한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.
방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.
미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)와 크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.
미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.
한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.
Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.
Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.
Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».
À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.
Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.
Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.
Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.
Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.
Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »
À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.
Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.
Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.
Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »
En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.
De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.
2. Le mystère de l’Incarnation
Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».
En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.
Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.
Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.
En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.
Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.
Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.
Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.
En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.
Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.
Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.
Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.
Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.
Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.
Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.
Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.
Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.
He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.
Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”
From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.
Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.
However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.
This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.
When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.
Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”
From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.
Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.
This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.
Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”
In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.
This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.
2. The Mystery of the Incarnation
Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”
He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.
Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.
In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.
In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.
He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.
Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.
In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.
Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.
Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.
As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.
In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.
Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.
Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.
Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.
Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.
El pastor David Jang ha dedicado mucho tiempo al estudio de los Evangelios, prestando especial atención a la historia del nacimiento de Jesucristo que aparece en Mateo 2 y al modo en que “el Hijo de Dios” llega a este mundo. Uno de los temas centrales que él enfatiza es la “colisión entre lo que ya ha sucedido (already) y lo que todavía no se ha cumplido (not yet)”. Si observamos Mateo 2, vemos que los sabios de Oriente, que eran gentiles, reconocen mediante la señal de la estrella que el Mesías “ya” había nacido, y se regocijan y lo adoran; sin embargo, los líderes religiosos judíos—entre ellos el sumo sacerdote y los escribas—revelan la distancia que hay entre ellos y la realidad, pues piensan que el Mesías “todavía” no ha llegado. En esta escena, el pastor David Jang ve tanto la trampa en la que puede caer hoy la Iglesia, como la esperanza que debemos sostener.
Él primero se pregunta por qué el sumo sacerdote y los escribas de Judea no pudieron aceptar que el Mesías “ya había venido”. Tenían fuertemente arraigada la imagen de Daniel 7:13 (“…vi en las visiones nocturnas, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre…”), así como las profecías de Isaías 66:15-16, en las que el Día del Señor aparece con “carros de fuego” y “llamas ardientes”. Además, como el pastor David Jang menciona con frecuencia, se hacía hincapié en el aspecto real y majestuoso del Mesías que “venía sobre las nubes”, en la manifestación regia que llegaría con el sonido de las trompetas de los ángeles. Por ello, no supieron reconocer al Mesías que en realidad nació en el humilde pesebre.
Los líderes religiosos, con su mentalidad de “pueblo elegido” y aferrados a la expectativa de un “Mesías majestuoso” de antaño, no supieron renunciar a su idea preconcebida. De modo que, aun cuando los sabios de Oriente les hablaron del “Mesías que ya había venido”, se resistieron a creerlo. El pastor David Jang interpreta esto como “la tragedia que se produce cuando la visión humana está limitada y solo mira lo alto”. De hecho, en Mateo 2:4-6, cuando el rey Herodes les pregunta: “¿Dónde ha de nacer el Cristo?”, los sumos sacerdotes y los escribas finalmente consultan Miqueas 5:2 (“Pero tú, Belén Efrata, pequeña para estar entre las familias de Judá…”). Y entonces se percatan de que había una profecía en un profeta menor que anunciaba que el Mesías vendría de la pequeña aldea de Belén, un lugar muy humilde. El pastor David Jang subraya que, con todo, “no habían prestado suficiente atención a la profecía sobre el Mesías que vendría con humildad y vaciamiento (Miqueas 5:2)”.
En este punto, el pastor David Jang enumera varios aspectos que la Iglesia de hoy debe considerar. En primer lugar, advierte que si la Iglesia persigue únicamente “el esplendor y el éxito”, terminará por no percibir la imagen de Jesucristo que se revela en los lugares humildes. Si solo se presta atención al “Rey glorioso” que anuncian los grandes profetas del Antiguo Testamento, sin tomar en serio lo que enseñan los profetas menores acerca de que el Mesías vendrá en la bajeza, corremos el riesgo de quedar fuera de la historia de salvación. En segundo lugar, el camino que recorrió Jesús fue el de la humildad y el del “vaciamiento de sí mismo”. Los que acudieron a adorar al niño Jesús, que nació y fue recostado en un pesebre, fueron gentiles. Paradójicamente, quienes se jactaban de ser el “pueblo elegido” se posicionaron del lado del poderoso Herodes, con la actitud de “todavía (not yet)”, intentando asesinar al Mesías.
El pastor David Jang luego se detiene en la escena en que los sabios de Oriente ofrecen “oro, incienso y mirra” (Mt 2:11), y enseña que en estos tres regalos se refleja la triple función de Cristo. El oro representa la autoridad real y la monarquía eterna; el incienso simboliza el oficio sacerdotal, porque en los sacrificios del Antiguo Testamento el incienso se relacionaba con la santidad de Dios y con la ofrenda que hacía el sumo sacerdote. La mirra, por su parte, era una especia usada para embalsamar cadáveres, lo que alude a la “resurrección” y a la “vida eterna” que vence la muerte. Así, el pastor David Jang subraya que en los dones de los sabios está el profundo símbolo del evangelio: Cristo es Rey, es Sumo Sacerdote y, en última instancia, es el que vence la muerte.
No obstante, el capítulo 2 del Evangelio de Mateo no concluye aquí. Herodes, al darse cuenta de que los sabios de Oriente no habían cumplido con lo que él pidió, ordena la cruel matanza de todos los niños varones de dos años para abajo en Belén y sus alrededores (Mt 2:16). El pastor David Jang, a partir de esta escena, afirma que “el mal jamás se queda de brazos cruzados, y cuando llega el verdadero Rey, el rey falso siente terror”. Una de sus anécdotas favoritas para ilustrar este hecho es la comparación con un “pasajero que se sienta en el tren sin billete; cuando aparece el verdadero dueño del asiento, el intruso se asusta e intenta echarlo de cualquier manera”. En otras palabras, los poderes de este mundo y las fuerzas del mal son ocupantes ilegítimos, y cuando llega el verdadero dueño, Jesucristo, hacen todo lo posible por rechazarlo.
Esta historia hace eco con el libro de Éxodo, donde el faraón ordenó la muerte de los niños varones hebreos al nacer Moisés. El pastor David Jang explica que “Satanás siempre ha temido al pueblo de Dios y desde el principio ha buscado matarlo”. Sin embargo, las comadronas hebreas que temían a Dios se ingeniaron para salvar a los niños (Éx 1:20-21), y así la historia de salvación no se truncó. De la misma manera, en el nacimiento de Jesús se ve un patrón semejante. José, obedeciendo las indicaciones divinas, huye a Egipto con el niño para proteger la vida del Mesías (Mt 2:13-15).
Cuando predica sobre este pasaje, el pastor David Jang menciona con frecuencia la frase “la lucha intensa por sostener la historia”. Desde que Jesús nació en la tierra, en lugar de ser bien recibido, fue perseguido por el poder humano y afrontó la amenaza de muerte. Pero el plan de Dios no fracasó. El Salvador que llegó a este mundo tenía que sobrevivir, y para ello José y María respondieron rápidamente, cargando con la responsabilidad de huir. Sólo cuando Herodes murió, Jesús pudo regresar a la tierra de Israel (Mt 2:19-21). Incluso entonces persistía el peligro, por lo que, a través de otro sueño, reciben nuevas instrucciones (Mt 2:22) y terminan viviendo en Nazaret de Galilea.
El pastor David Jang enfatiza el significado de esta “Nazaret”. Explica que la palabra hebrea para “renuevo”, Netzer (NZR), aparece en Isaías 11:1 (“Saldrá una vara del tronco de Isaí, y un vástago retoñará de sus raíces…”). Así, el hecho de que finalmente Jesús fuese a Nazaret (NaZaReth) en Galilea es una realización simbólica de la profecía de que el Mesías sería el “vástago” que brotaría de la raíz de Isaí, el antepasado del rey David. Por ello, en Mateo 2:23 dice: “y vino a habitar en la ciudad que se llama Nazaret, para que se cumpliera lo que fue dicho por los profetas: ‘Será llamado nazareno’”.
A través del capítulo 2 de Mateo, el pastor David Jang expone para nosotros el siguiente mensaje. Primero: el Mesías vino de un lugar inesperadamente humilde. Segundo: los reyes falsos siempre temen y rechazan al verdadero Rey. Tercero: Dios jamás permite que la historia de salvación se interrumpa. Mediante los sabios de Oriente, mediante la fe y la obediencia de José y María y a través de las profecías de Isaías, Miqueas y Jeremías, finalmente Dios cumple la humillación del Mesías. Cuarto: por lo tanto, también nosotros hemos de poseer la “sabiduría que obedece” y la “fe humilde”. En particular, el pastor David Jang advierte que, cuando la Iglesia descuida el cuidado de los que no tienen poder y de aquellos que están en lugares bajos, puede perder la “presencia humilde” del Señor, tal como les sucedió a los sumos sacerdotes y escribas en la historia.
De este modo, el pastor David Jang no ve Mateo 2 simplemente como un “relato del nacimiento de Jesús”, sino como un capítulo imponente en el que se libra una guerra espiritual y se realiza el plan salvador de Dios. Al mismo tiempo, nos advierte que si nuestro enfoque se inclina solo hacia la vanagloria y el poder secular, podemos dejar de descubrir “la pequeña aldea de Belén” y a “Jesús, que no se aferró a su igualdad con Dios”. Para él, el evangelio no se reduce exclusivamente a la cruz y la resurrección, sino que abarca “desde la encarnación (nacimiento) hasta la ascensión”, un todo amplio. Enseña que debemos comprender correctamente la historia del nacimiento, ya que es el punto de partida para disfrutar de la plenitud del evangelio.
Esta enseñanza ha tenido gran eco en la Iglesia actual, pues la sociedad moderna también tiende a perseguir el “éxito”, la “prosperidad” y el “poder”. Muchos creyentes se dejan deslumbrar fácilmente por “lo grande y lo vistoso”, pero el Salvador eligió la aldea más pequeña y un pesebre precario. El pastor David Jang dice que esto es “el sistema de valores invertido de Dios”. El mundo desea ascender a lo más alto, pero Cristo descendió al lugar más humilde. El mundo busca poseer más riquezas y fama, mientras Cristo se despojó de su gloria y tomó forma de siervo. Y, a través de ese camino, abrió para toda la humanidad la senda de la salvación y la vida eterna.
El pastor David Jang explica que los sabios de Oriente llegaron hasta el niño Jesús siguiendo la estrella gracias a su “sincero anhelo y a la guía de Dios”. Ellos no pertenecían a la tradición religiosa judía, pero tenían sed de la verdad y recibieron la revelación de Dios a través de la señal cósmica de la estrella. Además, obedecieron las indicaciones divinas en lugar de la orden del rey, volviendo por otro camino (Mt 2:12). Según el pastor David Jang, esta escena muestra “lo que es la verdadera obediencia, incluso si se trata de un gentil”. Así lo interpreta: “No importa el trasfondo religioso o la posición social: quien esté abierto a la voluntad de Dios encontrará finalmente a Jesucristo”.
En suma, la enseñanza central que el pastor David Jang transmite a partir de Mateo 2 es el significado de la encarnación de Dios que irrumpe “en la forma más baja” en este mundo lleno de pecado, y cómo la reacción de cada corazón ante esta humillación marca el sendero de la salvación. Él resume el tema principal de este capítulo como “El Altísimo que desciende a lo más bajo”. Tal vez sea lo opuesto a lo que solemos imaginar como “una salvación esplendorosa”, pero en ello radica la gloria del evangelio y el misterio de la salvación de la humanidad. Quienes no acogieron este misterio—fuesen líderes religiosos o personas con gran poder—no reconocieron al Mesías, sino que se convirtieron en enemigos suyos. Nos insta, por tanto, a reflexionar en ello.
Estas reflexiones se convierten en un fundamento para que el pastor David Jang llame a la Iglesia y a los creyentes de hoy al arrepentimiento y a un nuevo comienzo. Reitera la pregunta: “¿De veras nos regocijamos por la venida de Jesucristo, o amamos el éxito y el poder terrenales y añoramos solo un lado del ‘Rey glorioso’?” Y pide a sus oyentes que, si de verdad desean seguir el evangelio, mediten profundamente en el mensaje de la humillación de Mateo 2.
2. El misterio de la encarnación
El pastor David Jang reconoce que el evangelio puede resumirse en “la cruz y la resurrección”, pero insiste en que eso no es suficiente. Para él, el evangelio consiste en un solo y perfecto fluir que incluye “la encarnación (nacimiento), el sufrimiento, la cruz, la resurrección y, finalmente, la ascensión”. “Y el Verbo se hizo carne y habitó entre nosotros…” (Jn 1:14) no narra un mero nacimiento, sino el hecho asombroso de que la eterna Palabra irrumpió en este mundo pecador. El pastor David Jang llama la Navidad “la festividad más básica y esencial para meditar en la venida de Jesucristo”, precisamente por este motivo.
Partiendo de Juan 1:1 (“En el principio era el Verbo…”), enlaza este pasaje con 1 Juan 1:1 (“lo que hemos oído, lo que hemos visto con nuestros ojos, lo que hemos contemplado y palparon nuestras manos…”) y con la confesión del apóstol Pablo en Filipenses 2:7 (“…se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, hecho semejante a los hombres”). Todo converge en el significado de la “encarnación” del Hijo de Dios en el mundo. En particular, cuando Pablo menciona la kenosis (vaciamiento) de Jesucristo en Filipenses 2, el pastor David Jang subraya que “el hecho de no aferrarse a la igualdad con Dios y su disposición a humillarse constituyen el punto de partida del evangelio”. Si Jesús hubiera venido a la tierra con la forma más gloriosa y temible—como un emperador imponente—tal vez la humanidad lo habría recibido únicamente con temor y una obediencia forzada, en lugar de un mensaje de amor. Sin embargo, nació en un establo, creció como un hombre común de Galilea y, a lo largo de ese proceso, asumió en carne propia el dolor y las limitaciones de la humanidad.
El pastor David Jang señala que esto prueba que “el cristianismo no es meramente una religión que enseña conceptos metafísicos, sino un mensaje de amor que entra de lleno en la vida real y en el sufrimiento humano”. Cada Navidad, nos invita a preguntarnos “si nuestra fe realmente sirve con humildad desde los lugares más bajos”. Cuanto más grande se hace una Iglesia, y cuanto mayor es su presupuesto o cuando presume de tener muchos miembros, mayor es el peligro de que deje de ver al niño Jesús recostado en el pesebre.
Así, al predicar acerca del amor de Dios revelado en la encarnación, el pastor David Jang suele citar 1 Juan 4:9 (“En esto se mostró el amor de Dios para con nosotros, en que Dios envió a su Hijo unigénito al mundo para que vivamos por él”). El hecho de que Dios haya entrado en un mundo lleno de pecado y sufrimiento es, por sí mismo, la clave de la salvación. La cruz es el lugar donde ese amor finalmente se muestra en su culmen; a su vez, la resurrección atestigua que ese amor venció incluso la muerte. Pero el pastor David Jang va un paso más allá y destaca también la importancia de la “ascensión”. Si omitimos el hecho de que Cristo, tras vencer la muerte, ascendió con gloria al cielo, corremos el riesgo de encerrar la fe cristiana en el plano de la realidad mundana y tergiversar la era del Espíritu Santo y la misión de la Iglesia.
En Mateo 28, Jesús da la “Gran Comisión” (“Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones…”, Mt 28:19-20) y, en Hechos 1, asciende al cielo a la vista de los discípulos (Hch 1:9). Según el pastor David Jang, esto demuestra que “la historia de salvación que empezó en la tierra con la encarnación se expande universalmente con la llegada del Espíritu Santo”. Y en ese proceso, la Iglesia proclama el evangelio en todo el mundo en el nombre de “Jesús de Nazaret”. El hecho de que “Nazaret” sea un lugar poco prestigioso y casi desconocido resalta aún más la gloria de Dios de manera paradójica, y este es un punto clave en la enseñanza del pastor David Jang.
El pastor David Jang muestra su preocupación porque los creyentes de hoy a menudo comprenden “la cruz y la resurrección” pero consideran “la encarnación y la ascensión” como simples festividades navideñas o como breves menciones tras la Pascua. Sin embargo, subraya que para que el evangelio sea completo no puede faltar ni la “encarnación” ni la “ascensión”, que le dan más claridad a la cruz y la resurrección. El Verbo se hizo carne y llevó una vida humana; así, el sufrimiento de la cruz no fue un simple “espectáculo divino”, sino el acto salvífico por el cual asume y redime todo el sufrimiento humano. Y gracias a la ascensión, Jesús deja claro que no es un simple “maestro admirable” o “líder moral”, sino verdaderamente Rey y Señor. Esa realeza, a su vez, se imparte a la Iglesia por el Espíritu Santo y se despliega en la misión de salvar al mundo.
Cuando el pastor David Jang añade “sufrimiento, cruz y ascensión” a la expresión “encarnación y resurrección”, instando a comprender la vida y la obra de Jesús de forma integral, enseña que no hay que reducir la fe cristiana a fragmentos. Dicho de otro modo, sin la encarnación, la cruz corre el peligro de perder la “autenticidad” de la identificación de Jesús con nuestro dolor; si solo se habla de la resurrección y se omite la ascensión, es posible que no proclamemos la gloria definitiva de Cristo ni la realeza de Dios como corresponde.
Esta enseñanza se traduce en acciones concretas dentro de la predicación del pastor David Jang. Primero, anima a los creyentes a buscar y servir a los “pobres y marginados” en Navidad. Dado que la encarnación ocurre en un “lugar humilde y sin poder”, la Iglesia también debe poner en práctica el amor partiendo de lo bajo. Segundo, enfatiza que la proclamación de “el Señor vive” debe continuar después de la Pascua; la Pascua no es un final, sino el principio de algo nuevo, y debemos recordar que el Señor resucitado sigue actuando en el presente. Tercero, subraya que no debemos olvidar el sentido de la ascensión. Cristo venció plenamente y se sentó a la derecha de Dios, así que la Iglesia no ha de caer en la desesperanza; más bien, debe esperar la segunda venida del Señor y comprender que es enviada al mundo por el Espíritu Santo.
El pastor David Jang también reinterpreta la tensión entre el “ya y el todavía no” del Reino de Dios a través del ciclo de encarnación, cruz, resurrección y ascensión. Afirma: “Con la venida de Jesús, el Reino de Dios ya ha llegado. Pero aún no se ha consumado”. De modo que la Iglesia vive en esa tensión gozosa del Reino presente, a la vez que anhela la consumación total que ocurrirá con la segunda venida de Cristo. Si perdemos esa tensión, es fácil que la fe se transforme en un mero “consuelo romántico, desconectado de la realidad”, o en otro extremo, que persiga únicamente logros terrenales y caiga así en otro tipo de corrupción.
En definitiva, el pastor David Jang enseña que cada creyente ha de “asimilar esa Verdad y Amor encarnados” que es Jesús. Si la Iglesia persigue las riquezas y el poder del mundo y se equivoca en comprender al Mesías, puede terminar convirtiéndose en otro Herodes. Y la historia de los líderes religiosos y el rey mundano que pretendieron matar al “Mesías que ya había venido” en la época del nacimiento de Jesús podría repetirse hoy. Esta es la razón por la que necesitamos conocer rectamente el evangelio de Jesucristo y recibir de manera equilibrada la transmisión del milagro de la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión.
Como a menudo recalca el pastor David Jang, “el evangelio es amor y es vida”. Ese amor se revela en el vaciamiento de sí mismo al venir como un niño, y esa vida se manifiesta como poder eterno en la resurrección y la ascensión que superan la muerte. Para que la Iglesia recorra este camino de amor y de vida, debe contemplar al “Hijo de Dios que vino a los lugares bajos” y reconocer que este sendero no es nada fácil. Porque el mal del mundo jamás se rinde pacíficamente. Tal como sucedió en Mateo 2, las fuerzas satánicas se empeñan constantemente en rechazar a Jesucristo y amenazan a los creyentes. De ahí que el pastor David Jang nos enseñe a permanecer unidos y a pedir la sabiduría de Dios—temer al Señor y discernir el mal.
De esta forma, el mensaje del pastor David Jang no se reduce a “creamos en Jesús”. Más bien, plantea la pregunta profunda: “¿Conocemos de verdad a Jesús? ¿Estamos preparados para ver y seguir el plan de Dios contenido en su nacimiento, su vida, su muerte, su resurrección y su ascensión?” Para responder a esa pregunta, debemos mirar de forma integral la paradoja de la humildad que se halla en Mateo 2, el misterio de amor contenido en la encarnación, el poder salvador confirmado en la cruz y la resurrección, y la esperanza de la segunda venida declarada mediante la ascensión de Jesucristo.
El pastor David Jang define la Navidad como “el acontecimiento en que el amor de Dios descendió hasta lo más bajo de la vida humana”. Sin encarnación, la cruz es incompleta; sin la cruz, la resurrección sería solo un milagro superficial; y sin la ascensión, la resurrección podría quedar reducida a un suceso puramente terreno. Por ello, él presenta la vida de Jesucristo “desde el nacimiento hasta la ascensión” como un “cuerpo único del evangelio”. Dentro de este marco, los creyentes aprenden humildad y obediencia, ven el amor divino que llega a los más humildes y, al mismo tiempo, proclaman la fuerza salvadora que vence a la muerte y el señorío universal de Jesucristo.
El pastor David Jang insiste en que si deseamos “transmitir de verdad el evangelio” a los de dentro y fuera de la Iglesia, debemos presentar integralmente la encarnación, la cruz, la resurrección y la ascensión. Y la razón por la que empieza explicando Mateo 2 es porque el nacimiento de Jesús no sucedió en una cuna regia, sino que el rey impío intentó matarlo, obligándolo a huir a la tierra extranjera de Egipto. Esa es la verdad paradójica de la salvación cristiana. A veces, cuando oímos “Jesús, el Rey de paz”, nos imaginamos grandes y espléndidos templos y cultos llenos de gloria; sin embargo, el verdadero evangelio nos muestra al Señor despojándose hasta la forma de un siervo. Nació en un pesebre, vivió rodeado de los pobres, fue perseguido por las autoridades de su tiempo y murió crucificado. Pero su resurrección y ascensión vencieron el poder del pecado y de la muerte. El pastor David Jang recalca una y otra vez que este es el auténtico evangelio universal, el gran “drama de la inversión divina” en la historia humana manchada por el pecado.
Tal mensaje tiene un inmenso impacto en la evangelización y en la vida comunitaria de la Iglesia actual. Sin un servicio a los marginados y sin compartir el sufrimiento humano, no estamos transmitiendo fielmente el espíritu del nacimiento de Cristo. Pero si solo hablamos de enseñanzas morales sin proclamar la cruz, tampoco anunciamos el evangelio. Por otra parte, si no declaramos el señorío de Dios a través de la resurrección y la ascensión, el cristianismo se convierte en un simple “movimiento terrenal”.
La lección que el pastor David Jang nos deja es esta: “No conozcamos el evangelio de forma parcial, sino miremos a Jesús en su plenitud”. Y vivamos de tal modo que el asombro de la encarnación—que comenzó en Nazaret, un lugar humilde—continúe entre nosotros hoy. La historia de Dios, que empezó en Nazaret, se ha extendido hasta la Iglesia y los creyentes de todo el mundo. Por ello, el pastor David Jang abre Mateo 2 una y otra vez, enfatizando: “El Mesías ya vino y sigue obrando entre nosotros. Recordemos su senda de humildad, adoremos, amemos a nuestro prójimo y proclamemos la verdad en el mundo. Ese es el mensaje global del evangelio cristiano, que abarca desde la encarnación hasta la ascensión y que el pastor David Jang se ha esmerado por preservar y anunciar constantemente”.
장재형(장다윗)목사는 오랜 기간 동안 복음서 연구에 매진하며, 특히 마태복음 2장에 나타난 예수 그리스도의 탄생 이야기와 그 안에 담긴 ‘하나님의 아들이 오시는 방식’에 큰 주목을 해왔다. 그가 강조하는 핵심 중 하나는 “이미(already)와 아직(not yet)의 충돌”이라는 주제다. 마태복음 2장을 살펴보면, 동방박사라는 이방인들은 “이미” 메시아가 탄생하셨음을 별의 징조를 통해 알아보고 기뻐하고 경배하는 모습이 나오지만, 정작 유대인 종교 지도층—대제사장과 서기관 등—은 “아직” 메시아가 오지 않았다고 생각하는 괴리를 드러낸다. 장재형목사는 이 장면에서 오늘날 교회가 빠질 수 있는 함정과 동시에 붙들어야 할 희망을 함께 설파한다.
그는 먼저 왜 유대의 대제사장과 서기관이 메시아의 ‘이미 오심’을 받아들이지 못했는지를 탐구한다. 그들에겐 다니엘 7장13절(“인자 같은 이가 하늘 구름을 타고 와서 옛적부터 항상 계신 이에게 나아가 그 앞으로 인도되매…”)과 같은 장면이 강력하게 심겨 있었고, 또 이사야 66장 15-16절의 “불수레”와 “맹렬한 화염”으로 임할 하나님의 날에 대한 예언이 더 두드러지게 인식되어 있었다. 거기에 더해, 장재형목사가 자주 언급하듯 “구름 타고 오는” 영광의 왕으로서의 메시아, 천사장의 나팔소리가 울려 퍼지며 이 땅에 오시는 왕권적 현현의 측면이 강조되어 있었기에, 정작 말구유의 낮은 자리에서 탄생하신 메시아를 그들은 놓치고 말았다는 것이다.
종교 지도자들은 스스로의 선민의식과 기존에 강렬하게 붙들었던 “장엄한 메시아” 예상을 내려놓지 못했기 때문에, 동방에서 온 박사들이 “이미 오신 메시아”를 말해 주어도 좀처럼 믿지 못했다. 장재형목사는 이것이 “인간의 제한된 기대, 높은 곳만 바라보는 시선이 빚어낸 비극”이라 해석한다. 실제로 마태복음 2장 4-6절에서 헤롯 왕이 “그리스도가 어디서 나겠느냐?”라고 묻자, 대제사장들과 서기관들은 미가서 5장 2절(“베들레헴 에브라다야 너는 유다 족속 중에 작을지라도…” )을 비로소 찾아 내놓았다. 그제서야 그들은 메시아가 ‘베들레헴’이라는 작은 동네에서, ‘가장 낮은 자리’에서 오신다는 소선지서의 예언이 있음을 확인했다. 장재형목사는 이 과정을 두고 “겸손과 비움으로 오시는 메시아에 대한 예언(미가 5:2)을 그들이 미처 주목하지 않았던 것”이라 강조한다.
장재형목사는 이 지점에서 현대 교회가 주목해야 할 몇 가지 포인트를 정리한다. 첫째, 교회가 너무 ‘화려함과 성공’만을 추구하면 정작 낮은 자리에 임하시는 예수 그리스도의 모습을 놓치게 된다는 경고다. 이미 구약 대선지서에 기록된 ‘영광의 왕’만 보며, 실제로 메시아가 낮은 곳에 임하신다는 소선지서의 말씀을 제대로 보지 않으면 구원의 역사에 참여하기 어렵다는 것이다. 둘째, 예수님이 걸어가신 길은 ‘겸손함’과 ‘자기 비움’이라는 점이다. 말구유에서 태어나신 아기 예수를 경배하기 위해 몰려든 사람들은 이방인이었다. 선민이라 자부하던 자들은 “아직(not yet)”이라는 입장에서, 메시아를 살해하려는 권력자 헤롯 편에 서게 되었다는 아이러니가 벌어졌다.
장재형목사는 이어 동방박사들이 “황금과 유향과 몰약”을 예물로 드리는 장면(마 2:11)에서, 이 세 가지가 갖는 상징성을 통해 그리스도의 삼중적 직분을 엿볼 수 있다고 가르친다. 황금(gold)은 왕의 권위와 영원히 변치 않는 왕권을 상징하며, 유향(frankincense)은 제사장 직분을 가리킨다. 구약의 제사에서 향은 하나님의 거룩함을 상징하며, 대제사장이 드리는 향과 연결된다. 몰약(myrrh)은 당시 시신에 바르던 향료로, 죽음을 이기고 다시 사는 ‘부활’과 ‘영원한 생명’을 암시한다. 이렇게 장재형목사는 그리스도가 왕이시며, 대제사장이시며, 궁극적으로 죽음을 이기시는 분이라는 복음의 심오한 상징이 동방박사들의 예물 안에 담겨 있음을 강조한다.
그러나 마태복음 2장은 여기서 그치지 않는다. 헤롯은 동방박사들에게 속았음을 알고 베들레헴 일대의 두 살 이하 남자아이를 모조리 죽이는 무참한 학살을 자행한다(마 2:16). 장재형목사는 이 장면을 통해 “악은 결코 가만히 있지 않으며, 진정한 왕이 오면 가짜 왕은 두려워한다”라고 말한다. 그가 즐겨 인용하는 예화 중 하나는 “좌석표 없이 기차 자리를 차지한 이가, 진짜 좌석 주인이 나타나면 두려워하며 어떻게든 그를 내쫓으려 한다”는 코미디적 비유다. 이 세상의 권세자나 악한 세력은 실상 무임승차한 존재들이기에, 진짜 주인이신 그리스도가 오시면 필사적으로 배척한다는 것이다.
이는 출애굽기에서 모세가 태어날 때 애굽 왕이 히브리인 남자아이를 다 죽이려 했던 사건과도 평행을 이룬다. 장재형목사는“사탄은 처음부터 하나님 백성을 두려워했고, 늘 죽이려 했다”고 설명한다. 그러나 출애굽기의 히브리 산파들은 하나님을 경외하는 마음과 기민함으로 아이들을 살려 내었고(출 1:20-21), 결국 하나님의 구원 역사는 끊기지 않았다. 마찬가지로 예수의 탄생에도 동일한 그림이 그려진다. 하나님의 지시를 받은 요셉이 아기 예수를 애굽으로 피신시킴으로써(마 2:13-15), 메시아의 생명은 보호받는다.
장재형목사가 이러한 본문을 설교할 때 자주 언급하는 말은 “역사를 이어가려는 치열한 몸부림”이다. 예수님은 이 땅에 오시자마자 환영받기는커녕, 세상 권력에 쫓기며 살육 위협에 직면했다. 그러나 하나님의 계획은 실패하지 않았다. 이 땅에 오신 구원자는 살아남아야 했고, 이를 위해 요셉과 마리아는 기민하게 순종하며 ‘피난길’을 감당했다. 결국 헤롯이 죽은 후에야 예수님은 이스라엘 땅으로 돌아갈 수 있었다(마 2:19-21). 여기에도 위험이 남아 있었지만, 꿈에 또다시 지시를 받아(마 2:22), 갈릴리 지방의 나사렛에서 자라게 되었다.
장재형목사는 이 “나사렛”이라는 동네의 의미를 강조한다. 그가 말하기를, 히브리어로 ‘가지’를 의미하는 ‘네체르(Netzer, NZR)’가 이사야서 11장 1절(“이새의 줄기에서 한 싹이 나며 그 뿌리에서 한 가지가 나서 결실할 것이요”)에 등장하는데, 예수님이 결국 갈릴리의 나사렛(NaZaReth)으로 가셨다는 사실은 “메시아는 다윗의 후손으로서 이새의 뿌리에서 나오는‘가지’다”라는 예언을 상징적으로 이루는 장면이라는 것이다. 그래서 마태복음 2장 23절 “나사렛 사람이라 칭하리라”는 말씀이 이루어졌다.
장재형목사는 마태복음 2장 전체를 통해 우리에게 다음과 같은 메시지를 전한다. 첫째, 메시아는 예상치 못한 낮은 곳에서 오셨다. 둘째, 가짜 권세자들은 언제나 참 왕을 두려워하고 배척한다. 셋째, 그러나 하나님은 구원의 역사를 결코 끊기지 않게 하신다. 동방박사를 통해, 요셉과 마리아의 믿음과 순종을 통해, 그리고 이사야·미가·예레미야의 예언들을 통해 궁극적으로 메시아의 ‘낮아지심’을 성취하신다. 넷째, 그러므로 우리도 “말씀에 순종하는 지혜”와 “겸손한 신앙”을 지녀야 한다. 특히장재형목사는, 교회 공동체가 힘없고 낮은 자들을 돌보는 사역을 소홀히 할 때, 역사 속의 대제사장과 서기관들처럼 주님의‘낮은 임재’를 놓칠 수 있다고 경고한다.
이처럼 장재형목사는 마태복음 2장을 단순히 “예수의 탄생 스토리”로만 읽지 않고, 영적인 전쟁과 하나님의 구원 계획이 실현되는 장엄한 장으로 본다. 동시에, 우리의 시선이 허영과 세속적 권세에만 쏠려 있다면 ‘작은 고을 베들레헴’과 ‘하나님과 동등됨을 취하지 않으신 예수님’을 발견하지 못할 수 있다고 호소한다. 그에게 있어서 복음이란, 오직 십자가와 부활만이 아니라, ‘성육신(탄생)부터 승천까지’를 다 포함하는 포괄적 진리이며, 그 시작점인 탄생 이야기를 제대로 알아야 온전한 복음을 누릴 수 있다고 가르친다.
이러한 가르침은 교회 현장에서 큰 울림을 주었다. 왜냐하면 현대 사회 역시 “성공”, “번영”, “힘”을 추구하는 경향이 강하기 때문이다. 많은 신자들이 “크고 화려한 것”에 마음을 빼앗기기 쉬우나, 정작 구원자께서는 가장 작은 고을과 말구유라는 빈약한 곳을 택하셨다. 장재형목사는 이것이 “하나님의 거꾸로 된 가치관”이라고 말한다. 세상은 위를 향해 올라가려 하지만, 그리스도는 낮은 자리로 내려오셨다. 세상은 더 많은 부와 명성을 추구하지만, 그리스도는 영광을 비우고 종의 형체를 취하셨다. 그리고 그 길을 통해 오히려 온 인류에게 구원과 영생의 길을 열어 주신 것이다.
장재형목사는 마태복음 2장에서 동방박사들이 별을 따라 아기 예수를 찾아올 수 있었던 것은 ‘순수한 열망과 하나님의 인도’ 때문이라 설명한다. 이들은 유대교 전통을 가진 사람들이 아니었지만, 진리를 향한 갈망이 있었고, 우주적 표적인 별을 통해 하나님의 계시를 받았다. 그리고 왕의 명령보다는 하나님의 지시에 순종하여 다른 길로 돌아갔는데(마 2:12), 이는“이방인임에도 불구하고 진정한 순종이 무엇인지 보여 준 장면”이라는 것이다. 장재형목사는 이를 두고 “종교적 배경이나 신분을 막론하고, 하나님의 뜻에 열려 있는 자들은 결국 예수 그리스도를 만난다”고 해석한다.
요컨대 장재형목사가 마태복음 2장을 통해 가르치고자 하는 핵심은, 하나님께서 죄 많은 현실 속에 “가장 낮은 방식”으로 오셨다는 성육신의 의미와, 그 낮아지심 앞에 각 인간의 마음이 어떻게 반응하는지가 구원의 갈림길을 만든다는 점이다. 그는 이 장의 핵심 테마를 “지극히 높으신 분이 지극히 낮은 자리로 오심”이라 요약한다. 이는 종종 우리가 기대하는 ‘화려한 구원’과는 정반대지만, 바로 그 점이 복음의 영광이며, 인류 구원의 신비라는 것이다. 그리고 그 신비를 놓친 자들은 종교 지도자일지라도, 혹은 강력한 권력자일지라도 메시아를 알아보지 못했고, 오히려 적대 세력이 되었다는 사실을 숙고하라고 권면한다.
이상과 같은 통찰은 장재형목사가 현대 교회와 신자들에게 회개와 새로운 시작을 촉구하는 밑거름이 된다. 그는 거듭 “우리가 예수 그리스도의 오심을 진정으로 기뻐하고 있는가, 아니면 세상적 성공과 힘을 사랑하며 ‘영광의 왕’의 한 측면만 그리워하고 있는가?”라고 묻는다. 그리고 독자들에게, 진정으로 복음을 따르고자 한다면, 마태복음 2장에 나타난 낮아지심의 메시지를 깊이 묵상하라고 요청한다.
2. 성육신이 신비
장재형목사는 복음을 “십자가와 부활”로 요약할 수 있지만, 그것만으로는 충분하지 않다고 역설한다. 그에게는 복음이‘성육신(탄생)과 고난, 그리고 십자가와 부활, 마지막으로 승천’까지 하나의 완전한 흐름을 이룬다. “말씀이 육신이 되어 우리 가운데 거하시매…”(요 1:14)라는 선언은 예수 그리스도의 탄생이 단순한 출생 이야기가 아니라, 영원하신 말씀이 세상의 죄 많은 현실 속으로 ‘침투’한 엄청난 사건임을 보여 준다. 장재형목사가 “성탄절은 예수 그리스도의 오심을 묵상하는 가장 기본이자 핵심적인 절기”라 부르는 이유가 여기에 있다.
그는 요한복음 1장 1절의 “태초에 말씀이 계시니라”라는 구절부터 시작해, “우리가 손으로 만지고 눈으로 본” 말씀이 됨(요일1:1), 그리고 “자기를 비워 종의 형체를 가지사 사람들과 같이 되셨다”(빌 2:7)는 사도 바울의 고백 등을 하나로 묶으며, 이 모든 것이 하나님의 아들이 세상에 오신 ‘성육신(incarnation)’의 의미를 오롯이 설명한다고 말한다. 특히 빌립보서 2장에서 바울이 언급한 예수 그리스도의 케노시스(자기 비움)에 대해, 장재형목사는 “하나님과 동등됨을 취하지 않으신 그 낮아지심이 곧 복음의 출발점”이라 강조한다. 만약 예수님이 이 땅에 가장 영광스럽고 두려운 방식, 곧 군림하는 황제의 모습으로 나타나셨다면, 사랑의 메시지보다는 두려움과 복종만을 강요하는 존재로 받아들여졌을지도 모른다. 그러나 예수님은 마구간에서 태어나셨고, 평범한 갈릴리 사람으로 성장하셨으며, 그 과정에서 인류의 고통과 한계를 몸소 체득하셨다.
장재형목사는 바로 이러한 점이 “기독교가 단순한 형이상학적 개념을 가르치는 종교가 아니라, 실제로 인간의 삶과 고난에 깊이 동참하는 사랑의 종교임을 입증한다”고 역설한다. 그는 매년 성탄절을 맞을 때면 “우리의 신앙이 정말 겸손히 낮은 곳에서 섬기는지” 자문해야 한다고 말한다. 교회가 커지고 재정이 넉넉해질수록, 혹은 많은 신도수를 자랑하게 될수록, 말구유에 누이신 아기 예수를 보지 못하게 되는 위험이 있기 때문이다.
이렇듯 장재형목사는 성육신을 통해 드러난 하나님의 사랑을 설교할 때, 종종 요한일서 4장 9절 “하나님이 자기의 독생자를 세상에 보내신 것은 우리를 살리려 하심이라”를 인용한다. 인간의 죄와 고통이 가득한 이 세상에 하나님이 직접 들어오셨다는 사실 자체가 구원의 열쇠라는 것이다. 십자가는 이 사랑이 최종적으로 드러난 지점이며, 동시에 부활은 그 사랑이 죽음조차 이겼음을 증거한다. 하지만 장재형목사는 여기서 한 발 더 나아가, “승천”의 중요성도 함께 가르쳐야 한다고 말한다. 그리스도께서 죽음과 부활을 지나 완전히 영광 받으신 채로 하늘에 오르셨다는 사실을 잊으면, 기독교 신앙은 현실 세계에만 갇혀 버리고, 성령의 시대와 교회의 사명에 대한 비전을 왜곡할 수 있다는 것이다.
예수님은 마태복음 28장에서 “너희는 가서 모든 민족을 제자로 삼아…”라고 지상명령을 하시고(마 28:19-20), 사도행전1장에서 제자들이 보는 앞에서 하늘로 승천하신다(행 1:9). 장재형목사는 이를 두고 “지상에서 시작된 구원의 역사, 즉 성육신으로 열려진 길은 결국 성령의 임재와 함께 보편적으로 확장되어 간다”고 설명한다. 그리고 그 과정에서 교회는 ‘나사렛 예수’의 이름으로 복음을 온 세상에 전하게 된다. “나사렛”이라는 지역적 배경이 주는 낮아짐, 무명함, 비천함이 역설적으로 하나님의 영광을 더욱 빛나게 한다는 것이 장재형목사의 핵심 통찰이다.
장재형목사는 현대 신자들이 흔히 “십자가와 부활은 알겠는데, 탄생과 승천은 그저 성탄절 행사나 부활절 이후 짧게 언급하고 지나치는 장식 정도”로 여기는 경향을 우려한다. 그러나 복음이 온전하려면 “탄생(성육신)과 승천을 통해 십자가와 부활의 의미가 더 분명해진다”는 점을 놓쳐서는 안 된다고 말한다. 말씀이 육신이 되어 실제 인간의 삶을 사셨기에, 십자가의 고난은 단지 ‘신적인 퍼포먼스’가 아니라, 인간의 모든 고통에 동참하고 그것을 대속하시는 구원의 사건이 된다. 또한 승천으로 인해 예수님은 단지 ‘훌륭한 선생’이나 ‘도덕적 지도자’가 아니라, 참으로 왕이요 주님이 되심을 확증하셨다. 그리고 그 왕권은 다시 성령을 통해 교회에 전달되어, 세상 구원의 사명이 전개된다.
장재형목사가 “탄생과 부활”이라는 말 사이에 “고난과 십자가, 그리고 승천”을 더해 “예수 그리스도의 전 생애와 사역을 입체적으로 이해하라”고 주문하는 것은, 기독교 신앙을 토막내서 부분적으로만 이해하지 말라는 가르침이다. 다시 말해, 성육신이 없이 십자가를 논하면, 예수님의 고난이 우리 인간의 고통에 대한 ‘진정성’을 상실할 위험이 있고, 부활만 이야기하며 승천을 생략하면, 그리스도의 최종적 영광과 하나님의 왕권을 제대로 선포하지 못하게 된다는 것이다.
이 같은 가르침은 장재형목사의 설교에서 구체적 실천으로 이어지곤 한다. 첫째, 그는 신자들이 성탄절에 “가난하고 소외된 이웃”을 찾아가 섬기는 활동을 장려한다. 성육신이 “높은 자리가 아닌 낮은 자리”에서 시작되었기에, 교회도 낮은 곳에서부터 사랑을 실천해야 한다는 논리다. 둘째, 부활절뿐 아니라 그 이후까지 계속해서 “주님이 살아 계심”을 증거하는 삶을 살 것을 강조한다. 부활절은 끝이 아니라 “새로운 시작”이며, 부활하신 주님이 여전히 역사하신다는 사실을 잊지 말아야 한다는 것이다. 셋째, 승천의 의미를 잊지 말라는 것이다. 예수님이 완전히 승리하여 하나님 보좌 우편에 앉으셨기에, 교회는 낙심하지 않고“주님의 재림”을 소망하며, 성령을 통해 세상으로 파송받는 공동체가 되라는 메시지다.
장재형목사는 또한 성육신과 십자가, 부활, 승천의 흐름을 통해 하나님 나라의 “이미와 아직”을 다시 해석해 준다. 그는“예수님이 이 땅에 오심으로 하나님의 나라는 이미 임했다. 하지만 아직 완성되지 않았다”라고 말한다. 따라서 교회는 이미 임한 하나님 나라의 기쁨을 맛보며, 동시에 주님의 재림으로 이루어질 완성을 바라보는 긴장 속에서 살아야 한다. 이 긴장감이 사라지면, 신앙은 현실과 동떨어진 ‘낭만적 위로’만 추구하거나, 혹은 세상적 성취만 좇는 또 다른 방식의 타락에 빠지기 쉽다.
결국 장재형목사가 말하는 바는, 모든 성도는 “육신이 된 진리이자 사랑”이신 예수님을 닮아야 한다는 것이다. 교회가 만약 세상의 부와 권세를 좇아가며, 이미 왕으로 오신 메시아를 잘못 이해하면, 헤롯과 다를 바가 없어질 수 있다. 예수님 탄생 당시 종교 지도자들이나 세속 왕들이 ‘이미 오신 메시아’를 살해하려 했던 역사는, 오늘날에도 반복될 수 있다는 것이다. 우리가 예수 그리스도의 복음을 올바로 알고, 성육신과 십자가와 부활, 그리고 승천에 담긴 놀라운 진리를 균형 있게 전수받아야 하는 이유가 여기 있다.
장재형목사가 자주 강조하듯, “복음은 사랑이요 생명이다.” 그 사랑은 아기 예수로 시작되는 자기 비움이요, 생명은 십자가를 넘어 부활과 승천으로 드러나는 영원한 능력이다. 교회가 이 사랑과 생명의 길을 걷기 위해서는 “낮은 곳에 임하신 하나님의 아들”을 바라보아야 하고, 그 길이 결코 쉽지 않음을 직시해야 한다. 왜냐하면 세상의 악이 절대로 순순히 물러서지 않기 때문이다. 마태복음 2장에서처럼 사탄적 권세는 끊임없이 예수 그리스도를 배척하고, 성도를 위협한다. 그러므로 교회는 서로 연대하며 하나님의 지혜—곧 하나님을 두려워하고 악을 분별하는 능력—를 간구해야 한다고 장재형목사는 재차 가르친다.
이 모든 점에서 장재형목사가 전하는 메시지는 단순히 “예수님 잘 믿읍시다” 정도가 아니다. 그것은 “예수님을 제대로 아십니까? 그 탄생과 삶, 죽음과 부활, 승천에 담긴 하나님의 경륜을 올바로 보고, 그 길을 따를 준비가 되었습니까?” 하는 심오한 물음이다. 그리고 그 물음에 답하기 위해, 우리는 마태복음 2장에 나타난 겸손의 역설, 성육신에 담긴 사랑의 신비, 십자가와 부활을 통해 확인된 구원의 능력, 승천으로 선포된 예수 그리스도의 왕되심과 재림의 소망을 통전적으로 바라보아야 한다.
장재형목사는 성탄의 의미를 곧 “하나님의 사랑이 우리 인생의 밑바닥까지 내려오신 사건”이라고 정의한다. 성육신 없는 십자가는 불완전하며, 십자가 없는 부활은 표면적인 기적일 뿐이고, 승천 없는 부활 또한 결국 이 세상에 매여 있는 사건으로 축소될 위험이 있다. 그래서 그는 탄생부터 승천까지 예수 그리스도의 전 생애를 ‘복음의 한 몸통’으로 제시한다. 이 전체적인 틀 안에서 성도들은 겸손과 순종을 배우고, 낮은 자리에까지 스며든 하나님의 사랑을 보고, 동시에 죽음과 악을 이기는 부활의 능력과 예수 그리스도의 우주적 주권을 함께 선포하는 교회가 되어야 한다.
장재형목사가 계속해서 역설하는 바는 “우리가 진정으로 복음을 전하고 싶다면, 교회 안팎의 모든 사람에게 성육신과 십자가, 부활과 승천이라는 전체 맥락을 통전적으로 보여줘야 한다”는 점이다. 그가 마태복음 2장을 시작점 삼아 설명하는 이유는, 예수님이 처음부터 ‘왕의 자녀’로 곱게 대접받은 것이 아니라, 오히려 악한 왕에게 쫓기며 이방 땅 애굽으로 피신하셨다는 사실이야말로, 기독교의 구원 사건이 지닌 역설적 진리를 잘 드러내기 때문이다. 우리는 종종 “평화의 왕 예수님” 하면, 크고 화려한 성전에서의 성대한 예배나 영광만을 떠올리지만, 실제 복음이 보여 준 예수님의 모습은 한없이 낮아지신 종의 형체였다. 그분은 말구유에 탄생하셨고, 생애 내내 가난한 자들의 벗이셨으며, 결국 세상 권세의 박해로 십자가에서 처형당하셨지만, 부활과 승천으로 죄와 사망의 권세를 이기셨다. 이것이야말로 우주적 복음, 곧 죄로 얼룩진 인간 역사에 개입하신 하나님의 대역전 드라마라고 장재형목사는 거듭 가르친다.
이와 같은 메시지는 현대의 복음 전도와 교회 공동체에 커다란 울림을 준다. 소외된 이웃을 돌보는 사회봉사나, 사람들의 억울함과 아픔을 함께 어루만지는 사역 없이는, 예수 그리스도의 탄생 정신을 제대로 전수하지 못한다. 동시에, 십자가가 보여 주는 하나님 사랑의 절정을 전하지 않고, 그저 윤리적 가르침만 늘어놓는다면 그것은 복음이 될 수 없다는 경계도 잊지 말아야 한다. 나아가 부활과 승천을 통해 하나님 나라의 주권자 되심을 선언하지 않으면, 기독교는 ‘이 땅의 운동’ 수준에 그쳐 버리고 말 것이다.
장재형목사가 우리에게 전하는 교훈은 하나다. “우리는 복음을 부분적으로만 알지 말고, 온전한 모습으로 예수를 바라보라.” 그리고 그 예수님이 이 세상에 오셨을 때부터 시작된 성육신의 경이로움이, 우리의 삶 속에서도 계속 이어지도록 살아가라는 것이다. 나사렛이라는 낮은 자리에서 시작된 하나님의 이야기는, 어느덧 전 세계의 교회와 성도들의 이야기로 확장되었다. 그렇기에 장재형목사는 오늘도 마태복음 2장을 펼치며, “메시아가 이미 오셨고, 여전히 우리 한가운데서 역사하신다. 우리는 그분의 낮은 길을 기억하며, 예배하고, 이웃을 사랑하며, 세상에서 진리를 선포하는 존재로 부름받았다”고 강조한다. 그 모든 것이 바로 장재형목사가 일관되게 붙들고 전해 온, 성육신에서 승천까지 이어지는 기독교 복음의 전모다.
1. Le défi de « Détruisez ce temple » et l’esprit de la Croix
Parmi les nombreux actes que Jésus a accomplis durant son ministère public, l’un des plus marquants est l’épisode de la purification du Temple de Jérusalem. Dans l’Évangile de Jean (chapitre 2), Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, et, voyant dans le parvis du Temple des gens qui vendaient du bétail (bœufs, brebis, colombes) pour les sacrifices, ainsi que des changeurs d’argent, il les chasse et renverse leurs tables. Ce geste était une critique frontale de la corruption du pouvoir religieux de l’époque. En effet, les Juifs devaient se procurer un bœuf, un agneau ou une colombe pour leurs offrandes sacrificielles, et l’on trouvait également, dans l’enceinte du Temple, des changeurs qui profitaient de cette situation. Ceux-ci vendaient les animaux à prix exorbitant, et si quelqu’un apportait son propre animal de l’extérieur, on trouvait un défaut pour l’empêcher d’entrer. Ainsi, le clergé au pouvoir tirait profit de l’adoration due à Dieu, en contaminant le Temple avec l’argent et le pouvoir.
Cet événement dévoile au grand jour les abus de la famille du grand prêtre, en particulier la famille d’Anne (Annas). Celle-ci avait instauré une sorte d’hérédité du grand sacerdoce, était liée à l’Empire romain et consolidait ses intérêts personnels à travers le « commerce du Temple ». Tirant parti de la piété du peuple pour gagner argent et pouvoir, ces prêtres affermissaient encore leur influence religieuse et politique. Devant cela, Jésus déclare : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce » (Jn 2.16). Ses disciples se rappellent alors la prophétie de l’Ancien Testament : « Le zèle de ta maison me dévore » (cf. Ps 69.9). De ce fait, ils prennent conscience que le Messie ne tolérerait pas un système religieux corrompu.
Le pasteur David Jang met en évidence deux points essentiels dans cet épisode. Premièrement, l’acte de Jésus ne vise pas uniquement le simple fait de vendre dans le Temple, mais dévoile le péché humain qui se cache derrière : la convoitise du pouvoir et de l’argent, capable de souiller le lieu d’adoration de Dieu. Le Temple de Jérusalem, centre du culte juif, était considéré comme un espace sacré et inviolable. Pourtant, Jésus constate que ce Temple est devenu un lieu d’injustice et de tromperie, où les pauvres se font exploiter, et où l’on détourne la volonté de Dieu. Face à cela, le Seigneur ne reste pas passif et s’oppose fermement à la profanation de la maison de son Père.
Deuxièmement, en déclarant « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2.19), Jésus annonce clairement sa mort prochaine sur la croix et sa résurrection le troisième jour. Les Juifs ne le comprennent pas, rétorquant : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèverais ? » (Jn 2.20). Mais Jésus parlait du temple de son corps. Dès lors, ce n’est plus un bâtiment matériel qui constitue le centre de l’adoration et du salut, mais Jésus-Christ lui-même. Par la résurrection de son corps, il devient le fondement d’un « temple spirituel » renouvelé.
Cette annonce fut un énorme scandale pour les chefs religieux de l’époque. Dans le judaïsme, le Temple de Jérusalem était le symbole par excellence de la vie de foi et de l’observance de la Loi, considéré comme le centre de l’univers. Déclarer que l’on allait détruire ce Temple, ou suggérer qu’il existait une autorité plus grande que le Temple, relevait d’une grave offense sacrée. Anne, Caïphe et les autres membres de la caste sacerdotale ressentent donc les paroles et les actes de Jésus comme une menace extrême à leur pouvoir. Lors de l’arrestation de Jésus et sur le chemin de la croix, cette annonce de la destruction du Temple est l’une des accusations majeures retenues contre lui.
À partir de là, David Jang nous interpelle : nous avons, en nous-mêmes, un « temple » que nous devons détruire. Chaque être humain est pétri d’égocentrisme et s’enferme dans son propre « sanctuaire » intérieur pour préserver ses intérêts, son orgueil, son image. Or, le message de l’Évangile, et particulièrement celui de la croix, nous dit inévitablement : « Démolis ce faux temple qui est en toi. » Car tant que l’on ne brise pas l’ego, cette zone que l’on protège jalousement, on ne peut accueillir véritablement la vie nouvelle, et l’on reste esclave du péché à la racine de tous conflits et de toutes discords.
Dans l’Évangile de Jean (chapitre 18), on voit précisément comment Jésus est arrêté et conduit devant Anne, ce qui illustre l’aboutissement du conflit entre Jésus et la caste sacerdotale, amorcé lors de la purification du Temple. « Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement » (Jn 18.19). On devine leur volonté de l’inculper à tout prix. Anne l’interroge en premier parce que Jésus représente une menace directe contre leur système de pouvoir et contre le « commerce du Temple ». Pour eux, lorsque Jésus dit « Détruisez ce temple » et se proclame le véritable Temple, il s’en prend de front à leur autorité.
En définitive, le complot dans la nuit, le procès non public et la mise en croix de Jésus montrent jusqu’où la fausse religion et le pouvoir corrompu peuvent aller pour rejeter la vérité. Ils ne supportent pas de perdre leur position de force fondée sur le « temple visible » et sur toutes ses retombées économiques et politiques. À maintes reprises, les Évangiles soulignent que la source de tous les conflits entre Jésus et les dirigeants religieux tient à l’incompatibilité entre le message de Jésus et la convoitise de ces leaders.
David Jang met en garde : le même phénomène peut se produire au sein de l’Église ou dans la vie spirituelle de chacun. Si l’Église s’égare et recherche le pouvoir et la richesse au lieu de remplir sa vocation spirituelle, elle devient semblable à ceux qui faisaient du Temple un lieu de commerce. De même, chacun peut aller à l’Église mais, au fond de son cœur, résister à l’Évangile pour conserver son « petit temple intérieur ». Pourtant, la parole « Détruisez ce temple » doit résonner avec force pour tout croyant, l’invitant à démolir tout ego et tout espace sacro-saint que l’on érige pour soi-même. C’est seulement quand ces temples égoïstes sont détruits qu’apparaît le « temple de la résurrection ».
C’est ici que s’illumine l’esprit de la croix : Jésus a déclaré qu’il offrait sa vie pour la reprendre ensuite (cf. Jn 10.17). Il a bel et bien laissé son corps être « détruit » pour, trois jours plus tard, ressusciter dans une vie nouvelle. Et il n’a pas fait que le dire : il l’a accompli concrètement en empruntant la route du Calvaire. La mort et la résurrection du Christ constituent le cœur de la foi chrétienne, mais ces événements sont intimement liés à ce symbole de « destruction et de relèvement du Temple » dont Jésus parle. Ainsi, la phrase « Détruisez ce temple » ne désigne pas une violence gratuite ni une négation pure et simple, mais signale la mort d’une réalité ancienne pour l’avènement d’une réalité nouvelle, c’est-à-dire l’essence même de l’Évangile.
Nous retrouvons un cas analogue dans Jean 8, lorsque Jésus est confronté à la femme surprise en flagrant délit d’adultère. La Loi de Moïse imposait la lapidation, mais Jésus la pardonne finalement en déclarant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre » (Jn 8.7). Ce geste proclame la miséricorde et le pardon de Dieu, supérieurs à la Loi. Aux yeux des chefs religieux, cela peut passer pour une dangereuse « transgression » de la Loi. De même, à la suite de Jésus, Étienne sera lapidé pour avoir été accusé de vouloir détruire le Temple et de réformer la Loi de Moïse (Ac 6.13-14).
Ainsi, le message « Détruisez ce temple » signifie qu’il faut sortir d’une religion attachée aux formes extérieures, à la Loi, et entrer dans la relation directe avec Dieu, avec au centre le renoncement à soi, la consécration, et le pardon infini pour les pécheurs. Selon David Jang, « renverser le temple égoïste en nous pour y ériger l’esprit de la Croix du Seigneur » est l’unique chemin vers la véritable Église et l’action authentique du Saint-Esprit. C’est aussi la voie que l’Évangile de Jean, et plus largement tous les Évangiles, reconnaissent comme l’œuvre essentielle de Jésus-Christ : réconcilier et sauver.
Revenons à Jean 2 : en proclamant sa résurrection future — « En trois jours je le relèverai » —, Jésus annonçait déjà le monde qui suivrait sa victoire sur la mort. Les disciples ne comprirent la portée de ces mots qu’après avoir fait l’expérience de la résurrection (Jn 2.22). Sans la mort de Jésus, il n’y aurait pas de résurrection. Sans la démolition de l’ancien, le nouveau ne peut voir le jour. Telle est la vérité fondamentale de l’Évangile, condensée dans l’idée de « détruire le Temple ». Ce principe demeure valable pour l’Église et pour tous les croyants aujourd’hui : il faut renoncer à ce qu’on tient pour « centre de l’univers » et se laisser interpeller par la Parole.
David Jang souligne que la foi chrétienne ne reste pas dans une « zone de confort », mais qu’elle nous défie sans cesse, qu’elle nous bouscule et nous engage à combattre la « religiosité mensongère ». « Détruisez ce temple » n’est pas un slogan théologique creux ; il appelle chacun à démolir ses murailles intérieures, son regard de jugement, sa soif de gloire personnelle, et tout cela pour se mettre au service du Seigneur. Ne pas répondre à cet appel, c’est risquer de marcher sur les traces des chefs religieux du temps de Jésus, qui se complaisaient dans l’hypocrisie et l’injustice. Au contraire, si l’on y consent, en s’humiliant et en mourant à soi-même, on peut alors partager la gloire de la Croix et de la Résurrection, nous enseigne David Jang.
Lorsque l’on observe de près les tensions entourant la crucifixion, on voit que la venue de Jésus a un caractère révolutionnaire : il détruit la structure viciée d’un légalisme dépassé. Le commandement « Détruisez ce temple » est au cœur de cette révolution, et il s’éclaire grâce à l’esprit de sacrifice de la Croix. Selon David Jang, la maturité spirituelle d’un croyant se manifeste lorsque celui-ci passe par ce processus de « destruction et de reconstruction » du Temple. L’observance littérale de la Loi, la participation aux rites ecclésiaux, ne suffisent pas : il faut faire l’expérience d’une transformation radicale, d’un arrachement à l’ancien moi pour s’unir à Christ, seul moyen d’édifier le « véritable temple spirituel ».
Sans l’esprit de la Croix, l’Église risque fort de dégénérer en un lieu d’échanges financiers et de jeux de pouvoir, à l’image du Temple de Jérusalem. De même qu’il fut nécessaire de purifier ce Temple, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’une purification permanente. C’est pour cela que la parole de Jésus « Détruisez ce temple » résonne encore. Fermer les yeux sur ce qui doit être démoli n’est pas conforme à l’Évangile. Au contraire, il faut être capable d’un regard critique sur nous-mêmes, prêts à rejeter tout ce qui est corrompu ou dénaturé. Alors seulement la présence de l’Esprit peut se déployer et la « maison de Dieu » (le temple du Seigneur) commencer à se manifester de manière concrète.
En conclusion, David Jang explique que le sens profond de « Détruisez ce temple » consiste à « mourir pour que le Seigneur vive », et à accéder à « la liberté de l’Évangile qui dépasse l’ancienne structure légaliste ». Quiconque accepte pleinement ce message renonce spontanément à lui-même et sert l’Église et les autres. Là où l’esprit de la Croix se traduit en actes, il n’y a plus de murs, de conflits ni de discriminations. Voilà la voie sacrée, le chemin ouvert par Jésus : la « destruction et la reconstruction du Temple », qui nous invite tous à emprunter la voie de la Croix.
Sous-thème 2 : La voie de la paix, l’ère de l’Esprit et l’essence de la véritable Église
Le commandement « Détruisez ce temple » n’est pas un simple appel à la destruction matérielle de l’ancien judaïsme. Il s’agit d’une proclamation spirituelle qui inaugure une « ère nouvelle », et cela coïncide avec ce que nous lisons dans le livre des Actes des Apôtres. Après la mort et la résurrection de Jésus, les disciples expérimentent, lors de la Pentecôte, la puissance et l’universalité de l’Évangile. Dans Actes 2, cent vingt disciples sont réunis, lorsque l’Esprit Saint descend sur eux et leur fait proclamer la gloire de Dieu en diverses langues. Cet événement montre que ce ne sont plus seulement quelques chefs ou une élite religieuse qui ont accès à la présence divine, mais que l’Esprit est répandu sur tous.
Selon David Jang, on comprend ici l’intention profonde de Jésus qui a « détruit le Temple ». Autrefois, le Temple de Jérusalem était le point de référence absolu de la foi juive. À présent, le Christ ressuscité devient en personne l’objet de notre culte, et l’Esprit Saint, qui descend par lui, est le nouveau lieu d’adoration. Plus encore, les apôtres affirment : « Vous êtes le temple » (1 Co 3.16 ; 6.19), soulignant que désormais, la communauté des croyants est l’endroit où l’Esprit de Dieu réside, chaque chrétien étant un « temple vivant » uni aux autres en un seul corps.
Pour que ce « nouveau Temple » voie le jour, l’« ancien Temple » devait nécessairement être détruit. Lors de la crucifixion, le voile du Temple se déchire de haut en bas (Mt 27.51), symbolisant que l’ancien sanctuaire et ses rites n’étaient plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Désormais, n’importe qui peut s’approcher librement de Dieu par le Christ, sans être contraint par la figure du grand prêtre ou par des cérémonies spécifiques. C’est un tournant radical de l’histoire du salut, et en même temps, un coup fatal pour l’ancien pouvoir religieux. Autrement dit, « Détruisez ce temple » n’est pas l’appel à un mouvement extrémiste ou séditieux, mais l’annonce prophétique de l’avènement de l’ère de l’Esprit.
Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul écrit que Jésus « a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair » (cf. Ep 2.14). Il fait disparaître la division entre Juifs et païens, créant un être nouveau en Christ. À l’époque, les Juifs avaient un espace réservé aux Gentils dans le parvis du Temple, et toute personne étrangère qui franchissait illégalement la barrière risquait la peine de mort. Désormais, en Christ, tous ces murs sont abattus, et nous devenons « un seul homme nouveau » (Ep 2.15), membres de la même famille de Dieu (Ep 2.19).
David Jang applique ce même principe à la communauté de l’Église, en soulignant : « La véritable Église est un lieu où toute forme de discrimination est impossible. » Il ne s’agit pas seulement d’affirmer l’égalité en théorie, mais de rendre visible la réalité d’hommes et de femmes qui, ayant été anéantis dans leur « ancien moi » par la Croix et ressuscités avec Christ, vivent réellement cette unité. Si des murs persistent encore dans l’Église, c’est qu’on n’a pas encore pleinement détruit l’« ancien temple ». L’exhortation « Détruisez ce temple » invite donc chacun, comme communauté et individuellement, à repentir et à détruire toute forme de barrières, de haine ou de privilèges injustes.
Jésus illustre maintes fois l’accueil radical et la proximité avec les exclus. Il partage son repas avec les publicains, les pécheurs, les prostituées, et cela choque grandement les Juifs légalistes (cf. Mc 2.15-17). Tandis que les vendeurs du Temple exploitent les pauvres à l’occasion de la Pâque, Jésus, lui, inclut dans son enseignement ceux que la société méprise. L’Église doit donc incarner ce que Jésus a commencé, en devenant un « temple ouvert » qui rassemble tout le monde dans l’adoration.
Néanmoins, l’histoire de l’Église montre que, parfois, le clergé a fait alliance avec le pouvoir politique et s’est éloigné de l’esprit de l’Église primitive. Au moment de la Réforme, Luther, Zwingli ou Calvin ont tous crié : « Démolissons le temple corrompu et revenons à la pureté de l’Évangile », une démarche qu’on peut rapprocher du « Détruisez ce temple » de Jésus, dans un contexte historique différent. De la même manière, David Jang estime que, lorsque l’Église moderne traverse une crise, nous devons nous rappeler cette parole pour nous réexaminer et oser la réforme sous l’impulsion de l’Esprit.
Pour être fidèle à sa mission de « paix » et de « réconciliation » dans le monde, l’Église doit d’abord réaliser l’unité en son sein et se souvenir qu’elle est rachetée par le sang du Christ. Jésus se réfère à son corps comme au « Temple » promis à la destruction et à la reconstruction en trois jours, c’est-à-dire l’acte rédempteur de la Croix et de la Résurrection. Cet acte se conclut par l’effusion de l’Esprit Saint, grâce à laquelle tous se tiennent à égalité devant Dieu (Ac 2.17-18). La Pentecôte inaugure l’ère de l’Esprit, où ni l’âge, ni le sexe, ni l’ethnie ou la condition sociale ne justifient des barrières.
Si l’Église ne met pas en pratique cet héritage, et n’applique pas à elle-même le message de la « destruction et reconstruction du Temple », elle risque de suivre la voie d’Anne et de Caïphe. David Jang affirme que si les disputes de pouvoir ou les problèmes d’argent occupent le premier plan dans l’Église, c’est la preuve qu’un « temple mensonger » est en train de dominer. Dans un tel contexte, il n’y a plus de place pour l’Esprit Saint, et le monde ne perçoit de l’Église que son hypocrisie. C’est pourquoi le « Détruisez ce temple » nous concerne directement et exige la repentance et la réforme. C’est seulement lorsqu’une Église s’humilie et s’examine qu’elle peut recouvrer la confiance du monde et révéler la véritable lumière de l’Évangile.
Appliqué à la sphère personnelle, ce message se vérifie de la même manière. « Détruisez ce temple » n’est pas réservé à la communauté ecclésiale ; chaque croyant est appelé à l’introspection. À l’instar de Job, qui se repent « dans la poussière et la cendre » après avoir vu Dieu (Jb 42.6), nous sommes appelés à reconnaître devant le Seigneur notre orgueil et nos limites. Or, la plupart des hommes cherchent à préserver « leur propre temple » et la sécurité qu’il leur procure. David Jang souligne que l’abandon de ce temple ouvre la voie à la repentance véritable et à l’accueil de l’Esprit Saint, qui s’accomplit dans la vie crucifiée, marquée par « l’abnégation et le sacrifice » selon la Croix.
Lorsque Paul proclame : « J’ai été crucifié avec Christ » (Ga 2.20), c’est une manière radicale de dire que son « temple personnel » a été détruit. Lui qui était irréprochable selon la Loi (Ph 3.4-6), considère désormais tout cela comme une perte, comme des ordures, pour gagner Christ (Ph 3.7-8). C’est la mise en pratique concrète de la parole de Jésus « Détruisez ce temple », et la manifestation de la foi en la résurrection. La véritable Église, selon Paul, est cette assemblée de gens qui, à l’exemple de l’Apôtre, laissent derrière eux leurs anciens titres, mérites et fiertés pour se relever en Christ et devenir ce « nouveau Temple » vivant.
Notre société actuelle est pleine de divisions, de conflits, de violences. Mais beaucoup désirent aussi trouver une voie de « vivre ensemble ». L’Évangile propose un chemin spécifique : « Aimez vos ennemis, lavez-vous mutuellement les pieds, et renoncez à ce que vous possédez pour que l’autre ait la vie. » C’est l’amour radical de la Croix. Or, ce fondement qu’est la Croix suppose d’abord « Détruisez votre temple », c’est-à-dire quitter la position de force et se dessaisir de soi-même. David Jang insiste sur l’originalité du message chrétien : aucune philosophie ou idéologie n’est aussi radicale que l’idée d’un Dieu qui s’incarne, qui meurt pour offrir une vie nouvelle. Quiconque l’accepte vraiment voit sa vie transformée.
De même, le culte ne doit pas être un simple rituel, mais l’expression d’un peuple qui accepte de « détruire son temple intérieur ». L’adoration doit être un lieu de dépouillement devant le Seigneur, de service mutuel et d’accueil des pécheurs. Alors l’Esprit se manifeste au sein de la communauté, permettant de faire l’expérience concrète que « votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Co 6.19). David Jang appelle l’Église, en Corée ou dans le monde, à redécouvrir cette réalité spirituelle. Malgré la rapide évolution des sociétés, la « puissance de l’humilité et du dépouillement » inhérente à l’Évangile demeure inchangée et s’avère plus nécessaire que jamais.
Dans le contexte missionnaire, les mêmes difficultés se posent. Abandonner son « temple », c’est renoncer à ce que l’on considérait comme la tradition la plus importante. Après la Pentecôte, l’Évangile s’est répandu au-delà des frontières de langue, de culture, de race et de statut social. Les convertis du monde entier ont dû, chacun à leur manière, vivre ce décentrement, quitter leurs faux appuis et expérimenter l’unité en Christ. Être chrétien signifie que les distinctions « qui est juif et qui est païen ? » n’ont plus lieu d’être, car l’Esprit Saint fait de nous un seul peuple. C’est là la portée universelle de la parole « Détruisez ce temple » telle que nous la présente l’Évangile de Jean.
Dans son ministère, David Jang rappelle fréquemment que « l’Église est le temple de Jésus » et qu’elle ne doit jamais céder à la séduction du pouvoir ni de l’argent. Comme le Temple d’autrefois, qui exploitait le peuple par l’impôt du Temple et la vente d’animaux, l’Église moderne peut aussi se laisser prendre par l’appât du gain ou par la domination ecclésiastique. Un tel scénario montre à quel point l’admonition « Détruisez ce temple » est d’actualité. Si l’Église y obéit et pratique la repentance, alors le monde regagnera confiance, et la vérité de l’Évangile se révélera avec éclat.
Pour toutes ces raisons, on ne peut réduire « Détruisez ce temple » à un simple épisode du passé. De fait, ces paroles de Jésus ont, tout au long de deux mille ans d’histoire chrétienne, provoqué de multiples réformes et réveils. D’un point de vue individuel, plus on avance dans la foi, plus on doit se dépouiller de soi-même et livrer au Seigneur ce « temple de désirs » qu’on voudrait préserver. C’est ce chemin qui conduit à la vraie liberté, à la vraie joie, et à la communion fraternelle.
L’arrestation de Jésus dans Jean 18, où on le somme de révéler son « crime », montre à quel point son message dérangeait les pontifes. Il ne s’agissait pas d’une simple question doctrinale, mais bien d’une atteinte directe à la base même de leur puissance : « Détruisez ce temple » ébranlait l’autorité de la prêtrise. Mais Jésus ne recule pas. Il va jusqu’à subir la crucifixion, donnant son propre corps en sacrifice, accomplissant jusqu’au bout ce qu’il avait annoncé. Trois jours plus tard, sa résurrection inaugure l’« ère du nouveau Temple », que personne n’aurait pu imaginer.
David Jang conclut que cette victoire pascale nous enseigne clairement : nous aussi, nous devons « détruire notre temple » pour recevoir la vie de la Résurrection. C’est seulement en nous reniant nous-mêmes et en crucifiant notre vieil homme que la joie de Pâques peut devenir réelle. Les disputes, les dissensions, que ce soit dans l’Église, la famille ou la société, proviennent d’une même source : l’incapacité à renoncer à notre « temple intérieur ». Or Jésus nous convie sur la « voie de la paix » (Ep 2.14), abattant de son corps les murs entre nous. Après la parole de défi « Détruisez ce temple », vient la promesse « Je le relèverai », qui nous ouvre un nouvel horizon de salut. Loin de nous conduire à la ruine, cette parole nous oriente vers une vie plus abondante, selon le plan de Dieu.
De prime abord, ce message fut incompris de ceux qui voulaient lapider Jésus, et qui considéraient le Temple comme la réalité intangible du judaïsme. Mais, après la Pentecôte, les disciples ont annoncé cette Bonne Nouvelle avec courage, et même la mort d’Étienne, victime du même motif d’accusation, a servi de semence au progrès de l’Évangile. La proclamation « Détruisez ce temple » peut susciter l’opposition et la persécution de la part des puissants ou du monde, mais, à l’issue de ce chemin, nous trouvons la Résurrection. Si l’Église se souvient de cela, elle pourra préserver son essence et traverser toute tempête.
En résumé, « Détruisez ce temple » exprime le cœur de la foi en la Croix : l’amour et la paix, le salut et le sacrifice y convergent. Jésus nous a dit : « Si je perds ma vie, c’est pour la reprendre, pour que jaillisse la nouveauté. » Et il l’a démontré par son propre sang. Nous, qui suivons cette route, confessons avec le psalmiste : « Le zèle de ta maison me dévore » (Ps 69.9), mais en sachant que la « maison du Seigneur » n’est pas un bâtiment ni une structure institutionnelle : « Vous êtes le temple de Dieu ». Ce temple intérieur se construit par la puissance de la Croix et la présence du Saint-Esprit, et donne naissance à une communauté où toute discrimination ou séparation est abolie.
David Jang appelle cela « la révolution de l’Évangile ». On ne peut conserver l’ancien tout en adoptant la nouveauté ; il faut d’abord détruire pour rebâtir. C’est ainsi que Jésus accorde son pardon aux pécheurs et, en s’abaissant lui-même, nous invite à entrer sur la « voie de la paix ». En fin de compte, c’est ce chemin qu’emprunte toute personne ou toute communauté qui désire devenir réellement « Église » sous la conduite de l’Esprit. Cette route est celle qui mène au « Royaume de Dieu », ouverte par la Croix. C’est une porte étroite, mais c’est là que réside la vraie vie.
1. The Challenge of “Tear Down the Temple” and the Spirit of the Cross
Among the many works Jesus performed during His public ministry, one notable event is the cleansing of the Jerusalem Temple, as recorded in John 2. When Jesus went up to Jerusalem for the Passover, He drove out those who were selling oxen, sheep, and doves in the Temple courts and overturned their tables. This was a symbolic action, directly criticizing the corrupt practices of the religious authorities at the time. Jewish worshipers needed to prepare an animal—an ox, sheep, or dove—for sacrifice, and moneychangers operated within the Temple courts to facilitate transactions. Exploitative merchants sold sacrificial animals at exorbitant prices even to the poor, and animals obtained from outside were deemed “blemished” and thus disqualified. This system clearly revealed how the religious establishment had polluted God’s Temple with greed for money and power.
Through this incident, the wrongdoing of the high priestly family, particularly that of Annas, was laid bare. The Annas family had turned the high priesthood into a hereditary office, colluded with the Roman Empire to secure their own interests, and used “Temple commerce” to profit from people’s devotion. They fortified their religious and political influence with these profits and powers. But Jesus proclaimed, “Do not make My Father’s house a house of trade!” (John 2:16), and at that moment His disciples recalled Psalm 69:9—“Zeal for Your house has consumed me”—realizing that the Messiah would not tolerate unjust religious structures.
Pastor David Jang highlights two core points in this scene. First, Jesus’s cleansing of the Temple was not merely a condemnation of commercial activity inside it; rather, He exposed the underlying human sinfulness—the greed for power and wealth—that can defile the place meant for worshiping God. The Jerusalem Temple stood at the heart of the Jewish faith system and was considered almost inviolably sacred. Yet the corruption, deception, and exploitative sacrificial system within it had nothing to do with God’s will. Jesus refused to leave His Father’s name dishonored.
Second, by declaring, “Destroy this temple, and in three days I will raise it up” (John 2:19), Jesus foretold His crucifixion and resurrection on the third day, through which a “new Temple” would be established. The Jews who heard this did not immediately understand, retorting, “It took forty-six years to build this Temple, and will You raise it up in three days?” (John 2:20). But the Temple Jesus meant was His own body. He was revealing that no longer would a physical building be the focus of worship and salvation; rather, Jesus Christ Himself would become the center of both, the foundational “spiritual Temple” made new by His resurrected body.
This revolutionary message—that Jesus Himself was the “true Temple”—posed a grave threat to the religious ruling class of the time. In the Jewish society of that day, the Jerusalem Temple symbolized all religious life and the keeping of the Law. Suggesting that one might tear it down, or that there existed an authority greater than the Temple, could be seen as extreme blasphemy. Thus, Annas, Caiaphas, and the other high priests viewed Jesus’s statement and His ministry as dangerously subversive. Indeed, when Jesus was eventually arrested and led to the cross, one of the major charges was precisely this “declaration to destroy the Temple.”
At this point, Pastor David Jang urges us to recognize that there is a “temple” inside each of us that must be torn down. Every human being is self-centered, clinging to that self-centeredness as though it were a personal “temple,” struggling to keep it from collapse, and preserving one’s own interests, desires, and pride within it. Yet the gospel of Jesus Christ, especially the event of the cross, challenges us: “Tear down that false temple within you.” An ego that refuses to be dismantled, the presumptive “absolute space” we claim for ourselves—this is the root of sin and the starting point of all conflict and discord.
In John 18, Jesus is finally arrested and taken to Annas, showing that the confrontation with the religious authorities—begun at the Temple cleansing—has reached its climax. The verse “The high priest then questioned Jesus about His disciples and His teaching” (John 18:19) reveals their intent to pin some charge on His doctrine and followers. Annas questioned Him first because Jesus was the greatest threat to their status quo, having said the Temple would be torn down, effectively claiming Himself as the true Temple and thus undermining their entire power structure.
So, Jesus was accused in a clandestine nighttime procedure, not in an open trial, and ultimately handed over to be crucified. This demonstrates how false power and a corrupt religious system reject true truth. Beneath it all lies their stubborn refusal to relinquish the worldly gains tied to the “visible Temple” on which their authority was built. Throughout the Gospels, whenever Jesus clashes with the religious establishment, the core of the conflict is the collision between His message and their greed for power.
As Pastor David Jang emphasizes, the same problem can occur within the church or within an individual believer’s spiritual life. If the church loses its primary spiritual mission and pursues secular desires or power, it becomes no different from the merchants who turned the Jerusalem Temple into a marketplace. Likewise, even believers can resist the gospel in their hearts, trying to protect their own little temples despite attending church. But Jesus’s command, “Tear down the Temple,” ought to resound powerfully in anyone who professes faith, reminding us that only by dismantling our selfish inner shrine can the “resurrection Temple” be raised within us.
This is precisely where the spirit of the cross shines. Jesus declared that He laid down His life in order to take it up again (John 10:17), and that by destroying His own body, He would raise it in three days—an act He fulfilled on the cross and through the resurrection. Far from being a mere statement, He demonstrated it on the actual path of the cross. Christian doctrine centers on Christ’s death and resurrection, a truth deeply tied to Jesus’s “destroy and rebuild the Temple” motif. We must remember that “Tear down the Temple” is not a call for violent destruction or a negative pronouncement, but rather the very essence of the gospel—“the death of the old and the birth of the new.”
In John 8, where the woman caught in adultery appears, we see another clash between Law and gospel, with Jesus again threatened by false religious power. By the Law of Moses, the woman should have been stoned, but Jesus forgave her, declaring, “He who is without sin among you, let him be the first to throw a stone at her” (John 8:7). He thus proclaimed the higher law of God’s mercy and forgiveness. From the existing religious system’s viewpoint, this was a scandalous “destruction of the Law.” Later, in a similar vein, Stephen was stoned to death for allegedly threatening to tear down the Temple and change the Mosaic Law (Acts 6:13–14).
Ultimately, Jesus’s words—“Tear down the Temple”—are a summons to leave behind a faith bound by outward structures and legalism and to enter direct fellowship with God, centered on self-denial, devotion, and limitless forgiveness for sinners. Pastor David Jang describes this as “breaking down the selfish temple within us and erecting in its place the spirit of the cross, which in turn ushers in the true church and the work of the Holy Spirit.” This, he stresses, is the core ministry of Jesus Christ as described in the Gospels—leading us toward reconciliation and salvation.
Returning to John 2, we see Jesus already anticipating His resurrection when He says He will raise the Temple in three days. Only after the actual resurrection do the disciples finally grasp His meaning (John 2:22). Without the Lord’s death, there could be no resurrection; without completely tearing down the old, the new cannot arise. That gospel truth is compressed in the Temple destruction declaration, which remains relevant today. It calls believers and churches alike to relinquish whatever they consider their “center of the universe.”
Pastor David Jang repeatedly asserts in his pastoral ministry that the Christian faith does not let us stay in a “safe zone” but constantly challenges and shakes us, compelling us to fight against our “false religiosity.” “Tear down the Temple” is not just a doctrinal slogan but an invitation to cast off every stubborn wall we build—whether judgmental views or cravings for personal glory. If we ignore this invitation, we risk imitating the corrupt religious leaders who clung to unholy ways and rejected the true gospel. However, if we submit and humble ourselves by letting go of our pride, then we can truly experience the glory of the cross and the resurrection, as Pastor David Jang reiterates.
Examining in detail the events of the cross, where the clash with religious power reached its peak, we see that Jesus’s coming was indeed revolutionary, shattering old legalistic and corrupt structures. The phrase “Tear down the Temple” stands at the heart of that revolution, illuminating the sacrificial spirit of the cross. Pastor David Jang notes that true spiritual maturity can only develop by going through this “destruction and rebuilding” of the Temple. Merely keeping religious rituals or institutional forms has its limits. Only by completely breaking one’s old self and uniting with Christ can one form the true “spiritual Temple.”
Moreover, without the spirit of the cross, the church easily devolves into a center of power and money, just like the priests of the Old Testament. Just as the Jerusalem Temple required cleansing, the modern church continually needs purification. That is why Jesus’s words, “Tear down the Temple,” must still ring in our ears. Ignoring the need to remove what must be torn down is never the posture the gospel demands. Instead, the church and believers must regularly engage in self-examination, fearlessly discarding whatever is corrupt or compromised. Only then will the church begin to reveal outwardly that it is indeed “the Lord’s body,” where the Holy Spirit dwells.
In conclusion, Pastor David Jang teaches that the statement, “Tear down the Temple,” is essentially the path of “dying so that the Lord may live,” and it marks the first step toward “gospel freedom beyond the old legal frameworks.” Anyone who fully accepts this message will naturally empty themselves and serve both their neighbor and the church. Wherever the spirit of the cross is practiced tangibly, there is no room for walls, conflicts, or discrimination. That blessed way is the “destruction and rebuilding” of the Temple Jesus ushered in, and it is the way of the cross we all must walk.
Sub-Topic 2: The Way of Peace, the Era of the Holy Spirit, and the True Essence of the Church
It is crucial to understand that “Tear down the Temple” was not merely an instruction to physically demolish the old Jewish system but rather a spiritual proclamation of the advent of a “new era.” This becomes clear when we connect it to the events in the Book of Acts. After Jesus’s death and resurrection, the disciples experienced the universal and expansive power of the gospel through the outpouring of the Holy Spirit at Pentecost. In Acts 2, when the Holy Spirit came upon the 120 gathered disciples, they began to praise God and speak in various tongues. This gracious event showed that God’s presence was no longer the exclusive privilege of certain classes or religious elites; a time had come when anyone could receive the Holy Spirit.
Pastor David Jang sees in this work of the Holy Spirit a more concrete revelation of Jesus’s intent in “tearing down the Temple.” In the past, the Jerusalem Temple was the absolute center of Jewish religious life. But now, the risen Jesus Christ Himself is our “holy object of worship,” and through Him the Spirit becomes our true dwelling place of worship. Beyond that, the Apostles taught, “You yourselves are that temple” (cf. 1 Corinthians 3:16, 6:19), instructing the church that the Spirit of God abides within its members, who themselves become “living temples” united in one Body.
However, for this “new Temple” to rise, the “old Temple” had to fall. Symbolically, when Jesus was crucified, the veil of the Temple was torn from top to bottom (Matthew 27:51), signifying that the Old Testament’s institutional Temple was no longer the only bridge between God and humanity. Now, anyone could boldly approach God through Christ, free from subjugation to any high priest or specific rites. This marked a tremendous shift in redemptive history and a direct blow to the established religious power. Thus, “Tear down the Temple” was not merely a call to eradicate a building or spark some violent anti-establishment campaign, but rather to announce the dawn of the “era of the Holy Spirit.”
In Ephesians 2, the Apostle Paul summarizes Jesus’s work by saying, “He Himself is our peace, who has made us both one and has broken down in His flesh the dividing wall of hostility” (Ephesians 2:14). In Christ, distinctions between Jew and Gentile vanish, and both are made one new humanity (Ephesians 2:15). At the physical Temple in Jerusalem, even the courtyard access for Gentiles was strictly limited, with the threat of death for trespassers. But now, Christ obliterated that wall of separation, forming one family of God (Ephesians 2:19).
Pastor David Jang applies the teachings of Ephesians to the local church, maintaining that “a true church cannot tolerate discrimination.” This is not just about organizational equality; it is about proving through our actual lives that “we died to our old selves and arose newly in Jesus” because of His cross and resurrection. If discrimination or separation still persists in the church, it reveals the remnants of an “old Temple” that remains un-dismantled. The command “Tear down the Temple” invites both individuals and communities to open their eyes to any barriers, hatred, or unjust privileges and to repent thoroughly at the foot of the cross, bringing down those walls.
Indeed, Jesus’s ministry often demonstrated open arms to tax collectors, prostitutes, Gentiles, women, and the marginalized—lifting them up in the Kingdom of Heaven (cf. Mark 2:15–17). This was revolutionary to those steeped in Old Testament legalism. While merchants at the Jerusalem Temple exploited even the poor under the guise of providing Passover sacrifices, Jesus dined with tax collectors and “sinners.” The early church inherited His missionary model and spirit, becoming an “open Temple” that welcomed all into the worshiping community.
Nevertheless, across history, the church has sometimes veered from this New Testament vision by allying with secular power, just as the clergy did before the Reformation. Figures like Martin Luther, Zwingli, and Calvin cried out, in essence, “Tear down the corrupt Temple and restore the pure gospel,” which can be seen as a historical reapplication of Jesus’s words. Pastor David Jang likewise teaches that when today’s church is in crisis, we must re-engage with this command, allowing ourselves to be reformed by the leading of the Holy Spirit and not fearing to topple old structures.
To fulfill its calling as a place of “peace” and “reconciliation,” the church must be united within itself, ever mindful that it is a community purchased by Christ’s blood. Jesus referred to His own body as the “Temple,” saying it would be torn down and raised in three days—pointing directly to the atoning work of His crucifixion and resurrection. One outstanding result of this saving act was the outpouring of the Holy Spirit, by which everyone stood equally before God. Male servants and female servants, old and young, Jews and Gentiles (Acts 2:17–18)—the Spirit’s coming inaugurated an era that dismantled discrimination.
Unless the church continues in the spirit of this new era, applying the message of “Temple destruction and rebuilding” to itself, it risks following the path of Annas and Caiaphas. Pastor David Jang warns, “If the church does not place the gospel of the cross at its forefront—if it fights over clerical authority or finances and slanders each other—it is already ensnared by a false temple.” In such a scenario, the Holy Spirit cannot manifest His power; instead, the church becomes a target of the world’s scorn. Hence, “Tear down the Temple” does not only speak to the ancient Jewish system but remains a pressing command for us today, exposing and discarding every impurity, pride, and division in our midst. Only when the church repents and purifies itself can society regain its trust in us, revealing the genuine light of the gospel.
On an individual level, Pastor David Jang applies the same principle. “Tear down the Temple” involves personal introspection as much as ecclesial reformation. In the Book of Job, after encountering God, Job declares he repents “in dust and ashes” (Job 42:6). A person must fully acknowledge their sinfulness and limitations before the Lord to receive His grace. Yet humans naturally strive to maintain a “personal temple,” seeking security within it. Pastor David Jang asserts that tearing down such a structure within is the necessary step toward “true repentance and the indwelling of the Holy Spirit,” connecting this to the life of the cross characterized by “self-denial and voluntary sacrifice.”
Paul’s confession—“I have been crucified with Christ” (Galatians 2:20)—is an extreme expression of tearing down one’s temple. As a Pharisee, Paul had once prided himself on his impeccable adherence to the Law (Philippians 3:4–6). Yet after meeting Jesus on the road to Damascus, he counted all of that as rubbish, choosing instead to die with Christ and live as a new creation (Philippians 3:7–8). This act exemplifies the practical application of the gospel of Jesus, who said, “Tear down the Temple,” and of resurrection faith. A true church, following Paul’s example, abandons whatever it once gloried in or relied on, living solely by Christ’s life.
Today’s world is filled with division, conflict, and exclusion, yet many strive for a better shared future. The Christian answer, as modeled by Jesus, is “Love even your enemies, wash each other’s feet, and give up whatever is needed so that your neighbor may live.” The foundation is the spirit of the cross, which can only be embraced by first “tearing down the temple”—by emptying oneself and giving up self. Pastor David Jang underscores the uniqueness of Christianity: although ideologies and philosophies of the world may advocate lofty ideals, there is nothing as radical as the gospel’s central message of “God who willingly becomes man, dies, and thereby opens new life.” Believing this scandalously bold event transforms our entire way of living.
Worship in church likewise remains hollow and merely formal if divorced from the spirit of “tearing down the temple.” True worship means laying yourself down before the Lord, serving one another, and welcoming even sinners. Only in that environment does the Holy Spirit work among us, fulfilling the promise, “Do you not know that your body is a temple of the Holy Spirit?” (1 Corinthians 6:19). Pastor David Jang calls churches around the world, including the Korean church, to rediscover this spiritual principle. Though our era changes rapidly, the power of “lowering ourselves and tearing down what must fall” in the gospel does not change—indeed, it is only becoming more necessary.
The same challenges appear when spreading the gospel cross-culturally. Tearing down our “temple”—renouncing our supreme authority or traditions—is never easy. Yet since Pentecost, the gospel has leaped language, culture, race, and social barriers. Throughout history, individuals who came to faith in Christ experienced the dismantling of their personal temples, becoming part of the Body of Christ. Even now, to be a Christian means no longer asking “Who is Jewish and who is Gentile?” but uniting as one in the Spirit. Hence, the announcement in John’s Gospel—“Tear down the Temple”—lies at the heart of God’s universal salvation for humankind.
In his pastoral and missionary work, Pastor David Jang persistently teaches that “the church is Jesus’s Temple,” warning that if it succumbs to secular power or material temptation, it risks replicating what happened in the Jerusalem Temple of old. Just as the first-century Temple financed the high priestly family’s exploitation through offerings and sacrifices, so too can contemporary churches misuse financial resources for private advantage or wield ecclesiastical power to dominate congregants. In such cases, Jesus’s command “Tear down the Temple” must ring out even more clearly. Only by obeying this voice—through repentance and self-correction—can the church regain the world’s trust, revealing the true light of the gospel.
Therefore, we must not dismiss “Tear down the Temple” as a relic of ancient history. Through two millennia of church history, this bold declaration has sparked continuous reform and renewal. On a personal level, the deeper our faith grows, the more thoroughly we must let go of ourselves and surrender our “temple of desires” to the Lord for demolition. It is in that surrender that we at last discover genuine freedom, joy, and unity in our community.
In John 18, once Jesus was arrested and subjected to a religious trial, the question “What crime have You committed?” was repeatedly pressed upon Him—illustrating how threatening His teachings were to the establishment. This was not just a clash of theological doctrines. “Tear down the Temple” directly undermined the base of the high priest’s authority and was, from their standpoint, intolerable. Yet Jesus did not waver and fulfilled His word by actually having His body torn on the cross. Then, three days later, He arose, inaugurating an unimaginable “new Temple era.”
Pastor David Jang interprets the conclusion of the gospel as a powerful invitation: “We, too, must tear down our temple to share in Christ’s resurrection life.” Only by denying ourselves and nailing our old selves to the cross do we partake in the joy of the resurrection. Church disputes and domestic or social strife ultimately arise from our refusal to abandon our “own temple.” Yet Jesus beckons us to the “way of peace” (Ephesians 2:14), having demolished all barriers through His body. Behind the challenge “Tear down the Temple” stands the promise “I will raise it up,” which leads not to destruction but to God’s plan of salvation and abundant life.
Those who tried to stone Jesus, who believed Jerusalem’s Temple to be absolute, completely failed at first to comprehend the splendor of His resurrection. But after the Holy Spirit fell at Pentecost, the disciples began to preach the good news boldly, and even Stephen—martyred for the same accusation—planted seeds for further gospel expansion through his death. Indeed, the call “Tear down the Temple” may bring opposition or persecution, especially from the world or the religious elite. Yet the victory of the resurrection awaits at the end of that road. If the church keeps this in view, it can preserve the essence of its witness against every challenge and criticism.
In summary, Jesus’s instruction, “Tear down the Temple,” embodies the heart of cross-centered faith, where love, peace, salvation, and sacrifice converge. He taught, “If I lay it down, if it is destroyed, something new will rise,” and He demonstrated this truth Himself. Those who follow Him share the confession, “Zeal for Your house has consumed me” (Psalm 69:9), yet “the Lord’s house” is not just an external structure or institution. It is “you yourselves,” God’s Temple in spirit. This inner Temple is built only by the power of the cross, resurrection, and the indwelling Holy Spirit; in it, all discrimination and barriers are removed as a genuine faith community emerges.
Pastor David Jang calls this the “revolutionary nature of the gospel.” It is impossible to cling to our old sinful nature while simultaneously experiencing the fresh anointing of the gospel. We must tear down and rebuild. This is precisely how Jesus grants forgiveness to sinners, and it is the “way of peace” to which the God who humbled Himself invites us. Ultimately, this way is the sanctifying process by which both individual believers and the church grow into their true identity, the “narrow gate” leading into the Kingdom that the Holy Spirit has opened wide.