한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.
방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.
미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)와 크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.
미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.
한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.
Qu’est-ce que la reconnaissance ? Nous avons souvent tendance à nous montrer reconnaissants lorsque quelque chose de bon se produit dans notre vie ou lorsque nos désirs se réalisent. Pourtant, le message de reconnaissance que l’apôtre Paul transmet dans Colossiens 3.15-17 diffère légèrement de cette vision courante. Il déclare : « Soyez reconnaissants » (Col 3.15) et affirme ainsi que c’est la volonté de Dieu pour nous, chrétiens, de « devenir des personnes reconnaissantes ». En même temps, il nous exhorte : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15). Cette exhortation suggère que le point de départ de la reconnaissance ne réside pas dans notre situation extérieure, mais dans la paix de Christ, c’est-à-dire la paix spirituelle découlant de notre réconciliation avec Dieu.
Cette paix que nous possédons par la foi n’a rien à voir avec une simple sécurité psychologique ou une consolation passagère. Lorsque Paul déclare « que la paix du Christ règne dans vos cœurs », il nous invite à laisser, en quelque sorte, la paix déjà donnée par le Christ occuper la place centrale de notre cœur, et à nous abandonner à son gouvernement. Et cette paix que nous recevons en Christ nous conduit à rendre grâce en toutes circonstances. Dans de nombreux sermons et expositions, le pasteur David Jang a souligné à plusieurs reprises que « la reconnaissance est une force qui transcende les limites et les situations humaines, et qu’elle est le fruit de vie que le Christ nous a accordé ». Le salut que nous recevons par la grâce de Dieu dépasse le simple fait d’être rassurés quant à l’avenir : il imprègne nos circonstances présentes de paix. C’est un don que nous avons reçu gratuitement, sans être fondé sur notre propre justice, nos mérites ou nos actes. Puisqu’il est le résultat unique de la croix et de la résurrection du Christ, la première et plus importante reconnaissance doit porter sur cette paix spirituelle.
Avant que la paix du Christ ne pénètre dans notre vie, nous étions spirituellement ennemis de Dieu. À cause du péché, un mur s’était dressé entre Dieu et nous, notre relation était rompue. Mais en offrant sa propre vie en sacrifice de réconciliation, Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous a ouvert la voie pour jouir, au plus profond de notre cœur, de la vraie paix. C’est ce que la Bible appelle la « grâce et la paix ». Les salutations des épîtres de Paul comportent souvent la formule « Que la grâce et la paix vous soient données », démontrant ainsi que ces deux réalités constituent les piliers centraux de la vie de foi. Quand la paix règne en notre cœur, nous pouvons enfin rendre grâce en toutes circonstances.
Par conséquent, le commandement de « rendre grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5.18) explique finalement l’attitude de reconnaissance fondée sur la paix de Christ. La reconnaissance ne se réduit pas à un comportement moral ou à de la politesse du type : « Je suis reconnaissant, car cela s’est accompli ». Elle commence par la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu. À maintes reprises, le pasteur David Jang l’a rappelé : « Celui qui ne connaît pas la reconnaissance demeure finalement aveugle à la paix que Dieu nous offre ; il reste dans un état de cécité spirituelle ». La paix humaine et terrestre diffère totalement de la paix spirituelle que nous recevons par la grâce de Dieu. La première se brise facilement au gré des circonstances, tandis que la seconde demeure inébranlable, quelles que soient les situations. Voilà pourquoi nous devons constamment nous interroger : « Est-ce que la paix de Christ gouverne véritablement mon cœur à cet instant ? »
Dans Colossiens 3.15, l’apôtre Paul déclare : « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants ». La reconnaissance est ainsi la voie pour répondre dignement à l’appel de Dieu, et devient aussi la clé de l’harmonie mutuelle au sein de la communauté ecclésiale. En effet, la paix donnée par le Christ ne se limite pas à une expérience individuelle : c’est une bénédiction communautaire que partagent tous ceux qui ont été appelés à former un seul corps. Quand tous les membres de ce corps, ayant un seul et même chef, le Christ, jouissent de la même paix, ils peuvent enfin vivre dans la compréhension mutuelle, l’acceptation et l’amour, en étant « unis par la reconnaissance », plutôt que dans les disputes et les conflits.
Une telle paix ne se conquiert pas par nos propres efforts, mais ne s’obtient que par la grâce de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous devons, jour après jour, nous souvenir de la grâce de Christ et devenir des personnes reconnaissantes. Si nous perdons de vue cette reconnaissance, notre vie spirituelle s’assèche comme une source à sec. Quand notre motif de reconnaissance repose sur notre situation, nos capacités ou l’apaisement temporaire offert par le monde, nous perdons la force qui anime fondamentalement la reconnaissance. C’est la raison pour laquelle Paul insiste, dans l’épître aux Colossiens, sur le fait que « la paix de Christ doit régner dans nos cœurs ».
Comme le répète souvent le pasteur David Jang, la reconnaissance est un des principaux indicateurs de l’identité chrétienne. Celui qui reçoit Jésus-Christ et le salut se voit immanquablement habité d’un cœur reconnaissant. Non pas à cause de quelque chose de supplémentaire que nous aurions accompli, mais parce que nous réalisons pleinement la « réalité de la grâce » déjà accordée par Dieu, qui suscite en nous une réponse naturelle d’action de grâce. Plus nous avançons sur la voie de la foi, plus notre reconnaissance s’approfondit et s’enrichit. Et à mesure qu’elle s’enracine en nous, nous ne sommes plus dominés par la crainte, le souci ni l’angoisse, mais au contraire par la paix et la joie.
En effet, lorsque le pasteur David Jang a créé et développé, dans de nombreux pays du monde, divers établissements d’enseignement et associations caritatives pour y prêcher l’Évangile, l’un des principes mis en avant était : « Deviens une personne reconnaissante ». Il répétait souvent : « Toutes les opportunités, toutes les voies et tous les moyens que Dieu nous ouvre pour nous les fournir, relèvent de sa grâce infinie. En conséquence, rends d’abord grâce et retourne à Dieu cette reconnaissance sous forme de louange. » Que ce soit pour servir les nécessiteux, aider les pauvres, ou porter la Parole aux âmes qui la désirent ardemment, le point de départ de chaque mission était toujours la reconnaissance. Se souvenir de ce que Dieu nous a accordé est en effet la motivation la plus saine et la plus juste pour s’engager dans le service.
La reconnaissance ne reste pas seulement au niveau spirituel, mais exerce une influence sur notre vie tout entière. Dans Colossiens 3.17, Paul déclare : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Ainsi, chacune de nos paroles et chacun de nos actes peuvent constituer un culte de reconnaissance devant Dieu. Si, de nos lèvres, nous déclarons notre reconnaissance, mais que nous rejetons la paix et la grâce de Christ dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas vraiment dire que nous offrons une action de grâce véritable. Celui qui garde la paix de Dieu dans son cœur sait naturellement rendre grâce en toutes choses, et cette gratitude s’exprime alors concrètement par ses paroles et par ses actes, devenant ainsi le « culte » de sa vie.
Surtout, pour rendre grâce en toutes circonstances, il faut sans cesse se rappeler les œuvres de Dieu. Si nous oublions la grâce du salut que Christ nous a accordé, notre élan à rendre grâce s’éteint. Voilà pourquoi, dans Colossiens 3.16, Paul ajoute : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ». Rester attaché à la Parole, ne pas l’oublier, l’appliquer à notre existence et y prendre racine constitue le secret pour ancrer notre reconnaissance de plus en plus profondément. Le pasteur David Jang souligne régulièrement l’importance de la méditation de la Parole, avertissant : « Si nous ne gardons pas les yeux fixés sur la Parole de Dieu, nous risquons de perdre la mémoire de la grâce et de laisser les préoccupations du monde prendre la place de la paix de Christ dans notre cœur. »
En résumé, l’essence de la reconnaissance ne dépend pas des réalisations ou des circonstances extérieures. Elle prend sa source dans la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu et du fait que nous avons reçu la paix spirituelle par la croix de Christ. Et quand cette paix gouverne notre cœur, nous pouvons rendre grâce en toute circonstance. Être une « personne reconnaissante » est un élément fondamental de la vie du véritable chrétien. Le point clé que le pasteur David Jang a constamment enseigné est le suivant : le commandement « Rendez grâce » n’a rien d’exigeant ni de dépouillant, mais représente plutôt une invitation à contempler la surabondance de la grâce déjà déversée, afin d’en profiter pleinement et de rendre gloire à Dieu.
Conscient de cet ordre spirituel, nous sommes appelés à voir éclore la culture de la reconnaissance dans notre vie personnelle, au sein de la communauté ecclésiale et dans la société. Voilà le point central souligné dans ce premier grand thème : comprendre correctement la « nature de la reconnaissance », pour en faire le pilier central, et non un simple ornement extérieur, de notre vie de foi. Pour préserver ce pilier, nous devons constamment nous recentrer sur la « paix de Christ ». Ce n’est que lorsque cette paix règne dans notre cœur que nous pouvons vraiment rendre grâce en toutes choses et glorifier Dieu de manière authentique.
2. Une vie offerte dans la reconnaissance
Nous avons vu précédemment que la reconnaissance naît de la paix spirituelle que nous confère le Christ. À présent, en nous penchant sur Colossiens 3.16-17, examinons plus concrètement la manière dont cette reconnaissance se manifeste au quotidien. Dans le verset 16, Paul déclare : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ; instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en lui rendant grâce. » Puis, au verset 17, il insiste : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Cela signifie que la totalité de nos paroles et de nos actes doit s’élever comme un sacrifice de reconnaissance devant Dieu.
Dans un premier temps, l’une des manifestations les plus directes de la reconnaissance est la louange. Les auteurs des Psaumes rendent constamment gloire à Dieu par le chant, et il leur arrive d’assimiler la louange à un « sacrifice » (comme dans le Psaume 50). De la même manière, Hébreux 13.15 déclare : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » La louange constitue donc une forme de sacrifice très précieux et pur offert par le croyant. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses prédications que « le sacrifice de la louange et de la reconnaissance dépasse en valeur celui de taureaux », expliquant que cette louange reconnaissante est un culte spirituel, qui ne se limite pas à un simple rituel extérieur, mais unit notre cœur, notre bouche et notre esprit.
Le passage de Colossiens 3.16 nous interpelle particulièrement lorsqu’il mentionne que, par les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels, nous devons nous instruire et nous exhorter mutuellement. On sait qu’à l’époque de l’Église primitive, les croyants se réunissaient pour rompre le pain et partager un repas, tout en chantant ensemble les Psaumes et des cantiques (Actes 2). Cette louange partagée en communauté exprimait à la fois reconnaissance et gloire rendues à Dieu, tout en édifiant et en encourageant les membres à progresser dans la grâce. Lorsque la louange, remplie de reconnaissance, retentit au sein d’une communauté, elle consolide les liens entre les croyants et fortifie l’amour fraternel en Christ.
Cependant, bien que la louange soit une expression essentielle de notre reconnaissance, Paul insiste pour que nous n’en restions pas là : il invite à manifester la reconnaissance « en parole et en action ». Autrement dit, non seulement notre langage doit glorifier le nom du Seigneur Jésus, mais l’ensemble de notre vie dans le monde – chacune de nos activités – doit se faire au nom du Seigneur et, par sa grâce, nous devons rendre grâces à Dieu le Père. Il arrive que certains croyants soient emplis de reconnaissance lorsqu’ils chantent à l’église, mais qu’une fois franchie la porte de l’assemblée, ils se laissent aller au mécontentement ou au découragement, sous le poids des soucis quotidiens. Or, si nous sommes vraiment appelés à rendre grâce en toutes choses, nous devons apprendre à témoigner de cette reconnaissance en toute occasion et en tout lieu, et faire de chacune de nos paroles et de chacun de nos actes une louange rendue à Dieu.
Le pasteur David Jang qualifie cela de « vie devenue culte ». Bien qu’il y ait un temps de culte fixé, la vie entière du chrétien doit être un culte. Quand nos paroles plaisent à Dieu, quand nos comportements reflètent le caractère de Christ et quand nos décisions suivent la justice divine, alors toute notre existence s’élève comme un culte à Dieu. Si nous adoptons ainsi une vie centrée sur Dieu, la reconnaissance cesse d’être une prière occasionnelle pour devenir une attitude spontanée à chaque instant de notre vie.
En outre, la reconnaissance se manifeste encore plus clairement lorsque nous nous acquittons de la mission qui nous est confiée. Paul explique que quand nos paroles et nos actes sont accomplis « au nom du Seigneur Jésus », notre reconnaissance s’exprime devant Dieu. Cela signifie que dans tous les domaines de notre vie – service d’Église, activité professionnelle, engagements familiaux, études, vie sociale –, nous devons nous demander : « Comment accomplir ces tâches selon la volonté et l’amour du Seigneur ? » Si nous essayons d’agir en tout conformément à la volonté de Christ, cela devient déjà un culte de reconnaissance envers Dieu, car dans un tel chemin, nous ne cherchons pas notre propre volonté, mais nous honorons le gouvernement de Dieu et lui rendons gloire.
Lorsque le pasteur David Jang a implanté des Églises, des écoles et des organisations caritatives à travers le monde, il a toujours veillé à ce que la reconnaissance ne soit pas seulement dans les paroles, mais qu’elle s’incarne dans un engagement concret et un partage effectif – une « vie qui témoigne de la reconnaissance ». Par exemple, établir une école dans une région pauvre pour offrir nourriture et éducation, prêcher la Bonne Nouvelle là où règnent misère et injustice tout en prenant soin des besoins concrets des populations, aider des âmes en quête de la Parole à se former et à envisager leur avenir avec espoir : tout cela est un prolongement concret de l’amour « au nom du Seigneur Jésus ». C’est précisément vivre l’appel de Colossiens 3.17 : « Faites tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâces à Dieu le Père par lui. »
Parce que la reconnaissance englobe toutes nos paroles et toutes nos actions, une gratitude authentique ne saurait se limiter à une simple profession de lèvres. Nous pouvons, certes, honorer Dieu par des psaumes et des cantiques, mais si nous négligeons de regarder autour de nous, de servir ceux qui souffrent et de traduire l’amour en actes, la reconnaissance que nous prétendons ressentir ne sera jamais véritablement accomplie. Le verset « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre… » contient un aperçu remarquable : le plus infime aspect de notre quotidien peut être offert à Dieu. Nous pensons souvent que la providence de Dieu ne se manifeste que dans les grands événements, mais elle agit aussi dans nos moindres habitudes et dans l’ordinaire de notre vie : c’est là même que nous pouvons reconnaître la souveraineté et la direction de Dieu, et lui rendre grâce.
« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité », déclare 1 Jean 3.18. Jacques 2.17 avertit également : « La foi sans les œuvres est morte ». Dans ces passages, nous retrouvons la même logique : la foi s’exprime par la louange et la reconnaissance, qui doivent ensuite se concrétiser dans l’action, le partage et le service. Nos paroles et nos actes – autrement dit, notre façon de parler et de vivre – doivent être renouvelés en Christ, de sorte que notre reconnaissance à Dieu soit visible. Voilà pourquoi nous devons nous efforcer de faire resplendir la louange et la reconnaissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.
En pratique, comment exprimer cette vie de reconnaissance ? Selon les explications du pasteur David Jang, « la reconnaissance commence avec le souvenir de la grâce reçue, et s’achève quand ce souvenir se concrétise en actes ». Autrement dit, tout part de la prise de conscience de ce que Dieu nous a donné : le salut par la croix, l’amour de Christ, l’intégration dans une communauté, de nombreuses bénédictions sous différentes formes. Mais il ne suffit pas d’en conserver uniquement la mémoire : il faut rendre cette reconnaissance visible en actes, la partager avec les autres. Bien sûr, chanter des hymnes et louer Dieu est essentiel, mais y consacrer aussi son temps, ses talents et ses ressources pour servir le Royaume de Dieu et ses semblables, voilà qui constitue une mise en pratique concrète de la reconnaissance.
Par ailleurs, le pasteur David Jang invite fréquemment à prêter attention à notre manière de parler. Il souligne qu’un cœur rempli de gratitude s’entend nécessairement dans nos propos. Dans le monde séculier, nous entendons souvent des murmures, des plaintes, des critiques ou des paroles de désespoir. Mais celui qui rend grâce en toutes choses, au lieu de sombrer dans les jérémiades, sait regarder les difficultés d’un regard positif, pour conclure : « Je crois que Dieu nous accordera sa bonté en toutes circonstances. » Il ne s’agit nullement de nier la réalité ou d’ignorer la douleur, mais de s’accrocher à la paix de Christ, en faisant confiance à la bienveillance de Dieu. Voilà ce que signifie élever un « culte de reconnaissance » par notre bouche, ce qui peut également fortifier la foi et le courage de notre entourage.
Qui plus est, notre comportement se métamorphose lorsque nous sommes animés par la reconnaissance. Quand le cœur n’est pas reconnaissant, nous plaçons facilement notre ego au centre, négligeant la considération d’autrui ou l’engageant à nos dépens. À l’inverse, celui qui rend grâce en tout se trouve comblé de la grâce de Dieu. Il regardera naturellement autour de lui, veillera au besoin d’autrui et s’efforcera de le combler avec joie. C’est une façon de rendre à Dieu l’amour qu’il nous a donné, et surtout d’agir « au nom du Seigneur Jésus », comme l’écrit Paul. Peu importe l’endroit ou les circonstances, même lorsque personne ne nous voit, nous sommes sous le regard de Dieu, et nous pouvons continuer à vivre en étant reconnaissants.
L’histoire de la Thanksgiving (Fête d’Actions de grâce) s’enracine précisément dans cette « vie offerte par la reconnaissance ». En 1620, quand les Pères pèlerins accostèrent sur le Mayflower pour gagner leur liberté religieuse, ils bâtirent d’abord une Église où ils purent célébrer Dieu, puis une école biblique, avant d’assurer leur habitat. Dans ce nouveau monde, ils durent faire face à un rude hiver et à un environnement très hostile. La première récolte fut désastreuse, et beaucoup moururent de faim ou de maladie. Malgré tout, ils continuèrent à offrir un culte de reconnaissance à Dieu, persuadés que dans ces épreuves et cette pauvreté, Dieu était à l’œuvre pour les conduire et les sauver. C’est cet esprit de gratitude, né il y a quatre siècles, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours sous forme de la Thanksgiving.
Le pasteur David Jang souligne souvent à quel point la culture américaine est marquée par l’expression « Thank you », et l’explique comme la « trace de l’influence chrétienne ». La reconnaissance est profondément enracinée dans la foi chrétienne. Par conséquent, celui qui réalise la grâce de Dieu agit et réagit habituellement de manière reconnaissante. En remerciant autrui par un « merci », on reconnaît, même de façon implicite, que Dieu est l’acteur ultime du bien opéré à travers les hommes. Pour qu’une culture de la reconnaissance s’enracine, il faut que la paix de Christ habite nos cœurs et que nous aspirions, par nos actes, à rendre gloire à Dieu.
Bien sûr, tout le monde ne célèbre pas la Thanksgiving de la même manière ni ne partage la même signification de cette fête. Cependant, l’essentiel de cette commémoration, c’est de se souvenir de la grâce de Dieu et de lui rendre gloire avec reconnaissance. C’est un exemple précieux pour tous les croyants. Quels que soient notre époque et notre lieu, nous pouvons, nous aussi, nous souvenir de la grâce que Dieu nous a accordée, la partager avec autrui et nous engager davantage pour le Royaume et la justice de Dieu. C’est dans cette même optique que s’inscrit l’œuvre « C12, G20 » promue par le pasteur David Jang, visant à traduire l’amour de Dieu dans la réalité à travers l’Église, l’éducation, l’entraide et la mission. Établir un tel projet et travailler à sa réalisation constitue un exemple concret d’une vie témoignant de la reconnaissance, « en paroles comme en actes ».
Les propos de Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père » représentent un défi sacré pour nous. La reconnaissance ne doit pas se limiter à la sphère ecclésiale : il faut également l’exprimer dans nos familles, dans nos entreprises, dans la société, et partout où nous allons, en adoptant un langage et un comportement qui honorent Dieu. En vivant ainsi, nous pourrons témoigner de la beauté de Dieu au monde, qui, intrigué par la paix et l’espérance qu’il décèlera en nous, sera attiré vers la voie de l’Évangile.
En outre, la reconnaissance envers Dieu favorise l’unité au sein de la communauté ecclésiale. « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants » (Colossiens 3.15). Nous formons un seul corps, et lorsque nous adoptons tous une attitude reconnaissante, la communauté n’est plus divisée par les querelles ou les accusations mutuelles, mais tend plutôt à s’édifier dans l’amour, en se soutenant et en se construisant. Paul illustre précisément cet idéal d’une communauté où l’on « s’instruit et s’exhorte mutuellement avec toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans nos cœurs en lui rendant grâce ». Bien que, de nos jours, de nombreuses Églises connaissent conflits et divisions, si la paix de Christ régnait sur tous et si chaque membre s’appliquait à la louange et à la reconnaissance envers Dieu, alors les tensions s’apaiseraient, et l’amour au service les uns des autres grandirait.
La reconnaissance se relie aussi à la foi en l’avenir. Celui qui rend grâce ne se souvient pas seulement des bienfaits du passé, il anticipe que Dieu continuera d’agir en bien à l’avenir. C’est pourquoi il ne cède pas à la plainte ni au mécontentement, même au milieu de l’épreuve. Les Pères pèlerins, malgré leurs grandes souffrances dès leur arrivée dans ce nouveau pays, pouvaient offrir ce culte de reconnaissance précisément parce qu’ils avaient la conviction que Dieu continuerait à agir pour leur bien. Le pasteur David Jang qualifie cela de « semer la graine de la foi par la reconnaissance ». Lorsqu’à la fin d’une année éprouvante, nous l’achevons en rendant grâces, et que nous envisageons la suivante avec la même confiance, Dieu peut alors faire germer une nouvelle vision et produire de bons fruits sur le terreau de notre reconnaissance.
De cette manière, la reconnaissance est à la fois un état de foi embrassant le passé, le présent et l’avenir, et la clé d’un culte qui glorifie Dieu. Le message de Paul dans l’épître aux Colossiens, tout comme celui de 1 Thessaloniciens 5.18 – « Rendez grâce en toutes circonstances » – nous pousse à rendre grâce dans chaque aspect de notre vie, en nous appuyant sur la grâce et la paix déjà données en Christ. Et cette reconnaissance doit s’imprégner de nos paroles et de nos actes. Ceux qui vivent ainsi dans la gratitude transcendent la sphère individuelle et exercent un impact transformateur sur leur communauté et sur le monde. Dans une époque où abondent les plaintes, les disciples qui continuent à chanter la louange avec reconnaissance resplendissent comme des lumières dans la nuit.
Aussi, quand nous célébrons aujourd’hui le culte de Thanksgiving, veillons à ne pas nous limiter à la formule : « Merci, Seigneur, d’avoir préservé cette année difficile ! ». Même si c’est un motif légitime de gratitude, allons plus loin : commençons par remercier Dieu de nous avoir sauvés, de nous avoir réconciliés avec lui, et de nous avoir fait don de la paix éternelle. Efforçons-nous ensuite de manifester concrètement cette reconnaissance dans nos paroles, nos actes, notre culte, nos louanges et notre amour envers nos semblables. Se souvenir des bienfaits de Dieu, c’est-à-dire « la parole de Christ qui demeure en nous et nous remplit », doit être la mélodie de chaque jour de notre vie. C’est ainsi que nous construirons une culture de la reconnaissance au sein de notre communauté ecclésiale, dans la solidarité et la fraternité.
Le pasteur David Jang le répète souvent : « La reconnaissance commence par de petits actes, mais son écho n’a rien de faible. » Non seulement elle impacte positivement notre entourage, mais elle constitue aux yeux de Dieu un culte d’une immense valeur. Parfois, il suffit d’une personne, ou d’une communauté, décidée à vivre dans la gratitude et la louange pour transformer le monde. Dans l’histoire, de nombreux mouvements de réveil spirituel sont nés au sein de communautés pleines de reconnaissance et de louange. De la même façon, les Pères pèlerins, au milieu d’épreuves sévères, n’ont jamais cessé d’adorer et de rendre grâce à Dieu, permettant à cette tradition historique de traverser les siècles. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, ne laissons jamais la reconnaissance disparaître de notre vie.
L’appel à « faire tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâce à Dieu le Père » est un appel à ce que la totalité de notre existence devienne un culte à Dieu. Et pour obéir à cet appel, il nous faut laisser la paix du Christ régner dans nos cœurs, nous attacher fermement à sa Parole, l’adorer par la louange et les bonnes œuvres, afin de lui rendre gloire. Puissions-nous offrir le culte que nous célébrons aujourd’hui non comme un simple rituel ponctuel, mais comme un acte qui se prolonge dans notre quotidien par une obéissance plus grande, une louange plus profonde et des fruits encore plus beaux de reconnaissance. Partout où nous irons, en paroles comme en actes, que nos vies traduisent notre reconnaissance envers Dieu le Père, au nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est là le message profond de Colossiens 3.15-17 et le cœur de la vie évangélique que le pasteur David Jang ne cesse de promouvoir partout dans le monde.
À tous ceux qui sont présents en ce jour, je souhaite que, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid ou malgré vos épreuves et vos peines personnelles, vous puissiez répondre par un « Amen » à l’invitation divine : « Rendez grâce en toutes choses. » Ce n’est certes pas un ordre facile à suivre, mais il devient possible dès lors que nous prenons conscience de la paix de Christ qui habite déjà en nous. Et forts de cette paix, nous pouvons, dans chacun de nos actes et chacune de nos paroles – « en parole ou en œuvre » –, rendre grâce à Dieu le Père. Ainsi, en dépit du désordre de notre époque, nous pourrons être « sel de la terre et lumière du monde ». Nous avancerons avec foi vers les plans plus grands que Dieu réserve pour l’année à venir, et ainsi de suite.
Puissions-nous maintenant laisser notre reconnaissance, notre culte et notre louange se déployer dans nos familles, nos Églises, la société et les nations. Suivons l’exhortation du pasteur David Jang : que notre reconnaissance et notre louange deviennent un « sacrifice » concrétisé par nos actes, visant à promouvoir la justice, l’amour et la paix voulus par Dieu. Au lieu d’une simple louange verbale, adoptons une adoration authentique qui mobilise toute notre vie. Alors, le Royaume de Dieu se manifestera déjà au milieu de nous et nous pourrons offrir des actions de grâce toujours plus abondantes. En marchant avec persévérance sur ce chemin, nous entrerons assurément dans la nouvelle année sous de riches bénédictions et des fruits accordés par Dieu. Les bénédictions promises à ceux qui rendent grâce en toutes choses ne sont pas vaines. Ensemble, arpentons joyeusement cette route de la foi et adressons sans relâche au Père nos offrandes de reconnaissance. Amen.
What is thanksgiving? We often say we are thankful when something good happens in life, or when we achieve what we desire. Yet the message of thanksgiving that the Apostle Paul delivers in Colossians 3:15-17 is somewhat different. He says, “And be thankful,” declaring that for us as Christians, becoming a person who gives thanks is the will of God. At the same time, he urges, “Let the peace of Christ rule in your hearts.” This implies that the starting point of thanksgiving is not our external circumstances, but rather the peace of Christ, the spiritual peace that comes from being reconciled with God.
The peace we gain through faith is entirely different from psychological stability or temporary comfort offered by the world. The phrase “let the peace of Christ rule in your hearts” contains the meaning that we are to place the peace Christ has already given us at the center of our hearts and yield ourselves to His reign. And this peace we receive in Christ is what enables us to give thanks in all circumstances. In countless sermons and teachings, Pastor David Jang has repeatedly emphasized, “Thanksgiving transcends human limitations and circumstances; it is the fruit of life that Christ has granted us.” The salvation we receive by God’s grace goes beyond simply assuring us about the future; it pours peace into every aspect of our present life. This peace is an unmerited gift, not dependent on our righteousness, merits, or works. Since it is given to us solely through the cross and resurrection of Christ, we should first and foremost give thanks for this spiritual peace.
Before Christ’s peace came to us, we were in a state of enmity with God. Because of sin, there was a dividing wall between us and God, and our relationship with Him was severed. However, when Jesus Christ offered His own life as an atoning sacrifice, we were reconciled with God and gained access to the deep peace that comes from within. This is what the Bible refers to as “grace and peace.” If you look at the greetings in Paul’s epistles, you often find sentences like “Grace and peace to you.” This shows that grace and peace are the core pillars of our life of faith. When peace rules our hearts, we can finally give thanks in any situation.
Hence, the instruction in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” is ultimately describing a posture of thanksgiving based on the peace of Christ. Thanksgiving is not merely a moral habit or courtesy like saying, “I’m thankful because something worked out.” Rather, it begins with the recognition that “we have been reconciled to God.” Pastor David Jang has emphasized this on numerous occasions, warning, “Those who do not know how to give thanks remain in a state of spiritual blindness, unaware of the peace God has bestowed.” The peace that comes through God’s grace, from the depths of our hearts, is entirely different from any worldly sense of comfort. The latter can easily be shattered by changing circumstances, but the former is unshakeable in any situation. Hence, we must continually ask ourselves, “Is my heart truly being ruled by the peace of Christ right now?”
In Colossians 3:15, the Apostle Paul states, “Since as members of one body you were called to peace. And be thankful.” Giving thanks is the pathway to living as those worthy of God’s calling, and within the church community, it is the key to living in harmony with one another. This is because the peace Christ grants is not just for individuals, but a communal blessing that those who are called as one body are meant to share. When every part of the one body follows Christ as the head and experiences the same peace, we can then become united “with thankfulness” in understanding, acceptance, and love, rather than in strife or discord.
Such peace is not obtained by our own efforts but is received solely through the grace of Jesus Christ. Therefore, we must remember Christ’s grace every day and become people of thanksgiving. Once we lose our gratitude, our life of faith becomes dry, like a spring whose waters have run dry. When the reason for our thanksgiving is based on our circumstances, our abilities, or the fleeting relief the world offers, we lose the fundamental power that fuels our gratitude. That is why Paul repeatedly stresses in Colossians, “Let the peace of Christ rule in your hearts.”
As Pastor David Jang has often taught, thanksgiving is one of the most crucial indicators revealing a Christian’s identity. Anyone who has received salvation by accepting Jesus Christ will have a heart filled with thanksgiving. It is not a result of our additional efforts; rather, it naturally springs forth from recognizing the “fact of God’s grace” already bestowed upon us. Therefore, the deeper we walk in faith, the more abundant our thanksgiving becomes. The deeper our thanksgiving grows, the more our hearts are ruled not by fear, worry, or anxiety, but by peace and joy.
Indeed, when Pastor David Jang traveled to various countries worldwide to preach the gospel and establish educational and service organizations, one of the foremost principles he emphasized was “Become a person who gives thanks.” He would often say, “God, in His limitless grace, grants us opportunities, opens paths, and provides all we need. Therefore, give thanks first, and turn that thanksgiving into praise to the Lord.” Accordingly, every ministry effort—caring for those in need, supporting the poor, and proclaiming the Word to those longing for the gospel—began with “thanksgiving.” Remembering what God has done for us is the healthiest and most proper motivation for ministry.
Moreover, thanksgiving does not stay only on a spiritual level; it influences every aspect of our lives. As Paul writes in Colossians 3:17, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through Him.” Our every action can become an offering of thanksgiving to the Lord. If we merely profess thanksgiving verbally but then betray the peace and grace of Christ in our daily lives, we cannot say we truly give thanks. Those who carry the peace of God in their hearts can naturally give thanks in every circumstance, and that thanksgiving in turn is expressed through words and actions as a life of worship.
Above all, to give thanks in all circumstances, we must continually remember what God has done. If we forget the saving grace Christ has given us, we lose the motivation to offer thanksgiving. Therefore, Paul says in verse 16, “Let the word of Christ dwell in you richly.” Not forgetting but clinging to the Word of God is the key to always remembering His works, applying them in our lives, and planting deeper roots of thanksgiving. Stressing the importance of meditating on God’s Word, Pastor David Jang has warned, “If we fail to look to God’s Word, we will at some point forget His grace, and instead of the peace of Christ, the worries of the world will rule our hearts.”
In short, the essence of thanksgiving is not determined by external achievements or circumstances. Thanksgiving begins in the realization that we have been reconciled to God and have attained spiritual peace through the cross of Christ. When this peace rules our hearts, we can give thanks in all situations. Having the identity of “one who gives thanks” is a fundamental element characterizing the life of a true Christian. The core of Pastor David Jang’s consistent teaching is that the command “Give thanks” is never a demand meant to deprive us of anything, but rather an invitation to see the abundance of grace already poured out for us, to enjoy that grace, and to glorify God.
Recognizing this spiritual order and fostering a culture of thanksgiving not only in our personal lives but also in our church communities and society is precisely the central point we want to highlight in this first section. We must correctly understand “the essence of thanksgiving” so that thanksgiving stands not on the periphery of our Christian life as decoration but occupies its central pillar. And to hold on to that center, we must continually return to “the peace of Christ.” Only when His peace rules our hearts can we truly give thanks in all circumstances and glorify God.
2. A Life Offered in Thanksgiving
We have seen that thanksgiving arises from the spiritual peace granted to us in Christ. Now let us look more closely at how thanksgiving in all circumstances manifests in concrete ways, as shown in Colossians 3:16-17. In verse 16, Paul says, “Let the word of Christ dwell in you richly as you teach and admonish one another with all wisdom, and as you sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in your hearts to God.” Then, in verse 17, he emphasizes, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him.” This means that our entire speech and actions should become an offering of thanksgiving to God.
First, one of the most direct ways that thanksgiving is expressed is through praise. The psalmists consistently glorified God with songs of praise, sometimes likening praise itself to a sacrificial offering (as in Psalm 50). Hebrews 13:15 says, “Through Jesus, therefore, let us continually offer to God a sacrifice of praise—the fruit of lips that openly profess his name.” Praise is one of the most honorable and pure forms of sacrifice offered by the worshiper. Pastor David Jang has repeatedly stated in his sermons, “Praising God and giving thanks is a greater sacrifice than offering bulls,” emphasizing that thanksgiving offered in praise surpasses even material offerings as a sublime form of worship. It is a spiritual act that involves our hearts, lips, and spirits, rather than just an external form.
What is particularly striking in Colossians 3:16 is Paul’s instruction to teach and admonish one another through psalms, hymns, and spiritual songs. Early Christians often broke bread and had fellowship while singing psalms and hymns together (see Acts 2). This kind of communal praise not only served as an expression of thanks and glory to God but also functioned as a spiritual mechanism for encouraging and building up one another, leading everyone to experience a deeper measure of grace. When praise overflowing with thanksgiving resounds within a community, the bonds of fellowship and love in Christ grow stronger.
Although praise is a crucial expression of our thanksgiving, Paul exhorts us not to stop there but to ensure that thanksgiving is revealed in both “word and deed.” That is, he calls us not only to let our speech be full of praise to exalt the name of the Lord Jesus but also to carry out every task in life “in the name of the Lord,” empowered by His grace, and thus offer thanksgiving to God. Today, many believers are filled with thanksgiving while singing hymns in church, yet once they step outside, they quickly revert to complaining or despairing due to various worldly cares and difficulties. However, if we are truly called to give thanks in all circumstances, then wherever we are placed—no matter what we do—our every word and action should ultimately serve as thanksgiving and praise to God.
Pastor David Jang often refers to this as “making one’s life itself into worship.” Although we have a designated time for worship, in fact, the whole of a Christian’s life should be worship. When our words please God, when our actions reflect His character, and when our decisions and choices channel His righteousness, then everything we do naturally becomes worship offered to God. When we live this God-centered life, thanksgiving is no longer confined to special occasions but becomes the spontaneous attitude of every moment.
Furthermore, a life offered in thanksgiving becomes more evident when we fulfill our God-given calling. Paul says that when our speech and actions are done in the name of the Lord Jesus, they offer thanksgiving to God. In other words, whether we are serving our neighbors, preaching the gospel, or teaching someone, if we carry out these tasks thoroughly in accordance with the will and love of the Lord, they become acts of worship in thanksgiving. This is because in doing so, we do not assert ourselves but instead submit to His lordship and glorify Him.
When Pastor David Jang established churches, educational institutions, and volunteer organizations worldwide, he particularly emphasized not merely “verbal praise and thanksgiving” but “thanksgiving that leads to concrete devotion and sharing”—a life truly offered to God. For instance, going to impoverished areas to build schools, providing food and education, reaching out with the gospel to those whose human rights are trampled, and meeting their practical needs are all expressions of love “in the name of the Lord Jesus.” This is precisely living out the message of Colossians 3:17, “giving thanks to God the Father through Him.”
Because thanksgiving encompasses every dimension of our words and actions, genuine thanksgiving never ends with just words of confession. While we can certainly express thanksgiving through psalms and hymns, true thanksgiving also involves looking around us, serving those on the margins, and bearing fruit in love. Paul’s phrase, “whatever you do, whether in word or deed,” holds a profound insight: every small area of our daily lives can be offered up to God. We often think God’s providence only applies to big, special events, but in fact, from our daily habits to our ordinary routines, we can acknowledge His reign, give thanks, and thus glorify Him.
1 John 3:18 echoes this: “Let us not love with words or tongue but with actions and in truth.” Likewise, James 2:17 warns, “Faith by itself, if it is not accompanied by action, is dead.” At the heart of these verses lies the same principle. Faith ultimately manifests in thanksgiving and praise, which then leads to practical acts of service and sharing. Both our words (our way of speaking) and our deeds (our behavior) should be transformed anew in Christ so that they reveal our thanksgiving to God.
How does such a life of thanksgiving concretely unfold? Pastor David Jang explains, “Thanksgiving begins with remembering the grace we have received, and it is completed when that memory blossoms into action.” That is, we start by recalling how God has saved us, how He has shown us the love of the cross, brought us into a community, and blessed us in various ways. Then, instead of keeping these blessings to ourselves, we actively express and share them with others. For example, expressing our gratitude in praise is certainly important, but going further—gladly using our time, talents, and resources for God’s kingdom and for our neighbors—is the practical outworking of thanksgiving.
Additionally, Pastor David Jang has frequently drawn attention to our patterns of speech in many gatherings and ministry settings. He points out that a heart filled with thanksgiving speaks differently. In a worldly environment, complaints, resentments, slander, and hopeless talk are common. But people who give thanks in all circumstances hold firmly to the peace of Christ and see difficult situations through a lens of faith. They end up saying, “We believe God will ultimately bring about good for us.” This does not mean denying reality or refusing to acknowledge hardship. Rather, it means clinging to the peace of Christ and trusting in the Lord’s goodness. This is “the worship of thanksgiving” expressed in our words, and it also exerts a powerful spiritual influence on others by instilling them with courage to believe.
Beyond that, our behavior also changes through thanksgiving. A thankless heart easily places the self at the center, sacrifices others for personal gain, or fails to consider others. However, someone who abounds with gratitude looks around with joy, noticing and striving to meet others’ needs, because their own heart is filled with God’s grace. This is how we return the love received from the Father to Him and thus “give thanks to God the Father through the name of the Lord Jesus.” Paul’s phrase “whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus” clearly shows that no matter where we are—even unseen by others—we can live a thankful life before God who sees all.
Indeed, the history of Thanksgiving Day originated from precisely this idea of “a life offered in thanksgiving.” In 1620, when the Pilgrim Fathers sailed to a new land on the Mayflower in search of religious freedom, they first established a church to worship God and a Bible school to teach their faith, then set about building their homes. The first year’s harvest was poor, and many died of starvation and disease. Still, they offered a thanksgiving service to God, because they believed He was guiding and saving them even amid all those hardships. That is the spiritual root of the Thanksgiving tradition that has been passed down for over 400 years.
Pastor David Jang observes that American society’s practice of saying “Thank you” in daily life reflects “a culture influenced by Christianity.” Since “thanksgiving” lies at the heart of Christian faith, those who know God’s grace instinctively respond with gratitude in everything. When we say “thank you” to those who help us, we are, whether consciously or not, acknowledging God’s hand behind those people and events. Therefore, for a culture of gratitude to take root, the peace of Christ must be firmly established within us, and our actions must stem from a desire to glorify God.
Not everyone around the globe observes the American Thanksgiving in the same way, but the core principle—recalling God’s gifts and praising Him with gratitude—holds great significance for all Christians. Regardless of our era or place, we can remember God’s grace, share it with others, and devote ourselves to God’s kingdom and righteousness. Pastor David Jang’s projects such as “C12” and “G20” also reflect this same spirit—through churches, education, volunteering, and missions, they aim to put God’s love into action. Laying out and fulfilling such a vision is an example of living a life that offers thanksgiving to God in word and deed.
Paul’s words—“And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him” (Colossians 3:17)—are a holy challenge. He calls us not to confine our thanksgiving within the church walls, but to use language and deeds that exalt God in our families, workplaces, communities, and wherever we may go. When we live like this, the world will see God’s beauty through us. They will become curious about the hope and peace within us, and some may ultimately come to know the gospel.
Moreover, living a life that thanks God builds unity within the church community. As it says in Colossians 3:15, “Since as members of one body you were called to peace,” we have been called to be one body. When each member has a posture of gratitude, that community is no longer dominated by fault-finding or blame, but by mutual encouragement and edification. Paul portrays such a community as one where believers “teach and admonish one another with all wisdom, and sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in their hearts to God.” Modern churches sometimes suffer divisions and conflicts, yet if the peace of Christ truly governs the entire community and each member strives to offer praise and thanksgiving to God, quarrels will diminish, and the love to serve one another will overflow.
Thanksgiving is also connected to faith in the future. Those who give thanks do not merely remember past grace; they trust that God will lead them graciously in the future as well. Thus, even amid present trials and difficulties, they respond with gratitude rather than complaint. The Pilgrim Fathers, who landed on unfamiliar shores, experienced significant hardships during their first year, but they still held a thanksgiving service because they believed that “even though it is difficult now, God will lead us to a good outcome.” Pastor David Jang calls this “planting seeds of faith through thanksgiving.” When we end one year with gratitude and prepare for the next, God builds new vision upon that thankful confession, and we see fruit come forth.
In this way, thanksgiving is a faith-based attitude that embraces the past, present, and future, and it serves as a key to worship that glorifies God. Paul’s message in Colossians and the command in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” share the same essence: in every phase of life, we are to look to the grace and peace we already have in Christ and be people of thanksgiving. That thanksgiving must permeate our words and our deeds. Those who live in constant gratitude go beyond merely personal blessings to wield transformative power in their communities and the world. Because in an age rife with complaints, those who live with thanksgiving and praise shine like a light in the darkness.
Therefore, as we celebrate Thanksgiving Sunday and offer our worship, let us go beyond simply saying, “It was a difficult year, but thankfully we made it through.” While that too is a reason for gratitude, on a deeper level, let us first give thanks that “we have been saved and reconciled to God, and have received eternal peace.” Let us then strive to ensure that this gratitude clearly manifests itself in our words, deeds, worship, praise, and the practical exercise of neighborly love. Remembering and proclaiming God’s grace—“singing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in our hearts to God”—should become our everyday practice. By doing so, we can encourage and fortify one another in the body of Christ, which is “called to peace” as one body.
Pastor David Jang often said, “Thanksgiving may begin with small acts, but its impact is never small.” It not only exerts a positive influence on those around us but also rises as a great form of worship before God. One individual or one community living a life of thanksgiving can change the world. Historically, many revivals and awakenings began in communities brimming with thanksgiving and praise. Just as the Pilgrim Fathers, despite their hardships, maintained worship and thanksgiving, and passed that heritage on through generations, we too must never abandon our life of gratitude under any circumstances.
Being called to “do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father” means that our entire being should become worship offered to God. The way to obey this calling is to let the peace of Christ rule in our hearts, to hold fast to His Word, and to glorify Him through praise and good deeds. May the worship we offer now not end as a momentary ritual but permeate our daily lives, producing deeper obedience, praise, and the fruits of thanksgiving. Whether we eat or drink or do anything else, may we give thanks to God the Father in the name of our Lord. Then, in the midst of our confused and turbulent times, we will truly fulfill our calling to be the salt and light of the world. That way, we can step into the coming year—and the one after that—with hope in God’s greater vision for us.
Now, may our thanksgiving, expressed in worship and praise, flow out into our families, churches, society, and the nations. And as Pastor David Jang has said, let us demonstrate our praise and thanksgiving through our deeds, so that God’s justice, love, and peace may be realized on earth. When we live not in mere lip-service praise, but in true worship through our whole life, God’s kingdom will already be at work among us, and we will stand in a place of even greater thanksgiving. As we press on in this manner, surely the new year we face will be a time to experience God’s abundant grace and fruit. The blessing promised to those who give thanks in all circumstances is never in vain. Let us walk this path of faith with joy, continuously offering our sacrifice of thanksgiving to God the Father. Amen.
La esencia de la gratitud ¿Qué es la gratitud? A menudo solemos agradecer cuando ocurren cosas buenas en nuestra vida o cuando se cumple lo que deseamos. Sin embargo, el mensaje de gratitud que el apóstol Pablo transmite en Colosenses 3:15-17 es un tanto distinto. Él dice: “Y sed agradecidos”. Es decir, declara que para nosotros, los cristianos, es la voluntad de Dios convertirnos en “aquellos que dan gracias”. Al mismo tiempo, ruega: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”. Lo que nos sugiere este pasaje es que el punto de partida de la gratitud no son nuestras circunstancias externas, sino la paz de Cristo, es decir, la paz espiritual que adquirimos al reconciliarnos con Dios.
La paz que tenemos en la fe es completamente diferente de una simple estabilidad psicológica o un consuelo pasajero que ofrece el mundo. En la expresión “gobierne en vuestros corazones”, se halla el sentido de que debemos colocar la paz que Cristo ya nos ha dado en el centro de nuestro corazón y rendirnos a Su señorío. Y esta paz que obtenemos en Cristo nos guía a dar gracias en todo. El pastor David Jang ha enfatizado en numerosas prédicas y reflexiones que “la gratitud es la fuerza que trasciende las limitaciones y situaciones humanas, y es el fruto de la vida que Cristo nos ha concedido”. La salvación que recibimos por gracia de Dios no solo representa la tranquilidad con respecto al futuro, sino que derrama paz en cada aspecto de nuestra vida presente. Este es un don gratuito que no depende de nuestra justicia, méritos u obras. Solo se nos ha dado por la cruz y la resurrección de Cristo; por ello, lo primero que debemos hacer es agradecer por esta paz espiritual.
Antes de que la paz de Cristo viniera a nosotros, estábamos en un estado de enemistad con Dios en lo espiritual. Nuestro pecado había levantado un muro entre Dios y nosotros, y la relación estaba rota. Pero gracias a que Jesucristo entregó Su vida como ofrenda de reconciliación, nos volvimos amigos de Dios y se abrió el camino para gozar de una paz profunda en nuestro corazón. Esta es la “gracia y paz” de las que habla la Biblia. Si observamos el saludo inicial en la mayoría de las cartas del apóstol Pablo, por lo general incluye expresiones como: “Gracia y paz a vosotros”. Esto demuestra que la gracia y la paz constituyen pilares fundamentales de la vida de fe. Cuando la paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación.
Por tanto, la enseñanza de 1 Tesalonicenses 5:18 de “dad gracias en todo” describe, en última instancia, la actitud de gratitud basada en la paz de Cristo. La gratitud no se reduce a un hábito moral o etiqueta del tipo: “Estoy agradecido porque se cumplió algo”. Nace primero de la consciencia de “haber sido reconciliados con Dios”. El pastor David Jang ha remarcado en diferentes ocasiones que “quien no conoce la gratitud termina siendo un ciego espiritual que no comprende la paz que Dios ha otorgado”. La paz del mundo, meramente humana, puede quebrarse con facilidad ante las adversidades, pero la paz de Dios permanece firme en cualquier circunstancia. Por eso debemos preguntarnos constantemente: “¿Acaso la paz de Cristo está gobernando mi corazón en este momento?”.
En Colosenses 3:15, el apóstol Pablo dice: “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos”. En definitiva, la gratitud es el camino para vivir de manera digna del llamado de Dios y también la llave que promueve la reconciliación dentro de la comunidad eclesiástica. Porque la paz que otorga Cristo no se disfruta únicamente de forma individual, sino que es una bendición comunitaria que deben compartir aquellos que han sido llamados en un solo cuerpo. Cuando todos los miembros del cuerpo, que tienen como cabeza a Cristo, disfrutan de la misma paz, entonces podemos unirnos en “acción de gracias”, no en contiendas o divisiones, sino en comprensión, aceptación y amor mutuo.
Esta paz no se obtiene con nuestro propio esfuerzo, sino exclusivamente por la gracia de Jesucristo. Por eso debemos recordar a diario la gracia de Cristo y convertirnos en quienes dan gracias. Si perdemos esta gratitud, nuestra vida de fe se reseca como un pozo sin agua viva. Cuando la razón de nuestro agradecimiento se basa en nuestra situación, capacidad o en la efímera sensación de alivio que ofrece el mundo y no en Dios, perdemos el motor fundamental de la gratitud. De ahí la insistencia de Pablo en Colosenses: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”.
Tal como el pastor David Jang ha predicado reiteradamente, la gratitud es uno de los indicadores centrales de la identidad cristiana. Quien ha recibido a Jesucristo y ha sido salvo, ineludiblemente lleva en el corazón un espíritu agradecido. No es resultado de algo que nosotros hayamos logrado, sino que nace espontáneamente al reconocer el “hecho de la gracia” que Dios ya nos ha dado. Así, a medida que avanzamos en el camino de la fe, la gratitud que hay en nosotros se va profundizando y enriqueciendo. Y mientras más se arraiga esa gratitud en nuestro ser, en lugar de reinar el temor, la preocupación y la ansiedad, lo hace la paz y el gozo.
En la práctica, cuando el pastor David Jang ha predicado el evangelio en varios países del mundo y ha fundado instituciones educativas y organizaciones de servicio, uno de los principios que siempre ha promovido es “ser personas agradecidas”. Frecuentemente resaltaba: “Dios nos da oportunidades, nos abre caminos y nos provee de todo sin límites, así que primero debemos agradecer y alabar al Señor”. De esta manera, todas las obras de asistencia, los cuidados a los más necesitados y la proclamación de la Palabra a quienes anhelan el evangelio, comenzaron en la “gratitud”. Y es que recordar lo que Dios nos ha dado es la motivación más sana y genuina para nuestro servicio cristiano.
Además, la gratitud no se limita al ámbito espiritual, sino que influye en toda nuestra existencia. Tal como Pablo expresa en Colosenses 3:17: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Esto implica que cada uno de nuestros movimientos puede ser una ofrenda de gratitud al Señor. Si decimos con la boca que agradecemos y, en nuestro diario vivir, no evidenciamos la paz y la gracia de Cristo, es difícil afirmar que realmente estamos dando gracias. Aquellos que llevan la paz de Dios en su interior, naturalmente pueden dar “gracias en todo”, y esa gratitud se refleja en nuestras palabras y acciones, convertidas así en una adoración de vida.
Por encima de todo, para agradecer en todo momento, debemos recordar incesantemente las obras que Dios ha hecho. Si olvidamos la gracia de la salvación que Cristo nos ha dado, perdemos el impulso para expresar gratitud. Por eso Pablo menciona en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros”. Aferrarnos a la Palabra, sin olvidarla, es la clave para recordar siempre lo que Dios ha hecho, aplicarlo a nuestra vida y profundizar las raíces de la gratitud. El pastor David Jang ha subrayado la importancia de la meditación en la Palabra, advirtiendo que “si no contemplamos la Palabra de Dios, en algún momento olvidaremos Su gracia y, en lugar de la paz de Cristo, será la inquietud del mundo la que gobierne nuestro corazón”.
En conclusión, la esencia de la gratitud no depende de nuestra situación externa. La gratitud comienza cuando comprendemos que hemos sido reconciliados con Dios y que, gracias a la cruz de Cristo, hemos recibido la paz espiritual. Cuando esta paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación. Convertirse en un ser agradecido es un componente esencial de la vida cristiana genuina. El punto central que el pastor David Jang ha enseñado continuamente es que el mandato “dad gracias” no es una exigencia que pretenda quitarnos algo, sino más bien una invitación a contemplar la abundancia de la gracia ya derramada, y a disfrutar de esa gracia para dar gloria a Dios. Entender este orden espiritual y fomentar una “cultura de la gratitud” no solo en la vida personal, sino también en la iglesia y la sociedad, es el punto principal que deseo subrayar en este primer tema. Cuando captamos la “esencia de la gratitud” adecuadamente, la gratitud pasa de ser un mero adorno en la vida de fe a un pilar central. Y para aferrarnos a este centro, hemos de volver nuestra mirada una y otra vez hacia la “paz de Cristo”. Únicamente cuando Su paz rige nuestro corazón, podemos dar gracias en todo y dar gloria a Dios en nuestra vida.
Una vida que se entrega con gratitud Ya hemos visto que la gratitud surge de la paz espiritual que nos ha sido dada en Cristo. Ahora, a través de Colosenses 3:16-17, veamos más en detalle cómo se manifiesta concretamente esa acción de gracias en todo. Pablo afirma en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros, enseñándoos y exhortándoos unos a otros en toda sabiduría, cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”. Y en el versículo 17 añade: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Con esto nos está diciendo que toda nuestra vida, tanto lo que decimos como lo que hacemos, debe convertirse en un sacrificio de gratitud a Dios.
En primer lugar, una de las expresiones más directas de la gratitud es la alabanza. Los salmistas siempre daban gloria a Dios con cánticos, y en ocasiones comparaban la alabanza con un “sacrificio de acción de gracias” (véase Salmo 50, etc.). Como dice Hebreos 13:15: “Así que, ofrezcamos siempre a Dios, por medio de él, sacrificio de alabanza, es decir, fruto de labios que confiesan su nombre”. La alabanza es una de las formas más nobles y puras del sacrificio que ofrece el adorador. En varias de sus prédicas, el pastor David Jang ha insistido: “Más grande que el sacrificio de un buey es la alabanza y la gratitud”, recalcando que este tipo de adoración espiritual supera las ofrendas materiales. No es un mero acto externo, sino una adoración espiritual que involucra el corazón, los labios y el espíritu al mismo tiempo.
Resulta interesante que Colosenses 3:16 hable de enseñar y exhortar mutuamente por medio de salmos, himnos y cánticos espirituales. Se cuenta que los creyentes de la Iglesia primitiva, al partir el pan y compartir la mesa, entonaban salmos e himnos juntos (véase Hechos 2). Aquellas alabanzas comunitarias no solo expresaban gratitud y gloria a Dios, sino que también servían como un recurso espiritual para animarse y edificarse mutuamente, empujándose a recibir mayor gracia. Cuando la alabanza llena de gratitud resonaba en la comunidad, el sentido de unidad entre los hermanos y el amor en Cristo se volvían más fuertes.
Si bien la alabanza constituye una de las formas más importantes de expresar gratitud, Pablo no se limita a ello, sino que enfatiza que tanto nuestras palabras como nuestros hechos deben ser una ofrenda de acción de gracias a Dios. Es decir, además de que nuestras palabras sean una alabanza que exalte el nombre del Señor, también todo lo que hagamos en el mundo debe realizarse “en el nombre del Señor Jesús” y, apoyados en Su gracia, agradecer a Dios. En la actualidad, es frecuente que muchos creyentes se sientan llenos de gratitud al cantar en la iglesia, pero apenas salen del templo, sucumben ante la preocupación y las dificultades de la vida, y empiezan a quejarse o sentirse abatidos. Sin embargo, si hemos sido llamados a dar gracias en todo, entonces sin importar dónde estemos o qué hagamos, cada palabra y cada acción deben dirigirse al Señor como un acto de gratitud y alabanza.
El pastor David Jang describe esto como “que nuestra vida se convierta en adoración”. Aunque se asigne un horario específico para el culto, en realidad toda la vida del cristiano ha de ser adoración. Cuando nuestras palabras agradan a Dios, nuestras acciones reflejan el carácter de Cristo y nuestras decisiones buscan cumplir la justicia divina, de manera natural todo lo que hacemos se convierte en una adoración a Dios. Cuando vivimos centrados en Él, la gratitud deja de ser algo reservado para ocasiones especiales y pasa a ser una actitud permanente que brota en cada instante de nuestra existencia.
Asimismo, la vida ofrecida con gratitud se hace aún más evidente cuando cumplimos con la misión que se nos ha encomendado. Pablo señala que cuando nuestras palabras y acciones se hacen “en el nombre del Señor Jesús”, se eleva gratitud a Dios. Es decir, en el servicio a nuestro prójimo, en la evangelización, al enseñar a otros o al realizar cualquier tarea, si nos esforzamos en seguir sinceramente la voluntad y el amor del Señor, eso mismo se convierte en adoración de acción de gracias a Dios. Porque en ese proceso nos rendimos a la soberanía de Dios y le damos la gloria a Él, en vez de tratar de exaltar nuestro propio ego.
En especial, cuando el pastor David Jang ha fundado iglesias, centros educativos y organizaciones de ayuda por todo el mundo, ha resaltado que no se trata solo de alabar con palabras, sino de que la gratitud se refleje en la entrega y la ayuda concreta a los demás. Por ejemplo, establecer escuelas en zonas pobres para ofrecer alimento y educación, visitar a personas cuyos derechos son vulnerados y que viven en la marginación, compartirles el evangelio mientras se atienden sus necesidades reales, o capacitar a quienes anhelan la Palabra para que construyan su propio futuro. Todas estas son expresiones concretas de amor que se hacen “en el nombre del Señor Jesús”. Son ejemplos de cómo “dar gracias a Dios Padre por medio de Él”, según Colosenses 3:17.
Dado que la gratitud abarca tanto nuestra forma de hablar como nuestro obrar, la gratitud auténtica no queda detenida en los labios. Podemos alabar a Dios con salmos e himnos, pero también debemos mirar a nuestro alrededor, servir a los marginados y dar fruto de amor; de esa forma culmina la gratitud que Cristo nos inspira. Las palabras de Pablo: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho”, encierran el maravilloso principio de que hasta los actos más pequeños de nuestra rutina pueden ser presentados a Dios. Solemos pensar que únicamente en acontecimientos grandes y especiales actúa la providencia divina, pero la verdad es que incluso en nuestras costumbres diarias podemos reconocer la soberanía de Dios y darle gracias.
Esto se ajusta perfectamente a la advertencia de 1 Juan 3:18: “No amemos de palabra ni de lengua, sino de hecho y en verdad”. Y concuerda con el pasaje de Santiago 2:17, donde se dice que la fe sin obras está muerta. Al fin y al cabo, la fe se expresa en gratitud y alabanza, y esto desemboca en acciones concretas de compartir y servir. Estamos llamados a esforzarnos para que nuestras palabras y nuestros actos, nuestro lenguaje y nuestro comportamiento diario, sean renovados en Cristo y muestren una gratitud que honre a Dios.
Entonces, ¿cómo se expresa de forma tangible esta vida de gratitud? El pastor David Jang explica que “la gratitud comienza cuando recordamos la gracia que hemos recibido y se completa cuando esa memoria florece en acciones”. Es decir, todo arranca al recordar la salvación que Dios nos concedió, la cruz de Cristo y el amor que nos reconcilió con Él, la bendición de pertenecer a la comunidad de fe y las múltiples formas en que hemos sido bendecidos. Y no basta con guardar ese recuerdo en el corazón; hay que manifestarlo activa y visiblemente, compartiéndolo con los demás. Por ejemplo, es fundamental expresar esa gratitud a través de la alabanza, pero, aún más, dedicar nuestro tiempo, talentos y recursos a la obra del reino de Dios y al servicio del prójimo con alegría, también es gratitud en acción.
Además, el pastor David Jang ha llamado la atención acerca de nuestros hábitos lingüísticos. Señala que las palabras que brotan de un corazón lleno de gratitud son distintas. En el entorno secular escuchamos con frecuencia quejas, lamentos, murmuraciones y palabras cargadas de desánimo. Pero quienes son agradecidos en todo, incluso en medio de la adversidad, son capaces de reinterpretar las situaciones con una perspectiva positiva y proclamar: “Confiamos en que Dios nos permitirá ver su bondad”. Esto no significa negar la realidad o cerrar los ojos ante el sufrimiento, sino aferrarse a la paz de Cristo y confiar en Su bondad. Así se materializa una “adoración en forma de gratitud” a través de nuestras palabras, generando una influencia espiritual que da ánimo y esperanza a los demás.
Del mismo modo, nuestras acciones también se transforman bajo la gratitud. Quien no es agradecido tiende a poner su propio interés en el centro y a sacrificar a otros para su conveniencia, sin preocuparse por los demás. Sin embargo, quien da gracias en todo recibe tal plenitud de la gracia de Dios que, con gozo, atiende las necesidades de otros y procura cubrirlas. Así devolvemos al Padre el amor que nos dio, y, en definitiva, expresamos gracias a Dios Padre por medio de Jesucristo. Pablo lo subraya en las palabras “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús”. Donde sea que estemos, aunque nadie nos vea, vivimos constantemente ante los ojos de Dios, y podemos mantener una vida de gratitud.
La historia del Día de Acción de Gracias también surgió de esta “vida de gratitud” llevada a la práctica. Se cuenta que cuando, en 1620, los “Padres Peregrinos” (Pilgrim Fathers) llegaron en el Mayflower buscando libertad religiosa, lo primero que hicieron, pese al crudo invierno y las duras circunstancias, fue construir una iglesia para adorar a Dios, fundar una escuela bíblica para la educación en la fe y preparar sus hogares. Aun así, la primera cosecha fue escasa, y muchos murieron de hambre y enfermedades. Sin embargo, ofrecieron un culto de acción de gracias. Aun con tantas penurias y carencias, confiaban en que Dios los guiaba y los salvaba. Esa es la esencia que ha perdurado más de 400 años en la tradición del Día de Acción de Gracias.
El pastor David Jang menciona que la sociedad estadounidense usa la expresión “Thank you” de forma cotidiana, y la describe como parte de una “cultura influenciada por los cristianos”. Originalmente, la gratitud es un valor central de la fe cristiana, y aquellos que han conocido la gracia de Dios expresan gratitud en todo. Cuando las personas dicen “Gracias” a quienes les han ayudado, en el fondo están reconociendo que Dios actúa tras bambalinas y realiza el bien a través de la gente. Por ende, para arraigar una “cultura de gratitud” se necesita que, en nuestro interior, la paz de Cristo se establezca firmemente y nuestro comportamiento refleje el anhelo de glorificar a Dios.
Aunque no todas las naciones celebran el Día de Acción de Gracias de la misma manera que Estados Unidos, el significado esencial de ese día, es decir, recordar lo que Dios ha hecho y alabarlo con gratitud, es un modelo valioso para todo cristiano. Al margen del lugar o la época en que vivamos, también nosotros podemos rememorar la gracia de Dios, compartirla con los demás y dedicarnos a la obra de Su reino y Su justicia. El ministerio “C12, G20” que propone el pastor David Jang obedece a esa misma idea: a través de la Iglesia, la educación, el servicio y la misión, se busca encarnar el amor de Dios. Al establecer tal visión y llevarla a cabo, se ejemplifica lo que significa vivir “dando gracias a Dios Padre por medio” de Jesús, tanto en palabra como en acción.
La exhortación de Pablo de “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un desafío sagrado para nosotros. No basta con dar gracias dentro de la Iglesia; hemos de hacerlo también en el hogar, en el trabajo, en la sociedad, y en cualquier parte del mundo en que nos encontremos, usando un lenguaje y un comportamiento que honren a Dios. Cuando vivimos de este modo, el mundo ve en nosotros la belleza de Dios y se cuestiona acerca de la esperanza y la paz que nos habitan. De ese modo, tal vez se abran también al camino del evangelio.
Asimismo, vivir dando gracias a Dios produce unidad en la comunidad de fe. “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos” (Colosenses 3:15). Hemos sido llamados a ser un solo cuerpo. Cuando todos los miembros de ese cuerpo adoptan una actitud de gratitud, en lugar de culpabilizar o criticar, procuran exhortarse y edificarse unos a otros. Pablo describe esa comunidad como aquella donde “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales” se enseñan y aconsejan unos a otros con toda sabiduría. Hoy en día, muchas iglesias sufren por divisiones y conflictos, pero si la paz de Cristo gobierna toda la congregación y cada miembro se dedica a alabar y agradecer a Dios, el conflicto se disipa, se fortalece el amor y se sirven mutuamente.
La gratitud también se relaciona con la fe en el futuro. Quien agradece no solo recuerda la gracia del pasado, sino que confía en que Dios seguirá guiando con bondad los días venideros. Por eso puede responder con agradecimiento, en lugar de queja, en medio de la adversidad del presente. Tal como los Peregrinos, que, a pesar de las enormes dificultades al pisar una tierra desconocida, ofrecieron culto de gratitud porque creían que, aunque su presente era sombrío, Dios continuaría conduciéndolos. El pastor David Jang lo denomina “sembrar semillas de fe a través de la gratitud”. Cuando terminamos un año con gratitud y nos preparamos para el siguiente de igual forma, Dios planta en esa declaración de gratitud una visión nueva y nos da frutos.
Así, la gratitud se convierte en una actitud de fe que abarca el pasado, el presente y el futuro, y en la clave de la adoración que glorifica a Dios. El mensaje de Pablo en Colosenses y el mandato de 1 Tesalonicenses 5:18, “Dad gracias en todo”, coinciden en lo mismo: que, en cada etapa de la vida, recordemos la gracia y la paz que tenemos en Cristo y vivamos como personas agradecidas. Además, esa gratitud debe impregnar nuestras palabras y nuestras acciones. Quienes viven de esta manera se convierten, más allá de lo individual, en agentes capaces de transformar comunidades y sociedades, porque en un tiempo lleno de quejas, los que muestran gratitud y alaban a Dios son como luz en la oscuridad.
Por eso, en este Día de Acción de Gracias, cuando nos presentamos ante Dios en adoración, no nos limitemos a decir “gracias por haber sobrevivido a un año difícil”. Aunque esto también es motivo de gratitud, debemos ir más profundo y agradecer primero que hemos sido salvados, reconciliados con Dios y que nos ha sido otorgada una paz eterna. Luego, nos corresponde esforzarnos para que esta gratitud se evidencie en nuestra forma de hablar, en nuestras acciones, en nuestra adoración y alabanza, y también en nuestro amor práctico hacia los demás. Recordar las obras de Dios y cantarlas, es decir, “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”, ha de ser parte de cada día de nuestra vida. Y así, podremos formar en la comunidad, que ha sido llamada como un solo cuerpo, una cultura de gratitud donde nos animamos mutuamente.
El pastor David Jang lo recalca siempre: “La gratitud puede comenzar con un gesto pequeño, pero su repercusión no es nada pequeña”. No solo influye de forma positiva en quienes nos rodean, sino que delante de Dios es una adoración grandiosa. La vida de gratitud de una persona o de toda una comunidad puede cambiar el mundo. Históricamente, en muchas ocasiones los avivamientos y despertares espirituales han surgido en comunidades llenas de gratitud y alabanza. Así como la tradición de los Peregrinos que, en medio de la penuria, continuaron adorando y agradeciendo se mantiene viva hasta hoy, también nosotros debemos perseverar en la gratitud, independientemente de las circunstancias actuales.
La exhortación “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un llamado a que todo nuestro ser se convierta en adoración a Dios. Y el camino para obedecer a este llamado consiste en permitir que la paz de Cristo gobierne nuestro corazón, aferrarnos plenamente a Su Palabra y glorificar a Dios mediante la alabanza y las buenas obras. Ojalá el culto que ofrecemos hoy no se limite a un acto puntual, sino que penetre en nuestra vida diaria, produciendo frutos más profundos de obediencia, alabanza y gratitud. Donde sea que estemos y lo que sea que hagamos, demos gracias al Padre en el nombre del Señor Jesús. Este es el mensaje valioso de Colosenses 3:15-17 y la esencia de la vida evangélica que el pastor David Jang ha promovido incansablemente alrededor del mundo.
A todos los que estáis reunidos hoy, espero que, incluso ante las dificultades que nos han sacudido en la era del coronavirus o ante las pruebas y el dolor personales, respondamos con “amén” al mandato divino de “dad gracias en todo”. Ciertamente no es un precepto sencillo ni trivial, pero si comprendemos que ya habita en nosotros la paz de Cristo, es posible. Y al apoyarnos en esta paz, podemos dar gracias a Dios en toda palabra y acción —“sea de palabra o de hecho”— y brillar como luz y sal en medio de la confusión de nuestra época. Así podremos también encarar el nuevo año y los sucesivos con la confianza de que Dios desplegará un propósito mayor, avanzando con pasos de fe.
Que la adoración y la alabanza que ofrecemos hoy con gratitud se extienda hacia nuestros hogares, la Iglesia, la sociedad y las naciones. Y, como dice el pastor David Jang, manifestemos con obras el sacrificio de gratitud y alabanza que hemos recibido, para que la justicia, el amor y la paz que Dios desea se encarnen en esta tierra. Cuando nuestra alabanza no sea solo de palabra, sino que ofrezcamos toda nuestra vida en auténtica adoración, el reino de Dios ya estará operando en medio de nosotros. Y entonces podremos dar gracias aún más abundantemente. Si nos esforzamos en recorrer este camino, seguramente entraremos en un nuevo año rebosante de la gran gracia y el fruto que Dios nos ha prometido. La bendición reservada para quien da “gracias en todo” nunca será en vano. Sigamos este camino de fe con gozo y elevemos continuamente nuestro sacrificio de gratitud al Padre. Amén.
감사란 무엇인가? 우리는 흔히 삶 속에서 좋은 일이 생기면 감사하고, 원하는 바가 이루어졌을 때 감사하다고 말하곤 한다. 그러나 사도 바울이 골로새서 3장 15-17절에서 전하는 감사의 메시지는 조금 다르다. 그는 “너희는 또한 감사하는 자가 되라”라고 말하며, 곧 우리 그리스도인에게 ‘감사하는 자’가 되는 것이 하나님의 뜻임을 선언한다. 동시에 그는 “그리스도의 평강이 너희 마음을 주장하게 하라”라고 부탁한다. 이 말씀이 시사하는 바는, 감사의 출발점이 우리의 외적인 상황이 아니라 그리스도의 평강, 곧 하나님과 화목함으로부터 얻은 영적인 평안이라는 점이다.
믿음 안에서 갖게 되는 이 평강은 세상에서 얻는 심리적 안정이나 일시적인 위로와는 전혀 차원이 다르다. “너희 마음을 주장하게 하라”라는 말 속에는, 그리스도께서 이미 주신 평강을 우리가 마음의 중심 자리에 두고 그분의 다스리심에 자신을 내어 맡기라는 뜻이 담겨 있다. 그리고 그리스도 안에서 얻은 이 평강은, 우리로 하여금 범사에 감사할 수 있도록 이끈다. 장재형목사는 수많은 설교와 강론에서 “감사는 인간의 한계와 상황을 초월하는 힘이요, 그리스도가 우리에게 허락하신 생명의 열매”라고 누차 강조한 바 있다. 우리가 하나님의 은혜로 얻은 구원은 단순히 미래에 대해 안도하는 수준을 넘어, 현재 우리가 처한 모든 삶의 자리에 평안을 부어준다. 이것은 값없이 주어진 선물이며, 우리의 의나 공로나 행위에 달려 있지 않다. 오직 그리스도의 십자가와 부활로 말미암아 우리에게 주어진 결과이기에, 우리는 가장 먼저 그 영적인 평안에 대해 감사해야 한다.
그리스도의 평강이 임하기 전, 우리는 영적으로 하나님과 원수가 된 상태였다. 죄 때문에 하나님과 담이 쌓이고 관계가 단절되어 있었다. 그러나 예수 그리스도께서 자신의 생명을 화목제물로 내어주심으로 우리는 하나님과 화목하게 되었고, 동시에 마음속 깊은 곳에서부터 평안을 누릴 수 있는 길이 열렸다. 이것이 바로 성경이 말하는 ‘은혜와 평강’이다. 바울 사도의 서신서의 인사말을 살펴보면, 대개 “은혜와 평강이 너희에게 있기를 원하노라”라는 식의 문장이 자주 등장한다. 이것이 우리 믿음 생활의 핵심 기둥임을 보여주는 증거이다. 평안이 우리 마음을 주장하게 될 때, 우리는 비로소 어떤 상황에서도 감사할 수 있다.
따라서 범사에 감사하라는 데살로니가전서 5장 18절의 가르침도, 결국에는 그리스도의 평강을 기반으로 한 감사의 자세를 설명하는 것이다. 감사는 단순히 “이루어진 일이 있으니 감사하다”라는 식의 도덕적 습관이나 예의 범절이 아니다. 그것은 먼저‘우리가 하나님과 화목하게 된 것’에 대한 자각에서 출발한다. 장재형목사는 이러한 점을 여러 차례 강조하면서, “감사를 모르는 자는 결국 하나님이 주신 평강이 무엇인지 알지 못하는 영적 맹인의 상태에 머물게 된다”고 말해왔다. 인간적이고 세상적인 차원에서의 평안과 하나님의 은혜로 말미암아 마음 깊은 곳에서부터 역사하는 영적인 평강은 전혀 다르다. 전자는 상황에 따라 쉽게 깨어질 수 있지만, 후자는 어떤 상황에도 흔들리지 않는다. 그래서 우리가 늘 확인해야 할 것은 “내 마음을 지금 정말 그리스도의 평강이 주장하고 있는가?”이다.
골로새서 3장 15절에서, 사도 바울은 “너희는 평강을 위하여 한 몸으로 부르심을 받았나니 너희는 또한 감사하는 자가 되라”고 말한다. 감사는 결국 하나님의 부르심에 합당한 자가 되는 길이며, 교회 공동체 안에서도 서로를 화목하게 하는 열쇠가 된다. 왜냐하면 그리스도께서 주신 평안은 개인적으로만 누리는 것이 아니라, 한 몸으로 부르심을 받은 이들이 함께 공유해야 할 공동체적 축복이기 때문이다. 한 몸의 모든 지체가 하나의 머리이신 그리스도를 따르며 같은 평강을 누릴 때, 비로소 우리는 서로 간에 다툼이나 분쟁이 아닌, 이해와 용납, 그리고 사랑 속에서 ‘감사함으로’ 하나 될 수 있다.
이러한 평강은 스스로 힘써서 쟁취하는 것이 아니라, 오직 예수 그리스도의 은혜에 의해서만 얻어진다. 그래서 우리는 날마다 그리스도의 은혜를 기억하며 감사하는 자가 되어야 한다. 이 감사를 잃어버리면, 우리의 신앙생활은 마치 생수가 끊긴 샘과 같이 메마르게 된다. 감사의 이유가 하나님이 아닌 내 상황과 능력, 혹은 세상이 주는 일시적 안도감에 기초할 때, 우리는 감사의 근본 동력을 잃어버리고 만다. 그렇기에 바울이 골로새서를 통해 “그리스도의 평강이 너희 마음을 주장하게 하라”고 거듭 강조한 것이다.
장재형(장다윗)목사가 여러 차례 설파했듯이, 감사는 그리스도인의 정체성을 보여주는 핵심적인 지표 중 하나다. 예수 그리스도를 영접하고 구원을 받은 자라면, 그 마음속에는 반드시 감사의 마음이 깃들게 된다. 그것은 내가 무엇을 더해서 이루어낸 결과가 아니라, 하나님께서 이미 베풀어주신 ‘은혜의 사실’을 깨닫는 데서 자연스레 솟아나는 반응이기 때문이다. 그래서 우리가 믿음의 길을 걸어갈수록, 우리 안에 있는 감사는 더욱 깊어지고 풍성해진다. 그리고 이 감사가 깊어질수록, 우리를 지배하는 것은 두려움이나 걱정, 불안이 아닌, 오히려 평강과 기쁨이 된다.
실제로, 장재형목사가 전 세계 여러 나라에서 복음을 전하며 교육 기관과 봉사 단체를 설립할 때, 가장 앞세운 정신 중 하나는‘감사하는 자가 되라’는 것이다. 그는 곧잘 “하나님께서 우리에게 기회를 주시고 길을 여시며 공급해주시는 모든 것은 한량없는 은혜다. 그러니 먼저 감사하고, 그 감사를 주님께 찬양으로 돌리라”고 강조하곤 했다. 그리하여 도움이 필요한 곳을 돌보고, 가난한 사람을 살피며, 복음을 갈망하는 이들에게 말씀을 전하는 모든 사역의 출발도 바로 ‘감사’였다. 하나님께서 우리에게 베푸신 것을 기억하는 것이야말로, 가장 건강하고 온전한 사역의 동기가 되기 때문이다.
또한, 감사는 영적으로만 머무는 것이 아니라, 우리의 삶 전반에 영향을 미치게 된다. 바울이 골로새서 3장 17절에서 “또 무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”고 말한 대로, 우리의 일거수일투족이 주님께 드리는 감사의 예배가 될 수 있다. 말과 혀로만 감사한다고 고백하고서는 일상에서 그리스도의 평강과 은혜를 저버린다면, 그것은 진정한 감사를 드리는 모습이라고 볼 수 없다. 하나님의 평강을 마음에 품은 자는 자연스럽게 범사에 감사할 수 있고, 이 감사는 곧 말과 행동으로 나타나 삶의 예배가 된다.
무엇보다, 범사에 감사하기 위해서는 끊임없이 하나님이 하신 일을 기억해야 한다. 그리스도께서 우리에게 베풀어주신 구원의 은혜를 잊어버리면, 감사를 드릴 동력을 잃게 된다. 그렇기에 바울은 16절에서 “그리스도의 말씀이 너희 속에 풍성히 거하여”라고 말한다. 말씀을 잊지 않고 붙드는 것은, 하나님께서 행하신 모든 일을 항상 기억하고 삶 속에 적용하며, 더 깊은 감사의 뿌리를 내리는 비결이 된다. 장재형목사는 말씀 묵상의 중요성을 역설하면서, “하나님의 말씀을 바라보지 않으면, 어느 순간 우리는 은혜를 잊어버리고, 그리스도의 평강 대신 세상의 염려가 마음을 주장하게 될 것”이라고 경고해왔다.
정리하자면, 감사의 본질은 외적인 성취나 형편에 의해 결정되지 않는다. 감사는 우리가 하나님과 화목하게 되었고, 그리스도의 십자가로 인해 영적인 평강을 얻었다는 사실을 깨닫는 데서 시작된다. 그리고 이 평강이 우리의 마음을 주장할 때, 우리는 어떠한 상황에 직면하든지 범사에 감사하는 자가 될 수 있다. 감사하는 자라는 정체성은 참된 그리스도인의 삶을 특징짓는 근본 요소이다. 장재형목사가 줄곧 가르쳐온 핵심은, “감사하라”라는 명령은 결코 우리의 무언가를 착취하려는 요구가 아니라, 이미 부어주신 은혜의 풍성함을 바라보라는 초청이며, 그 은혜를 누림으로써 하나님께 영광을 돌리라는 권면이라는 점이다.
이런 영적 질서를 깨닫고, 개인의 삶뿐 아니라 교회 공동체와 사회 속에서 감사의 문화를 꽃피우는 것, 이것이 바로 첫 번째 소주제에서 강조하고 싶은 요점이다. 우리는 ‘감사의 본질’을 바로 이해함으로써, 감사가 신앙생활의 외곽 장식이 아닌 중심 기둥이 되게 해야 한다. 그리고 그 중심을 붙잡기 위해 끊임없이 돌아봐야 할 것이 바로 ‘그리스도의 평강’이다. 오직 그분의 평강이 마음을 다스릴 때, 우리는 비로소 범사에 감사하며, 하나님께 영광을 돌릴 수 있는 것이다.
2. 감사로 드리는 삶
앞서 우리는 감사가 그리스도 안에서 주어진 영적인 평강으로부터 비롯된다는 사실을 살펴보았다. 이제 골로새서 3장16-17절의 말씀을 통해, 범사에 감사함이 구체적으로 어떤 모습으로 나타나는지를 좀 더 살펴보고자 한다. 바울은 16절에서“그리스도의 말씀이 너희 속에 풍성히 거하여 모든 지혜로 피차 가르치며 권면하고 시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양하고”라고 말한다. 그리고 17절에서는 “무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”고 강조한다. 이것은 곧 우리의 말과 행동 전체가 하나님께 드리는 감사의 제사가 되어야 한다는 뜻이다.
우선, 감사가 드러나는 가장 직접적인 방식 중 하나가 찬양이다. 시편 기자들은 늘 찬송으로 하나님께 영광을 돌렸고, 찬송 자체를 ‘희생 제물’에 비유한 적도 있다(시편 50편 등). 히브리서 13장 15절에서 “그러므로 우리는 예수로 말미암아 항상 찬송의 제사를 하나님께 드리자 이는 그 이름을 증언하는 입술의 열매니라”고 기록되었듯, 찬송은 예배자가 드리는 가장 존귀하고 순수한 제사의 한 형태다. 장재형목사는 여러 번의 설교에서, “황소를 바치는 것보다 더 큰 제사는 찬양과 감사”라고 말하며, 물질적인 희생 이상의 고귀한 예배가 곧 찬양으로 드려지는 감사임을 역설했다. 이는 외적인 형식에서 끝나지 않고 우리의 마음과 입술, 그리고 영이 함께 드리는 영적인 예배다.
특히 골로새서 3장 16절에서 시와 찬송과 신령한 노래를 통해 서로 가르치고 권면하라고 말하는 대목이 흥미롭다. 초대교회 교인들은 서로 떡을 떼고 식탁 교제를 나누면서 시편과 찬송을 함께 불렀다고 한다(사도행전 2장 참조). 이와 같은 공동체적 찬송은 하나님께 대한 감사와 영광의 표현이었을 뿐 아니라, 서로를 격려하고 세워주며 더 큰 은혜로 나아가게 하는 영적 장치이기도 했다. 감사로 가득 찬 찬양이 공동체 안에 울려 퍼질 때, 성도들 간의 유대감과 그리스도 안에서의 사랑이 더 강건해진다.
이처럼 찬양이 우리의 감사 표현으로써 중요하지만, 바울은 찬양에 그치지 말고 ‘말과 일’ 모두에서 하나님께 드리는 감사가 나타나야 한다고 강조한다. 즉, 우리의 말이 주 예수의 이름을 높이는 찬양이 되게 하라는 것뿐 아니라, 우리가 세상을 살아가며 하는 모든 일 역시 주님의 이름으로 행하고, 그분의 은혜를 힘입어 하나님께 감사하라는 것이다. 오늘날 많은 성도들이 교회 안에서 찬송을 부를 때는 감사로 충만하지만, 교회 문을 나서는 순간 세상의 여러 근심과 문제로 인해 쉽게 불평하거나 좌절하는 경우가 많다. 그러나 범사에 감사하는 자로 부름받은 우리라면, 어떤 위치에 있든, 어떤 일을 하든, 말 한마디와 행동 하나하나가 결국 하나님을 향한 감사와 찬양이 되어야 한다.
장재형목사는 이를 가리켜 “삶이 예배가 되는 것”이라고 자주 표현했다. 예배 시간이 따로 정해져 있지만, 사실 그리스도인의 삶 전체가 예배가 되어야 함을 의미한다. 우리가 하는 말이 하나님을 기쁘시게 하고, 우리의 행동이 주님의 성품을 반영하며, 우리의 결정과 선택이 그분의 의를 이루는 통로가 될 때, 우리의 모든 일은 자연스럽게 하나님께 올리는 예배가 된다. 이처럼 하나님 중심적인 삶을 살아갈 때, 감사는 더 이상 특별한 날에만 드리는 기도가 아니라, 숨쉬는 모든 순간에서 터져 나오는 자연스러운 태도가 된다.
또한, 감사로 드리는 삶은 우리에게 맡겨진 사명을 감당할 때 더 분명하게 드러난다. 바울은 말과 일이 주 예수의 이름으로 행해질 때 하나님께 감사가 드려진다고 했다. 즉, 사역의 현장이나 직장, 가정, 학교, 사회의 모든 자리에서 우리는 ‘주의 이름으로’ 무엇을 할 것인가 고민해야 한다는 뜻이다. 만약 우리가 이웃을 섬길 때에도, 복음을 전할 때에도, 혹은 누군가를 가르칠 때에도, 철저히 주님의 뜻과 사랑을 따라가고자 애쓰면서 그것을 감당한다면, 그 자체가 하나님께 드리는 감사의 예배가 된다. 왜냐하면 그렇게 살아가는 모든 과정 속에서, 우리는 자신을 주장하기보다는 하나님의 다스리심에 순종하며 그분께 영광을 돌리기 때문이다.
특히 장재형목사가 세계 여러 지역에서 교회와 교육 단체, 봉사 기관 등을 세울 때 강조했던 것은, 말뿐인 찬양과 감사가 아니라, 실제적인 헌신과 나눔으로 이어지는 ‘삶으로 드리는 감사’였다. 예컨대, 가난한 지역을 찾아가 학교를 세우고 먹을 것과 교육을 제공하는 일, 인권이 유린되고 소외된 사람들에게 복음을 전하면서 동시에 그들의 현실적 필요도 채워주는 일, 또 영혼이 갈급한 이들이 주의 말씀을 듣고 스스로 미래를 개척할 수 있도록 돕는 일 등은 모두 ‘주 예수의 이름으로’ 행하는 구체적인 사랑의 실천이다. 그것이야말로 “그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”는 골로새서 3장 17절의 말씀을 살아내는 모습이다.
감사는 이렇게 우리의 말과 행동 전부를 아우르는 태도이기에, 진실된 감사는 결코 입술의 고백만으로 멈추지 않는다. 우리는 찬송과 시로 하나님께 찬양을 드릴 수 있지만, 동시에 우리 주변을 돌아보고 소외된 자들을 섬기며 사랑의 열매를 맺을 때, 그리스도가 주시는 참된 감사가 완성된다. 바울이 말한 “무엇을 하든지 말에나 일에나”라는 구절에는, 우리의 일상이 작은 영역 하나까지도 하나님께 드려질 수 있다는 놀라운 통찰이 담겨 있다. 우리는 흔히 크고 특별한 일에만 하나님의 섭리가 있다고 생각하기 쉽지만, 사실은 우리가 살아가는 매일의 습관과 일상에서부터 주님의 통치와 다스리심을 인정하며 감사할 수 있다.
말과 혀로만 사랑하지 말고 행함과 진실함으로 하라고 한 요한일서 3장 18절의 말씀도 여기에 정확히 부합한다. 또한 야고보서2장 17절에서 “행함이 없는 믿음은 죽은 것”이라고 경고할 때, 그 중심에도 같은 맥락이 놓여 있다. 믿음은 결국 감사와 찬양으로 표현되고, 그것은 곧 구체적인 실천과 나눔, 그리고 섬김으로 이어져야 한다. 말과 일, 곧 우리의 언어생활과 행동양식이 모두 그리스도 안에서 새롭게 변화되어 하나님을 향한 감사가 드러나도록 노력해야 한다는 것이다.
그렇다면, 이 같은 감사의 삶은 구체적으로 어떻게 표현될 수 있을까? 장재형목사는 “감사는 우리가 받은 바 은혜를 기억하는 일에서 시작하며, 그 기억이 행동으로 꽃피울 때 완성된다”고 설명한다. 즉, 하나님이 우리에게 베풀어주신 구원을 기억하고, 그리스도의 십자가 사랑을 기억하며, 우리를 공동체 안으로 불러주신 은혜와 다양한 형태의 복을 기억하는 것에서 출발한다. 그리고 그것을 가만히 간직하기만 하는 것이 아니라, 적극적으로 드러내고 표현하며 다른 이들과 나누는 과정이 있어야 한다. 예를 들어, 감사한 마음을 찬양으로 표현하는 것은 당연히 중요하지만, 더 나아가 나의 시간과 재능과 물질을 하나님 나라와 이웃을 위해 기쁘게 사용하는 것도 감사의 실천이다.
또한, 장재형목사는 수많은 집회와 사역 현장에서, 우리의 언어습관을 주목하라고 당부했다. 감사가 충만한 마음에서 나오는 말은 다르다는 것이다. 세속적인 환경에서 쉽게 듣는 말은 불평과 원망, 혹은 험담과 좌절 섞인 이야기들이 많다. 그러나 범사에 감사하는 자는 대화를 할 때에도, 어떤 어려움을 겪더라도 그것을 긍정적인 시각으로 바꾸어 해석하고, 결국은 “하나님이 우리에게 선을 허락해주실 것을 믿는다”라는 고백으로 이어진다. 결코 현실을 부정하거나 힘든 상황을 애써 외면하는 태도가 아니라, 그리스도의 평강을 붙들며 주님의 선하심을 신뢰하는 태도다. 이것이 말에서 드러나는 ‘감사의 예배’이며, 다른 이들에게도 믿음의 용기를 불러일으키는 영적 영향력이 된다.
거기에 더해, 우리의 행동 역시 감사로 변화된다. 감사가 없는 마음은 쉽게 자신을 중심에 두고, 자기 유익을 위해 남을 희생시키려 하거나 타인을 배려하지 않는다. 그러나 범사에 감사하는 마음을 가진 사람은 하나님의 은혜로 충만하기 때문에, 기쁨으로 주위를 살피고 다른 이들의 필요를 채우는 데 힘쓴다. 이것은 하나님 아버지께 받은 사랑을 돌려드리는 길이자, 결국 주 예수의 이름으로 아버지께 감사하는 길이다. 바울이 말한 ‘말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로’라는 구절이 이 점을 분명히 보여준다. 우리는 언제 어디서든, 설령 누가 보지 않는 그 자리에 있더라도, 우리를 바라보시는 하나님 앞에서 감사하는 삶을 살 수 있다.
감사절(Thanksgiving Day)의 역사도 사실 이러한 ‘삶으로 드리는 감사’에서 비롯되었다. 1620년에 필그림 파더스가 신앙의 자유를 찾아 메이플라워호를 타고 이 땅에 도착했을 때, 그들은 혹독한 겨울과 힘겨운 환경 속에서도 하나님께 예배드릴 교회를 세우고, 신앙 교육을 위한 바이블 스쿨을 세운 뒤, 자신들의 거처를 마련했다고 전해진다. 처음 해의 농사는 흉작이었고, 많은 이들이 굶주림과 질병으로 죽어갔다. 그럼에도 그들은 하나님께 감사의 예배를 드렸다. 온갖 고난과 결핍 속에서도 하나님이 자신들을 이끄시고 구원하심을 믿었기 때문이다. 이것이 바로 400여 년 전부터 전해져 내려온 감사절의 정신이다.
장재형목사는 미국 사회가 “Thank you”라는 말을 일상적으로 사용하는 데 주목하며, 이 문화를 ‘그리스도인들의 영향력이 깃든 문화’라고 설명한다. 원래 ‘감사’라는 말은 기독교 신앙의 가장 중심부에 자리 잡고 있기 때문에, 하나님의 은혜를 아는 이들은 매사에 감사로 반응하기 마련이다. 사람들은 자신에게 도움을 주는 상대방에게 “고마워요”라는 말을 전할 때, 사실은 하나님께서 이 모든 배후에 계시고 사람들을 통해 선을 행하셨음을 은연중에 인정하는 셈이다. 따라서 감사의 문화가 뿌리내리려면, 궁극적으로 우리 안에 그리스도의 평강이 자리 잡고, 우리의 행동이 하나님을 영화롭게 하고자 하는 마음에서 비롯되어야 한다.
미국에서 기념하는 추수감사절의 의미가 전 세계가 동일하게 공유하는 것은 아니다. 그러나 그 본질적 의미, 즉 하나님께서 베푸신 은혜를 기억하고 감사함으로 찬양하는 정신은 모든 그리스도인에게 귀한 모범이 된다. 우리가 살고 있는 시대와 장소가 다를지라도, 우리 역시 하나님께서 베푸신 은혜를 되새기며, 그 은혜를 다른 이들과 나누고, 계속해서 하나님 나라와 의를 위해 헌신할 수 있다. 장재형목사가 제안하는 ‘C12, G20’ 사역도 마찬가지다. 이는 곧 교회와 교육, 봉사, 그리고 선교를 통해 하나님의 사랑을 실천하고자 하는 구체적인 비전이다. 그러한 비전을 세우고 이뤄가는 과정 자체가, 말과 일로 하나님께 감사하는 삶의 예가 된다.
바울이 말하는 ‘무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라’는 말씀은, 우리에게 거룩한 도전이다. 교회 안에서만 감사할 것이 아니라, 우리의 가정에서, 직장과 사회에서, 그리고 세상의 어디를 가든 하나님을 높이는 행위와 언어를 사용하며 살아가라는 것이다. 우리가 그렇게 살아갈 때, 세상은 우리를 통해 하나님의 아름다우심을 볼 것이고, 우리 안의 소망과 평강을 궁금해하며 결국 복음의 길로 나오게 될 수도 있다.
또한, 하나님께 감사하는 삶은 곧 교회 공동체 안에서도 하나됨을 이루게 한다. “너희는 평강을 위하여 한 몸으로 부르심을 받았나니”라는 골로새서 3장 15절 하반부의 말씀처럼, 우리는 한 몸으로 부르심을 받았다. 한 몸 된 지체들이 서로 감사하는 태도를 가질 때, 그 공동체 안에서는 남 탓이나 비난보다 서로 권면하고 세워주려는 마음이 생겨난다. 바울은 그런 모습을 “모든 지혜로 피차 가르치며 권면하고 시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양하는” 공동체로 그려냈다. 오늘날 교회가 분열과 갈등으로 몸살을 앓는 경우가 많으나, 만약 그리스도의 평강이 공동체 전체를 주장하게 하고, 각 지체가 하나님께 찬양과 감사를 드리는 데 힘쓴다면, 자연히 갈등은 줄어들고 서로를 섬기는 사랑이 충만해질 것이다.
감사는 미래에 대한 믿음과도 연결된다. 감사하는 사람은 과거의 은혜를 기억할 뿐 아니라, 미래에도 하나님께서 선하게 인도하실 것임을 기대한다. 그렇기에 현재의 고난과 어려움 속에서도 불평 대신 감사로 반응하는 것이다. 그 옛날 필그림 파더스가 낯선 땅에 발을 디뎠을 때, 그들이 한 해 동안 겪은 시련이 결코 작지 않았음에도 감사의 예배를 드릴 수 있었던 것도, ‘비록 지금은 어렵지만 하나님이 계속해서 우리를 선으로 인도하실 것’이라는 믿음이 있었기 때문이다. 장재형목사는 이를 가리켜 “감사는 믿음의 씨앗을 심는 행위”라고 설명한다. 우리가 감사함으로 한 해를 마무리하고, 다음 해를 준비할 때, 하나님께서는 그 감사의 고백 위에 새로운 비전을 열어주시고 열매를 거두게 하신다는 것이다.
이처럼 감사는 과거와 현재와 미래를 한눈에 아우르는 신앙적 태도이며, 하나님께 영광을 돌리는 예배의 열쇠이기도 하다. 바울이 골로새서를 통해 밝히는 메시지와 데살로니가전서 5장 18절의 “범사에 감사하라”는 말씀은 같은 맥락이다. 모든 삶의 국면에서, 그리스도 안에서 이미 주어진 은혜와 평강을 바라보며 감사하는 자가 되라는 것이다. 그리고 그 감사는 우리의 말과 행동 전체에 녹아들어야 한다. 이렇게 감사로 살아가는 이들은 개인의 차원을 넘어, 공동체와 세상을 변화시키는 능력을 발휘한다. 불평이 가득한 시대에 감사와 찬송으로 살아가는 자들은 마치 어둠 속의 빛과 같기 때문이다.
그러므로 오늘 우리가 추수감사절을 맞이하여 하나님께 예배를 드릴 때, 단순히 “어려운 한 해였지만 무사히 지나서 감사합니다”라는 인사로 그치지 말아야 한다. 물론 그것도 감사의 제목이지만, 더 깊은 차원에서 “우리를 구원하시고 하나님과 화목하게 하셔서 영원한 평강을 얻게 하신 것”에 먼저 감사해야 한다. 그리고 그 감사가 우리의 말과 행동, 예배와 찬양, 그리고 이웃 사랑의 실천을 통해 분명하게 나타나도록 힘써야 한다. 하나님의 은혜를 기억하고 노래하는 것, 곧 “시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양”하는 것이 우리의 매일이 되어야 한다. 그렇게 할 때, 우리는 한 몸으로 부르심을 받은 공동체 안에서 서로 격려하며 감사의 문화를 꽃피울 수 있다.
장재형목사는 늘 말하곤 했다. “감사는 작은 실천부터 시작하지만, 그 울림은 결코 작지 않다.” 이는 우리의 주변 사람들에게 긍정적인 영향을 미칠 뿐 아니라, 하나님 앞에서도 크나큰 예배가 된다. 감사로 살아가는 한 사람, 한 공동체가 세상을 변화시킬 수 있다. 역사적으로도, 많은 부흥과 각성이 감사와 찬양으로 충만한 공동체에서 시작되었다는 사실을 우리는 잊지 말아야 한다. 필그림 파더스가 고난 중에도 예배하고 감사했던 그 역사적 전통이 지금까지 이어져 온 것처럼, 우리 또한 어떤 상황에 처해 있든지 간에 감사의 삶을 포기하지 말아야 한다.
‘말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로’ 감사하는 자가 되라는 것은, 우리의 존재 전체가 하나님께 드려지는 예배가 되라는 부르심이다. 그리고 그 부르심에 순종하는 길은, 그리스도의 평강이 우리 마음을 주장하게 하고, 그 말씀을 풍성히 붙들며, 찬양과 선행으로 하나님께 영광을 돌리는 일이다. 지금 우리가 드리는 예배가 한순간의 의식으로만 끝나지 않고, 일상 속으로 파고들어 더 깊은 순종과 찬양, 그리고 감사의 열매를 맺게 되길 소망한다. 우리가 어디서 무엇을 하든, 주님의 이름으로 하나님 아버지께 감사를 올리는 신앙인의 삶이 되기를 바란다. 이것이 골로새서 3장 15-17절이 우리에게 주는 귀중한 메시지이며, 장재형목사가 세계를 누비며 강조해 온 복음적 삶의 핵심이기도 하다.
오늘 이 자리에 함께한 모든 이가, 우리의 마음을 뒤흔든 코로나 시대의 어려움 속에서도, 또 개인적인 시련과 아픔 속에서도, “범사에 감사하라”는 하나님의 말씀에 아멘으로 화답할 수 있기를 바란다. 그것은 결코 단순하거나 쉬운 명령이 아니지만, 이미 우리 안에 그리스도의 평강이 부어져 있음을 안다면 가능한 일이다. 그리고 이 평강에 힘입어, 우리의 말과 행동, 즉 ‘말에나 일에나’ 모든 영역에서 하나님 아버지께 감사를 드릴 수 있다면, 우리는 이 시대의 혼란 가운데에서도 빛과 소금의 역할을 다하게 될 것이다. 그리하여 다음 해, 또 그다음 해에도 하나님께서 펼쳐주실 더 큰 비전을 기대하며, 믿음의 발걸음을 옮겨갈 수 있을 것이다.
이제, 감사로 드리는 우리의 예배와 찬양이 가정과 교회, 그리고 사회와 열방을 향해 흘러가기를 간절히 소망한다. 그리고 장재형목사가 말한 대로, 우리가 받은 감사와 찬양의 제사를 우리의 행동으로 나타내어, 하나님께서 바라시는 정의와 사랑, 평화가 이 땅에 구현되도록 힘을 다하자. 말로만 하는 찬양이 아니라, 온 삶을 드리는 참된 예배자로 살 때, 하나님의 나라는 이미 우리 가운데 임하여 역사하실 것이며, 우리는 더욱 풍성한 감사를 드릴 수 있는 자리에 서게 될 것이다. 그렇게 힘써 걸어갈 때, 분명 우리가 맞이하게 될 새로운 한 해는 하나님의 크신 은혜와 열매를 누리는 시간이 될 것이다. 범사에 감사하는 자에게 약속된 축복은, 결코 헛되지 않다. 우리 모두 이 믿음의 길을 기쁨으로 걸어가며, 하나님 아버지께 쉼 없이 감사의 제사를 올려드리자. 아멘.
Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.
Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.
Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».
À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.
Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.
Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.
Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.
Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.
Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »
À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.
Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.
Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.
Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »
En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.
De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.
2. Le mystère de l’Incarnation
Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».
En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.
Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.
Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.
En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.
Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.
Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.
Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.
En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.
Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.
Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.
Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.
Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.
Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.
Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.
Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.
Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.
He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.
Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”
From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.
Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.
However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.
This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.
When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.
Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”
From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.
Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.
This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.
Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”
In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.
This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.
2. The Mystery of the Incarnation
Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”
He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.
Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.
In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.
In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.
He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.
Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.
In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.
Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.
Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.
As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.
In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.
Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.
Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.
Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.
Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.