にイエスが捕えられて十字架へと進む過程でも、この「神殿破壊宣言」が主要な「罪状」として作用したのです。

張ダビデ牧師は、ここで私たちの内面にも「取り壊さなければならない神殿」があることを洞察すべきだと説きます。人間は誰しも自己中心性を持っており、その自己中心性をあたかも自分だけの「神殿」のように大切にし、それが壊されないように守ろうとします。そしてその神殿の中で自分の利益や欲、意地や体面を維持しようとするのです。しかしイエス・キリストの福音、特に十字架の出来事が私たちに与える挑戦は「あなたの内にある偽りの神殿を取り壊せ」という言葉に尽きます。壊されないままの自己中心性、自分独自の絶対領域だと主張するものこそが罪の根であり、あらゆる争いや不和の出発点となるからです。

ヨハネの福音書18章を見ると、イエスが実際に捕えられ、大祭司アンナスのもとへ連行されることで、神殿清めの出来事以来続いてきた宗教権力との対立が極端に深まっていく様子が描かれています。「大祭司はイエスに対して、その弟子たちやイエスの教えについて尋ねた」(ヨハネ18:19)というくだりからは、彼らがどうにかしてイエスの「教え」と「従う者たち」を罪に陥れようとしていた意図がうかがえます。アンナスが真っ先にイエスを尋問したのは、「神殿を取り壊せ」と言い(自分を真の神殿と宣言したのと等しいと受け取った)、自分たちの既得権益を脅かす最大の存在がイエスだったからです。

このようにイエスは、大祭司集団による「公開裁判」ではない闇の策略的手続きによって告発され、ついに十字架へ渡されました。この出来事は、偽りの権力と堕落した宗教がいかに真理を排斥するかをまざまざと示す一方で、その背景には「目に見える神殿」と、それを取り巻くすべての世俗的利権を手放したくないという姿勢がありました。福音書のあちこちでイエスが既存の宗教体制とぶつかる場面を見ても、すべての衝突の核心には、イエスのメッセージと既得権を固守する宗教指導者たちの貪欲の対立があるのです。

張ダビデ牧師が強調するように、「教会」という名の下、あるいは個々人の信仰の囲いの中にも、同じ問題が起こり得ます。すなわち教会が本来の霊的役割を失い、世俗的欲望や権力に向かうのであれば、それはエルサレム神殿を商売の家とした者たちと変わらないということです。また、個人であっても教会に通いながら、心の奥底では依然として自分の小さな神殿を守ろうとし、福音に抵抗し得るのです。しかし「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、信仰者であれば誰であっても力強く響かなければならず、内に築かれたあらゆる利己的な神殿を解体するときにこそ、初めて「復活の神殿」が建て上げられるのだと悟らねばなりません。

まさにここに十字架の精神が際立ちます。イエスはみずから「わたしが命を捨てるのは、それを再び得るためである」(ヨハネ10:17)と仰り、ご自分の身体を壊し、三日目によみがえるという約束を実行されました。それは言葉だけでなく、実際に十字架の道を通して証明されます。キリスト教の核心教理であるキリストの死と復活こそ、「神殿の破壊と再建」という象徴的行動と深く結びついている点が重要です。「聖殿を取り壊せ」という言葉は、決して暴力的破壊や否定的意味ではなく、「古いものの死と新しいものの誕生」を示す福音の核心であることを思い起こすべきです。

ヨハネの福音書8章に登場する「姦淫の現場で捕えられた女」の事件も、律法と福音との衝突の場面であり、ここでもイエスは偽りの宗教権力から脅かされます。モーセの律法によれば石打ちの刑に処すべきこの女を、イエスは最終的に赦され、「あなたがたのうち罪のない者が最初に石を投げなさい」(ヨハネ8:7)と宣言されました。これは律法よりも大きな神のあわれみと赦しの法を宣べ伝えられたことになります。これも既存の宗教体制からすれば、衝撃的な「律法破壊」に映ったのです。だからイエスが捕えられた後に、ステパノも同じ理由で捕えられて石打ちに遭いましたが、彼にかけられた罪状の一つが「この人は神殿を壊すと言い、またモーセの律法を変えようとしている」というものでした(使徒6:13-14)。

結局、「聖殿を取り壊せ」というイエスのメッセージは、外形的制度や律法にとらわれた信仰ではなく、霊なる神ご自身との直接的な交わりへ進みなさい、という宣言なのです。そしてその中心には自己否定と献身、罪人に対する無限の赦しが据えられています。張ダビデ牧師は、「自分の中の利己的な聖殿を取り壊し、その場所に主の十字架の精神を据えることで初めて、真の教会と聖霊のみわざが始まる」と指摘します。そしてこれこそ福音書全体、特にヨハネの福音書が語るイエス・キリストの核心的な働き、すなわち「和解と救い」へ向かう道なのだと説くのです。

再びヨハネ2章に戻ってみると、イエスはすでに復活後を見越して「三日でこの神殿を建て直す」と言われました。弟子たちも実際に復活の出来事を経験して初めて、この言葉の意味を悟りました(ヨハネ2:22)。イエスの十字架の死がなければ復活もなく、古いものを徹底的に壊さなければ新しいものは起こらない、という福音的真理が、まさに神殿破壊宣言の中に圧縮されていたのです。これは現代の教会や信徒にとっても依然として有効であり、自分だけの「宇宙の中心」のように思っているものを思い切って捨てよ、という召しでもあります。

張ダビデ牧師が牧会活動の中で強調するのは、キリスト教信仰は決して安全地帯にとどまるのではなく、常に私たちに挑戦を与え、揺り動かし、「偽りの宗教心」と戦うように導くということです。「聖殿を取り壊せ」というメッセージは、単なる教理的な文言ではありません。各人が持つ頑なな城壁や、人を裁く視線、自らの栄光を求める貪欲など、あらゆるものを下ろしなさいという招きなのです。この招きに応じないならば、イエスの時代の宗教権力者たちと同じように、不純なものに安住したまま真の福音を排斥してしまう可能性があるという警告が含まれています。しかしこの呼びかけに従順し、自分を低くし、自己を否定するときに、はじめて十字架の栄光と復活の栄光を共に体験できるのだと張ダビデ牧師は繰り返し説きます。

宗教権力との衝突が極みに達した十字架の出来事を詳細に見ていくと、イエスの到来は古い律法主義と堕落した構造を打ち砕く「革命的行為」だったことがわかります。そして「聖殿を取り壊せ」という一句は、その革命の中心思想、すなわち十字架の犠牲の精神を洞察する鍵として働きます。張ダビデ牧師は、この箇所において、信仰者が真に成熟するためには、この「神殿破壊と再建」を通るしかないと語ります。律法を文字通り守ることや、教会内での儀式や制度的枠組みを守るだけでは限界があり、結局は古い自分を徹底的に打ち砕き、キリストと連合する過程を経てこそ、本当の「霊的神殿」が形成されるというのです。

さらに、この十字架の精神がなければ、教会は結局、旧約時代の祭司たちと同様に、権力と金銭の媒介となって堕落しやすいと警告します。エルサレムのように神殿の清めが必要だったように、現代の教会も内外を問わず絶えず「清め」が求められます。これこそ「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉を、今私たちが改めて思い起こす理由です。壊すべきものに目を閉じ、覆い隠しておくことは、決して福音が求める態度ではありません。むしろ教会や個人が信仰告白のうちに自らを省察し、堕落や変質を見つけたならば惜しみなく捨て去る決断が必要です。そうしてこそ、聖霊が臨在される新しい教会の姿、すなわち「主のからだなる神殿」が目に見える形で現れ始めるのです。

結論として、張ダビデ牧師は「聖殿を取り壊せ」という本文を解説しつつ、これこそ「私が死に、主が生きる道」であり、「古い律法的枠を乗り越える福音的自由」へと至る始点なのだと強調します。そしてこのメッセージを十分に受け止めた人は、自発的に自分を空しくし、隣人や教会に仕えるようになります。十字架の精神が具体的に実践されるところには、どんな垣根も、争いも、差別も立つ余地がありません。その聖なる道こそイエスが開かれた「神殿破壊と再建」の道であり、私たちすべてが通るべき十字架の道である、と教えているのです。


小見出し2: 和平の道と聖の時代、そして教会の本質

「聖殿を取り壊せ」という宣言が、単に過去のユダヤ教体制に対する物理的破壊ではなく、「新しい時代」の開幕を告げる霊的宣言でもあったことは、使徒の働きの展開とも絡み合っています。イエスの死と復活の後、弟子たちはペンテコステ(五旬節)の聖霊降臨を通して、福音がどれほど拡張性と普遍性を持っているかを体験しました。特に使徒の働き2章を見ると、120名の弟子たちが集まっていた場所に聖霊が臨まれ、皆が神を賛美してそれぞれ異なる国の言葉で語りだします。この恵み深い出来事によって、かつてのように特定の階層や制度権力の指導者だけが神の臨在を味わうのではなく、誰でも聖霊を受ける時代が開かれたのです。

張ダビデ牧師は、このような聖霊の働きにこそ「聖殿を取り壊されたイエスの意図」がいっそう具体的に表れていると見ます。かつてはエルサレム神殿が信仰生活の絶対的中心でしたが、今は復活されたイエス・キリストご自身が、私たちの「聖なる礼拝の対象」となり、そのお方を通して臨まれる聖霊が新時代の礼拝の場所となったのです。さらに使徒たちは、「あなたがたこそ神殿なのだ」(コリント第一3:16、6:19 など)と宣言し、今や共同体の中に神の御霊が住まわれ、キリスト者一人ひとりが「生きた神殿」であり、同時に「一つに結ばれたからだ」であることを教えました。

しかし、この「新しい神殿」が建てられるためには、必然的に「古い神殿」が取り壊される必要がありました。イエスが十字架にかけられた際、神殿の幕が上から下まで裂けたという報告(マタイ27:51)は象徴的に、もはや旧約の制度的神殿が神と人との唯一の媒介ではないことを示しています。今や誰でもキリストを通して大胆に神に近づくことができ、大祭司や特定の儀式に縛られない自由が宣言されたのです。これは救いの歴史における画期的な変化であると同時に、旧来の宗教権力体制にとっては致命的な打撃でした。ゆえに「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、単に建物を取り除こうとか、過激な反体制運動を起こそうとする意味ではなく、「聖霊の時代」が到来する転換点を前もって告げる宣言だったと解釈できます。

エペソ人への手紙2章でパウロは、イエス・キリストの働きを「敵意という隔ての壁を、ご自分の肉において取り壊された」(エペソ2:14)と要約しています。これはユダヤ人と異邦人の区別が取り除かれ、すべての人がキリストにあって新しいひとりの人となった、という宣言でもあります。当時のユダヤ人は、エルサレム神殿の庭においても異邦人が立ち入れる区域を厳しく制限しており、その壁を越えれば死刑に処されるほどでした。しかし今やキリストにあって、そうした差別の壁は打ち壊され、「新しい人」(エペソ2:15)として造り出され、すべての人が神の家族となったのです(エペソ2:19)。

張ダビデ牧師は、このエペソ書の教えを教会共同体に直接適用し、「真の教会には差別が存在し得ない」と言います。これは単に組織的な平等を掲げるという意味ではなく、十字架と復活によって「自分の古い自己が完全に壊され、ただイエスによって新しく生まれ変わった」ことを実際の生活で証しする共同体ということです。もし教会の中に依然として差別や壁があるならば、それはまだ取り壊されるべき「古い聖殿」が残っているからだ、と解釈することもできます。「聖殿を取り壊せ」という言葉は、個人および共同体が自分の内にある排他的境界、憎しみ、不義な特権などに気づいたとき、それを十字架の前で徹底的に悔い改め、その壁を壊す生き方へと招きます。

実際、イエスの福音は取税人、娼婦、異邦人、女性、社会から排除された人々を受け入れ、むしろ彼らを天の御国において高くされるという姿を至る所で示します(マルコ2:15-17 など)。これは古い律法的思考に染まっていたユダヤ人たちには革命的メッセージでした。エルサレム神殿の牛や羊、鳩を売る商人たちは「過越のいけにえ準備」という制度的必要を悪用し、貧しい者たちまで搾取していましたが、イエスは取税人をはじめ、罪人扱いされる人々を食卓の交わりへ招かれました。そして教会は、こうしたイエスの宣教のやり方と精神を受け継ぎ、すべての人を礼拝共同体へと招く「開かれた聖殿」となるべきでした。

しかし現実的には、教会は歴史の中で時に聖職階級と権力が結びつき、初代教会の精神から遠ざかる姿を見せることもありました。宗教改革期にマルティン・ルターやツヴィングリ、カルヴァンなどが「堕落した聖殿を壊し、福音の純粋性を回復しよう」と叫んで新しい流れを生み出したのも、イエスの「聖殿を取り壊せ」という言葉を時代ごとに再解釈した出来事と言えます。張ダビデ牧師も、現代の教会が危機に瀕したとき、この言葉を改めて呼び覚まし、私たち自身を省みて聖霊の導きのもと、古い構造を壊す改革を恐れてはいけないと教えています。

特に教会が世の「和平」と「和解」を実現する使命を担うには、まず内部での一致を成し遂げ、「キリストの血によって贖われた共同体」であることを忘れないことが重要です。イエスはご自分の肉体を「神殿」と呼ばれ、それを壊し三日後に建て直すと語られましたが、これは十字架の死と復活によって完成される贖いの出来事を象徴します。この贖いの結果として最も特徴的なのは、「聖霊降臨によってすべての人が神の前に等しく立てるようになった」という事実です。男や女、老人や若者、異邦人やユダヤ人(使徒2:17-18)の差別が取り除かれた聖霊の時代が開かれたのです。

教会がこうした聖霊の時代精神を受け継いで「聖殿破壊と再建」のメッセージを自らに適用しないならば、すなわち自分自身を振り返り悔い改めることを怠るならば、いずれアンナスやカヤパの道を辿る危険があります。張ダビデ牧師は、「教会が十字架の福音を第一にせず、教権争いや財政問題をめぐって互いを非難し合うなら、すでに偽りの聖殿に囚われている状態だ」と率直に言います。こうした状況では聖霊の力が現れるはずもなく、むしろ世から非難されるばかりです。したがって「聖殿を取り壊せ」という言葉は、二千年前のユダヤ教体制への宣言だけではなく、今の私たちの教会が現実の中で直面するあらゆる不義・高慢・分裂を捨て去りなさいという切迫した命令でもあるのです。

一方で、張ダビデ牧師は個人の内面に対しても同じ論理を当てはめます。「聖殿を取り壊せ」とは、共同体レベルの教会改革だけでなく、各信徒が自分自身の内面を省察する行為でもあるのです。ヨブ記に「神と対面した者は、自分をちりと灰の中で悔います」(ヨブ42:6)とあるように、神の前で自分の罪性や限界をありのまま認めるときこそ、主の恵みが臨まれます。しかし多くの人間は「自分だけの聖殿」を守ろうとし、その中で安心感を得ようとする本能を持ちます。張ダビデ牧師は、その聖殿を取り壊すことこそ「真実な悔い改めと聖霊の内住」のために不可欠の過程だとし、それを十字架の生き方、すなわち「自己否定と自発的犠牲」というキーワードと結びつけます。

「わたしはキリストと共に十字架につけられた」(ガラテヤ2:20)というパウロの告白は、「聖殿を取り壊すこと」を非常に過激に表現した信仰告白とも言えます。パウロは、パリサイ派として律法の義については落ち度のない者でした(ピリピ3:4-6)が、ダマスコ途上でイエスに出会った後は、それらすべてを「廃物」とみなし(ピリピ3:7-8)、イエスと共に死んで新しい被造物として生きると宣言します。これこそイエスの「聖殿を取り壊せ」という福音の実践であり、復活信仰の実際的適用だというわけです。したがって真の教会とは、このパウロの姿勢を見習い、かつて誇りや拠り所にしていたものをすべて主の前に下ろし、ただ主の命によって立ち上がる場所だと言えます。

現代社会は分裂や対立、排除や暴力が蔓延していますが、一方で「共により良く生きる道」を模索する人も少なくありません。イエスの福音がこの地にもたらす解答は「敵をも愛し、互いに足を洗い合い、必要があれば自分のものを手放して隣人を生かす」という急進的な愛と犠牲です。その根本は十字架の精神であり、「聖殿を取り壊せ」という自分を空しくし、降りる姿勢が不可欠です。張ダビデ牧師は、この点においてキリスト教信仰の独自性が際立つと強調します。世のイデオロギーや哲学もそれぞれ理想を唱えますが、「聖殿を自ら取り壊される神」という福音ほど急進的なメッセージはないというのです。神が人となり、その方が死ぬことによって新しい命が開かれたという出来事自体が、信じられないほど破格的だからこそ、これを心から受け入れた人は生き方そのものが根本的に変わらざるを得ない、と彼は教えます。

教会の礼拝も同様に、「聖殿を取り壊す精神」が込められていなければ、結局は形式的で抽象的な儀式に終わってしまいます。礼拝とは主の前に自分を下ろし、互いに仕え合い、罪人までも受け入れる場所であるべきなのです。そうすることで聖霊は共同体の内に働かれ、教会の肢たちは「あなたがたのからだが、あなたがたのうちにおられる神の御霊の宮であることを知らないのですか」(コリント第一6:19)という御言葉を体験するようになります。張ダビデ牧師は、この霊的原理を韓国の教会、さらには全世界のキリスト教共同体が改めて掴むべきだと訴えます。なぜなら時代がどれほど速く変化しても、福音が持つ「低くなることと取り壊されることの力」は決して変わらず、むしろますます切実になっているからです。

さまざまな文化圏で福音が伝えられるときに生じる問題も同じです。聖殿を取り壊す行為、すなわち自分が築き上げた最高権威や伝統を捨てることは、容易なことではありません。しかし五旬節の聖霊降臨以降、福音は言語・文化・人種・身分の壁を超えて伝播していきました。世界各地で信仰を持つようになった人々は、それぞれの「小さな聖殿」を取り壊し、キリストの肢となる道を経験してきたのです。現代でもキリスト者になるということは、「誰がユダヤ人で、誰が異邦人か」を問わず、共に聖霊の内で一つになるしるしを持ち続けることを意味します。これがヨハネの福音書の「聖殿を取り壊せ」という宣言が、最終的に人類普遍的な救いの道へつながる核心的理由なのです。

張ダビデ牧師は、牧会の現場や多様な宣教活動を通して「教会こそイエスの神殿」であることを説き続けると同時に、その教会が世俗的権力や物質的誘惑に陥らないよう再三強調してきました。イエスの時代のエルサレム神殿が神殿税や犠牲の供え物を介して民を搾取していたように、現代の教会も教会財政をまるで私的利益のように扱ったり、教権を利用して信徒を支配しようとする姿を見せる可能性があるからです。そしてそうした事態が繰り返されれば繰り返されるほど、「聖殿を取り壊せ」というイエスの声は、いっそう切実に聞こえてこなければなりません。その声に従い、教会が悔い改めと自浄を実践するときにこそ、ようやく世は教会への信頼を回復し、福音の真の光が顕れるのです。

こうした文脈で、「聖殿を取り壊せ」という言葉を単なる過去の出来事として片付けてはなりません。イエスがおっしゃったこの挑戦的宣言は、二千年の教会史の流れの中で、絶えず改革とリバイバルを促してきた根本原理でした。さらに個人においても、信仰が深まれば深まるほど、私たちはますます自分を捨て、「自分の欲望の聖殿」を主の御手にゆだねて取り壊していただく必要があります。その過程を通してこそ真の自由と喜びが生まれ、共同体の一致が実を結ぶ姿を見ることができるのです。

結局、ヨハネの福音書18章でイエスが捕えられ、その宗教裁判の中で「おまえが犯した罪をはっきりさせろ」といった形で追及された背景には、イエスのメッセージが宗教権力者たちにとっていかに脅威的だったかが端的に示されています。その核心は単なる教理論争ではなく、「聖殿を取り壊せ」という言葉が、大祭司や既得権を持つ者たちにはどうしても容認し難い、自分たちの基盤を揺るがす革新的な教えだったからです。しかしイエスはひるまず、十字架において実際にその身を裂かれることでこの言葉を成就されました。そして三日後に復活されることによって、誰も想像できなかった「新しい聖殿の時代」を切り開かれたのです。

張ダビデ牧師は、福音のこの結末が「私たちも聖殿を取り壊してこそ、キリストの復活の命を味わうことができる」という教訓を、決して忘れないようにするための招きだと解釈します。自分を否定し、古い自分を十字架につけるときにだけ、復活の喜びが本当に自分のものになるからです。教会内の紛争や家庭・社会での不和も、根底をたどれば「自分の聖殿」を手放せないために起こります。しかしイエスは「和平の道」(エペソ2:14)へ私たちを招かれ、その御からだによってあらゆる隔ての壁を壊してくださいました。「聖殿を取り壊せ」という挑戦の後には「わたしが再び建てる」という約束が続いており、その約束は決して私たちを滅亡に導くのではなく、むしろいっそう豊かな命へと導く神の救済のご計画なのです。

イエスに石を投げようとした人々、またエルサレム神殿を絶対視していた人々は、結局、復活の輝かしい意味を当初はまったく理解しませんでした。しかし聖霊降臨の後、弟子たちは力強くこの知らせを伝え、ステパノも同じ理由で殺されましたが、彼の血がかえって福音宣教の種となりました。「聖殿を取り壊せ」という福音的挑戦は、ときに私たちを迫害へと導き、世や既得権を持つ宗教層から攻撃を受けることもありますが、その道の果てには復活の勝利があります。教会がこの事実を忘れないならば、いかなる挑戦や非難にあっても真の教会の本質を守り抜くことができるでしょう。

要するに、「聖殿を取り壊せ」というイエスの言葉は、愛と和平、救いと犠牲が交わる十字架信仰の精髄です。イエスは「わたしが捨て、わたしが壊されるとき、新しいものが生まれる」と言われ、それをみずから実践されました。今やその道に従う教会と信徒であるならば、当然「主の家を思う熱心がわたしを焼き尽くす」(詩篇69:9)という告白を共有すべきです。ただしその「主の家」は、決して外面的な建物や制度だけを指すのではなく、「あなたがたこそ神の神殿である」という霊的実体として現れます。この内面的聖殿は、十字架と復活の力、そして聖霊の臨在によってのみ建て上げられ、その結果、差別や壁が取り払われる共同体が誕生するのです。

張ダビデ牧師は、この点を「福音の革命性」と呼びます。古い枠や罪性を維持したまま、同時に福音の新しさを味わうことは不可能であり、必ず壊してから建て直さねばならないというのです。これがイエスが罪人に示された「赦しの構図」であり、ご自分を低くされた神が私たちに招いておられる「和平への道」です。究極的には、この道こそが信仰者個人と共同体が真の教会となることを完成させていくプロセスであり、聖霊が大きく開いてくださる「神の国」へ導く狭い門なのです。

www.davidjang.org

“Tear Down the Temple” – Pastor David Jang


1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross

Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.

Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.

Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.

Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.

This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”

At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.

In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.

So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.

As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.

This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”

In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).

Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.

Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”

Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.

Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”

Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.

In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.


Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church

It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.

Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.

However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”

In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).

Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.

Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.

Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.

To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.

Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.

On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”

Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.

Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.

Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.

The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.

In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.

Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.

In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”

Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.

Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.

In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.

Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.

www.davidajang.org