장재형목사 설립한 WEC 한교연 미국연수단 내방

장재형목사

한교연 미국연수단은 최근 5월 30일부터 6월 7일까지 미국 뉴욕 도버에 위치한 월드에반젤리컬센터(WEC)를 방문하여 송태섭 대표회장과 20여 명의 주요 관계자들과 함께 장재형목사 등 현지 복음주의 리더들을 만났습니다.

방문 동안 한교연 미국연수단은 WEC의 다양한 시설을 살펴보고 장재형목사를 비롯한 현지 복음주의 리더들과 함께 한국교회가 협력할 수 있는 방안에 대해 의견을 교환했습니다.

미국연수단은 세계올리벳성회(WOA)크리스천포스트 설립자인 장재형목사와의 만남에서 한국교회의 열정적인 신앙과 세계 기독교 내에서의 중요성을 공감했습니다. 또한, WEC에 소재한 미디어인포메이션센터(MIC)에서는 세계 기독교계의 자료 수집 및 기독교 박해 지역에 대한 미디어를 통한 도움에 대한 기도가 이뤄졌습니다.

미국 동부의 다양한 지역과 월드올리벳성회와 관련된 기관들을 방문하면서, 5월 31일에는 청교도들이 미국에 처음 입항한 플리머스 지역에서 미국 내 청교도 신앙의 회복을 위한 기도를 나누었고, 6월 2일에는 2013년까지 에반젤리컬센터로 사용된 뉴욕주 빙햄튼시 국제엘림센터 본부에서 관계자들과 함께 기도회를 개최했습니다. 5일에는 뉴욕 임마누엘교회와 맨해튼 비지니스센터 등을 방문하여 911 추모공원에서도 기도를 바쳤습니다.

한편, 연수단은 WEC와 협력하여 주일예배와 수요예배를 연합으로 드렸습니다. 4일 주일예배에서는 ‘한 사람의 가치와 영향’이라는 주제로 설교가 이루어졌으며, 송태섭 대표회장은 “교회의 쇠퇴는 권위의 부재가 아니라 경건함의 부재에서 비롯된다”며 “타협과 양보를 기반으로 하는 신앙으로 인해 현재 기독교가 직면한 도전에 대처할 수 있는 한국교회와 세계 복음주의 교회가 되어야 한다”고 강조했습니다.

아래 내용을 참조하세요

장재형목사 설립|올리벳대학 캠퍼스 개발 추진

장재형목사 설립|올리벳대학에 랄프 윈터 도서관 개원

장재형 목사 설립한 WOA에 기독일보 방미단 방문

장재형목사 설립 WETIA, 세계 복음주의 신학대 네트워크

그레이스앤피스

Pasteur David Jang – Rendez grâce en toutes choses


1. L’essence de la reconnaissance

Qu’est-ce que la reconnaissance ? Nous avons souvent tendance à nous montrer reconnaissants lorsque quelque chose de bon se produit dans notre vie ou lorsque nos désirs se réalisent. Pourtant, le message de reconnaissance que l’apôtre Paul transmet dans Colossiens 3.15-17 diffère légèrement de cette vision courante. Il déclare : « Soyez reconnaissants » (Col 3.15) et affirme ainsi que c’est la volonté de Dieu pour nous, chrétiens, de « devenir des personnes reconnaissantes ». En même temps, il nous exhorte : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15). Cette exhortation suggère que le point de départ de la reconnaissance ne réside pas dans notre situation extérieure, mais dans la paix de Christ, c’est-à-dire la paix spirituelle découlant de notre réconciliation avec Dieu.

Cette paix que nous possédons par la foi n’a rien à voir avec une simple sécurité psychologique ou une consolation passagère. Lorsque Paul déclare « que la paix du Christ règne dans vos cœurs », il nous invite à laisser, en quelque sorte, la paix déjà donnée par le Christ occuper la place centrale de notre cœur, et à nous abandonner à son gouvernement. Et cette paix que nous recevons en Christ nous conduit à rendre grâce en toutes circonstances. Dans de nombreux sermons et expositions, le pasteur David Jang a souligné à plusieurs reprises que « la reconnaissance est une force qui transcende les limites et les situations humaines, et qu’elle est le fruit de vie que le Christ nous a accordé ». Le salut que nous recevons par la grâce de Dieu dépasse le simple fait d’être rassurés quant à l’avenir : il imprègne nos circonstances présentes de paix. C’est un don que nous avons reçu gratuitement, sans être fondé sur notre propre justice, nos mérites ou nos actes. Puisqu’il est le résultat unique de la croix et de la résurrection du Christ, la première et plus importante reconnaissance doit porter sur cette paix spirituelle.

Avant que la paix du Christ ne pénètre dans notre vie, nous étions spirituellement ennemis de Dieu. À cause du péché, un mur s’était dressé entre Dieu et nous, notre relation était rompue. Mais en offrant sa propre vie en sacrifice de réconciliation, Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu et nous a ouvert la voie pour jouir, au plus profond de notre cœur, de la vraie paix. C’est ce que la Bible appelle la « grâce et la paix ». Les salutations des épîtres de Paul comportent souvent la formule « Que la grâce et la paix vous soient données », démontrant ainsi que ces deux réalités constituent les piliers centraux de la vie de foi. Quand la paix règne en notre cœur, nous pouvons enfin rendre grâce en toutes circonstances.

Par conséquent, le commandement de « rendre grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5.18) explique finalement l’attitude de reconnaissance fondée sur la paix de Christ. La reconnaissance ne se réduit pas à un comportement moral ou à de la politesse du type : « Je suis reconnaissant, car cela s’est accompli ». Elle commence par la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu. À maintes reprises, le pasteur David Jang l’a rappelé : « Celui qui ne connaît pas la reconnaissance demeure finalement aveugle à la paix que Dieu nous offre ; il reste dans un état de cécité spirituelle ». La paix humaine et terrestre diffère totalement de la paix spirituelle que nous recevons par la grâce de Dieu. La première se brise facilement au gré des circonstances, tandis que la seconde demeure inébranlable, quelles que soient les situations. Voilà pourquoi nous devons constamment nous interroger : « Est-ce que la paix de Christ gouverne véritablement mon cœur à cet instant ? »

Dans Colossiens 3.15, l’apôtre Paul déclare : « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants ». La reconnaissance est ainsi la voie pour répondre dignement à l’appel de Dieu, et devient aussi la clé de l’harmonie mutuelle au sein de la communauté ecclésiale. En effet, la paix donnée par le Christ ne se limite pas à une expérience individuelle : c’est une bénédiction communautaire que partagent tous ceux qui ont été appelés à former un seul corps. Quand tous les membres de ce corps, ayant un seul et même chef, le Christ, jouissent de la même paix, ils peuvent enfin vivre dans la compréhension mutuelle, l’acceptation et l’amour, en étant « unis par la reconnaissance », plutôt que dans les disputes et les conflits.

Une telle paix ne se conquiert pas par nos propres efforts, mais ne s’obtient que par la grâce de Jésus-Christ. C’est pourquoi nous devons, jour après jour, nous souvenir de la grâce de Christ et devenir des personnes reconnaissantes. Si nous perdons de vue cette reconnaissance, notre vie spirituelle s’assèche comme une source à sec. Quand notre motif de reconnaissance repose sur notre situation, nos capacités ou l’apaisement temporaire offert par le monde, nous perdons la force qui anime fondamentalement la reconnaissance. C’est la raison pour laquelle Paul insiste, dans l’épître aux Colossiens, sur le fait que « la paix de Christ doit régner dans nos cœurs ».

Comme le répète souvent le pasteur David Jang, la reconnaissance est un des principaux indicateurs de l’identité chrétienne. Celui qui reçoit Jésus-Christ et le salut se voit immanquablement habité d’un cœur reconnaissant. Non pas à cause de quelque chose de supplémentaire que nous aurions accompli, mais parce que nous réalisons pleinement la « réalité de la grâce » déjà accordée par Dieu, qui suscite en nous une réponse naturelle d’action de grâce. Plus nous avançons sur la voie de la foi, plus notre reconnaissance s’approfondit et s’enrichit. Et à mesure qu’elle s’enracine en nous, nous ne sommes plus dominés par la crainte, le souci ni l’angoisse, mais au contraire par la paix et la joie.

En effet, lorsque le pasteur David Jang a créé et développé, dans de nombreux pays du monde, divers établissements d’enseignement et associations caritatives pour y prêcher l’Évangile, l’un des principes mis en avant était : « Deviens une personne reconnaissante ». Il répétait souvent : « Toutes les opportunités, toutes les voies et tous les moyens que Dieu nous ouvre pour nous les fournir, relèvent de sa grâce infinie. En conséquence, rends d’abord grâce et retourne à Dieu cette reconnaissance sous forme de louange. » Que ce soit pour servir les nécessiteux, aider les pauvres, ou porter la Parole aux âmes qui la désirent ardemment, le point de départ de chaque mission était toujours la reconnaissance. Se souvenir de ce que Dieu nous a accordé est en effet la motivation la plus saine et la plus juste pour s’engager dans le service.

La reconnaissance ne reste pas seulement au niveau spirituel, mais exerce une influence sur notre vie tout entière. Dans Colossiens 3.17, Paul déclare : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Ainsi, chacune de nos paroles et chacun de nos actes peuvent constituer un culte de reconnaissance devant Dieu. Si, de nos lèvres, nous déclarons notre reconnaissance, mais que nous rejetons la paix et la grâce de Christ dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas vraiment dire que nous offrons une action de grâce véritable. Celui qui garde la paix de Dieu dans son cœur sait naturellement rendre grâce en toutes choses, et cette gratitude s’exprime alors concrètement par ses paroles et par ses actes, devenant ainsi le « culte » de sa vie.

Surtout, pour rendre grâce en toutes circonstances, il faut sans cesse se rappeler les œuvres de Dieu. Si nous oublions la grâce du salut que Christ nous a accordé, notre élan à rendre grâce s’éteint. Voilà pourquoi, dans Colossiens 3.16, Paul ajoute : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ». Rester attaché à la Parole, ne pas l’oublier, l’appliquer à notre existence et y prendre racine constitue le secret pour ancrer notre reconnaissance de plus en plus profondément. Le pasteur David Jang souligne régulièrement l’importance de la méditation de la Parole, avertissant : « Si nous ne gardons pas les yeux fixés sur la Parole de Dieu, nous risquons de perdre la mémoire de la grâce et de laisser les préoccupations du monde prendre la place de la paix de Christ dans notre cœur. »

En résumé, l’essence de la reconnaissance ne dépend pas des réalisations ou des circonstances extérieures. Elle prend sa source dans la prise de conscience de notre réconciliation avec Dieu et du fait que nous avons reçu la paix spirituelle par la croix de Christ. Et quand cette paix gouverne notre cœur, nous pouvons rendre grâce en toute circonstance. Être une « personne reconnaissante » est un élément fondamental de la vie du véritable chrétien. Le point clé que le pasteur David Jang a constamment enseigné est le suivant : le commandement « Rendez grâce » n’a rien d’exigeant ni de dépouillant, mais représente plutôt une invitation à contempler la surabondance de la grâce déjà déversée, afin d’en profiter pleinement et de rendre gloire à Dieu.

Conscient de cet ordre spirituel, nous sommes appelés à voir éclore la culture de la reconnaissance dans notre vie personnelle, au sein de la communauté ecclésiale et dans la société. Voilà le point central souligné dans ce premier grand thème : comprendre correctement la « nature de la reconnaissance », pour en faire le pilier central, et non un simple ornement extérieur, de notre vie de foi. Pour préserver ce pilier, nous devons constamment nous recentrer sur la « paix de Christ ». Ce n’est que lorsque cette paix règne dans notre cœur que nous pouvons vraiment rendre grâce en toutes choses et glorifier Dieu de manière authentique.


2. Une vie offerte dans la reconnaissance

Nous avons vu précédemment que la reconnaissance naît de la paix spirituelle que nous confère le Christ. À présent, en nous penchant sur Colossiens 3.16-17, examinons plus concrètement la manière dont cette reconnaissance se manifeste au quotidien. Dans le verset 16, Paul déclare : « Que la parole de Christ habite en vous abondamment ; instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs en lui rendant grâce. » Puis, au verset 17, il insiste : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Cela signifie que la totalité de nos paroles et de nos actes doit s’élever comme un sacrifice de reconnaissance devant Dieu.

Dans un premier temps, l’une des manifestations les plus directes de la reconnaissance est la louange. Les auteurs des Psaumes rendent constamment gloire à Dieu par le chant, et il leur arrive d’assimiler la louange à un « sacrifice » (comme dans le Psaume 50). De la même manière, Hébreux 13.15 déclare : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » La louange constitue donc une forme de sacrifice très précieux et pur offert par le croyant. Le pasteur David Jang souligne souvent dans ses prédications que « le sacrifice de la louange et de la reconnaissance dépasse en valeur celui de taureaux », expliquant que cette louange reconnaissante est un culte spirituel, qui ne se limite pas à un simple rituel extérieur, mais unit notre cœur, notre bouche et notre esprit.

Le passage de Colossiens 3.16 nous interpelle particulièrement lorsqu’il mentionne que, par les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels, nous devons nous instruire et nous exhorter mutuellement. On sait qu’à l’époque de l’Église primitive, les croyants se réunissaient pour rompre le pain et partager un repas, tout en chantant ensemble les Psaumes et des cantiques (Actes 2). Cette louange partagée en communauté exprimait à la fois reconnaissance et gloire rendues à Dieu, tout en édifiant et en encourageant les membres à progresser dans la grâce. Lorsque la louange, remplie de reconnaissance, retentit au sein d’une communauté, elle consolide les liens entre les croyants et fortifie l’amour fraternel en Christ.

Cependant, bien que la louange soit une expression essentielle de notre reconnaissance, Paul insiste pour que nous n’en restions pas là : il invite à manifester la reconnaissance « en parole et en action ». Autrement dit, non seulement notre langage doit glorifier le nom du Seigneur Jésus, mais l’ensemble de notre vie dans le monde – chacune de nos activités – doit se faire au nom du Seigneur et, par sa grâce, nous devons rendre grâces à Dieu le Père. Il arrive que certains croyants soient emplis de reconnaissance lorsqu’ils chantent à l’église, mais qu’une fois franchie la porte de l’assemblée, ils se laissent aller au mécontentement ou au découragement, sous le poids des soucis quotidiens. Or, si nous sommes vraiment appelés à rendre grâce en toutes choses, nous devons apprendre à témoigner de cette reconnaissance en toute occasion et en tout lieu, et faire de chacune de nos paroles et de chacun de nos actes une louange rendue à Dieu.

Le pasteur David Jang qualifie cela de « vie devenue culte ». Bien qu’il y ait un temps de culte fixé, la vie entière du chrétien doit être un culte. Quand nos paroles plaisent à Dieu, quand nos comportements reflètent le caractère de Christ et quand nos décisions suivent la justice divine, alors toute notre existence s’élève comme un culte à Dieu. Si nous adoptons ainsi une vie centrée sur Dieu, la reconnaissance cesse d’être une prière occasionnelle pour devenir une attitude spontanée à chaque instant de notre vie.

En outre, la reconnaissance se manifeste encore plus clairement lorsque nous nous acquittons de la mission qui nous est confiée. Paul explique que quand nos paroles et nos actes sont accomplis « au nom du Seigneur Jésus », notre reconnaissance s’exprime devant Dieu. Cela signifie que dans tous les domaines de notre vie – service d’Église, activité professionnelle, engagements familiaux, études, vie sociale –, nous devons nous demander : « Comment accomplir ces tâches selon la volonté et l’amour du Seigneur ? » Si nous essayons d’agir en tout conformément à la volonté de Christ, cela devient déjà un culte de reconnaissance envers Dieu, car dans un tel chemin, nous ne cherchons pas notre propre volonté, mais nous honorons le gouvernement de Dieu et lui rendons gloire.

Lorsque le pasteur David Jang a implanté des Églises, des écoles et des organisations caritatives à travers le monde, il a toujours veillé à ce que la reconnaissance ne soit pas seulement dans les paroles, mais qu’elle s’incarne dans un engagement concret et un partage effectif – une « vie qui témoigne de la reconnaissance ». Par exemple, établir une école dans une région pauvre pour offrir nourriture et éducation, prêcher la Bonne Nouvelle là où règnent misère et injustice tout en prenant soin des besoins concrets des populations, aider des âmes en quête de la Parole à se former et à envisager leur avenir avec espoir : tout cela est un prolongement concret de l’amour « au nom du Seigneur Jésus ». C’est précisément vivre l’appel de Colossiens 3.17 : « Faites tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâces à Dieu le Père par lui. »

Parce que la reconnaissance englobe toutes nos paroles et toutes nos actions, une gratitude authentique ne saurait se limiter à une simple profession de lèvres. Nous pouvons, certes, honorer Dieu par des psaumes et des cantiques, mais si nous négligeons de regarder autour de nous, de servir ceux qui souffrent et de traduire l’amour en actes, la reconnaissance que nous prétendons ressentir ne sera jamais véritablement accomplie. Le verset « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre… » contient un aperçu remarquable : le plus infime aspect de notre quotidien peut être offert à Dieu. Nous pensons souvent que la providence de Dieu ne se manifeste que dans les grands événements, mais elle agit aussi dans nos moindres habitudes et dans l’ordinaire de notre vie : c’est là même que nous pouvons reconnaître la souveraineté et la direction de Dieu, et lui rendre grâce.

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité », déclare 1 Jean 3.18. Jacques 2.17 avertit également : « La foi sans les œuvres est morte ». Dans ces passages, nous retrouvons la même logique : la foi s’exprime par la louange et la reconnaissance, qui doivent ensuite se concrétiser dans l’action, le partage et le service. Nos paroles et nos actes – autrement dit, notre façon de parler et de vivre – doivent être renouvelés en Christ, de sorte que notre reconnaissance à Dieu soit visible. Voilà pourquoi nous devons nous efforcer de faire resplendir la louange et la reconnaissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.

En pratique, comment exprimer cette vie de reconnaissance ? Selon les explications du pasteur David Jang, « la reconnaissance commence avec le souvenir de la grâce reçue, et s’achève quand ce souvenir se concrétise en actes ». Autrement dit, tout part de la prise de conscience de ce que Dieu nous a donné : le salut par la croix, l’amour de Christ, l’intégration dans une communauté, de nombreuses bénédictions sous différentes formes. Mais il ne suffit pas d’en conserver uniquement la mémoire : il faut rendre cette reconnaissance visible en actes, la partager avec les autres. Bien sûr, chanter des hymnes et louer Dieu est essentiel, mais y consacrer aussi son temps, ses talents et ses ressources pour servir le Royaume de Dieu et ses semblables, voilà qui constitue une mise en pratique concrète de la reconnaissance.

Par ailleurs, le pasteur David Jang invite fréquemment à prêter attention à notre manière de parler. Il souligne qu’un cœur rempli de gratitude s’entend nécessairement dans nos propos. Dans le monde séculier, nous entendons souvent des murmures, des plaintes, des critiques ou des paroles de désespoir. Mais celui qui rend grâce en toutes choses, au lieu de sombrer dans les jérémiades, sait regarder les difficultés d’un regard positif, pour conclure : « Je crois que Dieu nous accordera sa bonté en toutes circonstances. » Il ne s’agit nullement de nier la réalité ou d’ignorer la douleur, mais de s’accrocher à la paix de Christ, en faisant confiance à la bienveillance de Dieu. Voilà ce que signifie élever un « culte de reconnaissance » par notre bouche, ce qui peut également fortifier la foi et le courage de notre entourage.

Qui plus est, notre comportement se métamorphose lorsque nous sommes animés par la reconnaissance. Quand le cœur n’est pas reconnaissant, nous plaçons facilement notre ego au centre, négligeant la considération d’autrui ou l’engageant à nos dépens. À l’inverse, celui qui rend grâce en tout se trouve comblé de la grâce de Dieu. Il regardera naturellement autour de lui, veillera au besoin d’autrui et s’efforcera de le combler avec joie. C’est une façon de rendre à Dieu l’amour qu’il nous a donné, et surtout d’agir « au nom du Seigneur Jésus », comme l’écrit Paul. Peu importe l’endroit ou les circonstances, même lorsque personne ne nous voit, nous sommes sous le regard de Dieu, et nous pouvons continuer à vivre en étant reconnaissants.

L’histoire de la Thanksgiving (Fête d’Actions de grâce) s’enracine précisément dans cette « vie offerte par la reconnaissance ». En 1620, quand les Pères pèlerins accostèrent sur le Mayflower pour gagner leur liberté religieuse, ils bâtirent d’abord une Église où ils purent célébrer Dieu, puis une école biblique, avant d’assurer leur habitat. Dans ce nouveau monde, ils durent faire face à un rude hiver et à un environnement très hostile. La première récolte fut désastreuse, et beaucoup moururent de faim ou de maladie. Malgré tout, ils continuèrent à offrir un culte de reconnaissance à Dieu, persuadés que dans ces épreuves et cette pauvreté, Dieu était à l’œuvre pour les conduire et les sauver. C’est cet esprit de gratitude, né il y a quatre siècles, qui s’est perpétué jusqu’à nos jours sous forme de la Thanksgiving.

Le pasteur David Jang souligne souvent à quel point la culture américaine est marquée par l’expression « Thank you », et l’explique comme la « trace de l’influence chrétienne ». La reconnaissance est profondément enracinée dans la foi chrétienne. Par conséquent, celui qui réalise la grâce de Dieu agit et réagit habituellement de manière reconnaissante. En remerciant autrui par un « merci », on reconnaît, même de façon implicite, que Dieu est l’acteur ultime du bien opéré à travers les hommes. Pour qu’une culture de la reconnaissance s’enracine, il faut que la paix de Christ habite nos cœurs et que nous aspirions, par nos actes, à rendre gloire à Dieu.

Bien sûr, tout le monde ne célèbre pas la Thanksgiving de la même manière ni ne partage la même signification de cette fête. Cependant, l’essentiel de cette commémoration, c’est de se souvenir de la grâce de Dieu et de lui rendre gloire avec reconnaissance. C’est un exemple précieux pour tous les croyants. Quels que soient notre époque et notre lieu, nous pouvons, nous aussi, nous souvenir de la grâce que Dieu nous a accordée, la partager avec autrui et nous engager davantage pour le Royaume et la justice de Dieu. C’est dans cette même optique que s’inscrit l’œuvre « C12, G20 » promue par le pasteur David Jang, visant à traduire l’amour de Dieu dans la réalité à travers l’Église, l’éducation, l’entraide et la mission. Établir un tel projet et travailler à sa réalisation constitue un exemple concret d’une vie témoignant de la reconnaissance, « en paroles comme en actes ».

Les propos de Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père » représentent un défi sacré pour nous. La reconnaissance ne doit pas se limiter à la sphère ecclésiale : il faut également l’exprimer dans nos familles, dans nos entreprises, dans la société, et partout où nous allons, en adoptant un langage et un comportement qui honorent Dieu. En vivant ainsi, nous pourrons témoigner de la beauté de Dieu au monde, qui, intrigué par la paix et l’espérance qu’il décèlera en nous, sera attiré vers la voie de l’Évangile.

En outre, la reconnaissance envers Dieu favorise l’unité au sein de la communauté ecclésiale. « À cette paix, en vue de laquelle vous avez été appelés à former un seul corps, soyez reconnaissants » (Colossiens 3.15). Nous formons un seul corps, et lorsque nous adoptons tous une attitude reconnaissante, la communauté n’est plus divisée par les querelles ou les accusations mutuelles, mais tend plutôt à s’édifier dans l’amour, en se soutenant et en se construisant. Paul illustre précisément cet idéal d’une communauté où l’on « s’instruit et s’exhorte mutuellement avec toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans nos cœurs en lui rendant grâce ». Bien que, de nos jours, de nombreuses Églises connaissent conflits et divisions, si la paix de Christ régnait sur tous et si chaque membre s’appliquait à la louange et à la reconnaissance envers Dieu, alors les tensions s’apaiseraient, et l’amour au service les uns des autres grandirait.

La reconnaissance se relie aussi à la foi en l’avenir. Celui qui rend grâce ne se souvient pas seulement des bienfaits du passé, il anticipe que Dieu continuera d’agir en bien à l’avenir. C’est pourquoi il ne cède pas à la plainte ni au mécontentement, même au milieu de l’épreuve. Les Pères pèlerins, malgré leurs grandes souffrances dès leur arrivée dans ce nouveau pays, pouvaient offrir ce culte de reconnaissance précisément parce qu’ils avaient la conviction que Dieu continuerait à agir pour leur bien. Le pasteur David Jang qualifie cela de « semer la graine de la foi par la reconnaissance ». Lorsqu’à la fin d’une année éprouvante, nous l’achevons en rendant grâces, et que nous envisageons la suivante avec la même confiance, Dieu peut alors faire germer une nouvelle vision et produire de bons fruits sur le terreau de notre reconnaissance.

De cette manière, la reconnaissance est à la fois un état de foi embrassant le passé, le présent et l’avenir, et la clé d’un culte qui glorifie Dieu. Le message de Paul dans l’épître aux Colossiens, tout comme celui de 1 Thessaloniciens 5.18 – « Rendez grâce en toutes circonstances » – nous pousse à rendre grâce dans chaque aspect de notre vie, en nous appuyant sur la grâce et la paix déjà données en Christ. Et cette reconnaissance doit s’imprégner de nos paroles et de nos actes. Ceux qui vivent ainsi dans la gratitude transcendent la sphère individuelle et exercent un impact transformateur sur leur communauté et sur le monde. Dans une époque où abondent les plaintes, les disciples qui continuent à chanter la louange avec reconnaissance resplendissent comme des lumières dans la nuit.

Aussi, quand nous célébrons aujourd’hui le culte de Thanksgiving, veillons à ne pas nous limiter à la formule : « Merci, Seigneur, d’avoir préservé cette année difficile ! ». Même si c’est un motif légitime de gratitude, allons plus loin : commençons par remercier Dieu de nous avoir sauvés, de nous avoir réconciliés avec lui, et de nous avoir fait don de la paix éternelle. Efforçons-nous ensuite de manifester concrètement cette reconnaissance dans nos paroles, nos actes, notre culte, nos louanges et notre amour envers nos semblables. Se souvenir des bienfaits de Dieu, c’est-à-dire « la parole de Christ qui demeure en nous et nous remplit », doit être la mélodie de chaque jour de notre vie. C’est ainsi que nous construirons une culture de la reconnaissance au sein de notre communauté ecclésiale, dans la solidarité et la fraternité.

Le pasteur David Jang le répète souvent : « La reconnaissance commence par de petits actes, mais son écho n’a rien de faible. » Non seulement elle impacte positivement notre entourage, mais elle constitue aux yeux de Dieu un culte d’une immense valeur. Parfois, il suffit d’une personne, ou d’une communauté, décidée à vivre dans la gratitude et la louange pour transformer le monde. Dans l’histoire, de nombreux mouvements de réveil spirituel sont nés au sein de communautés pleines de reconnaissance et de louange. De la même façon, les Pères pèlerins, au milieu d’épreuves sévères, n’ont jamais cessé d’adorer et de rendre grâce à Dieu, permettant à cette tradition historique de traverser les siècles. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, ne laissons jamais la reconnaissance disparaître de notre vie.

L’appel à « faire tout au nom du Seigneur Jésus en rendant grâce à Dieu le Père » est un appel à ce que la totalité de notre existence devienne un culte à Dieu. Et pour obéir à cet appel, il nous faut laisser la paix du Christ régner dans nos cœurs, nous attacher fermement à sa Parole, l’adorer par la louange et les bonnes œuvres, afin de lui rendre gloire. Puissions-nous offrir le culte que nous célébrons aujourd’hui non comme un simple rituel ponctuel, mais comme un acte qui se prolonge dans notre quotidien par une obéissance plus grande, une louange plus profonde et des fruits encore plus beaux de reconnaissance. Partout où nous irons, en paroles comme en actes, que nos vies traduisent notre reconnaissance envers Dieu le Père, au nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est là le message profond de Colossiens 3.15-17 et le cœur de la vie évangélique que le pasteur David Jang ne cesse de promouvoir partout dans le monde.

À tous ceux qui sont présents en ce jour, je souhaite que, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid ou malgré vos épreuves et vos peines personnelles, vous puissiez répondre par un « Amen » à l’invitation divine : « Rendez grâce en toutes choses. » Ce n’est certes pas un ordre facile à suivre, mais il devient possible dès lors que nous prenons conscience de la paix de Christ qui habite déjà en nous. Et forts de cette paix, nous pouvons, dans chacun de nos actes et chacune de nos paroles – « en parole ou en œuvre » –, rendre grâce à Dieu le Père. Ainsi, en dépit du désordre de notre époque, nous pourrons être « sel de la terre et lumière du monde ». Nous avancerons avec foi vers les plans plus grands que Dieu réserve pour l’année à venir, et ainsi de suite.

Puissions-nous maintenant laisser notre reconnaissance, notre culte et notre louange se déployer dans nos familles, nos Églises, la société et les nations. Suivons l’exhortation du pasteur David Jang : que notre reconnaissance et notre louange deviennent un « sacrifice » concrétisé par nos actes, visant à promouvoir la justice, l’amour et la paix voulus par Dieu. Au lieu d’une simple louange verbale, adoptons une adoration authentique qui mobilise toute notre vie. Alors, le Royaume de Dieu se manifestera déjà au milieu de nous et nous pourrons offrir des actions de grâce toujours plus abondantes. En marchant avec persévérance sur ce chemin, nous entrerons assurément dans la nouvelle année sous de riches bénédictions et des fruits accordés par Dieu. Les bénédictions promises à ceux qui rendent grâce en toutes choses ne sont pas vaines. Ensemble, arpentons joyeusement cette route de la foi et adressons sans relâche au Père nos offrandes de reconnaissance. Amen.

www.davidjang.org

张大卫牧师 – 凡事谢恩


1. 感恩的本

什么是感恩?我们常常在生活中遇到好事时就说“感谢”,或者当所盼望的事情成就时就会表达“感恩”。然而,使徒保罗在《歌罗西书》3章15-17节中所传达的感恩信息却与此稍有不同。他在那里说道:“你们也要做感恩的人”(参3:15),宣告了对我们基督徒而言,“做感恩的人”正是神的旨意。同时他还嘱咐道:“要让基督的平安在你们心里作主。” 这句话所暗示的,是感恩的出发点并非来自我们外在的环境,而是来自于基督的平安,也就是通过与神和好而得的属灵平安。

在信心之中获得的这份平安,和世人所能得到的心理安慰或暂时性安抚是完全不同的。“要让基督的平安在你们心里作主”这句话中,蕴含着将基督已经赐下的平安,放在我们内心的中心位置,并将自己交托在祂的掌权之下的意义。而在基督里所获得的这种平安,正引导我们能够在凡事上都献上感恩。张大卫牧师在无数次的讲道与教导中反复强调过,“感恩是一种超越人性局限与外部境遇的力量,是基督赐给我们的生命之果实。” 我们因神的恩典所领受的救恩,不仅仅停留在对未来的安慰层面,更是在我们如今所处的任何境遇中浇灌平安。这是白白得来的恩赐,不取决于我们的义或功劳或行为,而是完全因为基督的十字架与复活所带来的结果。因此,我们首先要为这份属灵的平安而感恩。

在基督的平安临到我们之前,我们在灵性上与神为敌,因罪与神隔绝、关系断裂。然而,耶稣基督将自己的生命作为赎罪祭物献上,使我们能够与神和好,并且从内心深处得享平安之路。这正是圣经中所说的“恩典与平安”。若留意使徒保罗的书信开头,通常会有“愿恩典与平安归与你们”之类的话语经常出现,这正显示了恩典与平安是我们信仰生活的关键支柱。当平安在我们心里作主时,我们才得以在任何境况中都能感恩。

因此,《帖撒罗尼迦前书》5章18节所说的“凡事谢恩”,其实最终也是在解释基于基督平安之上的感恩态度。感恩绝非简单的“事情已经成了,所以感谢”的道德习惯或礼貌。它首先源于“我们已经与神和好”的觉悟。张大卫牧师屡次强调,“不懂感恩的人,终究停留在对神所赐之平安一无所知的属灵盲目状态里。” 世俗层面的安稳和因神恩典而在心灵深处涌现的属灵平安,二者截然不同。前者会因环境变化而轻易破碎,后者则在任何环境中都不动摇。因此,我们要时刻省察:“此刻我的内心,是否真正被基督的平安所掌管?”

在《歌罗西书》3章15节中,使徒保罗说:“你们为此蒙召,归为一体;且要存感恩的心。” 感恩终究是回应神的呼召,活出与其相称之身份的道路,也是在教会群体中彼此和睦相处的钥匙。因为基督所赐的平安不只是个人享有的,更是被召为“一体”之人共同分享的团契祝福。当教会这个身体的各个肢体同心跟随元首基督,同享这平安时,我们才能不被争执和冲突所左右,而是在彼此理解、接纳与爱中“带着感恩合而为一”。

这种平安并非靠个人奋力争取而来,而是唯独从耶稣基督的恩典中获得。因此我们应当每天都铭记基督的恩典,成为感恩的人。如果我们丢失了感恩,我们的信仰生活就会像干涸的泉源一样枯竭。当我们的感恩理由基于自身境况、能力或世界所给的短暂安全感,我们就会失去感恩的根本动力。这也正是保罗在《歌罗西书》中重复强调“要让基督的平安在你们心里作主”的原因所在。

如同张大卫牧师一再宣扬,感恩是彰显基督徒身份的核心指标之一。凡接受耶稣基督、得着救恩的人,心中必定蕴含感恩。这并非因为我们多努力得来的,而是因我们“明白了神已经赐下的恩典之事实”后,自然而然生发的回应。故此,我们走在信仰之路上越久,心中的感恩就越发深厚丰富。而感恩越发深厚,就越能胜过惧怕、忧虑、担心,反倒更多地被平安与喜乐所掌控。

实际上,张大卫牧师在世界各地传福音,创办教育机构和服务团体时,最常置于首位的精神之一就是“要成为感恩的人”。他常说:“神赐给我们机会、为我们开路、为我们供应这一切,都是无限的恩典。故要首先感恩,并以赞美归荣耀给主。” 这样,当我们去关怀有需要之处、照顾贫穷之人、向渴慕福音的人传讲神的话语时,其一切事工的起点正是“感恩”。因为记住神所赐给我们的恩惠,才是最健康、最完整的事工动机。

此外,感恩并非只停留在属灵层面,而是会对我们整个人生产生影响。保罗在《歌罗西书》3章17节里说:“无论做什么,或说话或行事,都要奉主耶稣的名,借着祂感谢父神。”换言之,我们的一举一动都能成为献给主的感恩祭。如果我们只是在言语上说“我感谢”,但在日常生活中却背离了基督的平安与恩典,那么就无法称得上是真正的感恩。被神的平安充满的人,自然而然会在凡事上献上感恩,这样的感恩将透过言行流露,成为生活的敬拜。

要在凡事上感恩,首要之事便是不断回顾神的作为。如果我们忘记基督为我们所成就的救恩,就会失去感恩的动力。因此保罗在第16节强调:“当用各样的智慧,让基督的道丰丰富富地住在你们心里。”不忘神的话语、紧抓不放,便能常常记念神的作为,并将其应用于生活中,让感恩在我们的生命里扎下更深的根。张大卫牧师在高举默想神话语之重要性的同时也曾警示说:“若不常注目神的话语,某一刻我们就会忘却恩典,让世上的忧虑取代基督的平安来掌管我们的内心。”

总而言之,感恩的本质并不由外在的成就或境遇来决定。感恩始于我们意识到自己已与神和好,因基督的十字架得着属灵的平安。当这份平安在心里作主时,不管我们面对怎样的境况,都能做到凡事感恩。能“成为感恩的人”这一身份,是真基督徒生命的根本特色。张大卫牧师一直以来都教导说:“‘要感恩’这一命令,绝不是要掠夺我们什么,而是邀请我们仰望神已经倾注的丰盛恩典,并在这恩典中敬拜荣耀神的劝勉。” 这是属灵法则的奥秘所在。我们若能明白,并在个人生活、教会群体和社会中绽放感恩之文化,就抓住了本小标题要强调的重点:唯有正确理解“感恩的本质”,感恩才不会沦为信仰生活的点缀,而会成为核心支柱。要抓住这核心,我们就必须不住地回望“基督的平安”。只有让祂的平安掌管内心,我们才能真正在凡事上感恩,并将荣耀归给神。


2. 以感恩上的生命

前面我们探讨了感恩是从基督所赐的属灵平安而来。接着,我们要通过《歌罗西书》3章16-17节更具体地了解,在凡事上感恩到底会呈现出何种具体样态。保罗在第16节说:“要让基督的道丰丰富富地住在你们心里,用各样的智慧彼此教导、互相劝戒,又用诗章、颂词、灵歌,心被恩感歌颂神。”紧接着第17节强调:“无论做什么,或说话或行事,都要奉主耶稣的名,借着祂感谢父神。”这意味着,我们的言语与行为全部都该成为献给神的感恩祭。

首先,感恩最直接的表达方式之一就是赞美。诗篇的作者们常常用颂赞来荣耀神,甚至将赞美比作“献祭”(如《诗篇》50篇等)。正如《希伯来书》13章15节所言:“我们应当靠着耶稣,常常以颂赞为祭献给神,这就是承认主名之嘴唇的果子。”赞美是敬拜者所献上最尊贵且纯粹的祭。张大卫牧师也在多次讲道中提及,“胜过献牛羊的更大祭物,乃是颂赞与感恩”,强调了相较于物质性的献祭,更高贵的敬拜乃是借由颂赞表达的感恩。这不仅是一种外在形式,而是包含我们的心、口与灵同向神献上的属灵敬拜。

尤其在《歌罗西书》3章16节中,保罗提及要用诗章、颂词、灵歌彼此教导、互相劝戒,这一点十分引人注意。初代教会的信徒,常在掰饼和一起用餐时(参《使徒行传》2章)同声唱诗和颂赞。这种群体性的赞美不仅是向神表达感恩与荣耀的方式,也是在弟兄姐妹之间彼此鼓励、彼此建立,携手迈向更大恩典的属灵途径。当感恩洋溢于赞美之中回荡在群体里,圣徒之间的纽带和在基督里的爱就会更加坚固。

诚然,赞美是我们表达感恩的一个重要方式,但保罗并未止步于此,而是嘱咐我们要在“言语”和“行为”上,都向神献上感恩。也就是说,除了让我们的舌头高举主耶稣之名而发出赞美,保罗还强调我们在尘世间生活、工作时,所行一切也该“奉主耶稣的名”,并依靠祂的恩典向父神献上感恩。如今,不少信徒在教会里唱诗时满怀感恩,但一旦走出教会大门,却容易被各种忧虑及难题所左右,进而抱怨和灰心。然而,对于被召要“凡事谢恩”的我们而言,无论身处何处、从事何事,一言一行都应当成为对神的感恩与赞美。

张大卫牧师常将此称为“让生命成为敬拜”。尽管我们有特定的聚会时间,但对基督徒而言,生命的全部都当成为敬拜。当我们所言所行都能使神喜悦,我们的性情折射出主的样式,我们的决策和选择也顺服神的公义时,我们的一切自然就成为献给神的敬拜。如此在神为中心的生活方式中,感恩不再只是特定时日才献上的祈祷,而是我们呼吸的每一刻都自然而然散发出来的生活态度。

并且,当我们肩负神所托付的使命时,“以感恩献上的生命”会更加清晰地彰显。保罗说,当我们的言语和行为都奉主耶稣的名而行时,我们便能向神献上感恩。也就是说,无论是在服事岗位上、职场上,或在家庭、学校、社会的任何位置,我们都要思考如何“奉主的名”去行。如果我们在服事邻舍、传讲福音、教导他人时,都真心竭力地遵行主的心意与爱,那么这样的生活方式本身就成为向神献上的感恩敬拜。因为在此过程中,我们并非坚持自我主张,而是让神来掌权,并荣耀祂。

特别是张大卫牧师在全球各地建立教会、创办教育与服务机构时,始终强调的就是:不要只停留在口头赞美与感恩,而要切实地献出我们的忠心与分享,去实践“以生命来表达感恩”。比如,去贫困地区设立学校、提供食物和教育,去关怀那些人权受侵害和被边缘化的人群,并将福音带给他们的同时,竭力满足他们在现实生活中的需求;又或帮助渴慕真理的人聆听主的话语,让他们能够自力更生……这些都是真真切切“奉主耶稣之名”所行出的爱之实践。也正是《歌罗西书》3章17节“借着祂感谢父神”在现实中的体现。

感恩既涵盖我们的言语,也包括我们的行动,因此真正的感恩绝不会只是停留在口头。我们当然可以通过诗歌和诗篇赞美神,然而若同时能留意周围环境,关怀弱势群体,以爱结出果子,那么基督所赐的真感恩才得以完成。保罗所说“无论做什么,或说话或行事,都要奉主耶稣的名”的经文里,便蕴含这样的深意:我们日常生活中的每个小事,都能够并且应该被献给神。我们往往以为只有重大、特别的事件里才看得到神的作为,但事实上,神的掌权、神的引领遍及我们日常生活的点点滴滴。只要我们承认祂在细微处也在工作,心存感恩,就能让我们最日常的举动也成为向神献上的敬拜。

《约翰一书》3章18节说:“不要只在言语和舌头上,总要在行为和诚实上。” 与之相似,《雅各书》2章17节也警示我们“没有行为的信心是死的”。在这当中也蕴含同样的道理:信心终究会以感恩和赞美显现,并继续延伸到具体的行动与分享、以及服事。这就需要我们留意“言语和行为”——也就是我们的语言习惯、行事方式,都必须在基督里焕然一新,让我们对神的感恩被彻底地彰显出来。

那么,这种“以感恩献上的生命”在现实中又会如何表现呢?张大卫牧师解释说,“感恩从记住我们所领受的恩典开始,而当这记忆落实到行动中时就完成了。” 也就是说,我们应常常记得神赐予我们的救恩、记得基督在十字架上流露的爱、记得我们被呼召进入团契生活,以及神所赐下各样丰富的祝福。而这不应只留在心里,我们应将之积极地展示,并与他人分享。例如,通过赞美来表达感恩固然重要,但更进一步,我们也可欢喜地奉献自己的时间、才干、金钱来用于神的国度和关怀周遭邻舍,这同样是感恩的实践。

同时,张大卫牧师也多次在聚会和事工现场提醒我们,要关注自己的语言习惯。来自感恩之心的言语,必然与众不同。如今在世俗环境中,人们常听见的多是抱怨、指责或沮丧的话语。然而,凡事感恩的人则会在对话中,即便碰到困难或挫折,也能用正面的眼光去解读,并最终带着“相信神会赐下美善”的信念来告白。这并非不承认现实困难、也不是刻意逃避痛苦,而是坚守基督平安,信赖主的良善。这种在言语上所表达的“感恩敬拜”,也会为周遭的人带去鼓舞的力量。

与此相伴,我们的行为也会随之改变。缺乏感恩的心,很容易让人以自我为中心,为私利而牺牲他人,或不顾别人的感受。可是在凡事感恩的人心中充满神的恩典,自然会欣然关心身边的人,竭力满足别人的需要。这既是对天父的爱作出的回馈,也是在“奉主耶稣之名”向父神献上感恩。保罗的“无论做什么,或说话或行事”这段话清楚地表明,我们在任何地方、哪怕无人注视的角落,也能在神面前做个心存感恩而行事的人。

感恩节(Thanksgiving Day)的历史,事实上也源于这种“以生命献上的感恩”。1620年,清教徒先贤乘坐五月花号(Mayflower)为追求信仰自由而抵达美洲时,面临严酷的冬季及艰辛的环境。据说他们在最初的那一年遭遇了歉收,很多人饥饿、疾病缠身而逝去。即便如此,他们仍然向神献上感恩的敬拜。纵使身处各种苦难和匮乏之中,他们坚信神一直在引领并拯救他们,这也就成为400多年来感恩节延续至今的精神根基。

张大卫牧师留意到,美国社会在日常生活中频繁使用“Thank you”一词,并将这种风气视作“融入基督徒影响力的文化”进行解读。毕竟,“感恩”本就在基督信仰的核心地带,真正懂得神恩典的人,势必会在事事上表现出感恩。当人们对给予自己帮助的人说“谢谢”,其实某种程度上也在承认“神在幕后掌管一切,并且通过人行善”。因此,若要让“感恩文化”生根,就必须让基督的平安在我们心中占据地位,并在我们的行为中体现出荣耀神的心志。

世界各地对美国所庆祝的感恩节含义也许并不完全相同,但它的本质意义——即纪念神所赐的恩典,并以感恩颂赞神的精神,却能成为全球所有基督徒的宝贵典范。无论我们身处何种时代、地点,我们都可以同样回顾神的恩惠,并以感恩与他人分享,继续为神的国度和公义献上自己。张大卫牧师所倡导的“C12、G20”事工也正是如此——藉着教会、教育、服务和宣教,将神的爱活跃地实践。这种设立远景并努力达成的过程,本身就是“用言语和行为感谢父神”的典型。

保罗在《歌罗西书》3章17节所言“无论做什么,或说话或行事,都要奉主耶稣的名,借着祂感谢父神”,对我们而言是庄严的挑战:不要只在教会里感恩,而要在家庭、在职场、在社会,以及走到世上的任何角落,都能用言语和行为来高举神。当我们如此生活时,世人便能透过我们看见神的美善,体会到我们心中那份盼望与平安,从而愿意走向福音之路。

同时,向神献上感恩的生命,也会让教会群体更加合一正如“你们为此蒙召,归为一体”(参《歌罗西书》3章15节下半节)所说的。当同属一个身体的肢体们都存有感恩之心,教会内部就会少一些责怪与批评,而多一些彼此劝勉与造就。保罗用“用各样的智慧彼此教导、互相劝戒,又用诗章、颂词、灵歌,心被恩感歌颂神”描述这样一幅群体画面。尽管当今教会常常被分裂与冲突所困扰,但若让基督的平安来掌管整个群体,每位肢体也都努力向神献上赞美和感恩,自然就能减少纷争,而以爱彼此服事。

感恩也与对未来的信心紧密相连。感恩的人不仅回首过去的恩典,也确信在未来神必然继续以美善带领,因此能在现在的困难中依然存感恩而非埋怨。当年清教徒先贤登岸时,一年的艰苦并不轻,但仍能献上感恩的敬拜,就因为他们相信“虽眼下艰难,神仍会继续以善引导我们”。张大卫牧师将此称作“感恩就是播下信心的种子”。当我们满怀感恩地结束一年,并预备下一年,神会在这感恩的告白之上打开新的异象,并让我们收获果实。

因此,感恩是一种纵贯过去、现在与未来的信仰态度,也是我们向神献上敬拜的钥匙。保罗在《歌罗西书》所传达的信息,与《帖撒罗尼迦前书》5章18节“凡事谢恩”的教训一脉相承:在我们生命的每一个阶段,都要仰望基督已经赐下的恩典与平安,成为一个凡事感恩的人。并且这种感恩要渗透到我们的语言与行为之中。这些活出感恩的人,往往能超越个人层面,去影响教会与社会。因为在充满抱怨的时代里,以赞美与感恩而生活的人,必然如同黑暗中的光。

因此,当我们在今天庆祝感恩节、向神献上敬拜时,切勿只是简单地说:“虽是一年艰苦,但平安度过,谢谢神。” 虽然这也是感恩的题目之一,但更要从更深层次先感恩“神救了我们,使我们与祂和好,得享永恒的平安”。并且要竭力让这种感恩通过我们的言语、行为、敬拜与赞美,以及对他人的爱心行动而具体呈现。要常常记念并歌颂神的恩典,即“用诗章、颂词、灵歌,心被恩感歌颂神”,将此作为我们每日的生活方式。如此一来,我们在同为一体的教会之中,也能彼此鼓励并共同栽培“感恩文化”。

张大卫牧师常说:“感恩虽从小小的实践开始,但它所带来的影响却绝不渺小。” 它不仅能为周围的人带去正向的感召,更是献在神面前为极大的敬拜。只要有一位、或一个群体愿意以感恩活出信仰,就能改变世界。历史上许多复兴和觉醒,都始于充满感恩和赞美的群体,这是我们不可忽视的事实。正如当年清教徒先贤在苦难中也不失敬拜与感恩,终成今日感恩节之传承那般,无论我们身处何种艰难,都不可放弃“以感恩为生”的抉择。

“无论做什么,或说话或行事,都要奉主耶稣的名”这一吩咐,也就是呼召我们将整个存在都化为敬拜。顺服这呼召的道路,是让基督的平安在我们心里掌权,让神的话语丰丰富富地扎根于我们心中,并用赞美和善行来荣耀神。愿我们今日所献的敬拜,不仅只是一时的仪式,而是能渗入我们日常生活,在更深的顺服、赞美和感恩里结出果子。无论我们走到哪里、从事什么,都当“奉主耶稣的名,借着祂感谢父神”,这就是基督徒当行的道路,也是《歌罗西书》3章15-17节给我们的宝贵信息,更是张大卫牧师在全球奔走时所宣扬的福音生活核心。

愿今天在座的每个人,即使正面对新冠疫情时代带来的冲击、也有个人的考验与痛苦,也能对神所赐下的“凡事谢恩”这诫命发出“阿们”的回应。虽然这命令并非简单,却因为我们已经领受了基督赐予我们的平安,才有可能去行。也唯有依靠这平安,我们才能让我们的言语和行动——即“无论做什么,或说话或行事”——都归于向天父献上的感恩,并在这混乱的时代里真正成为世上的光和盐。也因此,我们可以怀着信心去迎接明年,甚至更远的将来,期盼神展开更大的异象,结出更多的果实。

让我们所献的感恩敬拜,从家庭、教会扩展到社会和万邦。正如张大卫牧师所言,将我们的“感恩与赞美之祭”透过行动表达出来,使神所盼望的公义、仁爱与和平在这地得以彰显。只有远离口头空谈的赞美,真正将一生献给神做活祭时,神的国就会在我们当中运行,而我们也将更深地体验何谓真正丰盛的感恩。如此竭力往前行走时,相信我们在新的一年里必然领受神极大的恩典与收成。凡事谢恩的人,必不徒然;让我们都喜乐地行走这条信心之路,不断向天父献上感恩的祭。阿们。

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張ダビデ牧師 – 凡事に感謝せよ


1. 感謝の本質

感謝とは何でしょうか。私たちは日常生活で良いことが起こると感謝し、望んでいたことが叶うと「ありがたい」と言いがちです。しかし使徒パウロがコロサイ3章15〜17節で語る感謝のメッセージは少し異なります。彼は「あなたがたは感謝する者となりなさい」と述べ、私たちクリスチャンにとって“感謝する者”であることが神の御心(みこころ)だと宣言します。同時に「キリストの平和があなたがたの心を支配するようにしなさい」と勧めています。これは、感謝の出発点は私たちの外的状況ではなく、キリストの平和、すなわち神と和解したことによって与えられる霊的な安らぎにあることを示唆しています。

信仰の中で得られるこの平和は、世の中が与える一時的な慰めや心理的安定とはまったく次元が違います。「あなたがたの心を支配するようにしなさい」という言葉には、キリストがすでに与えてくださった平和を私たちの心の中心に据え、その支配に自分自身を委ねなさいという意味が込められています。そしてキリストにあるこの平和が、私たちをしてあらゆる状況において感謝へと導くのです。張ダビデ牧師は多くの説教や講演で「感謝は人間の限界や状況を超越する力であり、キリストが私たちにお許しになった命の実りだ」と繰り返し強調してきました。私たちが神の恵みによって得た救いは、単に未来に対する安心感をもたらすだけでなく、現在置かれているあらゆる生活の場に平安を注ぎ込みます。これは一切の代価を支払うことなく与えられた贈り物であり、私たちの義や功績、行いによるものではありません。唯一、キリストの十字架と復活によってもたらされた結果であるがゆえに、私たちはまずその霊的な平安に対して感謝するべきなのです。

キリストの平和が臨む以前、私たちは霊的に神の敵対者となっていました。罪のせいで神との間に壁ができ、関係が断たれていたのです。しかしイエス・キリストがご自分の命を和解の供え物として捧げてくださったことで、私たちは神と和解し、同時に心の深い部分から平安を味わう道が開かれました。これこそ聖書が語る「恵みと平安」です。パウロの書簡の挨拶文を見ると、多くの場合「恵みと平安があなたがたにあるように」という表現が頻繁に登場します。これは信仰生活の核心的支柱であることを示す証拠でしょう。平安が私たちの心を支配するとき、私たちはどんな状況の中でもやっと感謝することができます。

ですから「すべてのことについて感謝しなさい」というテサロニケ前書5章18節の教えも、究極的にはキリストの平和を基盤とした感謝の姿勢を説いているのです。感謝とは単に「何かが叶ったからありがたい」という道徳的習慣や礼儀ではありません。まず“私たちが神と和解した”という自覚から始まります。張ダビデ牧師はこの点を繰り返し強調し、「感謝を知らない者は、結局神がくださった平和とは何なのか理解できない霊的盲目の状態にとどまる」と語ってきました。人間的で世俗的な次元の安寧と、神の恵みによって心の奥深くから働く霊的平和とはまったく異なります。前者は状況によって容易に壊されますが、後者はどのような状況にあっても揺らぎません。だからこそ、私たちは常に「今、私の心を本当にキリストの平安が支配しているのか」を確認し続ける必要があるのです。

コロサイ3章15節で、使徒パウロは「あなたがたは平和のために一つの身体として召されたのですから、感謝する者となりなさい」と語ります。感謝は結局のところ、神の召しにふさわしい者となる道であり、教会共同体の中でも互いを和合に導く鍵となります。というのも、キリストがくださる平和は個人だけのものではなく、一つの身体として召された者たちが共に分かち合うべき共同体的祝福だからです。一つの身体を構成するすべての肢体が、ただお一人の頭であるキリストに従い、同じ平和を共有するとき、そこで初めて私たちは互いに争いや分裂ではなく、理解と受容、そして愛のうちに“感謝をもって”一つとなることができるのです。

このような平和は自分で努力して獲得するものではなく、ただイエス・キリストの恵みによってのみ得られるものです。だからこそ私たちは日々キリストの恵みを思い起こし、感謝する者とならねばなりません。この感謝を失うと、私たちの信仰生活はちょうど生ける水が尽きた泉のように干上がってしまいます。感謝の根拠が神ではなく、自分の状況や能力、あるいは世の一時的安堵感に基づくとき、私たちは感謝の根本的原動力を見失ってしまうのです。だからこそパウロはコロサイ書で「キリストの平和があなたがたの心を支配するようにしなさい」と繰り返し強調しています。

張ダビデ牧師が幾度となく説いてきたように、感謝はクリスチャンのアイデンティティを表す中心的な指標の一つです。イエス・キリストを受け入れ救われた者ならば、その心の内には必ず感謝の思いが宿るようになります。それは自分が何かを付け加えて成し遂げた成果ではなく、神がすでに与えてくださった“恵みという事実”を悟ることから自然に湧き出る反応だからです。だからこそ私たちが信仰の道を進めば進むほど、私たちの内なる感謝はさらに深まり豊かになります。そしてこの感謝が深まれば深まるほど、私たちを支配するのは恐れや心配、不安ではなく、むしろ平安と喜びになるのです。

実際、張ダビデ牧師が世界各国で福音を伝え、教育機関や奉仕団体を設立する際、最も大切に掲げた理念の一つが「感謝する者となれ」ということでした。彼はよく「神は私たちに機会をくださり、道を開き、供給してくださるすべてが限りなき恵みである。だからまず感謝し、その感謝を主への賛美に変えよ」と強調していました。こうして助けを必要とする地域を顧み、貧しい人々を支え、福音を渇望する人々にみことばを伝えるすべての働きの出発点もまた“感謝”でした。神が私たちに施してくださったことを覚えることこそが、最も健全で真実な奉仕の動機になるからです。

さらに、感謝は霊的な領域にとどまるものではなく、私たちの生活全般に影響を及ぼします。パウロがコロサイ3章17節で「また、何をするにしても、言葉によるにせよ、行いによるにせよ、すべて主イエスの名によってし、彼によって父なる神に感謝しなさい」と言ったように、私たちの一挙手一投足が主に捧げる感謝の礼拝となり得るのです。口先だけで感謝を告白しながら、日常の中でキリストの平和と恵みを捨て去っているならば、それは本当の意味で感謝している姿とは言えません。神の平安を心に抱く者は、自ずとどんな場面でも感謝でき、その感謝は言葉や行いに現れて人生の礼拝となるのです。

何より、凡事に感謝するためには、絶えず神がなさったわざを思い起こすことが必要です。キリストが私たちに施してくださった救いの恵みを忘れてしまうと、感謝を捧げる原動力を失ってしまいます。だからこそパウロは16節で「キリストの言葉をあなたがたのうちに豊かに住まわせ」と述べています。みことばを忘れずに握ることは、神が行われたすべてを常に思い起こし、日常に適用しながら、より深い感謝の根を下ろす秘訣になるのです。張ダビデ牧師はみことば黙想の重要性を力説し、「神の言葉から目を離してしまうと、いつの間にか私たちは恵みを忘れ、キリストの平安ではなく世の心配が心を支配するようになるだろう」と警告してきました。

要するに、感謝の本質は外的な成果や境遇によって左右されるものではありません。感謝は、私たちが神と和解し、キリストの十字架によって霊的平安を得たという事実を悟るところから始まります。そしてこの平安が私たちの心を支配するとき、私たちはどんな状況に直面しても凡事に感謝する者になれるのです。“感謝する者”というアイデンティティこそ、真のクリスチャンの生き方を特徴づける根本要素なのです。張ダビデ牧師が一貫して教えてきた核心は、「感謝しなさい」という命令は、私たちから何かを奪い取ろうとする要求では決してなく、すでに注がれている恵みの豊かさに目を向けよという招きであり、その恵みに生きることで神に栄光をお返ししようという勧めなのだということです。

こうした霊的秩序を理解し、個人の生活はもちろん、教会共同体や社会の中で感謝の文化を花開かせること。これこそが第一の小主題で強調したいポイントです。私たちは“感謝の本質”を正しく理解することで、感謝が信仰生活の飾りではなく、その中心の柱となるようにしなければなりません。そしてその中心を保つために絶えず立ち返るべきものが“キリストの平和”なのです。唯一その平和が心を支配するとき、私たちは初めて凡事に感謝し、神に栄光をお返しできるようになるのです。


2. 感謝で捧げる生き方

ここまで、感謝がキリストにあって与えられる霊的な平安から来るという事実を見てきました。では、コロサイ3章16〜17節の御言葉を通して、凡事に感謝する生き方が具体的にどのように現れるかをさらに見ていきましょう。パウロは16節で「キリストの言葉をあなたがたのうちに豊かに宿らせ、あらゆる知恵をもって互いに教え、戒め合い、詩と賛美と霊の歌によって感謝する心で神をほめたたえなさい」と語ります。そして17節では「何をするにしても、言葉によるにも、行いによるにも、すべて主イエスの名によってし、彼によって父なる神に感謝しなさい」と強調しています。これは私たちの言葉と行いのすべてが神に捧げる感謝のいけにえとなるべきだという意味です。

まず、感謝が最も直接的に表れる方法の一つが賛美です。詩編の作者たちは常に賛美をもって神に栄光をお返しし、賛美そのものを“いけにえ”に喩えたこともあります(詩編50編など)。ヘブライ13章15節で「このゆえに、私たちはイエスによって絶えず神に賛美のいけにえをささげよう。これは御名を告白する唇の実である」と記録されているように、賛美は礼拝者が捧げる最も尊い霊的いけにえの一形態です。張ダビデ牧師は折に触れ、「雄牛をささげる以上に尊いささげものは、賛美と感謝だ」と語り、物質的犠牲以上に尊い礼拝が、心と口、そして霊を伴って捧げる感謝の賛美であると力説してきました。これは外面的な形式に終わらず、私たちの心と口、そして霊が一体となって捧げる霊的礼拝です。

特にコロサイ3章16節で「詩と賛美と霊の歌によって互いに教え、戒め合いなさい」と語られる点は興味深いところです。初代教会の信徒たちは、共にパンを裂き、食卓交わりを分かち合いながら、詩編や賛美を歌っていたと言われています(使徒の働き2章参照)。このような共同体的賛美は、神への感謝と栄光の表れであると同時に、互いを励まし建て上げ、さらに大いなる恵みへと導く霊的仕掛けでもありました。感謝に満ちあふれた賛美が共同体の中で響き渡るとき、信徒たちの結びつきやキリストにある愛は一層強められるのです。

このように、賛美が感謝表現として重要である一方で、パウロは賛美にとどまらず「言葉と行い」のすべてにおいて神への感謝を表すべきだと強調します。つまり私たちの言葉が主イエスの名をあがめる賛美となるだけでなく、世の中で行うあらゆる行為も主の名によって行い、その恵みによって神に感謝せよというのです。現代では、多くの信徒が教会の中では賛美に満ち感謝であふれていても、教会の外に出た途端、日常の様々な悩みや問題に飲み込まれて容易に不平や落胆に陥ることが少なくありません。しかし凡事に感謝する者として召された私たちであれば、どのような立場にいても、どんな仕事をしていても、一言一言の言葉と行動が最終的に神への感謝と賛美に帰結するよう意識すべきでしょう。

張ダビデ牧師はこれを「生き方が礼拝となること」とよく表現しました。確かに礼拝の時間は決まっているものの、クリスチャンの生涯そのものが礼拝でなければならないという意味です。私たちの言葉が神を喜ばせ、私たちの行いが主の御性質を映し出し、私たちの決断や選択が神の義を実現する手段となるとき、そのすべては自然に神への礼拝となるのです。このように神中心的な生き方を送るとき、感謝はもはや特定の日だけに捧げる祈りではなく、呼吸する一瞬一瞬にあふれ出る自然な姿勢となります。

さらに、感謝をもって捧げる生き方は、私たちに託された使命を全うするときにいっそう鮮明に表れます。パウロは「言葉と行いが主イエスの名によってなされるとき、神への感謝となる」と言いました。つまり、隣人を仕える時も、福音を伝える時も、あるいは誰かを教える時も、徹底的に主の御心と愛に従おうと努めながらそれらを行うならば、それ自体が神への感謝の礼拝なのです。なぜなら、その過程のすべてにおいて、自分を主張するのではなく神の御支配に従い、その御名に栄光を帰することになるからです。

特に張ダビデ牧師が世界各地で教会や教育団体、奉仕機関などを設立した際に強調したのは、口先だけの賛美や感謝ではなく、実際の献身や分かち合いへとつながる「生活で示す感謝」でした。たとえば、貧しい地域に行って学校を建て、食糧や教育を提供すること、人権が踏みにじられた人々や社会的に疎外されている人々に福音を伝えつつ、同時に彼らの現実的な必要にも目を向けること、また渇ききった魂を抱える人々がみことばを聞いて自ら将来を切り開けるよう支援することなどは、いずれも“主イエスの名によって”行う具体的な愛の実践です。それこそが「彼によって父なる神に感謝しなさい」(コロサイ3章17節)の御言葉を生きる姿なのです。

感謝はこのように私たちの言葉と行動すべてを包括する姿勢であるため、真実な感謝は決して口先の告白だけでは終わりません。私たちは詩や賛美で神をほめたたえることができますが、同時に周囲を顧み、疎外されている人々を仕え、愛の実を結ぶときにこそ、キリストが与えてくださる真の感謝が完成します。パウロが述べた「何をするにしても、言葉によるにも、行いによるにも」という言葉には、私たちの普段の生活のごく小さな領域に至るまで神に捧げられうるという驚くべき洞察が込められています。多くの場合、私たちは大きなことや特別なことのみに神の摂理があると思いがちですが、実際には日々の習慣や日常生活からして、主の御支配を認め、感謝することができます。

ヨハネ第一3章18節で「子たちよ、私たちは言葉や口先だけで愛するのではなく、行いと真実をもって愛そう」と命じる教えも、まさにここに合致します。またヤコブ2章17節で「行いのない信仰は死んだものである」と警告している中心にも同じ文脈があります。信仰は最終的に感謝と賛美によって表現され、それはやがて具体的な実践や分かち合い、奉仕へとつながるべきなのです。言葉と行い、すなわち私たちの言語生活と行動様式のすべてがキリストにあって新たに変えられ、神への感謝を映し出すように努力しなければなりません。

では、このような感謝の生き方は具体的にどのように表れるのでしょうか。張ダビデ牧師は「感謝は、私たちが受けた恵みを覚えることから始まり、その記憶が行動となって花開くときに完成する」と説明します。つまり、神が私たちに施してくださった救いを覚え、キリストの十字架の愛を覚え、私たちを共同体の中へ招いてくださった恵みやさまざまな祝福を覚えることから出発します。そして、それをただ黙って心にしまっておくのではなく、積極的に表現し、分かち合う過程が必要です。たとえば、感謝の思いを賛美で表すことはもちろん大切ですが、さらに自分の時間や才能、物質を神の御国と隣人のために喜んで用いることも感謝の実践です。

また、張ダビデ牧師は多くの集会や奉仕の現場で「私たちの言葉の習慣に注目せよ」と繰り返し勧めました。感謝に満ちた心から出る言葉は違うというのです。世俗的な環境では、不平や不満、あるいは悪口や失望に満ちた話を耳にすることが多いでしょう。しかし凡事に感謝する者は、どんな困難に直面してもそれを肯定的な視点に変換し、最終的には「神が私たちに善をお与えくださると信じる」という告白に行き着きます。決して現実を否定したり、厳しい状況を見て見ぬふりをするのではなく、キリストの平和を握りしめながら主の慈しみを信頼する態度です。これが言葉に表れる「感謝の礼拝」であり、他の人々にも信仰の勇気を呼び起こす霊的影響力となります。

さらに私たちの行動もまた、感謝によって変えられます。感謝のない心は簡単に自分を中心に据え、自分の利益のために他人を犠牲にしようとしたり、他者への配慮を欠いたりします。しかし凡事に感謝する心を持つ人は、神の恵みに満たされているので、喜んで周りを気にかけ、ほかの人々の必要を満たすことに力を注ぎます。これは父なる神からいただいた愛をお返しする道であり、最終的には主イエスの名によって父なる神に感謝することへとつながります。パウロが語った「言葉によるにも、行いによるにも、すべて主イエスの名によって」という言葉はまさにそれを明確に示しています。私たちはいつ、どこにいても、たとえ誰にも見られていない場所にあっても、私たちを見つめておられる神の御前で感謝する生き方を選べるのです。

サンクスギビング・デー(感謝祭)の歴史も、実はこうした「生活で捧げる感謝」から始まりました。1620年、ピルグリム・ファーザーズが信仰の自由を求めメイフラワー号でアメリカ大陸に到着したとき、彼らは厳しい冬と厳しい環境に苦しみながらも、まず神に礼拝をささげる教会を建て、信仰教育のための聖書学校を設立し、自らの住まいを整えたと伝えられます。最初の年の農作は不作で、多くの人々が飢えや病で亡くなりました。それでも彼らは神への感謝の礼拝を捧げました。あらゆる苦難と欠乏のただ中にあっても、神が彼らを導き救ってくださると信じていたからです。これこそ400年余り前から受け継がれてきた感謝祭の精神なのです。

張ダビデ牧師は、アメリカ社会に「Thank you」という言葉が日常的に広まっていることに注目し、それを「クリスチャンの影響力が浸透した文化」だと解説しています。本来“感謝”という言葉はキリスト教信仰の中心部に位置しているので、神の恵みを知る者たちはあらゆる場面で感謝の態度を取るものです。人々が誰かの助力に対して「ありがとう」と伝えるとき、その背後には神がすべてを支配し、人々を通して善を行われたという事実をどこかで認めているのです。したがって感謝の文化が根づくには、究極的に私たちの内にキリストの平和が宿り、私たちの行動が神を崇めたいという思いから始まる必要があります。

アメリカで祝われる感謝祭の意味を、世界中が同じように共有しているわけではありません。しかしその本質的意味、すなわち神のくださった恵みを覚え、感謝をもって賛美する精神は、すべてのクリスチャンにとって尊い手本となるでしょう。私たちが生きる時代や場所は違えど、同じように神が施してくださった恵みを振り返り、その恵みをほかの人々と分かち合い、さらに神の国と義のために献身し続けることができるのです。張ダビデ牧師が提唱する「C12、G20」の働きも、まさに教会と教育、奉仕、そして宣教を通じて神の愛を実践しようとする具体的なビジョンです。そのビジョンを掲げ、それを実現していく過程そのものが、言葉と行いで神に感謝する生き方の好例と言えるでしょう。

パウロが語る「何をするにも、言葉や行いを問わず、すべて主イエスの名によってし、彼によって父なる神に感謝しなさい」というメッセージは、私たちに聖なる挑戦を突きつけます。教会の中だけで感謝を語るのではなく、家庭や職場、社会、そして世界のどこへ行っても、神をあがめる言動を選び取りながら生きよというのです。私たちがそのように生きるとき、この世は私たちを通して神の美しさを目にし、私たちの内なる希望と平安に興味を持ち、やがて福音の道へと近づくかもしれません。

さらに、神への感謝に生きることは、教会共同体においても一致を生み出します。「あなたがたは平和のために一つの身体として召されたのです」とあるコロサイ3章15節後半の言葉の通り、私たちは一つの身体として召されています。その一つの身体を構成する肢体たちが互いに感謝する姿勢を保つならば、その共同体の中では、非難や責任の押しつけ合いよりも、互いを勧め合い建て上げようとする思いが生じます。パウロはその姿を「あらゆる知恵をもって互いに教え、戒め合い、詩と賛美と霊の歌によって感謝の心で神をほめたたえる」共同体として描きました。現代の教会は分裂や争いで苦しむ例も少なくありませんが、もしキリストの平和が共同体全体を支配し、各肢体が神への賛美と感謝に努めるならば、自然に争いは減り、互いに仕え合う愛で満たされるはずです。

感謝は未来への信頼ともつながっています。感謝する人は過去の恵みを覚えるだけでなく、これからも神が善い導きをしてくださると期待しています。ゆえに現時点の苦難や困難のただ中でも、不平ではなく感謝で応じることができるのです。かつてピルグリム・ファーザーズが未知の地に上陸した際、彼らが一年間に味わった試練は決して小さくありませんでしたが、それでも感謝の礼拝を捧げられたのは、「今は厳しいが神は今後も私たちを善へと導かれる」と信じていたからです。張ダビデ牧師はこれを「感謝は信仰の種を蒔く行為」と呼びます。私たちが感謝をもって一年を終え、次の年を迎えるとき、神はその感謝の告白の上に新しいビジョンを開き、実を結ばせてくださるというのです。

このように感謝は、過去・現在・未来をひとつながりに見渡す信仰的態度であり、神に栄光をお返しする礼拝の鍵とも言えます。パウロがコロサイ書を通して語るメッセージと、テサロニケ前書5章18節の「すべてのことについて感謝しなさい」という御言葉は同じ文脈を持っています。すなわち私たちの人生のあらゆる局面で、キリストにあってすでに与えられた恵みと平安を見つめ、感謝する者となりなさいということです。そしてその感謝は、私たちの言葉や行動のすべてに浸透しなければなりません。こうして感謝に生きる者たちは、個人の次元を越え、共同体や社会をも変革していく力を発揮します。不平に満ちた時代にあって、感謝と賛美に生きる者は暗闇の中の光のような存在だからです。

それゆえ、今日、私たちが収穫感謝祭を迎えて神に礼拝を捧げるとき、「大変な一年だったけれど、無事に過ごせて感謝です」という挨拶だけで終わらせるべきではありません。もちろんそれ自体も感謝の理由ですが、より深い次元で「私たちを救い、神との和解へと導き、永遠の平安を得させてくださったこと」にまず感謝すべきなのです。そしてその感謝が私たちの言葉と行い、礼拝と賛美、そして隣人愛の実践に具体的に現れるように努めるべきです。神の恵みを覚え、歌うこと、すなわち「詩と賛美と霊の歌によって感謝の心で神をほめたたえる」ことが、私たちの日常となるよう願わなければなりません。そうするとき、一つの身体として召された共同体の中で、私たちは互いに励まし合い、感謝の文化を花咲かせることができるのです。

張ダビデ牧師は常々こう言っていました。「感謝は小さな実践から始まるが、その響きは決して小さくはない」。それは私たちの周囲にいる人々に肯定的な影響を与えるだけでなく、神の御前でも大いなる礼拝となります。感謝に生きる一人の人間、一つの共同体が世の中を変え得るのです。歴史的にも、多くのリバイバルや目覚めは感謝と賛美に満ちた共同体から始まったことを、私たちは忘れてはいけません。ピルグリム・ファーザーズが苦難の最中でも礼拝し、感謝をささげたあの歴史的伝統が、今もなお受け継がれているように、私たちもどのような状況下にあっても感謝の生き方を放棄すべきではないのです。

「言葉によるにも、行いによるにも、すべて主イエスの名によって」感謝する者となりなさいというのは、私たちの存在すべてを神に捧げる礼拝者となりなさいという召しです。そしてその召しに従う道は、キリストの平安が私たちの心を支配し、その御言葉を豊かに握りしめ、賛美と善行によって神に栄光をお返しすることです。今、私たちが捧げている礼拝が一時的な儀式に終わらず、日常へと入り込んで、より深い従順と賛美、そして感謝の実を結ぶことを願います。私たちがどこで何をするにしても、主の名によって父なる神に感謝をささげる信仰の人生となりますように。これこそコロサイ3章15〜17節が私たちに示す貴いメッセージであり、張ダビデ牧師が世界を巡って説き続けてきた福音的生き方の核心でもあります。

今日この場に共にいるすべての人が、コロナの時代という激動に揺さぶられながらも、また個人的試練や苦しみの中にあっても、「すべてのことについて感謝しなさい」という神の言葉に「アーメン」と応答できることを願います。それは決して単純でも容易でもない命令ですが、すでに私たちの内にキリストの平安が注がれていると知るならば、可能なことです。そしてこの平安に支えられて、私たちの言葉と行い、すなわち「言葉によるにも、行いによるにも」、あらゆる領域で父なる神に感謝をお捧げできるならば、この混乱した時代のただ中にあっても、私たちは地の塩・世の光の役割を十分に果たすことができるでしょう。そうして来たる年、さらにその次の年にも、神が広げてくださるより大きなビジョンを期待しつつ、信仰の歩みを進めていくのです。

今、私たちが捧げる感謝の礼拝と賛美が、家庭や教会、社会、そして諸国の民に至るまで流れ広がっていくことを心から願います。そして張ダビデ牧師が語ったように、私たちが受けた感謝と賛美のいけにえを行動で示して、神が望まれる正義と愛、平和がこの地上に実現するよう力を尽くしましょう。口先だけの賛美ではなく、人生のすべてを捧げる真の礼拝者として歩むとき、神の御国はすでに私たちのただ中に臨み、働かれ、さらに豊かな感謝へと私たちを導いてくださるのです。そうして一歩一歩を進めるとき、きっと私たちが迎える新しい一年も、神の大いなる恵みと実りを享受する時となるでしょう。凡事に感謝する者に約束された祝福は決して空しく終わりません。私たち皆、この信仰の道を喜びをもって歩み続け、父なる神に絶え間なく感謝のささげものをお捧げしていこうではありませんか。アーメン。

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Pastor David Jang – Give Thanks in All Circumstances


1. The Essence of Thanksgiving

What is thanksgiving? We often say we are thankful when something good happens in life, or when we achieve what we desire. Yet the message of thanksgiving that the Apostle Paul delivers in Colossians 3:15-17 is somewhat different. He says, “And be thankful,” declaring that for us as Christians, becoming a person who gives thanks is the will of God. At the same time, he urges, “Let the peace of Christ rule in your hearts.” This implies that the starting point of thanksgiving is not our external circumstances, but rather the peace of Christ, the spiritual peace that comes from being reconciled with God.

The peace we gain through faith is entirely different from psychological stability or temporary comfort offered by the world. The phrase “let the peace of Christ rule in your hearts” contains the meaning that we are to place the peace Christ has already given us at the center of our hearts and yield ourselves to His reign. And this peace we receive in Christ is what enables us to give thanks in all circumstances. In countless sermons and teachings, Pastor David Jang has repeatedly emphasized, “Thanksgiving transcends human limitations and circumstances; it is the fruit of life that Christ has granted us.” The salvation we receive by God’s grace goes beyond simply assuring us about the future; it pours peace into every aspect of our present life. This peace is an unmerited gift, not dependent on our righteousness, merits, or works. Since it is given to us solely through the cross and resurrection of Christ, we should first and foremost give thanks for this spiritual peace.

Before Christ’s peace came to us, we were in a state of enmity with God. Because of sin, there was a dividing wall between us and God, and our relationship with Him was severed. However, when Jesus Christ offered His own life as an atoning sacrifice, we were reconciled with God and gained access to the deep peace that comes from within. This is what the Bible refers to as “grace and peace.” If you look at the greetings in Paul’s epistles, you often find sentences like “Grace and peace to you.” This shows that grace and peace are the core pillars of our life of faith. When peace rules our hearts, we can finally give thanks in any situation.

Hence, the instruction in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” is ultimately describing a posture of thanksgiving based on the peace of Christ. Thanksgiving is not merely a moral habit or courtesy like saying, “I’m thankful because something worked out.” Rather, it begins with the recognition that “we have been reconciled to God.” Pastor David Jang has emphasized this on numerous occasions, warning, “Those who do not know how to give thanks remain in a state of spiritual blindness, unaware of the peace God has bestowed.” The peace that comes through God’s grace, from the depths of our hearts, is entirely different from any worldly sense of comfort. The latter can easily be shattered by changing circumstances, but the former is unshakeable in any situation. Hence, we must continually ask ourselves, “Is my heart truly being ruled by the peace of Christ right now?”

In Colossians 3:15, the Apostle Paul states, “Since as members of one body you were called to peace. And be thankful.” Giving thanks is the pathway to living as those worthy of God’s calling, and within the church community, it is the key to living in harmony with one another. This is because the peace Christ grants is not just for individuals, but a communal blessing that those who are called as one body are meant to share. When every part of the one body follows Christ as the head and experiences the same peace, we can then become united “with thankfulness” in understanding, acceptance, and love, rather than in strife or discord.

Such peace is not obtained by our own efforts but is received solely through the grace of Jesus Christ. Therefore, we must remember Christ’s grace every day and become people of thanksgiving. Once we lose our gratitude, our life of faith becomes dry, like a spring whose waters have run dry. When the reason for our thanksgiving is based on our circumstances, our abilities, or the fleeting relief the world offers, we lose the fundamental power that fuels our gratitude. That is why Paul repeatedly stresses in Colossians, “Let the peace of Christ rule in your hearts.”

As Pastor David Jang has often taught, thanksgiving is one of the most crucial indicators revealing a Christian’s identity. Anyone who has received salvation by accepting Jesus Christ will have a heart filled with thanksgiving. It is not a result of our additional efforts; rather, it naturally springs forth from recognizing the “fact of God’s grace” already bestowed upon us. Therefore, the deeper we walk in faith, the more abundant our thanksgiving becomes. The deeper our thanksgiving grows, the more our hearts are ruled not by fear, worry, or anxiety, but by peace and joy.

Indeed, when Pastor David Jang traveled to various countries worldwide to preach the gospel and establish educational and service organizations, one of the foremost principles he emphasized was “Become a person who gives thanks.” He would often say, “God, in His limitless grace, grants us opportunities, opens paths, and provides all we need. Therefore, give thanks first, and turn that thanksgiving into praise to the Lord.” Accordingly, every ministry effort—caring for those in need, supporting the poor, and proclaiming the Word to those longing for the gospel—began with “thanksgiving.” Remembering what God has done for us is the healthiest and most proper motivation for ministry.

Moreover, thanksgiving does not stay only on a spiritual level; it influences every aspect of our lives. As Paul writes in Colossians 3:17, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through Him.” Our every action can become an offering of thanksgiving to the Lord. If we merely profess thanksgiving verbally but then betray the peace and grace of Christ in our daily lives, we cannot say we truly give thanks. Those who carry the peace of God in their hearts can naturally give thanks in every circumstance, and that thanksgiving in turn is expressed through words and actions as a life of worship.

Above all, to give thanks in all circumstances, we must continually remember what God has done. If we forget the saving grace Christ has given us, we lose the motivation to offer thanksgiving. Therefore, Paul says in verse 16, “Let the word of Christ dwell in you richly.” Not forgetting but clinging to the Word of God is the key to always remembering His works, applying them in our lives, and planting deeper roots of thanksgiving. Stressing the importance of meditating on God’s Word, Pastor David Jang has warned, “If we fail to look to God’s Word, we will at some point forget His grace, and instead of the peace of Christ, the worries of the world will rule our hearts.”

In short, the essence of thanksgiving is not determined by external achievements or circumstances. Thanksgiving begins in the realization that we have been reconciled to God and have attained spiritual peace through the cross of Christ. When this peace rules our hearts, we can give thanks in all situations. Having the identity of “one who gives thanks” is a fundamental element characterizing the life of a true Christian. The core of Pastor David Jang’s consistent teaching is that the command “Give thanks” is never a demand meant to deprive us of anything, but rather an invitation to see the abundance of grace already poured out for us, to enjoy that grace, and to glorify God.

Recognizing this spiritual order and fostering a culture of thanksgiving not only in our personal lives but also in our church communities and society is precisely the central point we want to highlight in this first section. We must correctly understand “the essence of thanksgiving” so that thanksgiving stands not on the periphery of our Christian life as decoration but occupies its central pillar. And to hold on to that center, we must continually return to “the peace of Christ.” Only when His peace rules our hearts can we truly give thanks in all circumstances and glorify God.


2. A Life Offered in Thanksgiving

We have seen that thanksgiving arises from the spiritual peace granted to us in Christ. Now let us look more closely at how thanksgiving in all circumstances manifests in concrete ways, as shown in Colossians 3:16-17. In verse 16, Paul says, “Let the word of Christ dwell in you richly as you teach and admonish one another with all wisdom, and as you sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in your hearts to God.” Then, in verse 17, he emphasizes, “And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him.” This means that our entire speech and actions should become an offering of thanksgiving to God.

First, one of the most direct ways that thanksgiving is expressed is through praise. The psalmists consistently glorified God with songs of praise, sometimes likening praise itself to a sacrificial offering (as in Psalm 50). Hebrews 13:15 says, “Through Jesus, therefore, let us continually offer to God a sacrifice of praise—the fruit of lips that openly profess his name.” Praise is one of the most honorable and pure forms of sacrifice offered by the worshiper. Pastor David Jang has repeatedly stated in his sermons, “Praising God and giving thanks is a greater sacrifice than offering bulls,” emphasizing that thanksgiving offered in praise surpasses even material offerings as a sublime form of worship. It is a spiritual act that involves our hearts, lips, and spirits, rather than just an external form.

What is particularly striking in Colossians 3:16 is Paul’s instruction to teach and admonish one another through psalms, hymns, and spiritual songs. Early Christians often broke bread and had fellowship while singing psalms and hymns together (see Acts 2). This kind of communal praise not only served as an expression of thanks and glory to God but also functioned as a spiritual mechanism for encouraging and building up one another, leading everyone to experience a deeper measure of grace. When praise overflowing with thanksgiving resounds within a community, the bonds of fellowship and love in Christ grow stronger.

Although praise is a crucial expression of our thanksgiving, Paul exhorts us not to stop there but to ensure that thanksgiving is revealed in both “word and deed.” That is, he calls us not only to let our speech be full of praise to exalt the name of the Lord Jesus but also to carry out every task in life “in the name of the Lord,” empowered by His grace, and thus offer thanksgiving to God. Today, many believers are filled with thanksgiving while singing hymns in church, yet once they step outside, they quickly revert to complaining or despairing due to various worldly cares and difficulties. However, if we are truly called to give thanks in all circumstances, then wherever we are placed—no matter what we do—our every word and action should ultimately serve as thanksgiving and praise to God.

Pastor David Jang often refers to this as “making one’s life itself into worship.” Although we have a designated time for worship, in fact, the whole of a Christian’s life should be worship. When our words please God, when our actions reflect His character, and when our decisions and choices channel His righteousness, then everything we do naturally becomes worship offered to God. When we live this God-centered life, thanksgiving is no longer confined to special occasions but becomes the spontaneous attitude of every moment.

Furthermore, a life offered in thanksgiving becomes more evident when we fulfill our God-given calling. Paul says that when our speech and actions are done in the name of the Lord Jesus, they offer thanksgiving to God. In other words, whether we are serving our neighbors, preaching the gospel, or teaching someone, if we carry out these tasks thoroughly in accordance with the will and love of the Lord, they become acts of worship in thanksgiving. This is because in doing so, we do not assert ourselves but instead submit to His lordship and glorify Him.

When Pastor David Jang established churches, educational institutions, and volunteer organizations worldwide, he particularly emphasized not merely “verbal praise and thanksgiving” but “thanksgiving that leads to concrete devotion and sharing”—a life truly offered to God. For instance, going to impoverished areas to build schools, providing food and education, reaching out with the gospel to those whose human rights are trampled, and meeting their practical needs are all expressions of love “in the name of the Lord Jesus.” This is precisely living out the message of Colossians 3:17, “giving thanks to God the Father through Him.”

Because thanksgiving encompasses every dimension of our words and actions, genuine thanksgiving never ends with just words of confession. While we can certainly express thanksgiving through psalms and hymns, true thanksgiving also involves looking around us, serving those on the margins, and bearing fruit in love. Paul’s phrase, “whatever you do, whether in word or deed,” holds a profound insight: every small area of our daily lives can be offered up to God. We often think God’s providence only applies to big, special events, but in fact, from our daily habits to our ordinary routines, we can acknowledge His reign, give thanks, and thus glorify Him.

1 John 3:18 echoes this: “Let us not love with words or tongue but with actions and in truth.” Likewise, James 2:17 warns, “Faith by itself, if it is not accompanied by action, is dead.” At the heart of these verses lies the same principle. Faith ultimately manifests in thanksgiving and praise, which then leads to practical acts of service and sharing. Both our words (our way of speaking) and our deeds (our behavior) should be transformed anew in Christ so that they reveal our thanksgiving to God.

How does such a life of thanksgiving concretely unfold? Pastor David Jang explains, “Thanksgiving begins with remembering the grace we have received, and it is completed when that memory blossoms into action.” That is, we start by recalling how God has saved us, how He has shown us the love of the cross, brought us into a community, and blessed us in various ways. Then, instead of keeping these blessings to ourselves, we actively express and share them with others. For example, expressing our gratitude in praise is certainly important, but going further—gladly using our time, talents, and resources for God’s kingdom and for our neighbors—is the practical outworking of thanksgiving.

Additionally, Pastor David Jang has frequently drawn attention to our patterns of speech in many gatherings and ministry settings. He points out that a heart filled with thanksgiving speaks differently. In a worldly environment, complaints, resentments, slander, and hopeless talk are common. But people who give thanks in all circumstances hold firmly to the peace of Christ and see difficult situations through a lens of faith. They end up saying, “We believe God will ultimately bring about good for us.” This does not mean denying reality or refusing to acknowledge hardship. Rather, it means clinging to the peace of Christ and trusting in the Lord’s goodness. This is “the worship of thanksgiving” expressed in our words, and it also exerts a powerful spiritual influence on others by instilling them with courage to believe.

Beyond that, our behavior also changes through thanksgiving. A thankless heart easily places the self at the center, sacrifices others for personal gain, or fails to consider others. However, someone who abounds with gratitude looks around with joy, noticing and striving to meet others’ needs, because their own heart is filled with God’s grace. This is how we return the love received from the Father to Him and thus “give thanks to God the Father through the name of the Lord Jesus.” Paul’s phrase “whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus” clearly shows that no matter where we are—even unseen by others—we can live a thankful life before God who sees all.

Indeed, the history of Thanksgiving Day originated from precisely this idea of “a life offered in thanksgiving.” In 1620, when the Pilgrim Fathers sailed to a new land on the Mayflower in search of religious freedom, they first established a church to worship God and a Bible school to teach their faith, then set about building their homes. The first year’s harvest was poor, and many died of starvation and disease. Still, they offered a thanksgiving service to God, because they believed He was guiding and saving them even amid all those hardships. That is the spiritual root of the Thanksgiving tradition that has been passed down for over 400 years.

Pastor David Jang observes that American society’s practice of saying “Thank you” in daily life reflects “a culture influenced by Christianity.” Since “thanksgiving” lies at the heart of Christian faith, those who know God’s grace instinctively respond with gratitude in everything. When we say “thank you” to those who help us, we are, whether consciously or not, acknowledging God’s hand behind those people and events. Therefore, for a culture of gratitude to take root, the peace of Christ must be firmly established within us, and our actions must stem from a desire to glorify God.

Not everyone around the globe observes the American Thanksgiving in the same way, but the core principle—recalling God’s gifts and praising Him with gratitude—holds great significance for all Christians. Regardless of our era or place, we can remember God’s grace, share it with others, and devote ourselves to God’s kingdom and righteousness. Pastor David Jang’s projects such as “C12” and “G20” also reflect this same spirit—through churches, education, volunteering, and missions, they aim to put God’s love into action. Laying out and fulfilling such a vision is an example of living a life that offers thanksgiving to God in word and deed.

Paul’s words—“And whatever you do, whether in word or deed, do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father through him” (Colossians 3:17)—are a holy challenge. He calls us not to confine our thanksgiving within the church walls, but to use language and deeds that exalt God in our families, workplaces, communities, and wherever we may go. When we live like this, the world will see God’s beauty through us. They will become curious about the hope and peace within us, and some may ultimately come to know the gospel.

Moreover, living a life that thanks God builds unity within the church community. As it says in Colossians 3:15, “Since as members of one body you were called to peace,” we have been called to be one body. When each member has a posture of gratitude, that community is no longer dominated by fault-finding or blame, but by mutual encouragement and edification. Paul portrays such a community as one where believers “teach and admonish one another with all wisdom, and sing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in their hearts to God.” Modern churches sometimes suffer divisions and conflicts, yet if the peace of Christ truly governs the entire community and each member strives to offer praise and thanksgiving to God, quarrels will diminish, and the love to serve one another will overflow.

Thanksgiving is also connected to faith in the future. Those who give thanks do not merely remember past grace; they trust that God will lead them graciously in the future as well. Thus, even amid present trials and difficulties, they respond with gratitude rather than complaint. The Pilgrim Fathers, who landed on unfamiliar shores, experienced significant hardships during their first year, but they still held a thanksgiving service because they believed that “even though it is difficult now, God will lead us to a good outcome.” Pastor David Jang calls this “planting seeds of faith through thanksgiving.” When we end one year with gratitude and prepare for the next, God builds new vision upon that thankful confession, and we see fruit come forth.

In this way, thanksgiving is a faith-based attitude that embraces the past, present, and future, and it serves as a key to worship that glorifies God. Paul’s message in Colossians and the command in 1 Thessalonians 5:18 to “give thanks in all circumstances” share the same essence: in every phase of life, we are to look to the grace and peace we already have in Christ and be people of thanksgiving. That thanksgiving must permeate our words and our deeds. Those who live in constant gratitude go beyond merely personal blessings to wield transformative power in their communities and the world. Because in an age rife with complaints, those who live with thanksgiving and praise shine like a light in the darkness.

Therefore, as we celebrate Thanksgiving Sunday and offer our worship, let us go beyond simply saying, “It was a difficult year, but thankfully we made it through.” While that too is a reason for gratitude, on a deeper level, let us first give thanks that “we have been saved and reconciled to God, and have received eternal peace.” Let us then strive to ensure that this gratitude clearly manifests itself in our words, deeds, worship, praise, and the practical exercise of neighborly love. Remembering and proclaiming God’s grace—“singing psalms, hymns, and spiritual songs with gratitude in our hearts to God”—should become our everyday practice. By doing so, we can encourage and fortify one another in the body of Christ, which is “called to peace” as one body.

Pastor David Jang often said, “Thanksgiving may begin with small acts, but its impact is never small.” It not only exerts a positive influence on those around us but also rises as a great form of worship before God. One individual or one community living a life of thanksgiving can change the world. Historically, many revivals and awakenings began in communities brimming with thanksgiving and praise. Just as the Pilgrim Fathers, despite their hardships, maintained worship and thanksgiving, and passed that heritage on through generations, we too must never abandon our life of gratitude under any circumstances.

Being called to “do it all in the name of the Lord Jesus, giving thanks to God the Father” means that our entire being should become worship offered to God. The way to obey this calling is to let the peace of Christ rule in our hearts, to hold fast to His Word, and to glorify Him through praise and good deeds. May the worship we offer now not end as a momentary ritual but permeate our daily lives, producing deeper obedience, praise, and the fruits of thanksgiving. Whether we eat or drink or do anything else, may we give thanks to God the Father in the name of our Lord. Then, in the midst of our confused and turbulent times, we will truly fulfill our calling to be the salt and light of the world. That way, we can step into the coming year—and the one after that—with hope in God’s greater vision for us.

Now, may our thanksgiving, expressed in worship and praise, flow out into our families, churches, society, and the nations. And as Pastor David Jang has said, let us demonstrate our praise and thanksgiving through our deeds, so that God’s justice, love, and peace may be realized on earth. When we live not in mere lip-service praise, but in true worship through our whole life, God’s kingdom will already be at work among us, and we will stand in a place of even greater thanksgiving. As we press on in this manner, surely the new year we face will be a time to experience God’s abundant grace and fruit. The blessing promised to those who give thanks in all circumstances is never in vain. Let us walk this path of faith with joy, continuously offering our sacrifice of thanksgiving to God the Father. Amen.

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David Jang – Da gracias en todo

  1. La esencia de la gratitud
    ¿Qué es la gratitud? A menudo solemos agradecer cuando ocurren cosas buenas en nuestra vida o cuando se cumple lo que deseamos. Sin embargo, el mensaje de gratitud que el apóstol Pablo transmite en Colosenses 3:15-17 es un tanto distinto. Él dice: “Y sed agradecidos”. Es decir, declara que para nosotros, los cristianos, es la voluntad de Dios convertirnos en “aquellos que dan gracias”. Al mismo tiempo, ruega: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”. Lo que nos sugiere este pasaje es que el punto de partida de la gratitud no son nuestras circunstancias externas, sino la paz de Cristo, es decir, la paz espiritual que adquirimos al reconciliarnos con Dios.

La paz que tenemos en la fe es completamente diferente de una simple estabilidad psicológica o un consuelo pasajero que ofrece el mundo. En la expresión “gobierne en vuestros corazones”, se halla el sentido de que debemos colocar la paz que Cristo ya nos ha dado en el centro de nuestro corazón y rendirnos a Su señorío. Y esta paz que obtenemos en Cristo nos guía a dar gracias en todo. El pastor David Jang ha enfatizado en numerosas prédicas y reflexiones que “la gratitud es la fuerza que trasciende las limitaciones y situaciones humanas, y es el fruto de la vida que Cristo nos ha concedido”. La salvación que recibimos por gracia de Dios no solo representa la tranquilidad con respecto al futuro, sino que derrama paz en cada aspecto de nuestra vida presente. Este es un don gratuito que no depende de nuestra justicia, méritos u obras. Solo se nos ha dado por la cruz y la resurrección de Cristo; por ello, lo primero que debemos hacer es agradecer por esta paz espiritual.

Antes de que la paz de Cristo viniera a nosotros, estábamos en un estado de enemistad con Dios en lo espiritual. Nuestro pecado había levantado un muro entre Dios y nosotros, y la relación estaba rota. Pero gracias a que Jesucristo entregó Su vida como ofrenda de reconciliación, nos volvimos amigos de Dios y se abrió el camino para gozar de una paz profunda en nuestro corazón. Esta es la “gracia y paz” de las que habla la Biblia. Si observamos el saludo inicial en la mayoría de las cartas del apóstol Pablo, por lo general incluye expresiones como: “Gracia y paz a vosotros”. Esto demuestra que la gracia y la paz constituyen pilares fundamentales de la vida de fe. Cuando la paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación.

Por tanto, la enseñanza de 1 Tesalonicenses 5:18 de “dad gracias en todo” describe, en última instancia, la actitud de gratitud basada en la paz de Cristo. La gratitud no se reduce a un hábito moral o etiqueta del tipo: “Estoy agradecido porque se cumplió algo”. Nace primero de la consciencia de “haber sido reconciliados con Dios”. El pastor David Jang ha remarcado en diferentes ocasiones que “quien no conoce la gratitud termina siendo un ciego espiritual que no comprende la paz que Dios ha otorgado”. La paz del mundo, meramente humana, puede quebrarse con facilidad ante las adversidades, pero la paz de Dios permanece firme en cualquier circunstancia. Por eso debemos preguntarnos constantemente: “¿Acaso la paz de Cristo está gobernando mi corazón en este momento?”.

En Colosenses 3:15, el apóstol Pablo dice: “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos”. En definitiva, la gratitud es el camino para vivir de manera digna del llamado de Dios y también la llave que promueve la reconciliación dentro de la comunidad eclesiástica. Porque la paz que otorga Cristo no se disfruta únicamente de forma individual, sino que es una bendición comunitaria que deben compartir aquellos que han sido llamados en un solo cuerpo. Cuando todos los miembros del cuerpo, que tienen como cabeza a Cristo, disfrutan de la misma paz, entonces podemos unirnos en “acción de gracias”, no en contiendas o divisiones, sino en comprensión, aceptación y amor mutuo.

Esta paz no se obtiene con nuestro propio esfuerzo, sino exclusivamente por la gracia de Jesucristo. Por eso debemos recordar a diario la gracia de Cristo y convertirnos en quienes dan gracias. Si perdemos esta gratitud, nuestra vida de fe se reseca como un pozo sin agua viva. Cuando la razón de nuestro agradecimiento se basa en nuestra situación, capacidad o en la efímera sensación de alivio que ofrece el mundo y no en Dios, perdemos el motor fundamental de la gratitud. De ahí la insistencia de Pablo en Colosenses: “Y la paz de Cristo gobierne en vuestros corazones”.

Tal como el pastor David Jang ha predicado reiteradamente, la gratitud es uno de los indicadores centrales de la identidad cristiana. Quien ha recibido a Jesucristo y ha sido salvo, ineludiblemente lleva en el corazón un espíritu agradecido. No es resultado de algo que nosotros hayamos logrado, sino que nace espontáneamente al reconocer el “hecho de la gracia” que Dios ya nos ha dado. Así, a medida que avanzamos en el camino de la fe, la gratitud que hay en nosotros se va profundizando y enriqueciendo. Y mientras más se arraiga esa gratitud en nuestro ser, en lugar de reinar el temor, la preocupación y la ansiedad, lo hace la paz y el gozo.

En la práctica, cuando el pastor David Jang ha predicado el evangelio en varios países del mundo y ha fundado instituciones educativas y organizaciones de servicio, uno de los principios que siempre ha promovido es “ser personas agradecidas”. Frecuentemente resaltaba: “Dios nos da oportunidades, nos abre caminos y nos provee de todo sin límites, así que primero debemos agradecer y alabar al Señor”. De esta manera, todas las obras de asistencia, los cuidados a los más necesitados y la proclamación de la Palabra a quienes anhelan el evangelio, comenzaron en la “gratitud”. Y es que recordar lo que Dios nos ha dado es la motivación más sana y genuina para nuestro servicio cristiano.

Además, la gratitud no se limita al ámbito espiritual, sino que influye en toda nuestra existencia. Tal como Pablo expresa en Colosenses 3:17: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Esto implica que cada uno de nuestros movimientos puede ser una ofrenda de gratitud al Señor. Si decimos con la boca que agradecemos y, en nuestro diario vivir, no evidenciamos la paz y la gracia de Cristo, es difícil afirmar que realmente estamos dando gracias. Aquellos que llevan la paz de Dios en su interior, naturalmente pueden dar “gracias en todo”, y esa gratitud se refleja en nuestras palabras y acciones, convertidas así en una adoración de vida.

Por encima de todo, para agradecer en todo momento, debemos recordar incesantemente las obras que Dios ha hecho. Si olvidamos la gracia de la salvación que Cristo nos ha dado, perdemos el impulso para expresar gratitud. Por eso Pablo menciona en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros”. Aferrarnos a la Palabra, sin olvidarla, es la clave para recordar siempre lo que Dios ha hecho, aplicarlo a nuestra vida y profundizar las raíces de la gratitud. El pastor David Jang ha subrayado la importancia de la meditación en la Palabra, advirtiendo que “si no contemplamos la Palabra de Dios, en algún momento olvidaremos Su gracia y, en lugar de la paz de Cristo, será la inquietud del mundo la que gobierne nuestro corazón”.

En conclusión, la esencia de la gratitud no depende de nuestra situación externa. La gratitud comienza cuando comprendemos que hemos sido reconciliados con Dios y que, gracias a la cruz de Cristo, hemos recibido la paz espiritual. Cuando esta paz gobierna nuestro corazón, podemos dar gracias en cualquier situación. Convertirse en un ser agradecido es un componente esencial de la vida cristiana genuina. El punto central que el pastor David Jang ha enseñado continuamente es que el mandato “dad gracias” no es una exigencia que pretenda quitarnos algo, sino más bien una invitación a contemplar la abundancia de la gracia ya derramada, y a disfrutar de esa gracia para dar gloria a Dios.
Entender este orden espiritual y fomentar una “cultura de la gratitud” no solo en la vida personal, sino también en la iglesia y la sociedad, es el punto principal que deseo subrayar en este primer tema. Cuando captamos la “esencia de la gratitud” adecuadamente, la gratitud pasa de ser un mero adorno en la vida de fe a un pilar central. Y para aferrarnos a este centro, hemos de volver nuestra mirada una y otra vez hacia la “paz de Cristo”. Únicamente cuando Su paz rige nuestro corazón, podemos dar gracias en todo y dar gloria a Dios en nuestra vida.

  1. Una vida que se entrega con gratitud
    Ya hemos visto que la gratitud surge de la paz espiritual que nos ha sido dada en Cristo. Ahora, a través de Colosenses 3:16-17, veamos más en detalle cómo se manifiesta concretamente esa acción de gracias en todo. Pablo afirma en el versículo 16: “La palabra de Cristo more en abundancia en vosotros, enseñándoos y exhortándoos unos a otros en toda sabiduría, cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”. Y en el versículo 17 añade: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús, dando gracias a Dios Padre por medio de él”. Con esto nos está diciendo que toda nuestra vida, tanto lo que decimos como lo que hacemos, debe convertirse en un sacrificio de gratitud a Dios.

En primer lugar, una de las expresiones más directas de la gratitud es la alabanza. Los salmistas siempre daban gloria a Dios con cánticos, y en ocasiones comparaban la alabanza con un “sacrificio de acción de gracias” (véase Salmo 50, etc.). Como dice Hebreos 13:15: “Así que, ofrezcamos siempre a Dios, por medio de él, sacrificio de alabanza, es decir, fruto de labios que confiesan su nombre”. La alabanza es una de las formas más nobles y puras del sacrificio que ofrece el adorador. En varias de sus prédicas, el pastor David Jang ha insistido: “Más grande que el sacrificio de un buey es la alabanza y la gratitud”, recalcando que este tipo de adoración espiritual supera las ofrendas materiales. No es un mero acto externo, sino una adoración espiritual que involucra el corazón, los labios y el espíritu al mismo tiempo.

Resulta interesante que Colosenses 3:16 hable de enseñar y exhortar mutuamente por medio de salmos, himnos y cánticos espirituales. Se cuenta que los creyentes de la Iglesia primitiva, al partir el pan y compartir la mesa, entonaban salmos e himnos juntos (véase Hechos 2). Aquellas alabanzas comunitarias no solo expresaban gratitud y gloria a Dios, sino que también servían como un recurso espiritual para animarse y edificarse mutuamente, empujándose a recibir mayor gracia. Cuando la alabanza llena de gratitud resonaba en la comunidad, el sentido de unidad entre los hermanos y el amor en Cristo se volvían más fuertes.

Si bien la alabanza constituye una de las formas más importantes de expresar gratitud, Pablo no se limita a ello, sino que enfatiza que tanto nuestras palabras como nuestros hechos deben ser una ofrenda de acción de gracias a Dios. Es decir, además de que nuestras palabras sean una alabanza que exalte el nombre del Señor, también todo lo que hagamos en el mundo debe realizarse “en el nombre del Señor Jesús” y, apoyados en Su gracia, agradecer a Dios. En la actualidad, es frecuente que muchos creyentes se sientan llenos de gratitud al cantar en la iglesia, pero apenas salen del templo, sucumben ante la preocupación y las dificultades de la vida, y empiezan a quejarse o sentirse abatidos. Sin embargo, si hemos sido llamados a dar gracias en todo, entonces sin importar dónde estemos o qué hagamos, cada palabra y cada acción deben dirigirse al Señor como un acto de gratitud y alabanza.

El pastor David Jang describe esto como “que nuestra vida se convierta en adoración”. Aunque se asigne un horario específico para el culto, en realidad toda la vida del cristiano ha de ser adoración. Cuando nuestras palabras agradan a Dios, nuestras acciones reflejan el carácter de Cristo y nuestras decisiones buscan cumplir la justicia divina, de manera natural todo lo que hacemos se convierte en una adoración a Dios. Cuando vivimos centrados en Él, la gratitud deja de ser algo reservado para ocasiones especiales y pasa a ser una actitud permanente que brota en cada instante de nuestra existencia.

Asimismo, la vida ofrecida con gratitud se hace aún más evidente cuando cumplimos con la misión que se nos ha encomendado. Pablo señala que cuando nuestras palabras y acciones se hacen “en el nombre del Señor Jesús”, se eleva gratitud a Dios. Es decir, en el servicio a nuestro prójimo, en la evangelización, al enseñar a otros o al realizar cualquier tarea, si nos esforzamos en seguir sinceramente la voluntad y el amor del Señor, eso mismo se convierte en adoración de acción de gracias a Dios. Porque en ese proceso nos rendimos a la soberanía de Dios y le damos la gloria a Él, en vez de tratar de exaltar nuestro propio ego.

En especial, cuando el pastor David Jang ha fundado iglesias, centros educativos y organizaciones de ayuda por todo el mundo, ha resaltado que no se trata solo de alabar con palabras, sino de que la gratitud se refleje en la entrega y la ayuda concreta a los demás. Por ejemplo, establecer escuelas en zonas pobres para ofrecer alimento y educación, visitar a personas cuyos derechos son vulnerados y que viven en la marginación, compartirles el evangelio mientras se atienden sus necesidades reales, o capacitar a quienes anhelan la Palabra para que construyan su propio futuro. Todas estas son expresiones concretas de amor que se hacen “en el nombre del Señor Jesús”. Son ejemplos de cómo “dar gracias a Dios Padre por medio de Él”, según Colosenses 3:17.

Dado que la gratitud abarca tanto nuestra forma de hablar como nuestro obrar, la gratitud auténtica no queda detenida en los labios. Podemos alabar a Dios con salmos e himnos, pero también debemos mirar a nuestro alrededor, servir a los marginados y dar fruto de amor; de esa forma culmina la gratitud que Cristo nos inspira. Las palabras de Pablo: “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho”, encierran el maravilloso principio de que hasta los actos más pequeños de nuestra rutina pueden ser presentados a Dios. Solemos pensar que únicamente en acontecimientos grandes y especiales actúa la providencia divina, pero la verdad es que incluso en nuestras costumbres diarias podemos reconocer la soberanía de Dios y darle gracias.

Esto se ajusta perfectamente a la advertencia de 1 Juan 3:18: “No amemos de palabra ni de lengua, sino de hecho y en verdad”. Y concuerda con el pasaje de Santiago 2:17, donde se dice que la fe sin obras está muerta. Al fin y al cabo, la fe se expresa en gratitud y alabanza, y esto desemboca en acciones concretas de compartir y servir. Estamos llamados a esforzarnos para que nuestras palabras y nuestros actos, nuestro lenguaje y nuestro comportamiento diario, sean renovados en Cristo y muestren una gratitud que honre a Dios.

Entonces, ¿cómo se expresa de forma tangible esta vida de gratitud? El pastor David Jang explica que “la gratitud comienza cuando recordamos la gracia que hemos recibido y se completa cuando esa memoria florece en acciones”. Es decir, todo arranca al recordar la salvación que Dios nos concedió, la cruz de Cristo y el amor que nos reconcilió con Él, la bendición de pertenecer a la comunidad de fe y las múltiples formas en que hemos sido bendecidos. Y no basta con guardar ese recuerdo en el corazón; hay que manifestarlo activa y visiblemente, compartiéndolo con los demás. Por ejemplo, es fundamental expresar esa gratitud a través de la alabanza, pero, aún más, dedicar nuestro tiempo, talentos y recursos a la obra del reino de Dios y al servicio del prójimo con alegría, también es gratitud en acción.

Además, el pastor David Jang ha llamado la atención acerca de nuestros hábitos lingüísticos. Señala que las palabras que brotan de un corazón lleno de gratitud son distintas. En el entorno secular escuchamos con frecuencia quejas, lamentos, murmuraciones y palabras cargadas de desánimo. Pero quienes son agradecidos en todo, incluso en medio de la adversidad, son capaces de reinterpretar las situaciones con una perspectiva positiva y proclamar: “Confiamos en que Dios nos permitirá ver su bondad”. Esto no significa negar la realidad o cerrar los ojos ante el sufrimiento, sino aferrarse a la paz de Cristo y confiar en Su bondad. Así se materializa una “adoración en forma de gratitud” a través de nuestras palabras, generando una influencia espiritual que da ánimo y esperanza a los demás.

Del mismo modo, nuestras acciones también se transforman bajo la gratitud. Quien no es agradecido tiende a poner su propio interés en el centro y a sacrificar a otros para su conveniencia, sin preocuparse por los demás. Sin embargo, quien da gracias en todo recibe tal plenitud de la gracia de Dios que, con gozo, atiende las necesidades de otros y procura cubrirlas. Así devolvemos al Padre el amor que nos dio, y, en definitiva, expresamos gracias a Dios Padre por medio de Jesucristo. Pablo lo subraya en las palabras “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús”. Donde sea que estemos, aunque nadie nos vea, vivimos constantemente ante los ojos de Dios, y podemos mantener una vida de gratitud.

La historia del Día de Acción de Gracias también surgió de esta “vida de gratitud” llevada a la práctica. Se cuenta que cuando, en 1620, los “Padres Peregrinos” (Pilgrim Fathers) llegaron en el Mayflower buscando libertad religiosa, lo primero que hicieron, pese al crudo invierno y las duras circunstancias, fue construir una iglesia para adorar a Dios, fundar una escuela bíblica para la educación en la fe y preparar sus hogares. Aun así, la primera cosecha fue escasa, y muchos murieron de hambre y enfermedades. Sin embargo, ofrecieron un culto de acción de gracias. Aun con tantas penurias y carencias, confiaban en que Dios los guiaba y los salvaba. Esa es la esencia que ha perdurado más de 400 años en la tradición del Día de Acción de Gracias.

El pastor David Jang menciona que la sociedad estadounidense usa la expresión “Thank you” de forma cotidiana, y la describe como parte de una “cultura influenciada por los cristianos”. Originalmente, la gratitud es un valor central de la fe cristiana, y aquellos que han conocido la gracia de Dios expresan gratitud en todo. Cuando las personas dicen “Gracias” a quienes les han ayudado, en el fondo están reconociendo que Dios actúa tras bambalinas y realiza el bien a través de la gente. Por ende, para arraigar una “cultura de gratitud” se necesita que, en nuestro interior, la paz de Cristo se establezca firmemente y nuestro comportamiento refleje el anhelo de glorificar a Dios.

Aunque no todas las naciones celebran el Día de Acción de Gracias de la misma manera que Estados Unidos, el significado esencial de ese día, es decir, recordar lo que Dios ha hecho y alabarlo con gratitud, es un modelo valioso para todo cristiano. Al margen del lugar o la época en que vivamos, también nosotros podemos rememorar la gracia de Dios, compartirla con los demás y dedicarnos a la obra de Su reino y Su justicia. El ministerio “C12, G20” que propone el pastor David Jang obedece a esa misma idea: a través de la Iglesia, la educación, el servicio y la misión, se busca encarnar el amor de Dios. Al establecer tal visión y llevarla a cabo, se ejemplifica lo que significa vivir “dando gracias a Dios Padre por medio” de Jesús, tanto en palabra como en acción.

La exhortación de Pablo de “Y todo lo que hacéis, sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un desafío sagrado para nosotros. No basta con dar gracias dentro de la Iglesia; hemos de hacerlo también en el hogar, en el trabajo, en la sociedad, y en cualquier parte del mundo en que nos encontremos, usando un lenguaje y un comportamiento que honren a Dios. Cuando vivimos de este modo, el mundo ve en nosotros la belleza de Dios y se cuestiona acerca de la esperanza y la paz que nos habitan. De ese modo, tal vez se abran también al camino del evangelio.

Asimismo, vivir dando gracias a Dios produce unidad en la comunidad de fe. “Y la paz de Dios gobierne en vuestros corazones; a la que asimismo fuisteis llamados en un solo cuerpo; y sed agradecidos” (Colosenses 3:15). Hemos sido llamados a ser un solo cuerpo. Cuando todos los miembros de ese cuerpo adoptan una actitud de gratitud, en lugar de culpabilizar o criticar, procuran exhortarse y edificarse unos a otros. Pablo describe esa comunidad como aquella donde “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales” se enseñan y aconsejan unos a otros con toda sabiduría. Hoy en día, muchas iglesias sufren por divisiones y conflictos, pero si la paz de Cristo gobierna toda la congregación y cada miembro se dedica a alabar y agradecer a Dios, el conflicto se disipa, se fortalece el amor y se sirven mutuamente.

La gratitud también se relaciona con la fe en el futuro. Quien agradece no solo recuerda la gracia del pasado, sino que confía en que Dios seguirá guiando con bondad los días venideros. Por eso puede responder con agradecimiento, en lugar de queja, en medio de la adversidad del presente. Tal como los Peregrinos, que, a pesar de las enormes dificultades al pisar una tierra desconocida, ofrecieron culto de gratitud porque creían que, aunque su presente era sombrío, Dios continuaría conduciéndolos. El pastor David Jang lo denomina “sembrar semillas de fe a través de la gratitud”. Cuando terminamos un año con gratitud y nos preparamos para el siguiente de igual forma, Dios planta en esa declaración de gratitud una visión nueva y nos da frutos.

Así, la gratitud se convierte en una actitud de fe que abarca el pasado, el presente y el futuro, y en la clave de la adoración que glorifica a Dios. El mensaje de Pablo en Colosenses y el mandato de 1 Tesalonicenses 5:18, “Dad gracias en todo”, coinciden en lo mismo: que, en cada etapa de la vida, recordemos la gracia y la paz que tenemos en Cristo y vivamos como personas agradecidas. Además, esa gratitud debe impregnar nuestras palabras y nuestras acciones. Quienes viven de esta manera se convierten, más allá de lo individual, en agentes capaces de transformar comunidades y sociedades, porque en un tiempo lleno de quejas, los que muestran gratitud y alaban a Dios son como luz en la oscuridad.

Por eso, en este Día de Acción de Gracias, cuando nos presentamos ante Dios en adoración, no nos limitemos a decir “gracias por haber sobrevivido a un año difícil”. Aunque esto también es motivo de gratitud, debemos ir más profundo y agradecer primero que hemos sido salvados, reconciliados con Dios y que nos ha sido otorgada una paz eterna. Luego, nos corresponde esforzarnos para que esta gratitud se evidencie en nuestra forma de hablar, en nuestras acciones, en nuestra adoración y alabanza, y también en nuestro amor práctico hacia los demás. Recordar las obras de Dios y cantarlas, es decir, “cantando con gracia en vuestros corazones al Señor con salmos e himnos y cánticos espirituales”, ha de ser parte de cada día de nuestra vida. Y así, podremos formar en la comunidad, que ha sido llamada como un solo cuerpo, una cultura de gratitud donde nos animamos mutuamente.

El pastor David Jang lo recalca siempre: “La gratitud puede comenzar con un gesto pequeño, pero su repercusión no es nada pequeña”. No solo influye de forma positiva en quienes nos rodean, sino que delante de Dios es una adoración grandiosa. La vida de gratitud de una persona o de toda una comunidad puede cambiar el mundo. Históricamente, en muchas ocasiones los avivamientos y despertares espirituales han surgido en comunidades llenas de gratitud y alabanza. Así como la tradición de los Peregrinos que, en medio de la penuria, continuaron adorando y agradeciendo se mantiene viva hasta hoy, también nosotros debemos perseverar en la gratitud, independientemente de las circunstancias actuales.

La exhortación “sea de palabra o de hecho, hacedlo todo en el nombre del Señor Jesús” es un llamado a que todo nuestro ser se convierta en adoración a Dios. Y el camino para obedecer a este llamado consiste en permitir que la paz de Cristo gobierne nuestro corazón, aferrarnos plenamente a Su Palabra y glorificar a Dios mediante la alabanza y las buenas obras. Ojalá el culto que ofrecemos hoy no se limite a un acto puntual, sino que penetre en nuestra vida diaria, produciendo frutos más profundos de obediencia, alabanza y gratitud. Donde sea que estemos y lo que sea que hagamos, demos gracias al Padre en el nombre del Señor Jesús. Este es el mensaje valioso de Colosenses 3:15-17 y la esencia de la vida evangélica que el pastor David Jang ha promovido incansablemente alrededor del mundo.

A todos los que estáis reunidos hoy, espero que, incluso ante las dificultades que nos han sacudido en la era del coronavirus o ante las pruebas y el dolor personales, respondamos con “amén” al mandato divino de “dad gracias en todo”. Ciertamente no es un precepto sencillo ni trivial, pero si comprendemos que ya habita en nosotros la paz de Cristo, es posible. Y al apoyarnos en esta paz, podemos dar gracias a Dios en toda palabra y acción —“sea de palabra o de hecho”— y brillar como luz y sal en medio de la confusión de nuestra época. Así podremos también encarar el nuevo año y los sucesivos con la confianza de que Dios desplegará un propósito mayor, avanzando con pasos de fe.

Que la adoración y la alabanza que ofrecemos hoy con gratitud se extienda hacia nuestros hogares, la Iglesia, la sociedad y las naciones. Y, como dice el pastor David Jang, manifestemos con obras el sacrificio de gratitud y alabanza que hemos recibido, para que la justicia, el amor y la paz que Dios desea se encarnen en esta tierra. Cuando nuestra alabanza no sea solo de palabra, sino que ofrezcamos toda nuestra vida en auténtica adoración, el reino de Dios ya estará operando en medio de nosotros. Y entonces podremos dar gracias aún más abundantemente. Si nos esforzamos en recorrer este camino, seguramente entraremos en un nuevo año rebosante de la gran gracia y el fruto que Dios nos ha prometido. La bendición reservada para quien da “gracias en todo” nunca será en vano. Sigamos este camino de fe con gozo y elevemos continuamente nuestro sacrificio de gratitud al Padre. Amén.

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장재형목사 – 범사에 감사하라

1. 감사의 본질

감사란 무엇인가? 우리는 흔히 삶 속에서 좋은 일이 생기면 감사하고, 원하는 바가 이루어졌을 때 감사하다고 말하곤 한다. 그러나 사도 바울이 골로새서 3장 15-17절에서 전하는 감사의 메시지는 조금 다르다. 그는 “너희는 또한 감사하는 자가 되라”라고 말하며, 곧 우리 그리스도인에게 ‘감사하는 자’가 되는 것이 하나님의 뜻임을 선언한다. 동시에 그는 “그리스도의 평강이 너희 마음을 주장하게 하라”라고 부탁한다. 이 말씀이 시사하는 바는, 감사의 출발점이 우리의 외적인 상황이 아니라 그리스도의 평강, 곧 하나님과 화목함으로부터 얻은 영적인 평안이라는 점이다.

믿음 안에서 갖게 되는 이 평강은 세상에서 얻는 심리적 안정이나 일시적인 위로와는 전혀 차원이 다르다. “너희 마음을 주장하게 하라”라는 말 속에는, 그리스도께서 이미 주신 평강을 우리가 마음의 중심 자리에 두고 그분의 다스리심에 자신을 내어 맡기라는 뜻이 담겨 있다. 그리고 그리스도 안에서 얻은 이 평강은, 우리로 하여금 범사에 감사할 수 있도록 이끈다. 장재형목사는 수많은 설교와 강론에서 “감사는 인간의 한계와 상황을 초월하는 힘이요, 그리스도가 우리에게 허락하신 생명의 열매”라고 누차 강조한 바 있다. 우리가 하나님의 은혜로 얻은 구원은 단순히 미래에 대해 안도하는 수준을 넘어, 현재 우리가 처한 모든 삶의 자리에 평안을 부어준다. 이것은 값없이 주어진 선물이며, 우리의 의나 공로나 행위에 달려 있지 않다. 오직 그리스도의 십자가와 부활로 말미암아 우리에게 주어진 결과이기에, 우리는 가장 먼저 그 영적인 평안에 대해 감사해야 한다.

그리스도의 평강이 임하기 전, 우리는 영적으로 하나님과 원수가 된 상태였다. 죄 때문에 하나님과 담이 쌓이고 관계가 단절되어 있었다. 그러나 예수 그리스도께서 자신의 생명을 화목제물로 내어주심으로 우리는 하나님과 화목하게 되었고, 동시에 마음속 깊은 곳에서부터 평안을 누릴 수 있는 길이 열렸다. 이것이 바로 성경이 말하는 ‘은혜와 평강’이다. 바울 사도의 서신서의 인사말을 살펴보면, 대개 “은혜와 평강이 너희에게 있기를 원하노라”라는 식의 문장이 자주 등장한다. 이것이 우리 믿음 생활의 핵심 기둥임을 보여주는 증거이다. 평안이 우리 마음을 주장하게 될 때, 우리는 비로소 어떤 상황에서도 감사할 수 있다.

따라서 범사에 감사하라는 데살로니가전서 5장 18절의 가르침도, 결국에는 그리스도의 평강을 기반으로 한 감사의 자세를 설명하는 것이다. 감사는 단순히 “이루어진 일이 있으니 감사하다”라는 식의 도덕적 습관이나 예의 범절이 아니다. 그것은 먼저‘우리가 하나님과 화목하게 된 것’에 대한 자각에서 출발한다. 장재형목사는 이러한 점을 여러 차례 강조하면서, “감사를 모르는 자는 결국 하나님이 주신 평강이 무엇인지 알지 못하는 영적 맹인의 상태에 머물게 된다”고 말해왔다. 인간적이고 세상적인 차원에서의 평안과 하나님의 은혜로 말미암아 마음 깊은 곳에서부터 역사하는 영적인 평강은 전혀 다르다. 전자는 상황에 따라 쉽게 깨어질 수 있지만, 후자는 어떤 상황에도 흔들리지 않는다. 그래서 우리가 늘 확인해야 할 것은 “내 마음을 지금 정말 그리스도의 평강이 주장하고 있는가?”이다.

골로새서 3장 15절에서, 사도 바울은 “너희는 평강을 위하여 한 몸으로 부르심을 받았나니 너희는 또한 감사하는 자가 되라”고 말한다. 감사는 결국 하나님의 부르심에 합당한 자가 되는 길이며, 교회 공동체 안에서도 서로를 화목하게 하는 열쇠가 된다. 왜냐하면 그리스도께서 주신 평안은 개인적으로만 누리는 것이 아니라, 한 몸으로 부르심을 받은 이들이 함께 공유해야 할 공동체적 축복이기 때문이다. 한 몸의 모든 지체가 하나의 머리이신 그리스도를 따르며 같은 평강을 누릴 때, 비로소 우리는 서로 간에 다툼이나 분쟁이 아닌, 이해와 용납, 그리고 사랑 속에서 ‘감사함으로’ 하나 될 수 있다.

이러한 평강은 스스로 힘써서 쟁취하는 것이 아니라, 오직 예수 그리스도의 은혜에 의해서만 얻어진다. 그래서 우리는 날마다 그리스도의 은혜를 기억하며 감사하는 자가 되어야 한다. 이 감사를 잃어버리면, 우리의 신앙생활은 마치 생수가 끊긴 샘과 같이 메마르게 된다. 감사의 이유가 하나님이 아닌 내 상황과 능력, 혹은 세상이 주는 일시적 안도감에 기초할 때, 우리는 감사의 근본 동력을 잃어버리고 만다. 그렇기에 바울이 골로새서를 통해 “그리스도의 평강이 너희 마음을 주장하게 하라”고 거듭 강조한 것이다.

장재형(장다윗)목사가 여러 차례 설파했듯이, 감사는 그리스도인의 정체성을 보여주는 핵심적인 지표 중 하나다. 예수 그리스도를 영접하고 구원을 받은 자라면, 그 마음속에는 반드시 감사의 마음이 깃들게 된다. 그것은 내가 무엇을 더해서 이루어낸 결과가 아니라, 하나님께서 이미 베풀어주신 ‘은혜의 사실’을 깨닫는 데서 자연스레 솟아나는 반응이기 때문이다. 그래서 우리가 믿음의 길을 걸어갈수록, 우리 안에 있는 감사는 더욱 깊어지고 풍성해진다. 그리고 이 감사가 깊어질수록, 우리를 지배하는 것은 두려움이나 걱정, 불안이 아닌, 오히려 평강과 기쁨이 된다.

실제로, 장재형목사가 전 세계 여러 나라에서 복음을 전하며 교육 기관과 봉사 단체를 설립할 때, 가장 앞세운 정신 중 하나는‘감사하는 자가 되라’는 것이다. 그는 곧잘 “하나님께서 우리에게 기회를 주시고 길을 여시며 공급해주시는 모든 것은 한량없는 은혜다. 그러니 먼저 감사하고, 그 감사를 주님께 찬양으로 돌리라”고 강조하곤 했다. 그리하여 도움이 필요한 곳을 돌보고, 가난한 사람을 살피며, 복음을 갈망하는 이들에게 말씀을 전하는 모든 사역의 출발도 바로 ‘감사’였다. 하나님께서 우리에게 베푸신 것을 기억하는 것이야말로, 가장 건강하고 온전한 사역의 동기가 되기 때문이다.

또한, 감사는 영적으로만 머무는 것이 아니라, 우리의 삶 전반에 영향을 미치게 된다. 바울이 골로새서 3장 17절에서 “또 무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”고 말한 대로, 우리의 일거수일투족이 주님께 드리는 감사의 예배가 될 수 있다. 말과 혀로만 감사한다고 고백하고서는 일상에서 그리스도의 평강과 은혜를 저버린다면, 그것은 진정한 감사를 드리는 모습이라고 볼 수 없다. 하나님의 평강을 마음에 품은 자는 자연스럽게 범사에 감사할 수 있고, 이 감사는 곧 말과 행동으로 나타나 삶의 예배가 된다.

무엇보다, 범사에 감사하기 위해서는 끊임없이 하나님이 하신 일을 기억해야 한다. 그리스도께서 우리에게 베풀어주신 구원의 은혜를 잊어버리면, 감사를 드릴 동력을 잃게 된다. 그렇기에 바울은 16절에서 “그리스도의 말씀이 너희 속에 풍성히 거하여”라고 말한다. 말씀을 잊지 않고 붙드는 것은, 하나님께서 행하신 모든 일을 항상 기억하고 삶 속에 적용하며, 더 깊은 감사의 뿌리를 내리는 비결이 된다. 장재형목사는 말씀 묵상의 중요성을 역설하면서, “하나님의 말씀을 바라보지 않으면, 어느 순간 우리는 은혜를 잊어버리고, 그리스도의 평강 대신 세상의 염려가 마음을 주장하게 될 것”이라고 경고해왔다.

정리하자면, 감사의 본질은 외적인 성취나 형편에 의해 결정되지 않는다. 감사는 우리가 하나님과 화목하게 되었고, 그리스도의 십자가로 인해 영적인 평강을 얻었다는 사실을 깨닫는 데서 시작된다. 그리고 이 평강이 우리의 마음을 주장할 때, 우리는 어떠한 상황에 직면하든지 범사에 감사하는 자가 될 수 있다. 감사하는 자라는 정체성은 참된 그리스도인의 삶을 특징짓는 근본 요소이다. 장재형목사가 줄곧 가르쳐온 핵심은, “감사하라”라는 명령은 결코 우리의 무언가를 착취하려는 요구가 아니라, 이미 부어주신 은혜의 풍성함을 바라보라는 초청이며, 그 은혜를 누림으로써 하나님께 영광을 돌리라는 권면이라는 점이다.

이런 영적 질서를 깨닫고, 개인의 삶뿐 아니라 교회 공동체와 사회 속에서 감사의 문화를 꽃피우는 것, 이것이 바로 첫 번째 소주제에서 강조하고 싶은 요점이다. 우리는 ‘감사의 본질’을 바로 이해함으로써, 감사가 신앙생활의 외곽 장식이 아닌 중심 기둥이 되게 해야 한다. 그리고 그 중심을 붙잡기 위해 끊임없이 돌아봐야 할 것이 바로 ‘그리스도의 평강’이다. 오직 그분의 평강이 마음을 다스릴 때, 우리는 비로소 범사에 감사하며, 하나님께 영광을 돌릴 수 있는 것이다.

2. 감사로 드리는 삶 

앞서 우리는 감사가 그리스도 안에서 주어진 영적인 평강으로부터 비롯된다는 사실을 살펴보았다. 이제 골로새서 3장16-17절의 말씀을 통해, 범사에 감사함이 구체적으로 어떤 모습으로 나타나는지를 좀 더 살펴보고자 한다. 바울은 16절에서“그리스도의 말씀이 너희 속에 풍성히 거하여 모든 지혜로 피차 가르치며 권면하고 시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양하고”라고 말한다. 그리고 17절에서는 “무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”고 강조한다. 이것은 곧 우리의 말과 행동 전체가 하나님께 드리는 감사의 제사가 되어야 한다는 뜻이다.

우선, 감사가 드러나는 가장 직접적인 방식 중 하나가 찬양이다. 시편 기자들은 늘 찬송으로 하나님께 영광을 돌렸고, 찬송 자체를 ‘희생 제물’에 비유한 적도 있다(시편 50편 등). 히브리서 13장 15절에서 “그러므로 우리는 예수로 말미암아 항상 찬송의 제사를 하나님께 드리자 이는 그 이름을 증언하는 입술의 열매니라”고 기록되었듯, 찬송은 예배자가 드리는 가장 존귀하고 순수한 제사의 한 형태다. 장재형목사는 여러 번의 설교에서, “황소를 바치는 것보다 더 큰 제사는 찬양과 감사”라고 말하며, 물질적인 희생 이상의 고귀한 예배가 곧 찬양으로 드려지는 감사임을 역설했다. 이는 외적인 형식에서 끝나지 않고 우리의 마음과 입술, 그리고 영이 함께 드리는 영적인 예배다.

특히 골로새서 3장 16절에서 시와 찬송과 신령한 노래를 통해 서로 가르치고 권면하라고 말하는 대목이 흥미롭다. 초대교회 교인들은 서로 떡을 떼고 식탁 교제를 나누면서 시편과 찬송을 함께 불렀다고 한다(사도행전 2장 참조). 이와 같은 공동체적 찬송은 하나님께 대한 감사와 영광의 표현이었을 뿐 아니라, 서로를 격려하고 세워주며 더 큰 은혜로 나아가게 하는 영적 장치이기도 했다. 감사로 가득 찬 찬양이 공동체 안에 울려 퍼질 때, 성도들 간의 유대감과 그리스도 안에서의 사랑이 더 강건해진다.

이처럼 찬양이 우리의 감사 표현으로써 중요하지만, 바울은 찬양에 그치지 말고 ‘말과 일’ 모두에서 하나님께 드리는 감사가 나타나야 한다고 강조한다. 즉, 우리의 말이 주 예수의 이름을 높이는 찬양이 되게 하라는 것뿐 아니라, 우리가 세상을 살아가며 하는 모든 일 역시 주님의 이름으로 행하고, 그분의 은혜를 힘입어 하나님께 감사하라는 것이다. 오늘날 많은 성도들이 교회 안에서 찬송을 부를 때는 감사로 충만하지만, 교회 문을 나서는 순간 세상의 여러 근심과 문제로 인해 쉽게 불평하거나 좌절하는 경우가 많다. 그러나 범사에 감사하는 자로 부름받은 우리라면, 어떤 위치에 있든, 어떤 일을 하든, 말 한마디와 행동 하나하나가 결국 하나님을 향한 감사와 찬양이 되어야 한다.

장재형목사는 이를 가리켜 “삶이 예배가 되는 것”이라고 자주 표현했다. 예배 시간이 따로 정해져 있지만, 사실 그리스도인의 삶 전체가 예배가 되어야 함을 의미한다. 우리가 하는 말이 하나님을 기쁘시게 하고, 우리의 행동이 주님의 성품을 반영하며, 우리의 결정과 선택이 그분의 의를 이루는 통로가 될 때, 우리의 모든 일은 자연스럽게 하나님께 올리는 예배가 된다. 이처럼 하나님 중심적인 삶을 살아갈 때, 감사는 더 이상 특별한 날에만 드리는 기도가 아니라, 숨쉬는 모든 순간에서 터져 나오는 자연스러운 태도가 된다.

또한, 감사로 드리는 삶은 우리에게 맡겨진 사명을 감당할 때 더 분명하게 드러난다. 바울은 말과 일이 주 예수의 이름으로 행해질 때 하나님께 감사가 드려진다고 했다. 즉, 사역의 현장이나 직장, 가정, 학교, 사회의 모든 자리에서 우리는 ‘주의 이름으로’ 무엇을 할 것인가 고민해야 한다는 뜻이다. 만약 우리가 이웃을 섬길 때에도, 복음을 전할 때에도, 혹은 누군가를 가르칠 때에도, 철저히 주님의 뜻과 사랑을 따라가고자 애쓰면서 그것을 감당한다면, 그 자체가 하나님께 드리는 감사의 예배가 된다. 왜냐하면 그렇게 살아가는 모든 과정 속에서, 우리는 자신을 주장하기보다는 하나님의 다스리심에 순종하며 그분께 영광을 돌리기 때문이다.

특히 장재형목사가 세계 여러 지역에서 교회와 교육 단체, 봉사 기관 등을 세울 때 강조했던 것은, 말뿐인 찬양과 감사가 아니라, 실제적인 헌신과 나눔으로 이어지는 ‘삶으로 드리는 감사’였다. 예컨대, 가난한 지역을 찾아가 학교를 세우고 먹을 것과 교육을 제공하는 일, 인권이 유린되고 소외된 사람들에게 복음을 전하면서 동시에 그들의 현실적 필요도 채워주는 일, 또 영혼이 갈급한 이들이 주의 말씀을 듣고 스스로 미래를 개척할 수 있도록 돕는 일 등은 모두 ‘주 예수의 이름으로’ 행하는 구체적인 사랑의 실천이다. 그것이야말로 “그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라”는 골로새서 3장 17절의 말씀을 살아내는 모습이다.

감사는 이렇게 우리의 말과 행동 전부를 아우르는 태도이기에, 진실된 감사는 결코 입술의 고백만으로 멈추지 않는다. 우리는 찬송과 시로 하나님께 찬양을 드릴 수 있지만, 동시에 우리 주변을 돌아보고 소외된 자들을 섬기며 사랑의 열매를 맺을 때, 그리스도가 주시는 참된 감사가 완성된다. 바울이 말한 “무엇을 하든지 말에나 일에나”라는 구절에는, 우리의 일상이 작은 영역 하나까지도 하나님께 드려질 수 있다는 놀라운 통찰이 담겨 있다. 우리는 흔히 크고 특별한 일에만 하나님의 섭리가 있다고 생각하기 쉽지만, 사실은 우리가 살아가는 매일의 습관과 일상에서부터 주님의 통치와 다스리심을 인정하며 감사할 수 있다.

말과 혀로만 사랑하지 말고 행함과 진실함으로 하라고 한 요한일서 3장 18절의 말씀도 여기에 정확히 부합한다. 또한 야고보서2장 17절에서 “행함이 없는 믿음은 죽은 것”이라고 경고할 때, 그 중심에도 같은 맥락이 놓여 있다. 믿음은 결국 감사와 찬양으로 표현되고, 그것은 곧 구체적인 실천과 나눔, 그리고 섬김으로 이어져야 한다. 말과 일, 곧 우리의 언어생활과 행동양식이 모두 그리스도 안에서 새롭게 변화되어 하나님을 향한 감사가 드러나도록 노력해야 한다는 것이다.

그렇다면, 이 같은 감사의 삶은 구체적으로 어떻게 표현될 수 있을까? 장재형목사는 “감사는 우리가 받은 바 은혜를 기억하는 일에서 시작하며, 그 기억이 행동으로 꽃피울 때 완성된다”고 설명한다. 즉, 하나님이 우리에게 베풀어주신 구원을 기억하고, 그리스도의 십자가 사랑을 기억하며, 우리를 공동체 안으로 불러주신 은혜와 다양한 형태의 복을 기억하는 것에서 출발한다. 그리고 그것을 가만히 간직하기만 하는 것이 아니라, 적극적으로 드러내고 표현하며 다른 이들과 나누는 과정이 있어야 한다. 예를 들어, 감사한 마음을 찬양으로 표현하는 것은 당연히 중요하지만, 더 나아가 나의 시간과 재능과 물질을 하나님 나라와 이웃을 위해 기쁘게 사용하는 것도 감사의 실천이다.

또한, 장재형목사는 수많은 집회와 사역 현장에서, 우리의 언어습관을 주목하라고 당부했다. 감사가 충만한 마음에서 나오는 말은 다르다는 것이다. 세속적인 환경에서 쉽게 듣는 말은 불평과 원망, 혹은 험담과 좌절 섞인 이야기들이 많다. 그러나 범사에 감사하는 자는 대화를 할 때에도, 어떤 어려움을 겪더라도 그것을 긍정적인 시각으로 바꾸어 해석하고, 결국은 “하나님이 우리에게 선을 허락해주실 것을 믿는다”라는 고백으로 이어진다. 결코 현실을 부정하거나 힘든 상황을 애써 외면하는 태도가 아니라, 그리스도의 평강을 붙들며 주님의 선하심을 신뢰하는 태도다. 이것이 말에서 드러나는 ‘감사의 예배’이며, 다른 이들에게도 믿음의 용기를 불러일으키는 영적 영향력이 된다.

거기에 더해, 우리의 행동 역시 감사로 변화된다. 감사가 없는 마음은 쉽게 자신을 중심에 두고, 자기 유익을 위해 남을 희생시키려 하거나 타인을 배려하지 않는다. 그러나 범사에 감사하는 마음을 가진 사람은 하나님의 은혜로 충만하기 때문에, 기쁨으로 주위를 살피고 다른 이들의 필요를 채우는 데 힘쓴다. 이것은 하나님 아버지께 받은 사랑을 돌려드리는 길이자, 결국 주 예수의 이름으로 아버지께 감사하는 길이다. 바울이 말한 ‘말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로’라는 구절이 이 점을 분명히 보여준다. 우리는 언제 어디서든, 설령 누가 보지 않는 그 자리에 있더라도, 우리를 바라보시는 하나님 앞에서 감사하는 삶을 살 수 있다.

감사절(Thanksgiving Day)의 역사도 사실 이러한 ‘삶으로 드리는 감사’에서 비롯되었다. 1620년에 필그림 파더스가 신앙의 자유를 찾아 메이플라워호를 타고 이 땅에 도착했을 때, 그들은 혹독한 겨울과 힘겨운 환경 속에서도 하나님께 예배드릴 교회를 세우고, 신앙 교육을 위한 바이블 스쿨을 세운 뒤, 자신들의 거처를 마련했다고 전해진다. 처음 해의 농사는 흉작이었고, 많은 이들이 굶주림과 질병으로 죽어갔다. 그럼에도 그들은 하나님께 감사의 예배를 드렸다. 온갖 고난과 결핍 속에서도 하나님이 자신들을 이끄시고 구원하심을 믿었기 때문이다. 이것이 바로 400여 년 전부터 전해져 내려온 감사절의 정신이다.

장재형목사는 미국 사회가 “Thank you”라는 말을 일상적으로 사용하는 데 주목하며, 이 문화를 ‘그리스도인들의 영향력이 깃든 문화’라고 설명한다. 원래 ‘감사’라는 말은 기독교 신앙의 가장 중심부에 자리 잡고 있기 때문에, 하나님의 은혜를 아는 이들은 매사에 감사로 반응하기 마련이다. 사람들은 자신에게 도움을 주는 상대방에게 “고마워요”라는 말을 전할 때, 사실은 하나님께서 이 모든 배후에 계시고 사람들을 통해 선을 행하셨음을 은연중에 인정하는 셈이다. 따라서 감사의 문화가 뿌리내리려면, 궁극적으로 우리 안에 그리스도의 평강이 자리 잡고, 우리의 행동이 하나님을 영화롭게 하고자 하는 마음에서 비롯되어야 한다.

미국에서 기념하는 추수감사절의 의미가 전 세계가 동일하게 공유하는 것은 아니다. 그러나 그 본질적 의미, 즉 하나님께서 베푸신 은혜를 기억하고 감사함으로 찬양하는 정신은 모든 그리스도인에게 귀한 모범이 된다. 우리가 살고 있는 시대와 장소가 다를지라도, 우리 역시 하나님께서 베푸신 은혜를 되새기며, 그 은혜를 다른 이들과 나누고, 계속해서 하나님 나라와 의를 위해 헌신할 수 있다. 장재형목사가 제안하는 ‘C12, G20’ 사역도 마찬가지다. 이는 곧 교회와 교육, 봉사, 그리고 선교를 통해 하나님의 사랑을 실천하고자 하는 구체적인 비전이다. 그러한 비전을 세우고 이뤄가는 과정 자체가, 말과 일로 하나님께 감사하는 삶의 예가 된다.

바울이 말하는 ‘무엇을 하든지 말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로 하고 그를 힘입어 하나님 아버지께 감사하라’는 말씀은, 우리에게 거룩한 도전이다. 교회 안에서만 감사할 것이 아니라, 우리의 가정에서, 직장과 사회에서, 그리고 세상의 어디를 가든 하나님을 높이는 행위와 언어를 사용하며 살아가라는 것이다. 우리가 그렇게 살아갈 때, 세상은 우리를 통해 하나님의 아름다우심을 볼 것이고, 우리 안의 소망과 평강을 궁금해하며 결국 복음의 길로 나오게 될 수도 있다.

또한, 하나님께 감사하는 삶은 곧 교회 공동체 안에서도 하나됨을 이루게 한다. “너희는 평강을 위하여 한 몸으로 부르심을 받았나니”라는 골로새서 3장 15절 하반부의 말씀처럼, 우리는 한 몸으로 부르심을 받았다. 한 몸 된 지체들이 서로 감사하는 태도를 가질 때, 그 공동체 안에서는 남 탓이나 비난보다 서로 권면하고 세워주려는 마음이 생겨난다. 바울은 그런 모습을 “모든 지혜로 피차 가르치며 권면하고 시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양하는” 공동체로 그려냈다. 오늘날 교회가 분열과 갈등으로 몸살을 앓는 경우가 많으나, 만약 그리스도의 평강이 공동체 전체를 주장하게 하고, 각 지체가 하나님께 찬양과 감사를 드리는 데 힘쓴다면, 자연히 갈등은 줄어들고 서로를 섬기는 사랑이 충만해질 것이다.

감사는 미래에 대한 믿음과도 연결된다. 감사하는 사람은 과거의 은혜를 기억할 뿐 아니라, 미래에도 하나님께서 선하게 인도하실 것임을 기대한다. 그렇기에 현재의 고난과 어려움 속에서도 불평 대신 감사로 반응하는 것이다. 그 옛날 필그림 파더스가 낯선 땅에 발을 디뎠을 때, 그들이 한 해 동안 겪은 시련이 결코 작지 않았음에도 감사의 예배를 드릴 수 있었던 것도, ‘비록 지금은 어렵지만 하나님이 계속해서 우리를 선으로 인도하실 것’이라는 믿음이 있었기 때문이다. 장재형목사는 이를 가리켜 “감사는 믿음의 씨앗을 심는 행위”라고 설명한다. 우리가 감사함으로 한 해를 마무리하고, 다음 해를 준비할 때, 하나님께서는 그 감사의 고백 위에 새로운 비전을 열어주시고 열매를 거두게 하신다는 것이다.

이처럼 감사는 과거와 현재와 미래를 한눈에 아우르는 신앙적 태도이며, 하나님께 영광을 돌리는 예배의 열쇠이기도 하다. 바울이 골로새서를 통해 밝히는 메시지와 데살로니가전서 5장 18절의 “범사에 감사하라”는 말씀은 같은 맥락이다. 모든 삶의 국면에서, 그리스도 안에서 이미 주어진 은혜와 평강을 바라보며 감사하는 자가 되라는 것이다. 그리고 그 감사는 우리의 말과 행동 전체에 녹아들어야 한다. 이렇게 감사로 살아가는 이들은 개인의 차원을 넘어, 공동체와 세상을 변화시키는 능력을 발휘한다. 불평이 가득한 시대에 감사와 찬송으로 살아가는 자들은 마치 어둠 속의 빛과 같기 때문이다.

그러므로 오늘 우리가 추수감사절을 맞이하여 하나님께 예배를 드릴 때, 단순히 “어려운 한 해였지만 무사히 지나서 감사합니다”라는 인사로 그치지 말아야 한다. 물론 그것도 감사의 제목이지만, 더 깊은 차원에서 “우리를 구원하시고 하나님과 화목하게 하셔서 영원한 평강을 얻게 하신 것”에 먼저 감사해야 한다. 그리고 그 감사가 우리의 말과 행동, 예배와 찬양, 그리고 이웃 사랑의 실천을 통해 분명하게 나타나도록 힘써야 한다. 하나님의 은혜를 기억하고 노래하는 것, 곧 “시와 찬송과 신령한 노래를 부르며 감사하는 마음으로 하나님을 찬양”하는 것이 우리의 매일이 되어야 한다. 그렇게 할 때, 우리는 한 몸으로 부르심을 받은 공동체 안에서 서로 격려하며 감사의 문화를 꽃피울 수 있다.

장재형목사는 늘 말하곤 했다. “감사는 작은 실천부터 시작하지만, 그 울림은 결코 작지 않다.” 이는 우리의 주변 사람들에게 긍정적인 영향을 미칠 뿐 아니라, 하나님 앞에서도 크나큰 예배가 된다. 감사로 살아가는 한 사람, 한 공동체가 세상을 변화시킬 수 있다. 역사적으로도, 많은 부흥과 각성이 감사와 찬양으로 충만한 공동체에서 시작되었다는 사실을 우리는 잊지 말아야 한다. 필그림 파더스가 고난 중에도 예배하고 감사했던 그 역사적 전통이 지금까지 이어져 온 것처럼, 우리 또한 어떤 상황에 처해 있든지 간에 감사의 삶을 포기하지 말아야 한다.

 ‘말에나 일에나 다 주 예수의 이름으로’ 감사하는 자가 되라는 것은, 우리의 존재 전체가 하나님께 드려지는 예배가 되라는 부르심이다. 그리고 그 부르심에 순종하는 길은, 그리스도의 평강이 우리 마음을 주장하게 하고, 그 말씀을 풍성히 붙들며, 찬양과 선행으로 하나님께 영광을 돌리는 일이다. 지금 우리가 드리는 예배가 한순간의 의식으로만 끝나지 않고, 일상 속으로 파고들어 더 깊은 순종과 찬양, 그리고 감사의 열매를 맺게 되길 소망한다. 우리가 어디서 무엇을 하든, 주님의 이름으로 하나님 아버지께 감사를 올리는 신앙인의 삶이 되기를 바란다. 이것이 골로새서 3장 15-17절이 우리에게 주는 귀중한 메시지이며, 장재형목사가 세계를 누비며 강조해 온 복음적 삶의 핵심이기도 하다.

오늘 이 자리에 함께한 모든 이가, 우리의 마음을 뒤흔든 코로나 시대의 어려움 속에서도, 또 개인적인 시련과 아픔 속에서도, “범사에 감사하라”는 하나님의 말씀에 아멘으로 화답할 수 있기를 바란다. 그것은 결코 단순하거나 쉬운 명령이 아니지만, 이미 우리 안에 그리스도의 평강이 부어져 있음을 안다면 가능한 일이다. 그리고 이 평강에 힘입어, 우리의 말과 행동, 즉 ‘말에나 일에나’ 모든 영역에서 하나님 아버지께 감사를 드릴 수 있다면, 우리는 이 시대의 혼란 가운데에서도 빛과 소금의 역할을 다하게 될 것이다. 그리하여 다음 해, 또 그다음 해에도 하나님께서 펼쳐주실 더 큰 비전을 기대하며, 믿음의 발걸음을 옮겨갈 수 있을 것이다.

이제, 감사로 드리는 우리의 예배와 찬양이 가정과 교회, 그리고 사회와 열방을 향해 흘러가기를 간절히 소망한다. 그리고 장재형목사가 말한 대로, 우리가 받은 감사와 찬양의 제사를 우리의 행동으로 나타내어, 하나님께서 바라시는 정의와 사랑, 평화가 이 땅에 구현되도록 힘을 다하자. 말로만 하는 찬양이 아니라, 온 삶을 드리는 참된 예배자로 살 때, 하나님의 나라는 이미 우리 가운데 임하여 역사하실 것이며, 우리는 더욱 풍성한 감사를 드릴 수 있는 자리에 서게 될 것이다. 그렇게 힘써 걸어갈 때, 분명 우리가 맞이하게 될 새로운 한 해는 하나님의 크신 은혜와 열매를 누리는 시간이 될 것이다. 범사에 감사하는 자에게 약속된 축복은, 결코 헛되지 않다. 우리 모두 이 믿음의 길을 기쁨으로 걸어가며, 하나님 아버지께 쉼 없이 감사의 제사를 올려드리자. 아멘.

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Le Roi qui est venu dans l’humilité – Pasteur David Jang

1. La venue de Jésus-Christ

Le pasteur David Jang a consacré de nombreuses années à l’étude des Évangiles, en se concentrant particulièrement sur le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, qui relate la naissance de Jésus-Christ et révèle la manière dont « le Fils de Dieu est venu ». L’un des thèmes centraux qu’il met en lumière est le conflit entre le « déjà (already) » et le « pas encore (not yet) ». Dans Matthieu 2, des mages venus d’Orient, c’est-à-dire des païens, perçoivent à travers le signe de l’étoile que le Messie est « déjà » né, et ils se réjouissent et l’adorent. Pourtant, les chefs religieux juifs — les grands prêtres et les scribes — s’obstinent à croire que le Messie « n’est pas encore » venu, révélant ainsi un décalage frappant. Le pasteur David Jang souligne que cette scène montre à la fois le piège dans lequel l’Église peut tomber aujourd’hui et l’espérance qu’elle doit garder.

Il s’interroge d’abord sur la raison pour laquelle les grands prêtres et les scribes de Judée n’ont pas pu accepter la « venue déjà accomplie » du Messie. Pour eux, des passages tels que Daniel 7.13 (« Je regardais dans les visions de la nuit, et voici, sur les nuées des cieux arriva comme un fils d’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui… ») étaient profondément ancrés, de même que la prophétie d’Ésaïe 66.15-16, évoquant le « char de feu » et la « flamme ardente » du Jour du Seigneur. En outre, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, l’accent était mis sur un Messie « venant sur les nuées » avec gloire, au son de la trompette de l’archange, manifestant ainsi une royauté glorieuse. De ce fait, lorsque le Messie est né dans un humble mangeoire, ils ne l’ont pas reconnu.

Les chefs religieux n’ont pu renoncer à leur conscience d’être le « peuple élu » ni à l’idée, solidement ancrée, d’un Messie d’une majesté éclatante. Dès lors, même lorsque les Mages d’Orient leur ont annoncé la « venue déjà accomplie du Messie », ils ont eu du mal à le croire. Le pasteur David Jang y voit la tragédie causée par « des attentes humaines limitées, un regard tourné uniquement vers le haut ». Concrètement, dans Matthieu 2.4-6, lorsque le roi Hérode demande : « Où le Christ doit-il naître ? », les grands prêtres et les scribes se réfèrent finalement à Michée 5.2 (« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les clans de Juda… »). C’est alors seulement qu’ils se rendent compte qu’il existe, dans les petits prophètes, une prophétie annonçant la naissance du Messie dans la modeste bourgade de Bethléhem, « au plus bas endroit ». Le pasteur David Jang souligne que « la prophétie du Messie venant avec humilité et dépouillement (Michée 5.2) n’avait pas retenu leur attention ».

À partir de ce constat, le pasteur David Jang énonce plusieurs points cruciaux auxquels l’Église d’aujourd’hui devrait prêter attention. Premièrement, il met en garde : si l’Église ne recherche que la « splendeur et la réussite », elle risque de passer à côté de l’image de Jésus-Christ qui vient dans l’humilité. Les grands prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un « Roi de gloire », mais l’on ne doit pas ignorer les petits prophètes qui affirment que le Messie vient dans l’humilité. Autrement, il devient difficile de participer pleinement à l’histoire du salut. Deuxièmement, la voie que Jésus a empruntée est marquée par l’« humilité » et le « dépouillement ». Les premières personnes venues adorer l’Enfant Jésus couché dans une mangeoire étaient des païens. Ceux qui se vantaient d’être le peuple élu, considérant qu’il était « trop tôt (not yet) », se sont finalement rangés du côté du roi Hérode, qui cherchait à faire périr le Messie. Ce paradoxe est hautement significatif.

Le pasteur David Jang attire ensuite l’attention sur la scène des Mages offrant leurs présents « or, encens et myrrhe » (Mt 2.11). Selon lui, ces trois présents symbolisent la triple fonction du Christ. L’or (gold) renvoie à l’autorité royale et à la royauté éternelle ; l’encens (frankincense) renvoie à la fonction sacerdotale, puisqu’il symbolise dans l’Ancien Testament la sainteté de Dieu et fait le lien avec l’offrande du grand prêtre ; quant à la myrrhe (myrrh), elle était un parfum utilisé pour embaumer les dépouilles, annonçant ainsi la victoire sur la mort, la résurrection et la vie éternelle. Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur le fait que ces présents révèlent la profondeur de l’Évangile : Jésus est le Roi, le Grand Prêtre, et celui qui triomphe en définitive de la mort.

Pourtant, Matthieu 2 ne s’arrête pas là. Découvrant qu’il a été trompé par les Mages, Hérode ordonne un massacre affreux, tuant tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléhem (Mt 2.16). Le pasteur David Jang analyse ce passage en affirmant : « Le mal ne reste jamais inactif, et quand le véritable Roi arrive, le faux roi est pris de peur. » Il aime reprendre cette anecdote humoristique : « Si quelqu’un occupe une place dans un train sans en avoir le billet, il paniquera et tentera de chasser le véritable détenteur de cette place lorsque celui-ci se présentera. » Pour lui, les puissances de ce monde et les forces du mal ne sont que des usurpateurs. Ainsi, lorsque le vrai Propriétaire, le Christ, survient, elles résistent de toutes leurs forces.

Ce passage fait écho à l’Exode, lorsqu’au moment de la naissance de Moïse, le pharaon d’Égypte avait ordonné de tuer tous les garçons hébreux. Le pasteur David Jang souligne que « Satan a toujours redouté le peuple de Dieu et a constamment cherché à le détruire ». Pourtant, dans le livre de l’Exode, les sages-femmes hébreues, par crainte de Dieu et avec ingéniosité, ont sauvé ces enfants (Ex 1.20-21). Ainsi, l’œuvre du salut ne s’est pas interrompue. De même, lors de la naissance de Jésus, un schéma similaire apparaît : obéissant à l’injonction divine, Joseph fait fuir l’Enfant Jésus en Égypte (Mt 2.13-15), protégeant ainsi la vie du Messie.

Lorsque le pasteur David Jang prêche sur ces textes, il emploie souvent l’expression « ce combat acharné pour poursuivre l’histoire du salut ». À peine Jésus est-il venu sur terre qu’il est déjà pourchassé et menacé de mort par le pouvoir en place, au lieu d’être accueilli. Mais le plan de Dieu ne faillit pas. Le Sauveur, venu dans ce monde, devait survivre. Pour cela, Joseph et Marie, faisant preuve de vigilance et d’obéissance, ont pris la route de l’exil. Jésus ne rentrera en terre d’Israël qu’après la mort d’Hérode (Mt 2.19-21). Les dangers n’étant pas totalement écartés, ils recevront à nouveau la consigne, dans un rêve (Mt 2.22), d’aller s’installer en Galilée, à Nazareth.

Le pasteur David Jang souligne alors la portée symbolique de « Nazareth ». Selon lui, l’hébreu pour « rejeton » ou « branche » est netzer (NZR), présent dans Ésaïe 11.1 (« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines »). Le fait que Jésus ait finalement grandi à Nazareth (NaZaReth) en Galilée évoque, de manière symbolique, la prophétie selon laquelle le Messie serait un descendant de David, issu de la racine d’Isaï. Ainsi, Matthieu 2.23 s’accomplit : « On l’appellera Nazôréen. »

À travers le chapitre 2 de l’Évangile selon Matthieu, le pasteur David Jang nous transmet plusieurs leçons. Premièrement, le Messie est venu d’une manière inattendue, dans un lieu très humble. Deuxièmement, les faux détenteurs du pouvoir craignent toujours le vrai Roi et le rejettent. Troisièmement, Dieu ne laisse jamais son plan de salut s’interrompre. Par les Mages venus d’Orient, par la foi et l’obéissance de Joseph et Marie, et par les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de Jérémie, Dieu réalise en définitive l’« abaissement » du Messie. Quatrièmement, nous devons adopter « la sagesse de l’obéissance à la Parole » et « la foi humble ». Le pasteur David Jang avertit spécialement l’Église : si elle néglige le service auprès des plus faibles et des plus démunis, elle risque, à l’instar des grands prêtres et des scribes de l’histoire, de passer à côté de la « présence humble » du Seigneur.

Ainsi, pour le pasteur David Jang, Matthieu 2 n’est pas qu’un simple récit de naissance ; c’est un chapitre grandiose, où se déploient le combat spirituel et le plan salvifique de Dieu. Dans le même temps, il met en garde : si notre regard est tourné vers la vanité et le pouvoir de ce monde, nous ne pourrons pas découvrir « la petite ville de Bethléhem » ni « Jésus qui n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu ». Pour lui, l’Évangile ne consiste pas seulement en la croix et la résurrection, mais embrasse « l’incarnation (la naissance) jusqu’à l’ascension ». Connaître correctement le récit de la naissance, qui en est le point de départ, est indispensable pour saisir la plénitude de l’Évangile.

Cette perspective a un fort impact dans la vie concrète de l’Église. En effet, notre société contemporaine est aussi portée à rechercher « le succès », « la prospérité » et « la puissance ». Beaucoup de croyants sont tentés par ce qui est « grand et somptueux ». Mais le Sauveur a choisi une bourgade minuscule et une mangeoire dépourvue de tout confort. Le pasteur David Jang appelle cela le « renversement des valeurs par Dieu ». Alors que le monde cherche à s’élever toujours plus haut, le Christ est descendu au plus bas. Alors que le monde poursuit richesse et renommée, le Christ s’est dépouillé de sa gloire pour prendre la forme d’un serviteur. Et c’est précisément par ce chemin qu’il a ouvert la voie du salut et de la vie éternelle pour toute l’humanité.

Le pasteur David Jang explique que si les Mages d’Orient ont pu trouver l’Enfant Jésus en suivant l’étoile, c’est grâce à leur « aspiration sincère et à la direction de Dieu ». Bien qu’ils ne fussent pas de tradition juive, ils avaient soif de vérité. Ils ont reçu la révélation divine à travers le signe cosmique de l’étoile et ont choisi d’obéir à la voix de Dieu plutôt qu’à l’ordre du roi, en rentrant chez eux par un autre chemin (Mt 2.12). Selon le pasteur David Jang, cette scène illustre « ce qu’est la véritable obéissance, même pour des païens ». Et il ajoute : « Quelles que soient leur appartenance religieuse et leur condition, ceux qui ont le cœur ouvert à la volonté de Dieu finissent par rencontrer Jésus-Christ. »

En somme, le cœur de l’enseignement du pasteur David Jang sur Matthieu 2 consiste à démontrer que le Fils de Dieu est entré dans un monde pécheur « de la manière la plus humble qui soit » et que l’attitude de chacun face à cet abaissement détermine son chemin de salut. Il résume le thème principal de ce chapitre ainsi : « Le Très-Haut est descendu au plus bas. » Cette venue ne correspond pas à un « salut éclatant » tel qu’on pourrait l’imaginer, mais c’est précisément cette faiblesse apparente qui fait resplendir la gloire de l’Évangile et dévoile le mystère du salut de l’humanité. Et ceux qui n’ont pas saisi ce mystère — qu’il s’agisse de dirigeants religieux ou de puissants de ce monde — ne l’ont pas reconnu comme Messie, devenant même ses ennemis.

De telles réflexions poussent le pasteur David Jang à appeler l’Église et les croyants à la repentance et à un nouveau départ. Il nous interroge sans cesse : « Nous réjouissons-nous véritablement de la venue de Jésus-Christ ou aimons-nous la réussite et la puissance du monde, ne recherchant qu’un ‘Roi de gloire’ selon notre propre conception ? » Et il exhorte chacun à méditer profondément le message d’humilité qui se dégage du deuxième chapitre de Matthieu, si nous voulons réellement suivre l’Évangile.

2. Le mystère de l’Incarnation

Le pasteur David Jang admet que l’on peut résumer l’Évangile par « la croix et la résurrection », mais insiste sur le fait que cela ne suffit pas. Pour lui, l’Évangile inclut l’« incarnation (la naissance), la passion, la croix, la résurrection, et enfin l’ascension », formant un tout cohérent. « Et la Parole s’est faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14) : cette affirmation montre que la naissance de Jésus-Christ n’est pas simplement le récit d’une venue au monde, mais l’entrée du Verbe éternel dans la réalité pécheresse de ce monde, un événement absolument extraordinaire. Pour cette raison, le pasteur David Jang estime que « Noël est la fête la plus essentielle et fondamentale pour méditer la venue de Jésus-Christ ».

En reliant Jean 1.1 (« Au commencement était la Parole… ») au passage de 1 Jean 1.1 (« ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché… ») ainsi qu’à la confession de l’apôtre Paul en Philippiens 2.7 (« il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes… »), le pasteur David Jang affirme que tout cela s’unit pour décrire le sens authentique de l’« incarnation » du Fils de Dieu. En particulier, dans Philippiens 2, l’idée de kénosis (dépouillement) de Jésus-Christ souligne, selon le pasteur David Jang, que « son abaissement, lui qui n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, est le véritable commencement de l’Évangile ». S’il était venu dans ce monde avec toute sa splendeur, tel un empereur régnant et imposant la crainte, son message d’amour aurait pu être perçu comme une contrainte à l’obéissance. Mais Jésus naît dans une étable, il grandit en Galilée comme un homme du peuple, et, à travers ce parcours, il fait l’expérience de la souffrance et des limites humaines.

Le pasteur David Jang insiste : c’est précisément cette réalité qui prouve que « le christianisme n’est pas une simple religion abordant des concepts métaphysiques, mais bien une religion de l’amour, où Dieu s’immerge concrètement dans la vie et la souffrance humaines ». Chaque année, à Noël, il nous invite à vérifier si « notre foi sert vraiment dans l’humilité et au plus près de ceux qui souffrent ». En effet, plus l’Église grandit, plus son budget se développe et plus elle peut aisément se glorifier du nombre de ses fidèles, au risque de ne plus discerner l’Enfant Jésus dans la crèche.

Pour illustrer l’amour de Dieu manifesté dans l’incarnation, le pasteur David Jang cite souvent 1 Jean 4.9 : « L’amour de Dieu envers nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » Que Dieu soit entré dans ce monde plein de péché et de souffrance est en soi la clé du salut. La croix représente l’ultime expression de cet amour ; la résurrection prouve que cet amour triomphe même de la mort. Cependant, le pasteur David Jang ajoute un pas de plus : il faut aussi souligner l’importance de l’« ascension ». Sans l’ascension, dit-il, on risque de réduire la foi chrétienne à un simple ancrage terrestre, et de ne pas saisir la vocation de l’époque du Saint-Esprit et de l’Église.

En Matthieu 28, Jésus confie la « grande mission » à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Mt 28.19-20), puis il s’élève sous leurs yeux dans les cieux (Ac 1.9). Le pasteur David Jang explique : « L’histoire du salut amorcée sur terre — l’incarnation — s’étend universellement par la présence du Saint-Esprit. » L’Église, au nom de « Jésus de Nazareth », annonce alors l’Évangile au monde entier. Et le fait que la Galilée, contrée humble et inconnue, soit le lieu d’origine de Jésus, renforce la gloire de Dieu, car il la fait briller à travers ce qui semblait sans importance.

Le pasteur David Jang s’inquiète de voir les croyants d’aujourd’hui évoquer rapidement la naissance et l’ascension comme de simples « ornementations » autour de la croix et de la résurrection. Pour lui, l’Évangile est complet lorsque « la naissance (incarnation) et l’ascension donnent tout leur sens à la croix et à la résurrection ». Parce que Jésus a réellement vécu parmi nous, sa souffrance à la croix n’est pas une simple « performance divine », mais la participation à toutes nos douleurs humaines et leur rachat. Et parce que la résurrection s’est accompagnée de l’ascension, Jésus n’est pas seulement « un grand enseignant moral ou un maître de sagesse », il est réellement le Roi de gloire et le Seigneur souverain. Ce règne se prolonge par le Saint-Esprit dans l’Église, au service du salut du monde.

Le pasteur David Jang propose alors une approche globale : ne pas fractionner la vie et l’œuvre de Jésus en morceaux, mais contempler « sa naissance, sa souffrance, sa croix, sa résurrection et son ascension » comme un tout unifié. Sans l’incarnation, la croix risquerait de perdre sa dimension de solidarité avec la souffrance humaine ; sans l’ascension, la résurrection risquerait d’être réduite à un simple événement extraordinaire, sans dévoiler la gloire ultime de Dieu et la souveraineté du Christ sur l’univers.

Cet enseignement conduit souvent le pasteur David Jang à des applications concrètes dans la vie de l’Église. Premièrement, il encourage les fidèles à s’engager dans des actions de solidarité envers les pauvres et les marginalisés pendant la période de Noël. Puisque l’incarnation a commencé « dans un lieu bas », l’Église doit manifester l’amour à partir de ceux qui sont les plus démunis. Deuxièmement, il rappelle que Pâques n’est pas une fin en soi, mais « un nouveau commencement » : le Christ ressuscité continue d’agir, et nous ne devons pas l’oublier une fois la fête terminée. Troisièmement, il exhorte à ne pas omettre la portée de l’ascension : Jésus, totalement victorieux, est monté à la droite du Père, et l’Église, loin de se décourager, doit demeurer dans l’espérance du « retour du Seigneur », tout en se sachant envoyée dans le monde par la puissance du Saint-Esprit.

En reliant l’incarnation, la croix, la résurrection et l’ascension, le pasteur David Jang revient sur l’idée du « déjà et du pas encore » du royaume de Dieu. Il affirme : « Par la venue de Jésus, le royaume de Dieu est déjà là. Toutefois, il n’est pas encore pleinement accompli. » Dès lors, l’Église vit dans la joie de ce royaume déjà inauguré, mais elle attend aussi dans l’espérance le retour de Jésus, où ce royaume sera achevé. Si cette tension disparaît, la foi risque de se transformer soit en un « réconfort romantique » déconnecté de la réalité, soit en une course à la réussite mondaine, aboutissant à une forme de corruption.

Au fond, le message du pasteur David Jang est que chaque croyant doit imiter « la Vérité et l’Amour faits chair », Jésus. Si l’Église poursuit la richesse et le pouvoir de ce monde, elle ressemble alors à Hérode, qui avait une vision erronée du Messie « déjà venu ». Les chefs religieux et les rois de cette époque ont cherché à tuer le Messie déjà présent. Et selon le pasteur David Jang, cette histoire peut se reproduire aujourd’hui. Voilà pourquoi il est urgent de connaître correctement l’Évangile de Jésus-Christ, en prenant en compte son incarnation, sa croix, sa résurrection et son ascension, en transmettant l’intégralité de cette vérité.

Le pasteur David Jang rappelle souvent que « l’Évangile est amour et vie ». Cet amour se manifeste d’abord dans l’Enfant Jésus, signe du dépouillement, et cette vie triomphe par la résurrection et l’ascension, prouvant la puissance éternelle de Dieu. Pour emprunter cette voie de l’amour et de la vie, il faut fixer notre regard sur « le Fils de Dieu venu dans l’humilité » et réaliser que ce chemin est loin d’être facile. En effet, les puissances du mal ne cèdent jamais. À l’exemple de Matthieu 2, le pouvoir satanique n’a de cesse de rejeter Jésus-Christ et de menacer les croyants. Voilà pourquoi l’Église doit s’unir pour invoquer la sagesse de Dieu, autrement dit la crainte de Dieu et le discernement du mal, comme le rappelle le pasteur David Jang.

Son message ne se réduit donc pas à « Croyez simplement en Jésus ». C’est plutôt la question suivante : « Connaissez-vous vraiment Jésus ? Êtes-vous prêts à embrasser sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que son ascension, et à discerner le plan de Dieu qui s’y déploie ? Êtes-vous disposés à suivre cette voie ? » Pour y répondre, nous devons contempler dans une vision d’ensemble l’humilité paradoxale exprimée dans Matthieu 2, le mystère de l’amour révélé dans l’incarnation, la puissance du salut confirmée par la croix et la résurrection, et la royauté de Jésus-Christ proclamée dans l’ascension et dans l’espérance de son retour.

Le pasteur David Jang définit la signification de Noël comme « la descente de l’amour de Dieu jusqu’au plus bas de notre condition ». Une croix sans incarnation serait incomplète ; une résurrection sans la croix ne serait qu’un miracle superficiel ; et une résurrection sans l’ascension risquerait de rester enfermée dans le cadre terrestre. C’est pourquoi il présente la vie entière de Jésus-Christ, de sa naissance à son ascension, comme un « corps unique de l’Évangile ». Dans ce cadre, les croyants apprennent l’humilité et l’obéissance, découvrent l’amour de Dieu jusqu’au plus profond de la misère humaine, et proclament en même temps la victoire sur la mort et la souveraineté universelle de Jésus-Christ.

Comme il le souligne souvent, « si nous voulons vraiment annoncer l’Évangile, nous devons présenter à tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, la cohérence de l’incarnation, de la croix, de la résurrection et de l’ascension ». S’il commence par Matthieu 2, c’est pour montrer que Jésus n’a pas bénéficié dès le départ des privilèges d’un « fils de roi » : il a dû fuir en Égypte pour échapper à la persécution d’un roi impie. Cet épisode illustre parfaitement la vérité paradoxale de l’histoire du salut chrétien. Nous avons souvent tendance à imaginer « le Roi de la paix, Jésus », comme entouré de fastes, célébré dans un temple somptueux. Mais dans la réalité de l’Évangile, Jésus est un serviteur qui s’est abaissé jusqu’à la condition la plus humble : il est né dans une crèche, il a vécu au milieu des pauvres, et il a été crucifié sous la pression du pouvoir politique. Pourtant, par sa résurrection et son ascension, il a vaincu la puissance du péché et de la mort, accomplissant ainsi l’« Évangile universel », l’extraordinaire retournement de Dieu au sein de l’histoire humaine déchue, comme l’enseigne le pasteur David Jang.

Ce message a une résonance toute particulière dans notre façon de témoigner de l’Évangile et de vivre en communauté ecclésiale. Sans un engagement concret envers les pauvres et les exclus, la mentalité de la naissance de Jésus-Christ risque de se perdre. De plus, si l’on ne proclame pas l’amour suprême manifesté à la croix et si l’on se limite à des préceptes moraux, on passe à côté de l’Évangile. Et si l’on ignore la résurrection et l’ascension, on se retrouve cantonné à une simple « dynamique terrestre », négligeant la souveraineté du Christ sur toute la création.

Le pasteur David Jang nous rappelle donc une unique exhortation : « Ne vous contentez pas d’une connaissance partielle de l’Évangile, mais contemplez Jésus dans son intégralité. » Puis il ajoute : « Que l’incarnation du Christ, entamée à Nazareth, se poursuive dans votre propre existence. » L’histoire divine, commencée dans cette ville méconnue, s’est étendue jusqu’aux confins de la terre, gagnant les Églises et les croyants du monde entier. C’est pourquoi, en se référant constamment à Matthieu 2, le pasteur David Jang insiste : « Le Messie est déjà venu et continue d’agir au milieu de nous. Souvenons-nous de son humilité, adorons-le, aimons notre prochain, et proclamons la vérité dans ce monde. » Telle est l’entièreté de l’Évangile, depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension, que le pasteur David Jang tient à défendre et à transmettre sans relâche.

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降临于卑微之处的王 —— 张大卫牧师


1. 基督的到

张大卫牧师长期潜心研读福音书,特别关注马太福音第2章中关于耶稣基督降生的记载,以及其中所蕴含的“神之子降临方式”的深层意涵。他所强调的核心之一,便是“已经(already)”与“尚未(not yet)”的冲突。从马太福音第2章来看,东方博士——这些外邦人通过星象的征兆得知“弥赛亚已经”降生,并且欣喜万分地前来敬拜;而犹太宗教领袖——祭司长和文士等,却依然认为“弥赛亚尚未”来到,两者之间存在着巨大落差。张大卫牧师在这一幕中,看到了当今教会容易陷入的陷阱,也看到了应当抓住的盼望。

首先,他探讨为何犹太的大祭司和文士们无法接受弥赛亚“已经”降临的事实。对他们而言,但以理书7章13节(“我在夜间的异象中观看,见有一位像人子的,驾着天云而来,被领到亘古常在者面前……”)的场景深深植入心中,再加上以赛亚书66章15-16节中描述的神以“火车”和“猛烈的火焰”降临的审判日之预言,在他们的思维里尤为强烈。此外,正如张大卫牧师常常提到的,“驾云而来”的荣耀君王形象,伴随着天使长号声降临这片土地的威严场面,被过度强调,以至于他们忽略了降生在马槽那卑微之处的真正弥赛亚。

这些宗教领袖因自身的选民意识和对于“庄严宏大之弥赛亚”这一固有期待的执念,而未能放下先入为主的观念。虽然东方来的博士告诉他们“弥赛亚已经来了”,他们仍迟迟不肯相信。对此,张大卫牧师将其视为“人类有限的期待,以及只仰望高处的视线所酿成的悲剧”。实际上,马太福音2章4-6节里,当希律王问“大卫的后裔、基督当诞生在何处?”时,祭司长和文士们才翻找出弥迦书5章2节(“伯利恒,以法他啊,你在犹大诸城中为小……”)。他们这才意识到,在这小城伯利恒、在“最低微的地方”,就有关于弥赛亚降临的先知预言。张大卫牧师强调:“他们从未留意到有关弥赛亚‘谦卑降生’的预言(弥迦书5:2)。”

在此,张大卫牧师总结出现代教会必须留意的几个要点。第一,若教会只追求“华丽与成功”,就会错失耶稣基督降临于卑微之处的形象。若我们只看旧约大先知书关于“荣耀君王”的部分,却忽视了小先知书关于弥赛亚将降临卑微之地的预言,就难以真正参与神的救赎历史。第二,耶稣所走的是“谦卑”和“自我虚己”的道路。降生在马槽的婴孩耶稣,反而得到了外邦人的敬拜。而自视为选民的犹太宗教领袖,却站在“尚未(not yet)”的立场,与企图杀害弥赛亚的希律王为伍,真是让人感到讽刺。

接着,张大卫牧师在讲到东方博士献上“黄金、乳香、没药”这一幕(太2:11)时,阐明了此三样礼物所包含的象征意义,可以一窥基督“三重职分”。黄金象征王的权柄与永恒不变的王权;乳香暗示祭司的职分,在旧约的献祭中,香与神的圣洁及大祭司的职任紧密相连;没药是当时用来膏抹尸体的香料,预示基督必胜过死亡、带来复活与永生。通过这三样礼物,张大卫牧师强调:基督既是君王,又是大祭司,并且终将战胜死亡。

然而,马太福音第2章在此并未停止。希律王发现自己被东方博士戏弄后,下令屠杀伯利恒及其四境两岁以下的男婴(太2:16),骇人听闻。对此,张大卫牧师指出:“恶绝不会坐视不管,当真王降临之时,假王必然惧怕。” 他常引用的一个比喻是:“没有座位票却霸占了位置的人,一旦真正的座位主人出现,就会惶恐不安,想尽办法赶走对方。” 说明这世上把持权柄的邪恶势力实际上是“无票乘车”的,等真主人基督出现后,便会竭力抵制。

这与出埃及记里摩西出生时,埃及王要杀光希伯来人男婴的事件相互呼应。张大卫牧师解释:“撒但从起初就惧怕神的子民,总想杀灭他们。” 然而,出埃及记中的希伯来接生婆因敬畏神、灵活应变,救下了男婴们(出1:20-21),神的救赎历史因此得以延续。同样在耶稣的诞生中,约瑟在梦中得了神的指示,将婴孩耶稣带往埃及避难(太2:13-15),得以保护弥赛亚的性命。

张大卫牧师在解读这段经文时,常强调“竭力延续救恩历史”的紧迫感。耶稣降临人世后,不但没有得到欢迎,反而从一开始就被世俗权力追杀,面临屠戮威胁。然而神的计划并未落空;降临世上的救主必须保全性命,为此,约瑟和马利亚顺从指引,上演了艰难的逃亡之路。直到希律死后,耶稣才得以回到以色列地(太2:19-21),但仍存在危险,故又在梦中受指示(太2:22),最终居住于加利利的拿撒勒。

关于“拿撒勒”这地方,张大卫牧师也给予特别的阐述。他指出,希伯来语中表示“嫩枝”的“内策尔”(Netzer, NZR)在以赛亚书11章1节中出现(“从耶西的本必发一条,从他根生的枝子必结果实”),而耶稣后来选择在加利利的拿撒勒(NaZaReth)生活,这象征性地应验了“弥赛亚是大卫的后裔、从耶西的根而出的枝子”。因此,马太福音2章23节说到“他将被称为拿撒勒人”,正好应验了先知的预言。

纵观马太福音第2章,张大卫牧师向我们传递了以下信息。第一,弥赛亚降临的方式,超越了人们的预期,是在卑微之处到来。第二,假王永远惧怕并抵制真王。第三,然而神绝不使救恩历史中断——通过东方博士、约瑟和马利亚的信心与顺服,以及先知以赛亚、弥迦、耶利米的预言,神最终成就了弥赛亚的“卑微降临”。第四,因此我们也当拥有“顺从神话语的智慧”和“谦卑的信心”。张大卫牧师特别警告,如果教会忽视对弱势群体的关怀,就会像当年那些祭司长和文士一样,错失主“卑微的同在”。

张大卫牧师不只是将马太福音2章看作“耶稣降生的故事”,更视其为一场属灵争战与神救恩计划的宏大展开。他同时提醒,如果我们的目光只投向虚荣与世俗权柄,就可能与“卑微小镇伯利恒”和“不以与神同等为强夺”的耶稣擦肩而过。对他而言,福音不仅是十字架与复活,也包括从“道成肉身(诞生)到升天”的全过程;只有从这一开端——基督的降生——开始,我们才能更完整地享受福音。

这种教导在教会中引起了强烈共鸣,因为当今社会同样一味追求“成功”、“繁荣”和“权力”。许多信徒容易被“宏伟与华丽”吸引,但我们的救主却选择了最卑微的城镇和马槽般简陋之处。张大卫牧师将此称为“神颠倒世界的价值观”。世人往往不断向上攀升,但基督却选择向下俯就;世人追求更多的财富和名声,基督却倒空自己、取了奴仆的形象。正是通过这条道路,为全人类开辟了救赎与永生之路。

在解释马太福音2章中,东方博士如何通过星象寻找到婴孩耶稣这一情节时,张大卫牧师认为,这要归功于他们“纯粹的渴望与神的引导”。他们并不属于犹太教传统,却对真理抱持热切的向往,并借由天象这一宇宙性启示,得到了神的带领。更重要的是,他们比起王的命令,更加顺从神的指引,选择从别的路回去(太2:12)。张大卫牧师说:“尽管他们是外邦人,却恰恰展现了真正顺服的样式。” 他进而阐释,“不论宗教背景与身份如何,只要对神的旨意敞开,终究会遇见耶稣基督。”

简而言之,张大卫牧师通过马太福音第2章所传递的核心信息在于:神在充满罪恶的现实中,以“最卑微的方式”降临,这道成肉身的意义何等重大;而人心对这份“降卑”如何回应,也决定了谁能站在救恩的分岔口上做出正确抉择。他将本章的主题归纳为“至高者降临于至卑之处”。这与我们常常期待的“宏伟救恩”正好相反,但正因为如此,这才是福音的荣耀,也是人类救赎的奥秘。而那些错失这一奥秘的人,无论是宗教领袖还是强权者,最终都未能认出弥赛亚,反而成为对立面。对此,他呼吁人们要深刻反思。

这些洞察成为张大卫牧师呼吁现代教会与信徒悔改、重新出发的基石。他不断追问:“我们是否真正在欢喜迎接耶稣基督的降临?还是我们只沉迷于世俗意义上的成功和权力,只渴望‘荣耀君王’的一面?” 他呼吁读者若要真正跟随福音,就务必深入默想马太福音2章中所启示的“降卑”信息。


2. 道成肉身的

张大卫牧师承认,福音可以用“十字架与复活”来简要概括,但他强调,仅此并不全面。对他而言,福音是一条“道成肉身(诞生)、受苦、十字架、复活以及最终升天”构成的完整脉络。约翰福音1章14节“道成了肉身,住在我们中间……”的宣告,显示耶稣基督的降生并非普通的出身故事,而是永恒之道“深入”到罪恶丛生的世界,带来天翻地覆的改变。这也是为何张大卫牧师说“圣诞节是默想耶稣基督降临最基础又核心的节期”。

他通常从约翰福音1章1节“太初有道”讲起,再连接约翰一书1章1节“我们所听见、所看见、亲手摸过的道”,以及腓立比书2章7节保罗所言“反倒虚己,取了奴仆的形象,成为人的样式”,将这些经文结合在一起,说明神的儿子降临世间的“道成肉身(incarnation)”意义何等深刻。特别是腓立比书第2章里,保罗提到耶稣基督的“kenosis(自我倒空)”,张大卫牧师常说:“他本有与神同等的地位,却不坚持抓住,甘愿降卑,这正是福音的起点。”如果耶稣以最荣华、最令人畏惧的君临天下之姿降临,人们或许只会被迫臣服,却难以体会神的爱。然而,耶稣却选择诞生在马槽,成长于寻常的加利利,切身经历了人间苦难与限制。

张大卫牧师认为,这正说明基督教并非单纯向人灌输某种形而上学概念,而是切实进入人类生活、同情并分担人类苦难的“爱的宗教”。他也常在每年圣诞节时提醒:“我们是否真的谦卑地在卑微之处服事?” 因为当教会变得更大、财务更宽裕、信众更多时,也更容易失去对马槽中婴孩耶稣的注视,陷入一种无形的骄傲与忽视之中。

在讲述道成肉身彰显之神爱时,张大卫牧师也常引用约翰一书4章9节:“神差祂独生子到世上来,使我们借着祂得生。” 神亲自进入罪与苦痛横生的世界,本身就是救赎的关键。十字架是这份爱最终的显现,而复活则证明了这爱连死亡都能战胜。然而,张大卫牧师不仅止步于此,还进一步强调“升天”的重要性。若忽视耶稣胜过死亡后完全得荣耀、升到天上这一真理,基督信仰可能会局限于世俗层面,而模糊了圣灵的时代和教会使命的远景。

在马太福音28章,耶稣向门徒颁布“大使命”(太28:19-20)后,便在使徒行传1章里当众升天(徒1:9)。张大卫牧师将这视为“在地上开始的救赎历史——由道成肉身所开启——借着圣灵的降临而得以普遍展开。” 在这一过程中,教会奉拿撒勒耶稣之名向全世界传扬福音。而“拿撒勒”这个出身卑微、不为人知的地理背景,却正反衬出神的荣耀愈加彰显。这是张大卫牧师所提出的关键洞见。

他同时也担忧,如今的信徒常说“懂十字架和复活”,却把“降生与升天”当作圣诞节或复活节后短暂提及的“节日点缀”,没有深入思考其真义。然而,要让福音更完整,就必须认识到“降生(道成肉身)与升天,使十字架和复活的意义更加清晰”。耶稣若非真正取了人的样式,祂在十字架上的苦难就不会如此真切地与人类痛苦相连,也就无法真正替代我们担当罪责。同时,若只讲复活却忽略升天,就无法宣告基督已被高举,在神的宝座上坐王掌权;这也会使教会缺乏对圣灵时代和使命的正确理解。

因此,张大卫牧师不断呼吁,基督徒不要将“降生、复活”与“受苦、十字架、升天”等真理割裂开来,而是将耶稣基督的一生与工作立体地把握。缺少道成肉身,就会使耶稣的受苦失去“真诚参与人类痛苦”的深度;只谈复活不提升天,则无法充份宣告耶稣得到的最高荣耀与神国度的权柄。

这些教导也常具体反映在他的牧会与宣讲中。第一,他鼓励信徒在圣诞节时,切实地去关怀与服事贫困、边缘化群体。因为道成肉身就是“从高处转向卑微”的开始,教会也应当从卑微之处实践爱的行动。第二,他强调复活节并非结束,而是“新起点”:要不断在日常生活中见证主活着,并且继续工作。第三,别忘了升天的意义:耶稣已在神的右边完全得胜,因此教会不必沮丧,要带着对“主再来”的盼望,藉着圣灵被差派到世上完成使命。

同时,张大卫牧师也藉着“道成肉身、十字架、复活和升天”的顺序,重新解释“神的国度既已到来(已经),又尚未完全(还未)”这一真理。他指出:“因着耶稣降临,神的国已经触及这世界;但尚未彻底成就。” 因而教会需在这“已经与尚未”的张力中生活,一方面享受神国度的喜乐,一方面期待主再来时的圆满。若丧失了这份紧张感,信仰要么沦为与现实脱节的“浪漫安慰”,要么深陷追逐世俗成就的另一种堕落。

最终,张大卫牧师总结,所有信徒都应当“效法那取了肉身的真理与爱”。如果教会追逐世俗的富足与权势,却误解了“已经为王的弥赛亚”,就会与希律王无异。正如耶稣降生时,宗教领袖与世俗王权竟然试图杀害“已经降临的弥赛亚”,这样的悲剧今日仍可能重演。要免于重蹈覆辙,我们必须对基督的福音有正确认识,在道成肉身、十字架、复活与升天这四个层面上都保持平衡的教导。

正如张大卫牧师反复强调:“福音就是爱与生命。” 这爱从婴孩耶稣的自我降卑开始,那生命则穿越十字架,最终在复活与升天中彰显出战胜死亡的永恒能力。教会若要在这爱与生命的道路上前行,就必须仰望“降临于卑微之处的神之子”,并且看清这条道路的艰辛——世上的邪恶绝不会轻易让步。就如马太福音第2章所描绘的,撒但不断排斥基督,也不断威胁信徒。所以教会要彼此坚立,祈求从神而来的智慧——对神的敬畏与对恶的分辨。

因此,张大卫牧师所传递的信息远不止“让我们好好信耶稣”。他更深层地问:“你是否真正认识耶稣?是否了解祂的降生、生活、受死、复活与升天所隐藏的神计划,并预备好走在祂的道路上?” 要回答这些问题,我们必须从马太福音第2章中所展现的“谦卑悖论”,以及道成肉身所彰显的爱之奥秘、十字架与复活所印证的救恩大能、以及升天所宣告的王权与末后再临之盼望,形成一个完整的视野。

张大卫牧师将圣诞的意义归结为:“这是神的爱深入到我们生命最底层的一次降临。” 没有道成肉身的十字架是不完整的;没有十字架的复活只是表面上的神迹;而没有升天的复活也可能被局限在这世上。为此,他将耶稣基督从降生到升天的整个生平视为“福音的一个整体”。在这样的整体框架下,信徒才学得了谦卑与顺服,看见神已遍及最卑微之处的爱,同时也能宣告基督在复活中胜过死亡,以及祂坐王掌权的宇宙性真理。

张大卫牧师反复强调:“若我们真的想传扬福音,就必须向教会内外的所有人展示道成肉身、十字架、复活与升天这一整全脉络。” 他之所以从马太福音第2章切入讲解,是因为耶稣从一开始就不是“王子般被尊崇”,反而被恶王追杀、逃往外邦埃及,这正凸显出基督救赎事件所包含的惊人“颠覆性”。我们常想到“和平之王耶稣”,也许只会联想到宏伟圣殿中盛大的礼拜和荣耀,但福音最初展现的却是无限降卑、取奴仆形象的主。祂降生于马槽,终生与穷人、被边缘化者为友,最终因世权逼迫被钉十字架,却在复活与升天中战胜了罪与死亡。这才是真正的宇宙性福音——即神亲自介入污秽人类历史,在背离中完成大逆转的壮丽剧目。张大卫牧师不断呼吁信众认识这一点。

对于现代教会与福音事工而言,这信息无疑具有巨大冲击力。若没有对“边缘与苦难者”的关怀,就无法真正承续耶稣降生的精神;若忽视十字架上神爱的极致,只空讲伦理道德,也不能称之为福音;若不宣告复活与升天中神国的主权,基督信仰就会沦为“地上的运动”,无法转化人心,更谈不上拯救世界。

张大卫牧师给我们的教训只有一句:“不要只局限于对福音的部分认知,而要以完整的面貌来仰望耶稣。” 同时,他也敦促我们活出道成肉身的延续——神在拿撒勒那卑微地方所开展的故事,现今已延伸到世界各地的教会和信徒之中。正因此,张大卫牧师今日仍继续透过马太福音第2章宣讲:“弥赛亚早已降临,也依然在我们中间工作。我们当谨记祂降卑的道路,敬拜祂,爱邻舍,并且在世上宣讲真理。” 这正是他坚持要从“降生到升天”贯穿讲述的、真正完整的基督教福音。

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低いところに来られた王 – 張ダビデ牧師


1. イエスキリストの到

張ダビデ牧師は長年にわたり福音書を研究し、特にマタイによる福音書2章に描かれたイエス・キリストの誕生物語と、その中に含まれる「神の御子が来られる方法」に注目してきた。彼が強調する中心的テーマの一つは、「すでに(already)とまだ(not yet)の衝突」である。マタイ2章を見ると、東方の博士たちという異邦人たちは星の徴を通して「すでに」メシアが誕生したことを知り、喜び礼拝しているが、当のユダヤ人の宗教指導層——大祭司や律法学者など——は「まだ」メシアは来ていないと考え、そこに隔たりが生じている。張ダビデ牧師はこの場面に、現代の教会が陥りうる落とし穴と同時に、つかむべき希望があると説いている。

まず彼は、なぜユダヤの大祭司や律法学者がメシアの「すでに来られた」という事実を受け入れられなかったのかを探究する。彼らの中には、ダニエル書7章13節(「人の子のような者が天の雲に乗って来て、年を経た方のもとに進み、その前に導かれ…」)のような壮大なイメージが強く根付いており、またイザヤ書66章15–16節にある「火の戦車」や「猛烈な炎」で臨む神の日の予言が、彼らの意識の中でより鮮明に刻まれていたからだという。さらに張ダビデ牧師がしばしば言及するように、「雲に乗って来られる」栄光の王としてのメシア、天使長のラッパが鳴り響きながら地上に降臨する王権的顕現が強調されていたため、実際に飼い葉桶という低い場で誕生なさったメシアを見落としてしまったのだと説明する。

宗教指導者たちは、自らの選民意識や、以前から強烈に抱いていた「荘厳なるメシア」観を捨てられなかったために、東方から来た博士たちが「すでに来られたメシア」を告げても、なかなか信じることができなかった。張ダビデ牧師は、これを「人間の限られた期待、高いところだけを見つめる視線が生んだ悲劇」と解釈する。実際、マタイ2章4–6節でヘロデ王が「キリストはどこで生まれるのか」と尋ねると、大祭司や律法学者たちはミカ書5章2節(「ベツレヘム・エフラタよ、おまえはユダ族の中で小さい者だとしても…」)を探し出して示した。そこで初めて、メシアが「ベツレヘム」という小さな町、「最も低い場所」でお生まれになるという小預言書の言葉があったことを、ようやく彼らは確認したのだ。張ダビデ牧師は、この過程を指して「へりくだりと自らを空しくして来られるメシアに関する予言(ミカ5:2)に、彼らは十分に目を向けていなかったのだ」と強調する。

張ダビデ牧師は、ここから現代教会が注目すべきいくつかのポイントを提示する。第一に、教会があまりにも「華やかさや成功」ばかりを追い求めていると、まさに低いところに来られるイエス・キリストの姿を見失う危険があるという警告である。旧約の大預言書に記された「栄光の王」ばかりを見て、実際にメシアが低い場所に来られるという小預言書の言葉を正しく受けとめなければ、救いの歴史に参加しにくいということだ。第二に、イエス様が歩まれた道は「へりくだり」と「自己を空しくする」道であるという点だ。飼い葉桶にお生まれになった幼子イエスを拝みに来たのは異邦人であった。選民を自負していた人々は「まだ(not yet)」という立場に固執し、メシアを殺害しようとする権力者ヘロデの側に立つという皮肉な結果となった。

さらに張ダビデ牧師は、東方の博士たちが「黄金、乳香、没薬」を贈り物として捧げた場面(マタイ2:11)において、この三つが持つ象徴性からキリストの三重の職務を読み取れると教えている。黄金は王の権威と変わることのない永遠の王権を象徴し、乳香は祭司職を示す。旧約の祭儀において香は神の聖性を象徴し、大祭司が献じる香と結びつくからである。そして没薬は当時、遺体に塗る香料であり、死を打ち破ってよみがえる「復活」と「永遠の命」を示唆する。こうして張ダビデ牧師は、キリストが王であり、大祭司であり、最終的に死に打ち勝つ方であるという福音の深い象徴を、東方の博士たちの贈り物に見いだすのだと強調する。

しかしマタイ2章はここで終わらない。ヘロデは東方の博士たちに騙されたと知るやいなや、ベツレヘム周辺の2歳以下の男児を皆殺しにするという残忍な虐殺を行う(マタイ2:16)。張ダビデ牧師は、この場面から「悪はけっして黙っていない。真の王が来られると、偽物の王は恐れるのだ」と語る。彼がよく引用する例え話の一つとして、「座席券を持たないのに勝手に席を占拠している人が、本来の座席の持ち主が現れたら恐れ慌て、何とか追い出そうとする」というコメディ的な比喩がある。この世の権力者や悪しき勢力は、実際のところ無賃乗車のような存在であり、本物の所有者であるキリストが来られると、必死になって排斥するのだという。

これは出エジプト記でモーセが生まれたとき、エジプトの王がヘブライ人の男児を皆殺しにしようとした出来事とも平行関係にある。張ダビデ牧師は「サタンは初めから神の民を恐れ、常に殺そうとしてきた」と解説する。しかし出エジプト記ではヘブライの助産婦たちが神を畏れる心と機敏さによって子どもたちを生かし(出1:20–21)、ついには神の救いの歴史は断ち切られなかった。同様にイエスの誕生の物語にも同じ構図が描かれる。神の指示を受けたヨセフが幼子イエスをエジプトに逃避させることで(マタイ2:13–15)、メシアの命は守られるのだ。

張ダビデ牧師がこの本文を説教するときによく口にするのが、「歴史をつなげようとする必死のあがき」という表現である。イエス様は地上に来られるや否や歓迎されるどころか、世の権力に追われ、殺戮の脅威に直面した。しかし神のご計画は失敗しなかった。この地に来られた救い主は生き延びねばならず、そのためにはヨセフとマリアが迅速に従順して「避難の道」を引き受ける必要があった。そして最終的にヘロデが死んだ後にようやく、イエス様はイスラエルの地に帰還することができる(マタイ2:19–21)。そこにも依然として危険は残っていたが、再び夢で示され(マタイ2:22)、ガリラヤ地方のナザレで育つことになったのである。

張ダビデ牧師は、この「ナザレ」という町が持つ意味を強調する。彼によれば、ヘブライ語で「若枝」を意味する「ネツェル(Netzer, NZR)」はイザヤ書11章1節(「エッサイの切り株からひとつの芽が出て、その根から一つの若枝が生えて実を結ぶ」)に登場し、最終的にイエス様がガリラヤのナザレ(NaZaReth)に行かれたという事実は、「メシアはダビデの子孫としてエッサイの根から生える『若枝』である」という予言を象徴的に成就する場面だというのだ。こうしてマタイ2章23節「ナザレ人と呼ばれるであろう」という御言葉が実現したとされる。

張ダビデ牧師は、マタイ2章全体を通して次のようなメッセージを私たちに伝える。第一に、メシアは人々の予想とは違う低い場所に来られたということ。第二に、偽りの権力者たちは常に真の王を恐れ、排斥する。第三に、しかし神は救いの歴史を決して断ち切ることはなさらない。東方の博士を通して、ヨセフとマリアの信仰と従順を通して、そしてイザヤやミカ、エレミヤの予言を通して、最終的にはメシアの「低くなられること」が成就していく。第四に、ゆえに私たちも「御言葉に従う知恵」と「へりくだった信仰」を持つべきだということである。特に張ダビデ牧師は、教会共同体が力なく低い立場の人々を顧みる働きを怠るとき、歴史上の大祭司や律法学者のように、主の「低いご臨在」を見逃してしまう可能性があると警告する。

このように張ダビデ牧師は、マタイ2章を単に「イエスの誕生物語」として読むのではなく、霊的戦いと神の救いの計画が実現する荘厳な章として捉える。同時に、もし私たちの視線が虚栄や世俗的権力だけに向いているなら、「小さな町ベツレヘム」と「神と等しくあることを求めなかったイエス様」を発見しそこねると訴える。彼にとって福音とは、ただ十字架と復活だけでなく、「受肉(誕生)から昇天まで」をすべて包含する包括的な真理であり、その始点である誕生物語を正しく知ってこそ、全き福音を享受できるのだと教えている。

こうした教えは教会の現場で大きな反響を呼んだ。なぜなら現代社会も「成功」「繁栄」「力」を求める傾向が強いからである。多くの信徒が「大きく華やかなもの」に心を奪われがちだが、救い主は実際には最も小さな町と飼い葉桶という貧しい場所を選ばれた。張ダビデ牧師は、これこそ「神の逆さまの価値観」だと言う。世は上へ上へと昇ろうとするが、キリストは低いところへ降りて来られた。世はより多くの富と名声を追い求めるが、キリストは栄光を捨て、しもべの姿を取られた。そしてその道によって、かえって全人類に救いと永遠の命への道を開いてくださったのだ。

張ダビデ牧師はマタイ2章で、東方の博士たちが星に導かれて幼子イエスを見いだせたのは「純粋な熱望と神の導き」によるものだと解説する。彼らはユダヤ教の伝統を持つ人々ではなかったが、真理への渇望があり、宇宙的な徴である星を通して神の啓示を受け取った。そして王(ヘロデ)の命令よりも神の指示に従い、別の道を通って帰った(マタイ2:12)。これは「異邦人であっても真の従順とは何かを示した場面」だという。張ダビデ牧師は、これを「宗教的背景や身分を問わず、神の御心に開かれている者は最終的にイエス・キリストに出会う」ということだと解釈している。

要するに、張ダビデ牧師がマタイ2章を通して教えようとしている中心点は、罪の多い現実の中に「最も低い方法」で来られたという受肉の意味と、そのへりくだりの前に人の心がどう応答するかが、救いの分かれ道を形成するということだ。彼はこの章のキーテーマを「いと高きお方がいと低きところに来られること」と要約する。それは私たちがしばしば期待する「華やかな救い」とは正反対だが、そこにこそ福音の栄光があり、人類救いの神秘があるのだという。そしてこの神秘を見逃してしまった者たちは、たとえ宗教指導者であっても、あるいは強大な権力者であってもメシアを認められず、むしろ敵対する側になってしまったという事実を、私たちも考えてみるべきだと勧める。

こうした洞察は、張ダビデ牧師が現代の教会と信徒たちに悔い改めと新たなスタートを促す基盤となっている。彼は繰り返し「私たちは本当にイエス・キリストの到来を喜んでいるのか、それとも世的な成功と力を愛して『栄光の王』の一面だけを憧れているのか?」と問いかける。そして読者に対して、真に福音に従いたいなら、マタイ2章に現れる「低くなられる」メッセージを深く黙想するよう呼びかけるのだ。


2. 受肉という神秘

張ダビデ牧師は福音を「十字架と復活」で要約できるとしながらも、それだけでは十分でないと力説する。彼にとって福音は「受肉(誕生)と苦難、そして十字架と復活、最後に昇天」までが一連の完全な流れを成しているのだ。ヨハネによる福音書1章14節の「ことばは人となって、私たちの間に住まわれた」という宣言は、イエス・キリストの誕生が単なる出生の話ではなく、永遠なることばが罪に満ちたこの世の現実の中に「侵入」した途方もない出来事であることを示している。張ダビデ牧師が「クリスマスはイエス・キリストの到来を黙想する、最も基本かつ核心的な節日」と呼ぶのは、このためである。

彼はヨハネ1章1節の「初めにことばがあった」というくだりから始め、「私たちの手で触れ、目で見た」ことばとなる(ヨハネの手紙一1:1)、そして「ご自分を無にして、しもべの姿を取り、人間と同じようになられた」(フィリピ2:7)というパウロの告白などを一つに結び付け、それらすべてが神の御子が世に来られた「受肉(インカーネーション)」の意義を余すところなく示していると語る。特にピリピ人への手紙2章でパウロが述べているイエス・キリストのケノーシス(自己を空しくすること)について、張ダビデ牧師は「神と等しくあられることに固執されなかった、そのへりくだりこそが福音の始点である」と強調する。もしイエス様がこの地上に最も栄光に満ちた恐れ多い方法、すなわち支配者として君臨する皇帝の姿で現れたのだとしたら、愛のメッセージよりむしろ畏怖と強制的服従だけを与える存在として受け止められたかもしれない。だがイエス様は家畜小屋でお生まれになり、ごく普通のガリラヤの人間として成長され、その過程で人類の苦しみや限界を身をもって体験されたのである。

張ダビデ牧師は、まさにこの点こそが「キリスト教が単なる形而上学的概念を教える宗教ではなく、実際に人間の生活や苦難に深く参与する愛の宗教であることの証明だ」と説く。彼は毎年クリスマスを迎えるとき、「私たちの信仰は本当にへりくだって低いところで仕えるものになっているだろうか」と自問すべきだと語る。教会が大きくなり、財政が豊かになり、あるいは多くの信徒数を誇るようになればなるほど、飼い葉桶に寝かされた幼子イエスを見失う危険があるからだ。

このように張ダビデ牧師は、受肉によって示された神の愛を説教するとき、しばしばヨハネの手紙一4章9節「神がその独り子を世に遣わされたのは、私たちを生かすためである」を引用する。人の罪と苦しみが溢れるこの世界に神ご自身が直接入って来られた事実こそが救いの鍵だというのである。十字架はその愛が最終的に明らかにされた頂点であり、同時に復活はその愛が死をも打ち破ったことの証しだ。しかし張ダビデ牧師は、そこからさらに一歩進み、「昇天」の重要性も同時に教えねばならないと主張する。キリストが死と復活を経て完全に栄光を受けられ、天に昇られた事実を見落とすと、キリスト教信仰は現実世界だけに閉じ込められ、聖霊の時代と教会の使命に関するビジョンを歪めかねないからである。

イエス様はマタイ28章で「あなたがたは行って、すべての国の人々を弟子としなさい…」(マタイ28:19–20)と地上の大命令を与え、使徒言行録1章で弟子たちの目の前で天に昇られる(使徒1:9)。張ダビデ牧師は、これを「地上で始まった救いの歴史、すなわち受肉によって開かれた道は、ついには聖霊の臨在とともに普遍的に広がっていく」と解説する。そしてその過程で教会は「ナザレのイエス」の御名によって福音を世界中に伝えるようになる。「ナザレ」という辺境が示す低さ、無名さ、卑賤さが、逆説的に神の栄光をいっそう輝かせるというのが、張ダビデ牧師の核心的洞察なのである。

張ダビデ牧師は、現代の信徒たちがしばしば「十字架と復活は理解できるが、誕生と昇天はクリスマス行事や復活祭後のわずかな言及で通り過ぎる程度」と考えてしまう傾向を懸念している。しかし福音が全体として完全であるためには、「誕生(受肉)と昇天を通して、十字架と復活の意味がより明確になる」という点を見落としてはならないと言う。ことばが肉となって実際に人間の人生を生きられたからこそ、十字架の苦難は単に「神的パフォーマンス」ではなく、人のあらゆる苦しみに共感し、それを贖う救いの出来事となる。また復活だけを語って昇天を省略してしまえば、キリストの最終的な栄光と神の王権を十分に宣言できなくなるというのだ。

張ダビデ牧師が「誕生と復活」という言葉の間に「苦難と十字架、そして昇天」を加え、「イエス・キリストの生涯と働きを立体的に理解しなさい」と促すのは、キリスト教の信仰を切り分けて部分的にしか把握しないようなことを避けるためである。言い換えれば、受肉抜きで十字架を語れば、イエスの苦難が人間の苦痛への「真実味」を失う恐れがあり、復活だけを論じて昇天を省けば、キリストの最終的な栄光と神の王権を宣言しそびれてしまうからだ。

こうした教えは、張ダビデ牧師の説教において具体的な実践へとつながることが多い。第一に、彼は信徒たちにクリスマスの時期、「貧しく孤立している隣人」を訪ねて仕える活動を奨励する。受肉が「高いところではなく低いところ」から始まったのだから、教会もまた低い場所から愛を実行すべきだという考えに基づいている。第二に、復活祭に限らず、その後もずっと「主は生きておられる」と証しする生き方をするよう強調する。復活祭は終わりではなく「新たな始まり」であり、復活した主が今なお働いておられることを忘れてはならない。第三に、昇天の意味を忘れないように、ということである。イエス様が完全に勝利して神の右の座に着かれたからこそ、教会は落胆せずに「主の再臨」を待ち望み、聖霊によって世へと派遣される共同体となるべきだというメッセージだ。

また張ダビデ牧師は、受肉と十字架、復活、昇天という流れを通して、神の国の「すでにとまだ」を改めて解釈してくれる。彼は「イエス様がこの地に来られたことで神の国はすでに到来した。しかしまだ完成していない」と言う。したがって教会は、すでに来た神の国の喜びを味わいつつ、同時に主の再臨によって完成するその時を待ち望む緊張感の中に生きるべきだ。その緊張が失われると、信仰は現実とかけ離れた「ロマン的慰め」ばかりを求めたり、あるいは世俗的な達成ばかりを追う別の形の堕落に陥りやすくなるのである。

要するに、張ダビデ牧師が言うのは、すべての信徒は「肉となった真理であり愛」であるイエス様に倣うべきだということだ。もし教会が世の富や権力に追随し、「すでに王として来られたメシア」を誤解するならば、ヘロデと大差なくなりかねない。イエス誕生当時の宗教指導者や世俗の王たちが「すでに来られたメシア」を殺そうとした歴史は、今日でも繰り返されうるのだ。私たちがイエス・キリストの福音を正しく理解し、受肉と十字架と復活、そして昇天に含まれる驚くべき真理をバランスよく受け継がなければならない理由が、まさにそこにある。

張ダビデ牧師がたびたび強調するように、「福音は愛であり、命である」。その愛は幼子イエスに始まる自己放棄であり、その命は十字架を経て復活と昇天へ至ることで明かされる永遠の力だ。教会がこの愛と命の道を歩むためには、「低いところに来られた神の御子」を見つめ、その道が決して容易ではないことを直視しなければならない。なぜなら世の悪は断じて素直に退かないからだ。マタイ2章に見られるように、サタン的権勢は絶えずイエス・キリストを排斥し、聖徒を脅かす。ゆえに教会は互いに連帯し、神を畏れ悪を見分ける力——すなわち神の知恵——を願い求めるべきだと、張ダビデ牧師は繰り返し教えている。

こうした点を総合すると、張ダビデ牧師のメッセージは単に「イエス様を信じましょう」という程度ではない。それはむしろ、「イエス様を本当に知っていますか。その誕生と生涯、死と復活、昇天に含まれる神のご計画を正しく見て、その道を歩む準備ができていますか?」という深い問いかけである。そしてこの問いに応えるために、私たちはマタイ2章に描かれたへりくだりの逆説、受肉に秘められた愛の神秘、十字架と復活によって確かめられた救いの力、昇天によって宣言されたイエス・キリストの王権と再臨への希望を、統合的に見つめる必要があるのだ。

張ダビデ牧師はクリスマスの意義を、「神の愛が私たちの人生のどん底まで降りて来られた出来事」と定義する。受肉のない十字架は不完全であり、十字架のない復活は表面的な奇跡に過ぎず、さらに復活のない昇天は結局この世に縛られた出来事にとどまる危険があるという。だからこそ彼は、誕生から昇天に至るまでのイエス・キリストの生涯すべてを「福音というひとつの身体」として提示する。その全体的な枠組みの中で、信徒はへりくだりと従順を学び、最も低いところまで染みわたった神の愛を見て、同時に死と悪に打ち勝つ復活の力とイエス・キリストの宇宙的支配を、ともに告白する教会となるべきだと語るのである。

張ダビデ牧師が繰り返し力説するのは、「もし私たちが本当に福音を伝えたいと思うならば、教会の内外のすべての人々に、受肉と十字架、復活と昇天という全体の文脈を包括的に示さねばならない」という点だ。彼がマタイ2章を入り口にして説明する理由は、イエス様がはじめから「王家の子ども」として安楽に迎えられたのではなく、むしろ邪悪な王に追われ、異国のエジプトに避難しなければならなかったという事実こそが、キリスト教の救いの出来事が持つ逆説的真理をよく表しているからだ。私たちはしばしば「平和の王イエス様」と聞くと、大きく華やかな聖堂での盛大な礼拝や栄光だけを思い浮かべるが、福音が実際に示すイエス様の姿は、限りなく低くなられたしもべの形だった。主は飼い葉桶に生まれ、生涯を通して貧しい者たちの友であり、ついには世の権力の迫害で十字架に処刑されたが、復活と昇天によって罪と死の力に勝利された。これこそが宇宙的な福音、すなわち罪にまみれた人類の歴史に介入された神の大逆転ドラマなのだと、張ダビデ牧師は繰り返し教えている。

このメッセージは、現代の伝道や教会共同体に大きな響きをもたらす。社会的に疎外された隣人を支えるボランティアや、人々の痛みや不条理に寄り添う働きなしには、イエス・キリストの誕生の精神を正しく受け継ぐことはできない。同時に、十字架に示された神の愛の極みを伝えず、ただ倫理的な教えだけを並べるようなことがあっては、それはもはや福音とは呼べないという警鐘も忘れてはならない。さらに、復活と昇天を通して神の国の主権を宣言しなければ、キリスト教は「この世の運動」にとどまってしまうだろう。

張ダビデ牧師が私たちに示す教訓はただ一つ、「福音を部分的にしか知らないのではなく、イエスを完全な姿で見つめよ」ということだ。そしてそのイエス様がこの世に来られたときから始まった受肉の驚異が、私たちの人生の中でも続いていくように生きよ、ということである。ナザレという低い場所から始まった神の物語は、いつの間にか世界中の教会と信徒の物語へと広がっていった。だからこそ張ダビデ牧師は、今日もマタイ2章を開きながら「メシアはすでに来られ、今も私たちのただ中で働かれる。私たちはその低き道を思い起こし、礼拝し、隣人を愛し、この世で真理を宣べ伝える者として召されているのだ」と強調する。そしてそれこそが、張ダビデ牧師が一貫してつかみ語り続けている、受肉から昇天まで連なるキリスト教福音の全体像なのである。

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The King Who Came to the Lowly Place –Pastor David Jang


1. The Coming of Jesus Christ

Pastor David Jang has dedicated many years to studying the Gospels, paying particular attention to Matthew chapter 2, which recounts the birth of Jesus Christ and illuminates the manner in which “the Son of God comes.” One of the central themes he stresses is the concept of the “collision between the ‘already’ and the ‘not yet.’” In Matthew 2, we see Gentile Magi—foreigners—who recognize through the sign of a star that the Messiah has “already” been born. They rejoice, worship, and honor Him. Yet paradoxically, the Jewish religious establishment—chief priests, scribes, and the like—remain convinced that the Messiah has “not yet” arrived. Pastor David Jang explores this scene, highlighting both the pitfalls the modern church may fall into and the hope it must cling to.

He first delves into why the chief priests and scribes of Judea did not accept the Messiah’s “already” coming. They were strongly influenced by passages like Daniel 7:13 (“One like a son of man came with the clouds of heaven and approached the Ancient of Days…”), as well as the prophecy in Isaiah 66:15-16 concerning God’s day arriving in “chariots of fire” and “fierce flames,” which loomed large in their expectations. Furthermore, as Pastor David Jang often mentions, they placed such a strong emphasis on the Messiah as a “King of glory coming on the clouds,” heralded by the trumpet blast of the archangel—an intensely regal manifestation of divine kingship—that they completely missed the Messiah who was actually born in a humble manger.

Because the religious leaders would not abandon their sense of ethnic privilege and let go of their firmly held expectation of a “majestic Messiah,” they could not readily believe the Magi’s report that the Messiah had “already” come. Pastor David Jang interprets this as “a tragedy brought about by human limitations—eyes that looked only to the lofty.” Indeed, in Matthew 2:4-6, when King Herod asks, “Where is the Christ to be born?” the chief priests and scribes eventually consult Micah 5:2 (“But you, Bethlehem Ephrathah, though you are small among the clans of Judah…”). Only then did they realize there was a prophecy from the Minor Prophets that the Messiah would come from the small town of Bethlehem, taking “the lowest place.” Pastor David Jang underscores that they had “failed to notice the prophecy in Micah 5:2 about the Messiah who would come in humility and self-emptying.”

From this point, Pastor David Jang highlights several key lessons for the contemporary church. First, if the church becomes too consumed with “splendor and success,” it risks overlooking the image of Jesus Christ who comes to the lowly places. Even though the “majestic Messiah” depicted in the Major Prophets was already recorded in the Old Testament, if we fail to see the message in the Minor Prophets that the Messiah would come humbly, we may struggle to participate in God’s redemptive work. Second, the path Jesus walked is one of “humility” and “self-emptying.” It was Gentiles who flocked to worship the baby Jesus, lying in a manger. Those who prided themselves as God’s chosen people ironically sided with King Herod—who held to a “not yet” mindset—and sought to kill the Messiah.

Moving on to the scene where the Magi present gifts of “gold, frankincense, and myrrh” (Matthew 2:11), Pastor David Jang teaches that these three gifts symbolize the threefold office of Christ. Gold represents the authority of a king and his eternal, unchanging kingship. Frankincense points to the priestly role, for incense in the Old Testament offerings signified the holiness of God and was associated with the high priest’s ministry. Myrrh, a fragrance used in burial rites at the time, foreshadows the defeat of death and the reality of “resurrection” and “eternal life.” Thus, Pastor David Jang underscores that within the gifts of the Magi lie profound symbols of the gospel—Christ as King, Christ as High Priest, and Christ as the One who ultimately overcomes death.

However, Matthew 2 does not end there. Once Herod realizes he has been deceived by the Magi, he orders the horrifying massacre of all male children under two years old in the vicinity of Bethlehem (Matthew 2:16). Pastor David Jang uses this passage to illustrate that “evil never remains idle; when the true King arrives, the false king grows fearful.” One of his favorite illustrative analogies goes like this: “Someone sitting in a train seat without a proper ticket panics when the rightful seat owner appears and tries desperately to kick him off.” The point is that worldly rulers and evil powers are effectively freeloaders, and when the rightful Owner, Christ, arrives, they will fight tooth and nail to reject Him.

This parallels the event in Exodus when the Egyptian Pharaoh attempted to kill every Hebrew baby boy at the time of Moses’s birth. Pastor David Jang explains that “Satan has feared God’s people from the beginning and always sought to kill them.” Yet the Hebrew midwives in Exodus, driven by their fear of the Lord and resourcefulness, saved the babies (Exodus 1:20-21), preventing God’s redemptive history from being cut off. Similarly, in the birth story of Jesus, Joseph, following God’s instructions, flees to Egypt with the infant Jesus (Matthew 2:13-15), preserving the life of the Messiah.

When preaching on these passages, Pastor David Jang often refers to this effort as “the fierce struggle to carry on the story.” From the moment Jesus arrived in this world, far from being welcomed, He was pursued by worldly authorities and threatened by slaughter. Nevertheless, God’s plan was not thwarted. The Savior who had come to earth needed to survive. To that end, Joseph and Mary responded swiftly and faithfully, shouldering the burden of a “flight” to safety. Finally, after Herod dies, Jesus is able to return to the land of Israel (Matthew 2:19-21). Although more dangers remain, another dream warns them (Matthew 2:22), leading them to the region of Galilee, where Jesus grows up in Nazareth.

Pastor David Jang emphasizes the significance of this place called “Nazareth.” He points out that the Hebrew word for “branch,” netzer (NZR), appears in Isaiah 11:1 (“A shoot will come up from the stump of Jesse; from his roots a Branch will bear fruit.”). He explains that Jesus’ eventual residence in Nazareth (NaZaReth) in Galilee symbolically fulfills the prophecy that “the Messiah, as a descendant of David, emerges as the ‘Branch’ from the root of Jesse.” Hence Matthew 2:23: “So was fulfilled what was said through the prophets, that he would be called a Nazarene.”

From the entirety of Matthew 2, Pastor David Jang draws the following lessons. First, the Messiah came from an unexpected, lowly place. Second, counterfeit rulers always fear and reject the true King. Third, God never allows His redemptive plan to be cut short. Through the Magi, through the faith and obedience of Joseph and Mary, and through the prophecies of Isaiah, Micah, and Jeremiah, God ultimately fulfills the Messiah’s coming in humility. Fourth, we too must possess “the wisdom to obey the Word” and “a humble faith.” Specifically, Pastor David Jang warns that if the church overlooks serving the powerless and the lowly, it risks becoming like the chief priests and scribes of history—failing to recognize the Lord’s presence in the humble places.

Thus, Pastor David Jang does not treat Matthew 2 merely as a “Christmas narrative,” but as a monumental chapter of spiritual warfare and the outworking of God’s salvation plan. Simultaneously, he cautions that if our gaze fixates on vanity and worldly power, we may fail to see “the little town of Bethlehem” or “Jesus, who did not cling to His equality with God.” For him, the gospel is not solely about the Cross and the Resurrection, but a comprehensive truth that includes the Incarnation (the birth) all the way to the Ascension. Understanding the birth story properly, he believes, is crucial for fully grasping the gospel.

This teaching has resonated powerfully in church settings today, primarily because modern society prizes “success,” “prosperity,” and “power” so highly. Many believers are easily captivated by “grand and magnificent things.” Yet the Savior actually chose the smallest town and the meager surroundings of a manger. Pastor David Jang refers to this as “God’s upside-down value system.” While the world aspires to ascend ever higher, Christ came down to the lowest place. The world chases after greater wealth and recognition, but Christ emptied Himself of glory, taking on the nature of a servant. And paradoxically, through that path, He opened the way to salvation and eternal life for all humanity.

Pastor David Jang observes that the Magi could find the infant Jesus by following the star because of their “pure desire and God’s guidance.” Although they were outsiders to the Jewish tradition, they harbored a deep longing for truth, and they received God’s revelation through the universal sign of the star. Moreover, they obeyed God’s leading rather than the king’s, returning home by a different route (Matthew 2:12). Pastor David Jang interprets this as “a scene in which foreigners exemplify genuine obedience.” He explains that “regardless of religious background or social status, those who remain open to God’s will eventually encounter Jesus Christ.”

In summary, Pastor David Jang’s core message from Matthew 2 is the significance of the Incarnation—God entering our sin-filled world in “the lowest way”—and how every human heart’s response to that humility determines our place in salvation’s story. He encapsulates the main theme of this chapter as “the Most High coming to the most lowly.” Though it often defies our expectation of a “splendid salvation,” that very fact is the glory of the gospel and the mystery of humanity’s redemption. Those who missed it—be they religious leaders or powerful rulers—became enemies of the Messiah, a lesson for all to ponder.

This insight serves as a basis for Pastor David Jang’s call for repentance and renewal in modern churches and among believers. Time and again, he asks, “Do we truly rejoice in the coming of Jesus Christ, or are we fixated on worldly success and power, longing only for the ‘King of glory’ in one dimension?” He then appeals to his hearers: if you truly want to follow the gospel, deeply meditate on Matthew 2’s message of humility.


2. The Mystery of the Incarnation

Pastor David Jang explains that while one could summarize the gospel with the words “the Cross and the Resurrection,” that alone is insufficient. For him, the gospel is a complete narrative—encompassing the Incarnation (birth), suffering, the Cross, the Resurrection, and finally the Ascension. The declaration, “The Word became flesh and made his dwelling among us…” (John 1:14), shows that the birth of Jesus Christ is not merely a birth story but rather the colossal event of the eternal Word “breaking into” our sinful world. This is why Pastor David Jang calls Christmas “both the most fundamental and the most central season for meditating on the coming of Jesus Christ.”

He weaves together John 1:1 (“In the beginning was the Word…”), 1 John 1:1 (“…which we have heard, which we have seen with our eyes, which we have looked at and our hands have touched…”), and Paul’s confession in Philippians 2:7 (“He made himself nothing, taking the very nature of a servant, being made in human likeness”) to convey the full significance of the Son of God becoming incarnate in the world. Particularly in Philippians 2, where Paul discusses the kenosis (self-emptying) of Jesus, Pastor David Jang emphasizes that Christ’s refusal to cling to equality with God, His “lowering of Himself,” forms the starting point of the gospel. Had Jesus come to earth in the most majestic and terrifying manner—like a ruler imposing His will—He would likely have been received not with love but with terror and forced compliance. Yet Jesus was born in a stable, grew up as an ordinary Galilean, and personally experienced humanity’s suffering and limitations.

Pastor David Jang contends that this is what proves Christianity is not merely an abstract or metaphysical religion but one that fully participates in the real suffering and hardship of human life—a “religion of love.” Each Christmas, he urges believers to ask, “Does our faith truly serve humbly in the lowly places?” Because as churches expand, grow financially, and take pride in large congregations, they risk losing sight of the baby Jesus lying in a manger.

In preaching on God’s love through the Incarnation, Pastor David Jang frequently cites 1 John 4:9: “God sent His one and only Son into the world that we might live through him.” The very fact that God personally entered a world full of sin and suffering is the key to salvation. The Cross represents the ultimate demonstration of this love, and the Resurrection declares that this love has triumphed even over death. Pastor David Jang, however, goes a step further, insisting that we also incorporate the importance of the “Ascension.” If we neglect the fact that Christ, having conquered death and risen, ascended in full glory to heaven, then the Christian faith risks confining itself purely to this earthly realm, distorting our understanding of the era of the Holy Spirit and the mission of the church.

In Matthew 28, the risen Jesus issues what is known as the Great Commission (“Go and make disciples of all nations…,” Matthew 28:19-20). Then in Acts 1, He ascends to heaven before the disciples’ eyes (Acts 1:9). Pastor David Jang explains that “the history of salvation that began on earth—set in motion by the Incarnation—ultimately expands universally through the presence of the Holy Spirit.” In this unfolding, the church proclaims the gospel to the world in the name of “Jesus of Nazareth.” The fact that “Nazareth” connotes obscurity and humility, yet paradoxically magnifies God’s glory, lies at the heart of Pastor David Jang’s insight.

He laments that modern believers often say, “I understand the Cross and the Resurrection, but the birth and the Ascension are just Christmas festivities or a brief note after Easter.” Yet to have a complete gospel, he asserts, we must grasp that “the Cross and Resurrection gain depth of meaning through the Incarnation (birth) and the Ascension.” Because the Word truly “became flesh” and led a fully human life, the suffering on the Cross was not just a “divine performance,” but an act of God fully sharing in and redeeming humanity’s every pain. Likewise, without the Ascension, the Resurrection could be reduced to the mere story of a moral teacher—devoid of the final vindication that Christ is truly Lord and King. Consequently, the church might fail to comprehend its mission to herald salvation throughout the world via the Holy Spirit.

Insisting that believers comprehend the entire life and ministry of Jesus—from “birth and suffering” to “the Cross and Resurrection” and “the Ascension”—Pastor David Jang aims to prevent Christians from fragmenting the gospel and knowing it only in part. Without the Incarnation, the significance of Jesus’s suffering might lose its authenticity regarding human pain. Without teaching the Ascension, the church might fail to proclaim Christ’s ultimate glory and divine kingship.

In his sermons, Pastor David Jang frequently ties these doctrines to concrete applications. First, he encourages believers to engage in outreach to “the poor and the marginalized” at Christmas. Since the Incarnation began “not in a high place but in a lowly manger,” he urges churches to start their acts of love from the bottom up. Second, beyond merely celebrating Easter, he urges that we continue living as witnesses to the “risen Lord.” Easter is not the end but a “new beginning,” reminding us that the living Christ is still at work. Third, we must not forget the significance of the Ascension. Because Jesus has completely conquered and ascended to the right hand of God, the church need not lose heart; rather, we hope for “the Second Coming,” receiving the Holy Spirit and being sent out as Christ’s emissaries in this world.

Pastor David Jang also reinterprets the “already and not yet” of the Kingdom of God through the lens of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension. “With Christ’s coming into this world, God’s Kingdom has already arrived. Yet it has not been fully consummated,” he says. Hence, the church must rejoice in the Kingdom that has already begun while also longing for its ultimate fulfillment at the Lord’s return. If we lose this tension, our faith may devolve into either an otherworldly “romantic consolation” or a purely worldly quest for success—both forms of corruption.

Ultimately, Pastor David Jang declares that every believer must resemble “the incarnate Truth and Love,” Jesus. If the church chases after earthly wealth and power while misunderstanding the kingship of the “already present Messiah,” it is no different from Herod. Indeed, the same scenario that unfolded during the birth of Jesus—with worldly kings and religious elites seeking to “kill the Messiah who had already come”—can repeat itself today. Thus, we must rightly understand the gospel of Jesus Christ, taking hold of the astonishing truths of His Incarnation, Cross, Resurrection, and Ascension.

As Pastor David Jang frequently reminds, “The gospel is love and life.” That love is revealed through the self-emptying of the baby Jesus, and that life is unveiled in the Resurrection and Ascension, which conquer death. In order for the church to walk on this path of love and life, it must continually fix its gaze on “the Son of God who came to the lowly place,” recognizing that the journey will not be easy. The forces of evil in this world will not yield quietly, as seen in Matthew 2. Like Herod, satanic powers persistently reject Jesus Christ and threaten believers. Hence, the church must stand together in unity and seek the wisdom of God—the reverential fear of the Lord and the power to discern evil—Pastor David Jang reiterates.

In this sense, Pastor David Jang’s message is far more than a simple “Let’s believe in Jesus.” It is a deep question: “Do you truly know Jesus? Are you ready to understand His birth, life, death, Resurrection, and Ascension, and follow in that path?” To respond effectively, we must view Matthew 2’s paradox of humility, the Incarnation’s love, the Cross and Resurrection’s redemptive power, and the Ascension’s proclamation of Christ’s kingship and future return in a unified, holistic light.

Pastor David Jang describes the meaning of Christmas as “the event in which God’s love descended to the very depths of human life.” Without the Incarnation, the Cross would be incomplete; without the Cross, the Resurrection would be merely a surface-level miracle; and without the Ascension, the Resurrection could be dismissed as an event trapped in this temporal realm. Hence, he presents the entire life of Jesus Christ, from birth to Ascension, as a single “body of the gospel.” Within this overarching narrative, believers learn humility and obedience, behold divine love reaching the lowliest corners of existence, and simultaneously proclaim the power that overcomes death as well as the universal lordship of Jesus Christ.

Pastor David Jang constantly urges that if we desire to truly proclaim the gospel, “we must present to everyone—both inside and outside the church—the whole framework of the Incarnation, the Cross, the Resurrection, and the Ascension.” He begins with Matthew 2 because it so vividly depicts how Jesus did not start off “regally pampered” but instead was pursued by a wicked king, fleeing as a refugee to Egypt. This, he says, underscores the paradoxical truth of the gospel: a universal salvation event penetrating human history—a great reversal authored by God. Often, we imagine the “Prince of Peace” being welcomed in a grand temple ceremony, radiating glory. Yet in reality, the gospel shows Jesus as a servant who humbled Himself to the extreme. Born in a manger, befriending the poor and oppressed, He was ultimately crucified under worldly powers. But by His Resurrection and Ascension, He triumphed over sin and death. According to Pastor David Jang, this is truly a “cosmic gospel,” revealing how God Himself intervened in a sin-stained human story and overturned it.

Such a message speaks powerfully to modern evangelism and church ministry. Without social outreach to the marginalized or ministry that touches people’s pain and injustice, we cannot truly pass on the spirit of Jesus’s birth. At the same time, if we fail to preach the supreme love of God embodied by the Cross and instead focus on mere moral teachings, that is no gospel at all. Moreover, if we ignore the Resurrection and Ascension—where Christ reigns as King—we risk reducing Christianity to just another “movement” limited to this world.

Therefore, Pastor David Jang’s single overarching counsel is this: “Let us not know the gospel only in fragments, but see Jesus in His fullness.” Let our lives continue the awe of the Incarnation, and let us walk in a way that honors God’s descent into the lowliest places. From the humble little town of Nazareth, God’s story has spread to churches and believers worldwide. Even now, Pastor David Jang opens Matthew 2 and proclaims, “The Messiah has already come and is still working among us. We must remember His humble path, worship Him, love our neighbors, and declare the truth in the world.” This comprehensive perspective—from the Incarnation to the Ascension—is the core of the Christian gospel that Pastor David Jang has consistently upheld and taught.

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